Occurences de l'expression

me

pour DANCOURT, Florent Carton dit

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L'OPÉRATEUR BARRY (1702)

  1. Ma foi, Monsieur, il me semble que depuis quelque temps nous avons si peu de débit de la nôtre, que ce ne serait pas trop mal fait de louer la boutique. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  2. La meilleure partie de nos Acteurs et de nos Actrices est à Fontainebleau depuis un mois, nous n'avons pu jouer que cinq ou six Pièces, que nous avons recommencées quatre ou cinq fois chacune ; pensez-vous que cela soit fort agréable au public, et qu'il ne paraisse pas là-dedans une négligence qui fait aussi qu'on nous néglige. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  3. Mais cette négligence apparente, Monsieur, prétendez-vous la réparer avec une Farce d'Opérateur, une Dame Gigogne, un Gille, un Gautier-Garguille, un Capitan ? (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
  4. Non : mais on connaîtra du moins que le petit nombre d'Acteurs qui demeure à Paris, se donne du soin pour plaire ; et ce petit nombre ne pouvant suffire par lui-même à jouer de certaines Pièces anciennes ou nouvelles, on ne peut que nous savoir gré de laisser Monsieur l'Opérateur Barry donner une espèce de nouveauté, qui sera peut-être moins mal reçue que nous ne pensons l'un et l'autre. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  5. Oh bien, Monsieur, l'Opérateur me révolte, je vous l'avoue, et je vous déclare que c'est malgré moi… (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
  6. Non Signora, non, je ne sortirai point, mi souis un Forestier, une personne de ma profession, un homme comme mi, qui a un caractère, est bien reçu partout. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  7. Madame, Madame, visage vous-même, on ne traite point des gens comme nous de visages, afin que vous l'entendiez. (Prologue, scène 3, JODELET)
  8. N'y a-t-il pas là quelqu'un de ces Messieurs ? (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
  9. Qu'on fasse monter la Garde, pour mettre dehors ces originaux-là. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
  10. Me mettre dehors, mi ? (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  11. Au nord, au Sud, à l'Est, à l'Ouest, entendez-vous, Madame ? (Prologue, scène 3, JODELET)
  12. Messieurs les babillards, je vous dévisagerai, moi, si vous ne vous taisez. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
  13. Mi, que je me taise ? (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  14. Que je me taise, mi ? (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  15. Mi qui souis piou Orateur que Cicéron, piou sage que Caton, piou savant cent fois qu'Aristote, qui possède toutes les langues et tous les idiomes de la terre, le Grec, le Latin, le Syriaque, le Chaldéen, l'Arabe, l'Hébreu, le Suédois, le Laponois, l'Iroquois, le Chinois, le Tonquinois, et le Cochinchinois. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  16. Cet homme-là a encore plus de babil que moi, toute femme que je suis. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
  17. Vous voyez, Messieurs et Mesdames, vous voyez, dis-je, le plus grand personnage du monde, un Virtuose, un Phénix pour sa profession, le Parangon de la Médecine, le successeur d'Hippocrate en ligne directe, et l'Héritier de ses Aphorismes, le scrutateur de la nature, le vainqueur des maladies, et le fléau de toutes les Facultés. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  18. Je souis, Messieurs et Mesdames, ce fameux Melchisedech Barry. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  19. Comme il n'y a qu'un Soleil dans le Ciel, il n'y a aussi qu'un Barry sur terre. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  20. Informez-vous de moi à Siam, on vous dira que j'ai guéri l'Éléphant blanc d'une colique néphrétique. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  21. Que l'on écrive en Italie, on saura que j'ai délivré la République de Raguse d'un cancer qu'elle avait à la mamelle gauche. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  22. Quel autre pourrait-ce être que le fameux Barry. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  23. Pour peu que vous en doutiez, allez vous-mêmes sur les lieux, on vous en dira des nouvelles. (Prologue, scène 4, JODELET)
  24. Mais, me direz-vous, je n'ai que faire de vos remèdes, je me porte bien ; je ne suis, Dieu merci, ni pulmonique, ni asthmatique ; je n'ai ni pierre, ni gravelle, ni fluxion, ni catarrhe, ni rhumatisme. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  25. Est-ce l'intérêt qui me fait agir ? (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  26. Je vous apporte, Mesdames ; et quoi ? (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  27. Le trésor de la beauté, le magasin des agréments, l'arsenal de l'amour. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  28. C'est lui qui m'a rendu beau comme vous me voyez. (Prologue, scène 4, JODELET)
  29. Je porte avec moi un baume du Japon, qui noircit les cheveux gris, et dément les Extraits baptistaires ; une pommade du Pérou, qui rend le teint uni comme un miroir, et recrépit les trous de la petite vérole. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  30. Enfin, un Élixir spécifique, que je puis appeler le supplément de la beauté, le réparateur des visages, et l'abrégé universel de tous les charmes qui ont été refusés par la nature. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  31. Mais, vous autres, belles Dames, vous n'avez pas besoin de mes secrets, je le sais, je le vois, ce réduit est aujourd'hui le centre des charmes et de la beauté, et je vois bien qu'il faut attendre un autre jour pour le débit de mes trésors, et me borner présentement au seul honneur de vous donner en impromptu le divertissement d'une espèce de petite Farce, telle que j'en faisais autrefois représenter assez près d'icI. Nous y joindrons un petit Ballet, où tout le monde entrera masqué. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  32. Que l'on joue seulement un petit air, pour donner le temps à mes Acteurs de se disposer pour leurs Rôles. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  33. Que la volonté de l'homme est changeante ! (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
  34. Et, comme disait fort bien à feu mon grand-père, son feu grand-père à lui, qui était un fort grand personnage, il n'y a rien de certain dans le monde comme le changement. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
  35. Je me suis ennuyé d'être garçon, un Notaire de mes amis m'a marié, je voudrais bien être veuf. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
  36. J'ai souhaité avoir des enfants, le Ciel m'a donné une fille, et je me trouverais fort heureux si quelqu'un m'en voulait débarrasser. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
  37. Mais voici le Capitan Spacamonte : ce fanfaron-là ne me plaît point. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
  38. Il vient vers moi ; me voudrait-il quelque chose ? (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
  39. Je baise les pieds et les mains, et tout ce qu'on peut baiser avec bienséance au bonhomme Gautier-Garguille. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  40. Hé bien, comment vous ça va, pauvre diable ? (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  41. Vous êtes vieux, attaqué de gouttes parfois, sujet aux fluxions, aux catarrhes, aux rhumatismes. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  42. Hors un mal de tête qui me tient presque toujours, une douleur de dents continuelle, mon petit rhume de poitrine ordinaire, une colique qui me prend de temps en temps dans le bas ventre, le mouvement de cette hanche-là que je n'ai pas bien libre, de grandes lassitudes dans les cuisses, et la jambe gauche qui me refuse un peu le service ; à cela près, je me porte à merveilles, et je suis toujours gai et gaillard, comme vous voyez. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  43. Comment ! (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  44. Me tuer à force de joie ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  45. Si vous en échappez, bonhomme, je vous tiens l'âme bien tenace. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  46. Et qui pourrait me causer ces excès de plaisir ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  47. Je cours avertir mes parents, et les prier du festin que je vous commande de commander. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  48. Attendez, Seigneur Spacamonte, priez vos parents de votre enterrement plutôt que de la noce ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  49. Comment me tuer de chagrin ? (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  50. Un petit mot, bonhomme : j'aurai votre fille ; la Mademoiselle Garguille, votre femme, me l'a promise. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  51. Ma femme vous l'a promise ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  52. Et j'ai fait serment d'exterminer, fût-ce vous, le premier coquin qui aurait l'audace de s'y opposer. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  53. Je vais souper à fond, puis je viendrai la prendre, et nous épouserons immédiatement après la danse : n'est-ce pas votre avis ? (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  54. Est-ce celui de ma femme ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  55. Et le vôtre aussi, apparemment ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  56. Il me vient une pensée. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
  57. Les conseils des femmes ne sont pas mauvais quelquefois. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
  58. Opposons femme à femme, et malice à malice ; elle trouvera peut-être moyen d'empêcher ce mariage, qui me fait de la peine. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
  59. Ah, buon di, buon di, Signor Garguille, dèh come sta Vossignoria, (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  60. Volontieri ; che volete da me ? (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  61. Madame Zerbinette, si je vous parlais Turc, y comprendriez-vous quelque chose ? (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  62. Mais écoutez donc, c'est pour une affaire de conséquence que je viens vous consulter ; vous êtes de mes amies ; parlons français, je vous en conjure. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  63. Ma femme veut marier notre fille Isabelle ; et comme le mari qu'elle prétend lui donner ne me plaît pas, je viens vous prier de m'aider à rompre ce mariage. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  64. Oui : mais comme c'est moi qui vous parle, c'est à moi qu'il faudrait répondre. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  65. Ohime, che bruta bestia ! (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  66. Madame Zerbinette ? (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  67. En français ou autrement, je vous réponds que si vous voulez me laisser faire, le Capitan Spacamonte n'épousera point votre fille. (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  68. Assurément ? (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  69. Assurément. (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  70. Entrez au logis, ma femme n'y est pas, et elle ne reviendra que demain. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  71. La conjoncture est admirable, et je serai bien aise que cela me donne occasion de passer avec votre fille toute la soirée. (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  72. Pour peu que je me mêle de cette affaire, l'amour sera bientôt de notre parti ; et la fortune, moi et l'amour, nous faisons une assez bonne petite société. (Acte 2, scène 5, ZERBINETTE)
  73. Il est de tes amis apparemment ? (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
  74. Comment ! (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
  75. J'ai besoin de tes conseils pour me déterminer, et de ton adresse pour devenir heureux. (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
  76. Ni mes conseils, ni mon adresse ne vous manqueront pas dans le besoin. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
  77. Je vais commencer par vous ménager un entretien avec Isabelle. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
  78. Je dois passer la soirée avec elle, hasardez de lui écrire pour me donner l'occasion de lui parler. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
  79. L'Amour me défend ce que tu m'ordonnes. (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
  80. Voilà avec elle un coquin de valet, qui est l'espion de sa mère ; retirez-vous, et me laissez prendre langue. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
  81. Je t'obéis aveuglément. (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
  82. Je vous rendrai service de même. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
  83. Venez, ma fille, voilà Madame Zerbinette, qui est une personne d'esprit, de vos voisines, avec qui je veux que vous fassiez connaissance. (Acte 2, scène 7, GARGUILLE)
  84. Je vous suis bien obligée, mon père, de me donner de si bonnes habitudes. (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  85. Elle ne vous donnera que de bons conseils, et je veux que vous fassiez absolument tout ce qu'elle vous dira. (Acte 2, scène 7, GARGUILLE)
  86. Et moi, Madame, je ne vous conseillerai rien que vous n'ayez envie de faire. (Acte 2, scène 7, ZERBINETTE)
  87. Débarrasse-nous de ce fanfaron de Capitan, tâche de faire en sorte que ma fille prenne de l'amour pour quelque autre, afin qu'elle contredise sa mère, sans que je paraisse me mêler de cela, moI. Ôte-toi de là, toi, gros coquin, que viens-tu faire ici ? (Acte 2, scène 7, GARGUILLE)
  88. Madame m'a dit de prendre garde à sa fille, qui est sa fille plus que la vôtre ; et au cas qu'elle parlât à d'autres qu'au Seigneur Spacamonte, d'écouter tout ce qu'on lui dirait. (Acte 2, scène 7, JODELET)
  89. Je le défierai bien de nous entendre, ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 7, ZERBINETTE)
  90. Tanto meglio ; quest' animalaccio non intenderà i nostri discorsi. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  91. Conforme ai consigli che mi darete, Signora, m'hà ordinato mio padre di far tutto quel che mi direte. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  92. Vi daro quelli medesimi che desiderate, mà bisognerebbe fare entrare quel Baronaccio di spia ne' nostri interreI. Con lusinghe e denari si viene à capo d'ogni cosa mà veramente. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  93. Je ne m'apercevais pas que nous avions auprès de nous un jeune homme, tout des plus beaux et des mieux faits. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  94. Ho, Madame ! (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  95. Elle me cajole, elle veut m'attraper. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  96. C'est quelqu'un de vos parents, apparemment ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  97. Oh point du tout, Madame. (Acte 2, scène 8, JODELET)
  98. Qui est ce jeune Monsieur-là, Madame ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  99. C'est un domestique, que ma mère affectionne beaucoup. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  100. Un domestique ! (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  101. Ah vraiment il sentira les effets de ma libéralité. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  102. Elle me donne de l'argent, cela est bien sujet à caution. (Acte 2, scène 8, JODELET)
  103. On m'attaque sérieusement. (Acte 2, scène 8, JODELET)
  104. Me voilà pris comme un sot. (Acte 2, scène 8, JODELET)
  105. Je n'en porte jamais, Madame. (Acte 2, scène 8, JODELET)
  106. Pourquoi me donnez-vous tout cela ? (Acte 2, scène 8, JODELET)
  107. Voilà une lettre qu'on m'a dit de rendre à une Madame. (Acte 2, scène 9, CASCARET)
  108. Elle est d'un amant, d'un certain jeune homme de par le monde. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
  109. Bon, me voilà à couvert d'une médisance. (Acte 2, scène 9, JODELET)
  110. Je n'ai pas sur moi mes lunettes. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
  111. Oui, Madame. (Acte 2, scène 9, CASCARET)
  112. Comment faire ? (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
  113. Ma belle Dame, faites-moi l'amitié de la lire tout haut, je vous prie, il n'y a rien dedans qui ne se puisse voir. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
  114. Je suis né pour vous adorer éternellement ; et je renoncerai sans peine à la vie, s'il faut que je renonce à l'espoir de vous posséder. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  115. Voilà un sot jeune homme, d'être si fort amoureux de cette petite vieille ! (Acte 2, scène 9, JODELET)
  116. Accordez-moi de grâce un moment d'entretien dans cet instant même, et la liberté de vous dire un million de choses, que je n'oserais hasarder de vous écrire. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  117. Vous le voulez bien, Madame ? (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
  118. Ne me conseillez-vous pas de le vouloir ? (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  119. Oui, Madame. (Acte 2, scène 9, CASCARET)
  120. Come faremo adunque ? (Acte 2, scène 10, ISABELLE)
  121. Non vi mettete in pena, e lasciate fare a mi. (Acte 2, scène 10, ZERBINETTE)
  122. Voilà du baragouin qui me chicane. (Acte 2, scène 10, JODELET)
  123. J'ai un frère brutal qui me tuerait, s'il me soupçonnait de quelque intrigue, et je serais perdue si quelqu'un me voyait avec ce jeune homme-ci : faites un peu le guet, je vous prie, et m'avertissez en cas que quelqu'un vienne. (Acte 2, scène 10, ZERBINETTE)
  124. Mais je ne puis guetter pour vous et pour Madame Garguille, qui m'a donné sa fille en garde. (Acte 2, scène 10, JODELET)
  125. Hé bien oui, voilà un accommodement ; mais point de trahison, au moins. (Acte 2, scène 10, JODELET)
  126. Oui, oui, je prendrai garde à elles-mêmes ; car je me doute de quelque manigance. (Acte 2, scène 10, JODELET)
  127. Que je sens de trouble et d'agitation, et que l'amour est parfaitement le maître de mon coeur ! (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
  128. Il soupire quelquefois en me regardant, lorsqu'il me rencontre. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
  129. Approchez, Seigneur Mostelin, et ne craignez point de faire éclater les tendres sentiments que vous avez pour cette charmante personne. (Acte 2, scène 11, ZERBINETTE)
  130. Adorable Isabelle, mes yeux vous ont cent fois parlé de mon amour, avez-vous daigné les entendre ? (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
  131. Je les écoute avec trop de plaisir, peut-être ; et c'est autoriser plus que ne devrais l'espoir que vous me demander de vous souffrir. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
  132. Moi-même. (Acte 2, scène 11, JODELET)
  133. Grand bien vous fasse : parlez à présent, me voilà devenu muet. (Acte 2, scène 11, JODELET)
  134. Me cacher pour ce faquin-là ? (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
  135. Cette raison me détermine. (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
  136. Cause rhume et pourriture ; v.2 (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
  137. Vous voyez un Gentilhomme assez bien nourrI. Oh ! (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
  138. Quand nous serons mari et femme, je donne au diable la famille, si vous mourez de faim ni de soif. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
  139. Comme vous voilà fait, Seigneur Spacamonte ? (Acte 2, scène 12, ZERBINETTE)
  140. Oh, sandis, quand je sors de table, je suis toujours rangé de même. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
  141. Non, Monsieur, je n'irai point au Bal avec un homme qui sent le vin. (Acte 2, scène 12, ISABELLE)
  142. J'aime les liqueurs, c'est ma folie : il y en a dans ce cabinet, vous allez voir comme je sable. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
  143. Qu'ils fassent tout ce qu'ils voudront, pour moi je me retire. (Acte 2, scène 12, ISABELLE)
  144. C'est le meilleur parti, vous avez raison. (Acte 2, scène 12, ZERBINETTE)
  145. Mon beau Capitaine, sortez de votre étonnement. (Acte 2, scène 13, MOSTELIN)
  146. J'aime Isabelle, et j'en suis aimé. (Acte 2, scène 13, MOSTELIN)
  147. Si vous n'êtes pas content de me trouver enfermé dans son cabinet, je porte une épée, entendez-vous ? (Acte 2, scène 13, MOSTELIN)
  148. Il porte une épée, je me veux munir d'une canne. (Acte 2, scène 14, SPACAMONTE)
  149. Foin, j'ai laissé mes pistolets. (Acte 2, scène 14, SPACAMONTE)
  150. Petit badin, fi donc, je ne puis souffrir les rencontres, et ne me bats qu'en rendez-vous. (Acte 2, scène 15, SPACAMONTE)
  151. Petit jeune homme, on ne bat point à terre ; observez les règles du point d'honneur. (Acte 2, scène 15, SPACAMONTE)
  152. Je me promène. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
  153. Par amusement. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
  154. Je suis aimé de votre fille, je sais que ce fanfaron en est amoureux, et je lui veux ôter la vie s'il ne cesse de me la disputer. (Acte 2, scène 16, MOSTELIN)
  155. Sans rancune, petit bonhomme, je suis humain, je vous la cède : ces pauvres amants me font pitié. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
  156. Seigneur Gautier-Garguille, profitez de l'absence de votre femme. (Acte 2, scène 16, ZERBINETTE)
  157. Vous voilà défait du Capitan, prenez au plus vite cet autre gendre, et que Madame Garguille trouve le mariage fait quand elle reviendra. (Acte 2, scène 16, ZERBINETTE)
  158. Allons, enfants, que le Bal commence, et qu'on laisse entrer tous les Masques. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
  159. Et l'usage des meilleurs vins, v.12 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
  160. Que mes remèdes sont bénins, v.14 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
  161. Mais ne me la guérissez pas. v.42 (Acte 2, scène 17, JODELET)
  162. Il eut comme toi de la haine v.48 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
  163. Ô ! Grand merci, Monsieur Barry ; v.50 (Acte 2, scène 17, JODELET)
  164. Me voilà désormais guéri. v.52 (Acte 2, scène 17, JODELET)
  165. Ô ! Grand merci, Monsieur Barry. v.55 (Acte 2, scène 17, JODELET)
  166. On peut tout mettre en usage v.71 (Acte 2, scène 17, ISABELLE)
  167. Femme de joli visage, v.75 (Acte 2, scène 17, ZERBINETTE)
  168. Tu me trouveras demain v.82 (Acte 2, scène 17, MARGOT)

LES AGIOTEURS (1710)

  1. On ne t'y connaît non plus que s'il n'y avait pas six mois que tu y demeurisses. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. Je te charche morguoi tout depuis hier que je sis arrivé ; et si par cas fortuit je ne t'avais pas rencontrée, je crois, Dieu me pardonne, que je te chercherais encore, et je me chercherais peut-être itou moi-même, car j'ai pensé me perdre. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  3. Oui voirement. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  4. Je sommes tous deux orphelins, je n'avions plus qu'une tante, comme tu sais, alle vient de mourir. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  5. Justement, la pauvre femme vient de trépasser ! (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  6. Et moi itou, Claudeine : mais il faut que tout finisse, je sommes ses héritiers, si tu veux je partagerons, ou si tu veux je ne partagerons pas. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  7. Qu'est-il besoin de raisonnement ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  8. C'est un avis de Monsieur le Curé, qui ne veut pas que le Bailli ni le Tabellion fourriant leur nez dans nos affaires ; il me l'a baillé en conscience, je te le rends de même, t'en feras ce que tu voudras. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  9. Hé bian, tant mieux, qu'alle fasse itou la mienne, me vela tout porté, il ne lui en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  10. Pargué, ni toi non plus, je sommes aussi savant l'un que l'autre ; et si on fait la tienne, il m'est avis que la mienne ne sera pas plus malaisiée. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  11. Oui, c'est bien tout un, mais ce n'est pas de même. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  12. On dit que ce n'est pas par l'esprit que les filles faisont fortune dans ce Paris : mais les hommes... (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  13. Tatigué, je la ferai par où tu la feras, je sommes parents, du même Village, je suivrons tous deux le même chemin. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  14. Tu es un ignorant, ça ne se fait pas comme ça : il faut savoir écrire, compter, faire des chiffres, il n'y a que ce moyen-là pour parvenir. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  15. Monsieur Trapolin n'était qu'un Paysan comme toi il y a cinq ou six ans, quand son Parrain le fit venir à Paris : mais il sait écrire, lui, aussi est-il devenu si riche. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  16. Un bien habile homme, et si ça est tout jeune, c'est à qui l'aura. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  17. Il y a une vieille Madame Sara qui le veut pour elle ; et sa nièce qui est ma Maîtresse, à moi, le veux avoir itou, et si je crois pourtant qu'elle s'est déjà un peu emparé de quelque autre. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  18. Il en baillit dernièrement une vingtaine de feuillets à une Dame, qui allit tout aussitôt en acheter une maison de campagne (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  19. Comment est-il fait ce papier-là ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  20. Oui, encore hier ; sans faire semblant de rian, je jettis la vue sur un feuillet qu'une vieille Madame venait troquer contre un sac d'argent, qu'alle prêtit d'abord à un jeune homme. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  21. Hé bian, je vis du noir et du blanc, des lettres comme on écrit, et pis d'autres lettres comme on compte, m'est avis qu'ils appellont ça des chiffres. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  22. Justement, des noms en pataraphes, c'est du grimoire ; si je pouvions attraper queuques petits feuillets de ce papier-là, Claudeine ! (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  23. Ayons tant seulement du papier, et pis laisse faire, je nous accomoderons avec ly, ne te boute pas en peine. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  24. En vérité, Claudine, vous vous moquez de moi : pour aller à vingt pas d'ici, vous êtes deux heures à revenir : sans la femme de chambre de ma tante, je ne serais pas encore habillée. (Acte 1, scène 2, SUZON)
  25. Je vous demande bian pardon, Mademoiselle, je ne sis pas coutumière de ça, mais j'ai rencontré un de mes cousins. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  26. Pargué, Mademoiselle, voir un peu le monde, tâcher de m'y fourrer et de faire comme les autres forteune, si je puis. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  27. Tu cherches condition apparemment ? (Acte 1, scène 2, SUZON)
  28. Quand on a à entrer en condition, il faut toujours prendre la meilleure. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  29. Le cousin est comme moi. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  30. Comment bian choisi ? (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  31. Oh, tatigué si j'en avais une comme ça, je n'en démarrerais pas, et je la sarvirais... (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  32. Oh, tatigué si j'en avais une comme ça, je n'en démarrerais pas, et je la sarvirais... (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  33. J'ai été quatre ans charretier d'un laboureur, ça est pargué bian plus difficile que de mener un carrosse ; il faut prendre garde à ce qu'on fait, aller droit en besogne : mais un carrosse, ce n'est pas de même. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  34. J'ai mené deux fois sti d'un Abbé, à sa campagne da : il n'y a rian de plus commode, on n'a affaire qu'aux chevaux, on met le carrosse et le maître et la maîtresse à son darrière, on ne les regarde pas tant seulement ; et drès qu'ils sont dedans, touche cocher, on va où ils voulont. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  35. Allez, allez, Mademoiselle, je ferai votre affaire, et je ne vous crois pas si malaisée à mener qu'une charrue. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  36. J'ai à te parler Claudine, j'ai confiance en toi : mène ton cousin dans la cuisine, et le fais déjeuner ; tu viendras me retrouver ici... (Acte 1, scène 2, SUZON)
  37. Voilà Madame Sara, la veuve de mon oncle, qui vient me persécuter : mais j'espère que ce sera pour la dernière fois. (Acte 1, scène 2, SUZON)
  38. J'étais avec Claudine, Madame ma tante, et avec un de ses cousins, que je prends à mon service. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  39. Vous augmentez votre domestique, Mademoiselle Suzon ? (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  40. D'un cocher, de deux chevaux, et d'un mari, Madame Sara. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  41. Il y a si longtemps que vous me persécutez l'un et l'autre pour me faire prendre un engagement, qu'il faudra bien à la fin s'y déterminer. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  42. Oui-da, il pourrait bien faire quelque voyage de mer le long des côtes. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  43. Cela en a quelque air franchement, et d'autant mieux qu'il ne paraît pas lui fort empressé pour ce mariage. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  44. C'est ce qui me chagrine, et je le soupçonne un peu d'ingratitude. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  45. Je vous aiderai à l'en punir, moi, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  46. Et malgré cela je ne saurais m'empêcher de l'aimer. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  47. Je vais de ce pas recevoir un petit remboursement que je veux lui remettre entre les mains pour présent de noces, ne lui en dites rien, je vous prie, je serai bien aise d'avoir le plaisir de le surprendre. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  48. Je viens savoir ce que vous me voulez dire. (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
  49. J'ai laissé là-bas votre cocher : mais je sommes tous deux bian embarrassés où je mettrons les chevaux et le carrosse, il n'y a ni remise ni écurie. (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
  50. C'est à la maison où vous allez demeurer, je gage ? (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
  51. Vous irez de là chez Madame Darboulin, rue Coquillière, dire qu'on porte au même endroit, dès ce matin, les deux douzaines de Bouteilles de vin de Bourgogne, et la douzaine de Champagne que je payai hier. (Acte 1, scène 4, SUZON)
  52. Ces préparatifs-là ne le regardent point, ma pauvre Claudine, tu ne m'as vu de liaison avec lui, et je ne l'ai flatté, que pour avoir occasion de venger le public, et quelque particulier de ma connaissance qu'il a vexé un peu trop durement. (Acte 1, scène 4, SUZON)
  53. Tu vous trop clair ; va vite, et reviens de même. (Acte 1, scène 4, SUZON)
  54. Monsieur Trapolin ne s'attend guères à l'incident que je lui prépare ; cet animal-là me crois amoureuse de lui, parce que je lui serre son argent, et que le produit de ses friponneries... (Acte 1, scène 5, SUZON)
  55. Quoique nous soyons dans le même logis, il m'écrit tous les jours, comme s'il avait parole de m'épouser... (Acte 1, scène 5, SUZON)
  56. On ne vous accusera pas d'être trop grande dormeuse. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  57. Je m'y rends aussi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  58. Comme vous comptez, Mademoiselle Suzon ? (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  59. Comme vous faites vos mémoires de frais, Monsieur le Procureur. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  60. Quand je n'aurais attendu qu'un moment, ne m'avouerez-vous pas que vous avez tort ? (Acte 1, scène 6, SUZON)
  61. C'est bien de la grâce que vous me faites. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  62. Avez-vous songé sérieusement à la petite affaire que je vous ai prié d'examiner ? (Acte 1, scène 6, SUZON)
  63. La donation qui vous a été faite par votre oncle est d'autant meilleure, qu'elle a été insinuée deux mois avant sa mort, et pour les autres sommes qu'il vous a léguées par son testament, votre tante aurait absolument perdu l'esprit, si elle entreprenait de vous disputer une obole. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  64. Vous me faites trembler, Monsieur Durillon. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  65. Vous ne me traitez pas en ami. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  66. Pardonnez-moi, fort familièrement, comme vous voyez : mais je ne vous en estime pas moins, et je vous suis très redevable de l'attention que vous avez eue. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  67. Je n'en manquerai pas, je vous le promets. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  68. Vous ne dépendez que de vous-même, je suis veuf, sans enfants, vous pouvez disposer de votre coeur et de votre bien en faveur de qui il vous plaira. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  69. Il y a quelque temps que je suis ma maîtresse, je n'ai pas tardé un moment à en profiter. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  70. Oui vraiment. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  71. Non, mais je ne tarderai pas à revenir ; j'ai quelques affaires à terminer, avant que de me livrer tout à fait aux siennes. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  72. Comment ? (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  73. L'homme du monde le plus obligeant. (Acte 1, scène 7, SUZON)
  74. Mais est-il bien possible que vous me trouviez comme cela, et que vous ayez la cruauté de différer si longtemps à me tenir la parole que Madame Sara votre tante m'a donnée ? (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  75. Tenez, Monsieur Zacharie, voulez-vous que je vous parle franchement ? (Acte 1, scène 7, SUZON)
  76. Vous me ferez plaisir. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  77. Depuis que je suis ma maîtresse, il me semble que ce serait relâcher de mes droits, que de déterminer mes volontés par celles de ma tante ; c'est à présent de moi qu'il faut m'obtenir, ce n'est pas d'elle, et je vous avoue que je me révolte de voir qu'on s'adresse à d'autres qu'à moi pour ces affaires-là. (Acte 1, scène 7, SUZON)
  78. Voilà qui est fait, vous n'avez qu'à parler, je vous demande à vous-même, et je veux que ce soit vous seule qui rendiez justice à mon amour. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  79. J'ai fait cette semaine, à moi tout seul, pour plus de quarante mille francs de conversions, et si nous ne sommes encore qu'au Jeudi. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  80. Cela viendra, ma chère enfant, cela viendra ; et tout aussitôt que nous serons mariés, je renonce absolument à tout négoce, et je veux que nous n'ayons, vous et moi, d'autre occupation que de nous aimer. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  81. De nous aimer ? (Acte 1, scène 7, SUZON)
  82. Vous me promettez donc ? (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  83. Je ne vous promets rien ; mais je fais à trois heures une assemblée d'amis et d'amies, que j'ai fait inviter à dîner chez une personne de ma connaissance, j'ai compté que vous en seriez ; je viendrai vous prendre avec ma tante, nous y parlerons de cette affaire, et la pluralité des voix me déterminera sur-le-champ : je ne vous demande pas un plus long terme. (Acte 1, scène 7, SUZON)
  84. La pluralité des voix sera pour moi : je ne me sens pas de joie. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  85. J'entre un moment, j'ai à parler à mon filleul pour notre arrangement d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  86. À qui en avez-vous, mon filleul, vous me paraissez bien ému. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  87. Comment le saurais-je ? (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  88. Il prend quelquefois des caprices de scrupule, dont les grands hommes ne sont pas les maîtres. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  89. Parbleu, nous sommes ruinés, si cela continue ; quinze mille francs pour treize, au bout de six mois. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  90. Car c'est ce qui me chagrine. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  91. Assurément. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  92. C'est un imbécile que Monsieur Craquinet, et qui ne sait pas profiter de l'occasion ; il faut être plus ferme. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  93. Comment va le courant aujourd'hui ? (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  94. Je ne sais, je n'ai point vu le Thermomètre, je ne suis pas encore sorti ; mais il ira comme nous voudrons. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  95. Quantité de papier, et fort peu d'argent ; et pour ne pas manquer quelque bonne affaire, il faut incessamment faire de l'espèce. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  96. Madame Sara reçoit aujourd'hui un petit remboursement de huit mille livres, qu'elle doit vous remettre. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  97. Vous avez un engagement avec elle, que n'en sortez-vous avec honneur ? (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  98. Il faut finir, il faut finir : vous ne me dites rien de nouveau, je sais bien cela : mais si Madame Sara est prête à finir, elle, je ne fais que de commencer, moi. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  99. Cependant, puisque le papier nous gagne, et que l'espèce est rare, il est bon de baisser aujourd'hui le papier de huit pour cent : quand nous nous serons défaits du nôtre, on le remettra sur le même pied, ou on le rehaussera s'il est possible. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  100. Cela sera bon comme cela. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  101. Holà hé, Guillaume. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  102. Faites-vous écrire de petits billets d'avis, que vous porterez : savoir, Chez Monsieur Villain, rue Trousse-vache, à la Dame Gigogne ; Monsieur Saint Denis, rue Saint Bonnet, à l'image Saint Claude ; Monsieur Laîné, rue Julien-Rebec, à la Casaque retournée ; Et Madame Bersabée, au Cheval qui siffle, rue Geoiffroi-Lânier. (Acte 1, scène 9, TRAPOLIN)
  103. Ce sera assez d'avertir ces quatre endroits-là, les petits bureaux s'y conformeront. (Acte 1, scène 9, TRAPOLIN)
  104. Mais tant pis, vraiment, cet homme-là devient négligent. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
  105. Il me l'a envoyé, je suis au fait de tout. (Acte 1, scène 9, TRAPOLIN)
  106. Nous avons encore Monsieur Durillon le Procureur, qui est excellent pour discuter un emprunteur ; cet homme-là connaît à fonds les affaires de tout Paris. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
  107. Et vous faites bien ; on ne saurait prendre trop de précaution dans le temps où nous sommes. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
  108. Te voilà, cousin ; car je ne fais pas mystère de t'avouer pour tel, quand nous ne sommes que nous deux. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  109. Je garde là-dessus autant de mesures que toi ; je ne te suis jamais venu voir avec les livrées de Monsieur le Président : j'ai toujours bien compris que tu avais des raisons pour faire l'homme de conséquence. (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  110. Je ne serai pas longtemps sans l'être : je suis à la veille de faire ta fortune, et je ne puis pas mieux commencer ton établissement, qu'en t'associant à notre commerce. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  111. Et tu quittes un poste comme celui-là dans le temps qui court ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  112. La Nièce d'une certaine Madame Sara ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  113. Justement, la veuve de ce riche Fripier de meubles, qui était camarade d'usure de Monsieur Zacharie. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  114. Que Madame Sara fait travailler à merveilles depuis son veuvage. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  115. Comment cela ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  116. Je suis déjà associé avec Madame Sara, moi. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  117. Non, je prends des mesures plus justes, je ne m'associe qu'avec l'argent. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  118. Je me suis arrangé de manière à n'en avoir pas le démenti. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  119. Madame Sara m'a déjà prêté dix mille écus. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  120. Sur une promesse de mariage pure et simple, payable à vue dans quatre mois. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  121. Le terme est court, il faudra payer à l'échéance. (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  122. Ne te presse?t-on point pour le paiement ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  123. Comme tous les diables. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  124. Monsieur Zacharie m'en tirera, il a endossé la promesse. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  125. C'est donc de son aveu que la chose se fait, apparemment ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  126. Tu l'as deviné, il est convenu de ses faits avec Madame Sara, pour épouser sa nièce, et ils ont cru faire de moi le pot de vin du marché. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  127. Le marché tiendra, avec quelque arrangement dans les articles. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  128. Elles ne sont pas si belles que celles que tu quittes, mais elles sont meilleures ; et le parrain et moi, nous avons passé par là. (Acte 2, scène 2, TRAPOLIN)
  129. Un des honnêtes hommes de la profession, s'il en fut jamais, plein d'honneur et de probité. (Acte 2, scène 2, TRAPOLIN)
  130. Je prends les devants, Monsieur Trapolin, pour vous mettre au fait d'une affaire qui va vous passer par les mains, pour un jeune sot, avec qui l'on peut traiter sûrement... (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  131. Qui est cet homme-là ? (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  132. Cela est vrai, Monsieur, je demeurais encore hier chez votre voisin Monsieur le Président ; mais l'avanie qu'il avisa de vous faire dans sa cour, m'a fait craindre qu'il n'eût pas plus d'égard pour ses valets que pour ceux de la Justice, j'ai pris le parti de le quitter. (Acte 2, scène 3, DUBOIS)
  133. Fi, c'est un brutal, je m'aperçus bien que ses vilaines manières vous scandalisaient, cela me donna de l'estime pour vous, de ne vous point voir rire comme les autres. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  134. Ces Messieurs-là sont les maîtres, à bien prendre la chose ; et après tout, ils ont beau dire, c'est à la robe qu'ils parlent, ce n'est pas à la personne. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  135. Assurément. (Acte 2, scène 3, DUBOIS)
  136. Le plus honnête homme du monde est exposé à cela à cause de la housse. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  137. La housse ôtée, il n'y a qu'à la secouer, autant en emporte le vent, cela s'en va comme de la poussière. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  138. Et la robe en est moins gâtée même. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
  139. Sans comparaison : avec des impolis comme cela, il faut leur dire tout bas, ce qu'ils vous disent tout haut, il n'y a pas d'autre consolation. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  140. Oh bien, Monsieur, vous avez secoué la housse, et moi je l'ai quittée ; et voilà Monsieur Trapolin, mon compatriote, qui me fait la grâce... (Acte 2, scène 3, DUBOIS)
  141. Vous ne m'apporterez rien ; il n'y a dans cette armoire-là qu'une porte de chêne dans le fond, où vous aurez soin de frapper un peu ferme. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
  142. Un petit homme, noir et sec, viendra vous l'ouvrir. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
  143. Vous lui donnerez ces papiers-là, il y en a pour vingt-deux mille livres : on ira les lui demander de ma part, il les prêtera obligeamment au porteur d'une lettre que j'ai donnée, et se fera faire un billet de vingt-cinq, en espèces sonnantes, dans trois moi ; il me remettra le billet quand l'affaire sera consommée. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
  144. Il faut bien faire quelque chose pour ses amis ; et puis je vous dirai que j'ai ici en nantissement toute leur vaisselle d'argent, les meilleurs effets de leur magasin, dont ils n'ont point de reconnaissance ; je leur prête mon papier sous le nom d'un autre, afin d'être en droit d'avoir mes sûretés. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  145. Oh pour cela non, sans contredit : mais dites-moi un peu ; qu'est-ce que c'est que cette armoire ferrée, qui mène à une grosse porte de chêne, que vient ouvrir un homme sec et noir, lorsque l'on frappe un peu ferme ? (Acte 2, scène 4, DURILLON)
  146. Le petit homme sec et noir est Monsieur Craquinet : ne le reconnaissez-vous pas à la physionomie ? (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  147. On murmurait, comme vous savez, de la grande liaison qui était entre lui et moi ; et les discours que tenait le public sur notre étroite intelligence, jetaient une certaine lueur dans nos affaires qui les éclairait un peu trop ; nous avons trouvé moyen de déranger cela. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  148. Vous avez fort bien fait : mais comment, encore ? (Acte 2, scène 4, DURILLON)
  149. Nous logeons, monsieur Craquinet et moi, dans deux rues différentes ; mais les maisons se trouvent si favorablement disposées, qu'un angle de mur en est mitoyen, et nous avons par-là pratiqué une ouverture secrète, qui forme l'armoire en question ; de sorte qu'on ne nous voit point aller l'un chez l'autre, on nous croit brouillés même, et nous soupons tous les soirs ensemble, pour nous rendre compte de nos affaires. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  150. C'est ma meilleure amie, Mademoiselle Urbine, mon ancienne voisine. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  151. Je me trouve en pays de connaissance : je vous donne le bonjour, Monsieur Durillon ; votre servante, Monsieur Trapolin. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  152. Feu Madame Durillon avait bien un sac de velours avec des galons. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  153. C'est un droit qu'on ne peut disputer à nos femmes, et nous sommes gens de sac nous autres. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  154. On s'en serait moqué dans le vôtre, comme on faisait de la défunte : mais dans le Faubourg comme dans le Marais, les rangs sont si heureusement confondus, que l'on y fait telle figure que l'on veut, sans appréhender la médisance. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  155. Cette bonne Dame-là tient furieusement à la vie, Monsieur Trapolin ; et le conseil de Monsieur le Président, qui est composé de ma mère et de moi, de lui, de son valet de chambre et de son homme d'affaires, nous a déterminés à précipiter la noce ; et à faire le mariage sous seing privé, à la campagne, et c'est dans cette vue-là que je viens aujourd'hui vous rendre visite... (Acte 2, scène 5, URBINE)
  156. Feu Monsieur son père était un de mes confrères au moins. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  157. La veuve demeura grosse, et la pauvre femme eut tant d'affliction de la mort de son mari, qu'elle en accoucha trois mois après. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  158. Oui vraiment précoce, et très précoce même. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  159. Les filles précoces sont sujettes à porter des fruits de même espèce quelquefois. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  160. C'est à peu près comme moi, quand j'ai déjeuné, j'attends le dîner d'une tranquillité, d'une tranquillité... (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  161. Je me garderais bien de les faire si elles avaient quelque fondement. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  162. Nous aurons besoin de six ou sept mille francs d'espèces, pour des habits, un équipage, et quelques meubles : notre homme d'affaires endossera le billet, et cela sera rendu dans trois ou quatre mois, à la mort de la tante. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  163. La somme est forte, car il faudra que le billet soit de quinze. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  164. Cela n'est pas concevable, surtout quand il oublie par hasard à prendre des nantissements. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  165. On fera tout ce que vous voudrez, Monsieur Trapolin, nous avons une confiance en vous qui ne peut s'exprimer. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  166. Pourvu que nous trouvions de l'argent, Monsieur le Président signera tout aveuglément. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  167. Je veux lui faire changer tout son bien de nature, premièrement. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  168. Je vous offre aussi mes soins, moi, ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  169. Je suis votre très humble servante, Messieurs. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  170. Il me paraît que cela va bon train. (Acte 2, scène 6, DURILLON)
  171. Si par bonheur la bonne femme de tante dure six mois encore, elle n'aura point d'héritier que moi, sur ma parole. (Acte 2, scène 6, TRAPOLIN)
  172. Pardonnez-moi, Monsieur, me voilà, et voici Monsieur Craquinet, qui vient lui-même vous rendre réponse de l'affaire qu'il a faite. (Acte 2, scène 7, DUBOIS)
  173. Ce sont Messieurs Bluet et Duraiseau ? (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
  174. Justement. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  175. Hé bien oui, vous les connaissez comme moi, qui vous dit le contraire ? (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  176. Hé bien, Monsieur Trapolin, cela ne vaut rien, ces gens-là manqueront incessamment, et ils n' n'ont pas encore huit jours dans le ventre. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
  177. Mais, mais, mais, vous êtes fort imprudent de vous trouver en plein jour ici, et à l'heure qu'il y vient le plus de monde : je serais fort fâché qu'on me vît chez vous, moi, et comme vous savez nous nous faisons tort l'un à l'autre. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  178. Cet article-là est bon, ce n'est pas comme l'autre. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
  179. Il vous fera son billet de quinze, et son homme d'affaire l'endossera. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  180. Ce n'est qu'une façon de valet, espèce de fripon, que cet homme d'affaires : mais il a une Charge sur le Charbon, et une de Metteur à Port, c'est toujours un surcroît d'hypothèque. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  181. Allez refermer l'armoire, Monsieur Dubois. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  182. La grande merveille ! (Acte 2, scène 7, DURILLON)
  183. Je vous donne le bonjour, messieurs, je suis bien aise de vous rencontrer ensemble, et je ne pouvais trouver une meilleure occasion. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  184. Vous avez abandonné le commerce, et vous ne vous mêlez plus d'aucunes affaires ? (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  185. Au contraire, mon ami, plus que jamais : mais comme je vois un certain arrangement dans les miennes, et que je suis bien aise de me faire des amis et des protections, je suis un peu moins dur qu'il n'a fallu l'être pour commencer un établissement. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  186. Il est bon de mettre un frein à ses passions, et de ne pas passer de certaines bornes. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  187. Quand j'aurai attrapé celles où vous êtes, je ne me soucierai pas d'aller plus loin, je vous en réponds. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  188. Aussi ne me mêlai-je plus de rien qui puisse charger ma conscience. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  189. Je l'ai pourtant toujours connue pour une des plus robustes du temps présent, et je n'en sache point d'aussi forte parmi tous ces Messieurs, c'est beaucoup dire. (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  190. Laissons les compliments, Messieurs. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  191. Vous me surprenez. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  192. Aussi l'est-il : mais cela n'empêche pas qu'il ne soit honnête homme. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  193. Ses remontrances me chagrinent, cela m'empêche de jouir avec tranquillité de la petite fortune que je me suis faite, et les réflexions me dégoutent de la continuer. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  194. Je me marierai peut-être bientôt : mais je n'aurai point de beau-père, Dieu merci. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  195. Et pour me remettre un peu l'esprit, que je suis bien aise de savoir votre sentiment sur cette affaire. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  196. Je me déterminerai par vos conseils. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  197. Un de mes intimes amis, fort galant homme, et que je me suis fait un plaisir d'obliger, a eu besoin de six cents francs de papier pour une affaire pressante, je les lui au prêtés sans intérêt. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  198. Sans nantissement et sans billet peut-être ; et c'est cela qui chagrine le beau-père ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  199. Il m'a remis entre mes mains un Contrat de constitution sur un particulier, au principal de deux mille livres, que j'ai eu la complaisance de prendre, comme pour plus grande sûreté. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  200. Ce ne sont point mes allures, assignation à un ami ? (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  201. À un honnête homme ! (Acte 2, scène 8, CANGR?NE)
  202. Je vais le trouver : vous n'avez point d'argent, je ne veux point de procès, accommodons-nous ; si vous m'aviez payé six cent livres, j'en aurais fait pour mille francs d5e papier, vous en auriez besoin, je vous les prêterais, vous me feriez un billet de pareille somme en espèce encore, dans trois mois comme l'autre. (Acte 2, scène 8, CANGR?NE)
  203. Aussi mon homme n'en fait-il point, tout se passe en douceur, je rends le premier billet, on en fait un autre, le temps s'écoule, l'échéance arrive, point d'argent encore. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  204. Voilà ce qui vous trompe ; autre facilité de ma part, nouvel accommodement. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  205. Il m'est dû mille francs, j'ai entre mes mains un Contrat du double, compensons la chose, faites-m'en un transport, je rends le billet. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  206. C'est tout ce que cela vaut, c'est estimer juste. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  207. Mon ami qui est honnête homme, et qui n'aime pas non plus le bruit que moi, donne deux cents livres sans barguigner : me contrat me reste, et nous demeurons quittes. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  208. Comme cela gagne ! (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  209. Monsieur Cangrène, comme cela gagne ! (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  210. Fi, fi, le contrat était chez vous, la rente a couru entre vos mains, vous en avez eu la peine, il faut que le profit vous demeure ; il n'y a pas un de nos confrères qui fît la chose autrement. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  211. Les meilleurs Jurisconsultes du métier ne décideraient pas d'autre manière. (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  212. Vous me mettez l'esprit en repos, cela me rassure. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  213. Avoir été inquiet de cela, pauvre homme ! (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  214. On voit bien que la Cour vous gâte, et que vous vous éloignez du commerce. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  215. Ce n'est pas faute de trouver de bonnes dupes dans ce pays-là ; mais je m'y remettrai, laissez-moi faire. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  216. En attendant, adressez-moi vos pratiques, je négocierai les contrats sur le même pied que vous, pour achever de guérir vos scrupules. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  217. Vous m'avez tranquillisé, je n'en ai plus : en vous remerciant, Messieurs, je vous baise les mains. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  218. Il est bon d'avoir des amis fermes et entendus, monsieur Trapolin ; voilà un homme qui se serait gâté si nous avions adhéré à ses faiblesses. (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  219. Patience, patience, jé venge imperceptiblement mes aïeux, et je me rapproprie mon patrimoine. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  220. Jé ruine qui m'avait ruiné, et jé me sers des mêmes voies : c'est jouer aux barres, comme vous voyez. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  221. Non sandis ; et faut avoir lé même titre, combien dé mes confrères se croient-ils en droit d'en faire autant ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  222. Ils ne sont pas excusables comme vous. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  223. Comme jé suis avancé dans la mienne, et que vous marchez à pas de Géant dans la vôtre, c'est ce qui fait que je parle ici confidemment devant vous autres. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  224. Vous voyez comme jé m'y livre. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  225. J'ai quarante mille livres à payer pour le compte de la maison que jé gouverne, s'entend ; le paiement se devait faire en argent comptant, tout entier : mais j'ai eu l'esprit de composer ; et sous divers prétextes j'ai tant reculé, fatigué, véxé lé créancier depuis quinze mois, qu'il sé contente aujourd'hui de recevoir moitié papier, moitié d'espèces, c'est un profit clair, comme vous voyez. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  226. Monsieur Trapolin est le plus obligeant homme qu'il y ait au monde. (Acte 2, scène 9, DURILLON)
  227. Vous n'avez qu'à me faire compter les vingt mille livres, et je vais vous livrer pour la même somme du meilleur papier qu'il y ait à Paris (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  228. Comment dites-vous cela, Monsieur Trapolin ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  229. Que je suis prêt à faire l'échange que vous me proposez. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  230. Vous mettez lé papier au niveau de l'argent, sans doute ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  231. Lé vôtre ou le premier venu, j'y mets moitié de différence. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  232. Moi, Monsieur, je n'y en mets point du tout. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  233. Mille écus en espèces, mille écus en papier, c'est presque pour moi la même chose. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  234. La même chose ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  235. Comme la moitié des paiements devient papier entre les vôtres, Monsieur Dargentac ! (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  236. Nous parlons consciencieusement dé grâce. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  237. Hé oui, je comprends, nos intentions sont les mêmes ; et cependant si différentes, qu'elles auront peine à s'accorder. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  238. Cadédis, soyez-le vous-même. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  239. Mais savez-vous bien qué vous êtes un homme deur, et très deur au moins ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  240. Oui : mais je mets le profit sur le pied de huit, moitié pour vous, moitié pour moi, encore faudrait-il quelque chose à Monsieur pour son droit de présence. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  241. Assurément. (Acte 2, scène 9, DURILLON)
  242. Il règne une certaine droiture parmi ces Messieurs, le profit se partage d'une régularité... (Acte 2, scène 9, DURILLON)
  243. Mais, encore un coup, Messieurs. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  244. On ne vous contraint point, vous êtes le maître ; mais je vous connais, Monsieur, ce sont Messieurs de Trouffignac dont vous faites les affaires. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  245. Monsieur Trapolin, Monsieur Trapolin, vous me saisissez par mon faible, je ne veux pas qu'on se plaigne dé moi ; j'aime à me louer des autres. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  246. Allons, vingt de papier, quinze d'espèces, et motus aux Trouffignac surtout ; le secret vous importera comme à moi, cé n'est pas la seule occasion que nous avons dé commercer ensemble. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  247. On fait de moi ce qu'on veut ; mais pour commencer à faire connaissance... (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  248. À deux heures jé me rends ici, muni d'espèces. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  249. Si Monsieur Dargentac me manque de parole, les Trouffignacs entendront parler de lui, je lui en donne bien la mienne. (Acte 2, scène 10, TRAPOLIN)
  250. Il fera sagement. (Acte 2, scène 10, TRAPOLIN)
  251. J'entre un moment là-dedans pour serrer le billet de vingt-cinq mille livres, et pour regarnir mon portefeuille, s'il venait quelqu'un par hasard, je vous rejoins dans l'instant même. (Acte 2, scène 10, TRAPOLIN)
  252. S'il s'avisait de faire banqueroute, elle serait diablement frauduleuse. (Acte 2, scène 11, DURILLON)
  253. Mon cher Monsieur, vous votez une femme outrée, vexée, transportée, excédée, possédée. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
  254. Possédée, Madame ? (Acte 2, scène 11, DURILLON)
  255. Oui, possédée, Monsieur ; car il faut l'être, et c'est le diable qui se mêle de me faire jouer si malheureusement. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
  256. J'en suis bien fâché, Madame. (Acte 2, scène 11, DURILLON)
  257. Et je suis au désespoir, moi, Monsieur, oui au désespoir, ce qui s'appelle au désespoir, cent lieues par-delà même, je vous assure. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
  258. Je vous poignarderai, je vous assassinerai, je vous étranglerai, si vous ne me prêtez de l'argent. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
  259. Madame... (Acte 2, scène 11, DURILLON)
  260. Cela me paraît ainsi. (Acte 2, scène 11, DURILLON)
  261. Mais tenez, le voilà, Monsieur Trapolin, achevez avec lui la conversation que nous avions commencée. (Acte 2, scène 11, DURILLON)
  262. Qu'est-ce donc, Madame de Va-partout, à qui en avez-vous ? (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  263. Quel vacarme vous faites ? (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  264. Mon pauvre Monsieur Trapolin, j'ai tout perdu, je suis sans un sol, sans une obole, et prête à vous égorger, si vous ne me prêtez de quoi faire ressource. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  265. Ma foi, Madame, je n'en ai point, et toutes les mines du Pérou ne pourraient suffire aux pertes que vous faites. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  266. Les mines du Pérou, dites les mines d'Auvergne, Je ne vous demande que du papier ; vous ne m'avez jamais donné autre chose, et le plus mauvais est le meilleur pour l'usage que j'en fais, je vous l'avoue. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  267. Quand je l'ai une fois perdu, je voudrais qu'il devînt feuille de chêne entre les mains de ceux qui me le gagnent. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  268. Comme il devient entre les vôtres. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  269. Vous ne sauriez changer, vous, comment espérez-vous que la fortune change ? (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  270. Je suis bien changée, je vous en réponds, je n'ai pas toujours aimé le jeu comme je fais, mes premières passions étaient tout autre chose ; mais je les ai toujours vives et onéreuses, et si mon bien n'était pas substitué, je serais tout è fait ruinée à l'heure que je vous parle. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  271. Vous consommez tous vos revenus d'avance, et vous ne devez déjà plus de quatre mille francs de délégation sur mille sept cent onze. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  272. Hé bien, allons jusqu'à huit, mon petit Trapolin, allons jusqu'à huit ; j'ai plus de seize mille livres de rente, comme tu sais, ce sera ma première demie année que tu toucheras. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  273. Jour de Dieu, tu me les donneras, ou nous verrons beau jeu. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  274. Mais l'affaire n'est pas mauvaise, il faut se débarrassée de cette femme-là. (Acte 2, scène 13, DURILLON)
  275. On ne demande que du papier, et cela te rentrera incessamment, bon homme. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  276. Mais vous mettez ma caisse à sec, si cela continue. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  277. Mais ; Madame, si... (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  278. Renvoyons cette femme-là, Monsieur Trapolin. (Acte 2, scène 13, DURILLON)
  279. Hé bien, Madame, je n'ai point d'effets : mais j'en emprunterai, je passerai demain chez vous, et je tâcherai de finir votre affaire. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  280. Comment demain ? (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  281. Il y a gros jeu chez la Comtesse ; faute de mille livres de papier que tu pourrais me donner dès à présent, je manquerai peut-être un retour de cette capricieuse fortune, qui me guette dans cet instant-là, pour me faire faveur : j'ai cela dans l'esprit, donne-moi tout à l'heure mille francs, tu m'en apporteras demain deux autres, et je te ferai une délégation de quatre, parce qu'il faut attendre. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  282. Vous me persuadez, je suis trop facile. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  283. Mais il faut l'être avec les Dames. (Acte 2, scène 13, DURILLON)
  284. Vous me volez, Madame, vous me coupez la bourse ; Voilà un billet de mille livres, c'est tout ce que j'ai chez moi de plus solide, et vous me réduisez à l'emprunt. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  285. Adieu, mon cher Trapolinet : mille excuses, Monsieur, de mon petit égarement, quand je suis outrée, et qu'on se trouve sous ma coupe... (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  286. Cela n'est rien, Madame, et je suis trop heureux que cela vous ait passé. (Acte 2, scène 13, DURILLON)
  287. Vous me le pardonnez, je m'en réjouis, et je m'en vais mettre à la réjouissance. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  288. Avec tout cela, ces femmes de condition ont des manières, un certain air de supériorité qui détermine à faire tout ce qu'elles veulent, malgré qu'on en ait. (Acte 2, scène 14, DURILLON)
  289. On dira ce qu'on voudra, j'aime mieux le dérangement de certaines femmes du monde, que la régularité de certaines prudes. (Acte 2, scène 14, TRAPOLIN)
  290. L'impatience où me met ce coquin-là, qui me doit des lettres échues, et qui diffère à me les payer. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  291. Dans la vue de m'engager à l'épouser, il m'a confié le produit secret des friponneries qu'il a faites à ses associés, sur celles qu'ils font ensemble au public ; cela est en or dans une cassette que je me charge de vous remettre. (Acte 3, scène 1, SUZON)
  292. J'entre pour cela dans son cabinet, et me rends dans l'instant au rendez-vous que vous m'avez donné. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  293. Vos commissions sont faites, Mademoiselle, ça sera comme vous l'avez dit. (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
  294. Qu'il ne sorte pas ; le Tailleur doit venir prendre sa mesure pour une casaque de livrée. (Acte 3, scène 2, SUZON)
  295. Si le papier que le cousin a trouvé est aussi bon que je me l'imagine, il n'aura que faire de la casaque, et nous pourrons bian tous deux nous en retorner au Village. (Acte 3, scène 3, CLAUDINE)
  296. Vous me paierez. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  297. J'ai été cassé il y a trois mois, parce que vous m'aviez manqué de parole, et que je ne pus, faute d'argent, ni remettre ma troupe, ni me mettre en campagne. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  298. Je vous mets à pis faire. (Acte 3, scène 4, TRAPOLIN)
  299. Vous me ferez plaisir ? (Acte 3, scène 4, TRAPOLIN)
  300. Je remettrai dès aujourd'hui votre papier à gens qui m'en donneront tout ce qu'il vaut, pour le moins. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  301. Je vous en remercierai. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  302. Il ne sera payé de plus de quatre mois, j'en sais plus que lui ; et mon papier, quelque bon qu'il soit, ne se négocie pas aisément, à moins que je ne m'en mêle. (Acte 3, scène 5, TRAPOLIN)
  303. Votre très humble valet, Madame. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  304. Je viens de rencontrer un jeune homme qui sort d'ici de bien bonne humeur. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  305. Vous me surprenez, Monsieur Trapolin et je vous ai toujours vu de si bonnes manières... (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  306. On n'en a pas avec tout le monde, Madame : il y a des procédés qui dérangent et qui forcent, malgré qu'on en ait, à sortir de son bon naturel. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  307. Le vôtre vous porte furieusement au bien, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  308. Oh, Madame ! (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  309. Si j'étais homme, moi, je ne voudrais point d'autres talents, ni d'autres réputation que la vôtre. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  310. Je suis bienheureux, Madame. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  311. Il n'a pas tenu à moi que mon imbécile de mari n'ait achevé sa fortune par la même route. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  312. Cela n'est qu'ébauché, Monsieur Trapolin, cela n'est qu'ébauché, et Monsieur Malprofit est un homme si fort borné, si fort borné, qu'il est incapable de rien conduire à la dernière perfection. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  313. Vous en parlez comme il vous plaît ; mais... (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  314. Pardonnez-moi vraiment, depuis que je l'ai mis dans les affaires, ou pour mieux dire, depuis qu'il me prête son nom, car c'est moi qui y suis au moins. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  315. On le sait bien, Madame. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  316. On ne saurait savoir tout ce que j'ai fait pour lui : je l'ai tiré de petit Commis où il était à Romorantin : je l'ai poussé dans le monde, presque sans savoir ni pourquoi ni comment, en aveugle, là, comme la fortune : je l'ai fait connaître ; je l'ai mis en place : il y est, je l'y soutiens. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  317. Nous vivons bien ensemble, il est toujours à table, et moi toujours au jeu ou aux spectacles ; cela fait que nous ne nous voyons guères : nous partageons le produit des affaires ; il garde l'argent, me laisse le papier. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  318. Je vois bien, Madame, que je puis vous être utile aujourd'hui, apparemment ? (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  319. Est-il pressant, Madame ? (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  320. Tant pis, vraiment ; j'en suis fâché, j'en aurai moins de mérite. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  321. Il ne me faut que quatre mille francs ; mais j'en ai le fonds en papier, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  322. L'argent sera cher aujourd'hui, Madame. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  323. Je le sais, Madame, un Marchand de Dentelles vous a attrapée d'une garniture. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  324. Cela est fort ; et une petite guenon que vous aimez, vous a cassé pour treize cents francs de porcelaines. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  325. Ma bonne amie Madame Aubry me les avait envoyées, pour un petit entresol que j'ajuste. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  326. Je me déferais de cet animal-là. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  327. Je l'ai donnée à mon époux, elle lui a mangé deux promesses des Gabelles, et renversé une écritoire sur un billet de Compagnie : cela est fort plaisant. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  328. Les animaux ruinent, Monsieur Trapolin, mais quand on les aime... (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  329. C'est ma maxime. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  330. Laissez-moi faire, Madame, je connais votre Marchand de Dentelles, je m'accommoderai avec lui ; je paierai les Porcelaines, et nous compterons du reste : je vous ferai du profit, je vous en réponds. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  331. Adieu, mon bonhomme. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  332. Voilà ce qu'on appelle une femme de confiance ; je me ferais un scrupule de manquer à cela. (Acte 3, scène 7, TRAPOLIN)
  333. J'ai perdu mes pas et ma peine, je ne trouve point mon jeune sot, dont nous avons concerté l'affaire ? (Acte 3, scène 8, DURILLON)
  334. Mais tant pis, vraiment. (Acte 3, scène 8, TRAPOLIN)
  335. Voici une drôle de maison, on ne trouve personne à qui parler : oh dame, je suis un drôle de corps aussi, moi ; je vais toujours en avant quand rien ne m'arrête ; et si je trouvais la Caisse ouverte.... (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  336. Oui, tout justement, c'est lui-même. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  337. Bonjour, Messieurs ; je vous rencontre, à la fin, Monsieur Durillon ; c'est là Monsieur Trapolin, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  338. Je n'en doute pas, vous êtes un fort honnête homme, fort serviable, et que dans les occasions... moyennant de certaines conventions... (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  339. Pourquoi donc ne me pas faire avertir qu'il n'y a encore rien de prêt, Monsieur Durillon ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  340. Non, assurément, Monsieur_le_Marquis Daudinet est le fils d'un riche Financier ; il a encore père et mère, et on lui tient la bride un peu trop serrée, et il a dessein de prendre le mors aux dents, pour galoper un peu sans contrainte dans les terres de la belle galanterie. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  341. Il faut vous mettre au fait, Monsieur Trapolin, je suis fort embarrassé, voyez-vous ; car j'ai un drôle de père, et une fort drôle de mère, au moins. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  342. Et vous êtes un fort drôle de fils, vous, à ce qu'il me semble. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  343. C'est le meilleur enfant, le plus honnête garçon ; sa seule physionomie gagne les coeurs. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  344. Elles ne conviennent pas aux leurs, apparemment ? (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  345. Car je n'ai jamais voulu me battre à l'épée, non ; cela fait que je ne veux pas être de la Cour, voyez-vous ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  346. La mère me déshérite si je suis de Cour, le père me déshérite si je suis de Robe. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  347. Quelque boulet de canon me déshériterait, je ne veux point être déshérité. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  348. Mon père et mère me disent que, quoi qu'il puisse arriver, j'aurai huit cent mille francs de bien après leur mort. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  349. Vraiment, Monsieur Clapied, mon Précepteur, qui étudie encore pour achever d'être docteur, prête sur gages, comme vous savez, Monsieur Durillon ! (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  350. Il serait beau qu'il me laissât manquer de quelque chose. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  351. Mais il n'a pas de fonds, je lui dois déjà plus de deux mille écus, dont je n'ai touché que deux cents pistoles, et si il a à moi pour plus de dix mille francs de bagues et de tabatières, que j'avais prises à crédit : il ne me donne que cent francs à cent francs ; il me fait languir, cela ne me fait, ni profit, ni honneur : je suis las de tout cela, et Monsieur Durillon m'a dit que nous ferions ensemble tout d'un coup quelque bonne affaire, que je n'aurai à songer qu'à me divertir pendant deux ou trois mois ; tant que l'argent durera, je ne vous importunerai point. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  352. Monsieur Durillon me croit plus en fonds que je ne suis, les espèces sont rares, et je n'ai que du papier, Monsieur_le_Marquis Daudinet. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  353. Je n'ai que du papier aussi à vous donner, moi ; papier pour papier, troc pour troc, voilà comme on négocie. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  354. Vous croyez peut-être ayant père et mère, que sans donner de nantissement... (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  355. Palsambleu, mon père et ma mère, il n'y a pas de meilleure hypothèque : ils ont des maisons à Paris, de riches meubles, des rentes, des terres, des maisons à la campagne, et du papier aussi bien que vous. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  356. Allez, allez, si je pouvais mettre la main sur le portefeuille, je me passerais bien du secours du vôtre. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  357. Cela est fort honnête : mais comment ferons-nous donc ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  358. Vous ne sauriez croire comme cet homme-là respecte les familles. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  359. C'est la seule bonne qualité dont je me pique, et d'être bon ami surtout. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  360. Je veux vous en convaincre : je viens de faire bâtir dans le Faubourg une grande maison, qui me reviens à plus de quarante-cinq mille livres vous n'avez qu'à l'hypothéquer, je vous la prête. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  361. Vous me rendez confus, Monsieur Durillon, et je ne prétends pas... (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  362. Je suis votre ami, et votre serviteur, et si Monsieur Trapolin veut se contenter de l'hypothèque que vous lui donnerez sur ma maison, que je vous prête, et que je prétends même que vous déclariez être à vous dans l'obligation... (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  363. Mais en vérité, Monsieur Durillon, voilà des honnêtetés, des politesses qui me confondent. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  364. Je vous prierai pour toute reconnaissance, de me prêter seulement un millier d'écus, pour achever de payer quelques ouvriers, et je ne vous en ferai point de billet même, car je vous les rendrai huit jours après. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  365. Fi donc, vous moquez-vous : vous me prêtez votre maison sans reconnaissance, et je prendrais un billet de vous de mille écus ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  366. Mais vous me prenez pour un faquin, Monsieur Durillon. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  367. Oui, cela sera bien comme cela, vingt mille francs, allons vingt mille francs ; vingt mille francs, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  368. Oui, oui, nous allons revenir, Monsieur Trapolin, et je vous mènerai dîner chez une belle Dame de mes amies, où vous verrez que je suis le maître, sans vanité. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  369. Non, assurément : mais j'aurai ma revanche. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  370. Toute la somme à rendre en espèces ; et que le Stellionat soit bien dans les formes, au moins, cela est de conséquence. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  371. Par ma foi, voilà un bien honnête-homme. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  372. Ce ne sera pas la plus mauvaise pièce de notre sac, que Monsieur_le_Marquis Daudinet : il faudra que la famille paie, et de jeunes badauds comme celui-là sont merveilleux, pour avancer en très peu de temps un nouvel établissement. (Acte 3, scène 10, TRAPOLIN)
  373. Monsieur Dargentac est de parole, c'est un galant homme. (Acte 3, scène 11, TRAPOLIN)
  374. J'attends toujours tranquillement, je suis occupé de tant d'affaires... (Acte 3, scène 11, TRAPOLIN)
  375. Je m'en rapporte bien à vous, vous êtes homme d'ordre, il n'est rien de mieux, comptons l'espèce. (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
  376. Vous me rendrez compte de cela une autre fois ; aidez-moi à compter cet argent. (Acte 3, scène 12, TRAPOLIN)
  377. Holà, ho, Monsieur que j'ai amené, vous appelez-vous Monsieur Dargentac par parenthèse. (Acte 3, scène 13, LE FIACRE)
  378. Diantre soit fait de l'homme dé mé venir, relancer jusqu'ici ; les Touffignac sont incommodes. (Acte 3, scène 13, DARGENTAC)
  379. Continuez toujours, Monsieur Trapolin, mes espèces sont en bonnes mains, l'audience sera courte, jé descends, jé fais diligence. (Acte 3, scène 13, DARGENTAC)
  380. Oh, j'aurai bientôt expédié mon homme, jé suis alerte, jé suis alerte. (Acte 3, scène 13, DARGENTAC)
  381. Ma foi je ne sais, Monsieur Dargentac et le Fiacre m'ont étourdi, je songeais à toute autre chose, je vous l'avoue ; recommençons pour plus de sûreté. (Acte 3, scène 14, DUBOIS)
  382. En voici un qui est diablement léger... (Acte 3, scène 14, DUBOIS)
  383. Comment ? (Acte 3, scène 14, TRAPOLIN)
  384. Ma foi cela ne signifie rien de bon ; vous êtes trompé, si je ne me trompe, et le Gascon n'est pas si dupe. (Acte 3, scène 14, DUBOIS)
  385. Ma foi je vous défie de le rattraper : mais il dit que vous ne vous impatientiez pas ; qu'il ne va qu'ici près jusqu'à Gennes seulement, et qu'il reviendra le plutôt qu'il pourra pour achever vos comptes. (Acte 3, scène 15, LE FIACRE)
  386. C'est un scélérat qui me vole, tu étais de complot. (Acte 3, scène 15, TRAPOLIN)
  387. Écoutez, il pourrait y avoir là-dedans quelque manigance au moins ; il parlait Parisien quand je l'ai pris, et il me semble qu'il est devenu tout d'un coup Gascon dans cette maison-ci. (Acte 3, scène 15, LE FIACRE)
  388. Il ne faut point ébruiter cela, Monsieur Dubois, cela me donnerait un ridicule qui me ferait perdre mon crédit. (Acte 3, scène 15, TRAPOLIN)
  389. Allez vous-même me chercher mon chapeau, ma canne, ma perruque, Monsieur Dubois. (Acte 3, scène 15, TRAPOLIN)
  390. Descends, toi, cocher, et attends-moi là-bas, tu me mèneras à la petite Auberge. (Acte 3, scène 15, TRAPOLIN)
  391. Je les portais sur moi ; on me les a volés, il ne me manquerait plus que cela. (Acte 3, scène 16, TRAPOLIN)
  392. Mettons-les dans le sac. (Acte 3, scène 16, TRAPOLIN)
  393. Voilà tout ce qu'il vous faut, Monsieur Trapolin : ne me donnez-vous point d'ordre pendant votre absence ? (Acte 3, scène 17, DUBOIS)
  394. Il n'y a point de fortune à faire avec ces Messieurs de la Gascogne ; et si jamais je travaille pour mon compte, je n'aurai point d'affaire avec ces gens-là. (Acte 3, scène 18, DUBOIS)
  395. Il n'y avait heureusement dedans que mes habits, mon argent et mon linge, et les papiers du procès qui m'amène ici étaient à l'arrière de ma selle, dans une petite valise : nous ne perdons guère ces effets-là de vue nous autres. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  396. Vous êtes de Normandie apparemment, Monsieur ? (Acte 3, scène 19, DUBOIS)
  397. Fort à votre service ; bon gentilhomme de très ancienne race, je m'appelle Monsieur de Chicanenville ; et j'ai tant de parents dans le pays, qu'on évoque ici mes affaires. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  398. Hélas oui, mon cher Monsieur ; et pour plaider il faut de l'argent : on m'a volé, je ne sais comment faire. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  399. J'en dépense pourtant moins qu'un autre, et je fais mes écritures moi-même da. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  400. Mais comme il faut que je fasse une consignation de six cents livres, mon avocat qui m'attend au café avec un de ses amis, m'a adressé à Monsieur Trapolin, pour escompter quelques billets dont je suis porteur ; il m'a dit que c'était son négoce. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  401. Tant pis vraiment, je suis fort pressé. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  402. Nous n'écrivons jamais, nous autres, nous ne prenons jamais d'autre engagement que la bonne foi. (Acte 3, scène 19, DUBOIS)
  403. La somme est-elle juste ? (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  404. Adieu, Monsieur le Commis, je ne veux pas faire attendre mon Avocat, je vous remercie. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  405. Je ne débute pas mal, à ce qu'il me semble. (Acte 3, scène 20, DUBOIS)
  406. Monsieur Trapolin ne fait les affaires qu'à trente-neuf, et je les fais à cinquante, moi, et avec un Gentilhomme de Normandie encore ; je prévois que j'irai loin. (Acte 3, scène 20, DUBOIS)
  407. Ce jeune drôle-là promet beaucoup. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  408. N'est-ce point tout le Régiment qui s'est associé pour vous faire pièce ? (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  409. Vous avez rançonné quantité de ces Messieurs-là. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  410. On ne peut pas beaucoup gagner sans perdre quelquefois ; et tel qui ne s'y attend pas, me remboursera de la perte. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  411. Je viens déjà de faire une petite affaire qui commencera de vous dédommager. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  412. Comment, quelle affaire ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  413. Et comment as-tu fait ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  414. Hé, morbleu, j'ai donné ce sac que vous m'aviez dit de serrer le plus heureusement du monde. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  415. Comment ne me tournerait-elle pas ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  416. Parbleu, allez, il faut que vous ayez fait cela bien adroitement, car je ne m'en suis point aperçu. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  417. Je sais son nom, du moins, Monsieur de Chicanenville, un Gentilhomme de Normandie. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  418. Demeurez ici, Jasmin, et prenez bien garde à tous ceux qui viendront me demander, qu'ils m'attendent, ou venez m'avertir au café, chez Mustapha. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  419. Le vela tout seul, par bonheur, j'en ferons plus aisément notre affaire ; et il vaut mieux s'adresser à stici qu'à l'autre. (Acte 3, scène 23, CLAUDINE)
  420. Avec un de mes cousins, Monsieur. (Acte 3, scène 23, CLAUDINE)
  421. C'est une nature d'affaire où l'on dit que, si vous le vouliais, vous pourriais bian me rendre queuque sarvice. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
  422. Oui, Monsieur, vous-même. (Acte 3, scène 23, CLAUDINE)
  423. On me devait queuque argent, je sis allé pour le recevoir, et on ne m'a baillé que du papier. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
  424. Monsieu, ne mettez point de condition à ça, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 23, CLAUDINE)
  425. Oh, parguenne oui, c'est tout du plus fort, et du meilleur ; il n'y a aucune déchirure. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
  426. Je te demande si la somme est grosse, la somme ? (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
  427. La somme ? (Acte 3, scène 23, LUCAS)
  428. Alle sera comme il vous plaira, je ne vous taxons point : vous êtres un brave homme. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
  429. Les assurances que votre belle bouche m'a données de notre mariage, augmente mon amour, et ma félicité serait parfaite... (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
  430. Comme il rit ! (Acte 3, scène 23, LUCAS)
  431. Sa simplicité me charme. (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
  432. Non, m'est avis que ça ne se fait pas comme ça. (Acte 3, scène 23, CLAUDINE)
  433. Vous voilà de bien bonne humeur : de quoi ruez-vous donc si fort, Monsieur Zacharie ? (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
  434. De l'ingénuité d'un cousin de Claudine ; c'est un bon paysan, comme vous voyez, qui m'apporte à escompter un billet doux. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  435. C'est tout du meilleur papier, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 24, LUCAS)
  436. Mais vraiment, c'est de l'écriture de votre filleul, Monsieur Zacharie. (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
  437. Pour me bailler de l'argent il ne faut point tant de préambule. (Acte 3, scène 24, LUCAS)
  438. Augmentent mon amour ; et ma félicité serait parfaite, mon adorable Suzon. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  439. Mon adorable Suzon, sans les persécutions de votre vieille extravagante de Madame Sara. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  440. Madame Sara ! (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
  441. C'est moi, vraiment, je n'en saurais douter. (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
  442. Comme il parle de moi ? (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  443. Claudeine, est-ce comme ça qu'on fait de l'argent avec du papier ? (Acte 3, scène 24, LUCAS)
  444. C'est de la monnaie comme il te la faut, coquin. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  445. Lisez, lisez plus loin, Monsieu, la somme se trouvera à la fin, peut-être. (Acte 3, scène 24, LUCAS)
  446. Je vous le disais bian, que vous trouveriais la somme. (Acte 3, scène 24, LUCAS)
  447. Il y a presque autant en or dans la petite cassette que vous me gardez. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  448. Il faut que ce coquin-là nous ait bien volés, Madame Sara ? (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  449. Je ne me troquerais pas pour elle, assurément. (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
  450. Et vous n'avez pas tort ; je ne voudrais pas changer contre lui ni de tempérament, ni de figure, moi. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  451. On vient de m'avertir que vous aviez quelque chose à me dire, Monsieur. (Acte 3, scène 25, TRAPOLIN)
  452. J'ai bien de l'obligation à mes mauvaises qualités : mais, qui peut m'attirer toutes ces invectives ? (Acte 3, scène 25, TRAPOLIN)
  453. Si fait, Monsieur, c'est un billet que le cousin a trouvé ; et comme je ne savons lire ni l'un ni l'autre, j'avons prié Monsieur de le vouloir troquer contre de l'argent comme vous faites, vous. (Acte 3, scène 25, CLAUDINE)
  454. Je viens vous prendre pour le dîner, Monsieur Zacharie, je vous ai promis de me déterminer aujourd'hui, je vous tiendrai parole en bonne compagnie (Acte 3, scène 26, SUZON)
  455. Je vous en quitte, mon parti est pris je sais à quoi m'en tenir, Madame Trapolin. (Acte 3, scène 26, ZACHARIE)
  456. Qu'est-ce à dire, Madame Trapolin ? (Acte 3, scène 26, SUZON)
  457. Comment, on sait tout, et que sait-on, encore ? (Acte 3, scène 26, SUZON)
  458. Que vous m'aimez, que je vous adore, et que nous allons nous marier ensemble. (Acte 3, scène 26, TRAPOLIN)
  459. On sait mal, Monsieur Trapolin, et vous êtes un ignorant vous-même, je n'ai jamais été dans ce goût-là, je vous assure. (Acte 3, scène 26, SUZON)
  460. On ne vous fera point de tort ; mais je me ferai justice. (Acte 3, scène 27, CLITANDRE)
  461. C'est une tracasserie qu'on me fait, Madame Sara ; mais je suis honnête homme, moi, la promesse est échue, je vous tiendrai parole. (Acte 3, scène 27, TRAPOLIN)
  462. Vous me rendrez mes dix mille écus, je ne veux point de vous, et pour la promesse de mariage... (Acte 3, scène 27, MADAME SARA)
  463. Je l'ai endossée, Madame Sara, voulez-vous que je l'acquitte ? (Acte 3, scène 27, ZACHARIE)
  464. Me voilà bien. (Acte 3, scène 27, TRAPOLIN)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

  1. Les plus simples amusements ! v.6 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
  2. Madame Brichonne, bonjour. v.8 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  3. Vous vous entretenez apparemment d'amour ? v.10 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  4. Mais comment vous en va ? Qui vous amène ici ? v.13 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  5. Hélas ! Me le demandez-vous ? v.15 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  6. Dans ses secrets quelle part il me donne ; v.20 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  7. Mais, faites, Madame Brichonne, v.21 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  8. Comme si je n'en savais rien. v.22 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  9. Comme il m'en a fait confidence. v.28 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  10. Oui, qu'il prétend? Il vous l'a dit de même, v.30 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  11. Apparemment ? v.31 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  12. Comment, vous ? v.33 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  13. Oui, moi-même. v.33 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  14. Il vous a dit quelle est la personne qu'il aime ? v.36 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  15. C'est même chose dans le monde ; v.41 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  16. On s'y trompe aisément. Cette veuve a du bien. v.42 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  17. Il mesurera l'or au muid. v.49 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  18. Ah, le brave homme ! Il ne veut point paraître v.54 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  19. Je reviendrai : dites-lui seulement v.58 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  20. À très bon compte assurément. v.61 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  21. Ah ! Comme cela brille ! v.62 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  22. À crédit ? C'est donner. Mais, Madame Brichonne, v.67 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  23. Car vous avez l'âme bonne ; v.69 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  24. J'aime à faire plaisir, c'est ma grande faiblesse, v.71 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  25. Le public vous doit trop, Madame. v.76 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  26. Et voilà comme v.76 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  27. Et de quelle façon j'oblige ce jeune homme, v.78 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  28. C'est avoir l'âme et charitable et tendre, v.80 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  29. La bonne Dame fait une admirable route ; v.85 (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  30. J'ai, de peur d'accident, moi-même mis l'adresse. v.98 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  31. Je le reçois dans ce moment ; v.99 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  32. Et plein de ma douleur extrême v.100 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  33. Je viens savoir d'Angélique elle-même, v.101 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  34. Par où j'ai mérité ce cruel traitement. v.102 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  35. À me défendre ainsi de paraître à ses yeux ? v.104 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  36. Est-ce quelque rival qui me rend odieux ? v.105 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  37. Quand il a de l'entendement, v.118 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  38. Ah ! Tu me redonnes la vie ! v.123 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  39. Et comme vous j'en ai l'esprit malade : v.127 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  40. Que les soirs à la promenade ; v.130 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  41. Il faut que votre nom lui soit même inconnu : v.131 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  42. Il l'est du moindre domestique, v.132 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  43. Quand je me promets tout des bontés d'Angélique, v.134 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  44. Son père met un obstacle à mes voeux, v.135 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  45. Il ne me connaît point, et me devient contraire. v.136 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  46. Oh dame, la fille et le père v.140 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  47. Ce que tu me dis là me paraît incroyable. v.155 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  48. Quoi, cet homme si vénérable, v.156 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  49. Pour fourber qui me fourbe ; il n'est ma foi rien tel. v.168 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  50. Et lorsque nous voulons nous en mêler, nous sommes, v.169 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  51. Nous autres femmes, grâce au Ciel, v.170 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  52. Plus fausses que les plus faux hommes. v.171 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  53. Seriez-vous d'humeur à quitter v.178 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  54. Comment, un air évaporé ? v.182 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  55. Non pas comme un faux petit-maître, v.186 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  56. Non, comme ils sont, mais comme ils devraient être. v.190 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  57. Mais, pourquoi ce déguisement ? v.191 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  58. Et venez ici seulement, v.193 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  59. Ou me demander, ou m'attendre. v.194 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  60. Si vous me demandez, que ce soit, s'il vous plaît, v.195 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  61. De la part de quelqu'un de ces fameux Notaires, v.196 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  62. J'ai mes raisons. v.199 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  63. Que ta vivacité me donne v.201 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  64. Qu'on peut mener à bien une intrigue amoureuse, v.210 (Acte 1, scène 5, FINETTE)
  65. Engage une âme généreuse ; v.211 (Acte 1, scène 5, FINETTE)
  66. Je me tirerais, Dieu merci, v.213 (Acte 1, scène 5, FINETTE)
  67. Je le crois bien vraiment, et l'épreuve est cruelle, v.218 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  68. Que l'on aime si tendrement. v.220 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  69. Il est vrai ; vous pouviez fort aisément remettre v.225 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  70. Tout le discours que vous avez pu mettre v.227 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  71. Vous ne sauriez assurément mieux faire, v.233 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  72. De me parler comme tu fais, v.240 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  73. Expressément de voir Valère ; v.244 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  74. Et comme il ne sait pas le nom de votre amant, v.248 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  75. Votre père n'a pu parler expressément. v.249 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  76. Hé, souffre un peu que je me flatte, v.253 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  77. Aucun chagrin, aucun emportement, v.256 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  78. Un peu trop sérieusement. v.258 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  79. J'ai fort mal fait d'écrire assurément. v.259 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  80. Ne crains rien, parle, je me propose v.261 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  81. De faire aveuglément tout ce que tu voudras : v.262 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  82. Tout de bon, même il vous en priera. v.272 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  83. Mais je ne comprends pas comment : v.274 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  84. Nous le tromperons donc, Finette, apparemment ? v.275 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  85. Moi ? Point du tout, au contraire vraiment : v.278 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  86. Mais trompons-le si finement, v.279 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  87. Qui vous tient aujourd'hui si fortement liée, v.285 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  88. De vous mettre dans un Couvent ; v.297 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  89. Pour un consentement, pour une vérité ? v.301 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  90. Qu'il m'y mette? v.302 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  91. Merlin, le valet de mon frère. v.305 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  92. Bonjour, Monsieur Merlin. v.310 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  93. Comment gouvernez-vous le vin ? v.312 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  94. Fort négligemment, je fais diète, v.313 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  95. Fort discrètement il détale, v.323 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  96. Qu'en tout honneur pourtant il aime avec tendresse. v.335 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  97. Ont un merveilleux entregent, v.340 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  98. Nous partageons avec eux comme frères, v.343 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  99. Cela se fait sans bruit ; et comme v.345 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  100. De payer seul toute la somme. v.348 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  101. Et c'est un fort joli jeune homme. v.350 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  102. Et nous soupons, comme le sort nous guide, v.353 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  103. Qu'on doit juger qu'apparemment la bourse? v.357 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  104. Je suis l'homme le plus discret. v.374 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  105. Chez des femmes de qualité ; v.377 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  106. Le blanc que met Madame l'Intendante, v.380 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  107. Et je n'ai jamais dit pourtant qu'elle en mettait. v.381 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  108. Et de Madame Argante v.382 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  109. Hé bien, je me ferais plutôt hacher cent fois v.386 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  110. Voilà Madame Bouvillon, v.389 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  111. Merlin, de ta discrétion, v.396 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  112. Tu t'en vas me donner mauvaise opinion. v.397 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  113. Au contraire, vraiment, je veux te faire entendre, v.398 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  114. Parle-moi franchement, que m'en diras-tu ? v.408 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  115. Avec art Madame sa tante ! v.416 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  116. Dans son esprit, comme fausse monnaie, v.421 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  117. Nous te démasquerons, vainement tu te caches, v.423 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  118. Vieux ladre. Voilà donc, Merlin, ce que tu sais ? v.424 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  119. Toi-même ; pourquoi non ? v.432 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  120. Tu me parais encore assez jeune pour être v.433 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  121. Confesse ingénument la dette ; v.435 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  122. Mais cela ne se peut absolument. Climène v.440 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  123. Il faut qu'apparemment cette peur la retienne, v.443 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  124. Oui, va, je me tairai. v.452 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  125. Et moi, Monsieur, je me crois né coiffé, v.459 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  126. Je voudrais qu'il fût mort, le débauché, l'infâme ; v.465 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  127. Le perdu. Devenir amoureux d'une femme ! v.466 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  128. Monsieur votre fils est amoureux comme vous. v.468 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  129. Comme moi ? S'entêter pour une libertine ! v.469 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  130. Il n'en n'est rien, vous dis-je, ou je me donne au diable, v.472 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  131. M'apprendre en quel quartier la coquine demeure, v.476 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  132. Je me tais, et je me tairai. v.481 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  133. Ce sont de mauvais bruits qu'on sème, v.483 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  134. Mon maître n'aime rien, et quand il aimerait, v.484 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  135. Je vais gager que pour vous-même v.485 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  136. Je vous connais l'un et l'autre à merveilles v.487 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  137. Tais-toi, tu me romps les oreilles ; v.490 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  138. Ôte-toi de mes yeux, coquin, v.491 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  139. Sans rancune, Monsieur, de près comme de loin, v.495 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  140. Vous voyez que je me sais taire, v.499 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  141. Mais quelquefois il aime à rire. v.503 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  142. Si je m'y mets, je saurai le réduire v.504 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  143. Votre Dame Brichonne est venue ici. v.506 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  144. Ce jeune adolescent que nous croyons qu'elle aime ; v.511 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  145. Faire aller son dépit, quoiqu'il paraisse extrême, v.513 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  146. Je gagerais que d'elle-même v.514 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  147. Et comment faire v.516 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  148. Pour augmenter ce dépit-là ? v.517 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  149. Je me charge de cette affaire. v.519 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  150. Moi-même, et vraiment? attendez? m'y voilà. v.520 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  151. Mais y donnerez-vous votre consentement ? v.522 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  152. De tout mon coeur. Il serait beau, vraiment, v.523 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  153. Mais pour l'acheminer à cet heureux moment, v.525 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  154. Le voici. Son chagrin vient naturellement v.527 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  155. Ce jeune Cavalier qu'elle aime éperdument ? v.529 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  156. Et je voudrais qu'en ce moment, v.530 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  157. Vous parussiez vouloir lui faire absolument v.532 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  158. Comment ? v.537 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  159. À la vouloir ainsi pourvoir bizarrement ; v.539 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  160. Il a quatre-vingt ans, Monsieur. Plus finement v.540 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  161. Elle le hait encore assez passablement. v.543 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  162. Ce Banquier Suisse est laid terriblement, v.544 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  163. Et c'est pour cela justement ; v.546 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  164. Car je ne prétends nullement v.547 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  165. C'est prétendre très sagement : v.549 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  166. Mais il faut ménager la chose adroitement, v.550 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  167. Proposez-lui quelque homme de finance, v.554 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  168. Qu'elle acceptât, fût-il riche comme le Roi ; v.557 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  169. Et comme pour le refuser v.564 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  170. Du dénouement n'êtes-vous pas le maître ? v.573 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  171. Bon, tant mieux, il me tarde aussi d'exécuter v.577 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  172. Certains projets qui me roulent en tête. v.578 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  173. Si cette femme vient, qu'on la fasse monter. v.579 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  174. Vous voyez, Madame Brichonne, v.580 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  175. Qu'ils me demeurent. v.591 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  176. Oui, c'est comme je l'entends, v.591 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  177. Laissez-moi faire, allez, j'y brûlerai mes livres. v.592 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  178. Mais, parlons naturellement, v.596 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  179. Prévoyez-vous qu'heureusement v.597 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  180. Assurément. v.599 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  181. Çà, Madame Brichonne, allons, dis franchement v.600 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  182. Elle a reçu ton compliment ? v.602 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  183. Je vous l'ai déjà dit, fort agréablement ; v.603 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  184. Bon, je l'aime de cette humeur, v.611 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  185. Et ne voudrais pour rien d'une fière femelle v.612 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  186. Vous ne l'aimez qu'en tout honneur ? v.614 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  187. Avec un homme de mon âge. v.620 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  188. Dans ces commencements, de rendre v.622 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  189. Avec ma belle-soeur quelque ménagement. v.626 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  190. De faire en ma faveur régler son testament : v.628 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  191. Son bien serait pour mes enfants, v.631 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  192. Et je me verrais, moi, frustré de l'héritage. v.632 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  193. Il me paraît que vous êtes en âge v.636 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  194. De contracter sans trouble un hymen clandestin. v.637 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  195. Ce n'est pas là ce qui me met en peine : v.638 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  196. Et qu'elle-même vint céans. v.640 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  197. Madame Dorothée. v.646 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  198. Fort bien : ce nom promet, sans paraître affecté, v.647 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  199. Qu'elle parût en tout une femme rangée, v.653 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  200. Cela prend, ce me semble, un assez bon chemin v.662 (Acte 2, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  201. Régler moi-même mon destin ! v.665 (Acte 2, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  202. Faire enfermer mon fils, cloîtrer ma fille, v.666 (Acte 2, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  203. Votre charmante fille a rebuté mes voeux. v.675 (Acte 2, scène 3, VALÈRE)
  204. Pour me rendre aimable à ses yeux, v.676 (Acte 2, scène 3, VAL?RE)
  205. Plus je fais éclater mes feux, v.680 (Acte 2, scène 3, VAL?RE)
  206. Vraiment, Monsieur, ma fille a tort v.682 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  207. Il me paraît que ce jeune homme-là v.685 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  208. Ma fille, assurément s'en accommodera. v.687 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  209. Il faut voir comme elle le traite. v.689 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  210. Vous allez voir comment elle le recevra. v.694 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  211. Qu'un peu sensible au feu qui me dévore, v.698 (Acte 2, scène 3, VALÈRE)
  212. Tu me le dis, et je le crois ; v.703 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  213. Mais tu me répondras des suites. v.704 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  214. Je vous remets le compliment. v.709 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  215. Monsieur à son appartement, v.711 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  216. Non, doucement. v.713 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  217. À tantôt, s'il vous plaît, remettons la partie, v.714 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  218. Il me paraît que ce monsieur Harpin v.720 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  219. Est homme soupçonneux et fin ; v.721 (Acte 2, scène 5, VAL?RE)
  220. Assurément notre dessein v.723 (Acte 2, scène 5, VAL?RE)
  221. Ce serait justement un secret spécifique v.730 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  222. Un moment d'entretien. v.731 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  223. Assez pour la mettre en courroux : v.739 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  224. Comme un Lieutenant Criminel, v.741 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  225. D'un mouvement qui, comme je le pense, v.743 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  226. Sans même avoir joui du plaisir de sa vue, v.746 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  227. Vous obtiendrez à la troisième v.749 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  228. Tu me fais un chagrin extrême. v.751 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  229. Mais, permettez-moi? v.753 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  230. Intéressons-la, Madame Brichonne, v.761 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  231. Voyons Climène, et mettons à profit v.763 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  232. Allons? Mais voici justement v.765 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  233. Pour quelque temps encor cachons-lui prudemment v.767 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  234. Que son père aime sa maîtresse. v.768 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  235. Bonjour, ma chère enfant. N'as-tu point vu Merlin ? v.771 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
  236. Ce maraud-là me met dans une peine? v.775 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
  237. J'en dois considérablement v.779 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
  238. À des gens qui me persécutent? v.780 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
  239. Les ordres d'en trouver se donnent aisément, v.781 (Acte 2, scène 7, FINETTE)
  240. Mal aisément ils s'exécutent. v.782 (Acte 2, scène 7, FINETTE)
  241. Est-ce ainsi qu'on me quitte ? v.784 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
  242. Et je reviendrai sur mes pas. v.787 (Acte 2, scène 7, FINETTE)
  243. Jusqu'au revoir, Monsieur. Au moins, Merlin, silence. v.790 (Acte 2, scène 7, FINETTE)
  244. Monsieur me donne un rendez-vous v.796 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  245. Un seul instant à peine il y demeure, v.800 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  246. Si vous ne réformez ces mauvaises manières? v.807 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  247. Oui, je suis le meilleur agent? v.809 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  248. Oui, que Madame Brichonne v.813 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  249. Mais deux cents francs, Merlin ? v.815 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  250. Tenez, voilà comme je vous ai dit, v.819 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  251. Comment ? v.830 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  252. C'est pour mes droits à moi. v.832 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  253. De cette part que me peut-on apprendre v.841 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  254. Qui ne me mette au désespoir ? v.842 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  255. Je suis de ce secret terriblement chargé. v.845 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  256. Qui ne révolte tous mes sens ? v.851 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
  257. Le fait en tout s'opposer à mes voeux ; v.857 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
  258. Il cherche à me perdre en tous lieux : v.858 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
  259. Sous le nom d'homme irréprochable, v.859 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
  260. Qu'à mes meilleurs amis je deviens odieux. v.862 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
  261. Son humeur me rend malheureux, v.863 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
  262. Et sa fausse vertu me fait trouver coupable. v.864 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
  263. Comment donc, mon neveu, v.865 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  264. Apparemment ta cervelle s'évente ? v.866 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  265. Mais vous me voyez dans l'attente v.868 (Acte 2, scène 10, CLITANDRE)
  266. Oui, vraiment, et j'y suis aussi moi ? v.873 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  267. Je ne voulais pas me fâcher : v.875 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  268. Oui, toi. Comment, petit vilain, v.882 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  269. Aimer déjà les femmes à ton âge ! v.883 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  270. C'est donc là tout mon crime ? Hé bien, qu'y trouvez-vous v.884 (Acte 2, scène 10, CLITANDRE)
  271. Car enfin autrefois lui-même il a donné v.888 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  272. Tout comme toi dans le libertinage ; v.889 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  273. C'est un étrange homme, ma tante, v.892 (Acte 2, scène 10, CLITANDRE)
  274. C'est un homme que chacun vante, v.896 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  275. Vous prenez son parti, c'est à moi de me rendre. v.898 (Acte 2, scène 10, CLITANDRE)
  276. Et qu'on me la fasse descendre, v.901 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  277. Je l'aime toujours, quoi qu'on fasse, v.906 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  278. Et moi donc ? Je ne suis parfaitement contente v.909 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  279. Que lorsque je me trouve entre vous deux ainsi. v.910 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  280. Hé bien, mes chers enfants, qu'est-ce que tout ceci ? v.911 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  281. Contre moi ! Ce discours me trouble et m'interdit. v.914 (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  282. Pourquoi ? Ton père me l'a dit. v.915 (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  283. Et moi-même, quand j'étais fille, v.923 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  284. À présent, Dieu merci, j'en suis bien corrigée, v.926 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  285. Mais ce n'est point vraiment v.931 (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  286. Assurément, v.934 (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  287. Je le veux, que rien ne vous alarme. v.940 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  288. À vous rendre contents j'emploierai tous mes soins. v.941 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  289. Que j'ai fait un fort grand vacarme. v.943 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  290. Que vous devez, ma soeur, comme moi prendre part. v.947 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  291. Je vous fais, mes enfants, dans cette occasion, v.955 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  292. Fort à temps, Dieu merci, j'ai pour votre bonheur v.962 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  293. Comment, un Séducteur, ma nièce ? v.964 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  294. Qu'elle peut réparer, et même avec honneur. v.968 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  295. Que vous me ferez cette grâce. v.979 (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
  296. Mes remontrances, mes avis, v.982 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  297. Ce n'est pas tout encore, et vous vous promettez v.990 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  298. Ah, Monsieur, supprimez. v.992 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  299. Votre Merlin chaque jour imagine v.996 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  300. Vraiment vous prêchez bien, mon frère. v.1007 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  301. Je l'ai fait, j'ai paru peut-être me confondre : v.1009 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  302. Mais si vous permettez que je puisse répondre, v.1010 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  303. Premièrement, Monsieur, je ne désire v.1013 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  304. Et vous n'avez qu'à me prescrire v.1016 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  305. Ce coquin cherche à me déplaire, v.1025 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  306. À me donner la mort au coeur. v.1026 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  307. Je ne sais qui me tient? v.1027 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  308. Je prétends tout résolument v.1031 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  309. Songez-y sérieusement. v.1033 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  310. Qui me paraît dans votre compliment. v.1038 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  311. Madame Dorothée, et Monsieur Boniface, v.1042 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  312. Madame Dorothée ? v.1051 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  313. Comme vous n'en connaissez point : v.1054 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  314. De vous en faire aimer faites-vous un devoir, v.1056 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  315. Je vous promets ma malédiction. v.1062 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  316. Adieu, mes chers enfants, c'est pour lui faire accroire. v.1063 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  317. De leurs noms seuls mon âme est irritée, v.1070 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  318. Votre Finette heureusement? v.1074 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  319. Est d'humeur à tout entreprendre. v.1075 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  320. Elle doit être ici dans un moment : v.1076 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  321. Dans votre appartement, ma soeur, allons l'attendre. v.1077 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  322. Oui, Madame Brichonne, et vous pouvez jugez v.1078 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  323. Hé ! Fi donc, croyez-vous que l'argent me domine ? v.1088 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  324. Il faut que par l'objet l'âme se détermine, v.1090 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  325. Et tous mes voeux tendent au bien. v.1091 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  326. Et c'est moi qui vous le promets. v.1093 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  327. Peu sensible à mes intérêts. v.1095 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  328. Comme un poisson dans la rivière ; v.1101 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  329. Et cela seulement pour vous taire : v.1104 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  330. Vous n'aurez qu'à me laisser faire. v.1105 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  331. Je vais m'y mettre, jusqu'au cou. v.1111 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  332. Que sont ces Madames Brichonnes ! v.1113 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  333. Premièrement, vous devez aujourd'hui v.1114 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  334. Comme j'ai vu, très modestement. v.1118 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  335. À déguisement elle s'est résolue v.1119 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  336. Mais je ne me serais jamais imaginé, v.1128 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  337. Avec empressement lui dire? v.1136 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  338. Climène, et l'amener. Moi, je vais vous attendre. v.1140 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  339. Attendez un moment : v.1141 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  340. Vous voulez bien vous-même ? v.1142 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  341. Ah ! Volontiers, vraiment. v.1142 (Acte 3, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  342. Demeurez. v.1144 (Acte 3, scène 2, MADAME ARGANTE)
  343. Soit. Je vais, comme je vous ai dit, v.1144 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  344. Dresser moi-même cet Écrit, v.1145 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  345. Et nous le ferons mettre au net chez le Notaire. v.1146 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  346. Oui, je m'y rends incessamment. v.1147 (Acte 3, scène 2, MADAME ARGANTE)
  347. Adieu, ma soeur, sans compliment. v.1148 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  348. Hé bien, ma chère enfant, comment va notre affaire ? v.1149 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  349. Le mieux du monde, et je me trompe fort, v.1150 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  350. Ou ce succès vous surprendra vous-même ; v.1151 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  351. On puisse aimer autant que Climène vous aime. v.1153 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  352. Qui passe assurément l'imagination. v.1155 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  353. À ce petit déguisement ? v.1157 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  354. Belle demande ! Assurément. v.1158 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  355. Que je sens de ravissement. v.1160 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  356. Mais, comment diantre est-il possible v.1161 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  357. Rendre à l'amour une âme si sensible ? v.1163 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  358. Climène a dû me remarquer. v.1172 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  359. Ce n'est pas d'aujourd'hui qu'elle me peut connaître. v.1175 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  360. Assurément. v.1183 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  361. Dans un moment, je m'en vais la chercher. v.1184 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  362. Un moment ! Plus je sens mon bonheur s'approcher, v.1185 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  363. Plus ma flamme se renouvelle. v.1186 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  364. Que le bonhomme a l'âme émue, v.1191 (Acte 3, scène 4, MADAME BRICHONNE)
  365. Comme un secret me pèse, et me fait peine ! v.1195 (Acte 3, scène 5, MERLIN)
  366. Quoi ! Madame Brichonne ici ? Qui vous amène ? v.1197 (Acte 3, scène 5, MERLIN)
  367. Mais, vous-même, qu'y faites-vous ? v.1198 (Acte 3, scène 5, MADAME BRICHONNE)
  368. Les femmes d'ordinaire aiment à babiller. v.1202 (Acte 3, scène 5, MERLIN)
  369. Adieu, Monsieur Merlin. v.1205 (Acte 3, scène 5, MADAME BRICHONNE)
  370. Et tâcher finement d'apprendre? v.1209 (Acte 3, scène -, MERLIN)
  371. Hé bien, Merlin, notre secret ? v.1210 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
  372. Et quand on aime un maître? Il ne faut point tant rire. v.1219 (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  373. Je te permets d'aller lui dire, v.1221 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
  374. Grand merci. v.1222 (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  375. Ah ! C'est vous, Madame Brichonne. v.1224 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  376. J'ai rencontré Madame à trente pas d'ici. v.1225 (Acte 3, scène 8, MADAME BRICHONNE)
  377. Dans un si simple ajustement, v.1227 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  378. Briller avec tant d'agrément ! v.1229 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  379. À vous aimer un coeur qui s'abandonne v.1230 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  380. Se fait par qui vous voit excuser aisément. v.1231 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  381. Je ne mérite pas un pareil compliment : v.1232 (Acte 3, scène 8, CLIMÈNE)
  382. Le compliment doit vous lasser, v.1234 (Acte 3, scène 8, MADAME BRICHONNE)
  383. Mais un moment ici, vous voulez bien attendre ? v.1236 (Acte 3, scène 8, MADAME BRICHONNE)
  384. Doucement. v.1238 (Acte 3, scène 8, MADAME BRICHONNE)
  385. Il n'est personne, assurément, v.1240 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
  386. Qui soit faite comme vous l'êtes. v.1241 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
  387. Vingt prudes comme vous, à Paris, seulement, v.1242 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
  388. Vous me faites ici jouer un personnage v.1244 (Acte 3, scène 9, CLIMÈNE)
  389. Qui ne me convient nullement : v.1245 (Acte 3, scène 9, CLIM?NE)
  390. Mais le plaisir de voir tranquillement, v.1246 (Acte 3, scène 9, CLIM?NE)
  391. me en sa présence, un amant v.1248 (Acte 3, scène 9, CLIM?NE)
  392. Que je chéris, qui m'aime tendrement, v.1249 (Acte 3, scène 9, CLIM?NE)
  393. J'en sortirai pourtant, je crois, mal aisément ? v.1251 (Acte 3, scène 9, CLIM?NE)
  394. Madame enfin? Finette est de sa connaissance ? v.1260 (Acte 3, scène 10, MONSIEUR HARPIN)
  395. Madame ? Quel mortel est plus heureux que moi ? v.1265 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  396. J'ai cru, Monsieur, ne pouvoir mieux me rendre v.1266 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
  397. Qu'en venant en ces lieux moi-même les apprendre, v.1268 (Acte 3, scène 11, CLIM?NE)
  398. Comme on m'a dit que vous le souhaitez. v.1269 (Acte 3, scène 11, CLIM?NE)
  399. Ce sont mes sentiments qu'on vous a fait entendre ; v.1270 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  400. Et si mes voeux sont par vous écoutés, v.1271 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  401. Un pareil compliment me rend toute interdite ; v.1275 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
  402. Qui rend sensible un coeur comme le mien, v.1277 (Acte 3, scène 11, CLIM?NE)
  403. Comme le plus parfait bonheur? v.1282 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
  404. D'un excès de plaisir vous me gonflez le coeur, v.1284 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  405. Je palpite, je meurs. Ah, Madame Brichonne, v.1285 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  406. Elle me lance un regard louche. v.1288 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  407. Dame, écoutez, Monsieur, il est joli v.1289 (Acte 3, scène 11, MADAME BRICHONNE)
  408. Oui, quand on aime une personne aimable, v.1295 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  409. Et qui ressent pour nous même ardeur à son tour : v.1296 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  410. Un goût si raffiné, j'y prime, j'y suis Grec. v.1298 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  411. Tant mieux. Madame sent pour vous une tendresse v.1299 (Acte 3, scène 11, MADAME BRICHONNE)
  412. Bon, c'est le moyen de me plaire, v.1301 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  413. Moins comme époux que comme père. v.1304 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
  414. Madame m'a fait espérer v.1306 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
  415. Dont je me déferai, pour peu qu'il vous chagrine. v.1312 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  416. Il est heureusement depuis peu devenu v.1316 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  417. Madame ? v.1318 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
  418. La fureur me domine. v.1319 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
  419. Clitandre en aime une autre. v.1320 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
  420. Que dites-vous, Madame ? v.1321 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  421. Ce que je vais tenter pour y mettre une fin. v.1324 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  422. Je prends de si bonnes mesures? v.1325 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  423. Elles vont lentement : mais elles sont bien sûres. v.1327 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  424. Merlin. v.1332 (Acte 3, scène 12, CLITANDRE)
  425. Vous en serez aisément éclairci. v.1332 (Acte 3, scène 12, MERLIN)
  426. C'est ce beau fils. Venez, l'homme à bonne fortune. v.1333 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  427. Comme d'abord son âme est révoltée ! v.1340 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  428. Allons donc, saluez Madame Dorothée. v.1341 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  429. Madame Dorothée ! v.1342 (Acte 3, scène 12, CLITANDRE)
  430. C'est Climène, vous dis-je, ou je me donne au diable. v.1343 (Acte 3, scène 12, MERLIN)
  431. Voyez comme il résiste à tout ce que je veux ; v.1345 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  432. Madame, d'en jouir on se tient fort heureux. v.1349 (Acte 3, scène 12, CLITANDRE)
  433. Ah, que mal aisément son dépit se déguise ! v.1350 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  434. De tout autre désir mon âme est possédée ; v.1361 (Acte 3, scène 12, CLIMÈNE)
  435. Et dans mes voeux, si je suis secondée, v.1362 (Acte 3, scène 12, CLIM?NE)
  436. Madame ! v.1364 (Acte 3, scène 12, CLITANDRE)
  437. Que de vous mettre dans la tête v.1365 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  438. Voilà, ma soeur, Madame Dorothée, v.1372 (Acte 3, scène 13, CLITANDRE)
  439. Je dois un si doux compliment v.1376 (Acte 3, scène 13, CLIMÈNE)
  440. Que vous ne jugiez pas si favorablement ; v.1379 (Acte 3, scène 13, CLIM?NE)
  441. Et je vais m'attacher, Madame, uniquement v.1380 (Acte 3, scène 13, CLIM?NE)
  442. À mériter qu'un pareil sentiment, v.1381 (Acte 3, scène 13, CLIM?NE)
  443. Allons, mes enfants, qu'on s'embrasse, v.1385 (Acte 3, scène 13, MONSIEUR HARPIN)
  444. Avec même agrément ce Monsieur Boniface, v.1387 (Acte 3, scène 13, MONSIEUR HARPIN)
  445. C'est notre homme. v.1393 (Acte 3, scène 14, FINETTE)
  446. À vos ordres, Monsieur, je me rends en ces lieux, v.1398 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
  447. L'heureux moment d'y paraître à vos yeux. v.1400 (Acte 3, scène 15, VAL?RE)
  448. Comme le voilà fait ! v.1402 (Acte 3, scène 15, ANGÉLIQUE)
  449. Me rebuter mieux que par sa colère : v.1412 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
  450. N'est point une flamme vulgaire. v.1414 (Acte 3, scène 15, VAL?RE)
  451. Que de mes feux j'obtiendrais le salaire. v.1418 (Acte 3, scène 15, VAL?RE)
  452. Soyez sûr que pour vous ma haine est augmentée. v.1421 (Acte 3, scène 15, ANGÉLIQUE)
  453. Madame votre belle-soeur v.1433 (Acte 3, scène 16, UN LAQUAIS)
  454. Me fait quitter la charmante douceur v.1436 (Acte 3, scène 16, MONSIEUR HARPIN)
  455. D'être avec vous : mais, Madame, j'espère v.1437 (Acte 3, scène 16, MONSIEUR HARPIN)
  456. Demeurez, Monsieur, sur mon honneur v.1440 (Acte 3, scène 16, MONSIEUR HARPIN)
  457. J'aime assez ces airs de hauteur ! v.1442 (Acte 3, scène 16, MONSIEUR HARPIN)
  458. Que l'on songe à me satisfaire. v.1443 (Acte 3, scène 16, MONSIEUR HARPIN)
  459. Adieu, mes enfants. v.1447 (Acte 3, scène 16, MONSIEUR HARPIN)
  460. Oui, fort heureusement. v.1448 (Acte 3, scène 17, MERLIN)
  461. Qu'on me défend de voir, Valère. v.1452 (Acte 3, scène 17, ANGÉLIQUE)
  462. Comment donc, quel est ce mystère ? v.1453 (Acte 3, scène 17, CLITANDRE)
  463. Pourquoi ce faux emportement ? v.1454 (Acte 3, scène 17, CLITANDRE)
  464. Mais travaillons au dénouement. v.1456 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  465. Approchez, Madame Brichonne. v.1461 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  466. Premièrement, Monsieur, je vous ordonne v.1462 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  467. À cette femme-là, d'assurer cent louis. v.1463 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  468. J'exécuterai ta promesse v.1469 (Acte 3, scène 17, CLITANDRE)
  469. J'agis désintéressement. v.1474 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  470. Madame, quel étonnement ! v.1475 (Acte 3, scène 17, CLITANDRE)
  471. Mais trouves-tu que je promette? v.1491 (Acte 4, scène 1, FINETTE)
  472. Je veux qu'à leurs désirs elle-même consente, v.1495 (Acte 4, scène 1, FINETTE)
  473. Surtout quand il faut que je mente, v.1503 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
  474. Dis-moi comment ? v.1506 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
  475. Des instructions pour mentir ! v.1508 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  476. Allez dans votre appartement v.1510 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  477. Un seul moment rêver à cette affaire, v.1511 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  478. Et cela vous viendra tout naturellement. v.1512 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  479. Laissez-moi, voici justement v.1513 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  480. Taisez-vous, ou cessez de me parler ainsi. v.1517 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  481. Non, jour de Dieu, je ne veux pas me taire. v.1518 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  482. Pour vous de mon estime et de mon amitié v.1520 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  483. Sur quelque autre incident déssllera mes yeux ; v.1523 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  484. Et je mettrai soin, je vous jure, v.1524 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  485. Je suis uniquement sensible à l'intérêt, v.1527 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  486. C'est ce qui me paraît. v.1529 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  487. Ce début n'est pas mal. Bon. Qu'avez-vous, Madame ? v.1530 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  488. Qui de tous deux agite l'âme. v.1532 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  489. Rien. C'est Madame Argante v.1534 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  490. Qui me dit poliment que je suis un fripon. v.1535 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  491. Un fripon ! Madame est assez pénétrante v.1536 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  492. Se pourrait-il, Madame? v.1538 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  493. De me servir ainsi de termes offensants. v.1539 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  494. Mais, si je me hasarde v.1540 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  495. Comment ? v.1542 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  496. Monsieur me voulait faire, v.1542 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  497. Aveuglément signer chez son Notaire, v.1544 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  498. Au lieu d'un testament, une donation. v.1545 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  499. En me cherchant ainsi querelle, v.1548 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  500. Vous me réduisez à la nécessité v.1549 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  501. Que le seul changement de votre volonté v.1552 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  502. Pourquoi ne vouloir pas toujours la même chose ? v.1555 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  503. Et ce n'est pas de quoi vous gendarmer si fort. v.1559 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  504. S'emparer de mon bien ! Vraiment je vous admire. v.1560 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  505. N'y mettez point d'obstacle. v.1586 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  506. J'en ai l'âme si tourmentée? v.1590 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  507. Est-elle encore avec Madame Dorothée ? v.1591 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  508. Laissez-là, je vais par mes raisons v.1598 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  509. Mais sérieusement, vous me semblez fâchée. v.1604 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  510. Quoi donc, Madame ? v.1607 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  511. Cet homme-là nous déshonore. v.1611 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  512. Lui, Madame ? v.1612 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  513. Vous me faites trembler, v.1612 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  514. Et comment donc ? v.1613 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  515. Un billet qu'on me vient de rendre en ce moment. v.1614 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  516. Lis, te dis-je. Il vient apparemment v.1615 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  517. Madame, gardez-vous de vous trop engager, v.1618 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  518. Comme un ennemi de la famille entière. v.1620 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  519. Son but est d'enfermer son fils, v.1621 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  520. De mettre incessamment sa fille dans un Cloître, v.1622 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  521. Vous saurez qui je suis, Madame, en temps et lieu. v.1629 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  522. Au contraire, vraiment. v.1633 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  523. Je me sais taire. v.1641 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  524. Cet avis-là me vient de gens de probité. v.1642 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  525. Mais avant tout cela j'ai bien meilleur esprit, v.1644 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  526. Que l'on vous l'ait imprudemment écrit. v.1649 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  527. Imprudemment ? Ce billet est fort sage. v.1650 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  528. D'accord : mais mettre ainsi de la division ? v.1651 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  529. Assurément. v.1654 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  530. Pauvre homme ! v.1654 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  531. Vous avez raison, et voilà comme v.1657 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  532. À chaque moment la menace ? v.1668 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  533. Oh bien, je suis ferme en ce point, v.1671 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  534. Et vous la conduirez chez vous dans ce moment, v.1678 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  535. Très volontiers, vraiment, v.1679 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  536. Je ne perds pas le jugement. v.1681 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  537. Et par même moyen, Finette, on pourrait faire v.1682 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  538. Hé bien, oui, justement. v.1685 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  539. Un désespoir, un mouvement jaloux ? v.1690 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  540. Quoi, c'est un ferme sentiment ? v.1692 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  541. À me quitter tu n'auras point de peine ? v.1693 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  542. Et sans retour, sans nul espoir de changement ? v.1695 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  543. Mes enfants n'ont pour moi pas la moindre tendresse. v.1698 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  544. Ah ! Madame, Monsieur ne sent pas bien encore v.1703 (Acte 4, scène 5, FINETTE)
  545. Je vous y mènerai moi-même. v.1709 (Acte 4, scène 5, MADAME ARGANTE)
  546. Cela me fait une douleur extrême. v.1712 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  547. C'est une bonne enfant que j'aime, v.1714 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  548. Et quand je sens, ma soeur, approcher le moment? v.1715 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  549. Oui, vraiment. v.1716 (Acte 4, scène 5, MADAME ARGANTE)
  550. Vous ne l'auriez pas cru, Madame ? v.1717 (Acte 4, scène 5, FINETTE)
  551. Je sens par tout le corps certain frissonnement, v.1718 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  552. Ni moi, cela me perce l'âme. v.1719 (Acte 4, scène 5, FINETTE)
  553. Au Couvent pour toujours elle veut s'aller mettre. v.1728 (Acte 4, scène 6, FINETTE)
  554. Quoi ! Monsieur pourrait le permettre ? v.1731 (Acte 4, scène 6, MERLIN)
  555. Ne me fais point penser à tout cela, Merlin. v.1732 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
  556. À votre père ainsi mettre la mort au sein ? v.1734 (Acte 4, scène 6, MERLIN)
  557. Ah ! Ne te démens point, je succombe. Hé, de grâce ! v.1744 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
  558. Ma chère soeur, emmenez-la ; v.1746 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
  559. Venez me dire? v.1748 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
  560. Et je reviendrai sur mes pas v.1749 (Acte 4, scène 6, MADAME ARGANTE)
  561. Cruel moment ! Quoi ! Faut-il la quitter ? v.1752 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
  562. Ce qui pour toi me reste à souhaiter, v.1754 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
  563. Je ne sais comme il faut l'entendre : v.1757 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  564. Vous êtes bien le meilleur père? v.1764 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
  565. Moi-même, je ne puis m'en taire, v.1765 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  566. À toi, Merlin ? v.1770 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
  567. Comment ce n'est pas toi v.1772 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  568. Vous me faites tort, par ma foi. v.1776 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  569. Je n'ai jamais donné mes soins, ni mon aveu, v.1778 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  570. Et s'il me consultait un peu, v.1779 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  571. Pour m'en persuader il faut que tu me dises? v.1781 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  572. Premièrement? v.1783 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  573. Se marier sans mon consentement ? v.1788 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  574. Et sans le mien, Monsieur ; c'est un dérèglement, v.1789 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  575. Une perversité qui comble la mesure. v.1790 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  576. Menace, remontrance, avis, v.1791 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  577. Rien ne peut réformer sa perverse nature ; v.1792 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  578. Mais heureusement à leurs trousses j'ai mis v.1796 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  579. Trois ou quatre de mes amis v.1797 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  580. C'est par ces Messieurs-là que j'ai su le projet v.1799 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  581. Moi-même. v.1805 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  582. Oui, ne voulez-vous pas mettre v.1807 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
  583. Pour cela, pouvez-vous vous promettre v.1809 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  584. Rien de mieux qu'un hymen en secret contracté ? v.1810 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  585. Complimenter les nouveaux mariés. v.1820 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  586. Le compliment sera bizarre. v.1821 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  587. Que bientôt, Dieu merci, nous ferons maison nette. v.1826 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
  588. Je ne crois pas me tromper quand j'espère v.1843 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  589. Que vous seconderez comme il faut mon dessein. v.1844 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  590. Vous pouvez informer toujours à la rencontre, v.1853 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  591. Comment, je n'entends pas? v.1855 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR VILAIN)
  592. Elle vous aime, allez? Bonjour, Monsieur Vilain. v.1877 (Acte 5, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  593. Bonjour, Madame. v.1878 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR VILAIN)
  594. Nous payons ces Messieurs fort grassement aussi. v.1881 (Acte 5, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  595. Vous avez quelque affaire, adieu, je me retire. v.1883 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR VILAIN)
  596. Vous pouvez aisément écrire : v.1885 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  597. De ce que tu me viens si tristement apprendre. v.1891 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  598. Mais je vous aime trop pour pouvoir m'en défendre. v.1893 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  599. Il ne faut pas l'augmenter davantage. v.1900 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  600. Il est dans un excès qui ne peut s'augmenter. v.1901 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  601. Comment volés ? Le misérable ! v.1908 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  602. On le nomme, et je crois qu'il est très peu capable, v.1910 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  603. Comme il est votre fils, de faire un mauvais coup. v.1911 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  604. Et je mettrai le fils, sur mon honneur, v.1916 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  605. Mais moi je suis toujours demeurée avec eux. v.1927 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  606. Deux messieurs qui m'ont avertie v.1932 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  607. Et pour me mettre en droit d'enfermer le coquin, v.1940 (Acte 5, scène 4, MONSIEUR HARPIN)
  608. Merlin, Monsieur, vient de m'envoyer dire v.1942 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  609. Qu'aime Monsieur votre fils, demeurait. v.1945 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  610. Qu'elle-même aujourd'hui viendrait peut-être ici. v.1948 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  611. Venir chez vous comme Climène. v.1952 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  612. On la recevra comme on doit. v.1957 (Acte 5, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  613. La conduite d'un fils me jette v.1970 (Acte 5, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
  614. Dans le dérèglement puisqu'on voit qu'il persiste, v.1988 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  615. Qu'à mes conseils, aux vôtres il résiste, v.1989 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  616. A la vertu par force il faut le ramener. v.1990 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  617. Oui, lui-même, on me l'a fait entendre. v.1998 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  618. Voici Merlin qu'en hâte ici je vous amène v.2002 (Acte 5, scène 8, FINETTE)
  619. J'accours, comme je vous ai dit, v.2005 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  620. Il faut avoir certains ménagements? v.2010 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  621. De mon fripon de fils tous les égarements. v.2013 (Acte 5, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  622. Mais comme enfin le feu ne va point sans fumée? v.2019 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  623. J'obéis à regret à vos commandements. v.2021 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  624. Et tantôt Madame Brichonne? v.2029 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  625. Et mon maître s'apprête incessamment? v.2035 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  626. Avec Monsieur votre fils, une Dame. v.2036 (Acte 5, scène 10, UN LAQUAIS)
  627. Avant la noce, au moins, vous devez voir sa femme. v.2039 (Acte 5, scène 10, MERLIN)
  628. Comment, pendard, dans ma maison v.2041 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  629. Étaler à mes yeux tes indignes amours ? v.2043 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  630. Modérez les transports de votre âme irritée. v.2048 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  631. Quand vous verrez Madame Dorothée v.2050 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  632. Elle-même à vos yeux me prêter son secours, v.2051 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  633. Pour vous faire souscrire au bonheur de mes jours. v.2052 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  634. Non, Monsieur, je m'en suis trop hautement vantée, v.2055 (Acte 5, scène 11, CLIMÈNE)
  635. J'adore Madame, elle m'aime. v.2058 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  636. Pour notre hymen donnez-nous votre voix, v.2059 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  637. Que vous aviez fait pour vous-même. v.2061 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  638. Rendez-nous seulement celui de feue leur mère, v.2067 (Acte 5, scène 11, MADAME ARGANTE)
  639. Nous allons voir comment tout ceci tournera. v.2070 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  640. Lui donner un époux tout comme elle voudra, v.2073 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  641. Et me faire une autre famille. v.2074 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  642. Comment donc ? Qu'est-ce encor ? Que veut dire cela ? v.2076 (Acte 5, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  643. À suivre aveuglément vos lois. v.2079 (Acte 5, scène 12, ANGÉLIQUE)
  644. Je suis trompé partout, et tout me désespère, v.2086 (Acte 5, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  645. Contre tous tant qu'ils sont mon courroux va s'armer. v.2087 (Acte 5, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  646. Monsieur Harpin, c'est vous qu'il faut faire enfermer. v.2088 (Acte 5, scène 12, MONSIEUR VILAIN)
  647. Grâces au Ciel, mes enfants, l'injuste traitement v.2090 (Acte 5, scène 23, MADAME ARGANTE)
  648. Tombe sur lui très justement. v.2092 (Acte 5, scène 23, MADAME ARGANTE)
  649. Profitez de sa honte, et de son châtiment. v.2094 (Acte 5, scène 23, FINETTE)
  650. Doit commencer par vivre sagement. v.2096 (Acte 5, scène 23, FINETTE)

LES VACANCES (1697)

  1. Non, palsanguenne, vous avez beau dire, Monsieur de Lépine, je ne saurais m'accoutumer à stilà. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  2. Morgué, Ça est honteux que le cousin du Meunier de Rougemare, Monsieur Grimaudin, devianne Signeur du village de Gaillardin : je ne puis avaler cette pilule-là. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  3. C'est un honnête homme, qui a gagné du bien, et... (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  4. Un Procureur honnête homme, et qui est devenu riche encore ! (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  5. Il nous fera des procès à tous tant que je sommes : mais morgué je m'en gausse ; je sommes quatre ou cinq dans le village qui ly taillerons de la besogne, sur ma parole. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  6. Il n'est morgué pas plus gentilhomme que nous. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  7. Je sis collecteur, moi, Dieu marci, cette année ; palsanguenne, j'aurai le plaisir de mettre notre nouviau Signeur à la taille. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  8. Vous êtes un homme entendu et entreprenant, je vois bien cela. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  9. Morgué, vous avez itou un peu d'esprit, gobergeons-nous ensemble de ce cousin de Meunier, qui viant être notre Signeur, maugré que j'en ayons. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  10. Hé bien, mon pauvre Lépine, je suis sur mes terres ; et me voilà pourtant, en dépit de l'envie, propriétaire du Château et de la Seigneurie de Gaillardin. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  11. On ne vous rapportera ni argent faux, ni vieilles espèces du paiement que vous avez fait. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  12. Oh : pour cela non, je t'en réponds ; je me la suis fait adjuger pour les frais d'une instances que j'ai eu l'esprit de faire durer dix-sept ans, et le fond du procès n'est pas jugé encore. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  13. Vous autres Procureurs de Cour Souveraine, vous avez souvent de bonnes occasions : mais un pauvre diable comme moi... (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  14. Assurément. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  15. Il y a peu de mes Confrères qui en puisse faire autant. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  16. Il n'y an aura jamais qui fasse son chemin si promptement que vous ; et si, ils aiment à aller vite ces Messieurs-là. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  17. J'en attends ici trois ou quatre, que j'ai priés de me venir voir avec leurs familles pendant les Vacances. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  18. Je le crois comme cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  19. Selon le monde qui viendra : je ne prétends pas que cela se fasse incognito, non ; j'ai donné ordre que tout le Village se mît sous les armes, j'aime à faire parler de moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  20. C'est la folie de tous les grands hommes. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  21. Je suis veuf premièrement. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  22. Bon, le garçon s'est fait soldat, il n'oserait revenir ; et Dieu merci c'est un fripon que je suis en droit de déshériter, et de ne jamais voir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  23. Je veux la marier à un vieux greffier, dont je suis sûr qu'elle ne voudra point ; et je la gênerai tant, je la gênerai tant, qu'elle fera quelque sottise, qui m'autorisera à la mettre dans un Couvent. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  24. Tout conspire à mon bonheur, et je m'en vais avoir le plaisir de faire la fortune d'une personne que j'aime. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  25. Est-ce que Madame la Roche ne t'a parlé de rien ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  26. Vous voulez épouser Madame la Roche ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  27. Épouser Madame la Roche ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  28. Non, non, mon parrain ; si le coeur m'en dit, je ferai ma proposition moi-même. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  29. Qu'est-ce que c'est donc, Monsieur, est-ce vous qui faites venir ici une Compagnie de Gens-d'armes, pour prendre possession de votre terre avec plus d'éclat ? (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
  30. Comment donc ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  31. Ils sont plus de cinquante hommes à cheval, qui logeront cette nuit dans le village : ils disent qu'ils se sont détournés de trois lieues pour passer par ici. (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
  32. C'est quelque Officier de votre connaissance, apparemment, qui vient vous rendre visite pour honorer votre prise de possession. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
  33. Venez donc voir ce que vous en ferez ; ils veulent mettre leurs chevaux dans le Château, parce qu'il n'y a pas assez d'écuries dans le village. (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
  34. Allons, allons, mon filleul, un bon procès-verbal de Dieu, commençons toujours par là. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  35. Deux carrosses tout pleins de Madames, et une charretée de procureurs qui venont d'arriver dans la cour de la ferme. (Acte 1, scène 5, MARTINE)
  36. Ils sont pêle-mêle avec de grands soudards qui carressont les femmes, et qui battont les hommes. (Acte 1, scène 5, MARTINE)
  37. Vos petits États sont mal policés, mon parrain, il y faut mettre ordre. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  38. Hé, Monsieur, vous n'y songez pas : ces gens-là jetteront votre Sergent dans le puits, et ils mettront le feu à la maison ; c'est moi qui vous le dis. (Acte 1, scène 5, MADAME LA ROCHE)
  39. Hé bien, ma chère Madame la Roche, je ne me trompais point dans mes conjectures : ce vilain Greffier, que je t'ai dit qui me venait voir au Couvent, et qui faisait tant le radouci. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  40. Quel homme, ma chère Madame la Roche ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  41. J'ai bien à me plaindre de la nature de m'avoir donné pour père... (Acte 1, scène 7, ANG?LIQUE)
  42. Baste : le bon homme mérite assez d'avoir des héritiers de contrebande. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  43. Je te l'ai déjà dit, Madame la Roche, son dessein est de me persécuter, pour m'obliger, comme mon frère, à prendre un parti. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  44. Je ne vous crois pas d'humeur à vous enrôler, quelque chose qu'il puisse faire. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  45. Point, je vous parle sérieusement : à la vérité je comprends bien, que comme vous êtes peu entreprenante, vous ne hasarderez jamais la chose toute seule, et qu'il vous faut un associé. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  46. Ma chère Madame la Roche ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  47. Je vous en donnerai moi, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  48. Il n'y en aurait point que je ne fusse capable de prendre, si je voyais jour à ne les pas prendre inutilement. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  49. Qu'est-ce à dire inutilement ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  50. Qu'il y a peu de solidité dans le coeur des hommes, ma chère enfant. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  51. Non, vraiment, je ne m'en plains pas : mais... (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  52. Allons, allons, dites-moi franchement vos petites affaires : vous avez quelque godelureau dans le coeur ou dans la cervelle, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  53. Vous vous aimez ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  54. Voilà une partie d'amour assez dérangée, à ce qu'il me semble ; et je ne vois pas que nous la puissions renouer à temps pour rompre celle du Greffier, vous verrez qu'il en faudra faire quelque autre. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  55. Voici la femme du Substitut, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  56. Qu'est-ce que cela veut donc dire, Madame la Roche ? (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
  57. Vraiment, vous avez un plaisant original de père ; inviter d'honnêtes gens à venir le voir dans un château dont il n'est pas le maître, et où le Roi met garnison de gens d'armes. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
  58. Et une garnison insolente, qui manque de respect à Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
  59. Si vous leur aviez parlé d'abord un peu ferme... (Acte 1, scène 8, MADAME LA ROCHE)
  60. Je ne prenais pas garde à moi dans les commencements ; je ne songeais qu'à Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
  61. Quant on est avec des femmes... (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
  62. Au retour d'une campagne ces drôles-là ne s'embarrassent non plus de honnir une femme de robe... (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
  63. Vous n'avez donc point encore vu mon père, Madame ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  64. Je vais le faire chercher, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  65. Vous me ferez plaisir, Mademoiselle Grimaudin. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
  66. Il viendra vous recevoir, comme vous le méritez, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  67. Ne vous impatientez pas, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  68. Ce sont mes affaires, Mademoiselle Grimaudin, ce sont mes affaires. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
  69. Je vous donne le bonjour, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, MADAME LA ROCHE)
  70. Oui, Madame, qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
  71. Comment vous semble-t-elle ? (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
  72. Madame... (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
  73. Madame Perrinelle par-ci, madame Perrinelle par-là ; elle a peur que j'oublie mon nom, je pense. (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
  74. C'est un enfant, Madame, il ne faut pas prendre garde... (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
  75. Non, vraiment, cela ne me paraît pas si joli que je l'avais ouï dire. (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
  76. Assurément ; mais des bâtiments du temps du Roi Guillemot, comme celui-ci ! (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
  77. Oh, ce que j'en ai déjà vu ne me plaît pas du tout. (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
  78. Voici Monsieur Grimaudin, madame. (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
  79. Il y a déjà de ces Messieurs à la chasse, des Dames dans le Parc, le reste joue à l'ombre dans la Salle de mon Château, et vous voilà encore ici, vous autres ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  80. Ma foi, Monsieur Grimaudin, nous avons trouvé, en arrivant, une compagnie qui nous a effarouchés, franchement. (Acte 1, scène 10, LE GREFFIER)
  81. Ce sont des troupes du Roi qui passent sur mes terres, Madame, je ne puis me dispenser de les recevoir. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  82. Je le crois bien vraiment. (Acte 1, scène 10, LE GREFFIER)
  83. Comment donc ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  84. Trois de ces Messieurs avaient pris des fusils pour aller tirer du côté du petit bois. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  85. Non, Madame, ils ont chassé avec eux-mêmes, et ils leur ont trouvé tant de disposition, l'air si noble, les armes si belles, qu'ils disent que ce serait dommage de ne pas mettre en oeuvre de si bons hommes ; ils les ont enrôlés, et à l'heure que je vous parle... (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  86. Comment enrôlés ? (Acte 1, scène 11, MADAME PERRINELLE)
  87. Oui, vraiment, il n'y a pas de milieu, il faut qu'ils marchent. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  88. Ce sont des pièces qu'on me fait. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  89. Cela me paraît comme cela, oui ; mais il n'y a pas de plaisir à être exposée... (Acte 1, scène 11, MADAME PERRINELLE)
  90. Oui, vraiment. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
  91. La femme de Monsieur le Commissaire, et celle de Monsieur l'Avocat, sont entrées dans le parc ; le Sous-Lieutenant de cette compagnie et le Cornette y étaient avant elles. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
  92. Non, vraiment, au contraire, beaucoup d'honnêtetés, et ils veulent à toute force les mener souper avec eux à la Croix blanche. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
  93. Vraiment, cela ne se fait point ; et ces officiers-là ne savent pas... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  94. Pardonnez-moi, ils savent bien que ce sont des bourgeoises : ils disent qu'ils les aiment mieux que des femmes de qualité. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
  95. Je me donne au diable, il faudra que les femmes marchent à la chasse encore, s'ils allaient revenir... (Acte 1, scène 12, LÉPINE)
  96. Je vais parler à ces Messieurs-là, Madame la Roche. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  97. Entrez au Château, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  98. Et si dans l'humeur où sont ces enrôleurs-là, ils allaient aussi s'emparer de moi, Monsieur Grimaudin ? (Acte 1, scène 12, MADAME PERRINELLE)
  99. Ne vous alarmez point, vous n'avez rien à craindre. (Acte 1, scène 12, LE GREFFIER)
  100. Allons, Madame. (Acte 1, scène 12, LE GREFFIER)
  101. On cherche à faire insulte à mon parrain le Procureur, sur ma parole ; et pour moi le coeur ne me dit rien de bon. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  102. Il me semble que j'ai vu quelques visages de ma connaissance. (Acte 1, scène 10, L?PINE)
  103. Les affaires prennent assez bon train, et la plupart des paysans sont disposés comme je le souhaite. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  104. Je ne sais ce que cela veut dire, le temps présent ne va point trop mal, mais je crains diablement l'avenir à cause du passé. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  105. Je suis perdu, c'est mon dernier maître, c'est lui-même. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  106. Il pense mal, mais il pense vrai, c'est moi-même. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  107. Si je ne craignais point de me méprendre. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  108. Je ne me trompe point. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  109. Pardonnez-moi, Monsieur, vous me prenez pour un autre, je ne me nomme pas Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  110. Tu ne te nommes pas Lépine, pendart ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  111. Ce n'est pas toi qui m'as quitté en Flandres l'année dernière, au commencement de la campagne ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  112. Il y a pour mon service que tu commences par me rendre... (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  113. Je me donne au diable, Monsieur, si c'est moi qui vous l'ai prise. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  114. Comment ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  115. N'allez pas ici me redemander... (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  116. Pour un homme qui n'a pas fait le coup, tu es bien informé de ce qu'on m'a volé, du moins. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  117. Oui, je le vois bien, tu n'as que des idées confuses : mais comme les miennes sont certaines, si tu ne me rends les soixante louis qui étaient dans ma bourse... (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  118. Comment, quatre cents écus ! (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  119. Il faut me rendre tout, autrement tu peux bien compter... (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  120. Miséricorde, Monsieur, ne me perdez pas, je suis un enfant de famille ! (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  121. Mon grand-père est sergent, mon père cabaretier, mon oncle fripier, et ma mère sage-femme ; ne déshonorez pas notre maison, je vous le demande en grâce. (Acte 1, scène 14, L?PINE)
  122. Je me suis de tout temps senti les inclinations preneuses, comme vous l'avez éprouvé vous-même ; et parce que ces petites inclinations-là ont quelquefois de mauvaises suites, tant pour le repos de ma conscience, que pour exercer ma passion dominante sans aucun risque, mes amis m'ont conseillé de me faire Procureur. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  123. Palsanguenne, Monsieu l'Officier, vous devez être bian content de nous : je venons de disposer les billets ; et en conséquence de vos bonnes intentions pour notre nouviau Signeur, conformément à celles que j'avais itou pour ly-da, de vos cinquante hommes, j'en ons déjà logé trente cinq, tant dans son Château que dans sa farme ; ils seront morgué là à bouche que veux-tu : c'est un fesse-mathieu qui a de quoi, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  124. Je les avons envoyés tous quinze chez un de ces nouviaux Monopoleux, qui a depuis peu acheté à nos dépends une petite métairie au bout du Village ; par ainsi je ne serons pas trop chargés : et comme vous ne nous incommodez pas, soyez les bienvenus. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  125. Vous me paraissez un homme de tête. (Acte 1, scène 15, CLITANDRE)
  126. Et à propos de ça : j'ai une petite grâce à vous demander, s'il vous plaît, vous nous ferez l'honneur de demeurer ici tout l'hiver, peut-être ? (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  127. Morgué, n'importe, de près ou de loin ; comme note nouviau Signeur est un vilain, un manant, un goujat de Robe, vous serez toujours le maître ; je vous demande votre protection contre ly. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  128. Grand mercy, Monsieu. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  129. Oh pour cela non, je n'y demeurerai point ? (Acte 1, scène 16, MADAME PERRINELLE)
  130. Comment diable, Monsieur ? (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  131. Madame Perrinelle ! (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  132. Madame... (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  133. Madame ! (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  134. Oui, Madame, c'est ma Compagnie. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  135. Elle est des amies du Procureur, apparemment ? (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
  136. Un Procureur à la campagne, Madame Perrinelle à Paris, vous serez bien payé de vos ustensiles. (Acte 1, scène 17, LÉPINE)
  137. Il en ordonne la cérémonie burlesque avec grand soin, et il me semble qu'il s'en fait une belle affaire. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
  138. Vous voyez une fort jolie fille, et une fort bonne femme, c'est un assortiment des plus commodes. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  139. Ah, Madame la Roche ! (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  140. Bon, tant mieux, vous aurez bientôt fait connaissance avec la bonne femme. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  141. La surprise où je suis, Madame, de vous trouver à la campagne dans un temps... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  142. Je ne m'y attendais pas non plus, moi, la peste m'étouffe ; et je gage que Madame la Roche est aussi surprise de votre connaissance, que vous êtes surpris de vous rencontrer, et Monsieur votre père ne sera pas moins surpris d'une chose aussi surprenante. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  143. Mais que les surprises ne vous fassent perdre le jugement. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
  144. Vous voilà à même de renouer la partie : mort de ma vie, finissez-la, il n'y a point de temps à perdre. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
  145. Par quelle heureuse destinée, Madame... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  146. C'est le même hasard qui l'a conduite ici, qui vous y amène. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
  147. Vous vous aimez tous deux, vous vous retrouvez ; vous ne vous séparerez pas sans boire. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
  148. Tu es vive, Madame la Roche, et tu prends les choses d'une manière... (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  149. Vous m'avez dit que Monsieur vous aime, et que vous ne le haïssez pas ; je ne vois pas qu'on puisse être mieux d'accord. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
  150. Comme de coutume, je ne hausse, ni ne baisse ; chacun a ses petites talents dans ce monde : vous aimez le cotillon, moi j'aime la bouteille ; et... (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  151. Je crois, Dieu me pardonne, que c'est votre frère, Madame, dont il y a si longtemps qu'on a eu de nouvelles ; ce pauvre Charlot ! (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
  152. Comment, son frère ? (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  153. Réformez, réformez votre style, s'il vous plaît, je suis Premier Maréchal des Logis de la Compagnie de ce gentilhomme-là, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  154. Je ne me trompe point, c'est lui-même. (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
  155. Vous me cajolez ! (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  156. Vous me voulez attraper. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  157. Madame la Roche a parbleu raison, c'est le fils de mon parrain. (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
  158. Pour toi, je te remets, tu es Lépine, le filleul de mon père, un grand fripon ; oui, je te reconnais : mais pour vous autres... (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  159. Vous ne vous ressouvenez pas de Madame la Roche ? (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
  160. De Madame la Roche ? (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  161. C'est moi-même. (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
  162. Je crois, ma foi, qu'elle n'a point menti ; et voici une vivante qui ressemble à ma soeur : mais non, si fait, le diable m'emporte, c'est elle-même. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  163. Pour Madame la Roche, vous irez le galop, si vous pouvez ; mais pour ma soeur... (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  164. N'en rougissez point, Madame, il est honnête homme, et je me fais honneur de son amitié. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  165. Mais je me donne au diable si je comprends rien à tout ceci. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  166. Vous vous connaissez tous, vous vous rencontrez tous ici, vous vous entendez tous comme larrons en foire. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  167. Au contraire, vraiment nous prétendons que tout le monde le sache, et que Monsieur votre père qui est ici en soit informé des premiers. (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
  168. Comment possession de la Terre, mon Capitaine ! (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  169. Quoi, Madame, c'est Monsieur votre père qui... (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  170. Les choses s'accommoderont, je vois bien cela : l'acquisition demeurera à mon père, et ma soeur servira de pot de vin ; pourvu que je trouve aussi mon petit compte dans ce petit marché-là, moi. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  171. Bon tant mieux, grand merci, beau-frère : il n'est morbleu rien tel pour faire fortune que le canal des femmes ; et combien de grands Officiers seraient très subalternes, s'ils n'avaient eu de jolies soeurs ou de jolies cousines ? (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  172. Je comprends, Monsieur, je suis payé d'avance, je travaillerai utilement, sur ma parole. (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
  173. Allez faire ensemble un petit tout de promenade seulement ; mais fort court surtout, je vous suis caution qu'à votre retour les affaires seront bien avancées. (Acte 1, scène 19, L?PINE)
  174. Laissons nos intérêts entre leurs mains ; allons ensemble, Madame. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  175. Je suis curieux de savoir comment il me recevra, il en usa mal avec moi la dernière fois que nous nous complimentâmes. (Acte 1, scène 20, MAUGREBLEU)
  176. Ne vous mettez pas en peine, on me les rendra, vous dis-je, ou je ferai sonner le tocsin sur tous ces gens-là. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  177. Mes paysans me prêteront main-forte, laissez faire. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  178. Comment, hé, c'est mon fils, c'est ce fripon de Charlot... (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  179. Fort à votre service, mon père : mais ne m'appelez plus comme cela, je vous prie, cela vous ferait peut-être reprendre avec moi des prérogatives que je supprime. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  180. Vous vous poussez dans la robe, je me pousse dans l'épée, ma soeur se pousse... (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  181. Nous sommes une famille bien fortunée, nous autres. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  182. Oui, mon Capitaine l'épouse, je la lui ai donnée en mariage ; l'Aumônier du Régiment, qui est ici, en va faire la cérémonie. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  183. La guerre donne des sentiments bien nobles et bien relevés, au moins. (Acte 1, scène 21, LÉPINE)
  184. Mais sérieusement parlant. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  185. Couvrons-nous, mon père, et parlons doucement. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  186. C'est ce qu'il me semble : mais... (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  187. Je me moque de cela, et je ne donnerai point les mains... (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  188. Si vous ne faites pas les choses de bonne grâce, vous ne jouirez pas tranquillement de la Terre ; ils sont venus ici pour vous faire déguerpir, je vous avertis. (Acte 1, scène 21, LÉPINE)
  189. Me dis-tu vrai ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  190. Mais j'avais dit qu'ils attendissent mes ordres pour... (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  191. C'est Mademoiselle votre fille, et le Capitaine de ces gens-d'armes, qu'ils disont qui est votre gendre, qui les avont envoyés pour vous divartir, et pour commencer le prélude de leurs noces. (Acte 1, scène 22, COLIN)
  192. Monsieur veut m'épouser, il a déjà le consentement de mon frère et le mien, nous venons vous prier d'y joindre le vôtre, et de... (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  193. Si vous voulez jouir paisiblement de la Terre de Gaillardin, Monsieur, il faut, s'il vous plaît, souscrire aux conditions... (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  194. Je souscris à tout, Monsieur, pourvu que je demeure Seigneur de Paroisse, et qu'on me rende tous les honneurs dus à la qualité de... (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  195. Je vous arme Chevalier, moi. (Acte 1, scène 23, MAUGREBLEU)
  196. Voilà mon ceinturon, mon épée et mon plumet par dessus le marché : il faut être Chevalier pour recevoir les hommages du village. (Acte 1, scène 23, MAUGREBLEU)
  197. Les voici qui viennent d'eux-mêmes. (Acte 1, scène 23, MAUGREBLEU)
  198. D'un Procureur fameux, v.7 (Acte 1, scène 24, LA SUISSESSE)
  199. Et ses fameux exploits. v.31 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)
  200. Nous sommes en vacances, Confrères, v.32 (Acte 1, scène 24, DEUX PROCUREURS)
  201. Aimez ailleurs désormais, v.44 (Acte 1, scène 24, UNE PETITE PAYSANNE)
  202. Et que partout on mette en branle v.66 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)
  203. Et je viens offrir la Meunière v.90 (Acte 1, scène 24, LA MEUNIÈRE)
  204. Pour terminer gaiement l'histoire, v.106 (Acte 1, scène 24, MAUGREBLEU)

LA DÉROUTE DU PHARAON (1693)

  1. Vous aimez bien à prendre un peine inutile, et à persécuter Madame votre soeur infructueusement. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  2. Elle a les mêmes desseins pour vous, et vous ne réussirez ni l'un ni l'autre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  3. Madame la soubrette ? (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
  4. Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bartolin ; les soubrettes comme moi ne sont pas faites pour être traitées irrespectueusement, et nous sommes en train de faire une fortune, qui mettra quelque différence entre vous et moi. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  5. Voilà de plaisants termes. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  6. Écoutez, Mademoiselle Marton, je vous prie de tâcher de rappeler un peu cette lueur de bon sens et de raison que je vous ai connue, et de me dire de bonne foi où vous prétendez que tout ceci vous mène. (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
  7. Ma foi, Monsieur, s'il vous faut parler franchement, je n'en sais rien : tout ce que je puis vous dire, c'est que nous menons une vie assez joyeuse, grande chère, bon équipage. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  8. Madame votre soeur, qui n'était que Lingère, s'appelle aujourd'hui Madame_la_Baronne, dans l'espérance de la devenir. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  9. Et comment la deviendra-elle ? (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
  10. En épousant un Baron, et un Baron de conséquence encore, un homme de distinction. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  11. Non, Monsieur, un homme de qualité, un Gentilhomme étranger qui fait ici les affaires de je ne sais combien de petits Seigneurs ; c'est lui qui fait toutes leurs provisions : qui leur achètent des draps, des étoffes, des habites, et qui leur envoie toutes les modes nouvelles dès qu'elles commencent à vieillir. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  12. Il est chargé de grandes affaires : c'est un homme qui a des correspondances par toute l'Europe. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  13. Si vous étiez d'humeur à vous prêter aux vues que nous avons, on vous ferait l'Agent de ces Seigneurs-là, et ce serait un poste qui vous mènerait loin. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  14. Il n'y a point de ridicule dans ce qu'elle fait, c'est une femme qui a des vues solides. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  15. Je suis bien éloigné de penser comme elle. (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
  16. Venez-vous ici pour moraliser, pour me quereller : pour invectiver bourgeoisement contre mes manières ? (Acte 1, scène 2, BELISE)
  17. Si c'est là votre dessein, faites votre visite courte ; ou si vous êtes raisonnable, soupez avec moi, passez-y la soirée, et vous connaîtrez par vous-même la prudence de mes allures, et l'élévation de mon génie. (Acte 1, scène 2, BELISE)
  18. Oui, Madame ma soeur, je veux bien souper avec vous. (Acte 1, scène 2, BARTOLIN)
  19. Vous prenez le bon parti, nous aurons aujourd'hui grosse partie de jeu, Concert, Bal toute la nuit ; et vous y verrez un cercle de Dames qui ne sont pas indifférentes. (Acte 1, scène 2, BELISE)
  20. Oui, Madame. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  21. Oui, Madame. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  22. Les Dames sont priées : qu'on mette au bas de chaque lettre, par apostille, que le rôt sera de chez la Guerbois, le vin de Darboulin, le fruit, de la rue des Lombards ; et que j'essaie un nouveau cuisinier dont les ragoûts seront autant de chefs-d'oeuvre. (Acte 1, scène 2, BELISE)
  23. Je vais faire exécuter tout cela moi-même à la lettre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  24. Là, parlons doucement. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  25. Vous êtes veuve d'un riche Marchand qui vous a laissé plus de trente mille écus de bons effets et une fille unique ; il ne tenait qu'à vous de faire valoir les uns dans votre commerce, et de marier la fille avantageusement pour vous et pour elle, puisque Valère qui a plus de vingt-cinq mille livres de rente, vous a fait offrir par son oncle de la prendre sans aucune dot. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  26. Pour m'en assurer une meilleure. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  27. Il est extravagant, Madame la Marchande ; l'Hôtel vous ruinera, et le magasin aurait continué de vous enrichir. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  28. Les jeux seront défendus demain, aujourd'hui peut-être, il ne vous restera que la honte d'avoir entrepris une chose que tous vos amis, vos parents, et votre fille-même seront en droit de vous reprocher éternellement. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  29. En vérité, Monsieur mon frère, vous avez bonne grâce de me tenir un pareil discours dans le cas où vous êtes. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  30. L'événement vous corrigera de cette espérance, mais il vous corrigera trop tard. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  31. Et qu'importe, je fais figure, je vis, je me réjouis, les dupes paient tout, mon fond ne s'altère point. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  32. Quand vous saurez mes raisons, peut-être ne vous paraîtrai-je pas si condamnable. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  33. Cela serait trop long à déduire, elles s'éclaireront d'elles-mêmes, mais voici Monsieur_le_Baron de Garbatacase. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  34. Serait-ce ce gentilhomme étranger ? (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  35. C'est lui-même, il est assez bien fait, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  36. C'est un homme de guerre et de cabinet, prenez bien garde à ne lui pas manquer de respect, au moins. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  37. Sa physionomie n'en imprime guère, et c'est encore, je crois, plus qu'il n'en mérite. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  38. Bondi, Madame, bondi, comé se porta vo signorie ? (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  39. Vostro fratello, Madame. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  40. Veramente mi fara un grand piacer, son schiavo hiumilissimo de sua persona et toute la familia, bella prestanza d'home, phisionomia gratiosa, Monsou e aparamenté un home de robe, un Conseiller de la Cita ou de la Province. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  41. Sarai ben contento d'effer comé vo Signoria mon cher Mousou : ma jai tanté cosé à far, de cosi grandés occupations qué non o casi pas il tempo de magniar, de bévir, de dormir, et de vivre à parlar propriamenté. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  42. É la verità : mà je ne joue que par complaisance, je suis né per la societa, per far plaisir à tout il mondo, per occupar les fénéans de qualità, les oisifs de la bourgeoisie, et les Dames sur tout, sono piou a ellé qu'à moi-même. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  43. Voilà un maître fripon, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 4, BARTOLIN)
  44. Je vous l'avais bien dit, mon frère, que Monsieur était un homme de grand mérite. (Acte 1, scène 4, BELISE)
  45. Si si Signorà per populo, per la canailla, ma non per mi qui suis un home de distinction, un home de permission, les défenses ne sont pas faites pour les personnes qui savent se permette-ré-tout. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  46. Non, non assurément, cela ne vous regarde pas. (Acte 1, scène 4, BELISE)
  47. Vous êtes un pauvre homme, mon frère. (Acte 1, scène 5, BELISE)
  48. Vos ordres sont donnés, Madame, vous ferez grande chère, et vous aurez bonne compagnie ; mais on vient de me donner là-bas un papier qui troublera la fête peut-être. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  49. Du griffonnage, Madame : Quelque bagatelle apparemment, car cela est fort mal écrit. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  50. L'homme qui l'a apporté, a dit seulement que c'était une Lettre de Change de mille écus, je pense, que l'on tirait sur vous et sur M. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  51. le Baron, pour avoir donné à jouer sans permission ; et que si vous continuiez, on continuerait à en tirer d'autres à mesure qu'on le trouverait à propos ; que ces Lettres de change-là étaient payables à vue par provision, et qu'on nous mettrait au Châtelet faute de paiement. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  52. Voilà justement ce que j'avais prévu. (Acte 1, scène 6, BARTOLIN)
  53. Et c'est, c'est... une bonne amende de mille écus, à quoi vous êtes solidairement condamnée avec votre Monsieur_le_Baron. (Acte 1, scène 6, BARTOLIN)
  54. Le Baron condamné à l'amende, il ne la paiera point. (Acte 1, scène 6, BELISE)
  55. Oui, voyez un peu ce qu'il y a à faire à cela, mon frère : pour moi, je vais avertir Monsieur_le_Baron, afin qu'il prenne ses mesures, et qu'il soutienne avec vigueur l'incontestabilité des droits qu'il a. (Acte 1, scène 6, BELISE)
  56. Hé bien, Lisette, voilà ta prétendue fortune un peu dérangée, à ce qu'il me semble ; et si ma soeur est bien conseillée, tu retourneras au Magasin, ou à la Boutique. (Acte 1, scène 7, BARTOLIN)
  57. Pour moi, mon parti est pris, cela ne me gênera point, et j'aime encore mieux la Boutique que le Châtelet. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  58. Franchement, Monsieur, je n'ai jamais guère donné dans tout cela, mais j'y trouvais mon compte : il y a plus de fatigue à remuer des paquets de toile, que des sixains de cartes, et cela faisait que je m'accommodais facilement au goût de Madame. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  59. Madame en enragera, mais Mademoiselle sa fille en sera charmée. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  60. La voici, prenons ouvertement ses intérêts, et travaillons de concert avec elle pour faire réussir son mariage avec Valère. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  61. Elle ne l'est que trop, et l'on vient d'en donner avis à Madame votre mère en papier timbré. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  62. Je ne me sens pas de joie, ma pauvre Marton. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
  63. Je suis assez comme vous, mais je n'oserais le témoigner à Madame. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  64. Le jeu ne me déplairait peut-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère ; mais que cette maison sois une Académie ouverte à toutes sortes de gens, que tout ce qu'il y a de fainéants et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de mille figures désagréables, à qui je n'ose dire vous me fatiguez, parce que ce sont des dupes qui perdent sottement leur argent avec ma mère : en vérité, c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
  65. Valère vous en débarrassera, c'est un fort joli homme, Mademoiselle ; et il faut qu'il vous aime bien tendrement pour ne s'être point rebuté du parti qu'avait pris Madame votre mère, et du refus qu'elle fît à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques jours. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  66. Je ne sais : mais il me semble que dans l'état où sont les choses, si la nouvelle est bien vraie, il devait être le premier à m'en informer, et ne pas tant attendre à se rendre ici. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
  67. Nous l'y verrons bientôt, sur ma parole, Monsieur votre oncle, qui sort dans le moment, et qui a bon esprit, n'aura pas manqué de passer chez lui, il est dans ses intérêts, et le regarde déjà comme son neveu. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  68. Adorable Célide, puis-je espérer que le changement dont on parle aujourd'hui dans Paris, fera changer en ma faveur l'esprit et le coeur de Madame votre mère ? (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  69. Et croyez-vous qu'elle me pardonne à présent de n'être pas joueur de profession ? (Acte 1, scène 10, VAL?RE)
  70. Je n'en doute point du tout, moi ; la déroute des Jeux vous donne beau jeu à vous, et Madame ne saurait plus condamner vos sentiments, puisque les voilà justifiés par Arrêt. (Acte 1, scène 10, MARTON)
  71. Je vous réponds de mon coeur, Valère ; mais je ne vous réponds pas de ma mère ; je vous ai déjà dit les raisons qui jusqu'ici, je crois, l'ont rendue contraire à notre engagement. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
  72. Elle m'a parlé tant de fois, et si avantageusement, d'un certain neveu du Baron. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
  73. De lui-même, Marton, je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans la pensée qu'il est homme de grosse condition, et dans l'espérance d'une fortune considérable que son oncle et lui doivent faire au jeu. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
  74. Ce sont deux aventuriers tombés des nues, des Chevaliers de l'industrie, que l'on ne connaît que par le jeu, et qui ne subsistent que par-là comme mille autres de leur caractère. (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  75. Mais laissons-là les réflexions, s'il vous plaît, et songeons sérieusement aux moyens de tirer Madame votre mère de l'entêtement qu'elle a pour l'oncle et pour le neveu. (Acte 1, scène 10, MARTON)
  76. Le voici qui vient tout à propos, comme si vous l'aviez mandé. (Acte 1, scène 10, MARTON)
  77. Oh çà, Frontin, il faut me rendre un service, mon ami. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  78. Depuis le peu de temps que j'ai l'honneur de vous servir, je vous ai pris en affection, je suis fort content de vous ; expliquez-moi votre affaire, que je vois si elle n'est point trop difficile, et si je me ferai prier ou non. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  79. Voilà de douces paroles qui me disposent. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  80. Ce n'est point l'argent qui le gouverne, vous ne le connaissez pas si bien que moi, Madame, et il ne tient qu'à lui d'en avoir autant qu'homme de France. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  81. Comment diantre ! (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  82. Demandez-lui si je me trompe. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  83. Allons, allons, parlons franchement mon ami : je suis bon Prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, à savoir peigner une perruque. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  84. J'enrage, me voilà découvert. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  85. Nous nous sommes vus quelque part, assurément, rappelle un peu tes idées, je suis sûr des miennes, moi. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  86. Tout est perdu... Monsieur, je ne me remets pas... (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  87. Est-ce un si grand crime que l'industrie ? (Acte 1, scène 11, MARTON)
  88. Hé bien, Monsieur, puisqu'il faut vous dire les choses, je vous avoue ingénument que je me suis autrefois mêlé de quelques petites bagatelles, mais je vous assure que j'ai tout oublié : je ne vous conseille pas de jouer de moitié avec moi, je vous ferais perdre infailliblement, Mademoiselle... (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  89. Puisque vous devinez si bien les choses, Monsieur, je ne vous nierai point quelques-unes de ces petites bagatelles : quelques Décrets mal purgés, quelques petites bouderies que la Justice et moi nous avons eues ensemble, m'ont fait résoudre à me cacher sous l'habit de domestique auprès quelque honnête personne, qui eût soin de moi, et qui m'honorât de sa protection, en cas de besoin. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  90. Tu peux t'assurer de tout cela, si tu me sers sans me trahir. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  91. Les illustres de même métier se connaissent ordinairement. (Acte 1, scène 11, VAL?RE)
  92. Je ne me remets point cela. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  93. Rêve un peu, tâche à rappeler ta mémoire, c'est le meilleur de tes amis, peut-être. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  94. Non, non, cette pensée n'est pas sans fondement, et je vous réponds qu'il n'y a pas deux ans que Frontin était un homme autant d'importance, que le personnage à qui nous avons affaire. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  95. Monsieur, c'est à Lyon que vous m'avez vu sans doute ; car je n'ai presque fait jamais l'homme de qualité que dans cette Ville-là. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  96. Il y a beaucoup de Commanderies de notre Ordre du côté des Alpes ; mais il me semble que je n'ai pas encore ouï parler de ce Seigneur-là. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  97. Çà voyons, comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  98. Si vous pouviez me faire jouer avec votre homme, ne fut-ce que quelques parties de Piquet seulement, pour peu que nous travaillions ensemble tête à tête, je vous dirai bientôt de quoi il est capable, de quelle école il est sorti, et en quoi il excelle, et quelque chose de plus encore, peut-être. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  99. Me réponds-tu de cela ? (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  100. Viens, suis-moi, tu prendras celui de mes habits qui te conviendra le mieux, et nous concerterons ensemble les moyens de te mettre aux prises avec le Baron. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  101. Et comment diantre le reconnaître, il n'a que la moitié de son visage. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  102. No é tempo encorà, Madame, non é rempo ; é pericoloso di commettersi, la politica est le parti qu'un galant homme deve prendre, con la joustitia. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
  103. Pagar Signora, pagar, nô fare rebellion ; al contrario de la politessà de l'accortise vi prometto que quel argent ritornera con l'usura. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
  104. Vous êtes la maîtresse, Madame. (Acte 1, scène 12, CELIDE)
  105. E à proposito, in queste conjonturé, di pillar di précaution, me ne vo cercar un Banquier, Per far passar la mer à mes fonds, li viagio si fara sur le vostri, madame, et les comptes si farono quando sarémo arrivari à Londres. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
  106. Comment donc, Madame ? (Acte 1, scène 13, CELIDE)
  107. Heureusement il nous reste la ressource des voyages, comme Monsieur_le_Baron l'a parfaitement imaginée. (Acte 1, scène 13, BELISE)
  108. C'est un homme de bon esprit, il en a jusqu'au bout des doigts. (Acte 1, scène 13, MARTON)
  109. Voilà de terribles ressources, Madame, et je vous avoue qu'elles me font trembler. (Acte 1, scène 13, CELIDE)
  110. Rien ne forme tant les jeunes personnes que les voyages. (Acte 1, scène 13, BELISE)
  111. Assurément ; ne vous mènerez-vous point faire une petite campagne en Hongrie ? (Acte 1, scène 13, MARTON)
  112. En Angleterre, Madame ? (Acte 1, scène 13, CELIDE)
  113. Passer la mer comme des hirondelles ? (Acte 1, scène 13, MARTON)
  114. Mais, avez-vous bien songé, Madame ? (Acte 1, scène 13, CELIDE)
  115. Ces choses-là n'ont pas besoin de réflexions, et j'ai ouï dire toute ma vie que l'Angleterre était au Pérou pour un habile joueur, comme Monsieur_le_Baron, la plupart de ces Milords ne savent que faire de leur argent. (Acte 1, scène 13, BELISE)
  116. Assurément ; et si vous ruinez la Hollande, je vous conseille de ne pas aller plus loin, et de revenir à Paris tout au plus vite. (Acte 1, scène 13, MARTON)
  117. Moi, je n'y remettrai les pieds de ma vie, que le Lansquenet et le Pharaon n'y soient rétablis dans tout leur éclat. (Acte 1, scène 13, BELISE)
  118. Voilà Madame_la_Comtesse qui fera le voyage avec vous, si vous voulez. (Acte 1, scène 13, MARTON)
  119. Je suis dans un étrange accablement, Marton. (Acte 1, scène 14, CELIDE)
  120. Dans quelle inaction tout me paraît ici ! (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  121. Madame_la_Comtesse, quel contretemps de plaisanterie ? (Acte 1, scène 15, BELISE)
  122. Je ne plaisante point du tout ; vraiment ; je ne vins point hier, ne m'en faites point de reproches, je ne sortis point de la journée, je ne vis personne ; je m'étais purgée par précaution, pour évacuer les mauvaises humeurs que ma mauvaise fortune m'a fait faire ; et mon Apothicaire, qui est un fort habile homme, m'a bien assurée que ma médecine me purgerait aussi de mon malheur. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  123. Je me porte à merveille, et je brûle d'impatience de commencer la partie, pour voir si le remède aura opéré. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  124. Vous vous êtes purgée un peu trop tard, Madame. (Acte 1, scène 15, MARTON)
  125. Comment donc ? (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  126. Ce petit Conseiller m'a dit ce matin que cette grosse Marchande de dorure en avait vendu pour douze mille francs, à moitié de perte, et qu'elle avait perdu cet argent le même jour. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  127. Elle n'avait pas eu la précaution de prendre médecine, Madame. (Acte 1, scène 15, MARTON)
  128. Pour réparer cette perte qui le mettait en situation de faire banqueroute, a risqué six cent pistoles qu'il avait dans la caisse, il les a perdues jusqu'au dernier sol. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  129. Le fils a vendu la vaisselle, pour remédier à ces deux inconvénients, même destinée. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  130. Hé bien, Madame, qu'en dit-on de celle-là ? (Acte 1, scène 15, BELISE)
  131. Elle est de mes amies. (Acte 1, scène 15, BELISE)
  132. Elle a perdu soixante pistoles avant-hier, elle a vendu son diamant et ses boucles d'oreilles pour les payer ; c'est son amant le notaire qui les a achetées, et qui en a fait présent à Madame sa femme. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  133. Un notaire est toujours notaire ; mon enfant, ces Messieurs-là savent le prix de l'argent, et il y a de certains bourgeois qui ne se dérangent point. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  134. Ils ne sont pas tous de même, et j'en connais plus de quatre à Paris, à qui le Lansquenet et le Pharaon ont furieusement écorné les dépôts. (Acte 1, scène 15, MARTON)
  135. Madame, je vous donne le bon jour. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  136. Hé, Madame ! (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  137. Comment donc ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  138. Vous êtes, je crois, de concert pour me plaisanter l'un et l'autre. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  139. Madame_la_Comtesse ignore apparemment que le Lansquenet et le Pharaon sont défendus. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  140. Oui, Madame, on les a défendus. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  141. Vous vous moquez de moi, et cela ne se peut pas ; ces défenses-là ne subsisteront point, et c'est comme si on défendait de dormir. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  142. Pour moi, je crois que j'aimerais mieux qu'on me défendit le boire et le manger. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  143. Madame, je vous dis ce que tout Paris sait, ce que tout Paris dit, et ce que j'ai entendu publier ce matin sous mes fenêtres. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  144. Oui, Madame, ce sont les laquais à qui l'on défend de jouer, sous peine de mille écus d'amende. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  145. Il faut que vous ayez mal entendu, Monsieur ; et il me semble que si les défenses étaient pour les personnes de condition, ils valent assez la peine qu'on leur signifie la chose chez eux, sans la leur publier au coin des rues. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  146. Voilà Madame la Marquise dans votre antichambre qui se trouve mal, Madame. (Acte 1, scène 17, JASMIN)
  147. C'est elle-même. (Acte 1, scène 17, BELISE)
  148. Elle a de quoi perdre, celle-là, son mari s'est mis dans les affaires ; mais je doute qu'elles soient assez bonnes pour fournir à toutes les dépenses que fait sa femme. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
  149. Ne me laisse pas tomber, ma pauvre Marton, je ne reviendrai point de cet accident-ci, me voilà morte. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  150. Qu'avez-vous, Madame ? (Acte 1, scène 18, BELISE)
  151. Une suffocation de parolis et de masse en avant, dont bien des femmes vont être malades. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  152. Elle parait fort mal, vraiment, elle pâlit, elle s'évanouit. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  153. C'est bien pis, mesdames, j'agonise, et le moyen de vivre après un coup comme celui-là. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  154. Allons, Madame, contre fortune bon coeur, tous les jeux ne sont pas défendus ; et vous pourrez jouer à quelque autre où vous gagnerez peut-être davantage. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  155. Vous le voyez, Madame, la publication est pour tout le monde, et vous ne pouvez pas dire qu'une Marquise ne soit pas une personne de grosse qualité. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  156. Que me sert-il d'en avoir la qualité, ai-je plus de privilège qu'une simple bourgeoise ? (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  157. Je me meurs, Marton. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  158. Madame a raison, de quelque grande qualité qu'elle soit, le Pharaon n'est-il pas défendu pour elle comme pour sa belle-soeur qui n'est que la femme d'un apothicaire. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  159. Mort de ma vie, Madame, revenez donc à vous, si vous voulez. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  160. Mais vraiment, c'est tout de bon qu'elle s'est évanouie. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  161. Quoi sérieusement ? (Acte 1, scène 18, BELISE)
  162. Parbleu, il n'y a point à rire à cela, Mesdames. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  163. Et tôt, tôt de l'eau des Carmes, de la Reine de Hongrie, du papier brûlé, du vinaigre : il faut lui couper son lacet d'abord. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  164. Elle est folle, Mesdames. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  165. Hé de grâce, Madame, tâchez de sortir de cet accablement. (Acte 1, scène 18, BELISE)
  166. Je n'en sortirai point, Madame, que je ne rejoue malgré la défense. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  167. Le rétablissement de votre santé coûterait cher, et les mille écus d'amende que l'on s'expose à payer... (Acte 1, scène 18, BELISE)
  168. Et quand on nous surprendrait une fois par mois voilà une belle bagatelle ; il n'y a qu'à faire un fonds pour l'amende en augmentant les rondes pour la payer, il n'y a rien de plus facile. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  169. Madame la Marquise a raison. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  170. Qu'on avertisse les garçons de la chambre, dépêchons, des cartes, et que Monsieur_le_Baron taille jusqu'à l'heure du souper seulement. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  171. Allons, Madame, commençons à jouer, je vous en conjure. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  172. Monsieur_le_Baron n'est point ici ; et quand il y serait, il ne taillerait point, je sais ses sentiments. (Acte 1, scène 18, BELISE)
  173. Non, Madame, on ne jouera point ici absolument, j'en connais trop les conséquences. (Acte 1, scène 18, BELISE)
  174. Madame, vous êtes devenue bien raisonnable. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  175. Ma toute bonne, nous ne jouerons que jusqu'à ce que j'aie regagné les milles pistoles que je perdis la semaine dernière, après cela je vous promets de renoncer au jeu pour toute ma vie. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  176. Mais si vous continuez de perdre, Madame ? (Acte 1, scène 18, BELISE)
  177. Mais, Madame, je ne perdrai point, je gagnerai indubitablement, j'en suis sûre. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  178. Je n'ai engagé mes pierreries que sur ce pied-là, et il faut que je les retire dans quinze jours au plus tard, car Monsieur mon mari arrivera dans ce temps-là. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  179. Ah, voilà notre petit caissier, qui sait les nouvelles apparemment, car il paraît bien en colère. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  180. Comment donc, Mesdames, est-ce que l'on ne joue pas aujourd'hui, je ne vois point de carrosses à la porte, personne dans le logis ? (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  181. Faites-moi raison, Monsieur, du procédé de Madame, qui ne veut plus qu'on joue chez elle, de peur qu'il ne lui en coûte mille écus : quelle petitesse ! (Acte 1, scène 19, LA MARQUISE)
  182. Oh, parbleu, je prétends bien qu'on y joue, moi, et nous verrons si j'en aurai le démenti. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  183. Ah, ah, voici un assez plaisant caractère d'homme. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  184. Monsieur, Monsieur Bonne Main, vous vous oubliez, et vous devriez un peu songer qu'on ne parle point de la sorte dans un Hôtel comme celui-ci. (Acte 1, scène 19, BELISE)
  185. Un Hôtel, Madame ! (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  186. Mais ventrebleu on y jouera comme de coutume, ou je ferai beau bruit pour mon argent. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  187. Oui, Madame, pour mon argent ; morbleu, je suis ruiné, si l'on ne joue, mais ventrebleu, vous jouerez les uns et les autres jusqu'à ce que je sois payé de ce qui m'est dû. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  188. Je suis au désespoir, voyez-vous, et j'ai voulu me pendre trois fois depuis ce matin. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  189. Il me fait pitié. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  190. Monsieur, Monsieur Clitandre, vous Madame_la_Comtesse, et vous Madame, je vous en fais les juges, s'il vous plaît ; vous êtes des personnes raisonnables, et vous savez avec quelle bonne foi j'ai prêté mon argent au tiers et au quart depuis un certain temps. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  191. Oh, Madame, on jouera, je n'en serai pas la dupe. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  192. Où diantre, sans cela, pourrais-je attraper tous ceux qui me doivent ? (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  193. Voilà Monsieur Clitandre qui me doit cent cinquante pistoles, par exemple, je sais bien pour lui qu'il ne se fera pas tirer l'oreille, mais... (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  194. Hé bien, Mesdames, que me feront les fripons, si les honnêtes gens en agissent de cette manière ? (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  195. Allons, Mesdames, des cartes, je vous prie, ou je vais tout tuer. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  196. Monsieur, Monsieur le Caissier, si je fais monter les domestiques. (Acte 1, scène 19, BELISE)
  197. Ventrebleu, madame, qu'on donne des cartes encore une fois. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  198. Hé, Madame ? (Acte 1, scène 19, L'INTENDANTE)
  199. Oui, Madame, je suis fou, et à bon titre, je suis endroit de l'être pour ce qu'il m'en coûte. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  200. C'est justement cela, Madame ! (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  201. Il faudra que je rende mes comptes au premier jour, et il y aura plus de dix mille écus à dire. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  202. Cela me fait souvenir de mes pierreries, il faut absolument nous laisser jouer, Madame, vous avez beau faire. (Acte 1, scène 19, LA MARQUISE)
  203. Hé morbleu, Madame, je vous en conjure. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  204. Tête-bleu Madame, cela n'est pas bien. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  205. Je me pendrai, j'y suis résolu, mon parti est pris ; mais je tuerai quelqu'un avant que je me pende. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  206. Non morbleu, c'est à vous, c'est vous qui avez profité de mon argent, vous m'avez engagé de le prêter aux joueurs à fin de le regagner dans la suite ; mais par la morbleu, je passerai cet article-là dans mes comptes, et vous aurez affaires aux Fermes. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  207. Hé cadédis, Mesdames, qu'avez-vous donc fait à ce pauvre petit Monsieur le caissier ? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  208. Oh très certainement, il est bien sûr qu'on n'a point fait assez réflexion sur les inconvénients qui en peuvent arriver. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  209. De quelque manière qu'une Dame fît l'acquisition d'un bijou, on en faisait honneur au Lansquenet ou au Pharaon, et le mari n'avait rien à dire. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  210. Un fils de famille agiotait, passivement s'entend, il empruntait à grosses usures, faisait une dépense enragée, le père ne s'embarrassait point de cela. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  211. Cela est vrai, Mesdames, il y a mille gens intéressés dans cette affaire, et il faudrait représenter toutes ces choses-là dans un bon mémoire. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  212. Moi, qui vous parle, moi, je suis à présent l'homme de France le plus embarrassé, peut-être. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  213. Comment donc ! (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  214. Je carabinais, et j'avais beau perdre, je disais toujours en sortant, je gagne ; et cela n'était qu'un prétexte pour ménager la réputation de vingt femmes que je considère, et que voilà maintenant exposées aux traits de la médisance ; ce n'est pas de ma faute. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  215. Hé bien, voilà vingt femmes raisonnables perdues de réputation, on a point pensé à toutes ces choses-là, je vous en réponds. (Acte 1, scène 20, LA COMTESSE)
  216. Pour moi, Mesdames, je vous l'avoue, je tremble des occupations qu'ils se vont faire. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  217. Oh, cadédis, n'ayez point de peur, Madame la Marquise, cela ne vous peut intéresser que par jalousie. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  218. De votre grand cabinet, Madame, où Monsieur_le_Baron joue au piquet avec un jeune homme que je ne connais point, mais qui est apparemment de la connaissance de Valère ; car il les regarde jouer avec attention. (Acte 1, scène 21, CELIDE)
  219. Pour moi je ne les regardés qu'un moment, et la tête me fait un mal horrible. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  220. Et c'est ce jeu-là qu'il fallait défendre, et non pas le Lansquenet et le Pharaon, qui sont les plus beaux jeux du monde, les plus universels, qui peuvent amuser utilement trente ou quarante personnes à la fois, et où l'on ne saurait faire la moindre petite friponnerie. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  221. Mais cela me passe en effet, attaquer directement ces jeux-là, et souffrir tous les autres ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  222. Oui, pourquoi ne pas défendre plutôt ces vilains jeux d'exercices où l'on gagne quelquefois de bonnes pleurésies, et où l'on court risque à tout moment d'être estropié de quelque bon coup de balle ? (Acte 1, scène 21, MARTON)
  223. Oh, pour moi je vous promets bien que si on nec rétablit le Pharaon, je vais apprendre à jouer au mail ou à la Paume ; car enfin, il faut qu'une femme joue, et je ne vois guère que ces jeux-là qui conviennent à une personne de qualité. (Acte 1, scène 21, LA COMTESSE)
  224. Je viens de courir pour votre affaire, ma soeur, on ne pressera point le paiement de l'amende, et on la fera diminuer de manière qu'il vous en coûtera peu ; mais il ne faut pas vous exposer à le récidive, on est au guet pour attraper les contrevenants, et les premiers pris paieront pour les autres. (Acte 1, scène 22, BARTOLIN)
  225. Vous voyez, Mesdames, que j'ai de bonnes raisons pour ne pas permettre qu'on joue, et Monsieur_le_Baron est entier là-dessus. (Acte 1, scène 22, BELISE)
  226. C'est lui qui attire l'attention de la Justice ; il n'y est pas en bon prédicament, et l'on m'a fait voir un petit registre où il est marqué en lettres rouges. (Acte 1, scène 22, BARTOLIN)
  227. Vous lui en voulez d'ailleurs, Monsieur Bartolin, et il faut que vous soyez prévenu contre lui ; c'est un si honnête homme, qui taille si honorablement. (Acte 1, scène 22, LA MARQUISE)
  228. Allégresse, Mesdames, allégresse, tout va pour le mieux du monde, nous jouerons malgré les jaloux, je viens vous en avertir en diligence. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  229. Nous jouerons, Mesdames ! (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  230. Allons, des cartes, Messieurs ; Mesdames, recouvrons le temps perdu, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
  231. Serait-il possible, Mon cher Marquis, que ce n'eût été qu'une fausse alarme ? (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  232. Non vraiment, l'alarme n'est point fausse. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  233. Il ne fallait point tant accourir, c'est pour vous moquez de nous apparemment, Monsieur_le_Marquis ? (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  234. Non, Mesdames, il ne tiendra qu'à vous de jouer tant qu'il vous plaira, et sans craindre l'amende ni les Commissaires. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  235. Si je joue tant qu'il me plaira, je jouerai le jour et la nuit assurément. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  236. Et moi de même. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
  237. Non assurément, mais vous serez chaudement dans la cave, et l'on ne s'avisera jamais d'aller chercher des joueuses parmi des tonneaux. (Acte 1, scène 23, MARTON)
  238. Tout me convient à moi, le grenier ou la cave, il ne m'importe pourvu que je joue. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
  239. Ce que j'ai à vous dire vaut mieux que tout ce que vous pouvez vous imaginer et à l'heure que je vous parle, il y a trois ou quatre grosses parties de commencées. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  240. Dites-nous promptement où c'est ? (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  241. Oui, Madame, dans des carrières, on se trouvera là à certaine heure, les carrosses se tiendront à une certaine distance ; et on jouera aussi beau jeu que dans l'Hôtel le mieux meublé, je vous en réponds. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  242. Point du tout, on n'y mettra point de lampions comme dans la ville, il n'y aura point de bals point de repas. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  243. Je ne suis point joueur de profession, mais les bals et les soupers me faisaient plaisir, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 23, ÉRASTE)
  244. Assurément. (Acte 1, scène 23, BARTOLIN)
  245. On ne s'assemblera pas toujours au même endroit, on ira de faubourg en faubourg, et de carrière en carrière (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  246. Sabbat tant qu'il vous plaira, rien ne m'empêchera d'y aller, je veux absolument regagner mes pierreries. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
  247. Mais si je vous proposais un expédient cent fois meilleur que les vôtres ? (Acte 1, scène 23, MARTON)
  248. Un bateau serait bien meilleur. (Acte 1, scène 23, MARTON)
  249. Oui, Madame, une de ces barques pontées qui depuis quelque temps viennent à la voile et qui apportent des huîtres. (Acte 1, scène 23, MARTON)
  250. Si vous n'avez pas gagné votre argent, et que le coeur vous en dise, vous pouvez aller jusqu'à Rouen, et de là au Havre ; et Madame se trouverait à moitié chemin de l'Angleterre où elle veut aller. (Acte 1, scène 23, MARTON)
  251. Quelqu'un veut-il y venir, me voilà prête ? (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  252. Oui, Madame. (Acte 1, scène 24, MARTON)
  253. Elle est bien de mon goût, il n'y a point là, d'amende à craindre, le cours de la rivière est libre. (Acte 1, scène 24, BELISE)
  254. Ce sont les violons et les Dames figurantes du Bal qui envoient savoir si on aura besoin d'elles cette nuit, et si on leur paiera leurs droits de présence. (Acte 1, scène 24, MARTON)
  255. Oui, vraiment, ma chère, ne nous refusons pas tout au moins ce plaisir-là ; les jeux sont défendus, mais les Bals ne le sont point. (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  256. Madame_la_Comtesse a raison, il faut tirer parti de tout ceci, et enterrer la synagogue avec honneur. (Acte 1, scène 24, LA MARQUISE)
  257. Oui, Madame. (Acte 1, scène 24, MARTON)
  258. Ma foi, Madame, c'est Monsieur_le_Baron qui tient au collet un homme qui le tient, lui par les oreilles. (Acte 1, scène 24, MARTON)
  259. On ne respecte pas fort le Gentilhomme étranger. (Acte 1, scène 24, BARTOLIN)
  260. Messieurs, Messieurs, si vous ne vous séparez, je frapperai sur l'un et sur l'autre, et je vous séparerai à bons coups de canne. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  261. Une bagatelle, Madame, une petite dispute de rien qu'ont eue ces Messieurs. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  262. Cadédis, voilà une Scène assez ridiculement plaisante ; comment se terminera-t-elle ? (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)
  263. Cela n'est pas bien, Madame, de souffrir des fripons dans votre maison. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  264. Và via forfanté, parti di qua mammaluco ; aveté grand tort, Signor Valère, di produire in questa casa un homme de ce caractère. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
  265. Moi, Monsieur, je ne voudrais pas me troquer contre lui ; il croit nous en imposer, avec son baragouin et sa grande mouche. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  266. Il parle français comme moi, tel que vous le voyez, et il n'a point de balafre, je vous en réponds. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  267. Oui, justement, c'est Mathieu Membrin, le fils d'un barbier de Falaise. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  268. Mais vraiment, voici une aventure qui devient sérieuse. (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
  269. Et per gratia, Mesdames, é un scélérat, un pendard, que vinté volte a mérita les galéres ; ti reconnosso à présent, tu faisais le Marchand de Vin dans le Carrosse de Rheims. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
  270. Hé qué ti ricordé... Qu'il te souvienne à toi des coups de bâton que nous te donnâmes à Auxerre, pour avoir notre part des mille écus que tu voulais garder pour toi seul. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  271. Ces Messieurs-là se disent d'étranges choses. (Acte 1, scène 25, CLITANDRE)
  272. Je ne l'avais pas bien remis d'abord ; mais sa culotte large, et l'enflure des deux côtés de son juste-au-corps, me l'ont fait connaître. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  273. Comment ! (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
  274. Voyez, voyez dans sa culotte, Madame. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  275. Vous vous moquez vraiment, je n'y veux point regarder. (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
  276. Doucement, doucement, baissez un peu la voix. (Acte 1, scène 25, BARTOLIN)
  277. Je le savais bien, moi, que je ne me trompais pas. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  278. Mousu, mousu Valère, je me prends à vous de cette insulte. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
  279. Va misérable, je t'en ferai raison, comme tu le mérites. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  280. Ce n'est pas tout, Messieurs, il faut qu'il convienne qu'il n'a point d'autre métier que celui de fripon de jeu. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  281. Hé là là, Messieurs, point de violence, je conviendrai de tout ce qu'il vous plaira ; mais ne me perdez pas, je vous en conjure. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
  282. Et l'argent qu'il nous a volé à tous tant que nous sommes ? (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
  283. J'en rendrai la moitié, que chacun fasse ses comptes : il me semble que c'est avoir de la conscience. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
  284. Votre banque était en bonne main, Madame. (Acte 1, scène 25, CLITANDRE)
  285. Il mérite grâce, et récompense même. (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)
  286. Je m'en charge, Messieurs, je la lui ai promise ; c'est mon valet, et je ne lui ai fait jouer ce personnage que pour détromper Madame, et lui faire voir quel homme c'était que le Baron. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  287. Vous me rendez le plus heureux de tous les hommes. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  288. Nous ferons tout ce qu'il vous plaira, Mesdames, je prends sur moi les risques de l'amende, et je taillerai même, si l'on veut, pour la première fois de ma vie. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  289. Ils sont presque tous là-dedans, Madame. (Acte 1, scène 25, MARTON)
  290. Pendant que nous serons au jeu, que l'on commence l'un et l'autre, on continuera après le souper. (Acte 1, scène 25, BELISE)
  291. Dame et Patronne du logis, v.18 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  292. Mes enfants, que deviendront-nous ? v.25 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  293. En quel état cruel nous met cette défense ? v.26 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  294. Ô Ciel ! Permets-tu donc que sous d'injustes coups v.27 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  295. On opprime l'innocence ; v.28 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  296. Pleurent amèrement leurs tristes destinées ; v.31 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  297. Se mêlent à regret aux larmes v.33 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  298. Qui traînent, en coulant, les charmes v.34 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  299. Messieurs les Masques, on saura qui vous êtes. (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
  300. Moi, Monsieur, l'être in pon gentilhomme allemand : vous prendre garde. (Acte 1, scène 26, GARBATACASE)
  301. Un Gentilhomme Allemand ! (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
  302. Nos haines ne durent pas, comme vous voyez, nous sommes d'honnêtes gens, il n'y a point de rancune parmi nous autres. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
  303. Comment, maroufle ? (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
  304. Ah sandis, Messieurs les coquins, vous rendrez gorge. (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
  305. On a servi, Madame. (Acte 1, scène 26, MARTON)
  306. Allons nous mettre à table, que le Bal continue, et que cette aventure nous corrige de l'extravagance qu'il y a de jouer avec des masques. (Acte 1, scène 26, BELISE)
  307. Et gardez-vous des visages, mêmes. (Acte 1, scène 26, MARTON)
  308. T'enlèvent tes meilleurs sujets. v.54 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
  309. Sa femme au Jeu donne audience, v.72 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
  310. Il fut bientôt gueux comme un rat. v.77 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
  311. J'ai commencé par être dupe, v.84 (Acte 1, scène 27, MERLIN)

LES FONDS PERDUS (1686)

  1. Oui, mon pauvre Merlin, je veux savoir d'elle sa destinée et la mienne, et je ne saurais plus vivre dans la contrainte où nous sommes depuis si longtemps l'un et l'autre. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. Vous allez rompre toutes les mesures que nous avons prises, si l'on vous voit avec Angélique. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  3. J'aime, je suis aimé de la plus aimable personne du monde, mon père s'avise d'en devenir amoureux ; et, pour comble de disgrâce, je donne malheureusement de l'amour à la mère de celle que j'aime. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  4. Et suis-je en état de raisonner, dans le chagrin où je me trouve, lorsque mon amour ?... (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  5. Elle est assez folle pour se persuader que vous l'aimez aussi quel accident ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  6. Dans cette pensée, elle vous donne la meilleure partie de son bien ; cela est fort chagrinant ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  7. Grâce aux petits soins que je prends, vous n'avez, pas seulement la peine de souhaiter cela est bien rude ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  8. Combien y a-t-il de jeunes gens à Paris, des mieux bâtis et des plus huppés, qui sous de pareilles conditions voudraient toute leur vit : être obligés de faire assidûment leur cour à Mélusine et à Urgande même, si elles vivaient encore. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  9. Mon pauvre Merlin, qu'ils en seraient bientôt dégoûtés, s'ils étaient dans le même état où je suis aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  10. Premièrement, je tombe d'accord avec vous qu'une vieille amoureuse est un très fâcheux animal. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  11. Mais enfin, Madame Gérante n'est pas si fort avancée dans la carrière elle n'a que quarante-cinq, ou quarante-huit ans tout au plus, et ce n'est à proprement parler, qu'une demi-vieille. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  12. Je n'en suis point surpris. Venons à Mademoiselle sa fille, que vous aimez ; vous avez raison, la fille est plus jeune que la mère ; mais enfin, vous êtes bien persuadé que cette fille vous aime, et ce n'est pas là ce qui vous chagrine apparemment ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  13. Il est vrai que Monsieur votre père l'aime aussi, qu'il se ruine pour l'enrichir. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  14. Il y aurait quelque chose a dire à cela, si Madame Gérante ne vous donnait pas merveilleusement bien votre revanche, et qu'elle ne fit pas les mêmes choses pour vous. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  15. Mais, Dieu merci. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  16. Morbleu tu m'as engagé là dans une affaire qui ne va point aussi vite que je l'avais espéré ; nous restons longtemps dans un certain milieu, dont mon impatience ne me permet pas d'attendre la fin ; et outre la répugnance naturelle que j'ai pour les moyens dont tu te sers, je ne vois pas bien encore comment tu prétends parvenir au but que tu t'es proposé. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  17. Oh bien j'ai donc plus d'esprit que vous ; car je vois clairement moi, que pourvu que vous me laissiez faire, et que vous ne traversiez point mes desseins par vos impertinents scrupules, je vois, dis-je, Monsieur votre père et Madame Gérante dans la nécessité de faire tout ce que nous voudrons. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  18. Mais, elle me presse de l'épouser. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  19. Promettez tout ; ce sera moi qui ferai dresser les articles. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  20. Voilà justement à quoi je ne consens point. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  21. Je n'aurai pas un moment ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  22. Doucement, Monsieur, doucement, nous sommes ici chez elle et quoiqu'elle soit sortie, elle a un certain maraud de valet bègue, qui a beaucoup de peine à parler ; mais on entend merveilleusement bien tout ce qu'on dit, et qui est toujours au guet pour écouler. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  23. Hé bien, Merlin, je me tairai, pourvu que tu me fasses parler à Angélique. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  24. Vous dites toujours la même chose. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  25. Remettons la partie à une autre fois j'ai pour vos affaires quelque dessein dans la tête que vous m'allez gâter, si Madame Gérante vous trouve ici. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  26. C'est une petite entreprise utile et nécessaire pour tirer de la bonne dame certains deux mille écus qu'elle a reçus depuis peu, et qui seront beaucoup mieux dans nos coffres que dans les siens. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  27. Mon pauvre Merlin, je vois Angélique. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  28. Madame, que je vous suis redevable de me donner vous-même les occasions de vous entretenir que ce bonheur me récompense bien de tous les moments que j'ai passés sans oser vous parler J'ai maintenant mille choses à vous dire, Madame. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  29. Votre père me persécute pour me faire consentir à l'épouser ; il demanda hier l'aveu de ma mère, et vous jugez bien qu'il l'a obtenu. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  30. Elle ne m'a donné que cette seule journée pour me préparer. (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  31. Hélas, Madame votre mère me fit hier aussi la même proposition. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  32. C'est apparemment la même lune qui gouverne la cervelle de ces deux bonnes gens-là. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  33. Merlin, mon pauvre Merlin, tu vois l'embarras nous sommes. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  34. Bon, bon, vous voilà bien malades d'épouser Madame Gérante, vous ; et vous, Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  35. Que tu me fais passer de fâcheux moments ! (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  36. Madame, votre mère deviendra votre fille, à vous ; cela sera tout à fait plaisant, oui. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  37. Et de grâce, Merlin, point de plaisanteries à contre-temps achevé, s'il se peut, de nous rendre service, et sois assuré d'une parfaite reconnaissance, si tu viens à bout, de celle affaire. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  38. Pour cela oui, j'en viendrai à bout, pourvu que vous soyez raisonnables, et que, vous continuiez toujours d'avoir beaucoup de complaisance, vous pour Monsieur Oronte, et vous pour Madame Gérante ; que vous n'alliez point effaroucher leurs esprits par des refus ; mais que vous vous serviez au contraire du faible qu'ils ont, pour obtenir un délai, et pour vous approprier leurs dépouilles. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  39. Par exemple, vous, qui vous empêche de vous faire faire par le bonhomme une bonne donation dans les formes d'un certain contrat du trente mille écus qui lui restent ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  40. Lisette conduira fort bien celle affaire, et elle est venue à bout de choses bien plus difficiles : c'est une illustre, Madame. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  41. Monsieur Merlin, cela vous plaît à dire. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  42. Pour moi, je vous promets foi d'honnête homme, de ruiner absolument Madame votre mère ; c'est tout ce que je puis pour voire service et quand vous serez une fois les maîtres de tout, vous pourrez cesser de vous contraindre, et vous leur déclarerez, alors vos véritables sentiments. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  43. Cela me paraît un peu rude, Valère. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  44. Ventrebleu Madame, point de scrupules. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  45. Et vous, Monsieur, point de compliments remettez, s'il vous plaît, toutes vos tendresses pour une autre saison. Il y a longtemps que nous jasons ici, il est temps de nous séparer. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  46. Quand vous reverrai-je, Madame ? (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  47. Le plus tôt qu'il me sera possible, si vous aimez à ma faire plaisir. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  48. Ma foi, j'avais terriblement peur que la mère ne survint : nous étions gâtés franchement. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  49. Car, après ce que j'ai déjà fait, quand il est question d'achever, je ne prétends point demeurer ici les bras croisés. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  50. Assurément ; et depuis que je m'en mêle, j'ai tiré pour Angélique en diverses fois plus de dix mille écus de Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  51. Et moi, de Madame Gérante, près de quarante mille francs pour mon maître. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  52. Et mon maître, lui, n'a jamais pris qu'avec chagrin tout ce que Madame Gérante lui a donné. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  53. Cela est bien dur aussi d'être obligé comme cela de ruiner son père et sa mère, pour leur faire entendre raison. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  54. Non vraiment, et c'est proprement comme l'argent du jeu, qui passe seulement d'une main dans une autre. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  55. Cela est vrai. Mais voici Madame qui revient, il faut changer de style. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  56. Bonjour, Merlin. (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  57. Madame, je vous souhaite le bonjour. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  58. Comment se porte-t-il ? (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  59. Ma foi, Madame, je ne sais pas trop bien, je crois ; le pauvre garçon n'a pas ferme l'oeil de toute la nuit, il n'a fait que se tourmenter dans son lit. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  60. Il commençait même de s'assoupir ; mais comme vous savez, Madame, le matin... c'est le temps des songes ordinairement. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  61. J'étais dans sa chambre à préparer ses habits, quand je l'ai entendu grommeler quelque chose entre ses dents ; je me suis bien douté de ce que c'était ; car il rêve tout haut le plus souvent. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  62. Il pensait à Vous dans ce moment-là. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  63. À moi, Merlin ? (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  64. Oui vraiment, il me l'a dit quand il a été éveillé. (Acte 1, scène 1, MADAME G?RANTE)
  65. Belle demande Est-ce que je voudrais mentir. (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  66. Bon, Merlin vous le dirait-il, s'il n'était vrai ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  67. Oh non demandez à Lisette, elle sait fort bien que je ne mens jamais. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  68. Sérieusement ? (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  69. Son adorable petite femme. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  70. Madame ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  71. Cela m'aurait bien fait plaisir, Merlin. (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  72. Cela est bien obligeant au moins, Lisette, de faire des songes de moi dans ces termes-là. (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  73. Assurément, Madame, ce jeune homme-là vous aime terriblement. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  74. Non, Madame : il s'est habillé le plus vite qu'il a pu, et il est venu ici pour vous voir ; mais ne vous trouvant point, il est tombé dans une mélancolie épouvantable, et il s'en est allé sans nous rien dire. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  75. Pour moi, Madame, j'ai cru qu'il était de mon petit devoir de vous attendre ici pour vous faire part des agréables rêveries de mon maître. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  76. Je vous l'amènerai moi-même, si je le trouve. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  77. Bon, elle n'est peut-être pas encore coiffée seulement. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  78. Je ne sais pas de qui elle tient ; car vous êtes la diligence même, vous ; et depuis que les maux de tête vous ont obligée de faire couper vos cheveux, vos coiffures sont toujours montées pour plus de quinze jours, et vous n'êtes pas plus de temps à les mettre que si c'était une perruque cela est fort commode au moins. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  79. Oui vraiment, outre que c'est un remède souverain contre les maux de tête, cela vous met en droit de choisir la couleur des cheveux qui vous plaît le plus, et qui vient le mieux à l'air de votre visage. (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  80. Le châtain clair vous sied admirablement bien, Madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  81. Quand vous mettez du blond, vous êtes comme ces petits anges de cire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  82. Le noir ne me va pas trop mal aussi. (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  83. Comment ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  84. Comment l'ai-je aujourd'hui, Lisette ? (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  85. Plus de quatre personnes me l'ont déjà dit. (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  86. Vous seriez bien folle de l'avoir autrement ; et en teint comme en cheveux, il faut toujours prendre les plus belles couleurs. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  87. Ah, Madame ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  88. Comment, mon gendre, vous avez l'air tout à fait conquérant aujourd'hui. (Acte 1, scène 6, MADAME GÉRANTE)
  89. Comme ils s'accommodent ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  90. Vous trouvez donc, Madame, que j'ai quelque mine avec cet habit-là ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
  91. La meilleure du monde ! (Acte 1, scène 6, MADAME GÉRANTE)
  92. Madame, que je fisse un pareil chagrin à mon fils. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
  93. Il serait beau vraiment que vous lui coupassiez l'herbe sous le pied. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  94. Mais vous, Madame, vous voilà plus belle que jamais. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
  95. Je ne sais comment cela se fait car je ne prends aucun soin pour cela. (Acte 1, scène 6, MADAME GÉRANTE)
  96. Non, assurément. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  97. Que je serais heureux, Madame, d'être aussi digne des affections d'Angélique, que vous l'êtes de la tendresse de Valère ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
  98. Mais en effet, vous me paraissez charmants l'un et l'autre. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  99. Madame, de le voir comme cela ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  100. Tout est merveilleusement bien disposé pour ce que nous souhaitons. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  101. Mais vous n'y songez pas de vous dérober ainsi pendant que Monsieur Oronte est dans le cabinet de Madame votre mère. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  102. Vous l'allez mettre au désespoir. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  103. Je ne sais ce que ce peut être ; mais je me doute que Valère et vous vous avez bonne part à leur entretien. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  104. Que je crains qu'ils ne prennent des mesures trop justes, et que nous n'espérions en vain de les rompre. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  105. Bon, bon, que les mesures de vieux fous comme cela peuvent-ils prendre, que le bonheur des jeunes gens, et l'adresse de ceux qui les servent, ne rendent facilement inutiles ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  106. Mais à propos, comment le trouvez-vous aujourd'hui, Monsieur Oronte ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  107. Ne me fais pas souvenir de lui, je te prie, il ne m'a jamais paru si fatigant et si ennuyeux. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  108. Vous lui faisiez une triste mine, franchement, et ce n'est guère là le moyen de faciliter notre entreprise : je vous j'avais tant dit. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  109. Et quelle mine veux-tu que je fasse à un homme qui me dit cent extravagances plus impertinentes les unes que les autres, cent fades puérilités ? (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  110. Mais voici Monsieur Oronte : montez vite dans votre chambre, et me laissez seule avec lui. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  111. Vous avez beau dire, et beau me prier, j'aimerais mieux mourir que d'en avoir rien fait. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  112. C'est moi qu'elle nomme. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
  113. Le meilleur et le plus honnête homme du monde ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  114. L'amener a cet excès d'amour ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  115. Pour lui mettre le pied sur la gorge ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  116. Est-ce que l'emportement te rend aveugle ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
  117. Comment ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
  118. Mademoiselle Angélique, Monsieur, qui prend des résolutions extravagantes, qui se met déjà en tête de faire des lois aux gens ; je lui conseille vraiment. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  119. Vous avez vu sa mine qu'elle vous a faite, elle vous a quitté brusquement pour venir me dire qu'elle ne voulait point entendre parler de mariage, si vous ne lui faites... (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  120. Que c'est une terrible chose que d'aimer. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
  121. Cela prend un assez bon train, à ce qu'il me semble. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  122. Voici Madame. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  123. Que vous plaît-il, Madame ? (Acte 2, scène 4, LE-BÈGUE)
  124. Il n'en est pas besoin, Madame, il ne fera pas long séjour avec Mademoiselle votre fille ; car, elle se plaint d'un mal de tête épouvantable. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  125. Comme s'il dépendait d'elle de se bien porter : Monsieur Oronte l'étourdit trop aussi, et ses discours éternels d'ardeurs, de feux, de flamme, tout cela échauffe terriblement au moins. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  126. Mais, penses-tu, Lisette, qu'il m'aime autant qu'on me le dit ? (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
  127. Vous êtes si aimable, et vous lui donnez tant de sujets pour vous aimer. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  128. La plupart des hommes sont ordinairement si volages et si peu reconnaissants. (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
  129. Oh Valère n'est pas fait comme les autres ; et tenez, voilà Monsieur Merlin, qui vous en peut répondre encore mieux que moi. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  130. Je me suis mis tout hors d'haleine à force de courir. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  131. Madame, on le serait a moins ; mais, dites-moi de grâce, où pourrais-je trouver Monsieur Oronte ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  132. Ne vous informez point de cela, Madame, on m'a défendu de vous en parler. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  133. Dis vite, sais-tu où il demeure ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  134. Non vraiment, je n'en sais rien. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  135. Attends un peu, Merlin, je t'en conjure, écoute un mot avant de t'en aller. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  136. Ces affaires-ci pressent diablement ; et ce sont des jeux d'enfants, au moins. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  137. Tire-moi de l'inquiétude où tu m'as mise je suis toute hors de moi-même ; et tes discours m'ont si fort alarmée, qu'à l'heure qu'il est, il ne tient qu'à moi de m'évanouir. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  138. Que cette envie-là ne vous prenne point, Madame : vous nous donneriez ici de l'occupation. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  139. Qu'il me dise donc ce qu'il y a. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  140. Vous prendriez l'affaire trop à coeur et je sais bien moi-même que si je vous le disais, je vous mettrais dans un si terrible état, qu'il ne tiendrait qu'à vous de mourir. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  141. C'est bien pis que l'évanouissement. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  142. Je le promets, Merlin, de ne me point, trop affliger. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  143. Vous n'en serez pas la maîtresse, Madame, je vous connais, vous avez le coeur tendre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  144. Mais promettez-moi donc, Madame, que mon maître ne saura rien de tout ceci. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  145. Et sommes-nous gens à lui aller dire ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  146. Il me mettrait dehors avec cent coups. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  147. Oui, madame. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  148. Comment donc, est-ce qu'on prend les gens à force ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  149. C'est ce que j'ai dit d'abord ; mais il lui a fait autrefois une promesse de mariage. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  150. Une promesse de mariage ! (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  151. Oui vraiment, et c'est là le diable. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  152. Une promesse de mariage ! (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  153. Point du tout, Madame, ce n'était que par manière de conversation ; et cependant, voyez la malice, on s'en sert aujourd'hui pour l'inquiéter, et pour traverser la passion qu'il a pour vous. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  154. Il pensait bien à cela, vraiment ; il ne prévoyait rien moins que l'affront qu'on vient de lui faire. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  155. Comment ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  156. Une fille amoureuse d'un jeune homme qui se va marier, de qui elle a une promesse de mariage, cela va tout droit au Châtetet. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  157. Oui vraiment au Châtelet et une preuve convaincante de ce que je vous dis-là, c'est qu'on vient d'y conduire mon maître. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  158. Oui, Madame, et je viens de le voir y faire son entrée. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  159. Le pauvre garçon ! Et comment l'a-t-on mené-là ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  160. Je vous tirerais des larmes si je vous en faisais le récit. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  161. Vous me commandez de renouveler mes douleurs ; mais en revanche, je vais terriblement aigrir les vôtres. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  162. Madame, ne vous avisez point de pleurer comme cela quand j'aurai une fois commencé ; car, je n'aime pas qu'on m'interrompe. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  163. J'avais rejoint mon maître, et je vous l'amenais comme vous me l'aviez dit, lorsqu'un certain gros maroufle a passé tout proche de lui, et lui a arraché son épée. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  164. J'ai voulu courir tout aussitôt, dans la pensée que c'était un filou, quand vingt coquins comme le premier nous ont entourés. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  165. Il y avait une chaise à porteurs qui suivait : ils ont prié mon maître d'y entrer ; mais civilement, Madame, et avec des manières si pressantes, qu'il n'a jamais pu s'en défendre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  166. Ils l'ont mené en chaise ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  167. Oui, Madame. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  168. Cela est bien honnête, vraiment. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  169. Les porteurs qui avaient le mot, ont enfilé la vallée de misère, et je me suis mis à suivre comme les autres, pour voir un peu tout ce que cela deviendrait : nous sommes arrivés à la petite porte d'un grand hôtel, on a ouvert une barrière pour nous faire plus d'honneur. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  170. Mon maître est sorti de la chaise, deux de ces honnêtes personnes qui l'avaient amené, l'ont pris par la main, et lui ont servi d'écuyers. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  171. Madame, il est entré, je l'ai voulu suivre mais on m'a fait attendre dans une petite antichambre, un peu obscure à la vérité. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  172. Comment ? Que dis-tu à la galère ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  173. Oui, Madame, chez Rousseau. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  174. C'est un fort honnête homme, chez lequel on boit de fort bon vin. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  175. Oui, Madame. Ils en ont fait apporter une douzaine de bouteilles. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  176. Oui, Madame, avec un grand plat de rôt. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  177. Oui, Madame. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  178. Pardonnez-moi, Madame ; mais, fort peu de chose, un poulet de grain seulement, un dindon et un lapereau. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  179. Oui, Madame, pour se désennuyer. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  180. Et demeurera-t-il là longtemps, Merlin ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  181. Et comment faudrait-il s'y prendre ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  182. Comment, en sortant de chez lui ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  183. Oui, de son nouveau domicile, j'ai rencontré notre partie ; un honnête pousse-cul m'a fait la grâce de me la montrer ; car, je ne la connaissais point. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  184. D'abord, je lui ai dit que cela était fort vilain d'en agir comme elle faisait elle m'a répondu qu'elle avait raison de le faire. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  185. Je lui ai dit que non, elle m'a dit que si ; et nous avons eu comme cela une petite conversation de démentis, qui s'est pourtant terminée fort aimablement. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  186. Il a été lui proposer ; il est venu me reparler ; il est retourné à elle ; il est revenu à moi enfin, après bien des allées et des venues, on est tombé d'accord que moyennant deux mille écus, elle rendrait la promesse de mariage, et qu'on ne parlerait plus de rien. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  187. Deux mille écus, Merlin ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  188. Oui, Madame. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  189. Oui, Madame, pourvu qu'ils aient achevé de dîner ; mais, c'est un petit vilain qui ne les vaut pas, les deux mille écus, et je ne sais pas qui les voudrait donner ; car, pour lui, je suis sûr qu'il aimerait mieux demeurer là six mois, et dépenser vingt mille francs à plaider, que de donner un sol a cette fille-là, après le tour qu'elle vient de lui jouer. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  190. Adieu, Madame. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  191. Merlin. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  192. Plaît-il, Madame ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  193. Madame, vous avez deux mille écus ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  194. Madame, mon maître serait trop en colère, si je faisais un coup comme celui-là il verrait bien que je vous aurais conté l'histoire, outre qu'il ne vous a déjà que trop d'obligations. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  195. Je serai bien aise, Merlin, qu'il m'ait encore celle-ci. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  196. Mais, comment ferions-nous, Madame ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  197. Car, de porter cet argent-là vous-même, cela n'aurait point bonne grâce, à ce qu'il me semble. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  198. Je vous rend grâces, Madame ; mais encore un petit mot, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  199. Comme nous n'avons pas besoin de Monsieur Oronte dans cette affaire, il ne sera que mieux, je crois, de ne lui en point parler du tout. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  200. Oui, madame. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  201. Au moins, Madame, c'est sans préjudice du reste. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  202. Ne te mets en peine de rien. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  203. Par ma foi, voilà une bonne femme à qui l'argent sied bien ; car, elle fait un bon usage. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  204. Pourquoi ? Et il me semble que pour ses deux mille écus, Madame Géronte est en droit de te le demander. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  205. Il est vrai ; mais, je suis en droit, moi, de lui répondre, et en possession, Dieu merci, de lui faire croire ce que je veux. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  206. Je ne me soucie pas aussi que cela dure, pourvu que cela aille vite. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  207. Ne sais-tu pus bien qu'il a coutume de dire ? (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  208. Mais sérieusement, que fait-il maintenant ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  209. J'en suis vraiment bien aise. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  210. J'ai diantrement embarrassé le bonhomme ; et quand je l'ai vu suffisamment ébranlé, je l'ai envoyé à Angélique, qui a achevé de le battre en ruine : un seul regard a terminé son irrésolution, et il a promis de signer aveuglément tout ce qu'on voudrait. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  211. Voilà un fort honnête, et si Madame Gérante est aussi raisonnable, les affaires seront bien faites. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  212. Cependant Angélique est diablement embarrassée de n'avoir plus de prétexte pour différer. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  213. Il ne faut point que cela l'embarrasse, nous mettrons bientôt ordre à tout. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  214. Ma foi, si j'etais à sa place, les seuls transports de Monsieur Oronte seraient capables de me désespérer. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  215. Comment donc ? (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  216. Comment ? Il fait là-haut cent extravagances, il lui a déchiré ses gants pour lui baiser la main. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  217. Enfin, il semble qu'elle soit déjà sa femme. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  218. Monsieur Oronte signera tout ce qu'on voudra : Madame Gérante est une bonne femme aussi, et elle fera de même ; j'ai pris mes mesures pour cela. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  219. Allons, mettons les fers au feu. N'est-elle pas là-haut ? (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  220. Et comment est-il fait un notaire? (Acte 3, scène 2, LE-BÈGUE)
  221. Il est fait, il est fait comme un honnête homme. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  222. Et comment est fait un honnête homme ? (Acte 3, scène 2, LE-BÈGUE)
  223. Qui diantre s'imaginerait qu'un maroufle comme cela ferait une question aussi embarrassante ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  224. Voilà la plus jolie fille du monde, j'en suis fou ; mais quand je lui veux dire que je l'aime, elle a le temps de s'enfuir avant que j achève. (Acte 3, scène 3, LE-BÈGUE)
  225. Allons, essayons un peu pour voir Madame Lisette, je vous aime de tout mon coeur. (Acte 3, scène 3, LE B?GUE)
  226. Ah ! Voilà quelqu'un qui est fait comme un honnête homme, ce pourrait bien être le notaire. (Acte 3, scène 3, LE B?GUE)
  227. N'est-ce pas ici le logis de Madame Gérante ? (Acte 3, scène 4, LE-NOTAIRE)
  228. Je crois que ce maraud-là me contrefait voyons un peu s'il continuera. (Acte 3, scène 4, LE-NOTAIRE)
  229. Comment, coquin ? (Acte 3, scène 4, LE-NOTAIRE)
  230. Monsieur, je ne me moque point de vous, il n'y a personne assurément. (Acte 3, scène 4, LE-BÈGUE)
  231. Si tu me fais prendre un bâton, je t'étrillerai comme il faut. (Acte 3, scène 4, LE-NOTAIRE)
  232. Si vous m'étrillez, ma foi, je me revancherai. (Acte 3, scène 4, LE-BÈGUE)
  233. C'est cet homme-là qui vient me battre, parce que je lui dis qu'il n'y a personne. (Acte 3, scène 5, LE-BÈGUE)
  234. C'est un insolent qui me contrefait. (Acte 3, scène 5, LE-NOTAIRE)
  235. Personne ne se moque de vous, et ce garçon-là ne peut pas parler autrement. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  236. Mordi cela n'est pas vrai, vous-même ; c'est vous qui parlez bien quand vous voulez, et vous vous êtes moqué le premier. (Acte 3, scène 5, LE-BÈGUE)
  237. Vous demandez Madame, ou Monsieur Oronte, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  238. N'importe, je saurai bien où les trouver, pour me plaindre de votre insolence : vous verrez, vous verrez. (Acte 3, scène 5, LE-NOTAIRE)
  239. Vraiment, il m'a roué de coups. (Acte 3, scène 6, LE-BÈGUE)
  240. Tais-toi, et va voir là-haut si j'y suis : voici Merlin avec Madame, il ne faut point les troubter. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  241. Oui, Madame, on m'a apporté près d'une douzaine de billets comme celui-là, que je n'ai jamais voulu rendre à mon maître mais enfin, comme on m'a dit que celui-ci était de conséquence, j'ai été bien aise de vous le faire voir, pour vous demander si je le lui dois donner. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  242. Je te suis obligée, Merlin. (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  243. Madame, si j'osais vous prier de lire haut ; car enfin, je suis bien aise de savoir un peu les affaires de mon maître. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  244. "Je vous ai écrit, et vous m'avez assez dédaignée, pour ne me point faire de réponse." (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  245. Vous voyez bien, Madame, que ce n'est pas la première fois. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  246. "Un juste ressentiment me dit que je devrais vous oublier ; mais, mon coeur ne saurait l'en croire, et l'excès de ma passion m'oblige à vous écrire encore." (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  247. Voilà une personne qui écrit bien tendrement ! (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  248. "On dit que vous devez épouser aujourd'hui Madame Gérante ; elle a moins de jeunesse et moins de beauté que moi, et ne peut avoir tant d'amour." (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  249. N'en lisez pas davantage, Madame. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  250. "Si vous voulez rompre l'engagement que vous avez avec elle, j'ai deux cent mille francs de bien, dont je vous ferai absolument le maître. (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  251. Cela me fait ouvrir les oreilles. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  252. Connais-tu cette personne-là, Merlin ? (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  253. Rendez-moi mon billet, s'il vous plaît, Madame. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  254. Tu me trahirais ainsi ? (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  255. Oui, Madame, assurément ; il faut prendre ses avantages où on les trouve. Deux cent mille francs ma foi, quelque tendresse que nous ayons pour vous, si les deux cent mille francs sont en belles et bonnes espèces, nous pourrons bien devenir marquis des Fontaines. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  256. Écoute, Merlin, si tu me faisais un tour comme celui-là... (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  257. Et comment voulez-vous que je fasse, Madame ? (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  258. Monsieur son père donne tout son bien à Mademoiselle votre fille, je ne sais pas si vous le savez ; mais on vient de me le dire tout à l'heure. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  259. On le dit comme cela, du moins. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  260. Si vous faisiez de même encore pour mon maître, passe, nous nous verrions quelque chose d'assuré ; mais, sans cela, vous voyez bien que deux cent mille francs sont bons à gagner, franchement. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  261. Eh bien, je le dirai par coeur, j'ai la mémoire bonne : Madame_la_Marquise_des_Fontaines, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  262. Arrête, Merlin, j'aime mieux donner à ton maître tout ce que je possède, que de m'exposer au chagrin de le voir à une autre. (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  263. C'est quelque chose encore : j'aime à entendre parler comme cela. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  264. Fi, Madame. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  265. Il vous faut un jeune notaire pour dresser votre contrat, les jeunes portent bonheur ; ne vous mettez en peine de rien, j'aurai soin de vos affaires et de celles de Monsieur Oronte. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  266. Tout va bien, Angélique sera bientôt notre femme. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  267. J'ai bien querellé ce maraud-là, Madame, et je lui avais bien recommandé de vous l'épargner. (Acte 3, scène 8, VALÈRE)
  268. J'ai passé chez mon notaire, Madame, et nous l'aurons bientôt ici. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR ORONTE)
  269. Il n'en sera pas besoin, je crois ; et Merlin en est allé chercher un qui nous portera bonheur, dit-il, parce qu'il est jeune. (Acte 3, scène 9, MADAME GÉRANTE)
  270. Un contrat pour Lisette et pour moi, afin de vous montrer comme il faut faire. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  271. Oui, Monsieur, je signe tout aveuglément. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
  272. Dépêchez-vous voilà deux plumes, signez-en chacun un. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  273. Il y a longtemps qu'ils attendaient ce moment-là que les voilà aises ! (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  274. Monsieur aurait eu peine à faire un meilleur choix. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
  275. Comment ? (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
  276. Qu'est-ce que cela veut dire c'est ma femme à moi. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
  277. Comment, pardonnez-moi ? (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
  278. Je vous dis que c'est ma femme ! (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
  279. Assurément je viens de marier Monsieur avec Madame, et vous avec Mademoiselle. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
  280. Pardonnez-moi, Madame, je ne me suis point mépris, cela ne peut pas être autrement. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
  281. Vous, épouser un jeune homme, et Monsieur une jeune fille ? (Acte 3, scène 10, LE NOTAIRE)
  282. Je n'ai garde de faire des mariages comme ceux-là, tous mes confères se moqueraient de moi. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
  283. Puisque Monsieur le veut, Madame, j'en suis content pour moi. (Acte 3, scène 10, VALÈRE)
  284. Comment ? (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
  285. En bonne forme, demandez à Monsieur. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  286. Voilà Monsieur votre père et Madame votre mère mariés ensemble, lorsqu'ils s'y attendaient le moins ; qu'ils consomment le mariage, si bon leur semble. (Acte 3, scène 10, MERLIN)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

  1. Ma pauvre Lisette, que je lui parle un moment, que je la voie seulement, je t'en conjure. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Mais vous êtes le maître ; vous voilà dans le logis, il ne tient qu'à vous d'y demeurer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Je crois même que si Mariane vous y savait, elle aurait peut-être autant d'empressement de vous voir et de vous parler, que vous en témoignez vous-même. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Non ; mais on me mettra à la porte, et on enverra Mariane dans un couvent. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. Vraiment non, elle n'y serait pas moins gênée. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Vous ne savez pas ce que c'est qu'un couvent pour une grande fille qui a coutume d'être dans le monde ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  7. Ce logis est ouvert à tout le monde, et je suis peut-être le seul à qui il n'est pas permis d y venir librement. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  8. Pour l'argent, passe ; mais pour la fille, si elle voulait prendre de mes almanachs, je défierais bien un régiment de pères de la garder. (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
  9. Tant pis ; nous ne tenons pourtant ici que pour cela, mon maître et moi ; et si vous faisiez bien l'une et l'autre, sans tant faire de façons, il enlèverait ta maîtresse, je t'enlèverais, moi : ce serait justement partie quarrée et nous vous ferions voir du pays, je t'en réponds. (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
  10. Vous seriez, assez hardis de vous jouer à la justice et d'enlever la fille d'un gentilhomme de robe ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  11. Et toi, maroufle, tu as l'effronterie de me proposer... (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  12. Tu vas faire la dragonne de vertu, comme à ton ordinaire. (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
  13. Il est de mes intimes, et malgré l'entêtement de son père. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  14. Je vous ai déjà dit qu'il y a trois joimis qu'il est à la chasse avec de ses amis : il ne fait guère d'ordures au logis, vraiment ; et ce n'est pas sa fille seule que notre vieil avaricieux fait enrager : il n'y a personne qui ne se sente de sa mauvaise humeur ; sa femmeme a bien de la peine à le mettre a la raison. Il ne veut voir personne chez lui ; ce serait lui arracher l'âme que de tuer un lapin dans sa garenne, et il se désespère autant de fois qu'il voit à sa table quelque personne d'extraordinaire. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  15. Vous vous ennuyez donc furieusement ici ? (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  16. Pas trop ; mais le vieux pénard se désespère souvent ; car, il a beau faire et beau dire, madame sa femme va toujours son train. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  17. Le petit homme crève de dépit, et Mariane et moi pâtissons de ses chagrins. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  18. Maugrébleu du sot homme, qui ne veut pas qu'on épouse sa fille ! (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
  19. Dites-vous vitement deux ou trois paroles, et je vais, moi, faire le guet, de peur d'accident. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  20. J'y viens mourir, madame, puisque vous me recevez avec tant de surprise, et que ma présence vous fait si peu de plaisir. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  21. Éraste, elle m'en fait assez pour vous pardonner tous les chagrins qui m'arriveront, si mon père sait que je vous ai seulement parlé. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  22. Que voulez-vous que je devienne, madame ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  23. Que vous attendiez comme moi quelque changement favorable. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  24. J'ai une belle-mère, dont je ménage l'amitié par ma complaisance ; elle me témoigne mille bontés que je n'en devais pas attendre, et je crois même qu'elle serait peut-être dans nos intérêts, si j'avais la force de lui avouer que je vous aime. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  25. Madame, nous n'avons donc rien à craindre de sa part, et votre frère est de mes amis. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  26. Sur cette confiance, ne pouvons-nous point hasarder que je demeure ici quelques jours ? (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  27. Je me cacherai où l'on voudra. (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  28. Dans les greniers, dans la cave, il n'importe, pourvu que je sois dans la même maison où vous êtes.. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  29. Je ne sortirai point de l'endroit où l'on m'aura mis, pourvu que je vous voie un seul moment par jour. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  30. Adorable Mariane, ne me refusez point cette grâce, je vous en conjure. (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  31. Demeurez dans le village, et qu'on ne sache point que vous y êtes. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  32. Si je suis seulement deux heures sans apprendre de vos nouvelles... (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  33. Et tu as l'effronterie de me le venir dire toi-même ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
  34. D'accord; vous m'avez, baillé ordre que je ne laississe entrer personne dans la maison, et votre femme m'a baillé ordre que je laisse entrer tout le monde : comment diable voulez-vous que je fasse? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  35. Tenez, monsieur, j'aime mieux vous chagriner que votre femme; et quoique vous soyais bien diable, alle est morgue, sans comparaison, plus diable que vous quand aile s'y met. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  36. Il faut pourtant que je mette ordre à tout ceci. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
  37. Mais ne nous boutons donc point en colère ; vous êtes toujours de mauvaise himeur. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  38. Quatre : deux gros monsieux, qui m'ont la mêne d'aimer bien la joie, avec deux belles dames, qui ne la haïssont pas, je crois. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  39. Tu ne sais comme on les appelle ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
  40. Il n'y a pas moyen d'y résister ; et depuis que ma pendarde de femme m'a fait acheter cette maudite maison de campagne, j'y ai dépensé, en moins d'un été, mon revenu de quatre années. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
  41. Morguoi, vous vous divartissez bien aussi : toujours grand'chère et biau feu ; la maison ne désemplit point, et n'an vous viant voir de partout ; jarnigué, c'est qu'an vous aime. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  42. Oui, oui, l'on m'aime ; mais je voudrais bien qu'on ne m'aimât point tant. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
  43. Il faut que ce soit un sort, voyez-vous ; et sty qui vous a vendu la maison était parguenne aussi embarrassé que vous : on l'aimait tout de même, et il ne voulait pas n'an plus qu'an l'aimît. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  44. Monsieur, madame est dans le jardin avec des dames et des messieurs qui vous demandent. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  45. Et puis cette jeune marquise qui gagna l'autre jour l'argent de madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  46. Elle est avec cette autre dame qui est de si bonne humeur. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  47. Ne me voilà pas mal. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  48. Et comment madame a-telle reçu ces gens-là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  49. Comment, huit jours ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  50. Mais ventrebleu, faudra-t-il que j'aie des pensionnaires comme ceux-là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  51. Prends ce gibier, toi, et qu'on le mette fraîchement. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  52. Comment diable ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  53. Ils s'ennuient comme tout à ce camp, et votre maison leur vient bien à point. (Acte 1, scène 6, LE SOLDAT)
  54. Comment morbleu, il m'envoie un faisan et quatre perdreaux, et il m'amène cinq ou six bouches à nourrir ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  55. Monsieur, je ne sais pas ce que cela veut dire ; mais, si vous n'y mettez ordre, on viendra au premier jour tuer vos poules jusque dans votre basse-cour. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  56. Comment donc ! (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  57. Non, vraiment ; et d'où vient qu'on ne leur a point ôté leur fusil ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  58. Pourquoi ne leur pas mettre du plomb dans la cervelle ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  59. Vraiment, il a bon moyen de vous en envoyer ; et leurs valets en sont si chargés, qu'ils ne sauraient marcher. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  60. Mais, ne suis-je pas bien misérable de me voir ainsi piller de tous les côtés, et d'avoir une carogne de femme qui veut encore que je lasse bonne mine malgré que j'en aye ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  61. Volontiers, monsieur, et le coeur me saigne de voir manger votre bien par mille gens qui croient encore vous faire trop d'honneur. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  62. Oui ; mais ma femme y serait toute seule, et ce serait bien pis encore, elle mettrait tout par écuelles. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  63. Faites-moi ôter tous les meubles, et n'en laissez dans le logis que ce qu'il faut pour vous nécessairement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  64. Ma coquine les fait rester, et tout le monde couche dans ma grange comme par divertissement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  65. J'en suis pour ma paille et mon blé ; et quand je m'en fâche, elle me dit que je suis un brutal, et que je ne sais pas vivre. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  66. Je mettrAis le feu à la maison, je crois que vous gagneriez encore. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  67. Vous me méconnaissez, à ce que je puis voir ? (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  68. Oui, monsieur, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
  69. J'ai laissé les dames avec ce gros coquin d'abbé ; elles vont jouer au lansquenet en attendant le repas. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  70. Pour moi, qui ne suis point joueur, je me range auprès du maître du logis ; et je vous jure que, sans l'envie que j'avais de le connaître, je n'aurois pas fait ce petit voyage. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  71. N'est-ce pas un charme dans la vie qu'un petit endroit comme celui-ci, pour recevoir ses amis ? (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  72. Oui, monsieur ; mais j'aime fort mon petit particulier, pour moi. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
  73. C'est monsieur le baron de Messy, qui a perdu son oisel avec des grelots. Il dit qu'il est parché sur un des arbres du jardin : ne voulez-vous pas qu'on li rende? (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  74. Le baron de Messy ? (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  75. Je vous demande pardon, monsieur, et j'ai à me reprocher que ce soit une occasion comme celle-ci qui me fait vous rendre âmes premiers devoirs. (Acte 1, scène 10, LE BARON)
  76. Comment vous trouvez-vous du séjour de la campagne ? (Acte 1, scène 10, LE BARON)
  77. Vraiment, justement, c'est le baron, c'est lui-même ! (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  78. Nous ne nous sommes point vus depuis l'académie, je crois. (Acte 1, scène 10, LE BARON)
  79. Ces deux messieurs sont fort bons amis. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIFFARD)
  80. Monsieur, je vous le livre un des plus honnêtes hommes de la province. Je te félicite, baron, d'avoir un voisin comme monsieur. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  81. Cadédis, vous serez amis, et je veux former les noeuds de cette amitié, moi. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  82. Nous sommes ici bonne compagnie ; renvoie ton équipage et passe quelques jours avec nous. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  83. Ne voilà-t-il pas comme ils font les honneurs de chez moi ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNARD)
  84. Je ne barguigne point, comme vous voyez, et je suis sûr que vous me saurez gré de me saisir ainsi de l'occasion ; la dame du logis ne me querellera pas non plus, je crois. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  85. Baron, te faudra-t-il beaucoup prier pour te faire demeurer à la cour de cette princesse ? (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  86. Si cet homme-là connait toute la noblesse du pays, il me fera des amis, malgré que j'en aie, de tout le monde. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNARD)
  87. Madame, voilà un gentilhomme que je vous présente. (Acte 1, scène 11, LE MARQUIS)
  88. Je suis bien heureux , madame, d'être voisin d'une si belle personne, et le peu de bien que j'ai dans ce pays-ci me sera désormais plus précieux que les plus belles terres du monde. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
  89. Ce baron n'est point fat, au moins : je le débauche, madame, et je le fais rester ici. (Acte 1, scène 11, LE MARQUIS)
  90. Vous en avez menti, carogne, et vous savez bien le contraire. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BERNARD)
  91. J'ai bien du regret, madame, de ne pouvoir pas profiter de l'honneur que vous me faites ; mais j'ai chez moi quelques dames de mes parentes, que je ne puis pas quitter honnêtement. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
  92. Il a chez lui des dames , et nous avons des dames ici : joignons toutes nos dames ensemble. (Acte 1, scène 11, LE MARQUIS)
  93. Il faut donc que je les aille prendre moi-même. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
  94. Vous le voulez absolument, au moins. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
  95. Dépêche, au moins ; je ne me puis passer de toi. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  96. Morbleu, madame, vous êtes cause que je ne suis pas le maître chez moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNARD)
  97. Il est bon homme, le baron. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
  98. Vous êtes de l'humeur du monde la plus agréable. (Acte 1, scène 3, MADAME-BERNARD)
  99. Vous avez quelques affaires ensemble madame. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
  100. Si j'étais bien le maître, tu n'aurais pas seulement du pain des valets. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNARD)
  101. Vous serez toujours de la même humeur, et désormais il n'y aura plus moyen de vivre avec vous. (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
  102. Et il semble que je ne sois devenue votre femme que pour être déshonorée dans le monde par vos manières. (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
  103. Eh ventrebleu, madame , je suis ruiné par les vôtres, moi. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
  104. Voilà de beaux souhaits, vraiment : mais finissons. Ne venez-vous pas joindre la compagnie ? (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
  105. Non, madame, et la compagnie ne me plaît pas. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
  106. Voilà madame la comtesae de Préfanné qui s'en allait en Bourgogne, elle vient de verser à cent pas d'ici. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  107. La pauvre femme ! (Acte 1, scène 15, MADAME-BERNARD)
  108. Non, madame, mais son carrosse est bien rompu. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  109. On dit qu'il faudra deux ou trois jours pour le mettre en état de marcher. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  110. Peut-on se dispenser d'offrir sa maison à une femme de qualité ? (Acte 1, scène 15, MADAME-BERNARD)
  111. Vous êtes bien aise d'avoir cela à me dire, morbleu ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR BERNARD)
  112. Voilà ma soeur, que j'ai amenée dans une cariole. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  113. Comment donc ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
  114. Nous venons un peu prendre l'air, pendant quinze jours ou trois semaines, pour nous remettre un peu. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  115. Je vous aurais bien amené mon autre soeur, avec mon petit frère, mais la cariole était trop petite, et ils ne viendront qu'après-demain, avec ma mère. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  116. Allons, ma soeur, allons faire mettre nos hardes dans une chambre, et puis nous irons voir ma petite cousine. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  117. Je ne sais pas ce que cela signifie, mais il semble qu'on ait dessein de me faire pièce : de petits potages, de petits poulets, de petites perdrix. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
  118. Ce grand nicodème de cousin m'a plus mis en colère que tout le reste, et cependant je n'ai jamais eu la force de le lui dire ; mais c'en est trop. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
  119. Une bonne résolution : je m'en vais être homme à la barbe de ma femme. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
  120. Il faut que je commence par faire quelque incartade aux gens qui sont déjà ici ; il en arrivera ce qu'il pourra. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
  121. Comment donc ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  122. Un cerf qui est, morguoi, gros comme un âne, viant d'arriver dans votre cour tout essoufflé ; quoique vous m'ayais défendu de laisser entrer parsonne, je n'ai pargué pas été si sot que deli farmer la porte au nez. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  123. Je l'ai bravement laissé passer, je li ai bravement ôté mon chapiau, et j'ai dit à part moi : bon, v'ià de la provision pour dieux nous, et notre maître ne sera plus si enragé. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  124. Je ne sis ni fou ni étourdi, voyez-vous, et crainte qu'il ne s'en retournît comme il était venu, avec un bon fusil, que j'ai été chercher dans la cuisine, je lui ai sanglé un bon chinfreguiau par la face, et depis il n'a pas grouillé. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  125. Non, vraiment; tu as bien fait, au contraire, et tu es un garçon de bon sens, pour le coup. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  126. Ne vous boutez pas en peine : il n'est pas tout seul, il y a je ne sais combien de chiens qui japons dans le village après d'autres, je gage ; je m'en vas au bout de la petite ruelle, et tout autant qu'il en viendra, je les détornerai envars ici, et ils seront pris comme des sots. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  127. Est-ce vous qui avez dit qu'on les amenât dans votre jardin ? (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  128. Comme ils labouront ! (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  129. Il ne me fallait plus que cela pour m'achever de peindre. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR BERNARD)
  130. Il en est entré trois ou quatre dans ma cuisine, qui ont emporté la moitié de votre soupe, que j'allais mettre à la broche. (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  131. Comment donc, morbleu, jusqu'aux chiens, tout sera à bouche chez moi ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR BERNARD)
  132. Voirement, ce ne sont pas les chiens qui font le plus de désordre ; ils sont trois ou quatre grands escogriffes, et autant de valets, qui ne demandons qu'où est-ce ? (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  133. Ce ne sont pas des hommes, ce sont des diables. (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  134. Ils ne l'auront morgue pas, vous dis-je ; ils me tueriont plutôt. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  135. Monsieur, ces messieurs vous demandent. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
  136. Quels messieurs ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  137. Les voila qui montent à la chambre de madame. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
  138. Il faut mettre le feu à la maison. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
  139. Écoutez, il ne me faudrait point trop presser là-dessus. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  140. Bon, bon, vous ne savez pas tout : chiens, chevaux, maîtres et valets, tout restera ici jusqu'à demain matin, pour être au bois de meilleure heure. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
  141. Et voilà de quoi abîmer tout le village. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  142. Ils me connaissent ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  143. Comment le sais-tu ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  144. Et quelque chose me peut-il fâcher plus que je le suis ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  145. Ils disent que c'est pain béni de venir ronger un homme de robe à la campagne, et qu'à Paris c'est vous qui rongez les autres. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
  146. Viens-t'en avec moi seulement. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  147. Comment ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
  148. Si je m'en étais avisé plus tôt, je me serais épargné bien des chagrins. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  149. Monsieur, madame vous prie bien fort de venir, et elle ne peut pas fournir toute seule à la conversation de tant de monde. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  150. Il lui sied bien de me vouloir plaisanter encore ! (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
  151. La tête me fend, Lisette, je ne puis plus résister a tant de fracas. (Acte 1, scène 23, MARIANE)
  152. En vérité, mon père a bien raison de n'aimer point la campagne ; et, outre la dépense qu'il est obligé d'y faire, on n'y vit point assez tranquille. (Acte 1, scène 23, MARIANE)
  153. C'est un petit étourdi, qui fera quelque coup de sa tête, s'il n'a point de vos nouvelles; vous savez qu'il vous l'a promis, il est homme à vous tenir parole, et, dans le chagrin où est votre père, il ne ferait pas bon de l'irriter encore par cet endroit-là. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  154. Et comment fera-t-on pour lui rendre ma lettre ? (Acte 1, scène 23, MARIANE)
  155. Tu la lui porteras donc toi-même? (Acte 1, scène 23, MARIANE)
  156. Et où allez-vous comme ça, ma cousine ? (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  157. Je me doute bien qu'il n'en faut rien dire devant le monde ; et je vous ai fait signe, je ne sais combien de fois là-haut, que j'avais à vous parler en cachette. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  158. Demandez, demandez à mes soeurs, j'ai toujours su toutes leurs petites affaires, et je n'en ai jamais rien dit, ni à mon père, ni à ma mère. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  159. Allez, ce garçon-là m'aime bien, ma cousine. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  160. Il m'a dit que j'étais un petit fripon qui me divertissais bien , et que j'avais toute la mine de ne vouloir pas que mon cousin me vît seulement. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  161. Il prenait ma soeur pour quelque maîtresse que je menais promener en catimini. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  162. Assurément. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  163. Je lui ai dit qu'il n'avait qu'à me faire suivre, mais il n'a pas voulu ; et pour plus de sûreté, il m'a dit qu'il alloit m'attendre à cette petite porte du jardin qui donne dans les champs, et que si je ressortais par-là, il verrait bien que je serais entré dans la maison. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  164. Et comment, sa revanche ? (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  165. Il a gagé que je ne vous viendrais pas dire qu'il est là ; j'ai gagné, comme vous voyez, et il faut que vous veniez le lui dire, ma cousine, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  166. Que j'aille parler à un homme ? (Acte 1, scène 24, MARIANE)
  167. Ne me ferez-vous pas gagner, ma cousine ? (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  168. Je ne sommes pu cheux nous, mon enfant, je sommes au cabaret. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
  169. Dame, c'est ici l'Épée royale, bon logis, à pied et à cheval. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
  170. Vous avez pourtant coutume de ne pas revenir sans compagnie. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
  171. J'ai pris un peu les devants, mon père, pour vous prier instamment de faire un accueil favorable à celle que je vous amène aujourd'hui. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
  172. C'est un accommodement qu'on veut faire entre deux gentilshommes qui, depuis vingt-cinq ou trente ans, sont à couteaux tirés pour une dispute qu'eurent autrefois leurs grands-pères. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
  173. Assurément. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
  174. J'appréhendais, mon père, que cela ne vous fit point autant de plaisir que cela me paraît vous en faire. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
  175. Je sais que vous n'aimez point la dépense. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
  176. Oh, çà, çà, je vais me préparer pour les recevoir. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
  177. Je suis à vous dans un moment, ne vous ennuyez pas. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
  178. Cela est admirable. Comme mon père est changé d humeur depuis trois jours ! (Acte 1, scène 28, DORANTE)
  179. Ne sais-tu point d'où vient un si prompt changement ? (Acte 1, scène 28, DORANTE)
  180. Écoute, si tu me fais prendre un bâton. (Acte 1, scène 28, DORANTE)
  181. Soyez les bienvenus, messieurs. (Acte 1, scène 29, DORANTE)
  182. Qu'on mette les chevaux de ces messieurs à l'écurie. (Acte 1, scène 29, DORANTE)
  183. Cà, messieurs, ne parlons point aujourd'hui d'affaires, et ne songeons ce soir qu'à nous divertir. (Acte 1, scène 29, DORANTE)
  184. Où sont donc ces autres messieurs ? (Acte 1, scène 29, DORANTE)
  185. Ils n'arriveront d'une bonne heure ; et comme leurs juments sont pleines, ils n'ont jamais voulu les faire galoper. (Acte 1, scène 29, TROISIÈME-HOUBEREAU)
  186. Non, s'il vous plait, ma botte me tient la jambe fraîche. (Acte 1, scène 29, PREMIER-HOUBEREAU)
  187. Savez-vous bien qu'en été il n'y a rien de meilleur ? (Acte 1, scène 29, PREMIER-HOUBEREAU)
  188. Comment, mon père... (Acte 1, scène 30, DORANTE)
  189. Sont-ce là ces messieurs ? (Acte 1, scène 30, MONSIEUR BERNARD)
  190. Çà, vitement, dépêchons-nous, une chanihre pour ces messieurs. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR BERNARD)
  191. Dans quelle chienne de maison nous a-t-on amenés. (Acte 1, scène 30, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
  192. Vous pouvez voir ailleurs, messieurs, on vous accommodera peut-être mieux ; mais pour moi je suis cher, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR BERNARD)
  193. Messieurs, ne prenez point, je vous conjure, pour... (Acte 1, scène 30, DORANTE)
  194. Mon petit gentilhomme cabaretier, je ne vous dis pas adieu.. (Acte 1, scène 30, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
  195. Je vous assommerai avant qu'il soit peu. (Acte 1, scène 30, TROISIÈME-HOUBEREAU)
  196. Ils sont en droit de me dire cent fois pis encore. (Acte 1, scène 30, DORANTE)
  197. Je n'ai plus de mesures à garder ; me voilà déshonoré pour toute ma vie, et je ne dois songer qu'à mourir. (Acte 1, scène 30, DORANTE)
  198. À vos manières, je ne reconnais point mon père, et je vais publier moi-même l'indignité d'un tel procédé. (Acte 1, scène 30, DORANTE)
  199. Les voilà pourtant partis, et l'Epée royale fait ces merveilles. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR BERNARD)
  200. Je voudrais bien savoir ce que dira madame ma femme de tout ceci. (Acte 1, scène 31, MONSIEUR BERNARD)
  201. Vous le saurez, elle vous le dira à vous-même ; elle ne se contraint pas avec vous. (Acte 1, scène 31, MONSIEUR GRIFFARD)
  202. Oui, te dis-je, c'est l'oncle de mon maître, qui est capitaine des chasses de tout ce pays-ci. Il aime son neveu à la folie. (Acte 1, scène 32, LA FLÈCHE)
  203. Comment diable, voilà le valet d'Éraste ; est-ce qu'Éraste serait chez moi ? (Acte 1, scène 32, MONSIEUR BERNARD)
  204. Oui, monsieur : Éraste est là-haut avec madame et mademoiselle votre fille. (Acte 1, scène 32, LISETTE)
  205. Oui, monsieur ; mais je voudrais bien savoir où il couchera, pour y mettre nos hardes. (Acte 1, scène 32, LA FLÈCHE)
  206. Comment, coquin! (Acte 1, scène 32, MONSIEUR BERNARD)
  207. Ne rougissez-vous point de vouloir faire un cabaret de votre logis, et trouvez-vous que l'équipage où vous êtes convienne fort à un homme de votre caractère ? (Acte 1, scène 33, MADAME-BERNARD)
  208. Pourquoi non, madame ? (Acte 1, scène 33, MONSIEUR BERNARD)
  209. Ne vaut-il pas autant vendre mon vin à la campagne que de le faire vendre à pot dans Paris, comme la plupart de mes confrères ? (Acte 1, scène 33, MONSIEUR BERNARD)
  210. Je me moque de cela, et je ne veux point être ruiné. (Acte 1, scène 33, MONSIEUR BERNARD)
  211. Comment donc, madame, une mauvaise affaire ! (Acte 1, scène 33, MONSIEUR BERNARD)
  212. Écoutez-moi, s'il vous plait, et vous ne vous plaindrez pas que je sois chez vous, assurément. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)
  213. La sottise qu'a faite un de vos valets de tuer un cerf qui s'était sauvé chez vous, et qu'on a trouvé caché dans votre écurie, suffirait pour renverser une fortune encore mieux établie que la vôtre ; et je ne sais même si mon oncle ne risquera pas la sienne en ne poussant pas la chose. (Acte 1, scène 34, ?RASTE)
  214. Non, monsieur, et je ne donnerai ma fille qu'à un homme qui achètera ma maison ; car je m'en veux défaire. (Acte 1, scène 34, MONSIEUR BERNARD)
  215. Non, s'il vous plaît, et vous commencerez, dès aujourd'hui même, à en faire les honneurs et la dépense. (Acte 1, scène 34, MONSIEUR BERNARD)
  216. Nous accommoderons tout, madame, et ces messieurs qu'il avait amenés ne refuseront pas d'être des noces. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)
  217. Mon maître n'est pas mal dans ses affaires : avec une jolie femme et une maison de bouteille, il aura plus d'amis qu'il ne voudra. (Acte 1, scène 34, LA FLÈCHE)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

  1. Tant nous sommes chargés de ces sortes d'affaires. v.4 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  2. Il est donc par l'amour occupé vivement ? v.5 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
  3. Par l'amour peu, beaucoup par le dérèglement. v.6 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  4. Nul message galant ne sera mal reçu. v.14 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  5. Et si tu me fais part jamais d'un tel secret, v.21 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  6. Et je me suis chargé, comme premier valet, v.30 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  7. Mon compliment est fait, ma chère, fais le tien. v.34 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  8. Une Dame, Monsieur, qui n'est pas ma maîtresse, v.35 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
  9. M'a fort recommandé de remettre en vos mains v.37 (Acte 1, scène 1, B?ATRIX)
  10. Et pour toute réponse, il ne faut que me dire v.39 (Acte 1, scène 1, B?ATRIX)
  11. Celle que vous servez présume beaucoup d'elle ; v.44 (Acte 1, scène 1, DON ANDRÉ)
  12. Oui, quiconque se sert de telle messagère, v.47 (Acte 1, scène 1, DON ANDR?)
  13. Quelques charmes qu'elle ait, hasarde de moins plaire. v.48 (Acte 1, scène 1, DON ANDR?)
  14. Et trouvez-vous vous-même au lieu qui est marqué, v.50 (Acte 1, scène 1, DON ANDRÉ)
  15. J'irai pour vous uniquement, v.53 (Acte 1, scène 1, DON ANDRÉ)
  16. Doucement. v.54 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  17. Si j'eusse eu comme vous mauvaise intention, v.58 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  18. Comment, bélître, fat. Belle comparaison ? v.65 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
  19. Il me croit ou bien sot, ou beaucoup endurant. v.70 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
  20. Vous me donnez, Monsieur, des preuves du contraire. v.72 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  21. Insolemment encor si ta langue s'exerce, v.75 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
  22. Il a des moments où le Diable le berce. v.76 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  23. Quoi ! Comment, v.77 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  24. Vous me mettez dehors, Monsieur ? v.78 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  25. Absolument. v.78 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
  26. Comme tel, je te chasse. v.83 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
  27. Comme tel payez-moi ce que vous me devez. v.86 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  28. N'oubliez pas au moins ce que vous permettez, v.89 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  29. Il vient, demeure ici. v.96 (Acte 1, scène 4, DON ANDRÉ)
  30. Vous le pouvez, cet homme est fidèle et discret, v.98 (Acte 1, scène 5, DON ANDRÉ)
  31. Monsieur n'a pas pour moi la même confiance. v.100 (Acte 1, scène 5, FABRICE)
  32. Le secret me regarde. v.102 (Acte 1, scène 5, DON GARCIE)
  33. Cadet, je suis peu riche, et je me dédommage v.107 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  34. Qui me font estimer de tous les gens d'honneur. v.110 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  35. Pour moi, qui vous estime autant qu'on puisse faire. v.112 (Acte 1, scène 6, DON ANDRÉ)
  36. Vous me le prouvez mal, D. André. v.113 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  37. Et puisqu'à vous parler, enfin je me résous, v.114 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  38. Hoime. v.118 (Acte 1, scène 6, FABRICE)
  39. C'est être bienheureux qu'un objet plein de charmes... v.119 (Acte 1, scène 6, DON ANDRÉ)
  40. Ce bonheur m'a coûté des soucis, des alarmes, v.120 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  41. De mes peines encor je ne suis pas à bout. v.122 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  42. J'entre sans lui déplaire en son appartement : v.130 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  43. Ah ! Je vous promets fort de n'en jamais parler. v.137 (Acte 1, scène 6, DON ANDRÉ)
  44. Je sens des mouvements bien plus violents qu'elle. v.143 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  45. Vous êtes galant homme, et j'ose me flatter v.145 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  46. Que c'est une prière, et point une menace. v.156 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  47. Pour cette Léonor une plus vive flamme, v.159 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  48. Que lorsque j'ignorais celle qu'elle a dans l'âme. v.160 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  49. Comment ! A-t-il sujet d'être plus en colère ? v.163 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  50. Qu'il ne vint à me parler de sa soeur. v.166 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  51. Et sans l'aimer, ru sais que je suis aimé d'elle. v.168 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  52. À peu près comme si tous deux vous vous aimiez. v.170 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  53. Rien moins ; c'est de ma part amusement, sottise. v.171 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  54. Tout le cours de la vie est un amusement, v.185 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  55. Et rien n'amuse enfin tant que le changement. v.186 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  56. Je rabaisse mon vol, et la naine me tente ; v.192 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  57. Et la brune me plaît, quand la blonde est trop fade. v.196 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  58. Que c'est bien fait à vous ! L'heureux tempérament ! v.197 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  59. Mais si par cas fortuit, (car tout événement v.198 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  60. On se battrait ? Jamais ne me suis-je battu. v.202 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  61. Don Garcie est brave homme, il faut le contenter. v.210 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  62. S'il ne m'avait voulu fortement fait entendre, v.215 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  63. Que mes feux près des siens n'ont plus rien à prétendre. v.216 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  64. Cette fierté me pique, et je traverserai v.217 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  65. Les traits de Léonor ne me touchaient plus guère, v.219 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  66. Et je ne lui trouvais que des charmes vulgaires ; v.220 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  67. Oh, oui, je t'en réponds... Que me veut-on encor ? v.225 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  68. Qui me fait grand plaisir ensemble et grand honneur. v.230 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
  69. Quel sujet me l'attire, et quel soin vous amène ? v.231 (Acte 1, scène 8, DON ANDR?)
  70. Ce début me paraît très fort semblable à l'autre : v.235 (Acte 1, scène 8, FABRICE)
  71. Pour fruit de mon hymen j'eus une seule fille, v.240 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  72. Vous ne m'en parlez point, et c'est dont je me plains. v.242 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  73. Tout Valence en murmure, et c'est ce qui me fâche, v.248 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  74. Et m'engage à venir vous dire doucement, v.249 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  75. Qu'il me faut là-dessus un éclaircissement. v.250 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  76. De me choisir ainsi par prédilection. v.258 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
  77. Et peut-être les siens sont mes moins mal reçus... v.261 (Acte 1, scène 8, DON ANDR?)
  78. Ne me faites point trop expliquer là-dessus... v.262 (Acte 1, scène 8, DON ANDR?)
  79. Il aime Léonor, il l'a fait demander, v.265 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  80. J'aime, vous le savez, ma fille avec tendresse, v.272 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  81. Et quand je vous demande un éclaircissement, v.273 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  82. C'est que j'ai pris pour elle un autre engagement. v.274 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  83. Un de mes bons amis pour son fils la demande, v.275 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  84. Comme votre dessein n'est pas de l'épouser, v.281 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  85. Vous-même prescrivez comme il faut me conduire. : v.284 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
  86. J'en prends votre parole, et me retire. Adieu. v.286 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  87. J'en suis ravi, Monsieur, ou je me donne au diable. v.288 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  88. Me vouloir marier, moi ? La plaisante idée ? v.291 (Acte 1, scène 9, DON ANDRÉ)
  89. De bien plus doux objets votre âme est possédée ; v.292 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  90. Le mariage, fi ! C'est un engagement, v.293 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  91. Et vous ne voulez, vous, que de l'amusement. v.294 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  92. Et plus on met d'obstacles à ce que je médite... v.296 (Acte 1, scène 9, DON ANDRÉ)
  93. Hé, si vous l'aimez tant, pourquoi ne pas oser... v.297 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  94. D'accord, je l'aime assez... pour ne pas l'épouser. v.298 (Acte 1, scène 9, DON ANDRÉ)
  95. Les promesses de bouche v.299 (Acte 1, scène 9, DON ANDRÉ)
  96. Mais les difficultés me donnent de l'amour : v.302 (Acte 1, scène 9, DON ANDR?)
  97. Mais, Monsieur, il me semble. v.304 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  98. Quelqu'un monte en cet appartement. v.305 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  99. Encor quelque éclaircissement. v.306 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  100. Celui que j'ai en ce moment, v.309 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  101. Est encor au-dessus du vôtre assurément. v.310 (Acte 1, scène 10, DON ANDR?)
  102. Je ne me moque point, cet hymen résolu v.317 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  103. Fi, faites comme nous, v.321 (Acte 1, scène 10, FABRICE)
  104. Peut-on changer ainsi d'humeur, de caractère ? v.323 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  105. Vous qu'à l'hymen toujours j'ai connu si contraire, v.324 (Acte 1, scène 10, DON ANDR?)
  106. Pour l'hymen ce dégoût m'a passé, v.326 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  107. J'en suis fâché. La Dame apparemment est belle ? v.331 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  108. J'ai jusqu'à ce moment différé de la voir : v.334 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  109. Cette même amitié v.337 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  110. Me fait craindre pour vous de vous voir marié ; v.338 (Acte 1, scène 10, DON ANDR?)
  111. Nous verrons. Comme ici je n'ai nul de mes gens, v.341 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  112. Voudrez-vous me prêter Fabrice pour un temps. v.342 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  113. Un valet qui ne me quitte guère, v.343 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  114. Je n'avais que lui seul, comme je viens de loin, v.345 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  115. J'en use librement. Va donc m'attendre à l'Ours, v.350 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  116. Sachez si l'on a point de lettres à me rendre. v.352 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  117. L'air me semble plus frais et plus tranquille ici. v.357 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  118. Mais vous aimez mon frère ? v.361 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  119. Sans consulter mon coeur il me donne un époux. v.366 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  120. Que deviendrai-je, hélas! Moi-même ? v.368 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  121. Comment faire? v.368 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  122. Et de mon père même il n'est pas fort connu. v.370 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  123. Et sans me consulter le mien de moi dispose. v.372 (Acte 2, scène 1, L?ONOR)
  124. Et lui-même il me l'a déclaré ce matin, v.374 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  125. Des sentiments du coeur qu'on n'est souvent pas maître, v.380 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  126. Des mouvements du mien il s'est bien aperçu. v.382 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  127. Ah ! Vous deviez saisir ce moment pour lui dire... v.383 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  128. Pour me désespérer à la fois tout conspire. v.384 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  129. Mon père, apparemment pénétré de mes pleurs, v.385 (Acte 2, scène 1, L?ONOR)
  130. Vous aimez Don André? v.391 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  131. Et lui vous aime ? v.392 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  132. Les importunités qu'il me fait chaque jour : v.394 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  133. En quelque endroit que j'aille, il suit partout mes pas. v.401 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  134. Il me cherche. v.402 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  135. Que vous prenez pour vous tous les soins qu'il me rend. v.410 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  136. Et plus j'ai de froideur, plus il me persécute. v.416 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  137. Et je regarderai comme un parfait bonheur, v.421 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  138. Oui, vraiment. v.425 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  139. S'il viendra ? N'en doutez nullement ; v.426 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  140. Il veut vous marier à son gré, comme père ; v.439 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  141. Et comme fille, vous, vous n'en voulez rien faire. v.440 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  142. Oui, Madame, il sait tout ; v.445 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  143. Mais on l'aime, est-il rien dont il ne vienne à bout ? v.446 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  144. Mon frère pense-t-il me tenir en tutelle ? v.451 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  145. Quoi ! Comment... v.452 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  146. Sérieusement ? v.454 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  147. Après quoi Don Garcie a des amis à Rome, v.459 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  148. Vous l'y suivrez, alors votre père bonhomme, v.460 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  149. Voilà, dans les transports dont son âme est saisie, v.463 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  150. Les tranquilles projets que forme Don Garcie. v.464 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  151. C'est un coup sûr, Madame, ou vous épousera. v.466 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  152. Voilà comme ils sont tous : moi-même, quoique fille, v.468 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  153. Je ressens même feu, même vivacité ; v.469 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  154. N'entrez point en fureur, Madame, on vous le cède. v.472 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  155. D'un autre époux, Madame, acceptez-vous la main ? v.474 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  156. Me sacrifiez-vous au caprice d'un père ? v.475 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  157. Vous-même pensez-vous que je le puisse faire ? v.476 (Acte 2, scène 3, LÉONOR)
  158. Quoique l'engagement qui m'attache à vous, v.477 (Acte 2, scène 3, L?ONOR)
  159. Je suis à votre sort tellement enchaînée, v.480 (Acte 2, scène 3, L?ONOR)
  160. Ah ! De quel doux transport je me sens pénétrer ! v.482 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  161. Nous devrions penser à prendre des mesures. v.487 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  162. Madame, votre aveu semble m'autoriser. v.490 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  163. Tout, si vous vous savez conduire prudemment ; v.497 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
  164. Un refus, quoique dur, essuyé sagement, v.498 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
  165. Cet époux prétendu qui vous met en souci, v.501 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
  166. Me le promettez-vous ? v.507 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  167. Je promets, D. Garcie, v.507 (Acte 2, scène 3, LÉONOR)
  168. Madame ! v.512 (Acte 2, scène 4, IGNEZ)
  169. Cette crainte, Seigneur, n'est pas sans fondement. v.513 (Acte 2, scène 4, IGNEZ)
  170. Votre père là-bas vient d'entrer brusquement, v.514 (Acte 2, scène 4, IGNEZ)
  171. Comment faire ? v.516 (Acte 2, scène 4, LÉONOR)
  172. Tu n'es vraiment pas sage, v.517 (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
  173. Et peut-être à vous voir il s'accoutumera. v.520 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  174. Il blâmera vos feux ; puis las de les combattre, v.526 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  175. Pour faire ce qu'on veut, la maxime infaillible ; v.529 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  176. Madame, croyez-moi, c'est d'être incorrigible. v.530 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  177. La maxime est fort bonne? v.531 (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
  178. Qu'entrer dans cette salle, à tout moment ouverte, v.541 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  179. Que loin de me blâmer cette liberté, v.543 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  180. À ce que je me dois je saurai satisfaire. v.546 (Acte 2, scène 5, DON FÉLIX)
  181. Vous, Seigneur, comment donc ? v.547 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  182. Il faut qu'incessamment v.547 (Acte 2, scène 5, DON FÉLIX)
  183. Un bon hymen finisse un tel empressement. v.548 (Acte 2, scène 5, DON F?LIX)
  184. Ciel ! Est-ce à cet hymen qu'il me faut préparer ? v.552 (Acte 2, scène 6, LÉONOR)
  185. Je meurs, v.555 (Acte 2, scène 6, LÉONOR)
  186. Bonne mine, et renfermez vos pleurs. v.556 (Acte 2, scène 6, JACINTE)
  187. Et pressé par l'amour de me rendre à Valence, v.561 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  188. Ne regardez point ici comme un époux v.567 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  189. Madame, je le sais, l'autorité d'un père v.569 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  190. Heureux dans ce moment, si l'ardeur qui m'anime, v.573 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  191. Dans votre coeur pour moi fait naître quelque estime, v.574 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  192. Votre époux prétendu n'est point un fat, Madame. v.577 (Acte 2, scène 7, JACINTE)
  193. Pardonnez mon silence au trouble de mon âme... v.578 (Acte 2, scène 7, LÉONOR)
  194. L'époux, l'amant... l'hymen dont je me sens presser... v.579 (Acte 2, scène 7, L?ONOR)
  195. Seigneur, en ce moment j'ai peine à m'énoncer... v.580 (Acte 2, scène 7, L?ONOR)
  196. Le trouble de mes sens... voudrez-vous bien permettre ? v.581 (Acte 2, scène 7, L?ONOR)
  197. J'ai besoin d'être seule afin de me remettre. v.582 (Acte 2, scène 7, L?ONOR)
  198. Quel parti dois-je prendre, et quel espoir me reste ? v.586 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  199. Madame Léonor... v.587 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
  200. Léonor aime ailleurs ; et si j'ai de bons yeux, v.592 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  201. Moi ? C'est un de mes amis... v.596 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  202. Tout vous obéira, mes ordres sont donnés. v.604 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
  203. J'ai pensé comme vous en voyant son portrait ; v.608 (Acte 2, scène 8, DON JUAN)
  204. Près de l'original votre tendresse augmente, v.610 (Acte 2, scène 8, DON ANDRÉ)
  205. Non ! Comment v.615 (Acte 2, scène 8, DON ANDRÉ)
  206. Léonor, lui, leurs yeux, tout me l'a confirmé. v.620 (Acte 2, scène 8, DON JUAN)
  207. Après, d'un mauvais pas je sais comme on se tire : v.625 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  208. Hé, laissez-moi respire un moment, v.627 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  209. Pardonnez à mon empressement: v.628 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  210. Me paraît importante, et permet peu d'attendre. v.630 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  211. Sont tombés lourdement : la pauvre mule expire. v.633 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  212. Et dans ce triste état il me demande en grâce, v.641 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  213. Qu'avant de mourir il me voie et m'embrasse. v.642 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  214. Oui, oui, faites, Monsieur, comme mon maître a fait, v.647 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  215. Je suis de ce coup-là sensiblement touché. v.655 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  216. Je le suis d'autant plus, que j'aurais dû me rendre v.657 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  217. Je pars dans le moment et quitte Léonor. v.660 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  218. Et cet éloignement vous cause de la peine? v.661 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  219. Un noir pressentiment, je l'avouerai, me gêne. v.662 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  220. Sur les soins d'un ami je me reposerais, v.667 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  221. Ce funeste soupçon m'alarme malgré moi, v.671 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  222. Je saurai m'y conduire avec le même zèle, v.673 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  223. mes soins, comme si j'étais amoureux d'elle ; v.674 (Acte 2, scène 9, DON ANDR?)
  224. Fabrice nous peut même être utile en ce point. v.676 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  225. Lui-même là-dessus vous préviendra, je gage, v.682 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  226. Me voilà bien. v.684 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  227. Il faut être jaloux, furieux comme moi, v.692 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  228. Pour perdre mon rival mettre tout en usage. v.693 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  229. Vous-même, Don Juan, vous n'en feriez pas plus. v.696 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  230. Il me paraît, Monsieur... v.701 (Acte 2, scène 10, FABRICE)
  231. Vous formez des projets qui vous mèneront loin. v.704 (Acte 2, scène 10, FABRICE)
  232. Comment donc ? v.705 (Acte 2, scène 10, DON ANDRÉ)
  233. Et viens me retrouver quand il sera parti. v.708 (Acte 2, scène 10, DON ANDRÉ)
  234. Car je connais mon homme, et sais ce qu'il peut faire. v.710 (Acte 2, scène 11, FABRICE)
  235. Oui, tes conseils sont bons, et je m'y soumettrai, v.715 (Acte 3, scène 1, LÉONOR)
  236. M'oblige de partir dans ce même moment. v.723 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  237. Mais vous me surprenez par cet éloignement. v.724 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  238. Il part, Madame. v.725 (Acte 3, scène 2, JACINTE)
  239. Qui me puisse donner aucun sujet de l'être ; v.730 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  240. Hâtez-vous, mon cher fils, partez, venez vous-même v.741 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  241. Auprès d'un père qui vous aime, v.742 (Acte 3, scène 2, DON F?LIX)
  242. Et lui rendre la vie, ou lui fermer les yeux. v.744 (Acte 3, scène 2, DON F?LIX)
  243. Je croirais faire un crime v.745 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  244. De blâmer un devoir si saint, si légitime. v.746 (Acte 3, scène 2, DON F?LIX)
  245. Rien ne me plaît tant qu'elle. v.749 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  246. Permettez en partant que je vous renouvelle v.750 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  247. Le tendre engagement que l'on a pris pour moi, v.751 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  248. Pour équipage ici je n'ai qu'un de mes gens. v.755 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  249. J'accepte sans façon l'offre que vous me faites. v.758 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  250. De même sans façon ici vous descendrez, v.760 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  251. Nous vous regardons tous comme de la famille. v.761 (Acte 3, scène 2, DON F?LIX)
  252. Adieu, si vous m'aimez vous ferez diligence, v.765 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  253. Cet ordre du retour ne me peut sembler doux, v.767 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  254. Madame, v.769 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  255. Je pars, et je crois voir dans le fond de votre âme... v.770 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  256. On pénètre aisément les sentiments d'un coeur, v.771 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
  257. Ces sentiments pour moi sont fâcheux à connaître. v.773 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  258. Votre éloignement seul ne peut-il les causer ? v.776 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
  259. Mon éloignement ! Non. Mes feux en vain s'en flattent. v.777 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  260. Mais des troubles d'un coeur on doit peu s'alarmer, v.783 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
  261. Quand l'honneur nous conduit et sait les réprimer. v.784 (Acte 3, scène 3, L?ONOR)
  262. Hé, Ce n'est point aussi l'honneur qui s'en alarme ? v.785 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  263. C'est le coeur qui gémit, plus la beauté le charme. v.786 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  264. Hé, me croirais-je heureux d'obtenir votre foi, v.787 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  265. Et par l'ennui, le trouble et le chagrin s'augmente. v.794 (Acte 3, scène 3, JACINTE)
  266. Et je vous promets, moi, d'appuyer la morale. v.797 (Acte 3, scène 3, JACINTE)
  267. Adieu, Madame. v.798 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  268. Qu'un amant qui déplaît, et qui par argument, v.799 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  269. Prétend prouver qu'il faut qu'on l'aime absolument. v.800 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  270. Comment, vous balancez, je pense ? v.807 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  271. Nullement. v.807 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  272. Mais vous aimez toujours Don Garcie. v.808 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  273. Oui, vraiment. v.808 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  274. De la haine : au contraire, il me fait de la peine, v.810 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  275. En cela nous sommes de moitié : v.811 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  276. De cet éloignement si l'autre ne profite, v.817 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  277. Un bon hymen secret ; v.820 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  278. Faute de quoi, Madame, il ne faut pas s'attendre... v.821 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  279. Je me charge de tout, à tout je me résous ; v.824 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  280. Tu n'es vraiment pas sage. v.825 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  281. Et je ne me plains pas. Il faut que cette nuit v.827 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  282. Dans votre appartement, D. Garcie introduit... v.828 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  283. Dans mon appartement, voir la nuit D. Garcie. v.829 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  284. Mais dans la nuit, comment le faire entrer ici ? v.839 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  285. Mais je crains si tu vas mal prendre tes mesures. v.841 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  286. Mais pour l'en informer, quelque ennui qu'il endure, v.857 (Acte 3, scène 5, JACINTE)
  287. Comme à lui, je deviens par son ordre espion. v.860 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  288. C'est ce qui par mes soins doit bientôt s'y passer, v.864 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  289. Hoime. v.865 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  290. Doucement, n'en sois point en souci, v.868 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  291. Comment, faquin, bélitre, v.869 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  292. Quand, comment, et par où le traître est-il entré ? v.871 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  293. Nous sommes séparés pour longtemps, que je crois. v.875 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  294. Comment ? v.881 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  295. Me trompais-je dis ? v.885 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  296. Non, c'est que je me propose... v.885 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  297. Je me propose aussi comme toi quelque chose. v.886 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  298. Comme on n'a point encor céans réglé mon gîte, v.889 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  299. Pour causer seulement ; car... v.891 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  300. Je te défierais bien d'en trouver un meilleur. v.892 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  301. me rendre ? v.897 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  302. Dans ma chambre même il faut m'aller attendre. v.898 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  303. Toute ouverte au deuxième palier, v.899 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  304. Dans ce logis, surtout, la rumeur devient grande. v.902 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  305. Qu'avec plaisir je t'y enfermerai ? v.904 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  306. Si le sommeil te prend, dormir fort à mon aise. v.906 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  307. Ne me fais point languir, au moins, ma chère. v.907 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  308. J'y vais de ce pas même. v.909 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  309. La rencontre est plaisante, et la friponne m'aime : v.910 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  310. Si Don André plaisait de même à Léonor, v.912 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  311. Allons fermer sur lui la porte à double tour. v.932 (Acte 3, scène 8, JACINTE)
  312. Tâcher à mes rivaux que je sois préféré. v.940 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
  313. Tous deux sont mes rivaux, tous deux mes ennemis. v.944 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
  314. De nous faire assommer seulement. v.951 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  315. Que son appartement est loin de celui-ci. v.956 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  316. Attendons qu'au sommeil elle se soit livrée. v.958 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
  317. Au fond de cette salle est son appartement, v.959 (Acte 3, scène 9, DON ANDR?)
  318. Et j'ai de quoi forcer la serrure aisément. v.960 (Acte 3, scène 9, DON ANDR?)
  319. Et vais tourner à gauche au deuxième palier. v.964 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  320. Demeure ici. v.965 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
  321. Il me fait manquer une belle conquête. v.966 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  322. Attendez un moment ici sans faire de bruit, v.968 (Acte 3, scène 10, JACINTE)
  323. Ou même Don Félix, ne sont point avec elle. v.970 (Acte 3, scène 10, JACINTE)
  324. Nous sommes perdus. v.971 (Acte 3, scène 11, FABRICE)
  325. Je n'ai pas seulement la force de marcher. v.976 (Acte 3, scène 11, FABRICE)
  326. De quel trouble soudain je me sens confondu ! v.979 (Acte 3, scène 13, DON GARCIE)
  327. Je viens sans qu'on me mande, un autre est attendu. v.980 (Acte 3, scène 13, DON ANDRÉ)
  328. Défends plutôt la tienne, infâme suborneur. v.983 (Acte 3, scène 13, DON ANDRÉ)
  329. Ajoute à mes transports, me rend plus furieux ; v.988 (Acte 3, scène 13, DON GARCIE)
  330. Malgré l'obscurité, la rage qui me guide, v.989 (Acte 3, scène 13, DON GARCIE)
  331. Doit conduire mes coups dans le coeur du perfide. v.990 (Acte 3, scène 13, DON GARCIE)
  332. Que vois-je ? Don André ! Je meurs. Qu'on me soutienne. v.994 (Acte 3, scène 14, LÉONOR)
  333. Ou que je l'ôterai, Madame, à Don Garcie. v.1002 (Acte 3, scène 14, DON ANDRÉ)
  334. Songez-vous, que cet éclat me perd, v.1003 (Acte 3, scène 14, LÉONOR)
  335. À mes yeux quel spectacle est offert? v.1004 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  336. Ô nuit vraiment funeste ! v.1005 (Acte 3, scène 15, LÉONOR)
  337. D'y trouver du remède à mes vives douleurs, v.1011 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  338. De l'ami, du rival, de tout je me défie, v.1014 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  339. Tout m'est suspect. La nuit ! À quel dessein ! Comment v.1015 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  340. Vous trouvez-vous tous deux dans cet appartement ? v.1016 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  341. Tous deux également vous semblez vous confondre. v.1018 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  342. Ce silence me fait connaître mon malheur ; v.1023 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  343. Et vous l'êtes tous deux également peut-être. v.1026 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  344. Don Garcie interdit, votre ami l'âme émue... v.1030 (Acte 3, scène 15, DON ANDRÉ)
  345. Qui des deux me trahit ? v.1033 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  346. C'est celui qui vous plaît dont je me dois venger. v.1036 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  347. Et rudement. v.1037 (Acte 3, scène 15, FABRICE)
  348. Vous, Madame, v.1041 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  349. Rentrez, et suspendez les troubles de votre âme. v.1042 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  350. Un de mes gens là-bas, fort effrayé, m'a dit v.1047 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
  351. Qu'en cet appartement il entendait du bruit, v.1048 (Acte 3, scène 16, DON F?LIX)
  352. Ici, comment ? Quelle apparence ? v.1049 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  353. Rien du tout. Léonor apparemment repose v.1054 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  354. Que jusqu'à ce moment pour vous j'ai négligé... v.1060 (Acte 3, scène 16, DON ANDRÉ)
  355. Rendez-vous de Dame ? v.1061 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
  356. Rien en cela ne doit me répugner, v.1064 (Acte 3, scène 16, DON ANDRÉ)
  357. Si vous êtes le mien comme je suis le vôtre... v.1066 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  358. Permettez, Don Félix... v.1069 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  359. Jacinte est avertie, et me sait seule ici. v.1075 (Acte 4, scène 1, LÉONOR)
  360. Hé bien... un moment, je vous prie. v.1077 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  361. Ah... Jacinte, c'est ce qui me désespère... v.1081 (Acte 4, scène 2, LÉONOR)
  362. Enfin, à mes raisons il a paru se rendre. v.1085 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  363. Mais, quoi qu'il arrive, entre nous, il me semble v.1089 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  364. Et pour lequel déjà j'ai pris quelque mesure. v.1094 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  365. J'en ai pour cela, tu n'as qu'à me prescrire, v.1097 (Acte 4, scène 2, LÉONOR)
  366. Elvire est mon intime. v.1099 (Acte 4, scène 2, LÉONOR)
  367. À votre amant je viens en ce moment de dire v.1101 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  368. Et jusqu'à demain même, attendu que sans peine v.1105 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  369. Comme en gagnant du temps à tout on remédie, v.1109 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  370. Mais, voici Don Félix ; qu'il est sombre, Madame ! v.1121 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  371. Que j'ai d'inquiétude en l'âme ! v.1122 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  372. Qu'est-ce ? Vous me semblez interdite, inquiète. v.1125 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  373. On tombe en pâmoison, tant on a l'âme émue, v.1130 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  374. Et l'on en prend, Dieu sait... Puis dès le même jour v.1132 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  375. Presque sans dire mot, part, se met en campagne ; v.1134 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  376. Si vous saviez l'ennui que mon âme ressent, v.1136 (Acte 4, scène 3, LÉONOR)
  377. Comment son père est mort, Hélas ? v.1144 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  378. Rompez. Que Don Juan, madame, désormais v.1147 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  379. Çà, ma fille, parlons plus sérieusement, v.1151 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  380. Quel bruit se passa hier dans votre appartement ? v.1152 (Acte 4, scène 3, DON F?LIX)
  381. Madame, assurément c'est une médisance... v.1157 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  382. Ai-je menti, Madame ? v.1161 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  383. Vous ne me dites rien ? v.1162 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  384. Si je me mêle, moi, d'être son interprète, v.1165 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  385. C'est que comme aux vapeurs elle est parfois sujette... v.1166 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  386. Don Juan, de quel trouble est votre âme saisie ? v.1174 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  387. J'eus mes raisons, enfin, pour ne vous pas presser, v.1184 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  388. Nous sommes seuls, je dois être votre beau-père, v.1186 (Acte 4, scène 5, DON F?LIX)
  389. Vous me faites honneur. v.1187 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  390. Comme ami, comme fils, ouvrez-moi votre coeur, v.1188 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  391. L'espoir de me venger, Seigneur, peut seulement, v.1191 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  392. Donner à mes chagrins quelque soulagement. v.1192 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  393. Je meurs d'en être instruit. v.1196 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  394. Juste ciel ! Que me va-t-il apprendre ? v.1197 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  395. Comment ! Quoi, ma fille avec eux ? v.1204 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  396. Ô fille impertinente ! Et qui me déshonore ! v.1206 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  397. Qui fis sauver moi-même un rival sur sa foi. v.1208 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  398. Comme il me l'a promis, il m'attendrait chez lui ? v.1212 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  399. Qu'à la même intention vous lui rendiez visite v.1214 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  400. Heureusement pour moi fut le libérateur. v.1224 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  401. Votre erreur est extrême. v.1233 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  402. J'en parle savamment, je le sais par moi-même. v.1234 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  403. Non, non, une autre dame est l'objet de ses soins, v.1235 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  404. Et mes yeux, cette nuit en ont été témoins. v.1236 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  405. Et que bien mieux que vous je me connais en gens, v.1240 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  406. Mais s'ils vous sont suspects tous deux également, v.1243 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  407. Qui pourra nous donner quelque éclaircissement ? v.1244 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  408. Comment les obliger à faire leur rapport ? v.1247 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  409. Dès qu'un homme me parle, ou me regarde en face, v.1261 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  410. Il me monte au visage un feu que rien n'efface. v.1262 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  411. En ce temps il me prend d'ordinaire v.1265 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  412. Certain léger frisson qui ne me quitte guère. v.1266 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  413. Le trouble où je la vois, augmente encore le mien. v.1267 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  414. Mais je sais seulement, Monsieur, qu'en bonne foi, v.1271 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  415. N'es-tu rien pénétré qui me regardât ? v.1279 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  416. Il faudrait seulement v.1283 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  417. Que Jacinte avec moi parlât confidemment. v.1284 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  418. Je ne parlerai point, rien ne peut me corrompre. v.1285 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  419. J'en ai fait bon serment. v.1286 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  420. Et te réduire au point de me parler sans fard, v.1287 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  421. Je me tairai. v.1290 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  422. Tais-toi, parle : Monsieur, comment vous contenter ? v.1291 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  423. Comment répondit-elle à l'ardeur qui l'enflamme ? v.1309 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  424. Comme elle répondit, Monsieur ? En brave Dame, v.1310 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  425. Ah ! Que me dis-tu là ? v.1313 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  426. Oh ! Cet article-là va vous mettre en colère, v.1318 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  427. Et contre moi, Monsieur, terriblement. v.1319 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  428. Va, je sais me servir de toute ma raison. v.1320 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  429. Hé, Monsieur, voulez-vous que je mente? v.1326 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  430. Comme il était venu, par le mur du jardin. v.1328 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  431. Arrêtez, Madame, et souffrez qu'un moment v.1343 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  432. Comme ami je vous parle, et non plus comme amant. v.1344 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  433. Vous me voyez outré du plus ardent courroux. v.1347 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  434. Je me plains de mon sort, sans vous blâmer, Madame. v.1349 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  435. L'amour selon nos voeux n'entre point dans une âme. v.1350 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  436. Que par mes tendres soins je l'aurais obtenu ; v.1352 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  437. Sans même interposer l'autorité d'un père. v.1353 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  438. Le Ciel ne permet pas qu'à présent je l'espère, v.1354 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  439. Quoi ? Comment ? Quel discours, Jacinte ! v.1356 (Acte 4, scène 8, LÉONOR)
  440. Madame. v.1357 (Acte 4, scène 8, JACINTE)
  441. J'aime, vous le savez, ce coeur a fait un choix, v.1359 (Acte 4, scène 8, LÉONOR)
  442. Je vous offre amitié sincère, égards, estime ; v.1361 (Acte 4, scène 8, L?ONOR)
  443. Vous promettre le coeur, ce serait faire un crime. v.1362 (Acte 4, scène 8, L?ONOR)
  444. Pourriez-vous m'estimer si je n'étais vengé ? v.1364 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  445. Ah, Madame ! Ah, Seigneur ! v.1368 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  446. Coups de pieds ou soufflets qu'en sa fureur extrême, v.1373 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  447. Il vient de me donner en parlant à moi-même. v.1374 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  448. Que ne le trouvant point, j'ai cru pouvoir remettre v.1378 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  449. À Madame Isabelle, et quand de son billet v.1379 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  450. Il a pris une canne, et s'est mis à me battre. v.1382 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  451. Moi qui ne comprend point ni comment, ni par où v.1383 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  452. Détournez, s'il se peut, le coup qui me menace. v.1386 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
  453. Oui, Seigneur, j'ignore quand, comment, v.1391 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
  454. Don André est votre amant, Madame ? v.1393 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
  455. Depuis longtemps, Seigneur, même ardeur nous enflamme, v.1394 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
  456. Et celle qu'il ressent est égale à mes deux. v.1395 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
  457. Ce Don André, Madame, est un grand malheureux. v.1396 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
  458. Qu'inconsidérément m'a laissé son valet. v.1400 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
  459. Ah, que pour me venger l'occasion est belle ! v.1402 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
  460. Et sauver un duel, Madame, à votre frère. v.1406 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
  461. Par vos réflexions, n'augmentez point ma peine, v.1413 (Acte 5, scène 1, LÉONOR)
  462. Partout où vous allez, je me laisse conduire: v.1417 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  463. En quoi mes sens par-là seront-ils rassurés ? v.1419 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  464. Jacinte, elle commence à m'impatienter, v.1423 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  465. C'est peu qu'un frère, assurément, v.1427 (Acte 5, scène 1, JACINTE)
  466. Justement, qui fait qu'au rendez-vous v.1431 (Acte 5, scène 1, JACINTE)
  467. Nous vous avons, Madame, amenée avec nous. v.1432 (Acte 5, scène 1, JACINTE)
  468. D'en voir un à couvert du premier mouvement. v.1436 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  469. C'est Fabrice, c'est lui, le hasard me l'envoie, v.1441 (Acte 5, scène 1, JACINTE)
  470. Je me sais où je vais promener mon chagrin, v.1443 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  471. Parle ; mais ne dis rien surtout qui me déplaise : v.1446 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  472. Car je n'ai pas l'humeur endurante aujourd'hui. v.1447 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  473. Maraud... Il me paraît que vous n'en avez guère, v.1449 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  474. Le rendez-vous d'hier au deuxième palier. v.1452 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  475. Et tu vis bien aussi comme j'allai t'attendre. v.1454 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  476. Va, va, mon pauvre ami, je me moquais de toi. v.1455 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
  477. Et de qui, s'il te plaît, me moquais-je donc, moi ? v.1456 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  478. Ma raison eût été vraiment bien endormie. v.1457 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
  479. Tu le prends-là vraiment sur un fort joli ton. v.1460 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
  480. Et sur quel ton, dis-moi, le prends-tu donc toi-même ? v.1461 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  481. Mais moi, je crois assez mériter que l'on m'aime. v.1462 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
  482. Parbleu, crois-tu de moi que je pense autrement ? v.1463 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  483. Va, va, Monsieur vaut bien Madame, assurément. v.1464 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  484. Je te regarderai comme bonne fortune. v.1466 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  485. Bon, bon, je menais l'un, et toi tu menais l'autre, v.1469 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  486. Assurément. v.1479 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
  487. Oui, par ma foi, tu peux m'en croire à mon serment. v.1480 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  488. Hé bien, promets-moi donc au péril de ta vie, v.1481 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
  489. De ma vie ! Oh ! Parbleu le serment est trop gros. v.1483 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  490. Mais je te le promets au péril de mon dos. v.1484 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  491. Contre Don André même. v.1485 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
  492. Comment, tu connais donc Béatrix ? v.1490 (Acte 5, scène 3, JACINTE)
  493. Le beau doute ! Oui, vraiment. v.1491 (Acte 5, scène 3, JACINTE)
  494. Oh ! Point d'emportement. v.1492 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
  495. Les éclaircissements ne valent jamais rien. v.1495 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
  496. Oui, mais beaucoup meilleur que chez vous ; point de bruit, v.1504 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
  497. Dieu me garde aussi de telle frénésie. v.1510 (Acte 5, scène 3, BÉATRIX)
  498. Mon maître est un maroufle, et m'exemple me gâte. v.1518 (Acte 5, scène 4, FABRICE)
  499. Je ferais bien de fuir tout commerce avec lui. v.1523 (Acte 5, scène 4, FABRICE)
  500. Comment ? v.1531 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  501. Point d'autre assurément, que le cours de la lune, v.1534 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  502. C'est elle qui lui met la cervelle à l'envers. v.1535 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  503. Je le cherche, et je tremble en ce moment, v.1539 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  504. De m'abandonner trop au premier mouvement. v.1540 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  505. Je ne veux point avoir de reproche à me faire. v.1541 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  506. Tirons la vérité par menace et par feinte, v.1545 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  507. Et fixons les soupçons dont mon âme est atteinte. v.1546 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  508. Dans le fonds... En effet, Monsieur, comme vous dites... v.1553 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  509. Ceci commence mal, défions-nous des suites. v.1554 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  510. Un coquin comme toi mérite-t-il de vivre ? v.1558 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  511. Comment ! Chez Léonor, qu'à ta garde on confie, v.1561 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  512. Il n'en est rien, Monsieur, ou je me donne au diable, v.1565 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  513. C'est mon meilleur ami. v.1569 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  514. Tu me feras plaisir ; car je n'aime pas, moi, v.1575 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  515. Qu'il cherche à me donner des soupçons contre toi. v.1576 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  516. Mais depuis hier ses feux paraissent augmentés. v.1584 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  517. Et s'il faut franchement dire ce qu'il m'en semble, v.1585 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  518. Je vois peu d'apparence à ce que tu me dis ? v.1587 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  519. Monsieur, c'est une méchante âme. v.1589 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  520. Il nous a cette nuit menés chez une Dame. v.1590 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  521. À peine seulement en savons-nous le nom, v.1592 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  522. La soeur de Don Garcie aussi compte qu'il aime. v.1597 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  523. De vingt autres comme elle il se moque de même. v.1598 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  524. Que me faut-il encor après ce témoignage ? v.1602 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  525. Je vous cherche partout avec empressement, v.1607 (Acte 5, scène 6, DON FÉLIX)
  526. Et voudrais en secret vous parler un moment, v.1608 (Acte 5, scène 6, DON F?LIX)
  527. Je me retire. v.1609 (Acte 5, scène 6, FABRICE)
  528. Demeure. Éloignons-nous. v.1610 (Acte 5, scène 6, DON FÉLIX)
  529. Qu'aura-t-il à me dire ? v.1610 (Acte 5, scène 6, DON JUAN)
  530. Je ne sais pas comment l'intrigue finira. v.1615 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
  531. Vive la joie, allons, le Ciel me soit en aide ; v.1617 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
  532. Et par moi vainement Don Garcie attendu, v.1620 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  533. Allez, c'est ici près que la belle demeure ; v.1625 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  534. En l'état où je suis, rien ne me paraît beau. v.1628 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  535. Tout me nuit, tout m'irrite, v.1630 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  536. Tout me déplaît, me fâche, excepté Léonor. v.1631 (Acte 5, scène 8, DON ANDR?)
  537. Être en droit de me faire à moi des remontrances. v.1634 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  538. Parfois. Au demeurant, Monsieur, on a beau dire. v.1637 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  539. Comme n'en avaient point les sept sages de la Grèce. v.1642 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  540. Ah, le beau naturel ! De l'humeur dont vous êtes, v.1645 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  541. Et malgré mes rivaux, et malgré D. Félix, v.1651 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  542. Léonor de mes voeux sera bientôt le prix. v.1652 (Acte 5, scène 8, DON ANDR?)
  543. Je soutiendrai mes droits. v.1654 (Acte 5, scène 8, DON ANDR?)
  544. Les meilleurs sont les vôtres, v.1654 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  545. J'ai voulu : mes mesures sont prises, v.1657 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  546. Je le crois bien vraiment... Ah, le grand scélérat ! v.1663 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  547. Je craindrais peu vraiment le succès d'un combat. v.1664 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  548. Comme vous la prenez, la chose est bien plus sûre. v.1666 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  549. Dont je me déferai moi-même après l'affaire. v.1674 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  550. Toi-même, à qui j'en parle imprudemment ; v.1675 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  551. Songe à me bien garder le secret... Autre ment... v.1676 (Acte 5, scène 8, DON ANDR?)
  552. Demeurez. v.1679 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
  553. La Dame d'ici près? v.1681 (Acte 5, scène 9, DON ANDRÉ)
  554. Vous ne blâmez donc point l'ardeur que j'ai pour elle ? v.1682 (Acte 5, scène 9, DON ANDRÉ)
  555. À me trahir quand ton coeur s'abandonne, v.1685 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
  556. Et te méprise trop pour me venger de toi. v.1692 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
  557. D'un semblable mépris je sais comme on se venge ; v.1693 (Acte 5, scène 9, DON ANDRÉ)
  558. Mais de quel droit encor me parlez-vous ainsi ? v.1695 (Acte 5, scène 9, DON ANDR?)
  559. À juger mal de moi votre âme est un peu prompte ; v.1697 (Acte 5, scène 9, DON ANDRÉ)
  560. Demeure dans ta honte. v.1698 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
  561. Vaut-il qu'un galant homme et s'emporte et se fâche ? v.1702 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
  562. Et je me tiens heureux de les avoir suivis, v.1704 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
  563. Tant que le traitement que je viens de lui faire. v.1706 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
  564. Si jamais à mes yeux il ose se montrer... v.1707 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
  565. Hé ! Comment se peut-il que la nature cache, v.1709 (Acte 5, scène 10, DON FÉLIX)
  566. Sous un tel front une âme et si basse et si lâche, v.1710 (Acte 5, scène 10, DON F?LIX)
  567. Au meurtre, à l'assassin. v.1717 (Acte 5, scène 11, PLUSIEURS VOIX)
  568. Pour être tous témoins, comme je viens de l'être, v.1725 (Acte 5, scène 12, FABRICE)
  569. Du juste châtiment qui tombe sur mon maître. v.1726 (Acte 5, scène 12, FABRICE)
  570. Il se meurt, et je puis dire ses vérités v.1727 (Acte 5, scène 12, FABRICE)
  571. Ardents à le servir, poussés d'un zèle extrême, v.1733 (Acte 5, scène 12, FABRICE)
  572. L'ont pour l'un de vous deux assassiné lui-même. v.1734 (Acte 5, scène 12, FABRICE)
  573. Me touche, Don Félix, quoi qu'il l'ait mérité ; v.1736 (Acte 5, scène 12, DON JUAN)
  574. Sans prendre mes avis vous faites choix d'un autre, v.1741 (Acte 5, scène 12, DON FÉLIX)
  575. Vous n'avez pu m'aimer, estimez-moi du moins. v.1744 (Acte 5, scène 12, DON JUAN)

LE GALANT JARDINIER (1704)

  1. Taisez-vous, ma femme, je sais bien ce que je fais. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  2. C'est justement ce qui fait que je m'en défie ; cela ne connaît point le monde, cela meurt d'envie de faire connaissance ; et il n'y a point d'oiseaux si faciles à attraper que ceux qui sortent tout nouvellement de la cage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  3. Sur la proposition de mon frère l'avocat, je m'étais résolu de la donner au fils de monsieur Orgon, un de mes anciens camarades de collège, homme fort riche, qui n'a que ce fils-là : nous étions en paroles pour cela, monsieur Orgon et moi ; mais outre que ce fils-là ne m'est point connu, c'est qu'il me revient de plusieurs endroits que c'est un libertin, qui s'est fait capitaine malgré son père, grand dissipateur de biens, homme de plaisirs, de bonne chère, et aimant les femmes. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  4. Vous étiez bien pis que tout cela quand nous nous mariâmes, et si ma famille y avait regardé de si près... (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  5. Son père lui avait écrit d'y venir pour cela, et l'on n'en a ni vent ni nouvelle ; cela me fait comprendre que c'est un jeune homme qui craint de prendre un engagement. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  6. Enfin, ma femme, voulez-vous que je vous dise ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  7. Si je me hâte de la marier à ce monsieur Caton, qui ne me plait guères, c'est que je suis prévenu que l'autre me plairait encore moins, et que je me veux mettre hors d'état d'être persécuté par monsieur Orgon, qui, comme l'on m'a dit, ne songe à marier son fils que pour le tirer du libertinage, et je ne veux point que ce soit ma fille qui ait cette peine-là. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  8. Ma fille n'a pas tort, c'est un vilain homme ; mais il est fort riche, et en chemin de le devenir davantage ; cela fera une bonne maison ; c'est un homme qui ne dépenserait pas une pistole mal à propos. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  9. Je ne dis pas que ma fille ne mérite bien les petites galanteries qu'il fait pour elle : mais, s'il était si raisonnable que vous le dites, il s'abstiendrait de ces bagatelles-là, nous sommes ici à notre maison de campagne. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  10. Et de quoi s'avise donc votre monsieur Caton, que vous trouvez si économe, de régaler tous les jours tout le village ? (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  11. Je n'ai que faire de cela, je n'aime point si longues visites, quand elles se font à mes dépens. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  12. À vous-même. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  13. Tenez, monsieur Dubuisson, vous êtes trop bon, trop facile, et cela me rend malade. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  14. Outre la fatigue du voyage et le mouvement de ce vilain carrosse de voiture, dont je ne saurais me remettre, j'ai une migraine si horrible, un si grand mal de tête... (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  15. Allez, ma femme, allez vous remettre sur votre lit, et ne vous inquiétez de rien, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  16. Voilà justement le neveu du jardinier avec qui je suis bien aise d'avoir quelque petite conférence. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  17. Je vous laisse, monsieur Dubuisson ; mais, si vous m'aimez, ne vous hâter point de conclure ce mariage. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  18. As-tu quelque éclaircissement ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUISSON)
  19. Vraiment, oui, monsieur, vous avez soupçonné juste : toutes ces fêtes-là, toute cette musique qui nous fait coucher si tard et qui nous éveille si matin... (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  20. Monsieur, c'est quelque joli homme amoureux de mademoiselle votre fille, qui fait toutes ces galanteries-là, assurément. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  21. Comment, de monsieur Caton ? (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  22. Est-ce que... Mais, par ma foi... Attendez, vous me faites rêver à une chose... Oui, justement... Mais cet animal-là aurait-il l'esprit... Oui da, oui da. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  23. Allez, monsieur, je me rappelle des choses ; il faut que ce soit lui, sur ma parole. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  24. Et passablement fat, à ce qu'il me paraît. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  25. Il n'y a qu'un homme riche et sot qui puisse faire ces dépenses-là. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  26. Oui vraiment. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  27. J'ai fait connaissance avec ces messieurs-là sans faire semblant de rien. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  28. Monsieur, nous sommes arrivés : l'un a été dans la rue Saint-Honoré, chez des marchants d'étoffes, l'autre chez des marchands joailliers, sur le quai des Morfondus, celui-ci chez Crépi, celui-là chez Lamorlière. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  29. Non, vraiment, ce sont des gens fort discrets : mais cela n'empêche pas qu'on ne voie fort bien que des joailliers, des marchands de vins, des rôtisseurs... Il y a bien de la profusion là-dedans, bien du dérangement d'esprit, et je ne crois pas moi, que vous fussiez d'humeur à donner votre fille à un homme comme cela. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  30. Si j'étais sûr que ce fût lui : mais je ne vois rien encore qui me persuade... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUISSON)
  31. L'éclaircissement vous éclaircira si... (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  32. Je l'attendrai l'éclaircissement. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUISSON)
  33. Vous me faites bien de l'honneur. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  34. Paix, paix, madame Mathurine ; êtes-vous folle de ne me pas appeler votre neveu ? (Acte 1, scène 3, LA MONTAGNE)
  35. Oui voirement vous en avez un. (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
  36. Ce jeune monsieur qui a baillé de l'argent à notre homme pour être garçon jardinier, n'est pas votre maître ? (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
  37. Ils avont bian faire et bian dire, je ne saurais m'accoutumer à ce qui n'est point. (Acte 1, scène 4, MATHURINE)
  38. Mais quelle fantaisie a ce monsieur de se faire paysan, et à son homme de chambre de vouloir être le neveu de Lucas ? (Acte 1, scène 4, MATHURINE)
  39. Le voilà lui-même ; il faut qu'il me dise pourquoi ça se fait. (Acte 1, scène 4, MATHURINE)
  40. Non voirement. (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
  41. Ô çà, acoute, te sens-tu capable de garder un secret bian secrètement ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  42. Tiens, il m'est arrivé je ne sais combien de choses que je me serais plutôt fait hacher que te les dire à toi-même. (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
  43. Bon ; il faut toujours faire comme ça : c'est une belle chose que le secret. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  44. Ne te mets pas en peine, et dis-moi tout au plus tôt... (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
  45. Ils m'ont baillé, tu sais, quinze pièces d'or pour que le capitaine devenît notre garçon, et son homme de chambre notre neveu, tu sais ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  46. Je sais, je sais : si je sais tout ça, pourquoi me le dire ? (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
  47. Morguenne, bellement, Mathurine ; Tredame, t'es bien prompte. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  48. Ce que je te dis là, vois-tu, c'est à celle fin de te faire mieux entendre que ce capitaine-là est un homme riche, vois-tu, queuque maltôtier ; que c'est là, vois-tu, queuque bon papier de conséquence, queuque contrat de constitution, vois-tu, queuque lettre de change. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  49. Car, vois-tu, je ne sommes pas pour en demeurer là. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  50. Si j'ai une fois de l'argent, crac, je me boute dans les affaires, je me fais partisan, tu seras partisane ; j'achèterons queuque charge de noblesse, et pis, et pis, on oubliera ce que j'avons été, et je ne nous en souviendrons morgué peut-être pas nous-mêmes. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  51. Je ne sommes pas les premiers paysans qui aurions fait fortune. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  52. Bellement donc, ne va pas le déchirer. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  53. Oui, tant mieux, c'est de la meilleure stelle-là, de la plus véritable, de celle qu'on croit davantage... Eh ! (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  54. T'es mal adroite ; ce n'est pas comme ça que ça se tient, c'est comme ça. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  55. Tredame, Lucas, tu sais déjà lire. (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
  56. Tredame, toi-même. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  57. Mais voici nos deux drôles, ils donnont à plein collier dans l'ornière ; car je me doute qu'ils parlont de ça. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  58. Vous voilà garçon jardinier, vous qui ne savez pas comme croit une ciboule. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  59. Pour cela, oui, je vous en réponds ; mais j'ai pourtant été bien tenté de me découvrir. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  60. Tenez, monsieur, voilà les billets que fait courir monsieur votre père ; il y en a même d'affichés au coin des rues. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  61. Je ne sais ce que j'en ai fait ; mais je vous en dirai le sens : Trente pistoles à gagner pour qui donnera, chez monsieur Orgon, des nouvelles d'un jeune officier sur la route d'Allemagne ; le jeune homme, de taille ni petite ni grande, l'encolure déchargée, la jambe sèche et qui porte au vent. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  62. Je ne me moque point. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  63. Mon père n'y songe pas : le pauvre bonhomme ! (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  64. Ces bons sentiments-là ne vous ont pas duré. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  65. Il n'attendait que mon retour à Paris pour me marier. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  66. Je me vois obligé de prendre place dans le carrosse de Metz. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  67. Surcroît de charmes et de mérite. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  68. Je suis contraint de lui rendre les armes. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  69. Il est d'un sexe à qui les plus grands hommes font gloire de céder. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  70. Bon, les plus grands hommes ! (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  71. Mais venons-en au fait, s'il vous plaît ; j'ai eu la complaisance de m'accorder à vos visions, il faut continuer puisque j'ai commencé. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  72. Vous aimez Lucile ? (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  73. J'attends l'occasion de me découvrir. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  74. Il a des engagements avec un autre. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  75. J'ai commencé d'y travailler. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  76. Il nous faudra le consentement du vôtre. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  77. Celle-là ne se sent point des fatigues de la guerre, et ce n'est pas là la bourse uniforme du régiment. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  78. Ne vous embarrassez de rien, je ruinerai votre rival dans l'esprit de monsieur Dubuisson ; je lui mettrai sur le corps toutes les sottises que vous faites... Présents, bijoux, cadeaux, sérénades ; j'ai pris mes mesures pour toutes choses : voilà de l'argent, laissez-moi faire, les mesures ne manqueront pas, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  79. Songez seulement à découvrir à Lucile... (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  80. Il a raison, je me retire. (Acte 1, scène 7, LÉANDRE)
  81. Là, là, bellement, ne vous enfuyez pas, vous ; ce n'est pas pour vous qu'il viant, monsieur Du buisson, ce n'est que pour li. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  82. Comment donc ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  83. Parguenne, je vous ai bian entendu, moi ; je sais tout le contenu de l'affiche que vous avez perdue, et c'est justement moi qui l'ai trouvée. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  84. Justement ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  85. Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  86. Ces trente pistoles-là me feront perdre l'esprit ; oh ! (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  87. Pour ça, oui, elles me renversont la cervelle, monsieur de la Montagne. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  88. Il me vient des scrupules. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  89. Oui, voirement, des scrupules. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  90. Palsanguenne, non, vous me payez pour ça. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  91. Et son père en promet trente à sti qui li dira où il est : je me fais comme ça des scrupules. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  92. Voilà un maître maroufle avec ces fantômes. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  93. Je ne saurais sarvir sti-ci sans tromper sti-là, voyez-vous, et j'ai dans l'imagination que ce serait blesser ma conscience, si je ne sarvais pas sti qui promet le plus, au préjudice de sti qui baille le moins. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  94. Conseillez-moi un peu là-dessus, monsieur de la Montagne, vous qui êtes un si honnête homme. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  95. Je vois bien ce qu'il y a à faire : tiens, voilà encore quinze louis d'or pour mettre les choses dans l'équilibre. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  96. Mais, attendons un peu... Oui... tout juste, me voici un peu plus embarrassé qu'auparavant. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  97. Comment ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  98. Je vous sarvirons comme vous nous payez, à bonne mesure. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  99. Tu nous es d'un grand secours, vraiment. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  100. Morguenne, vous ne savez pas ce que je risque, si monsieur Dubuisson ou madame sa femme venont à savoir que je me suis baillé pour compagnon de jardinage un jardinier qui n'est pas jardinier. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  101. Mademoiselle Lucile elle-même, peut-être : elle est fille et jaseuse, elle dégoisera queuque chose ; et sa suivante, mademoiselle Marthon, qui est itou une babillarde, et pis velà tout justement comment les choses se découvriront, monsieur de la Montagne. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  102. Et comment, par surprise ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  103. Effectivement, ça est bien surprenant. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  104. J'ons vu le portrait, ça lui ressemble comme deux gouttes d'iau. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  105. Mais, velà bien des secrets à garder, monsieur de la Montagne : c'est une nouvelle augmentation de peine. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  106. Ils réussiront dès que ne serez pas épargnant ; car, voyez-vous, ce n'est pas pour me vanter, mais je sis un drôle qui aime bian l'argent, je vous en avertis. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  107. Allons, allons, nous la leur ferons faire meilleure qu'ils ne pensent, et nous en feront honneur à monsieur Caton. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  108. Va-t-en voir ici près à l'Épée-Royale s'il n'y est point encore arrivé trois carrossées d'hommes et de femmes à qui j'ai donné rendez-vous. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  109. Tu le sauras : va vite, et viens me rendre réponse. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  110. Mon pauvre la Montagne, voici Lucile et Marthon qui viennent de ce côté-ci ; elles parlent ensemble : je me flatte d'avoir entendu quelque chose qui me regarde ; je voudrais bien en savoir davantage, comment faire ? (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
  111. Voici un endroit tout propre à vous cacher, mettez-vous sur ce gazon et faites semblant de dormir : il est assez naturel qu'un garçon jardinier s'endorme sur l'herbe au lieu de travailler. (Acte 1, scène 8, LA MONTAGNE)
  112. Écoutez, parlez à propos, et me laisser faire le reste. (Acte 1, scène 8, LA MONTAGNE)
  113. Mort de ma vie, mademoiselle, vous n'êtes pas de bonne foi ; vous ne me dites point naturellement ce que vous avez dans l'âme. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  114. Vous voilà fraîchement sortie du couvent, où je sais bien que vous enragiez d'être ; on va vous marier, et vous avez du chagrin ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  115. Vos parents ont fait un choix pour vous sans vous consulter ; vous en avez fait un autre, vous, en votre petit particulier, sans prendre leur avis, et vous n'avez pas grand tort ; leur monsieur Caton est bien le plus vilain mâtin, le plus disgracié mortel, avec son tic et son bégaiement ; je ne connais que votre cousin, monsieur l'avocat, qui soit encore aussi ridicule. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  116. Ma chère Marthon, que tous les hommes ne sont-ils faits comme ces deux-là ? (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  117. Si tous les hommes étaient faits comme eux, votre petit coeur serait moins agité, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  118. Non, non, doucement. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  119. Vouloir qu'on parle bas, et ne rien avouer, cela me révolte. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  120. La pudeur sied à merveille sur le visage d'une jeune personne, c'est dommage que le mode en passe. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  121. Ça, ça, remettez-vous ; je sais bien qu'un aveu tendre coûte à faire à une fille qui sort du couvent, mais cela viendra ; le mot d'amour vous effarouche à présent, mais l'usage adoucira le mot et la chose, et vous ne l'aurez pas entendu prononcer cinq ou six fois, que vous en aurez pris l'habitude. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  122. En effet, Marthon, tu es une personne admirable, et tes discours me donnent une certaine confiance. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  123. Je me sens plus de résolution... Mais, non, je n'aurai jamais la force de te le dire. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  124. Il ne faut pas demander si le chevalier que vous aimez a beaucoup de mérite. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  125. Non, Marthon, ce n'est point lui ; il ignore où je suis, mon nom même ne lui est peut-être pas connu. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  126. Comment donc, vos affaires ne sont pas plus avancées que cela ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  127. Comment, diantre, voilà du style le plus tendre, le plus délicat. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  128. Mais ma mère, qui, comme tu sais, est venue me chercher à Metz elle-même, nous a si fort observée l'un et l'autre pendant toute la route... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  129. Comment donc, pendant toute la route ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  130. Je me suis dit tout ce qu'on se peut dire ; je sens tout le ridicule de ma passion ; mais elle est telle, chère Marthon, que je ne suis plus maîtresse de la vaincre, et que je serai malheureuse toute ma vie. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  131. Mais ne savez-vous point à peu près qui est ce jeune homme ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  132. Un Officier qui revenait d'Allemagne : sa chaise de poste rompit en chemin, il prit place dans le carrosse, je fus surprise en le voyant ; il me parut embarrassé comme moi, et tant que nous avons pu nous voir, nous n'avons point cessé de nous regarder l'un l'autre que quand ma mère nous regardait. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  133. Il me donnait la main quand nous descendions du carrosse, et il me la serrait avec tant d'ardeur... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  134. Oui, Marthon ; mais si adroitement, si spirituellement... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  135. Et comment, encore ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  136. Il y avait dans notre même carrosse une jeune fille qui n'avait point de mère. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  137. Marthon, il lui disait les plus jolies choses, les plus tendres, les plus amoureuses, et tout cela, Marthon, en me regardant toujours. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  138. Au bout du compte, nous sommes arrivés à Paris ; la fin du voyage nous a séparés ; il n'a point eu depuis de mes nouvelles, ni moi des siennes. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  139. Allez, mademoiselle, le meilleur parti que vous puissiez prendre, c'est d'oublier ce jeune homme là, et de ne pas penser que vous l'ayez vu. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  140. Je ne saurais, Marthon, je l'ai trop regardé ; je crois le voir à tous moments, je cherche ses traits, son air, son regard, ses manières dans tout ce qui s'offre à mes yeux. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  141. Il me paraît qu'il lui ressemble un peu. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  142. Mais, vraiment, il n'est pas mal tourné, ce jeune drôle-là. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  143. Je lui trouve quelques-uns de ses traits, le même air à peu près, les yeux un peu moins vifs à la vérité ; mais... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  144. Vous regarde-t-il de même ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  145. Pas si amoureusement, Marthon. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  146. Il n'y a rien à craindre, ces manants-là dorment d'un trop bon somme. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  147. Marthon, si c'était lui et qu'il sentît ce que je sens, il ne dormirait pas si tranquillement. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  148. Oui, vraiment, un bijou. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  149. Comment donc, c'est un portrait, je crois ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  150. Et comment, mon portrait ! (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  151. C'est lui, mademoiselle, c'est votre joli homme. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  152. Ma chère Marthon, mon coeur, mes yeux, mon portrait, tout me le persuade. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  153. Mais qui m'assurera que ses desseins sont légitimes ? (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  154. Qui me sera garant... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  155. Moi qui brûlais de me découvrir à vous, moi qui ne respire et qui ne veux vivre que pour vous, qui n'adore que vous et qui n'ait point d'autre objet, point d'autre passion que d'être à vous tour ma vie ! (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
  156. Oui, mon adorable Lucile, vos sentiments me sont connus ; ne doutez point, je vous en conjure, de la vivacité, de la sincérité des miens. (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
  157. Ne faites semblant de rien, demeurez. (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
  158. Velà le corps de logis, la terrasse est comme là, le potager envars ici, et partant, vous voyez bian... Eh ! (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  159. Rian, rian, monsieur : c'est que j'expliquais à ces madames que si vous vouliez, j'aurais dessein de prendre votre potager pour mettre en parterre. (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  160. Mettre mon potager en parterre, le beau projet ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  161. Et que mettre dans ma soupe ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  162. Écoutez, monsieur Caton, j'avais dessein de vous donner ma fille, parce que je vous croyais un homme réglé, grand ménager, bon économe ; et par vos discours et vos actions, vous me paraissez tout autre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUISSON)
  163. Comment ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DUBUISSON)
  164. Il viant d'arriver là-bas quatre hottées de volailles et gibier, avec six charges de bouteilles de vin, quatre grands marmitons et cinq ou six petits, qui, pour vous accommoder à souper, s'établissont dans votre cuisine aussi familièrement qu s'ils étiont chez eux. (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
  165. Ils aviont ôté les gigots et les longes de viau que j'avais mis à la broche ; ils aviont été chercher du bois et du charbon dans la cave, qui était ouverte, et ils faisiont des feux de reculée ; ils boutiont tout par écuelle, et ils disiont comme ça qu'il ne vous en coûtera rien, qu'on les laisse faire. (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
  166. Votre homme de chambre a dit que si on ne le trouvait pas ici, qu'on vous le donnât à vous-même. (Acte 1, scène 10, LE ROTISSEUR)
  167. À moi, mon homme de chambre ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CATON)
  168. Vous aimez la bonne chère, monsieur Caton. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  169. C'est une pièce qu'on me fait, monsieur Dubuisson. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CATON)
  170. Voyons la somme. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  171. Voilà un fort bon ordinaire bourgeois ; une femme ne mourrait pas de faim avec vous, si cela pouvait continuer. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  172. Non, monsieur, c'est ste madame qui est toujours si claire, si luisante. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
  173. Et là, je m'entends bian ; cette grande madame sèche, qui se boute du varnis sur le visage. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
  174. Madame_la_Marquise. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DUBUISSON)
  175. Pour cet animal-là, je me passerais bien de sa visite. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DUBUISSON)
  176. Voyez-le, et lui tenez compagnie, pendant que je vais recevoir madame la marquise. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DUBUISSON)
  177. Pa pa parbleu, il me contrefait. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR CATON)
  178. Ce sera bien de l'ho l'honneur pour moi d'être allié à un homme comme vous, qui est un fou foudre d'éloquence. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR CATON)
  179. Cet homme-là cherche à m'in m'insulter. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR CATON)
  180. Vous me tu tu turlupinez mal à propos, monsieur Caton. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BAVARDIN)
  181. Qu'est-ce donc que ceci, messieurs ? (Acte 1, scène 18, MARTHON)
  182. De quoi ce vi visage-là s'avise-t-il de me contrefaire ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR CATON)
  183. Morbleu, vi visage vous-même ; cela n'est pas vrai, c'est vous qui me con contrefaites. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BAVARDIN)
  184. Allez, messieurs, point de rancune, vous ne vous contrefaites ni l'un ni l'autre, et ce sont de petites manières de parler, des agréments de la nature que vous posséder en commun. (Acte 1, scène 18, MARTHON)
  185. Mais, parbleu, monsieur Caton, je ne vous comprends pas : avez-vous absolument perdu l'esprit ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DUBUISSON)
  186. Co-comment donc ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR CATON)
  187. Venez donc voir, monsieur, comment vous voulez faire avec ces masques-là ? (Acte 1, scène 20, LA MONTAGNE)
  188. Et je donnerais ma fille à un fou comme vous ? (Acte 1, scène 20, MONSIEUR DUBUISSON)
  189. Dame, monsieur, venez donc mettre ordre à ça, il n'y a plus moyen d'y tenir ; il faudra déserter, si vous ne faites agrandir la maison. (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
  190. Je vais mettre ordre à cela. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BAVARDIN)
  191. Oui, justement, voilà l'affaire. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR DUBUISSON)
  192. Elle m'a avoué que tout ceci était de l'invention d'un homme qui voulait faire à mademoiselle votre fille des présents de noces d'une manière galante. (Acte 1, scène 21, LA MONTAGNE)
  193. C'est cela, c'est lui-même. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR DUBUISSON)
  194. En vérité, monsieur Dubuisson, vous avez bien peu de complaisance ; je vous avais prié de différer vos préparatifs de noces, et vous commencez par donner le bal pendant que je me meurs. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSON)
  195. Tenez, madame, c'est monsieur Caton à qui il faut vous en prendre, c'est lui... (Acte 1, scène 22, MONSIEUR DUBUISSON)
  196. Monsieur Caton est un sot, et je ne consentirai point à donner ma fille à un extravagant comme lui... (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSON)
  197. Des charmes de l'amour savez si bien parler, v.7 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
  198. Pour moi, ce que j'en estime le plus, ce n'est pas la musique. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  199. Voyez la propreté de ces corbeilles, la beauté de ces fleurs : encore faut-il bien que je me fasse un bouquet. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  200. Comment ? (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
  201. Ce ne sont vraiment pas des serpents que ces fleurs cachent. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  202. Des étoffes magnifiques, madame, et qui se soutiennent d'or, voyez. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  203. Monsieur Caton, que vous êtes un royal homme ! (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  204. Apparemment cette autre manne renferme la petite oie ? (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  205. La bile me monte, et ces impertinences-là me mettent dans une colère... (Acte 1, scène 22, MONSIEUR DUBUISSON)
  206. Point d'humeur, voyons jusqu'au bout. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
  207. Allons, amusons-nous plus agréablement, et donnez-nous quelque joli tour de votre métier. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
  208. Prenez bien garde à mes manches, v.23 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)
  209. Qui savez tout charmer, v.29 (Acte 1, scène 22, LA BOH?MIENNE)
  210. Le grand art de se faire aimer. v.31 (Acte 1, scène 22, LA BOH?MIENNE)
  211. Donnez, donnez, j'aime la lecture. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  212. Madame, le beau livre ! (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  213. On me dédie aussi des livres à moi ! (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  214. Je vous demande pardon, mademoiselle, des livres ne se refusent point, j'aime la lecture, et celui-là ne sera point rendu sur ma parole. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  215. Monsieur Caton, que vous écrivez noblement ! (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  216. Le second tome ne vaut pourtant pas le premier, mais il ne laisse pas d'avoir son mérite, et j'aimerais assez une bibliothèque toute dans ce goût-là. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  217. Voyons le troisième. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  218. Pour ce dernier tour-là il me fait plaisir ; j'en suis, et l'on ne saurait donner une collation d'une manière plus galante. (Acte 1, scène 22, LUCILE)
  219. Par ma foi, l'auteur se dément, son style baisse, et les premiers tours sont les plus jolis à ma fantaisie : mais il n'importe, tirons-en partie, tout coup vaille. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  220. Comment, diantre, que vois-je ? (Acte 1, scène 23, LA MONTAGNE)
  221. Oui, justement, c'est lui-même. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
  222. Madame Dubuisson, c'est monsieur Orgon, je pense. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  223. Monsieur et madame Dubuisson, par quelle aventure vous trouvé-je ici ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
  224. Vraiment, il n'y a point là d'aventure, nous sommes chez nous, Monsieur Orgon. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  225. Monsieur a su qu'il y avait bal ici, il aime la joie, il vient prendre part à la fête. (Acte 1, scène 23, LA MONTAGNE)
  226. La fête finira mal pour toi ; tu es un coquin qui débauche mon fils, apparemment. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
  227. Madame Dubuisson ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  228. Mais, vraiment, ce serait une chose fort plaisante que le hasard eût ainsi prévenu nos projets ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
  229. Comment, comment vos projets ? (Acte 1, scène 23, LA MONTAGNE)
  230. Allons nous mettre à table, remettons le bal après le souper. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  231. Avouez tretous, que je sis un habile homme. (Acte 1, scène 23, LUCAS)

LES CURIEUX DE COMPIÈGNE (1698)

  1. Cadédis, je n'y comprends rien : comment ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  2. Parce que j'ai perdu mon argent ; je deviens triste au milieu des plaisirs et des agréments d'un camp paisible ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  3. Crains-tu de demeurer court, toi, dont la cervelle est le magasin des expédients ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  4. Te voilà ; bonjour l'ami Frontin ; comment se porte ton excellence ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  5. Mais vous, comment vous en va ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  6. Tu vois, mon enfant, le mieux du monde ; toujours gai, gaillard, accablé d'honneurs, et comblé de dettes ; sans amour, Dieu merci ; sans argent, de par tous les diables. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  7. C'est tout comme chez nous, Monsieur ; et à l'amour près, dont mon maître a bonne provision, vos destinées sont assez pareilles. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  8. Je le défie d'être aussi gueux que je le suis : je te parle confidemment ; je fais figure en apparence, toujours bonne table, beaucoup de vin, les hautbois du Régiment : force Bergères de Paris, quelques Provinciales, maintes Villageoises dansent les soirs devant ma tente ; je me donne ainsi le bal à peu de frais. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  9. Je n'ai pas quatre pistoles, et je me divertis toujours, tout coup vaille. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  10. Sandis, je le prends à telle fin que de raison, et je ne suis embarrassé que d'une certaine grosse hôtesse, chez qui j'ai mis loger, à mes dépens, des incommodes de Paris, moitié Bourgeois, moitié Bourgeoises, qui sont très indiscrètement venus me rendre ici visite. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  11. Ce sont bien là les allures d'un homme de votre pays ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  12. Paix, tais-toi, je leur garde bonne : ce sont de bonnes connaissances subalternes, de Robe, Marchands, Usuriers pour la plupart : je suis un peu sur leurs parties, je m'y veux mettre pour davantage ; et je leur paie consciencieusement par avance l'intérêt de leur argent, parce que le principal est mal assuré. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  13. Comment ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  14. Nous sommes dans la même crise que vous, Monsieur. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  15. Monsieur Nicolas Valentin, honnête Marchand, qui fournit le Régiment, Madame Judith Valentin sa femme, Mademoiselle Angélique Valentin leur fille, avec d'autres Bourgeois et Bourgeoises des environs de la rue du Roulle, se sont avisés de venir voir le Camp : Monsieur mon maître, qui est fort libéral, quoiqu'il n'ait pas le double, les a généreusement régalés presque tous les jours. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  16. J'opinerais de même pour les miens, si je n'envisageais les suites. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  17. Bonjour, Chevalier, comment te portes-tu ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  18. Je suis dans la plus cruelle situation où je me sois trouvé de ma vie. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  19. Sais-tu la cause de mes chagrins ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  20. Je la ressens comme toi-même, je suis dans le cas, te dis-je. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  21. Ces deux qualités qui séparément ne sont pas fort bonnes ; c'est bien le diable quand le hasard les met ensemble. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  22. Ma foi, je ne sais, Monsieur : ce qui me paraît de plus facile, c'est que vous consoliez Monsieur le Chevalier, que Monsieur le Chevalier vous console, et que je vous exhorte tous deux à prendre patience ; car je ne vois pas que nous soyons en état de nous rendre réciproquement d'autre service. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  23. Il n'y a rien que je ne sois capable d'entreprendre pour me tirer de cette affaire. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  24. Moi, j'escaladerais le firmament pour en sortir avec honneur. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  25. Explique-toi seulement, dépêche. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  26. L'expédient me plairait assez, si je n'appréhendais les conséquences. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  27. Tu ne veux pas te brouiller ouvertement avec ta compagnie Bourgeoise, j'ai quelque sorte de ménagement pour la mienne ; tout cela est dans les règles, il faut de la bonne foi, de la politesse et du savoir-vivre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  28. Abandonnons-nous réciproquement nos curieux, vous ferez ce que vous pourrez des miens ; et des vôtres, moi, j'en tirerai raison, sur ma parole. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  29. Les miens sont à peu près de même, habiles gens dans leur commerce, mais d'autre part très imbéciles. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  30. Allez raisonner de ce côté, je vous rejoins dans le moment même. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  31. Comme je lui dois, je la ménage ; et je voudrais bien, en cas de besoin, qu'elle fût femme d'accommodement. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  32. Comment ? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  33. Et c'est Madame Pinuin, la maîtresse des trois Rois. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  34. Madame Pinuin ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  35. Justement. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  36. Elle a été femme de charge d'une fille d'Opéra, chez qui nous soupions quelquefois ; c'est une fort bonne pâte de femme ; et dans le dessein que nous avons, nous pourrions bien avoir besoin d'elle. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  37. Oui, je vais la mettre dans ma manche, laissez faire, et retirez-vous, je ne vous ferai pas attendre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  38. Sitôt que je vous aperçois, j'écarte les importuns, comme vous voyez ; et je connais à votre physionomie que je ne vous fais pas de chagrin. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  39. J'aime les gens de bonne humeur ; et de tous les Gascons que j'ai jamais vus, vous me paraissez le plus drôle et le plus divertissant, je vous assure. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  40. Aussi suis-je : quel goût de femme ! (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  41. Devenez veuve, Madame Pinuin, je fais votre fortune, devenez veuve, encore une fois, et je vous épouse. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  42. Comment, vous l'êtes ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  43. Cadédis, je vous mets à même, parlez. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  44. Cadédis, pauvre Chevalier, ne seras-tu jamais corrigé de trop d'ascendant sur les Dames ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  45. Cela viendra, ne vous affligez point, et dites-moi naturellement si vous pouvez disposer de vous. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  46. Bail ou Contrat, je ne dispute point des termes, sachons seulement qui ce peut être. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  47. C'est Madame Robin. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  48. Elle-même, justement. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  49. C'est la maîtresse de Monsieur Mouflard, un de ces Messieurs que j'ai logés chez vous ; c'est avec lui qu'elle est venue de Paris, ils sont fiancés depuis quatre jours. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  50. Elle se défiancera si vous voulez, l'air du Camp lui a donné une noble aversion pour son fiancé, et un goût pour tout ce qui s'appelle homme d'épée. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  51. Trente mille écus, Madame Pinuin ! (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  52. Je ne me sens point de répugnance dans cette affaire. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  53. Agis donc, achève, termine, je me repose sur tes soins et sur mon mérite : elle m'aime sans trop me connaître ; quand elle me connaîtra, qui pourrait-elle me préférer ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  54. Écoute, au moins, vois où tu m'embarques, je compte là-dessus ; si l'affaire manque, il faudra me faire crédit, je t'en avertis. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  55. L'affaire ne manquera pas, à ce que je prévois : la Dame est éprise du Gascon, le Gascon est fort épris de trente mille écus. (Acte 1, scène 5, MADAME PINUIN)
  56. Par ma foi, Monsieur Mouflard, vous vous repentirez à Compiègne de m'avoir refusé crédit à Paris, quand je n'étais que femme de chambre. (Acte 1, scène 5, MADAME PINUIN)
  57. Sarviteur à la couseine Pinuin, comment se porte-t-alle ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  58. Hélas, Monsieur Guillaume, vous n'êtes pas trop nigaud pour un Picard, et vous entendez assez bien vos petits intérêts, aussi bien que moi. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  59. Dame, acoutez, quand je sommes une fois déniaisés, nous autres Picards, je ne nous changerions pas contre certains badauds qui n'avont rien vu ; tatigué, la plaisante engeance. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  60. Oh, pour stila non ; je me suis avisé de tenir cabaret dans notre farme, c'est un bon métier, couseine, n'an gagne ce qu'on veut ; j'avons morgué eu du monde jusques dans nos étables, et si ils y couchiont tretous sur de la litière à vingt sous par tête tant qu'ils en vouliont : oh morgué, j'ai bien vendu mes denrées. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  61. Parguenne, ils seriaint encore trop heureux quand il leur en coûterait encore dix fois davantage ; ils avont vu une armée une fois, comme alle campe, comme alle file, comme alle marche, comme alle décampe, comme alle? que sais-je moi ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  62. Tatigué, quand ils seront retournés chez eux, comme ils débagouleront tout ça dans leur voisinage ! (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  63. Ça se pourra fort bian : pour les hommes encore passe, n'an leur pardonne ; mais ces Bourgeoises, que venont-elles faire ici ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  64. La curiosité est plus pardonnable aux femmes qu'aux hommes, et? (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  65. Hé fi, morgué, c'est se moquer, la curiosité est parmise à de certaines femmes : mais à des Marchandes, à des Cabaretières, à des Procureuses : est-ce que c'est leur besogne de quitter leur ménage et de s'en venir à l'armée ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  66. Je voudrais, parguenne, pour la rareté du fait, qu'on en fît tant seulement passer queuque demi douzaine par les baguettes, ça leur apprendrait à demeurer chez elles. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  67. C'est dommage que le cousin n'ait pas grande autorité, il s'en servirait bien judicieusement. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  68. Tatiguenne oui, je n'aime point les sottes gens, et je ne sis jamais plus ravi que quand on les barne. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  69. Ils aviont, morgué, de biaux justaucorps tout chamarrés d'or, et ils étions montés comme des Saints-Georges ; ils fesions les olibrius dans les commencements : mais ils avont le caquet bien rabattu, à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  70. Comment donc ? (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  71. Bian entendu, voirement, je profite de leurs sottises, mais je m'en gobarge. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  72. Non, vraiment. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  73. Non, vraiment, c'est un garçon de ma connaissance, et vous me ferez plaisir de me laisser avec lui. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  74. Oui : mais quand vous en aurez fait, vous me le livrerais ; j'ai aussi queuque affaire avec ly, moi, couseine. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  75. C'est vous, Monsieur Guillaume ? (Acte 1, scène 7, FRONTIN)
  76. Votre maître m'a dit que je vous trouvisse ici, qu'il avait queuque chose à me dire ; et comme ces parsonnes qu'il a logées cheux nous s'en allont demain, je crois qu'ils ne demandont point à compter : je voudrais bian savoir, ou d'eux, ou de ly, qui me baillera de l'argent ; car je suis homme d'accommodement, il ne m'importe pas qui m'en baille, pourvu que j'en aie. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
  77. Pargué, tout à l'heure, le plutôt vaut le mieux : finissez avec la couseine, je m'en vais cheux elle faire tirer du meilleur ; si vous tardez trop, je boirai tout seul en vous attendant, et vous me trouverais peut-être ivre. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
  78. C'est votre cousin que ce Monsieur Guillaume, Madame Pinuin ? (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  79. Ce Gentilhomme-là ne fait point de déshonneur à la famille, au moins ; et je crois qu'avec un peu de vos lumières, il pourrait faire quelque chose dans le monde. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  80. S'il avait pris quelques-unes de vos leçons seulement. (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  81. Mais toi, en faveur de l'ancienne connaissance, serais-tu d'humeur à rendre un bon office à mon Maître ? (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  82. Je vais te l'expliquer, il est amoureux, premièrement. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  83. Une petite personne, qui, avec son père et sa mère, est logée chez le cousin Guillaume. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  84. Le père est Monsieur Valentin, un honnête homme, Marchand de nos amis ; et la mère? la mère? est femme du père. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  85. Cet honnête Marchand est un Bourgeois fort riche, et mon maître est un Gentilhomme fort gueux. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  86. Autre difficulté : le bonhomme sait le mauvais état de nos affaires ; il a aidé lui-même à les déranger, en nous vendant très cher à crédit de mauvaises marchandises, qu'il nous faisait revendre comptant à très bon marché, et en nous prêtons quelquefois cent pistoles dans le besoin, dont il tirait des billets de mille écus. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  87. Mais, vraiment, c'est un usurier que ce Marchand-là. (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  88. Oh, parlez mieux, c'est bien un fripon, Madame Pinuin. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  89. Quel est l'emploi que tu me destines ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  90. Comment, elle n'en est pas informée. (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  91. Quoi, vous n'avez pu ménager un moment de conversation ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  92. Non, la mère est un diable, qui ne la quitte pas : c'est une de ces Bourgeoises de la vieille roche, une pie-grièche, un dragon surveillant, qu'il n'y a pas moyen d'endormir, et que tu auras peine à tromper toi-même, quelque talent et quelque expérience que tu aies. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  93. Quelle est cette femme ? (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  94. Pour moi je ne me sens pas, je suis ravie, je me meurs de plaisir, je me meurs de plaisir, je me meurs de plaisir. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  95. Comment donc, qu'avez-vous, Madame ? (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  96. Ma chère Madame Pinuin, il fait dans mon coeur et dans mon esprit des révolutions à quoi je ne m'étais pas attendue : je suis dans des ravissements ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  97. Madame Pinuin, quel charmant spectacle ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  98. On ne voit point de cela à Paris, Madame. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  99. Oh, vraiment non, il y a bien de la différence. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  100. Nous vîmes avant-hier passer tous les équipages de l'armée ; il n'y a point d'Ambassadeur qui en ait un si beau. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  101. Non, assurément, ni si nombreux, Madame. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  102. Madame ! (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  103. Cela plaît, cela charme, cela ravit ; que cela est beau, que cela est grand, que cela est excellent, que cela est superbe ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  104. Vous n'avez pas de regret à votre voyage, Madame ? (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  105. Il y a là de la marchandise à choisir ; c'est une belle Foire, n'est-ce pas, Madame ? (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  106. Je t'ai fait confidence de ma faiblesse, la Bourgeoisie me pue horriblement à l'heure qu'il est, et je m'aimerais mieux simple Cavalière, que la plus honorable Bourgeoise de Paris. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  107. Les voyages font bien les gens, Madame Pinuin. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  108. Oui, Madame, je suis des amis de Monsieur le Chevalier, confident ordinaire de toutes les Bourgeoises suivant l'armée. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  109. Hé bien, Madame, vous devez être la personne du monde la plus contente : Monsieur le Chevalier m'a prévenue sur tout ce que je m'étais proposé de lui dire de votre part ; il est amoureux de vous à la folie. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  110. Elle vous a dit vrai, Madame, il me l'a dit aussi, à moi : c'est bien la passion la plus pétulante. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  111. Je n'en fais jamais d'autre, et je me suis toujours bien doutée qu'il m'en voulait. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  112. Depuis huit jours que nous sommes ici, il n'a jamais manqué l'occasion de me dire les plus jolies choses ? (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  113. Nous avons beaucoup de sympathie ; il est bouffon, si bouffon dans la conversation ; moi, je suis si folle, si folle dans mes manières. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  114. Si ce mariage-là se fait, Madame, vous deviendrez le charme de la garnison. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  115. Quoi, Monsieur le Chevalier me mènera en garnison ? (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  116. Oui, vraiment, et sur la frontière même ; et comme il est un des plus anciens Officiers du Régiment, le moins que vous puissiez espérer, c'est de vous trouver au premier jour la commandante d'un Bataillon. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  117. Mais, ma chère Madame Pinuin. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  118. Il n'y a pas de comparaison, vraiment. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  119. Nous nous en déferons, Madame, ne vous mettez pas en peine : j'en ai bien expédié d'autres. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  120. Non, non, Madame. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  121. Nous n'en manquerons pas plus que vous, Madame, laissez-nous faire. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  122. Faites donc, mes enfants, faites : mais réussissez. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  123. Je vais retrouver ma tante et ma soeur, pour leur faire part de ma bonne fortune, et tâcher, en me promenant, de rencontrer ce petit étourdi de Chevalier. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  124. Ma chère Madame Pinuin ? (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  125. Madame ? (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  126. C'est l'argent qu'il épouse, ce n'est pas la folle, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 10, MADAME PINUIN)
  127. Hé cadédis, l'ami Frontin, tu t'endors, je pense, ou tout au moins tu t'oublies auprès des charmes de ma chère hôtesse. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  128. Nous n'avons parlé d'autre chose ; et si vous étiez venu de ce côté, vous auriez trouvé Madame Robin toute charmée de l'espérance qu'elle a de vous posséder. (Acte 1, scène 11, MADAME PINUIN)
  129. La pauvre femme ! (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  130. Hé allez, Monsieur, quand ils partiraient demain, nous leur donnerons ce soir un petit bal d'armée pour leur faire nos adieux : songez seulement à vous rendre au plutôt dans la tente de mon maître. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  131. Tu peux compter que j'y suis déjà, j'y cours, j'y vole, et j'y mène la Dame Robin, dont je me nantis par avance. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  132. Tu n'as maintenant qu'à me faire connaître la femme et la fille de Monsieur Valentin, je trouverai bientôt les moyens d'apprendre à la petite personne ce qu'il faut qu'elle sache, et de pénétrer ce qu'elle a dans l'âme. (Acte 1, scène 12, MADAME PINUIN)
  133. Dans notre tente : tu sais bien où campe le Régiment. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  134. Bon, n'y déjeunâmes-nous pas l'autre jour ensemble ? (Acte 1, scène 12, MADAME PINUIN)
  135. Les voilà qui approchent ; laisse-moi, tu auras bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 12, MADAME PINUIN)
  136. Votre père est un plaisant animal, vraiment, de nous avoir fait faire un si sot voyage. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  137. Madame, je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  138. Je suis la vôtre, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  139. Frontin était avec cette Dame-là, et elle me fait des signes, cela veut dire quelque chose : ne serait-elle point des amies de son maître ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  140. Son animal de frère, votre imbécile de tante, son grand benet de fils, qui ne nous donne pas seulement la main, où tout cela s'est-il fourré ; il faudra les attendre, cela est bien agréable. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  141. Vous êtes Madame Valentin, Madame, apparemment ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  142. Oui, je suis Madame Valentin. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  143. Et Madame Valentin de très mauvaise humeur, si je ne me trompe ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  144. Hélas, ma chère Madame que je vous trouve changée ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  145. Changée, Madame ? (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  146. Voilà un fort sot compliment, et je ne suis point en âge de paraître changée. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  147. Ah vraiment, c'est en bien que vous l'êtes, Madame, et vous embellissez à vue d'oeil. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  148. Comment, j'embellis ? (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  149. Tredame, Madame, un visage taillé comme le mien n'a pas grand besoin d'embellir. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  150. Ne vous fâchez donc point, Madame, ce n'est pas mon dessein. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  151. J'étais à quinze ans toute aussi aimable que je le suis, Madame ; et si vous m'aviez vue au Jasmin fleuri, dans la boutique de feu mon papa ? (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  152. C'était moi qu'on appelait la belle Parfumeuse, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  153. Hé, vraiment oui, je le sais bien ; c'est de ce temps-là que j'ai l'honneur de vous connaître, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  154. Vous avez là une aimable enfant, Madame, qui paraît bien sage et bien élevée. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  155. C'est une sournoise que son père me gâte. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  156. À la marier, Madame, à la marier ? (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  157. Oh, vraiment non ! (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  158. Madame, je n'ai encore que seize ans, et ma mère n'a été mariée qu'à trente-neuf. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  159. Je ne vous conseillerais pourtant pas, Madame, de la laisser seule en ce pays-ci, surtout ; l'air d'une armée est si dangereux, et pour des jeunes personnes de Paris encore ! (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  160. Dès qu'il s'en égare quelqu'une dans ce Camp pour trois ou quatre jours seulement, il faut savoir toutes les sottises qu'on en dit. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  161. Je le crois bien, vraiment : mais pour moi, je veille la mienne de près, et je ne crains pas que le voyage du Camp fasse aucun tort à sa réputation, ni à la mienne. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  162. Oh, je sais dans quelle retenue et dans quelle contrainte vous l'élevez, Madame ; et cela est fort louable, je vous assure. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  163. Et fort chagrinant pour moi, Madame, qu'on n'ait pas assez bonne opinion de ma conduite? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  164. Non, assurément, on ne saurait prendre trop de précautions pour empêcher de jeunes personnes de répondre aux témoignages d'estime et de tendresse que de jeunes gens peuvent leur donner. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  165. Et vous faites fort bien ; le siècle est si perverti, et les hommes d'aujourd'hui sont si rusés et si adroits? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  166. Oui, vraiment, ne faites-vous pas presque toujours la grimace à mon père ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  167. Je n'en aurai jamais davantage, Madame, je vous assure. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  168. Oui, Madame, je l'instruirais de mes sentiments, et en présence de ma mère même. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  169. Quoi, vous trouveriez mauvais, ma mère, que j'avouasse naturellement que je ne suis pas insensible à une passion respectueuse ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  170. Si quelqu'un en avait, ma mère, des desseins honnêtes et des vues raisonnables lui feraient aisément trouver le chemin de mon coeur. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  171. Mais sans l'aveu de ma famille, Madame, il ne devrait jamais rien prétendre. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  172. Vous devez être bien contente de cette belle enfant-là, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  173. Non, Madame, je vous assure. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  174. Vous n'êtes pas charmée d'entendre cela, Madame ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  175. Je n'ai rien à craindre de ce côté-là, Madame. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  176. Supposons que cela fût, (avec tout son esprit, je vais l'embarrasser, je gage) quelqu'un qui vous aimerait tendrement, et qui entreprendrait tout pour vous posséder, vous défendriez-vous de pardonner à ce quelqu'un là? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  177. Hé, Madame, l'amour ne doit-il pas pardonner tout ce que l'amour fait entreprendre ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  178. Voilà une jolie maxime, n'est-ce pas, Madame ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  179. Non, vraiment, elle n'est point jolie, et je la trouve fort impertinente, au contraire. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  180. Impertinente, Madame ! (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  181. Je voudrais de tout mon coeur que vous en connaissiez quelqu'un, Madame ; je vous permettrais tout de ce pas de lui aller dire. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  182. Je n'y manquerais pas, je vous en réponds : votre très humble servante, Madame Valentin. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  183. Voilà une drôlesse qui a la langue bien pendue, à ce qu'il me semble ; et vous êtes aussi furieusement jaseuse : elle fera bien de n'y pas revenir. (Acte 1, scène 14, MADAME VALENTIN)
  184. Elle me paraît si bonne personne et de si bon conseil ; je crois, pour moi, ma mère, qu'il y aurait beaucoup à profiter avec elle. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  185. Il est déguisé en Gentilhomme, aussi bien que mon père : nous ne sommes pas seuls qui ayons fait le voyage du camp, comme vous voyez. (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  186. Je le crois bien, vraiment : s'il n'y avait que votre père d'extravagant dans tout lez quartier, ce serait un beau miracle. (Acte 1, scène 15, MADAME VALENTIN)
  187. Votre valet, Madame Valentin. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  188. Mademoiselle Angélique, me voilà bien revenu de l'estime et de la considération que j'avais pour l'armée. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  189. Comment donc ? (Acte 1, scène 15, MADAME VALENTIN)
  190. Toute la revue s'est aujourd'hui déchaînée pour me faire pièce. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  191. J'étais avec trois Messieurs que vous connaissez, mon beau-frère le Miroitier, mon cousin le Bonnetier, et mon neveu le Notaire, tous bien vêtus, avec de grandes épées, et des plumes rouges même. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  192. Non, vraiment, cela est fort ridicule. (Acte 1, scène 15, MADAME VALENTIN)
  193. Les vilaines armes, Madame Valentin, les vilaines armes ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  194. Non pas dangereusement : mais ces brutaux de Sergents ne croient que vous faire signe de vous ranger, et ils vous assomment. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  195. Ce qui me chagrine le plus, c'est le cousin et le beau-frère, que j'ai persécutés pour faire le voyage, et qu'on a mis en chemise : leurs femmes ne me le pardonneront jamais. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  196. Oui, nous nous sauvions de Régiment en Régiment, pour éviter le tumulte et le scandale ; il est désagréable de se faire des affaires avec une armée, voyez-vous ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  197. En chemin faisant, nous sommes malheureusement tombés dans un diable de Bataillon, dont les Officiers étaient à peu près vêtus comme ces deux Messieurs. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  198. Cela a fait tout le contraire : quatre grands pendards de Soldats leur ont fait une querelle d'Allemand, sur ce qu'ils ont contrefait les habits uniformes du Régiment ; ils les ont dépouillés en un clin d'oeil, et on les a mis au Drapeau pour vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  199. Se plaindra qui voudra : pour moi, je pars demain, et de grand matin même. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  200. Jusqu'au revoir, Mesdames. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  201. Je n'en verrai de ma vie, pas même à la Plaine de Grenelle. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  202. Voyez un peu ce vieux fou, planter là sa femme et sa fille, pour aller voir des tambours, et des trompettes, des chevaux, des mousquets, des hommes et des piques : car ce n'est que cela dans le fonds : ne voilà-t-il pas une belle curiosité ? (Acte 1, scène 16, MADAME VALENTIN)
  203. C'est toi, ma petite femme, ma mie, je te croyais avec mon neveu. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  204. Ç'amon, vraiment, tirez, Bourgeois, à la boutique : cela est bien plaisant, de s'aller faire dire au nez de ces sottises-là ? (Acte 1, scène 17, MADAME VALENTIN)
  205. Il y a Bourgeois et Bourgeois, Madame ; et Monsieur Valentin est un homme aussi respecté parmi les troupes? (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
  206. J'ai rencontré Monsieur Frontin, le plus heureusement du monde ; et sous ses auspices, j'ai vu assez commodément tout ce qui se pouvait voir. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  207. Vous vous moquez, Monsieur, je suis seulement fâché de vous avoir voulu faire passer imprudemment par cet endroit que gardaient ces deux sentinelles. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
  208. J'ai fort bien soutenu cela, je ne me suis point déferré, je les aurais forcés si j'avais voulu. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  209. Oui, oui, Madame ; et tout cela se serait fort bien passé, Monsieur, sans ce brutal d'Aide-Major ; qui vous a fort vilainement appliqué une vingtaine de coups de canne en passant-là. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
  210. Comment, mon père ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  211. C'est une méprise, il l'a fait par mégarde, cet Aide-Major-là est un de mes amis, et qui me doit de l'argent même ; il ne me voyait que par le dos quand il frappait, dès que j'ai retourné le visage, et qu'il m'a reconnu, il s'est mis à rire comme un fou ; il n'était point du tout fâché contre moi. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  212. Monsieur votre mari a l'esprit bien fait, Madame Valentin, vous devez être bienheureuse avec cet honnête homme-là. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
  213. Savez-vous bien ce qui me chagrine le plus de tout cela, Monsieur Frontin ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  214. Comment donc, qu'est-il arrivé, Monsieur Guillaume ? (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
  215. Et pourquoi cela, Monsieur Guillaume ? (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
  216. Margué, n'an les mettra tretous sur le cheval de bois, n'an dit que ce sont des espions. (Acte 1, scène 18, GUILLAUME)
  217. Fi donc, vous êtes folle, cela ne me regarde point, je ne suis point un espion. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR VALENTIN)
  218. Tatigué, vous en avez pourtant bian la meine. (Acte 1, scène 18, GUILLAUME)
  219. Dame, accoutez, songez à votre conscience, autant de grimpé, il n'y a pas là de façons. (Acte 1, scène 18, GUILLAUME)
  220. On fera entendre raison à ces Officiers-là, Monsieur, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
  221. Vous me feriez enrager, Madame Valentin. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR VALENTIN)
  222. On me connaît une fois, quand je dirai qui je suis? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR VALENTIN)
  223. Doucement, camarades point de tumulte, ni de méprise, et qu'on fasse les choses dans l'ordre. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  224. Ne vous éloignez pas, ma femme ; tenez-vous auprès de moi, ma fille ; ne nous quittez pas, Monsieur Frontin. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
  225. Combien avons-nous de ces Messieurs les Curieux à cheval ? (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  226. Monsieur Frontin, ce n'est point une raillerie, vraiment. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
  227. Comment visage ? (Acte 1, scène 19, MADAME VALENTIN)
  228. Taisez-vous, ma femme, ne vous faites point d'affaires. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
  229. C'est pourtant un fort honnête homme, un des intimes amis de mon maître (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
  230. Quand il serait l'intime du Diable. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  231. Allons, enfants, que l'on commence par s'en assurer. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  232. Qu'on me lui fende l'estomac de trente coups de pertuisanes. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  233. Hé, Monsieur, ayez pitié de moi, je suis un honnête Bourgeois, qui fournit je ne sais combien de Régiments. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
  234. Ne voyez-vous pas bien vous-même que vous êtes trop bien vêtu pour rester à pied ? (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  235. Allons, enfants, que l'on fasse venir en cérémonie une monture pour ce galant homme. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  236. À votre considération, Mesdames, on ne lui mettra que vingt livres pesant de boulet à chaque jambe. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  237. Ouais, tout ceci est trop bien concerté pour être naturel, c'est un tour qu'on me joue, assurément. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR VALENTIN)
  238. Monsieur, ceci n'est qu'une plaisanterie que vous voulez me faire, je le vois bien ; mais tout en riant vous allez me déshonorer, et le ridicule m'en demeurera. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR VALENTIN)
  239. Comment, une plaisanterie ? (Acte 1, scène 20, LE CHEVALIER)
  240. Oui, Monsieur, vous savez ce qui en est, tenez, ils me veulent faire grimper là-dessus. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR VALENTIN)
  241. Et moi, Monsieur le Chevalier, on me mène en prison sans que je sache pourquoi. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MOUFLARD)
  242. Ils le mettront morgué en croupe darrière vous, ne vous chagreignez point. (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
  243. Écoute, Chevalier, voilà ton ami, voilà le mien, j'ai les mêmes ordres que toi, l'un me répondra de l'autre. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  244. Hé, jarnigué, laissez-les à pied tous deux, pis qu'ils s'y trouvont bian, ils aimeront peut-être mieux porter la tarre à cette fortification que n'an va faire. (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
  245. Me laisserez-vous recevoir cet affront-là, Monsieur Clitandre ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR VALENTIN)
  246. Ce n'est point l'intérêt qui nous gouverne, à moins qu'on ne nous fasse un établissement solide? (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
  247. Un établissement solide ! (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MOUFLARD)
  248. Madame Valentin ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR VALENTIN)
  249. Que ma fille épouse un homme de guerre ? (Acte 1, scène 22, MADAME VALENTIN)
  250. J'aime mieux que vous soyez pendu, Monsieur Valentin. (Acte 1, scène 22, MADAME VALENTIN)
  251. La bonne femme que vela ! (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
  252. Et moi, ma mère, je suis d'un bien meilleur naturel ; pour tirer mon père d'un mauvais pas ; il n'y a rien que je ne sois capable de faire. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  253. Je me moque de cela, moi, et je ne consentirai point? (Acte 1, scène 22, MADAME VALENTIN)
  254. Oh si vous faites la rétive, je vous mets à dada, vous, maman Valentin. (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
  255. Et puis-je me flatter? (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  256. Hé bian, palsanguienne, épousez sa femme ; il y a une Madame ici qui ne l'est pas encore ; mais que n'an dit qui allait bientôt l'être, faut-il tant de façons ? (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
  257. Madame Robin ? (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
  258. Hé, voilà Madame Robin, Monsieur, qu'elle y consente ; je voudrai tout ce qu'elle voudra, moi, je vous le promets. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MOUFLARD)
  259. Que la voilà gracieusement déguisée ! (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  260. Oh tâtiguenne, il est bien question de Bal, couseine, vela Monsieur Mouflard que n'an va mettre sur le cheval de bois, à moins que Madame n'épouse Monsieur le Chevalier. (Acte 1, scène 23, GUILLAUME)
  261. On ferait un tel affront à Monsieur Mouflard, lui que j'aime plus que ma vie ? (Acte 1, scène 23, MADAME ROBIN)
  262. Hé bien, Monsieur, je ne lui fais pas dire, comme vous voyez. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MOUFLARD)
  263. Je ne balance point ; et pour faire plaisir à Monsieur Mouflard, je me détermine à tout ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MOUFLARD)
  264. Comment, Madame ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  265. Mais nous sommes liés, Madame et moi, par des engagements. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MOUFLARD)
  266. Pour moi, je veux m'en retourner à Paris, je me déplais trop ici. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MOUFLARD)
  267. Oh palsangué, vous y resterais, vous êtes un incivil, Monsieur Mouflard, ces Messieurs vous auriont fait l'honneur de vous voir à cheval, il faut bian que vous leur fassiez sti de les voir marier. (Acte 1, scène 23, GUILLAUME)
  268. C'est excellemment bien parler. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  269. Allons, Frontin, ce petit bal d'armée, que nous avons tantôt projeté ; et nous irons ensuite souper tous ensemble chez le cousin Guillaume, où il aura soin de faire trouver un Notaire. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  270. Si tous les Curieux qui n'avont que faire au Camp y sont régalés comme ceux-ci, les Officiers ne seront morgué pas ruinés de ces visites-là, sur ma parole. (Acte 1, scène 23, GUILLAUME)
  271. Ne menacent point nos jours. v.4 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
  272. Que j'aime un Camp près de Paris, v.8 (Acte 1, scène 24, MADAME ROBIN)
  273. Heureuse Madame Robin, v.15 (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  274. Monsieur Mouftard, vraiment c'est grand dommage, v.47 (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE GESMARRES)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

  1. A rétabli les agréments, v.2 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  2. Avait laissé sans ornements ? v.5 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  3. Moi, qu'on nomme en tous lieux la divine Thalie ; v.6 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  4. On a déserté mes Palais : v.13 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  5. Me fait y reporter et mes pas et mes yeux : v.18 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  6. Me fait penser que l'une de mes Soeurs v.22 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  7. Dieu vous garde, Madame Thalie. v.26 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  8. N'est-ce pas là Crispin qui me parle. v.30 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  9. Lui-même. v.30 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  10. S'il pouvait se flatter de la gloire suprême v.33 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  11. En termes assez bons on m'a parlé des vôtres, v.41 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  12. Comme toujours de la Profession v.43 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  13. Ne me louez qu'avec précaution, v.45 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  14. Fort bien, vous me raillez, je gage, v.50 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  15. Et me dites un peu ce que l'on fait ici. v.53 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  16. Nous redoublons nos soins, enfin nous sommes tous v.59 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  17. Troupe, Madame ! On dit à présent Compagnie. v.62 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  18. Car voyez-vous, j'ai l'âme la plus ronde, v.67 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  19. Comment donc ! Et qui peut produire v.71 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  20. Cela se comprend aisément ; v.78 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  21. On en parle différemment. v.80 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  22. Les Acteurs parlent autrement, v.82 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  23. Le Parterre ordinairement v.83 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  24. Et comme il juge sainement, v.85 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  25. Il juge souverainement : v.86 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  26. Que vous aviez formés vous-même. v.99 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  27. Grand changement d'un temps à l'autre y a ; v.100 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  28. Et quand on n'a pas ce qu'on aime, v.101 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  29. Il faut bien aimer ce qu'on a. v.102 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  30. Nous nous formons sur le meilleur modèle. v.103 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  31. À vous faire la cour tous ardents comme moi, v.104 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  32. Nous avons tous le même zèle, v.105 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  33. Si par hasard la chose est autrement, v.108 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  34. Aux modernes Acteurs se prête bonnement ; v.111 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  35. Voyez si ces Messieurs, ces Dames sont là-haut. v.118 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  36. Melpomène ma soeur m'en a déjà parlé. v.124 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  37. De mes faveurs je l'ai toujours comblé, v.127 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  38. Et sa famille aussi me sera toujours chère. v.128 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  39. Vous aimiez fort aussi, dit-on, la Champmeslé ? v.131 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  40. Assurément. v.132 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  41. J'aime à voir dans cette jeunesse, v.133 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  42. Mesdames, voilà la déesse, v.135 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  43. Allons gaiement, la Muse est gaillarde et folâtre v.144 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  44. Ils vous prennent un ton tendrement énergique, v.152 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  45. Et peut-être me plaira-t-elle ; v.161 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  46. Messieurs, que l'on me fasse entendre v.163 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  47. Quelque chose qui touche l'âme. v.167 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  48. C'est assurément lui, Madame, v.168 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  49. Que me cause un funeste amour. v.173 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  50. L'image me suit en tous lieux, v.175 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  51. Et le cruel Amour la présente à mes yeux v.176 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  52. Elle ne me plaît point, moi, je trouve qu'il chante? v.181 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  53. Vous pourriez, à ce qu'il me semble, v.183 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  54. Allons, Messieurs du Chromatique, v.187 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  55. De l'enjouement avec du pathétique, v.188 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  56. Qu'il charme nos sens ! v.198 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  57. Et nous favorisez comme elle. v.204 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  58. Vous récitez très galamment, v.205 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  59. Et marchez tous légèrement. v.206 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  60. Vous pourriez assez aisément v.209 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  61. Mettre des Pièces d'agrément. v.210 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  62. Des Pièces d'agrément sans Danse, sans Musique ? v.211 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  63. Autant vaut fermer la Boutique. v.212 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  64. Pourquoi donc ? Nous venons de remettre Psyché, v.213 (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  65. Avec tout le succès qu'on s'en pouvait promettre. v.214 (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  66. Oui : mais au double il a fallu la mettre, v.215 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  67. Que Madame Thalie en indique quelqu'une, v.223 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  68. Qui de loin seulement paraisse s'en approcher. v.224 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  69. Je me souviens autrefois d'avoir vu v.230 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  70. Qui ne sont pas sans agrément ; v.241 (Acte 1, scène 3, MIMY)
  71. Il s'acquitte assez galamment. v.243 (Acte 1, scène 3, MIMY)
  72. Ou le double, comme à Psyché ? v.249 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  73. Messieurs, la Muse aime à vous plaire ! v.250 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  74. Cet homme qui jargonne v.259 (Acte 2, scène 1, VIRGINE)
  75. Et d'eux-mêmes jusqu'à ce jour, v.264 (Acte 2, scène 1, L'AMOUR)
  76. Il faut les écouter ; car je me persuade v.270 (Acte 2, scène 1, LA COMTESSE)
  77. C'est assez rarement que nous sommes d'accord. v.273 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  78. Comme tout me cède, il me semble v.274 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
  79. Que me céder aussi ne vous ferait pas tort. v.275 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
  80. Si vous avez des charmes assez doux v.277 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  81. Je me fais aimer plus que vous. v.279 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  82. Qu'on ne s'en fasse un dur tourment. v.281 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  83. Hélas, dit-on, faut-il si promptement v.282 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  84. Vient rarement à mes oreilles : v.293 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  85. Ce n'est pas comme la Jeunesse, v.295 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  86. Vous n'avez point d'agrément qui ne cesse, v.297 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  87. On me nomme partout des beautés la première, v.309 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  88. Car enfin pour me vaincre employez ruse, adresse, v.311 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  89. Vous croyez que je me chagrine v.315 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
  90. De vous voir ravaler mes droits. v.316 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
  91. Mais je me vengerai dans peu sur votre coeur. v.320 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
  92. Vos traits ne me font point de peur. v.321 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  93. Fiammegiante v.332 (Acte 2, scène 3, UN INDIEN)
  94. Ignorant qui me les adresse, v.341 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  95. Aucun de nous n'est d'humeur à céder. v.344 (Acte 2, scène 3, LA JEUNESSE)
  96. Pour louer dignement cette belle Comtesse. v.346 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
  97. Et j'aime mieux en être quitte v.349 (Acte 2, scène 3, LA JEUNESSE)
  98. Pour moi qui cherche à voir tous les coeurs sous mes lois, v.352 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
  99. Je sais comme il faut que j'en use, v.353 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
  100. Et veut mettre à ses pieds mon arc et mon carquois. v.354 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
  101. Madame, c'est à vous que ce billet s'adresse. v.356 (Acte 2, scène 3, OLIMPE)
  102. Quoique ma passion extrême v.359 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  103. Me fasse un souverain bonheur v.360 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  104. Du plaisir de vous dire à quel point je vous aime, v.361 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  105. Permettez que l'Amour vous parle en ma faveur, v.362 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  106. Avant que je parle moi-même. v.363 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  107. C'est s'exprimer avec tendresse. v.366 (Acte 2, scène 3, OLIMPE)
  108. Par lui-même l'Amour trouve à se contenter ; v.373 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
  109. Virgine, les enfants n'aiment point à se taire, v.377 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  110. Madame, dans ce bois j'ai vu des gens épars, v.383 (Acte 3, scène 1, LE CHEVALIER)
  111. Madame, et l'Inconnu ne saurait moins prétendre : v.386 (Acte 3, scène 1, LE MARQUIS)
  112. Et toujours galamment ; v.388 (Acte 3, scène 1, LA COMTESSE)
  113. Madame, par hasard, si Comus est un Dieu v.391 (Acte 3, scène 2, COMUS)
  114. Mais comme il est enfant, j'ai peur qu'il ne s'égare, v.410 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  115. Et j'aime à ne me perdre pas. v.411 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  116. Avancez, il est temps ; vite, que l'on commence. v.412 (Acte 3, scène 2, COMUS)
  117. Tant de galanterie a droit de vous charmer, v.413 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  118. Madame. v.414 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  119. C'est là ce qui s'appelle aimer. v.416 (Acte 3, scène 2, OLIMPE)
  120. Madame, il ne faut point différer davantage ; v.417 (Acte 3, scène 2, COMUS)
  121. Quand on agit si galamment. v.425 (Acte 3, scène 2, OLIMPE)
  122. Non, vous me conduirez. v.428 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  123. Hé ! Madame. v.432 (Acte 3, scène 2, LE MARQUIS)
  124. Justement. v.435 (Acte 3, scène 2, LE MARQUIS)
  125. Et c'est si rarement que le trouble y peut naître? v.436 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  126. Oui, Madame, j'ai tort de paraître jaloux, v.437 (Acte 3, scène 2, LE MARQUIS)
  127. L'âme la plus fière v.449 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  128. Follement espère v.451 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  129. L'âme la plus fière v.459 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  130. Follement espère v.461 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  131. L'âme la plus fière v.469 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  132. Follement espère v.471 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  133. S'il faut tôt ou tard que l'on aime, v.473 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR PONTEUIL)
  134. N'est-ce pas une erreur extrême v.475 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR PONTEUIL)
  135. S'il faut tôt ou tard que l'on aime, v.477 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR PONTEUIL)
  136. Tous les moments que l'on diffère v.478 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR SALLÉ)
  137. Tous les moments que l'on diffère v.482 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR SALL?)
  138. Mais comme en terre quelquefois v.494 (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
  139. Le divertissement dont il me voit surprise. v.497 (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
  140. Employez-moi pour le message. v.503 (Acte 3, scène 3, COMUS)
  141. Se taire, se cacher si longtemps quand on aime ? v.509 (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
  142. Développer ce stratagème ; v.511 (Acte 3, scène 3, VIRGINE)
  143. Mais après quelques mots que peut-être moi-même v.512 (Acte 3, scène 3, VIRGINE)
  144. Il a d'une vitesse extrême v.514 (Acte 3, scène 3, VIRGINE)
  145. Comme de tous les coeurs leur éclat se rend maître, v.532 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  146. Combien nous en sommes touchés. v.534 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  147. Comme nous sommes gens de qui la connaissance v.540 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  148. Les autres ne font que mentir. v.543 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  149. Un tour de ville y mettra fin, v.561 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  150. Ne vous inspirait pas de tendres sentiments : v.566 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  151. me prix, même gloire est acquise à leurs feux, v.568 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  152. Madame, du Marquis nous demandons la vie, v.572 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
  153. Non, non, je prends sur moi de démentir v.576 (Acte 4, scène 1, LE MARQUIS)
  154. C'est-là ce que je mets toujours à mon marché. v.592 (Acte 4, scène 1, PETIT BOHÉMIEN)
  155. Tout ce que vous avez dans l'âme. v.598 (Acte 4, scène 1, PETIT BOHÉMIEN)
  156. Mais comme un autre en secret vous enflamme, v.600 (Acte 4, scène 1, PETIT BOH?MIEN)
  157. De ce premier, ma bonne Dame, v.601 (Acte 4, scène 1, PETIT BOH?MIEN)
  158. Vous le voyez, Madame, un enfant vous accuse, v.603 (Acte 4, scène 1, LE CHEVALIER)
  159. Il parle comme il peut, sans savoir ce qu'il dit. v.606 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
  160. Un Inconnu pour vos charmes soupire. v.613 (Acte 4, scène 1, MADEMOISELLE DESMARRES)
  161. J'admire également et la voix et la danse, v.634 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
  162. Non, Madame, de grâce, v.639 (Acte 4, scène 1, LA BOHÉMIENNE)
  163. Madame? v.643 (Acte 5, scène 1, CASCARET)
  164. Voyez qui c'est, Virgine, et l'amenez ici. v.644 (Acte 5, scène 1, LA COMTESSE)
  165. Je n'irai pas bien loin, Madame, le voici. v.645 (Acte 5, scène 1, VIRGINE)
  166. Ce que l'on doit, Madame, à votre qualité, v.649 (Acte 5, scène 1, VIRGINE)
  167. Madame. v.654 (Acte 5, scène 1, LE COMÉDIEN)
  168. Et comment jouerez-vous ? v.662 (Acte 5, scène 1, LA COMTESSE)
  169. Un moment suffira pour dresser un Théâtre. v.663 (Acte 5, scène 1, LE COMÉDIEN)
  170. On y pleure, et je hais les lamentations? v.666 (Acte 5, scène 1, LE VICOMTE)
  171. Un Inconnu cherche à me plaire ; v.677 (Acte 5, scène 2, AMINTE)
  172. Vous aimez à voir souffrir, v.681 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
  173. Mais il s'offre à vous vainement, v.691 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
  174. Dans votre coeur sa flamme ne peut naître, v.692 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
  175. Si sous un long déguisement v.693 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
  176. Il soupire inutilement. v.699 (Acte 5, scène 2, AMINTE)
  177. Madame, après cela que l'Inconnu hasarde v.711 (Acte 5, scène 2, OLIMPE)
  178. Oh, vraiment, il n'a garde, v.712 (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
  179. Il n'est point d'âme exempte. v.718 (Acte 5, scène 2, MADELOISELLE SALLÉ)
  180. Perd le meilleur temps ; v.720 (Acte 5, scène 2, MADELOISELLE SALL?)
  181. Madame. v.736 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  182. Et j'ai si bien prêché, qu'elle vient sur mes pas. v.748 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  183. Vous en ririez d'avance, et diriez comme moi, v.752 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  184. Vous en aurez la vue en demeurant ici. v.765 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  185. Ah, Madame, voyons. v.768 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
  186. Comment ? v.768 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
  187. Parlez-vous tout de bon, Madame ? v.769 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
  188. Assurément. v.769 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
  189. Je veux me divertir à m'ennuyer. v.774 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
  190. Tenez ferme. v.775 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
  191. Dame, c'est v.780 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  192. Lui-même. v.782 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  193. Sa figure allongée est d'un vrai Nicodème. v.783 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  194. C'est parler de raison? Je vas pour commencer v.792 (Acte 6, scène 1, PIERRETTE)
  195. Laisse-le là ; morgué ce n'est pas comme on traite. v.795 (Acte 6, scène 1, GROS-JEAN)
  196. Oh si je sommes pauvres, au moins j'ons de l'honneur, v.797 (Acte 6, scène 1, PIERRETTE)
  197. Voyons ce qu'à la danse un gentilhomme vaut. v.800 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  198. Hé bien ! N'est-ce pas trémousser comme il faut ? v.801 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  199. J'en fais partout de même. À vous la mariée. v.802 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  200. Allons, courage, ferme, à la recharge, bon. v.804 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  201. Je l'aime ; elle a les yeux tournés d'une manière? v.806 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  202. À moins qu'un marié ne soit d'humeur gaillarde, v.814 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  203. Honteux ! Les grandes gens sont tout comme je somme, v.818 (Acte 6, scène 1, GROS-JEAN)
  204. Bâtis de chair et d'os, et tu fais si bien comme? v.819 (Acte 6, scène 1, GROS JEAN)
  205. Madame voudra bien. v.821 (Acte 6, scène 1, COLIN)
  206. Ferme en avant, jamais il ne faut reculer. v.825 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  207. Vous venez donc me prendre, v.827 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
  208. Comme sans cheminée on peut danser ici : v.829 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
  209. Me permette v.841 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
  210. Allez, Madame, allez faire la révérence, v.850 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
  211. Peste, par haut voilà s'escrimer des talons ! v.856 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  212. Il est très souple, sur mon âme. v.857 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  213. Oh dame, v.858 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
  214. Ma belle, et comme moi prenez un air joyeux ; v.864 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  215. Je veux vous mettre en train. v.865 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  216. Hé dame, est-ce pour rire, v.865 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  217. Je vous déroberai, deux baisers seulement. v.867 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  218. Nannin, nannin. Queu patineux ! Vraiment v.868 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  219. J'aurai mes vieux habits ; v.880 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  220. Je vous battrai comme il faut de la hâte, v.887 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  221. Menu, menu, menu comme la chair en pâte ; v.894 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  222. Et ce bon Gentilhomme ? v.899 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
  223. Il a vécu, Madame. v.899 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  224. J'ai bien valu mon prix autrefois, sur mon âme. v.900 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR DE SOTTENVILLE)
  225. Endort même les plus Coquettes. v.904 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR DE SOTTENVILLE)
  226. C'est qu'il aime le vin, v.908 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALLÉ)
  227. C'est qu'il aime le vin. v.909 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALL?)
  228. Sa femme aime peu la diète. v.910 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALL?)
  229. Comme je suis bon voisin, v.917 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALL?)
  230. Voilà le Pèlerin qui nous met en souci. v.928 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  231. Ce l'est assurément, v.931 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  232. Madame. Parlez donc, Sieur Grosset, autrement. v.932 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  233. Il est juste, et j'en fais le prix de votre flamme. v.950 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
  234. Ô bonheur, qui remplit tous mes voeux ! Mais, Madame, v.951 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
  235. Que je vous ai promis d'aimer le Chevalier ; v.953 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
  236. Madame, je puis donc prétendre à votre foi ? v.956 (Acte 6, scène 1, LE CHEVALIER)
  237. Oui, de mes pas pour vous c'est donc là le succès, v.960 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  238. C'est un extravagant dont nous sommes défaits. v.964 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

  1. D'un feu nouveau s'allume, v.9 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
  2. Et plus brillant que de coutume, v.10 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
  3. Il nous promet un jour plus beau. v.11 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
  4. Et des mers craignant les orages, v.30 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
  5. Comblés d'un bonheur extrême, v.38 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
  6. D'un lieu charmant que les Dieux même v.40 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
  7. Comblés d'un bonheur extrême, v.42 (Acte 1, scène 1, CHOEUR)
  8. D'un lieu charmant que les Dieux même v.44 (Acte 1, scène 1, CHOEUR)
  9. Hé, vous voilà bien seul aujourd'hui, tout cela me surprend. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  10. Très volontiers, vraiment, et qui sont-elles ? (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  11. L'une est fille d'un vieil usurier de Marchand de vin, qui a fait fortune, et l'autre est la nièce de son associé ; ils ne veulent pas qu'elles épousent deux jeunes gens de Paris, qui les aiment éperdument. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  12. Y demeurent-elles ? (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  13. Ne vous mettez pas en peine, l'un nous mènera à l'autre : je vais faire un tour dans les vignes, et je me rends ici dans un moment. . (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  14. Ayez soin de votre côté d'entretenir les filles et leurs amants dans des sentiments judicieux et raisonnables, tels que vous êtes capable d'en inspirer. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  15. Laissez-moi faire, je ne les quitterai point, et je ne me ferai pourtant point connaître à eux, que pour les assurer de votre protection. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  16. Savez-vous bien, ma chère Lucile, que vous me mettez au désespoir ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  17. Je plains fort l'état où vous êtes. Ma situation n'est pas meilleure. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  18. Et vous cesserez de m'aimer ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  19. Je ne vous dis pas cela, mon coeur dépend de moi, je vous l'ai donné, je vous le laisse, ma volonté dépend de celle de mes parents, je la soumets à ce qu'ils me prescrivent. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  20. Pourquoi s'en faire l'esclave ? Mon père me défend de m'attacher à vous, il me déshérite si je vous épouse. Ai-je cessé de vous rendre des soins ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  21. Ne rougissez-vous point, dites-moi, d'être si timide, quand je marque tant de fermeté ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  22. En vérité charmante Lucile, vos chimères et vos scrupules me déconcertent, faites pour moi ce que je fais pour vous, ou je croirai que vous ne m'aimez point. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  23. Vous êtes homme de famille, vos parents se mésallieraient en consentant à notre mariage, mon père est un bon Bourgeois de Suresnes, qui vient de faire fortune dans son négoce, il ne veut point entrer dans une famille qui mépriserait peut-être la sienne. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  24. Commençons par désobéir, et mettons les choses dans un état qui puisse ôter à nos familles l'espérance de nous désunir. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  25. Les plus folles sont quelquefois justifiées par l'événement. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  26. Les idées folles déshonorent, et l'événement ne justifie point. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  27. Qu'est-ce que c'est, mes enfants, qu'y a-t-il de nouveau ? (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  28. Vous voilà dans les réflexions dans les grandes phrases, poussez-vous les beaux sentiments ? (Acte 2, scène 3, N?RINE)
  29. Comment ? (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  30. Mon père vient de me défendre absolument de voir Éraste. (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  31. Tu l'en aimeras davantage. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  32. Quoi, ru ne penserais pas comme moi ? (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  33. Oui da, le premier mouvement pourrait bien m'inspirer quelque faiblesse, mais la réflexion vient au secours des personnes qui aiment ; et l'esprit sert à bien des choses, par exemple. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  34. Comment, par exemple ? (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  35. Mon oncle vient de me défendre aussi de voir Clitandre. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  36. Très sérieusement. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  37. Ils se sont donné le mot apparemment. (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  38. Tu n'y songes pas vraiment. (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  39. Il faut bien lui signifier l'ordre et les menaces que l'on m'a faites en cas de contravention. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  40. Je ne suis pas seule de mon sentiment. (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  41. Afin qu'il m'ait plus d'obligation de n'en rien faire, et que la passion que nous avons l'un pour l'autre s'augmente par les difficultés. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  42. On aime plus tendrement que vous, Lucile. (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  43. D'aimer et d'être aimée : d'attendre, du temps et de la fortune, un changement à la nôtre ; mériter par la persévérance un bonheur que les obstacles auront rendu plus sensible. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  44. Le père et l'oncle défendent de concert, il faut que la fille et la nièce s'entendent de même. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  45. Pour me dire de ne plus vous voir. (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  46. Non, je ne vous ferez pas ce compliment-là ; c'est le style de mon oncle, mais ce n'est pas le mien : et comme nous pensons différemment, cela fait que nous ne nous exprimons pas toujours de même. (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
  47. Comment ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  48. Nous sommes dans le même cas l'un et l'autre, et nous en ignorons le sujet. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  49. Vous avez paru nous aimer, nous en avons paru contentes : le bonheur d'autrui leur fait peine, ils cherchent à le traverser. (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
  50. Comment nous y prendre ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  51. Comment donc ? (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
  52. Vous me méconnaissez tous quatre, et vous me regardez à deux fois ? (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
  53. Ce n'est pourtant pas d'aujourd'hui que nous avons commerce ensemble. (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
  54. Nous sommes encore d'âge à cela. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  55. Pour moi, je ne sais pas ce que cela veut dire : mais en vous voyant, je me confirme tout à fait dans la résolution d'obéir aux lois de l'Amour, plutôt qu'à celles de mon père. (Acte 2, scène 5, LUCILE)
  56. J'aurai les mêmes égards pour mon oncle. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  57. Il n'y a point d'extrémité où je ne me porte. (Acte 2, scène 5, CLITANDRE)
  58. Voilà de mes traits, je me reconnais. (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
  59. Mais quels moyens mettre en usage? (Acte 2, scène 5, LUCILE)
  60. Comment ? (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  61. Puissant Dieu des buveurs, pouvais-je mieux marquer mon respect pour vous et pour votre divine liqueur, qu'en la conservant chèrement comme j'ai fait. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  62. Oui, pour la vendre plus cher de jour en jour, et détruire presque entièrement le culte de ma divinité. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  63. Comment diable, depuis près de trois ans je n'ai presque pas remarqué que personne se soit mis en état de me faire véritablement honneur, tant l'avarice des usuriers, comme vous, a pris soin de faire triompher dans le monde mes deux grands ennemis, la soif et la sobriété. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  64. Cela commence à revenir, Seigneur Bacchus, et vous n'avez pas lieu de vous plaindre. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  65. Qu'est-ce à dire : Je n'ai pas lieu de me plaindre ? (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  66. Oh, j'y veux mettre ordre. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  67. Je sais de vos nouvelles, et vous avez un associé qui est dans le même cas, à ce qu'on m'a dit ; mais je vous corrigerai l'un et l'autre, ou je vous ruinerai tous deux. Je vous en avertis. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  68. Ne sommes-nous pas déjà tout ruinés, si vous rendez, cette année, les vignes si fertiles ? (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  69. Me voilà perdu : que deviendrai-je ? (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  70. Hé, miséricorde, Seigneur Bacchus, laissez geler les vignes, je vous prie, et ne me refusez pas votre protection, pour me faire débiter le vin vieux qui me reste. (Acte 2, scène 6, FOR?T)
  71. Ce maraud-là me présente une plaisante Requête ! (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  72. Voilà comme sont les hommes. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  73. Si vous me refusez, j'irai me pendre de désespoir, et vous perdriez un fidèle serviteur. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  74. Mais il n'importe, je suis bon, j'aime à faire plaisir. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  75. Voyons un peu si tu te rendras digne de mes faveurs ; l'as-tu acheté bien cher ce vin vieux ? (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  76. La conscience des hommes est-elle inconnue aux Divinités ? (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  77. Non, la conscience de ceux qui en ont : mais comme les Marchands de vin n'en ont guère, je ne saurais lire dans la tienne. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  78. Prends garde à ne me pas mentir pourtant. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  79. Oui, vraiment. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  80. Depuis trois ou quatre ans, d'intelligence avec les Vignerons et les Courtiers, nous y mettions un prix fort haut, dont on nous donnait des contrelettres. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  81. Ce prix servait de règle au Bourgeois délicat et au riche gourmet, chacun se pressait d'en avoir ; les aisés se ruinaient, l'artisan souffrait, le malheureux languissait, le Brasseur gagnait, et nous ne perdions pas nous autres. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  82. Mais comment m'y prendre ? (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  83. Beau jardon, cabinets de verdure, chambres, appartements proprement meublés ? (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  84. Comment donc ? (Acte 2, scène 7, FORÊT)
  85. Les portes se sont ouvartes d'elles-mêmes ; il y a je ne sais combian de garçons qui tiront le vin dans de grandes cruches, les broches tournent dans toutes les cheminées. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
  86. Il est tombé dans la maison une nuée d'affamés qui feront la cuisine jusques dans le jardin, et ils disont comme ça, qu'il y en a encore davantage de l'autre côté de l'iau, qui s'apprêtont à venir faire comme eux. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
  87. Voilà des effets de ma protection, Monsieur Foret ; cela ne commence pas mal, comme vous voyez. (Acte 2, scène 7, BACCHUS)
  88. Venez mettre ordre à ça, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
  89. On ne sait auquel entendre, et ils mettront peut-être le feu à la maison, s'ils ne voyont parsonne à qui parler. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
  90. Commencez par m'envoyer votre jolie fille et sa camarade, cela contiendra tout. (Acte 2, scène 8, BACCHUS)
  91. Malepeste, c'est le meuble le plus nécessaire d'une guinguette, que de jolies filles ! (Acte 2, scène 8, BACCHUS)
  92. On me promet une belle fortune, je ne sais pas si on me tiendra parole. (Acte 2, scène 8, FORÊT)
  93. Mais où m'emmenez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  94. Madame la Folie ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  95. Ce n'est pas ma faute, mes enfants. (Acte 2, scène 9, BACCHUS)
  96. L'amour n'est plus aveugle, il me reconnaît en m'abordant. (Acte 2, scène 9, BACCHUS)
  97. Ce n'était que pour me faire des tracasseries, qu'il se plaignit à Jupiter que je lui avais crevé les yeux ; et pour pouvoir mettre sur mon compte, en m'obligeant de lui servir de guide, toutes les sottises qu'il est très capable de faire par lui-même. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  98. Hé, là, là, Madame la Folie, un peu doucement, s'il vous plaît, vous ne devez pas trop vous plaindre que par malice ou par raison j'aie su vous attacher à moi. (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  99. N'est-ce pas vous qui m'avez attiré l'indignation de cette famille de robe, dont la grand-mère épousa dernièrement ce joli petit Comte, à qui elle donna tout son bien, et qu'elle a laissé veuf au bout de huit jours ? (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  100. De quoi vous embarrassez-vous de l'indignation de la famille de robe, quand vous avez le plaisir d'avoir établi la fortune d'un joli homme, qui par plus de cent autres folies saura vous faire honneur de celle que vous avez fait faire en sa faveur ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  101. Je ne prends point le change, et j'en veux pour juge notre ami ; c'est à vous que le petit homme sait gré de sa fortune, et c'est à moi que l'on se prend de l'extravagance de la vieille. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  102. C'est moi qu'on en accuse, quoique je ne m'en mêle, ni de part, ni d'autre : il n'est point amoureux, il n'est point aimé, la folie seule et la débauche ruinent ses affaires, et c'est pourtant l'Amour qu'on rend responsable de l'événement. (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  103. Un honnête Procureur de ma connaissance donne tous les jours cent coups de pied dans le ventre de Madame sa femme ; on m'en accuse, on dit qu'il est ivre, il n'est qu'amoureux et jaloux ; ce sont vos affaires, et on en fait les miennes. (Acte 2, scène 9, BACCHUS)
  104. Rendons-nous justice, Seigneur Bacchus ; il n'arrive guère de sottises dans le monde, dont nous ne soyons cause, ou tous trois ensemble, ou séparément ; et si vous voulez que je vous dise la vérité, nous n'avons pas là-dessus de grands reproches à nous faire. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  105. Je ne m'en plains pas, et je laisse penser les hommes comme ils veulent. (Acte 2, scène 9, BACCHUS)
  106. C'est moi qui ai commencé celle qui nous rassemble ; mais ce sera vous qui la finirez, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  107. Je les connais, les Grâces me les avaient déjà présentées. (Acte 2, scène 10, L'AMOUR)
  108. Et moi, je me déclare leur protecteur. (Acte 2, scène 10, L'AMOUR)
  109. Je dégarnis mes temples pour faire honneur aux vôtres. (Acte 2, scène 10, L'AMOUR)
  110. L'imagination me plaît, je leur en sais gré, et voilà deux jeunes drôles qui se présentent bien, au moins. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
  111. Écoutez, mes enfants, de filles de guinguette à garçon de cabaret, il n'y a que la main ; n'allez pas abuser de la protection qu'on vous donne, et anticiper? (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
  112. Nous vous le promettons. (Acte 2, scène 11, ÉRASTE)
  113. Ils auront peine à tenir parole ; l'air de Suresnes est terriblement dangereux pour ces choses-là. (Acte 2, scène 11, LA FOLIE)
  114. Point, point ; il y a de la bonne foi parmi les ivrognes, c'est la meilleure qualité de mes sujets. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
  115. N'ayons point de dispute là-dessus, et allons prendre possession de la nouvelle guinguette ; comme maître-garçon, j'y ai ma table, et ce ne sera pas la plus mal servie. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
  116. J'ai fait dire au bonhomme Silène de se rendre ici, nous en ferons notre Portier. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
  117. Du bonhomme Silène, il est toujours ivre ! (Acte 2, scène 11, L'AMOUR)
  118. Je n'aime point demeurer en place, et je ne me plais à table qu'à la fin des repas. (Acte 2, scène 11, LA FOLIE)
  119. Ne laissez point entrer mon père, Madame, je vous prie. (Acte 2, scène 11, LUCILE)
  120. Les Dieux se mêlent de nos affaires, en pouvons-nous craindre l'événement ? (Acte 2, scène 11, CLITANDRE)
  121. C'est un de mes favoris, Monsieur de Kerpinot, je le reconnais, tout masqué qu'il est. (Acte 2, scène 12, BACCHUS)
  122. Comment donc ! (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  123. Vous me voulez quitter, vous m'abandonnez dans l'occasion, mon adorable, ma divine, ma robuste ! (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  124. Holà donc, doucement, tenez-vous, petit badin, ces sortes d'empressements-là sont trop marqués, un peu de modestie. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
  125. Il est avec Madame Pinterelle, une de mes intimes : voilà un joli tête à tête. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  126. Charmante, je ne vous manque point de respect ; et si la vivacité de la passion autorise des mouvements de coeur? qui causent? une palpitation, qu'on n'est pas maître de renfermer dans une imagination toute remplie de vos charmes? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  127. Qu'il s'exprime juste ! (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
  128. Pour cela, oui, mon discours se soutient mieux que moi, et si mes résolutions avaient autant de fermeté que ma pénétration a d'agrément? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  129. C'est un homme de précaution, que Monsieur de Kerpinot. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
  130. Par quelle heureuse aventure? vous n'êtes pas seule ici apparemment ? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  131. Oh, vraiment non ; c'est moi qui y ai amené plus de la moitié de la Compagnie. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  132. Que vous avez bien fait ; voici une nouvelle petite guinguette aussi jolie, aussi attirante, je n'ai jamais pu m'empêcher d'y entrer, et si nous venons déjà de faire collation, dans une autre à Passy, Madame et moi, avec mon laquais, sa femme de chambre, notre Fiacre, tous cinq tête à tête. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  133. Ce n'est pas d'aujourd'hui que vous vous connaissez, je sais de vos nouvelles, et Madame Pinterelle est depuis longtemps de vos amies. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  134. Mais que vous ne vous épousez-vous puisque vous vous aimez tant. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  135. De tout mon coeur, je ne demande pas mieux, moi, quelquefois. Mais Madame Pinterelle a dans l'esprit des contrariétés? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  136. Je ne veux devoir son engagement qu'à lui-même. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
  137. Mon amour, à moi est une passion qui est la suite d'une autre ; je ne veux épouser Madame que le soir, et Madame ne veut m'épouser que les matins ? Vous comprenez bien la différence ? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  138. Elle est assez grande, comme vous voyez. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
  139. Point du tout ; du matin au soir seulement, c'est une bagatelle. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  140. Comme vous ne serez point couché, le matin vous tiendra lieu du soir, et voilà la difficulté levée. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  141. Oui, mais ce matin paraîtra aussi le soir à Madame Pinterelle, c'est une délicate qui veut qu'on l'épouse de sens froid, cela ne se peut pas, ce n'est pas la manière du pays, comme vous savez. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  142. Je vous ferai changer de sentiment à tous deux. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  143. On ne nous encanaille point, allons ma Princesse : que vous m'allez aimer, et que je m'en vais boire. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  144. Voilà une bonne recrue pour la table du Dieu du vin ; mais dans un repas de guinguette, il faut des fous et des folles de toute espèce. En voici une joliment masquée. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  145. Madame, que faites-vous ici ? (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  146. Le pouvoir de la Folie est moins borné que vous ne croyez ; et si vous êtes folle, comme vous le dites, Madame, vous pouvez vous vanter de l'être en bonne compagnie. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  147. Je crois l'être, je crois ne l'être pas ; ma folie me parait sage, la sagesse des autres me parait folie. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  148. J'ai les miens, j'en suis persuadée ; mais ils me font plaisir, et je craindrais de les connaître, de crainte de m'en corriger. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  149. Je ne vous en crois point, moi, Madame, et vous me semblez toute parfaite. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  150. Rien moins que cela, Madame, j'ai un entêtement insupportable ; je suis esclave des bienséances. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  151. La crainte de la médisance me tient dans une gêne, dans une contrainte effroyable. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  152. C'est mon ridicule ; je m'étais flattée que le veuvage me mettrait à portée de jouir un peu des douceurs de la vie, des petits plaisirs innocents que le commerce du monde peut fournir. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  153. Il y a quinze jours que je suis veuve, et depuis ce temps-là, Madame, nulle satisfaction dans la vie, point de partie de plaisir. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  154. Il a fallu renoncer aux Spectacles ; plus d'Opéra ni de Comédie, pas de promenade même ; je n'ai de ressource qu'au Bal, parce qu'on s'y déguise, et quelquefois à le Ginguette, cela est sans conséquence. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  155. Vous y venez souvent apparemment ? (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  156. Si peu, Madame ; Je me refuse à tout, je n'y ai encore soupé que huit ou dix fois depuis quinze jours ; mais je n'étais encore jamais venue dans celle-ci. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  157. Dans l'état où je suis, il ne me convient pas de voir grand monde ; et pour ne point m'écarter des règles, je me réduis au tête à tête. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  158. C'est avec un jeune homme de Province, qui me recherche, et que je prendrai le parti d'épouser, je pense, non pas par amour ni par faiblesse, mais pour changer de nom ; celui du défunt me fait toujours souvenir de la perte que j'ai faite, cela est trop triste. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  159. Oui vraiment, et vous ferez bien de vous en défaire tout au plus vite. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  160. Voici le petit homme de Province. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  161. Hé, comment donc, la première ici ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  162. Je n'attends pas seule, au moins Chevalier, et l'amant de Madame n'a ni plus de politesse, ni plus d'empressement que vous. (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
  163. Moi, Madame, je n'ai point d'amant, mais on en trouve à la guinguette. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  164. Hé de grâce, Madame, ne méprisons pas les guinguettes, puisque je leur dois mon bonheur : c'était où nous avons fait connaissance. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  165. Sandis, je m'en loue et l'en remercie ; hé, mardis, vive les guinguettes pour prendre des engagements. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  166. En arrivant à Paris, je me dis d'abord à moi-même, il te faut une occupation, Chevalier. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  167. Cherchons des belles ; je m'en informe, on me mène au Cours, on y voit les visages qu'au travers des glaces, ce sont des pastels, je n'achète point chat en poche, je veux connaître. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  168. Il me faut une affaire de coeur absolument. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  169. Ma bonne fortune me conduit à la guinguette, j'y vois sans glace et sans chandelles cette belle dame en plein jour, j'en étudie l'esprit et le caractère, j'en surprends le coeur, et j'en deviens fou. Voilà l'histoire, ai-je tort, Madame ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  170. Quand, Madame ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  171. Dès ce soir, dès le moment même. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  172. Son empressement me charme ; je me fais une idée si gracieuse de vivre avec lui. (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
  173. De gloire et de joie, cela flatte agréablement. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  174. Gouverneurs, Présidents, Directeurs d'affaires, Commis des postes, Gens de plaisir et de bonne chère ; ce sera belle Dame, à qui nous régalera, j'en suis sûr. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  175. Madame ? (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
  176. Toujours en mouvement, on n'a pas le temps de s'ennuyer. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  177. Fi donc, Madame, je suis cadet de treize frères. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  178. Il, faudrait que Madame fût bien difficile. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  179. Volontiers, je suis sans façons, et ne refuse ni partie d'amour, ni partie de table, ce sont mes centres. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  180. Allons, mon cher Chevalier, je me trouve bien partout où vous êtes. (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
  181. Voilà une noce bien avancée ; mais ne vois-je pas le bonhomme Silène ? (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  182. C'est lui-même, il est avec le Marchand de vin. Laissons-les ensemble, et allons parcourir un peu tous les échos de la nouvelle guinguette. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  183. Bacchus m'a donné ordre de faire garder la porte pour éviter les inconvénients ; la pratique donne bien, comme vous voyez, la maison ne désemplit point, on se bat pour entrer. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  184. Vous l'y trouverez, ne vous mettez pas en peine, tout votre vin vieux sera consommé, il n'en restera pas une goutte : oh pour cela, il n'y a que Bacchus qui puisse imaginer des choses comme cela. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  185. Je ne veux point qu'il revive à mes dépens, je n'ai que faire de cela. (Acte 2, scène 16, FORÊT)
  186. Et me voilà en train de tout perdre, moi, si cela continue. (Acte 2, scène 16, FORÊT)
  187. J'ai encore le bras bon, tout vieillard que je suis, il me reste des forces dont tu feras l'épreuve. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  188. Votre guinguette, Madame ? (Acte 2, scène 17, FORÊT)
  189. Cela est écrit sur le livre, il n'y a rien à perdre, à moins que je ne brûle le livre, et cela pourrait bien arriver ; car je suis la Folie, au moins, défie-toi de mes caprices. (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
  190. Les plus suivies sont les meilleures, on s'épargne le moment de la réflexion, Bacchus tient ici table à ses dépens, avec l'Amour. (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
  191. Tu entends d'assez jolies musiques, on a soin de tout, comme tu vois, rien ne manque dans ta guinguette. (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
  192. Oh, vraiment non, rien n'y manque, mais il y a quelque chose de trop, de par tous les diables. (Acte 2, scène 18, FORÊT)
  193. Ces deux Messieurs que je vois là-bas avec ma fille, et sa compagne, à qui on avait défendu de les voir. (Acte 2, scène 18, FORÊT)
  194. Tu es mal obéi, comme tu vois. (Acte 2, scène 18, LA FOLIE)
  195. Doucement, maraud, c'est moi qui viens de faire ces deux mariages. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  196. Je me moque de ce conseil-là, j'en appelle. (Acte 2, scène 19, FORÊT)
  197. Et être de bonne humeur, surtout, ce n'est pas ici une Fête ordinaire, nous faisons cinq noces à la fois, et voilà comme on achalande les Guinguettes. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  198. Comment, cinq noces à la fois ; voudriez-vous aussi me remarier, moi ? (Acte 2, scène 19, FORÊT)
  199. De Monsieur Kerpinot, et de Madame Pinterelle. (Acte 2, scène 19, LA FOLIE)
  200. Écoutez, voilà bien des mariages, prenez-y garde ; ce n'est pas là le moyen de me garder longtemps parmi vous. (Acte 2, scène 19, L'AMOUR)
  201. Vous y demeurerez plus que vous ne croyez. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  202. C'est votre élément, que les Guinguettes. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  203. Allons, Messieurs de la Symphonie, de la Musique tendre, un peu folle, où il y ait quelque air d'ivresse en ma faveur. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  204. Et ce qui fait le charme de la vie, v.54 (Acte 2, scène 20, PHILIS, L'AMOUR ET THERSANDRE)
  205. D'une âme atteinte v.69 (Acte 2, scène 20, PHILIS)
  206. Et Mercredis ; v.99 (Acte 2, scène 20, KERPINOT)
  207. D'en sortir les Samedis ! v.104 (Acte 2, scène 20, KERPINOT)
  208. Non, comme j'ai commencé la semaine v.105 (Acte 2, scène 20, KERPINOT)
  209. Thalie avec Melpomène v.155 (Acte 2, scène 20, LA FOLIE)
  210. De Thalie et Melpomène v.165 (Acte 2, scène 20, LA FOLIE)
  211. me foule qu'à Suresnes. v.168 (Acte 2, scène 20, LA FOLIE)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

  1. Vous êtes toujours chagrin, et depuis dix ans que je vous sers, je ne vous ai jamais vu de bonne humeur, pas même à la mort de Madame votre femme. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Écoutez, ma mie, vous êtes une insolente qui vous ferez chasser, je vous en avertis ; vous prenez des libertés qui ne me plaisent point du tout, et? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  3. Ah, le petit brutal, comme il prend les choses ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. On ne me croira point. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  5. Non, vous dis-je : ne voyez-vous pas vous-même que vous n'êtes point assez raisonnable pour avoir cet âge-là ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Comment, coquine, je ne suis pas raisonnable ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  7. Hé, non vraiment : si vous l'étiez, auriez-vous fait le dessein ridicule de donner votre fille à un subalterne de robe, un vieux conseiller Présidial, un crasseux qui? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  8. Vous êtes un peu crasseux aussi, j'en demeure d'accord, puisque vous le voulez ; mais comme vous avez du bien? croyez-moi, Monsieur, je ferais un peu décrasser ma fille, si j'étais à votre place. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  9. Tu ferais, tu ferais comme je ne ferai pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  10. Tant pis pour vous. Mademoiselle Angélique est une personne propre, qui se fera décrasser d'elle-même, je vous en avertis. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  11. Oh je t'entends. Écoute : si les sentiments de ma fille ne sont pas conformes aux miens, je saurai à qui m'en prendre, et? Que je trouve quelque obstacle à mes intentions seulement, tu verras ce qui en arrivera. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  12. Il en arrivera tout ce qui pourra, nous ne laisserons pas d'y en mettre, si nous pouvons. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  13. Vouloir forcer une jeune fille de bourgeois et de bon esprit à se contenter d'un homme de Robe, et en hiver encore ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  14. En été, passe, on prend ce qu'on trouve : mais dans le bon temps on serait bien sotte de n'en pas profiter. Allons, allons, mort de ma vie, je n'en aurai pas le démenti ; et je ne veux pas qu'il soit dit dans le monde qu'aucune fille de la connaissance de Lisette se soit engeancée d'un Robin. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  15. On marie ma soeur aujourd'hui ou demain, ma tante vient de me le dire. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  16. Je serai de la noce premièrement ; et quand ma soeur sera une fois mariée, il faudra bien que je demeure à la maison, moi, afin que mon tour vienne. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  17. Oh si fait, si fait, ma tante m'aime bien, je te réponds d'elle. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  18. Je la caresse tant, je lui dis qu'elle est jeune, jolie, bien faite, spirituelle ; elle croit tout cela, car elle est un peu folle, et elle me baise, elle me baise : et moi je me moque d'elle, au moins, je t'en avertis. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  19. Bon, mon père, c'est le plus facile à attraper, on le gouverne comme un enfant, il querelle toujours sans savoir pourquoi. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  20. Oh, sur ce pied-là vous y demeurerez ; il n'y aura plus de Couvent pour vous, je vois bien cela. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  21. Je me fais si grande violence pour lui dire des honnêtetés. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  22. Ah le vilain homme, Lisette, le vilain homme ? (Acte 1, scène 4, MIMI)
  23. Mon père sera fâché dans quelque temps de lui avoir fait épouser ce magot-là ; et cela fera qu'il me mariera mieux, ou qu'il me laissera peut-être choisir moi-même un petit mari comme je le voudrai. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  24. Si tu savais comme elle est amoureuse. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  25. Il vient un petit homme causer avec elle dans sa loge toutes les fois que nous allons à l'Opéra. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  26. Mais voici votre tante, je pense : c'est elle-même. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  27. Madame ? (Acte 1, scène 5, JASMIN)
  28. Qu'on aille dire à la Coliquet de me garder mes places pour demain. (Acte 1, scène 5, MADAME JAQUINET)
  29. Oui, Madame. (Acte 1, scène 5, MIMI)
  30. Je contais à Lisette comme je vous aime, et combien je suis heureuse d'avoir une belle tante comme vous. (Acte 1, scène 5, MIMI)
  31. Vous avez-là une aimable petite nièce, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  32. C'est la seule que j'aime de toute la famille. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  33. Vous en ferez votre héritière, apparemment ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  34. De votre façon, Madame ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  35. Hé vraiment oui, de ma façon. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  36. Vous avez donc des vues pour le mariage, Madame ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  37. Il est doux d'aimer tendrement. v.2 (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  38. Oui vraiment, j'en ai, et de très belles, et de très vives, et de très prochaines. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  39. C'est l'Opéra tout pur, madame ; je vous entends, vous aimez ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  40. Oui, ma chère Lisette, le plus aimable enfant, le plus joli petit homme ! (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  41. Tu le verras ; il doit venir ici, je veux lui donner aujourd'hui un petit régal dans mon appartement, j'ai pris toutes mes mesures pour cela, et? (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  42. Vous n'y songez pas, Madame, et Monsieur votre frère est un bourru, comme vous savez. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  43. S'il voulait me chagriner sur l'âge, je trouverais fort bien les moyens de me faire émanciper. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  44. Assurément. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  45. Oh çà donc, ma chère enfant, tu es une fille d'esprit, je veux te faire voir mon petit homme, afin que tu m'en dise ton sentiment. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  46. Très volontiers, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  47. Il fait sa gloire de me plaire, v.3 (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  48. Et tout son bonheur de me voir. v.4 (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  49. Il perd l'esprit, te dis-je, et il me le fait perdre à moi, voilà ce qui est admirable. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  50. J'irai, mon frère, j'irai ; voilà qui est bien, je vous remercie. (Acte 1, scène 7, MADAME JAQUINET)
  51. Qu'elle se pare, qu'elle s'ajuste : je vais faire dresser son contrat de mariage, et nous le signerons demain ; qu'elle songe à être de bonne humeur sur toutes choses. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNAC)
  52. Mon procès se juge demain ; mais voyez cet animal de Rapporteur, précipiter ainsi les choses sans qu'on l'en prie, dans le temps que je me propose une partie aussi gracieuse. (Acte 1, scène 8, MADAME JAQUINET)
  53. Avec le petit homme, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  54. Nous ferons, vos nièces et moi, les honneurs du logis, Madame. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  55. Madame, je ne vous voyais pas, je vous demande pardon. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  56. Comment donc malheureuse ? (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  57. Madame? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  58. Vous avez une tante, qui est la meilleure personne du monde, elle est dans vos intérêts, et je suis sûre qu'elle vous aidera de tout son coeur à rompre le mariage qui vous chagrine. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  59. Oui, Madame. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  60. N'est-il pas vrai, ma tante, que mon père est bien injuste de vouloir me forcer à prendre un engagement? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  61. Il veut vous marier à sa fantaisie, il prétend que je ne me marie pas, moi : vous avez quelque amant, sans doute, je ne suis pas sans cela, comme vous jugez bien. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  62. Et quel, Madame ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  63. De faire nos petites noces en notre petit particulier ; et quand cela sera fait, que le bonhomme crie tant qu'il voudra, nous le laisserons crier tout à son aise. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  64. Comment, ma tante, vous êtes dans la résolution? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  65. Vraiment oui, chacun a sa faiblesse dans le monde : Madame a la bonté de se prêter à la vôtre, il faut bien que vous lui passez la sienne. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  66. L'heureuse faiblesse que celle qui me domine ! (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  67. Sérieusement, ma tante? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  68. Hé oui, vous dis-je : vous aimez un joli petit homme, Madame aime un joli petit homme aussi, et vous aurez chacune votre joli petit homme. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  69. Tiens, Lisette, je veux faire de mon appartement une espèce de petit palais enchanté, où nous les mettrons ensemble, de peur qu'ils ne s'ennuient. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  70. Que cela est bien imaginé, Madame ! (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  71. Comment ? (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  72. Nous ne savons où prendre le nôtre, nous ignorons où il est, il ne sait où nous sommes, et il y a près de trois mois que nous n'avons eu de ses nouvelles. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  73. Non, non, ne craignez rien, Madame, nous n'irons point sur vos brisées. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  74. Que nous allons passer d'heureux moments, Lisette ! (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  75. Si nous pouvions ménager un conflit d'extravagance entre Monsieur votre père et Madame votre tante, et que cela pût nous donner le temps? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  76. Que peut-il arriver qui me fasse plaisir dans la cruelle situation où je me trouve ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  77. Je vais avec toi l'été dernier aux Tuileries, un jeune homme tout des mieux faits, et des plus spirituels nous aborde. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  78. Vous en souvient-il, Madame ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  79. La physionomie du Cavalier me prévient en sa faveur. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  80. L'air insinuant du valet de chambre me donne dans la vue. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  81. Ses petits quolibets me touchèrent l'âme. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  82. Il me parle de son amour. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  83. Il me fit ses petites propositions. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  84. Je lui défends de me faire suivre. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  85. Il a très sottement fait de vous obéir : voyez où nous en sommes. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  86. Pouvait-on prévoir que mon père nous emmènerait si précipitamment à la campagne ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  87. Oh, pour cela oui, cela est fort possible, il n'y a rien de plus naturel même. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  88. Non, Lisette, il paraissait m'aimer si tendrement : son inquiétude est égale à la mienne ; il me cherche partout avec empressement, je gage, à l'Opéra, aux Comédies ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  89. Il ne vous trouvera pas, à coup sûr : et comme ce sont les spectacles qui ont fait tourner la cervelle à Madame votre tante, votre père ne permettra jamais que vous y alliez. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  90. Il n'est ma foi pas trop mal inspiré, Madame ; et vous en feriez, comme vous voyez, un usage fort contraire à ses intentions. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  91. Faites-moi, s'il vous plaît, la grâce de m'enseigner l'appartement de Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  92. Miséricorde, que vois-je, Madame ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  93. Le valet de chambre de votre petit homme qui demande votre tante ! (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  94. Je ne me trompe point, ce sont elles-mêmes. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  95. Ho, par ma foi, oui, j'ai trouvé ; et j'ai trouvé mieux que nous ne cherchions même. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
  96. Comment ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  97. Le voilà retrouvé, Madame, et sans affiches. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  98. Quelle aimable surprise, tous mes sens sont troublés, ma force m'abandonne ; soutiens-moi, Lisette. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  99. Que faites-vous donc, Madame ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  100. Je n'en puis plus, je me meurs, Lolive. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  101. Je ne puis plus vous soutenir, je vous en avertis, Madame. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  102. Il pèse comme un diable. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
  103. Je meurs d'envie de t'embrasser, moi, et de te dire bonjour de plus près. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
  104. Vous n'avez guère pensé à moi depuis que nous ne nous sommes vus ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  105. Si fait, mon enfant, quelquefois par-ci, par-là dans de certains moments. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
  106. Moi, infidèle, Madame ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  107. Pour cela non : c'est notre tante ; on a demandé Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  108. Cela est vrai, Monsieur, nous sommes pris pour dupes. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
  109. Croyez, Madame, que la seule passion que j'ai pour vous? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  110. On sait de vos fredaines ; c'est Madame Jaquinet à qui vous en voulez, vous avez des rendez-vous avec elle tous les jours d'Opéra ; elle vous attend ici aujourd'hui, vous y venez, vous nous trouvez, vous vous évanouissez, vous nous en recontez. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  111. Si je connais votre tante, Madame, si je l'ai jamais vue? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  112. Qui vous a dit où nous demeurions ? (Acte 1, scène 13, MIMI)
  113. Comment ! (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  114. Si vous saviez, ma soeur, toutes les caresses qu'il lui fait, et comme ils s'aiment. (Acte 1, scène 13, MIMI)
  115. Il ne l'a jamais vue qu'à la chandelle, peut-être, dans la loge de l'Opéra : c'est ce qui fait qu'il l'aime. (Acte 1, scène 13, MIMI)
  116. Je le savais bien, moi, qu'on cherchait Madame Jaquinet, et que c'était là son petit homme de l'Opéra. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  117. Hé, vraiment oui, c'est lui-même, vous dis-je ; je m'en vais dire à ma tante qu'il est ici, vous allez voir comme ils se connaissent. (Acte 1, scène 13, MIMI)
  118. Non, non, je m'en vais vous l'amener, laissez-moi, faire. (Acte 1, scène 13, MIMI)
  119. Faites-moi la grâce de m'écouter un moment, Madame, et vous verrez? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  120. Je me donne au diable, nous ne sommes point coupables ; il n'y a point de quoi fesser un chat, ou la peste m'étouffe. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  121. Écoutons-les, Madame, peut-être y a-t-il du malentendu dans tout ceci. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  122. Allez, Monsieur, le choix que vous avez fait, me venge bien de votre légèreté, je vous assure : cela suffit, et je ne prétends pas? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  123. Comment le choix ? (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  124. Oh, ce n'est point par choix que nous voyons Madame Jaquinet, c'est par une nécessité presque indispensable. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  125. Tenez, avec tous ces grands airs que vous voyez à ce petit Gentilhomme-là, ce n'est qu'un écolier de Droit, je vous en avertis. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  126. Un écolier, Madame, un écolier ! (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  127. Oui, vraiment, un écolier. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  128. Il est vrai que depuis que nous vous avons perdues, désespérés de ne point trouver dans le quartier de l'Université de quoi nous consoler de notre infortune, nous nous sommes logés dans le faubourg ; et par les conseils de Madame Jaquinet, Monsieur postule pour être Officier de Dragons. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  129. Votre tante aime furieusement ce corps-là, Madame. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  130. Nous n'y demeurons que pendant l'hiver, jusqu'au commencement de la campagne, en attendant qu'il nous vienne de l'argent pour acheter une charge. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  131. Nous songeons à notre établissement, comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  132. Dans la seule vue de vous plaire, Madame ; de me rendre digne de vous, et de vous aimer toute ma vie. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  133. Voilà le fait, Madame. Pour vous aimer toute sa vie, il faut vivre ; pour vivre, il faut de l'argent : et comme une espèce de père que nous avons en Province ne nous en envoie point, et que Madame Jaquinet a la réputation d'en avoir ; que c'est une de ces âmes charitables qui s'intéressent aux petits besoins des jolis enfants de famille, une de ces généreuses personnes, que nous nommons entre nous autres, les Dames de la Providence? Enfin, Madame, vous comprenez bien qu'il n'y a point d'amour dans notre fait, et que notre visite et nos intentions ne sont point criminelles. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  134. Ces excuses là ne sont point trop mauvaises, qu'en dites-vous, Madame ! (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  135. Je vous proteste, Madame, que si vous me permettez de vous aimer, si vous me rendez votre coeur? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  136. Et oui, vous vous aimez tous deux, ce n'est pas là l'affaire. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  137. Oui, Madame, cette espèce de père qui ne nous envoie point d'argent. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  138. Nous allons raisonner Lisette et moi ; laissez-nous tête à tête seulement, et allez-vous-en trouver la tante. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  139. Mais, mais, allez joindre la tante, vous dis-je, continuez avec elle sur le même ton. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  140. Et vous, Madame, point de caprice, ni de jalousie ; vous aurez bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  141. Nous en sortirons bien, ne te mets pas en peine : notre Monsieur Filassier aime Monsieur son fils à la folie, quoiqu'il n'en use pas bien avec lui : il n'a que cet enfant-là. (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  142. Oh diable, c'est qu'il aime l'argent encore plus que le fils, et s'il trouvait occasion de l'établir sans? (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  143. Elle a la réputation d'être un peu folle, Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  144. J'ai vu Armide trois ou quatre fois avec Madame Jaquinet, dans les commencements, avant que vous eussiez fait connaissance. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  145. Le Prologue m'ennuie, le premier Acte m'assoupit, cet endroit du Sommeil m'endort, et je ne me réveille qu'à ce grand tintamarre de la fin. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  146. Tu as raison. Comment nous en débarrasser ? (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  147. Avec qui es-tu là, n'est-ce pas là? oui, vraiment. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  148. Moi, je ne sais. Qui est cet homme-là ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
  149. Qu'il vous le dise lui-même. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  150. C'est un pauvre diable, qui a perdu l'esprit, apparemment ; laissez-le là, si vous m'en croyez. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  151. Dans l'abîme profond dont vous êtes sortis. v.11 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  152. Comment, pendart ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC, MONSIEUR FILASSIER)
  153. Messieurs les monstres, si vous m'approchez de trop près, le sceptre enchanté jouera son jeu, je vous en avertis. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  154. Ces chansons du quatrième Acte d'Armide, par exemple. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  155. Ouais, je perds patience, et je me fâcherai à la fin. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
  156. Me fait-on venir pour m'insulter ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  157. Je perds l'esprit, Monsieur, je vous l'avoue, et c'est Monsieur votre fils qui me le fait perdre. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  158. C'est toi qui me le gâtes, coquin, et qui lui as fait quitter ses études pour mener une vie? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  159. Vraiment, il est devenu fou, Monsieur. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  160. Oui, Monsieur, vous voyez bien qu'il tient furieusement de vous ce garçon-là. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  161. Et comment ce malheur-là lui est-il arrivé ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  162. Dans mes dernières lettres ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  163. Oui vraiment, vous lui écriviez des choses si désespérantes, cela l'a saisi. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  164. Il vous aime tendrement. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  165. Mais comment cela a-t-il commencé, encore ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  166. Cela a commencé par une grande fâcherie. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  167. Non, vraiment, il n'y a que du bonheur. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
  168. Monsieur, c'est cet argent-là qui nous a perdus, cela lui a augmenté la folie du jeu, cela lui a donné celle des femmes et de la bonne chère. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  169. Le jeu, le cabaret et les femmes, sept ou huit cents pistoles ne mènent pas loin avec ces Messieurs-là ; il a dépensé, il a perdu, il a fallu avoir recours aux expédients? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  170. Il s'est mis dans la tête des idées confuses de Palais, de Démons, d'enchantements, il croit être Renaud. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  171. Sa folie augmente, il est dans des agitations? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  172. Comment ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  173. Nous n'en avons rien voulu faire, comme vous jugez bien ; et pour y aller tout seul, il a sauté par la fenêtre. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  174. Dans les commencements de sa maladie, j'ai eu la précaution de le loger dans une salle basse. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  175. Tout ce qui me chagrine, c'est que quand il a été échappé, il s'est d'abord enfui chez sa vieille, qui le tient à l'heure qu'il est, et qui est aussi folle que lui, pour le moins. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  176. Une extravagante, de par le monde, qu'on appelle Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  177. Madame Jaquinet, monsieur Grognac ! (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  178. Oui, justement, la soeur d'un Monsieur Grognac, qui est un grand imbécile, à ce qu'on dit. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  179. Mon fils est donc ici, apparemment ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  180. D'Armide et du Héros qu'elle aime. v.19 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  181. Messieurs, où allez-vous ? (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  182. La folie de ce pauvre jeune homme et l'extravagance de Madame Jaquinet, ne font que croître et embellir. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  183. Si vous voyez comme il est bâti ; il se tourne quelquefois du côté d'Angélique, qu'il appelle la Gloire : cela fait juroter Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  184. Comment ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR FILASSIER)
  185. Cela signifie qu'un clou chasse l'autre, comme vous savez ; et s'il pouvait prendre de l'amour pour quelque jolie personne qu'on lui ferait épouser? (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  186. Tu n'y songes pas : marier un homme pour le remettre dans le bon sens ; c'est le moyen de le faire devenir fou. (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
  187. Oh bien, laissez-nous flatter un peu sa manie pendant quelques moments. (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
  188. Ne pleurez donc pas comme cela, Monsieur, vous ferez rire tout le monde. (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
  189. Et vous, Monsieur, qui vous mettez dans la cervelle. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR GROGNAC)
  190. Comme il se tourmente, voyez-vous ? (Acte 1, scène 20, LOLIVE)
  191. Mais, vraiment oui, je pense que c'est tout de bon, qu'ils ont perdu l'esprit l'un et l'autre. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR GROGNAC)
  192. Hé bien, mon frère, vous êtes témoin de notre amour extrême, ayez bien soin de ce pauvre garçon pendant mon absence, je ne serai pas longtemps sans revenir. (Acte 1, scène 20, MADAME JAQUINET)
  193. Occupons le Héros qu'elle aime. v.33 (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  194. Allez, allez, Madame ; et nous, (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  195. Comment tout cela finira-t-il, mon pauvre Lolive ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  196. Cela finira bien, nous approchons du dénouement. (Acte 1, scène 21, LOLIVE)
  197. Allons, Messieurs, venez-vous-en faire de vieux diables, sous la figure des plaisirs. (Acte 1, scène 21, LOLIVE)
  198. Et vraiment oui, il faut bien amuser cet enfant-là, en attendant qu'Armide revienne. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  199. Comment donc ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)
  200. Quel éclat vient de frapper mes yeux ! (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  201. Ô merveilleux effet de la sympathie ! (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  202. Oh pour cela, oui, le diable m'emporte, il ne tient qu'à lui de l'être davantage même, vous n'avez qu'à dire. (Acte 1, scène 22, LOLIVE)
  203. De quelque manière que la chose puisse être, je vous demande votre fille pour mon fils, me la refuserez-vous ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)
  204. Entrons là-dedans, nous y parlerons sérieusement de cette affaire. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)
  205. Lui, Madame, ennuyé ? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  206. Il est gai comme un Pinson, le voilà qui décampe avec la Gloire. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  207. Ce qu'il aimera le mieux. v.51 (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  208. Ne vous désespérez point, Madame. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  209. Ah, je n'en puis plus, je me meurs ; perfide, barbare ! (Acte 1, scène 23, MADAME JAQUINET)
  210. Hé, allons, Madame, contre fortune bon coeur. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  211. L'espoir de la Vengeance est le seul qui me reste, v.54 (Acte 1, scène 23, MADAME JAQUINET)
  212. Je ne tiens rien, je suis trahie, je suis outrée ; mais je me vengerai, je me vengerai. (Acte 1, scène 23, MADAME JAQUINET)
  213. La folie de mon maître était plus facile à guérir que celle de Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 23, LOLIVE)
  214. Si tu voulais m'épouser aussi, toi, pour me guérir la mienne ? (Acte 1, scène 23, LOLIVE)
  215. Moi, je dis que La chaîne de l'hymen m'étonne. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  216. Oui vraiment. (Acte 1, scène 23, LOLIVE)

LE CHEVALIER À LA MODE (1687)

  1. Qu'est-ce donc, Madame ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. À vous, Madame, une avanie ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. En pleine rue, on vient de me manquer de respect. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
  4. Comment donc, Madame, manquer de respect à une Dame comme vous ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. Madame Patin, la veuve d'un honnête Partisan, qui a gagné deux millions de bien au service du Roi ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Une Marquise de je ne sais comment, qui a eu l'audace de faire prendre le haut du pavé à son carrosse, et qui a fait reculer le mien de plus de vingt pas. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
  7. Votre personne qui est toute de clinquant, votre grand carrosse doré qui roule pour la première fois, deux gros chevaux gris pommelés à longues queues, un cocher à barbe retroussée, six grands laquais, plus chamarrés de galons que les estafiers d'un Carrousel, tout cela n'a point imprimé de respect à votre Marquise ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  8. Je t'avoue qu'à cette injure assommante, je n'ai pas eu la force de répondre, j'ai dit à mon cocher de tourner, et de m'amener ici à toute bride. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
  9. Ah, vraiment, voilà un de vos laquais en bel équipage ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  10. Comment paraissez-vous, devant Madame ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  11. Les autres sont plus chiffonnés que moi, et je venais dire à Madame que la Fleur et Jasmin ont la tête cassée par les gens de cette Marquise, et qu'il n'a tenu qu'à moi de l'avoir aussi. (Acte 1, scène 2, LA-BRIE)
  12. Hé bien, Madame, je crois que c'est à cause de cela qu'ils nous ont battus. (Acte 1, scène 2, LA-BRIE)
  13. Au moins, Madame, il faut prendre cette affaire-ci du bon côté. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  14. J'y suis bien résolue, et j'enrage contre ma destinée, de ne m'avoir pas fait tout d'abord une Femme de qualité. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  15. Eh, vous n'avez pas tout à fait sujet de vous plaindre ; et si vous n'êtes pas encore Femme de qualité, vous êtes riche au moins ; et comme vous savez, on achète facilement de la qualité avec de l'argent ; mais, la naissance ne donne pas toujours du bien. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  16. Bon, bon, Madame, vous seriez, ma foi, bien embarrassée, si vous vous trouviez comme certaines grandes Dames de par le monde, à qui tout manque, et qui malgré leur grand nom, ne sont connues que par un grand nombre de créanciers, qui crient à leurs portes depuis le matin jusques au soir. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  17. Ma foi, Madame, avanie pour avanie, il vaut mieux, à ce qu'il me semble, en recevoir d'une Marquise que d'un marchand ; et croiriez-moi, c'est un grand plaisir de pouvoir sortir de chez soi par la grande porte, sans craindre qu'une troupe de sergents vienne saisir le carrosse et les chevaux. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  18. Que diriez-vous, si vous vous trouviez réduite à gagner à pieds votre logis, comme quelques-unes à qui cela est arrivé depuis peu ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  19. Plût au Ciel que cela me fût arrivé, et que je fusse Marquise ? (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  20. Mais, Madame, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  21. Oui, oui, j'aimerais mieux être Marquise la plus endettée de toute la Cour, que de demeurer veuve du plus riche Financier de France. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  22. La résolution en est prise, il faut que je devienne Marquise, quoiqu'il en coûte ; et pour cet effet, je vais absolument rompre avec ces petites gens, dont je me suis encanaillée. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  23. Commençons par Monsieur Serrefort. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  24. Monsieur Serrefort, Madame ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  25. Pardonnez-moi, Madame, J'ai cru qu'il était votre Beau-frère, parce qu'il était frère de feu Monsieur votre Mari. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  26. Frère de feu mon mari, soit ; mais, mon mari étant mort, Dieu merci, Monsieur Serrefort ne m'est plus rien. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  27. Cependant, il semble à ce crasseux-là qu'il me soit de quelque chose ; il se mêle de censurer ma conduite, de contrôler toutes mes actions. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  28. Son audace va jusqu'à vouloir me faire prendre de petites manières comme celles de sa femme, et faire des comparaisons d'elle à moi. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  29. Oui, oui, je commence à comprendre qu'il a tort, et que vous avez raison, vous. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  30. C'est bien à lui et à sa Femme à faire des comparaisons avec vous ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  31. Elle se place dans:le fond à mes côtés. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  32. Sommes-nous à pied ? (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  33. Elle marche toujours sur la même ligne, sans observer aucune distance entre elle et moi. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  34. Ce qui me déplaît encore, c'est qu'avec ses minauderies, elle attire les yeux de tout le monde, et ne laisse pas aller sur moi le moindre petit regard. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  35. Vous la corrigerez aisément ; et en devenant sa Belle-mère, Madame, vous aurez des droits sur elle, que la qualité de tante ne vous donne pas. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  36. Comment donc sa belle-mère ? (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  37. Tu crois qu'après ce qui vient de m'arriver, je me piquerai de tenir parole à Monsieur Migaud, que je l'épouserai ? (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  38. Oui, Madame. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  39. Vraiment, je serais bien avancée. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  40. C'est un beau nom que celui de Madame Migaud ! (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  41. J'aimerais autant demeurer Madame Patin. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  42. Robe ou Finance, tout m'est égal ; et depuis huit jours, je me suis résolue d'avoir un nom de Cour, et de ceux qui emplissent le plus la bouche. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  43. Je dis, Madame, qu'un nom de Cour vous siéra à merveille ; mais, que ce n'est pas assez d'un nom, à ce qu'il me semble, que je crois qu'il vous faut un Mari, et que vous devez bien prendre garde au choix que vous en ferez. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  44. Je me connais en gens, et j'ai en main le plus joli homme du monde. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  45. Comment ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  46. Lui-même ? (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  47. Justement. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  48. Vous n'y songez pas, Madame. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  49. J'en ai suffisamment pour tous deux, et il y a même quelque justice à ce que je fais. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  50. Monsieur Patin n'a pas gagné trop légitimement son bien en Normandie ; et c'est une espèce de restitution, que de relever avec ce qu'il m'a laissé, une des meilleures Maisons de la Province. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  51. Je n'ai garde de l'en informer, il ne manquerait pas d'en aller faire ses plaintes à Monsieur Serrefort. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  52. Monsieur Serrefort viendrait à son ordinaire m'étourdir de ses sots raisonnements. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  53. Mais, Madame, il me semble qu'avant que d'épouser le Chevalier de Ville-fontaine, il faudrait vous défaire honnêtement de Monsieur Migaud. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  54. C'est mon dessein, vraiment, et je veux lui faire une querelle d'Allemand dès que je le verrai. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  55. Madame, j'entre peut-être indiscrètement ; mais, je viens moi-même la réponse du billet que vous m'écrivîtes hier au soir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  56. Oui, Madame ; une vieille Baronne qui a un Procès dont je suis Rapporteur, m'apporta hier une recommandation de votre part. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  57. Ah, je m'en souviens, oui, oui ; c'est une vieille importune qui me fatigue depuis huit jours, pour parler en sa faveur, et je vous écrivis hier pour m'en débarrasser. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
  58. Je suis bien aise, Madame, que vous ne preniez pas grande part à son affaire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  59. Comment, Monsieur, vous ne lui ferez pas gagner son Procès ? (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
  60. Moi, Madame ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  61. Vraiment, si la Justice était pour elle, on aurait bien affaire de vous solliciter. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
  62. Mais, Madame... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  63. Mais, Monsieur, je ne prétends pas qu'on dise dans le monde qu'une recommandation comme la mienne n'a servi de rien ; et je ne suis pas assez laide, ce me semble, pour avoir la réputation de n'avoir pu mettre un Juge dans les intérêts des personnes que je protège. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
  64. En vérité, Madame, je ne vois pas la raison qui vous oblige à vouloir que je m'intéresse dans une cause où il n'y a que de la honte à recevoir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  65. Sérieusement, Madame... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  66. Je me fais entendre, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
  67. C'est à vous de prendre vos mesures là-dessus. (Acte 1, scène 4, MADAME PATIN)
  68. Lisette, si la personne dont je vous ai parlé vient ici, qu'on me fasse avertir chez Araminte, où je vais jouer au Reversis. (Acte 1, scène 4, MADAME PATIN)
  69. Il me semble que non, franchement. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  70. Comment faut-il que j'explique tout ceci ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  71. Il me semble pourtant que cela n'est pas bien difficile à comprendre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  72. Vous aimez Madame Patin ma Maîtresse, et vous avez cru jusqu'ici que Madame Patin vous aimait ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  73. Nos affaires sont assez avancées pour me le faire présumer ; et ce qui me surprend, c'est qu'aux termes où nous en sommes, elle prenne des airs si brusques. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  74. Eh, laissez-là le respect, Monsieur, et dites librement que vous la croyez un peu folle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  75. Je me connais trop bien en gens pour vous en dédire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  76. Écoute, Lisette, puisque tu me parles franchement, je t'avouerai de bonne foi que le caractère de Madame Patin m'a toujours fait peur, et que sans certains intérêts de mon fils, je n'aurais jamais songé à l'épouser. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  77. Monsieur Serrefort, comme tu sais, appréhende que sa belle-soeur ne dissipe les grands biens que son mari lui a laissés en mourant, et c'est pour s'assurer cette succession, qu'en donnant Lucile à mon fils, il ne consent à ce mariage qu'à condition que j'épouserai Madame Patin. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MIGAUD)
  78. J'aurai moins à souffrir que tu ne penses : et je suis, grâces au Ciel, d'une profession et d'un caractère à mettre aisément une femme à la raison. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  79. Commencez donc dès à présent à y mettre Madame Patin ; car je vous avertis que si vous attendez pour la rendre sage que vous soyez son mari, vous courez risque de la voir mourir folle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  80. Que me dis-tu là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  81. Je me suis senti de l'inclination à vous rendre service ; et il me semble que Monsieur votre fils, qui est un garçon si sage et si honnête, fera un bien meilleur usage de quarante mille livres de rente à qui vous en voulez, que le petit fat à qui Madame Patin les destine. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  82. Explique-moi cette énigme-là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  83. Tu te moques, mon enfant, cet homme-là n'est point fait pour épouser. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  84. Je ne saurais croire ce que tu me dis. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  85. Non, ne le croyez pas ; mais avertissez-en toujours Monsieur Serrefort par précaution, et prenez vos mesures comme si vous en étiez persuadé ; la suite vous convaincra du reste. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  86. Ne perdez point de temps, et comptez que ce n'est pas peu que je me mêle de vos affaires. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  87. L'étrange chose que la tête d'une femme ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  88. Te voilà plus parée que de coutume, et toujours plus belle que tout ce que j'ai vu de plus beau. (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  89. J'ai cru que c'était un compliment pour quelque Dame, que vous répétiez comme une leçon. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  90. Madame vous a attendu longtemps, Monsieur. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  91. Je veux mettre mon Ouvrière en crédit. (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  92. Comme elle se coiffe, la friponne ! (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  93. Vous voulez bien, Monsieur, que j'aille dire à Madame que vous êtes ici. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  94. Attends, attends, Lisette : un moment plus_ou_moins ne fera rien à la chose. (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  95. Ne vois-tu pas où nous sommes ? (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  96. Eh ventrebleu, maraud, ne t'ai-je pas dit que quand je suis chez une femme, je ne veux point que tu me viennes parler d'aucune autre. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  97. Mais, Monsieur le fat, taisez-vous, encore une fois ; et ne venez point gâter une affaire, qui est peut-être la meilleure qui me puisse arriver. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  98. L'aimez-vous ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  99. Moi, l'aimer ? (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  100. Je l'épouserai si je veux ; mais, je la hais comme la peste, et ce ne serait pas elle que j'épouserais. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  101. Si j'avais à aimer, ce ne serait pas Madame Patin, Dieu me damne. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  102. Ce ne serait pas aussi la vieille Baronne ; car, vous lui promettez tous les huit jours de l'épouser dans la semaine, et il y a près d'un an que vous l'amusez. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  103. Si la Baronne avait gagné ses procès, je la préférerais à Madame Patin ; et quoiqu'elle ait quinze ou vingt années davantage, les procès gagnés lui donneraient quinze ou vingt mille livres de rente plus que n'a Madame Patin. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  104. Je les ménagerai toutes, autant qu'il s'en présentera, le plus longtemps que je pourrai, et je me déterminerai pour celle qui accommodera le mieux mes affaires. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  105. Et pour accommoder les miennes, j'ai envie d'en prendre quelqu'une de celles dont vous ne voudrez point ; car, entre nous, Monsieur, je n'aime point les soubrettes, voyez-vous. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  106. À propos d'aimer, je crois que vous n'aimez rien, vous, que votre profit. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  107. Je ne sais si je n'aimerais point une petite brune, qui est la plus charmante du monde ; et si elle était aussi riche qu'elle voudrait me le faire croire, je n'hésiterais point à lui sacrifier toutes les autres. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  108. Comment l'appelez-vous ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  109. Elle a un père extrêmement bizarre, à ce qu'elle m'a dit ; et ce n'est que sous le prétexte d'aller voir une certaine tante, qu'elle trouve moyen de venir les soirs à la promenade. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  110. Toute jeune, et toute petite personne qu'elle est, elle ment déjà à la perfection, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  111. J'ai des entêtements de fortune, et je craindrais de me faire avec cette petite personne, une affaire de coeur qui me mènerait peut-être trop loin. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  112. Or çà, je vois bien que c'est la dame d'ici qui est la meilleure à ménager, et je m'en vais renvoyer Madame_la_Baronne avec ses présents. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  113. Comment, que parles-tu de présents ? (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  114. C'est ce que je vous ai voulu dire d'abord, que Madame_la_Baronne vous attend chez vous avec des présents ; mais je vais les renvoyer. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  115. Hé, Monsieur, c'est par exemple, un fort beau carrosse qu'elle a fait mettre sous une de vos remises, deux gros chevaux dans votre écurie, un cocher et un gros barbet qui ont amené tout cela, et que je vais renvoyer, puisque vous le voulez. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  116. Non, non, demeure. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  117. Cette pauvre femme ! (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
  118. Elle m'aime dans le fond, et je ne veux pas la fâcher. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
  119. Vous avez raison ; mais, vous ne songez pas que Madame Patin... (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  120. Je songe que Madame Patin aime le grand air et le grand équipage. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  121. Vous n'en avez jamais encore eu comme ceux-là. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  122. La pauvre femme ! (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  123. Va, va-t-en lui dire que je la remercie, et que j'aurai l'honneur de la voir cette après-dînée. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
  124. Oh, sans vous, il n'y a rien à faire ; et je m'en vais gager qu'elle emmènera les chevaux, le carrosse et le barbet, si vous ne venez les recevoir vous-même ; et encore faut-il vous dépêcher, car elle a des affaires, et il me semble qu'elle m'a dit qu'un de ses procès se jugeait demain sans faute. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  125. Hé bien, dis-lui seulement que je la verrai aujourd'hui sans y manquer. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  126. Voilà Madame Patin. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  127. Tais-toi donc, maraud, et laisse-moi sortir honnêtement d'avec celle-ci. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  128. Je vous ai fait attendre, Monsieur le Chevalier ; vous me devez savoir gré de ne me pas trouver chez moi. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  129. Comme je n'y veux être que pour vous, je suis bien aise de me dérober aux importunités de quelques gens qui se croient en droit de me parler à toute heure, et à qui mes gens n'osent fermer la porte au nez, quoique je leur aie commandé plus de mille fois de le faire. (Acte 1, scène 8, MADAME PATIN)
  130. On est trop payé, Madame, du chagrin d'avoir attendu, quand on a le bonheur de vous voir un moment, et j'attendrai toujours volontiers, quand je serai sûr de ne pas attendre inutilement. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  131. Au moins, Monsieur le Chevalier, Lisette m'a rendu compte de votre honnêteté ; vous ne vouliez pas qu'elle me vînt avertir, de peur de me détourner ; mais, j'aurais été bien fâchée contre elle. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  132. Il n'y avait que des femmes, au moins ; et vous n'avez point de rivaux à craindre. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  133. Rien, Madame. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  134. Je ne sais, Madame, ce qu'il marmotte entre ses dents ; de carrosse, de chevaux, d'équipage. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  135. M'a-t-on amené ces deux chevaux neufs ? (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  136. Oui, Monsieur, et ils vous attendent, comme je vous ai dit. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  137. Je vous demande pardon, Madame, c'est un nouveau carrosse que je me donne. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  138. Je sais que je vous fais plaisir de me bien mettre en équipage ; et je meurs d'impatience de voir si vous devez être contente de celui-ci. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  139. Je vais le voir avec vous ; et puisque c'est pour me plaire que vous faites cette dépense, je serai bien aise d'être la première à vous en dire mon sentiment. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  140. Ah, Madame ! (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  141. Hé, Madame ! (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  142. Comment ? (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  143. Que dirait-on, Madame, dans le monde, des petits soins qu'on vous verrait prendre ? (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  144. Assurément, Madame, et il ne serait pas honnête que mon Maître essayât son carrosse devant vous. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  145. La femme de son sellier est une causeuse ! (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  146. Oui, Madame, il y a des fuites à craindre que je prévois, et que je ne saurais vous dire. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  147. Adieu, Madame, je reviendrai dans un instant si vous voulez me le permettre... (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  148. Ma foi, Madame, ce n'était pas la peine de quitter le jeu pour être sacrifiée par Monsieur le Chevalier, à l'impatience de voir son carrosse. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  149. C'est pour me faire plaisir qu'il a fait faire ce carrosse. (Acte 1, scène 9, MADAME-PATIN)
  150. Je gage qu'il y aura fait mettre des chiffres. (Acte 1, scène 9, MADAME PATIN)
  151. Le beau régal pour une femme ! (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  152. Au moins, Monsieur, dites-lui bien que vous êtes entré malgré moi ; elle n'y veut pas être, comme je vous dis, et vous me feriez quereller infailliblement. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  153. Ne te mets pas en peine, je la chapitrerai de manière qu'elle n'aura pas la hardiesse de quereller de plus de huit jours. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  154. S'il faut malheureusement que celle-ci éclate à la Cour, nous ne pourrons jamais nous parer de quelque grosse taxe. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR SERREFORT)
  155. Est-ce que tu n'étais pas avec elle ce matin, quand elle a eu bruit avec cette Femme de qualité ? (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  156. Je l'ai sue un quart_d_heure après qu'elle est arrivée ; et comme on achevait de me la conter, Monsieur Migaud est venu m'avertir du dessein où elle est d'épouser un certain Chevalier de Ville-Fonrtaine. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  157. Franchement, Monsieur, vous avez là une belle soeur qui vous donnera de la peine à la réduire, je doute que vous en veniez à bout. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  158. J'y brûlerai mes livres. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  159. Monsieur a voulu demeurer malgré moi, Madame. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  160. Vous m'auriez fait plaisir de me souffrir seule aujourd'hui ; mais, puisque vous voilà, finissons, je vous en prie. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  161. Qu'est-ce donc, Madame, ma belle-soeur, de quel ton le prenez-vous là, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  162. Écoutez, vous vous donnez des airs qui ne vous conviennent point ; et sans parler de ce qui me regarde, vous prenez un ridicule dont vous vous repentirez quelque jour. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SERREFORT)
  163. Non, Madame ; et si vous êtes sage, ce que j'ai à vous dire vous réveillera terriblement, au contraire. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  164. Si vous pouviez profiter de mes serments, il ne vous arriverait pas tous les jours de nouvelles affaires, qui vous perdront entièrement à la fin. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  165. Ah, ah, vous vous intéressez étrangement à ma conduite ! (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  166. Comment une folle ? (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  167. Vous perdez le respect, Monsieur Serrefort ; et il faut que je trouve les moyens de me défaire de vous, pour ne plus entendre des sottises, à quoi je ne sais point répondre. (Acte 2, scène 2, MADAME PATIN)
  168. Ventrebleu, Madame Patin, vous devriez vous défaire de toutes vos manières et de vos airs de grandeur, surtout pour ne plus recevoir d'avanie pareille à celle d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  169. Vous devriez, Monsieur Serrefort, ne me point reprocher des choses où je ne me suis exposée que parce qu'on me croit votre belle-soeur ; mais, voilà qui est fait, Monsieur Serrefort, je ferai afficher que je ne la suis plus depuis mon veuvage, je vous renonce pour mon beau-frère, Monsieur Serrefort ; et puisque jusqu'ici mes dépenses, la noblesse de mes manières, et tout ce que je fais tous les jours, n'ont pu me corriger du défaut d'avoir été la femme d'un partisan, je prétends... (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  170. Tête-bleu, Madame Patin, c'est le plus bel endroit de votre vie que le nom de Patin ; et sans l'économie et la conduite du pauvre défunt, vous ne seriez guères en état de prendre des airs si ridicules. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  171. Je voudrais bien savoir, vous dis-je, si vous ne seriez pas mieux d'avoir un bon carrosse ; mais doublé de drap couleur olive, avec un chiffre entouré d'une cordelière, un cocher maigre, vêtu de brun, un petit laquais seulement pour ouvrir la portière, et des chevaux modestes, que de promener par la Ville ce somptueux équipage qui fait demander qui vous êtes, ces chevaux fringants qui éclaboussent les gens de pied, et tout cet attirail, enfin, qui vous fait ordinairement mépriser des gens de qualité, envier des égaux, et maudire par la canaille. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  172. Vous devriez, Madame Patin, retrancher tout ce faste qui vous environne. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SERREFORT)
  173. Qu'avez-vous, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  174. Non, Madame, et j'en reviens toujours à l'équipage. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  175. Le fatigant homme ! (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  176. Mais, est-ce que vous voudriez, Monsieur, que Madame allât faire la barbe à son cocher ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  177. Oh bien, Monsieur, en un mot comme en mille, je prétends vivre à ma manière, je ne veux point de vos conseils, et me moque de vos remontrances. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  178. Je suis veuve, Dieu merci. (Acte 2, scène 2, MADAME PATIN)
  179. Je ne dépends de personne que de moi-même. (Acte 2, scène 2, MADAME PATIN)
  180. Vous venez ici me morigéner, comme si vous aviez quelque droit sur ma conduite ; c'est tout ce que je pourrais souffrir à un mari. (Acte 2, scène 2, MADAME PATIN)
  181. Quand Monsieur Migaud sera le vôtre, il fera comme il l'entendra, Madame ; car je crois que vous ne vous manquerez pas de parole ; et si vous aimez tant la dépense, ce mariage au moins vous donnera quelque titre qui rendra vos grands airs plus supportables. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  182. Il s'accommodera de mes manières, ou je me ferai aux siennes. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  183. Non, Madame, demeurez, je ne me mêlerai plus de vos affaires, je vous assure ; mais qu'une tête bien sensée en ait au plutôt la conduite, et que ce double mariage, que nous avons résolu, se termine avant la fin de la semaine, je vous prie. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  184. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  185. Voilà un sot homme, de ne pas dire d'abord les choses. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  186. Ne faut-il pas bien qu'il me fatigue ? (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
  187. Franchement, Madame, il m'ennuie quelquefois, pour le moins autant que vous. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  188. Par ma foi, Madame, je vous demande pardon. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  189. Oui, Madame ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  190. Oui, vraiment ; car, dès demain, je me mettrai hors d'état de lui pouvoir tenir parole. (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
  191. Nous avons pris, le Chevalier et moi, toutes les mesures qu'il faut pour nous marier cette nuit à cinq heures du matin. (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
  192. Que vous soyez dans mes intérêts, ou qu'il n'y soit pas ; c'est pour moi la même chose. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  193. Que vous vouliez épouser un homme de la Cour, et il a résolu je ne sais combien de choses pour vous en empêcher. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  194. Je ne sais, Madame. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  195. Les Chevaliers sont de grands causeurs ordinairement. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  196. Le moyen de rompre ses mesures ; c'est de faire vos affaires tout doucement, ma tante, et de vous marier en cachette. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  197. Je vous demande pardon, ma tante ; mais j'ai une démangeaison furieuse de vous voir Femme de qualité. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  198. Vous aurez bientôt ce plaisir-là, et je vous conseille par avance de commencer de bonne heure à garder avec moi certain respect où vous devez être, et où vous auriez peut-être peine à vous accoutumer dans la suite. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  199. Comment donc, ma tante ? (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  200. Défaites-vous surtout de ma tante, et servez-vous du mot de Madame, je vous prie, ou demeurez chez votre père. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  201. Mais, ma tante, puisque vous êtes ma tante, pourquoi faut-il que je vous appelle autrement ? (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  202. C'est, qu'étant Femme de qualité, et vous ne l'étant pas, je ne pourrais pas honnêtement être votre tante, sans déroger en quelque façon. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  203. Oh, que cela ne vous embarrasse pas, ma tante ; je deviendrai bientôt aussi Femme de qualité. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  204. Il ne tiendra qu'à moi d'être pour le moins aussi grande Dame que vous. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  205. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  206. Et comment s'appelle-t-il, ce Seigneur ? (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  207. Il est fort riche, et fort de qualité ; car il me l'a dit. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  208. Vraiment, je suis bien aise, ma nièce, que malgré la mauvaise éducation que votre père vous a donnée, vous preniez des sentiments dignes de l'honneur que je vous fais, de vouloir être votre parente. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  209. Voilà de quoi vous avez profité à me voir, et vous m'avez cette obligation. (Acte 2, scène 4, MADAME PATIN)
  210. Vous marier au plutôt, s'il vous plaît, avec ce Monsieur que vous aimez, afin que cela m'autorise à épouser celui que j'aime aussi, et que quand mon père voudra me quereller, je puisse lui répondre : Je n'ai pas fait pis que ma tante. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  211. le Marquis des Guérets, qui m'aime, a furieusement d'impatience. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  212. Je me marie demain, à cinq heures du matin. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  213. Ah, Lisette, que voilà bien de quoi me venger de Monsieur Serrefort ! (Acte 2, scène 5, MADAME-PATIN)
  214. Sa fille est entêtée d'un homme de Cour, un homme de Cour la veut épouser, et elle meurt d'être épousée. (Acte 2, scène 5, MADAME PATIN)
  215. Mais, Madame, est-ce que vous donnerez les mains aux desseins de votre nièce ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  216. Assurément, et je n'ai garde de manquer une si belle occasion de désespérer Monsieur Serrefort. (Acte 2, scène 5, MADAME-PATIN)
  217. Cela est bien charitable, vraiment. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  218. Hé bien, Madame, n'ai-je pas fait diligence ? (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
  219. Quelque peu que vous ayez tardé, Chevalier, je trouve les moments bien longs quand je ne vous vois point, et mon impatience.... (Acte 2, scène 6, MADAME-PATIN)
  220. Jugez de la mienne par la vôtre, Madame ; faites-moi, je vous prie, la justice de croire que je ne vis, qu'autant que je suis auprès de vous. (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
  221. Lisette, dites là-bas que je n'y veut être pour personne, et mettez-nous je vous prie, cette après dînée à couvert des importuns. (Acte 2, scène 6, MADAME-PATIN)
  222. Oui, Madame. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  223. S'il n'en vient point, j'en irai chercher moi-même. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  224. Il marchera ce soir, et s'il est de votre goût, Madame, il ne lui manquera aucune chose pour être parfaitement au mien. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  225. Vous y avez fait mettre vos armes ? (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
  226. Non, Madame. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  227. En vérité, Madame, je ne sais ce que le peintre s'est avisé d'y mettre. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  228. Quoi, Madame ? (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  229. Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  230. Comme je m'appelle Nanette, l'N y domine apparemment ? (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
  231. Madame. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  232. Vous faites le discret, Chevalier ; mais, vous êtes un badin, et dans les termes où nous en sommes, toutes ces façons-là ne sont pas permises. (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
  233. J'enrage ; le chiffre du carrosse est apparemment celui de la Baronne. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  234. Oui, Madame. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  235. Mais, Madame... (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  236. Vous êtes mal obéie, Madame, et voici quelqu'un qui vous demande. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  237. Comment, morbleu, c'est ma Baronne ! (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  238. Par où diantre me tirer d'intrigue ! (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  239. Il nous a été impossible de faire tête à Madame, et le portier et moi n'avons pu lui persuader que vous n'y étiez pas. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  240. Est-ce pour des personnes comme elle qu'on n'y veut pas être ? (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  241. Je vous demande pardon, Madame. (Acte 2, scène 8, MADAME PATIN)
  242. Je vous le disais bien, ma mie, vous êtes une bête, comme vous voyez. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  243. Mais vous, Madame, par quelle aventure... (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  244. Je venais ici, Madame, pour solliciter encore vos recommandations pour mon procès ; mais, je ne m'attendais pas d'y trouver Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  245. Qu'y vient-il faire, Madame ? (Acte 2, scène 8, LA BARONNE)
  246. Madame, je ne sais... (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  247. Ah, Madame ! (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  248. Regardez, je vous prie, les affaires de Madame_la_Baronne, comme les miennes propres, vous ne me sauriez faire plus de plaisir. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  249. Vous voyez comme je m'intéresse pour vous, Madame. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  250. En vérité, Madame, je ne comprends point d'où vient votre curiosité sur le chapitre de Monsieur le Chevalier, ni par quel motif ? (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  251. Comment, Madame, par quel motif ? (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  252. Hé, Madame, de grâce. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  253. Que tout ceci ne vous étonne point, Madame est une personne de qualité, (c'est ma cousine germaine) qui m'estime cent fois plus que je ne mérite, (je suis son héritier) elle a pour moi quelque bonté. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  254. (Elle y mettrait obstacle.) (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  255. Et comme elle a de certaines vues pour mon établissement et pour ma fortune, elle craint que je ne prenne des mesures contraires aux siennes. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  256. Oui, Madame, voilà par quel motif. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  257. Je vous demande pardon, Madame. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  258. Vous vous moquez, Madame. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  259. Mais dites-moi seulement, je vous prie, quel commerce Monsieur le Chevalier... (Acte 2, scène 8, LA BARONNE)
  260. Commerce, Madame ! (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  261. Qu'est-ce que cela veut dire, commerce ? (Acte 2, scène 8, MADAME PATIN)
  262. Comment, Madame_la_Baronne ? (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  263. Ignores-vous que la maison de Madame est le rendez-vous de tout ce qu'il y a d'illustre à Paris ? (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  264. Oui, Madame, voilà tout le commerce que nous avons ensemble. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  265. Pardonnez-moi, Madame. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  266. De grâce, Mesdames, n'entrez point dans des éclaircissements qui ne sont bons à rien. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  267. Soyez amies pour l'amour de moi, je vous en conjure ; et que celle de vous deux qui m'estime le plus, embrasse l'autre la première. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  268. Madame, je suis votre servante. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  269. C'est moi qui suis la vôtre, Madame. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  270. Parlons, parlons de votre procès, Madame, je vous prie. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  271. Au moins, je n'ai pas attendu vos recommandations, Monsieur le Chevalier, pour parler de l'affaire de Madame ; mais, on trouve sa cause fort mauvaise. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  272. Madame, on a menti, je la maintiens bonne. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  273. Contez, contez-là un peu à Madame. (Acte 2, scène 8, LA BARONNE)
  274. Vous avez tant d'affaires, Madame, que je ne sais de laquelle il est question. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  275. Je sais seulement qu'elles sont toutes aussi claires que le jour, et accompagnées de certaines circonstances dont je ne me souviens pas bien ; mais, qui sont les plus justes du monde, sans contredit. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  276. Je vous en fais juge vous-même, Madame, écoutez seulement. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  277. Mon bisaïeul y commandait un régiment ; il fut tué à cette bataille. (Acte 2, scène 8, LA BARONNE)
  278. Je crois que oui, Madame. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  279. Vous voyez bien, Madame. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  280. Vous avez là une chambrière bien impertinente, Madame. (Acte 2, scène 8, LA BARONNE)
  281. Elle ne fait pas la révérence quand je parle de mes aïeux. (Acte 2, scène 8, LA BARONNE)
  282. Je vous demande pardon, Madame ; mais, je n'ai pas l'honneur de les connaître. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  283. Revenons à votre procès, Madame, et finissons, je vous prie. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  284. Je ne sais où j'en suis, Madame. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  285. Remettez-moi un peu, Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 8, LA BARONNE)
  286. Lisette, dis un peu à mon Maître qu'il vienne me parler, j'ai quelque chose à lui dire. (Acte 2, scène 9, CRISPIN)
  287. Va lui dire toi-même. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  288. J'ai un moulin à vent, Madame : il est à moi ce moulin à vent, on m'empêche de le faire tourner. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  289. Ne l'avez-vous pas, Madame. (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
  290. Il y a environ cent cinquante ans, oui, il y a environ cent cinquante ans que le grand-père de ma partie fit planter proche de ma maison un bois, qui fait à présent tout l'ornement de la sienne. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  291. Crispin me fait signe. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
  292. Cela veut dire qu'il fit planter ce bois par malice, pour me boucher la vue, et qu'il prévoyait bien qu'avec le temps, ce bois deviendrait haute futaie. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  293. Vous croyez, Madame, qu'il a fait planter ce bois par malice ? (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
  294. Assurément, Madame ; et moi, pour lui faire pièce par représailles, j'ai fait relever un vieux moulin abandonné. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  295. Et comme ce moulin est plus ancien que le bois de ma partie, et que ce bois... (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  296. En vérité, Madame, je ne comprends rien dans les affaires ; mais, je parlerai encore de la vôtre à Monsieur Migaud, je vous assure. (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
  297. Je vous prie, Madame, j'ai là-bas mon carrosse. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  298. Je ne puis sortir d'aujourd'hui, Madame. (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
  299. Mais, mon procès se juge demain, Madame. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  300. Eh, Madame, je vous conjure de mener Madame_la_Baronne chez Monsieur Migaud. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
  301. Si vous ne l'emmenez d'ici, nous ne nous en débarrasserons d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 9, LE CHEVALIER)
  302. Oui, Madame. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
  303. Allons, Madame, puisque vous le voulez. (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
  304. Allez, Mesdames. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
  305. Dispensez-m'en, je vous prie, Madame, je ne sais point parler de procès. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
  306. Venez-vous, Madame. (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
  307. Oui, Madame, je vous suis. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  308. Les voilà partis, dieu merci. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  309. Mais que me veux-tu ? (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  310. Qu'as-tu à me dire ? (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  311. D'où vient ton empressement ? (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  312. Comment ! (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  313. C'est la liste de vos Maîtresses, que nous fîmes l'autre jour, Jeanneton et moi, à la porte des Tuileries. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  314. Comme vous m'avez fait confidence de ce nom, je n'ai pas manqué à la recevoir. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  315. Vous avez témoigné tant d'envie de me connaître, que je me suis résolue à satisfaire votre curiosité. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  316. Le porteur m'a menti, Monsieur ; ce billet-là sent la bagatelle. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  317. Et Madame Patin, que vous avez promis d'attendre ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  318. Bonne, ils serviront pour Madame Patin. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  319. Rien, écrivez seulement. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  320. Tiens, attends Madame Patin, et tu lui donneras mes tablettes. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  321. Comment ? (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  322. Je n'ai ces tablettes que d'hier ; ce fut la Baronne qui me les donna. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  323. C'est que les tablettes de vos pareils sont ordinairement de mauvais livres, et il y aurait conscience... (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  324. Je la croyais avec Madame Patin. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  325. Non, demeure ici ; je veux que tu les donnes toi-même. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  326. Ma pauvre Lisette, je viens de me souvenir que j'ai une affaire de conséquence, qui ne ne me permet pas d'attendre. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  327. Tout ceci ne réjouira pas mal Madame Patin, et j'ai entendu de certaines choses... (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  328. Liste des Maîtresses de mon Maître, avec leurs noms, demeures et qualités... (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  329. Vraiment, voilà un surcroît de réjouissance pour Madame ; et rien ne pouvait venir plus à propos, pour confirmer ce que j'ai à lui dire, et pour la détromper de son Chevalier. (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  330. Non, Monsieur, Madame Patin n'est pas seule entêtée d'un homme de Cour ; Lucile, sa nièce, et votre prétendue bru, suit l'exemple de sa tante. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  331. Elle donne dans les gens du bel air, et traite un mariage incognito, avec un galant du caractère du Chevalier ; elle en est éperdument amoureuse. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  332. Tu as raison, et cet entêtement où est Madame Patin pour ce Chevalier, m'embarrasse un peu, je l'avoue, à cause des quarante mille livres de rente. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  333. Toute la question est de lui faire perdre cet entêtement ; car après cela, vous ne vous ferez pas une affaire de la mettre à la raison. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  334. D'accord ; mais je crains que mon fils ne vienne pas si facilement à bout de Lucile. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  335. Pour Lucile, dès que Monsieur Serrefort saura la chose, il la mettra sur le bon pied, je vous en réponds. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  336. Il n'y a seulement qu'à rompre le cours d'une intrigue naissante ; elle n'est encore guère avancée, Dieu merci ; et pourvu qu'on fasse diligence, il n'y a rien, ce me semble, à risquer pour Monsieur votre fils. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  337. Ma pauvre Lisette, ce sont les suites qui me paraissent à craindre. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  338. Une jeune femme, dont on force les volontés, tombe souvent dans de terribles irrégularités ; surtout quand son mari a du faible pour elle, et qu'elle a du penchant pour un autre. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR MIGAUD)
  339. Ne songeons présentement qu'à guérir Madame Patin de son entêtement, c'est le principal, comme je vous ai dit, et j'ai en main de quoi lui donner de furieux soupçons de son Chevalier. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  340. Et pour confirmer ces soupçons, je vais mêler adroitement le Chevalier dans une affaire, dont je viens donne avis à ta Maîtresse. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  341. Retirez-vous un moment, je lui dirai que vous êtes là. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  342. Il a fait haut le pied, Madame, dès que vous avez eu le dos tourné. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  343. Je ne sors que pour l'obliger, il me promet de m'attendre, et je ne le trouve pas ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  344. Bon, Madame, est-ce que les gens comme Monsieur le Chevalier sont faits pour attendre, et peuvent-ils demeurer en place ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  345. Cela est bon pour des gens raisonnables, comme Monsieur, par exemple, qui veut vous parler, et qui n'a point voulu sortir que vous ne fussiez rentrée. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  346. J'aimerais bien mieux que celui-là se fût impatienté que l'autre. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  347. Je vous aurais attendue, Madame, si j'avais pu prévoir l'honneur que vous m'avez fait ; mais j'ai passé chez une Marquise... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  348. Il me semble que des personnes comme vous, dévouées au public, ne doivent être que chez eux ou au Palais, occupés uniquement à leurs affaires, ou à celles de leurs parties. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  349. Nous préférons souvent celles de nos amis, et je veux bien vous avouer que quelques avis qu'on m'a donnés sur quelque chose qui vous regarde, m'ont fait remettre à deux ou trois jours le jugement de ce procès dont vous m'avez écrit. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  350. C'est pour la même affaire que j'allais chez vous ; mais quels avis, Monsieur, vous a-t-on donnés, où vous preniez tant d'intérêt ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  351. Puisque l'affaire vous touche, il n'est pas extraordinaire que je m'y trouve intéressé : vous avez eu quelque démêlé de carrosse à carrosse, avec une Marquise, qu'on nomme Dorimène. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  352. Oui, Madame. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  353. Oui, Madame. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  354. C'est une bonne impertinente que votre Marquise Dorimène, et je vous trouve bien plaisant d'aller chez elle, et de me le venir dire à mon nez, vous-même. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  355. Je ne lui ai rendu visite que pour vous obliger, Madame, je la connais. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  356. Elle est d'une humeur violente ; elle se croit offensée, et elle est femme à vous barbouiller terriblement dans le monde (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  357. Sont-ce des femmes comme moi qu'on barbouille ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  358. Madame, il n'est rien plus facile aujourd'hui que de donner des ridicules, et même aux gens qui en ont le moins. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  359. Tout, Madame. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  360. Vous avez l'âme parfaitement belle ; vous êtes la personne du monde la plus magnifique, et cela vous fait des jaloux. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  361. Votre magnificence est soutenue d'un fort gros bien, que mille gens enragent de vous voir posséder si tranquillement. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  362. On pourrait troubler cette paisible jouissance par quelque recherche, et ces sortes de recherches sont ordinairement suivies d'une chute presque infaillible. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  363. Pour cela, Monsieur, je ne crains point que votre Marquise me fasse tomber aussi facilement qu'elle a fait reculer mon carrosse. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  364. Je me suis déjà servi du petit pouvoir que j'ai auprès d'elle pour l'obliger à se taire. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  365. Son courroux a un peu perdu de sa violence à ma prière, mais je ne l'ai que suspendu ; c'est à vous, Madame, de l'étouffer tout à fait. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  366. La chose est de conséquence, Madame. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  367. Mais je ne connais point les amis de cette femme-là, et je ne veux point me donner de peine pour les connaître. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  368. Cela n'est point si difficile ; et si l'on pouvait seulement trouver quelque habitude auprès d'un certain Chevalier de Ville-Fontaine... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  369. Oui, Madame, c'est un homme qui la gouverne absolument. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  370. Non pas, Madame, c'est la Marquise qui amoureuse du Chevalier ; et le Chevalier a la bonté de souffrir qu'elle l'aime, parce qu'il y trouve son compte. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  371. Faites parler cet homme-là, Madame ; il n'est pas que quelque femme de vos amis ne soit des siennes, et il a la réputation de connaître bien des Dames. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  372. J'aurai soin de m'en informer. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  373. Il y en a cinq ou six entre autres avec qui il a quelque espèce d'engagement, pour quelque façon de mariage, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  374. C'est un caractère d'homme fort particulier. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  375. Il a, comme je vous ai dit, ordinairement cinq ou six commerces avec autant de belles. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  376. Il leur promet tour à tour de les épouser, suivant qu'il a plus_ou_moins affaire d'argent. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  377. L'une a soin de son équipage, l'autre lui fournit de quoi jouer, celle-ci arrête les parties de son tailleur, celle-là paie ses meubles et son appartement ; et toutes ces Maîtresses sont comme autant de femmes, qui lui font un gros revenu. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  378. Voilà, comme vous dites, un étrange caractère, et je ne sais s'il n'y a point de risque à connaître un homme comme celui-là. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  379. Adieu, Madame. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  380. Ce Monsieur Migaud regarde toujours vos affaires comme les siennes. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  381. Le pauvre homme ! (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  382. Serait-il possible, Lisette que le Chevalier fût fourbe au point qu'il a voulu me le persuader ! (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  383. Bon, Madame, fourbe ; cela ne s'appelle point fourberie : en termes de Cour, à ce que j'ai ouï dire, c'est gentillesse, tout au plus. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  384. Et ce qu'il m'en a dit, est assurément sans dessein. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  385. Vraiment, s'il vous avait cru de ses amies, il n'en aurait pas parlé si librement. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  386. Ah, Lisette, le Chevalier me trompe assurément ; et je suis peut-être une de ces cinq ou six à qui il a promet tour à tour. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  387. Vraiment le Chevalier n'est point si coupable. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  388. Il n'est sorti, apparemment que pour avoir un prétexte de me faire cette galanterie. (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
  389. Comment donc, Madame ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  390. Monsieur Migaud est un médisant, le Chevalier est honnête homme. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  391. Oui, Madame, assurément ; et pour moi, je jurerais quasi qu'il vous aime. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  392. Il m'en a fait lui-même un million de serments. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  393. Il y a quelque chose de tout à fait drôle, Madame, et je l'ai gardé pour vous en donner le divertissement. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  394. Liste des Maîtresses de mon Maître, avec leurs noms, demeures et qualités. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  395. Et vous croyez, Lisette, que cela doit me divertir ? (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
  396. Oui, Madame. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  397. Lisez, lisez seulement le reste, cela vous donnera du plaisir, je vous en réponds. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  398. Ce commencement ne m'en fait point du tout. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  399. Voilà la Marquise justement ; Monsieur Migaud avait raison, le Chevalier est un scélérat. (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
  400. Madame, Madame. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  401. N'achevez pas, Madame, puisque vous êtes si sensible. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  402. Non, non, je veux connaître toutes ses intrigues, pour le haïr mortellement. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  403. Que je me veux de mal de l'avoir aimé ! (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  404. Mais, Madame... (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  405. Non, je ne le veux plus voir, résolument. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  406. Vous voilà, Madame. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  407. Que voulez-vous dire, Madame ? (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  408. Madame. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  409. Madame... (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  410. Expliquez-vous, vous-même, Madame. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  411. Monsieur, c'est la liste de vos Maîtresses, que Madame a achetée au Palais. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  412. La liste de mes Maîtresses ! (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  413. C'est une des Maîtresses de Monsieur Crispin, apparemment. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  414. Comment, Madame ! (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  415. Il faut savoir aussi comme elle est employée, et combien de femmes des plus huppées sont ravies d'avoir cette Jeanneton-là dans leurs intérêts. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  416. Quel galimatias me fais-tu là, de la Guerbois et de Jeanneton ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  417. C'est pour vous dire, Madame, que cette Jeanneton est une des amies de mon Maître, et que comme je la trouve drôle, je suis de ses amis ; et que l'autre jour, comme je vous ai dit, nous nous mîmes à griffonner ensemble cette liste, et nous forgeâmes des noms, des qualités et des demeures, qui ne sont que dans l'imagination de Jeanneton et dans la mienne. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  418. Fort bien, voilà ton Maître pleinement justifié. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  419. Non, Madame, je connais Dorimène, et peut-être toutes celles qui sont sur ce papier. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  420. Il y en a même, je crois, beaucoup d'oubliées ; mais, ce ne sont point mes Maîtresses ; et puisque Monsieur Crispin s'est diverti à mes dépens, et que cette liste vous irrite si fort contre moi, je prétends que ce soit lui qui me justifie... (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  421. Donnez-vous la peine de lire, Madame, et vous, Monsieur le maroufle, à chaque article, expliquez à Madame les raisons qui me faisaient voir toutes ces femmes-là. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  422. Lisez, lisez seulement, Madame. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  423. Ma pauvre Lisette, il le prend sur un ton qui me fait croire qu'il n'est point coupable. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  424. Et c'est ce ton-là qui me le ferait croire plus scélérat. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  425. Hé bien, Madame, que ne l'interrogez-vous ? (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  426. La crainte de vous trouver doublement perfide. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  427. Ah : Je m'expose à tout, Madame, et je n'ai rien à craindre. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  428. Qu'allez-vous faire, dites-moi, chez cette Comtesse qui demeure à l'hôtel de Picardie ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  429. Quel charme, quel mérite vous attire chez elle ? (Acte 3, scène 4, MADAME PATIN)
  430. Éclaircis Madame. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  431. Que diable, vous me ferez dire quelque sottise, et puis vous vous fâcherez contre moi. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  432. Hé fi, Madame, il ne la va jamais voir qu'en sortant de chez Rousseau. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  433. Non, Monsieur, vous me dites de parler, et je parle, comme vous voyez. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  434. Et la Marquise au teint luisant, quel engagement a-t-il avec elle ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  435. Ah, Madame ! (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  436. Comment, par admiration ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  437. Oui, Madame. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  438. Il y a quarante ans qu'elle en avait trente, et elle n'en a présentement que trente deux tout au plus. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  439. C'est une merveille au moins d'avoir trouvé le secret de vieillir si doucement. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  440. Madame, je vous dis les choses en conscience. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  441. Non, non, Madame, non, je ne prétends point abuser de votre indulgence. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  442. Les apparences sont terriblement contre moi, je vous l'avoue. (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  443. Depuis deux mois entiers, je me refuse à toutes les parties de plaisir qu'on me propose ; je n'en trouve qu'à vous voir, qu'à vous aimer, qu'à vous le dire ; je vous le jure à tous moments ; je surmonte, pour vous le persuader, l'aversion naturelle que les jeunes gens du siècle ont pour le mariage ; je renonce à toutes les compagnies ; je romps vingt commerces des plus agréables ; je désespère peut-être les plus aimables personnes de France. (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  444. Tout cela, Madame, est bien scélérat ; je suis un perfide, il est vrai ; mais en vérité, Madame, ce n'était point à vous de vous en plaindre. (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  445. Je sens bien que vous me trompez, et je ne puis m'empêcher d'être trompée. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  446. Monsieur Guillemin, Madame, un notaire, demande à vous parler. (Acte 3, scène 5, LA-BRIE)
  447. Il faut le renvoyer, Madame, s'il vous plaît ; je lui avais dit de venir, comme nous en étions demeurés d'accord ; mais nous n'avons pas maintenant l'esprit assez libre, l'un et l'autre, pour songer à des affaires si sérieuses. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  448. Je veux vous croire aveuglément, je m'abandonne à votre bonne foi. (Acte 3, scène 5, MADAME-PATIN)
  449. Madame a changé de pensée, je suis devenu en un moment le plus scélérat de tous les hommes ; et parce que j'ai la réputation d'être trop aimé, je lui parais indigne de l'être. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  450. Comment donc, Madame ? (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  451. Vous avez des sentiments bien étranges. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  452. Venez, Monsieur l'emporté, venez voir comme on vous croit indigne de la tendresse qu'on a pour vous. (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
  453. Non, Madame, je ne veux point entrer dans ces petites discussions. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  454. Et c'est justement ce que j'appréhende, et ce que je veux éviter. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  455. Quoi, vous dire qu'un jeune homme de qualité n'épouse guère une veuve de Financier sans quelque avantage considérable ; que tout l'amour que j'ai pour vous ne me mettrait point à couvert des reproches qu'on me pourrait faire dans le monde, et qu'enfin, pour me justifier aux yeux de tous mes amis, il faudrait que vous parussiez m'avoir acheté de tout votre bien ? (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  456. Non, Madame, je ne saurais dire ces choses-là, cela n'est point de mon caractère, et j'aimerais mieux être mort, que d'en avoir jamais parlé. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  457. Oh, Madame, Monsieur le Chevalier sait trop bien vivre. (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
  458. Mais aussi, Monsieur, Madame n'ignore pas comme on fait les choses ; elle vous aime, et ce sera l'amour qui dressera lui-même les articles. (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
  459. Ah, Monsieur Guillemin, que je vous suis obligée de lui parler comme vous faites ! (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
  460. Voilà ce qui s'appelle aimer, Monsieur. (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
  461. Hé bien, Monsieur Guillemin, puisque Madame le veut, passez dans son cabinet avec elle, dressez le contrat comme il lui plaira ; elle me paraît si raisonnable, que je signerai tout aveuglément. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  462. Peut-on voir un Gentilhomme plus désintéressé ? (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
  463. Hé, venez, Monsieur le Chevalier, venez vous-même, je vous en conjure. (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
  464. Dispensez-m'en, Madame, je vous prie ; je ne veux point que ma présence vous engage plus que vous ne voudrez. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  465. Hé, Madame, donnez-lui cette satisfaction. (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
  466. Madame, voilà Mademoiselle votre nièce qui vous demande. (Acte 3, scène 7, LA-BRIE)
  467. Je ne vous quitte que pour un moment. (Acte 3, scène 7, LE-CHEVALIER)
  468. La voilà, Madame. (Acte 3, scène 7, LA-BRIE)
  469. Il est temps que la chose éclate, et il n'y a plus de moments à perdre. (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  470. Mon père m'a toujours recommandé de plaire à ma tante, et il n'aura rien à me dire quand il me verra faire ce qu'elle fait. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  471. Il n'y a pas de meilleur moyen d'obéir à l'un, et de gagner les bonnes grâces de l'autre. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  472. Hé oui, oui, voilà un fort joli raisonnement. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  473. Mais quand on vous a tant prêché de plaire à votre tante, c'était afin qu'elle épouse Monsieur Migaud, et qu'elle vous fît son héritière ; mais en se mariant à un homme de Cour, elle vous frustre de tout votre bien. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  474. Oui, et moi en me mariant aussi à un homme de Cour, qui est un fort gros Seigneur, je n'ai que faire du bien de ma tante. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  475. Et croyez-vous qu'un homme de Cour puisse être riche au temps où nous sommes ? (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  476. Va, va, Lisette, le bien n'est pas ce qui me touche le plus ; et pourvu qu'on aime, c'est assez. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  477. Hé, qui vous répondra qu'on vous aime ? (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  478. Celui-ci n'est pas comme les autres. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  479. Il jure si amoureusement, et il a tant d'esprit, qu'il est impossible qu'il ne soit pas un fort honnête homme. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  480. Non, le voilà : tiens, lis-le toi-même. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  481. Brûle des mêmes feux dont je suis enflammé ; v.2 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  482. Mais je sens que j'aime encore v.3 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  483. Rendez-moi mes vers, je vous prie, et... (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
  484. Comment donc, Madame, qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  485. Rendez-moi ce papier, Madame. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  486. Comment donc, que je vous rende ce papier ? (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
  487. Je vous trouve admirable, Madame, et vous êtes bien en âge qu'on fasse des vers pour vous. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  488. C'est pour moi qu'ils ont été faits, et vous ferez fort bien de me les rendre. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  489. Ah, ah, Madame, servez-vous de termes moins offensants, c'est la nièce de Madame. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  490. Quand ce serait Madame elle-même, je la trouverais fort impertinente, de dérober des vers qui n'ont jamais été faits que pour moi. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
  491. Cela est bien impudent à une femme de votre âge. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  492. Cela est bien insolent à une petite fille comme vous. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
  493. Ah, Madame ! (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  494. Donnez-moi mes vers, encore une fois. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  495. Par ma foi, ceci passe la raillerie ; et vous faites bien de venir mettre le holà entre deux dames qui s'allaient couper la gorge. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  496. Qu'est-ce donc, qu'avez-vous, Madame ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  497. Faites-moi rendre mes vers, ma tante ; ou Madame s'en repentira. (Acte 3, scène 11, LUCILE)
  498. Châtiez l'insolence de votre nièce, ou je la châtierai moi-même. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  499. Doucement, doucement, Madame, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  500. Comment, ma tante, je montre à Lisette des vers qui ont été faits pour moi par la personne que vous savez, et cette Madame vient les arracher, en disant qu'ils sont pour elle ? (Acte 3, scène 11, LUCILE)
  501. La modération ne doit-elle pas être le partage d'une jeune fille ; et quoique vous soyez persuadée que la raison est pour vous, faut-il pour cela faire la harengère comme vous faites ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  502. Je soutiens, moi, que ces vers sont à moi, et qu'elle a menti quand elle s'en veut faire honneur. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  503. Et quand cela serait, Madame, est-il bien séant à votre âge d'en venir à ces extrémités, et ne devriez-vous pas rougir de clabauder de la sorte pour de méchants vers ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  504. Lisez-les seulement, et vous verrez bien qu'ils sont faits tout exprès pour moi. (Acte 3, scène 11, LUCILE)
  505. Voyons donc, Madame, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  506. Brûle des mêmes feux dont je suis enflammé ; v.6 (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  507. Mais je sens que j'aime encore v.7 (Acte 3, scène 11, LA BARONNE)
  508. Non, Madame, je ne les rendrai point. (Acte 3, scène 11, LA BARONNE)
  509. Vous voyez bien, Madame, que je ne vous fais point d'imposture, et que votre nièce n'a pas raison. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  510. Vous êtes toutes deux bien étranges, et nous sommes toutes trois bien dupes. (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  511. Tenez, Madame. (Acte 3, scène 11, MADAME PATIN)
  512. C'est aussi lui qui me les a laissées. (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  513. Oh bien, je ne connais point votre Chevalier ; mais j'ai vu faire les vers moi-même, et je vous ferai bien voir que je dis vrai. (Acte 3, scène 11, LUCILE)
  514. Je vais chercher le Chevalier, Madame, et je le dévisagerai, si je le trouve. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  515. Le Chevalier est un perfide qui trompait la Baronne et moi, et c'est assurément lui-même qui cherche à tromper cette petite fille. (Acte 3, scène 12, MADAME-PATIN)
  516. Il en tromperait mille autres sans scrupule, Madame. (Acte 3, scène 12, LISETTE)
  517. Tout cela ne me surprend point, Crispin. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  518. Parbleu, cela est violent au moins, et je ne sais comment l'entend Madame Patin ; mais peu s'en fallu que son portier ne nous ait fermé la porte au nez. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  519. Oh, Monsieur, ce portier-là n'est point Suisse, et il nous a parlé comme un homme. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  520. Avouez-moi franchement la chose. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  521. Vous avez fait quelque bagatelle, et Madame Patin a appris de vos nouvelles, je gage. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  522. Ces vers de la Baronne, donnés à Madame Patin, sont la cause de tout le désordre. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  523. Il s'en est trouvé une troisième qu'elle ne m'a pas nommée qu'en la qualifiant de petite étourdie ; il fait que ce soit ma petite brune. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  524. Comment diable ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  525. Est-ce qu'elle avait aussi les mêmes vers ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  526. Oui vraiment, et il y a plus de quinze jours que je n'en ai point employé d'autres. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  527. De la Baronne elle-même, que j'ai trouvée dans une colère épouvantable contre moi. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  528. Cent diables, vous avez passé un mauvais quart_d_heure ; et sauf correction, Madame_la_Baronne est la plus méchante carogne qu'il y ait au monde. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  529. D'accord ; mais nous savons, Dieu merci, l'art de la mettre à la raison. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  530. Vous êtes un fort habile homme. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  531. Elle criait comme une enragée, et j'ai crié cent fois plus haut qu'elle ; car, il est bon quelquefois de faire le fier avec les dames. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  532. Oui, le fier, et quand j'ai vu sa fureur un peu diminuée, je me suis justifié le mieux qu'il m'a été possible. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  533. À merveilles, et nous sommes meilleurs amis que nous n'avons été. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  534. La pauvre femme ! (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  535. Mais, ne craignez-vous rien, lorsqu'elle saura votre mariage avec Madame Patin ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  536. Une femme diablesse est quelquefois pire qu'un vrai diable. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  537. Celle-ci tire un lièvre aussi sûrement qu'un homme, comme vous savez, et elle ne craindra peut-être pas plus de tuer un homme que de tirer un lièvre. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  538. Nous l'adoucirons ; et comme elle ne veut qu'un mari, pour la consoler de m'avoir perdu, je te la ferai épouser si le coeur t'en dit. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  539. Je l'entends bien ainsi, vraiment ; et si certain dessein que j'ai dans la tête pouvait réussir, je te donnerais à choisir d'elle, ou de Madame Patin. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  540. De Madame Patin ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  541. D'elle-même. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  542. Que venez-vous donc faire chez Madame Patin ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  543. La ménager comme la Baronne, et il faut que dans cette affaire, l'une ou l'autre me rende un service considérable. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  544. Vous n'avez qu'à leur proposer, elles le feront de grand coeur, assurément. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  545. Hé, à quoi la Baronne et Madame Patin vous peuvent-elles être unies dans cette affaire ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  546. Je ne suis pas en argent comptant, comme tu sais, et je veux que mes deux vieilles m'en fournissent à l'envi l'une de l'autre, et facilitent la conquête de ma jeune Maîtresse. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  547. Vous entendez les affaires à merveilles. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  548. Mais, je vois venir Madame Patin. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  549. Il faut que je me mette de la partie. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  550. Ah, ah, Monsieur, vous voilà de bien bonne humeur, et je ne sais vraiment pas quel sujet vous croyez avoir de vous tant épanouir la rate. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  551. Je vous demande pardon, Madame ; mais je suis encore tout rempli de la plus plaisante chose du monde. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  552. Si je m'en souviendrai, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  553. Le plaisant, Madame, est que quatre ou cinq godelureaux se sont fait honneur de mes vers. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  554. Comme vous les avez applaudis, je les ai crus bons, et je n'ai pu m'empêcher de les dire à quelques personnes. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  555. Je vous en demande pardon, Madame, c'est le faible de la plupart des gens de qualité qui ont un peu de génie. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  556. Où veut-il la mener avec ses vaudevilles ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  557. Écoutons ce qu'il veut dire, il ne m'en fera plus facilement accroire. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  558. N'en êtes-vous pas ravie, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  559. Car enfin, puisqu'ils sont pour vous, cela vous fait plus d'honneur qu'à moi-même. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  560. Notre Baronne au reste n'a pas peu contribué à les mettre en vogue. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  561. Têtebleu, Madame, que c'est une incommode parente que cette Baronne, et qu'elle me vend cher les espérances de sa succession. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  562. La Baronne est sa parente, comme je la suis du grand Mogol. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  563. Vous ne sauriez croire jusqu'où vont les folles visions de cette vieille, et les folies qu'elle ferait dans le monde, pour peu que mes manières répondissent aux siennes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  564. Cet homme-là vaut son pesant d'or. (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  565. J'ai passé chez elle pour lui parler de quelque argent qu'elle m'a prêté, et que je lui veut rendre, s'il vous plaît, Madame, pour en être débarrassé tout à fait. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  566. Elle me les a fait répéter jusqu'à trois fois, et j'ai été tout étonné que la vieille surannée les savait par coeur. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  567. Elle est sortie tout aussitôt, et s'en est allée apparemment de maison en maison, chez toutes ses amies, faire parade de ces vers, et dire que je les avais faits pour elle. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  568. Que vous êtes bonne, Madame ! (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  569. Et j'annonce, quand il dirait vrai pour la Baronne, comment se tirerait-il d'affaire pour votre nièce ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  570. Oh, patience, s'il demeure court, je veux qu'on me pende. (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  571. Mais voici bien le plus plaisant, Madame. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  572. Oui, Madame, cinq ou six, et il ne faut point que cela vous étonne. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  573. Hé bien, Madame, ils m'ont conté que le Marquis des Guérets avait donné les vers en question à une petite grisette ; que l'Abbé du Terrier les avait envoyés à une de ses amies ; que le Chevalier Richard s'en était fait honneur pour sa Maîtresse, et que deux de ces pauvres femmes s'étaient malheureusement trouvées avec la Baronne, où il s'était passé une scène des plus divertissantes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  574. Bon, elle prend la chose comme il faut. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  575. Comment, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  576. Vous n'entrez donc point dans le ridicule de ces trois femmes, qui se veulent battre pour un madrigal ; et la bonne foi de ces deux pauvres abusées, et la folie de notre Baronne, ne vous font point pâmer de rire ? (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  577. Je crève, et je ne sais si je me dois fâcher ou non. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  578. Eh, merci de ma vie, pouvez-vous faire mieux, en vous fâchant contre un petit fourbe comme celui-là ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  579. Vous ne riez point, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  580. Je le vois bien, Madame, il vous fâche que des vers faits pour vous soient dans les mains de tout le monde. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  581. Je suis un indiscret, je l'avoue, de les avoir rendus publics ; je vous demande à genoux mille pardons de cette faute, Madame, et je vous jure que l'air que j'ai fait sur ces malheureux vers n'aura pas la même destinée, et que vous serez la seule qui l'entendrez. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  582. Oui, Madame, et je vous conjure de l'écouter. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  583. Il est tout plein d'une tendresse que mon coeur ne sent que pour vous ; et je jugerais bien par le plaisir que vous aurez à l'entendre, des sentiments où vous êtes à présent pour moi. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  584. Avez-vous remarqué, Madame, l'agrément de ce petit passage ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  585. Ah, Madame, vous ne m'aimez plus, puisque vous êtes insensible au chromatique dont cet air est tout rempli. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  586. Ah, méchant petit homme, à quel chagrin m'avez-vous exposée ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  587. Comment donc, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  588. Vous, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  589. Moi-même, et c'est en cet endroit qu'elle s'est passée entre la petite grisette, la Baronne, et moi. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  590. Ah, pour le coup, il y a pour en mourir, Madame. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  591. Oui, je sens bien que pour m'achever, vous n'avez qu'à me dire que vous me haïssez autant que je le mérite. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  592. Faites-le, Madame, je vous en conjure, et donnez-moi le plaisir de vous convaincre que je vous aime, en expirant de douleur de vous avoir offensée. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  593. La pauvre femme ! (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  594. Ah, Madame, que je mérite peu... (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  595. Savez-vous bien, ingrat, qu'il ne s'en faut presque rien que je ne sois la femme de Monsieur Migaud ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  596. Si cela est, Madame, j'irai déchirer sa robe entre les bras même de la justice, et je me ferai la plus sanglante affaire... (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  597. Non, non, Chevalier, laissez-le en repos, le pauvre homme ne sera que trop malheureux de ne me point avoir ; mais je vous avoue qu'il m'aurait, si j'avais trouvé mon beau-frère chez lui ; heureusement il n'y était pas. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  598. Je viens donc de l'échapper belle, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  599. Eh, fi, Madame, ne me parlez point de cela, je vous prie. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  600. Je ne songe uniquement, je vous jure, qu'à lui donner mille pistoles que je lui dois, et qu'il faut que je lui paie incessamment : Madame, je vous en conjure. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  601. Si vous êtes bien véritablement dans ce dessein, j'ai de l'argent, Chevalier, venez dans mon cabinet. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  602. Ah bons Dieux, comment ferons-nous ? (Acte 4, scène 3, MADAME-PATIN)
  603. Allez attendre chez votre notaire, et me laissez Crispin pour vous faire avertir quand je serai seule. (Acte 4, scène 3, MADAME PATIN)
  604. Demeure ici, Crispin, et attends ici l'ordre de Madame. (Acte 4, scène 3, LE-CHEVALIER)
  605. Me donnera-t-elle les mille pistoles ? (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
  606. Sauvez-vous par le petit escalier, comme tantôt. (Acte 4, scène 3, MADAME-PATIN)
  607. Adieu, Madame. (Acte 4, scène 3, LE-CHEVALIER)
  608. On m'a dit que vous aviez chez moi, Madame, et que vous m'y aviez demandé. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  609. On vous a dit vrai, Monsieur ; mais je n'avais nullement recommandé qu'on vous dît de venir ici. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  610. Cela ne fait rien, Madame, et je suis bien aise de savoir ce que vous me vouliez, outre que j'ai de mon côté quelque chose à vous communiquer touchant l'affaire de ce matin. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  611. Ne m'avez-vous pas promis de me laisser en repos, et de ne vous en plus mêler ? (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  612. Oui, Madame, mais on nous a fait parler à M. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  613. Comment, Madame, des avances ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  614. C'est à vous à en faire, s'il vous plaît ; et il n'y a point à hésiter même. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR SERREFORT)
  615. Ah vraiment, on voit bien que vous ne savez guères les affaires du point d'honneur. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  616. Voilà des articles d'accommodement que j'ai dressés. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  617. Voici ce que c'est, Madame. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  618. Premièrement il faudra que vous vous rendiez au logis de la Marquise, modestement vêtue. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  619. Modestement ! (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  620. Oui, Madame, modestement. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  621. Et pendant que ledit laquais ira avertir sa Maîtresse que vous êtes dans l'antichambre, vous y demeurerez debout, et sans murmurez, jusqu'à ce qu'il plaise à la Marquise de vous faire entrer. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  622. Non, Monsieur Serrefort, non ; pour demeurer dans l'antichambre, je n'en ferai rien, debout surtout. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  623. Oui, Madame, mais savez-vous bien que vous n'avez point d'autre expédient pour sortir d'affaire, et que ce sont les dernières paroles qu'elle nous a fait porter par son écuyer ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  624. Oh, vraiment, il faut attendre à faire cet accommodement, que j'aie un écuyer comme elle ; et quand nous agirons d'écuyer à écuyer, il ne faudra peut-être pas tant de cérémonie. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  625. Comment donc, Madame, un écuyer ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  626. Êtes-vous femme à écuyer, s'il vous plaît, et ne songez-vous pas... (Acte 4, scène 4, MONSIEUR SERREFORT)
  627. Je n'aime pas les disputes ; et pour peu que vous m'obstiniez, vous me ferez prendre des pages. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  628. Ah, je vois ce que c'est, votre entêtement continue, il est désormais impossible de vous en corriger ; et vos manières me confirment à tous moments les avis qu'on m'a donnés. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  629. Comment donc, Monsieur, quels avis ? (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  630. Morbleu, Madame, J'en sais plus que je n'en voudrais savoir. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  631. Mais, vous ne nous manquerez pas de parole impunément ; et il ne sera pas dit que vous aurez jeté ma fille dans le même dérèglement d'esprit où vous êtes, et que son père l'ait souffert sans ressentiment. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  632. Écoutez, Monsieur Serrefort, vous me ferez raison des termes offensant dont vous vous servez, prenez-y garde, je vous en avertis. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  633. Écoutez, MadamePpatin, il n'y a qu'un mot qui serve. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  634. Monsieur Migaud sait tout cela comme moi ; mais, nous ne demeurerons pas les bras croisés ni l'un ni l'autre, et nous vous rendrons raisonnables malgré vous-même. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR SERREFORT)
  635. Songez à le devenir, Monsieur Serrefort ; et ne mettez pas ici les pieds, que vous ne vous soyez rendu plus sage. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  636. Oh, ventrebleu, Madame, j'y viendrai jour et nuit, de moment en moment ; et je vais si bien assiéger votre maison et la mienne, qu'il n'y entrera personne à qui je ne fasse sauter les fenêtres, pour peu qu'il ait de l'air d'un Marquis, ou d'un Chevalier. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  637. Et pour moi, qui ne suis pas si méchante que vous, je vous prierai seulement de descendre l'escalier tout au plus vite, et de ne pas regarder derrière vous. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  638. Adieu, Madame Patin. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  639. Vous aurez bientôt de mes nouvelles, Madame Patin. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  640. Adieu Madame Patin. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  641. Quelle rage cet homme a-t-il contre moi ? (Acte 4, scène 5, MADAME-PATIN)
  642. Quel acharnement à me persécuter, Lisette ! (Acte 4, scène 5, MADAME PATIN)
  643. Parce que Monsieur le Chevalier est un jeune homme assez mal dans ses affaires, et que Monsieur Serrefort prévoit qu'en l'épousant, vous allez faire un mauvais marché, il veut vous empêcher de le conclure ; cela est bien impertinent, Madame. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  644. Tout ce que je crains, c'est que le Chevalier ne vienne à connaître Monsieur Serrefort, et qu'il ne se dégoûte en me voyant si mal apparentée. (Acte 4, scène 5, MADAME-PATIN)
  645. Plaît-il, Madame ? (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  646. N'avez-vous que cela à lui faire savoir, Madame ? (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  647. Il me semble, Madame, qu'il serait à propos qu'il rendît au plutôt à Madame_la_Baronne ces mille pistoles dont il vous a parlé. (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  648. Je lui dirai, Madame. (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  649. Voilà Monsieur le Chevalier de Ville-Fontaine en train d'attraper mille pistoles à Madame Patin, et autant à la vieille Baronne, il n'y a pas grand mal à ces deux articles. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  650. La justice se mêlera infailliblement de cette affaire, et il lui faudra quelqu'un à pendre. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  651. Monsieur le Chevalier se tirera d'intrigue, et vous verrez que je serai pendu pour la forme. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  652. Cela ne vaudrait pas le diable, et je crois que le plus sûr est de ne me point mêler de cela, et de tirer adroitement mon épingle du jeu. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  653. S'il était vrai que Madame_la_Baronne ne voulût qu'un mari, je serais son fait aussi bien qu'un autre, elle pourrait bien m'épouser par dépit. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  654. Allons faire savoir au mien ce que Madame Patin m'a dit de lui dire ; et selon la part qu'il me fera des mille pistoles, je verrai ce que j'aurai à faire. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  655. Madame Patin ne saura pas que l'avis est venu de toi. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  656. Comment ? (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  657. Dans les commencements j'ai cru qu'elle se moquait ; mais quand j'ai vu que c'était tout de bon, j'ai couru vous avertir. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  658. Tu as parfaitement bien fait. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  659. Madame est dans son cabinet, qui compte de l'argent, dont Monsieur le Chevalier lui a dit avoir affaire ; et il viendra ici dans une petite demi-heure, avec son notaire : c'est l'ordre de Madame. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  660. Comment donc ? (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  661. Il y a une vieille plaideuse de par le monde, qui est aussi amoureuse du Chevalier que Madame votre belle-soeur, pour le moins. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  662. Pour vous, il faut, s'il vous plaît, que vous demeuriez quelque temps dans ma chambre, et je vous avertirai quand ils seront avec le notaire. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  663. C'est donc elle qui a donné à ma fille la connaissance d'un petit godelureau que j'ai trouvé chez moi un moment avant que tu ne vinsses. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  664. Non, mais c'est elle qui lui conseille de vous donner un gendre à sa fantaisie, sans se mettre en peine qu'il soit à la vôtre. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  665. C'est une peste dans une famille bourgeoise qu'une Madame Patin. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  666. Voilà la clef de ma chambre, allez vous y enfermer au plus vite, et tâchez de ne vous point ennuyer. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  667. Non, Madame. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  668. Il n'est pas temps de vous impatienter encore, Madame. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  669. Sans cet animal, le Chevalier serait ici à l'heure qu'il est, et il n'aurait pas le temps de me faire quelque perfidie. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
  670. Oh, par ma foi, Madame, je ne m'accommoderais guère pour moi, d'un homme comme Monsieur le Chevalier, qu'il faudrait garder à vue. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  671. Quand nous serons une fois mariés, Lisette, je ne craindrai pas tant ; mais jusques-là le Chevalier me paraît si aimable, que je meurs de peur qu'on ne me l'enlève. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
  672. Non, Madame. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  673. Oui, Madame. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  674. Oui, vraiment ; et je ne sais ce qui me fera le plus de plaisir, d'épouser le Chevalier, ou de désespérer Monsieur Serrefort. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
  675. Bonsoir, Madame. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  676. Madame, je suis votre servante. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  677. Vous voilà bien seule, Madame ; où est donc Monsieur le Chevalier ? (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  678. Monsieur le Chevalier, Madame ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  679. Non pas, Madame, et ce n'est qu'à vous que j'ai affaire. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  680. Au moins, Madame, il n'est pas heure de solliciter. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  681. Oh, vraiment, ma pauvre Madame, ce ne sont pas mes procès qui m'occupent à présent, et j'ai bien autre chose en tête. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  682. Comment donc ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  683. Lisette, ne me quittez pas. (Acte 5, scène 3, MADAME PATIN)
  684. Quel est votre dessein, Madame ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  685. Madame, venez-vous ici pour m'assassiner ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  686. Vraiment, cela passe raillerie, Madame. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  687. Et vous, Madame, choisissez de ces deux épées laquelle vous voulez. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  688. Moi, Madame, prendre une épée ! (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  689. Pour me tuer, si vous le pouvez. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  690. Ce que vous m'avez fait, Madame ? (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  691. Oui, Madame. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  692. Allons, allons, point tant de raisonnements, ma bonne amie. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  693. Vous m'enlevez le Chevalier, il est à moi, ce Chevalier, aussi bien que mon moulin, et c'est une grâce que je vous fais de vouloir bien voir à qui il demeurera. (Acte 5, scène 3, LA BARONNE)
  694. Madame, c'est Monsieur le Chevalier qui vous fait tourner la cervelle ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  695. Oui, Madame, et il faut me le céder, ou mourir. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  696. Voilà une vigoureuse femme, au moins. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  697. Quelle étrange femme, Lisette ! (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  698. Et comment pouvoir m'en débarrasser ? (Acte 5, scène 3, MADAME PATIN)
  699. Allons, Madame, point de quartier. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  700. Madame, vous n'y songez pas. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  701. Grâce, grâce, Madame. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  702. Âme basse ! (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  703. Holà, Jasmin, la Brie, la Fleur, la Jonquille, la Pensée, mes laquais, mon portier, mon cocher, holà. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  704. Hé paix, Madame ! (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  705. Quel vacarme faites-vous là ? (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  706. Qu'est-ce qui gnia, Madame ? (Acte 5, scène 3, LE-COCHER)
  707. Comme vous gueulez ! (Acte 5, scène 3, LE COCHER)
  708. Mes enfants, jetez-moi Madame par les fenêtres, je vous en prie. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  709. Merci de ma vie, le premier qui avance, je lui donnerai de ces deux épées dans le ventre. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  710. Hé bien, là, Madame_la_Baronne, descendez par la montée, on vous le permet ; mais, dépêchez-vous. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  711. Refuser l'honneur de se mesurer avec une Baronne. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  712. Ne faites pas de bruit davantage, Madame. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  713. Elle veut devenir femme de qualité, et elle n'oserait tirer l'épée ! (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  714. Merci de ma vie, je m'en vais chercher le Chevalier, et s'il ne change pas de sentiment, ce sera à moi qu'il aura affaire. (Acte 5, scène 3, LA BARONNE)
  715. Hé, Madame. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  716. J'aime bien mieux qu'elle aille le chercher, que non pas qu'elle l'attende chez moi. (Acte 5, scène 4, MADAME-PATIN)
  717. Vous avez raison ; mais, Madame, entre vous et moi, je crains bien que cette Baronne-là ne vous joue quelque mauvais tour. (Acte 5, scène 4, LISETTE)
  718. Va, va, il n'y a rien à craindre, et quand le Chevalier sera mon mari, il me mettra à couvert des emportements de cette folle. (Acte 5, scène 4, MADAME-PATIN)
  719. Elle est furieusement emportée, oui ; et je crois que si je n'avais pas appelé du secours, elle nous aurait fait un mauvais parti à l'une et à l'autre. (Acte 5, scène 4, MADAME PATIN)
  720. Je le crois, vraiment. (Acte 5, scène 4, LISETTE)
  721. Et savez-vous bien, Madame, qu'il n'y a rien au monde de si dangereux qu'une vieille amoureuse ? (Acte 5, scène 4, LISETTE)
  722. Comment donc, ma nièce, que vous a-t-il fait ? (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
  723. Ma tante, qu'on est malheureuse d'être fille d'un père comme celui-là ! (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  724. Il a trouvé au logis ce Monsieur qui m'aime. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  725. Je crois qu'il n'a pas osé ; mais, ce qui me fâche le plus, c'est que mon père m'a donné ces deux soufflets devant lui. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  726. Cela me tient au coeur, voyez-vous, et j'ai bien résolu de m'en venger. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  727. Conseillez-moi d'y consentir, ma tante, vous ne saurez me faire plus de plaisir. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  728. Il est allé prendre deux mille pistoles chez son intendant, et il doit se rendre dans son carrosse à la Place des Victoires, où j'ai laissé Marton pour l'attendre, et pour me venir dire quand il y sera. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  729. Dès que votre amant sera au rendez-vous, il faut qu'il vienne ici, je serai bien aise de le voir ; je ferai mettre six chevaux à mon carrosse, et vous irez ensemble à une maison de campagne, où je répondrais bien qu'on n'ira pas vous chercher. (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
  730. Mais, il faudrait envoyer quelqu'un dire à Marton de l'amener. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  731. Oui, Madame. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  732. Au moins, ma tante, ce n'est que par votre conseil que je me laisse enlever ; et je me garderais bien de m'engager dans une démarche comme celle-là, si vous n'étiez la première à l'approuver. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  733. Allez, allez, quand vous ne prendrez que de mes leçons, vous n'aurez rien à vous reprocher. (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
  734. Dès que j'aurai les mille pistoles, je ne ferai pas grand séjour chez Madame Patin. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  735. Comment, morbleu, la petite brune ! (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
  736. Oui, Madame, j'avais prié Mademoiselle votre nièce de... (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  737. Il est donc vrai que vous êtes le plus fourbe de tous les hommes ? (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
  738. Vous me trahissez, ma tante : vous me dites de le faire venir, et vous le querellez quand il est venu. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  739. Voir constamment disposer toutes choses pour m'épouser, et se proposer le même jour d'enlever ma nièce ? (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
  740. Que vous avais-je fait, Monsieur, pour me vouloir tromper si cruellement ? (Acte 5, scène 6, LUCILE)
  741. Hé, que diantre voulez-vous que je vous dise, Mesdames ? (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  742. Quand je me donnerais à tous les diables, pourrais-je vous persuader que ce que vous voyez n'est pas ? (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  743. Je ne plaisante point, Madame, le diable m'emporte, et je vous parle de mon plus grand sérieux. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  744. Si nous avions su cela, nous aurions pris d'autres mesures. (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
  745. Si vous ne vous étiez point connues, vous ne vous seriez point fait de confidence l'une à l'autre, et nous n'aurions point à présent l'éclaircissement qui vous met si fort en colère. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  746. Mettez-vous à ma place, de grâce, et voyez si j'ai tort. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  747. Une veuve des plus aimables, et qui m'aime tendrement, me tend les bras. (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  748. Irai-je faire le héros de roman, et refuserais-je quarante mille livres de rente qu'elle me jette à la tête ? (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  749. Oh, pour cela, Madame, regardez-la bien. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  750. Je commence à croire qu'il en sortira à son honneur ; quand les Dames querellent longtemps, elles ont envie de se raccommoder. (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
  751. Peut-on être insensible, Madame, et se trouve-t-il des coeurs dans le monde qui puissent résister à tant de charmes ? (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  752. Il n'aimerait que moi sans vos quarante mille livres de rente. (Acte 5, scène 6, LUCILE)
  753. Mesdames, il ne faut point vous brouiller pour une bagatelle ; et s'il est vrai que vous m'aimiez autant qu'il m'est doux de le croire, que celle qui a le plus d'envie de me le persuader, fasse un effort sur elle-même, et me cède à l'autre. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  754. Je t'aime à la fureur, scélérat ; mais, j'aimerais mieux que ma nièce fut morte, que de la voir jamais à toi. (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
  755. Je défie tout le monde ensemble d'aimer autant que je vous aime ; mais, pour vous voir le mari de ma tante, c'est ce que je ne souffrirai jamais. (Acte 5, scène 6, LUCILE)
  756. Ah, ah Madame ma belle-soeur, c'est donc là ce Monsieur le Chevalier que vous voulez épouser ? (Acte 5, scène 6, MONSIEUR-SERREFORT)
  757. Oui, Monsieur, et c'est ce même Chevalier que Mademoiselle votre fille court aux Tuileries, et qui sans moi serait peut-être votre gendre à l'heure qu'il est. (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
  758. C'est le même homme que j'ai trouvé chez moi ! (Acte 5, scène 6, MONSIEUR-SERREFORT)
  759. Nous sommes heureux à nous rencontrer, comme vous voyez. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  760. Quoi, Monsieur, en même jour vouloir épouser ma soeur et ma fille ? (Acte 5, scène 6, MONSIEUR-SERREFORT)
  761. C'est avoir bien la rage d'épouser pour me persécuter ! (Acte 5, scène 6, MONSIEUR SERREFORT)
  762. Moi, Monsieur, au contraire ; et pour vous faire voir que je veux être de vos amis, avantagez de ces deux dames celle que vous haïssez, et j'en ferai ma femme tout aussitôt. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  763. Un de vos laquais, Madame, vient de m'avertir avec empressement que vous me vouliez parler de quelque chose, je n'ai point perdu de temps. (Acte 5, scène 8, MONSIEUR-MIGAUD)
  764. Comment donc, Madame ? (Acte 5, scène 8, MONSIEUR-MIGAUD)
  765. Voilà ma main, Monsieur : et dès demain, je vous épouse, pourvu qu'en même temps Monsieur votre fils épouse ma nièce. (Acte 5, scène 8, MADAME-PATIN)
  766. Ah, Madame, que cette condition me fait plaisir ! (Acte 5, scène 8, MONSIEUR-MIGAUD)
  767. C'est moi qui vous réponds de cet article, et ma fille, je crois, n'aura pas l'audace de résister à mes volontés. (Acte 5, scène 8, MONSIEUR-SERREFORT)
  768. Adieu donc, Mesdames, jusqu'au revoir. (Acte 5, scène 8, CRISPIN)
  769. Une chanson à propos raccommode quelquefois bien les choses, comme vous savez. (Acte 5, scène 8, CRISPIN)
  770. Il n'y a que les mille pistoles de Madame Patin, que je regrette en tout ceci. (Acte 5, scène 8, LE-CHEVALIER)
  771. Allons retrouver la Baronne, et continuons de la ménager jusqu'à ce qu'il me vienne quelque meilleure fortune. (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)

LA FOLLE ENCHÈRE (1690)

  1. Tu ne me dis pas la moitié des choses. (Acte 1, scène 1, CHAMPAGNE)
  2. Mon bonnet coiffé, mes fontanges ? (Acte 1, scène 1, CHAMPAGNE)
  3. Tout l'équipage est au logis : va-t-en, bourreau, et me laisse ici. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  4. Voici Monsieur, je vais t'attendre de pied ferme. (Acte 1, scène 1, CHAMPAGNE)
  5. Angélique demeurera-t-elle encore longtemps déguisée sous les apparences trompeuses d'un autre sexe que le sien ? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  6. Allons bride en main, s'il vous plaît ; l'impatience la plus violente n'avance pas une affaire du moindre petit moment. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  7. Avec quelle dureté, avec quelle prévention ma mère a refusé de consentir à mon mariage, sans vouloir apprendre même ni le nom ni la famille de la personne que j'aime ! (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  8. Mais en revanche, Monsieur, avec quelle fermeté, avec quelle grandeur d'âme vous êtes-vous résolu à la fourber ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  9. Monsieur, elle veut être jeune en dépit de la nature ; en vous mariant, vous la feriez grand'mère, et le titre de grand'mère vieillit ordinairement une femme de quinze bonnes années des plus complètes. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  10. Oh, assurément il faudra bien qu'elle la devienne ; vertu de ma vie, vous n'êtes ni de taille ni d'humeur à mourir sans héritiers, je vous connais. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  11. Mon pauvre Merlin, je veux tenter aujourd'hui l'exécution de ce que nous avons projeté. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  12. Il faut savoir, au juste, dans quelle situation est le coeur de Madame votre mère pour le petit Comte supposé ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  13. Elle l'aime à la fureur, je t'en réponds ; Angélique est charmante dans ce déguisement. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  14. Elle s'y plaît assez à elle-même, et je ne sais si elle a autant d'empressement que vous de le voir finir. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  15. On vous en tirera le plus tôt qu'on pourra, Madame votre mère ne me soupçonne point d'être à vous. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  16. Comment le soupçonnerait-elle ? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  17. Nous ne venons jamais chez elle, ni toi ni moi, que quand nous sommes sûrs de ne la point trouver. (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  18. C'est une étrange mère, franchement ; et la noble aversion qu'elle a pour vous, mérite assez la petite friponnerie que nous allons lui faire. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  19. Comment assez d'esprit ! (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  20. C'est un de mes élèves, il fera la fausse Marquise à merveille, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  21. J'ai tout lieu de le présumer. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  22. Et le Notaire de Madame votre mère ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  23. Il est bon homme. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  24. Le meilleur homme du monde ; mais il m'a demandé mille écus pour me rendre un si bon office. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  25. Mille écus, c'est donner les choses pour rien, je tirerai cette somme de Madame votre mère, et quelques chose de plus, même : comme j'avais prévu que nous aurions besoin d'argent, j'ai déjà pris mes mesures, et la machine est toute trouvée. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  26. Hé bien, ma chère Lisette, peux-tu me rendre un compte exact des sentiments de ma mère ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  27. Cela passe l'imagination, et je ne sais pas si vous ne devriez point vous faire conscience d'avoir aidé à la mettre dans l'état où elle est. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  28. Comment conscience ! (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  29. Une mère, parce qu'elle est maîtresse de tout le bien, se croira en droit de faire enrager Monsieur son fils ; elle lui refusera son consentement pour un mariage honnête ; elle ne voudra lui faire aucunes avances sur sa succession : et moi qui fais profession d'être le vengeur des injustices, je verrai cela d'un oeil tranquille ? (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  30. Non, je ne ferai point ce tort à ma réputation, et la bonne Dame apprendra à se connaître en gens, sur ma parole. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  31. Un de mes étonnements, est qu'elle s'y connaisse si peu ; car enfin quelque bon air qu'ait Mademoiselle Angélique, quelque peu embarrassée qu'elle soit de son déguisement, une fille n'est point faite comme un homme, et je m'apercevrais fort bien de la différence. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  32. Pour vous, attendez mes ordres chez le Notaire, j'irai vous porter les trois cents louis moi-même. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  33. Adieu, voici bientôt les moments qui décideront de votre destinée. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  34. Si vous me la rendez heureuse, je vous promets de la partager avec vous. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  35. Te voilà assez bien enfontangée, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  36. L'aimable petit homme, que ton Maître ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  37. Moi, je l'ai toujours aimé d'inclination : il faut savoir tous les soins que j'ai pris pour mettre l'esprit de Madame dans la situation dont nous avons besoin pour le succès de notre entreprise. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  38. Là, parlons sérieusement : donne-t-elle de bonne foi dans le parfait amour ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  39. Et comment voudrais-tu qu'elle ne le fût pas ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  40. Elle est vieillotte et très coquette : un jeune garçon, ou qui paraît l'être, du moins, tout des plus beaux et des mieux faits, s'attache à lui en conter ; elle serait bien ennemie d'elle-même, si elle ne le croyait pas. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  41. Et les miroirs ne troublent-ils point un peu son petit contentement ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  42. Est-elle prévenue que Monsieur_le_Comte dépend d'un père avare, fâcheux, violent, impérieux, bourru, capricieux, brutal même ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  43. Comme je sais que c'est toi qui dois faire ce père-là, j'en ai fait un portrait le plus impertinent qu'il m'a été possible. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  44. Lui a-t-on fait entendre que ce père à une fille qu'il aime tendrement, et qu'il veut absolument la voir mariée avant que de souffrir aucun établissement à Monsieur son fils ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  45. Monsieur_le_Comte a-t-il fait connaître adroitement à Madame Argante qu'il a besoin d'argent ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  46. Elle en est parfaitement persuadée ; mais la Dame est avare, je t'en avertis. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  47. Voici Madame, il serait bon qu'elle ne te vît pas. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  48. Ah, ma pauvre Lisette, je me meurs de chagrin ! (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  49. Comment donc, Madame, qu'y a-t-il de nouveau ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  50. Qui est cet homme-là ? (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  51. C'est ma Maîtresse qui m'y envoie, Madame. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  52. La Marquise de la Tribaudière, Madame ! (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  53. Oui, Madame ; mais je vais dire à ma Maîtresse que je ne l'ai point trouvé, et que j'ai eu seulement l'honneur de faire la révérence à Madame sa grand'mère (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  54. Comment, grand'mère, grand'mère, moi, moi, grand'mère ! (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  55. On ne peut pas de méprendre plus grossièrement. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  56. Hé bien, Madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  57. Quoi, Madame ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  58. Oh, Madame ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  59. C'est un petit dénaturé, qui ne veut pas que je me marie. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  60. Assurément il ne les a pas ; et quand je le fis, j'étais si jeune, si jeune, que c'est un miracle que je l'aie fait. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  61. Je me vengerai de son ingratitude, et je veux me dépêcher de devenir Comtesse. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  62. Vous ne sauriez prendre un meilleur parti. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  63. Tout ce qui m'inquiète, c'est que ce petit Comte est bien joli homme ; et les jolis gens aujourd'hui sont rarement sans beaucoup d'intrigues. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  64. Et quand il en aurait, Madame, il ne devrait vous en paraître que plus aimable. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  65. Non ; mais, je ne voudrais point un mari qui me sacrifiât à ses Maîtresses. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  66. Ma foi, Madame, je répondrais bien de celui-ci, et je mettrais ma main au feu qu'il ne vous fera jamais d'infidélité. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  67. Comment donc, Madame ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  68. Voilà cette grosse Madame qui fut hier longtemps avec vous. (Acte 1, scène 6, JASMIN)
  69. Demeure ici, Lisette ; et si le Comte vient, tu l'amuseras quelques moments. (Acte 1, scène 6, MADAME-ARGANTE)
  70. Oui par ma foi, tout ceci pourrait bien ne pas tourner aussi heureusement que Monsieur Merlin se l'est imaginé ; cette femme est soupçonneuse, elle cherche à découvrir quelques intrigues de notre petit Comte, et elle découvrira peut-être qu'il ne lui est pas possible d'en avoir ; mais le voici. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  71. J'ai d'autres affaires, j'ai d'autres affaires, te dis-je : voilà trente fois que je te le répète ; fais-moi le plaisir de ne me plus importuner. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  72. Vous vous expliquez cruellement, et vous avez, à ce que je vois, plus de bonnes fortunes que vous n'en voulez. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  73. Le fatigant métier que celui d'un joli homme ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  74. Je ne le suis qu'en apparence, et je n'ai pas un moment à moi, femmes de robe, maltôtières, femmes de qualité, bourgeoises ; on ne sait de quel côté tourner. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  75. Il y a la femme d'un banquier qui me persécute ; et partout où je suis, il pleut des grisons et des billets de sa part. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  76. Voilà de pauvres femmes bien mal adressées ! (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  77. Arrivée depuis trois mois seulement de la Province la plus reculée, je n'ai commencé à briller dans le beau monde que sous ce déguisement ; et de l'air dont je fais le jeune homme, je donne aux yeux les plus pénétrants à démêler que je ne le suis pas. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  78. Oui, pour les airs de nos jeunes gens, vous les prenez tous à merveille, et il semble que vous les ayez étudies toute votre vie. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  79. Je les copie d'un bout à l'autre ; je n'ai de la complaisance que pour moi, des égards pour qui que ce soit, un palsambleu ne me coûte rien devant des femmes de qualité, même je brusque de sang-froid la plus jolie personne du monde. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  80. Je suis insolent avec les personnes de robe, honnête et civil pour les gens d'épée ; pour les Abbés, je les désole ; je prends force tabac d'assez bonne grâce, et je serais parfait jeune homme si je pouvais devenir ivrogne. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  81. Il est vrai, c'est la seule chose qui vous manque ; mais toutes ces perfections ne serviront de rien pour votre affaire, et Madame Argante est peut-être détrompée à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  82. Comment ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  83. Je sais ce que c'est, son espion est à nous, on ne lui dit rien que Merlin n'ait dicté, et les soins qu'elle a pris ne serviront qu'à la mieux tromper. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  84. C'est-à-dire, que nous touchons au dénouement. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  85. Ces bons sentiments excusent tout ; c'est une belle chose que l'intention. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  86. Merlin ne va-t-il pas venir ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  87. Apparemment vous êtes instruite de tout ce que vous avez à faire. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  88. Je sais mes rôles par coeur. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  89. Songez à vous en bien tirer. Je crois entendre Madame. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  90. Tu ne me disais pas qu'elle était au logis. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  91. Elle pourrait avoir écouté sans avoir entendu, la salle est grande, et la bonne Dame n'a pas l'oreille fine ; mais pour plus de sûreté, cachez-vous un moment, et me laissez prendre langue. Dépêchez vite, la voici ; elle ne paraît pas de bonne humeur. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  92. Non, Madame ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  93. Non, Madame. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  94. Votre chagrin est encore augmenté ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  95. Tu sais les termes où nous en sommes, et tu vois bien par ses manières, qu'il ne tient qu'à moi de l'épouser. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  96. Hé bien, Madame ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  97. Hé bien, Lisette, il est dans la même disposition pour une douzaine d'autres. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  98. Il y a entre autres une certaine vieille Marquise, avec qui l'on dit qu'il a des engagements très forts. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  99. Hâtez-vous de le prendre, Madame ; il vous échappera, vous n'avez point de temps à perdre : le voici. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  100. La pauvre femme ! (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  101. En vérité, Madame, il m'a fallu essuyer ce matin une fatigante conversation. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  102. Le beau compliment à lui faire ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  103. Oui, Madame, justement ; c'est une Marquise qui m'a tant ennuyé. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  104. C'est elle-même, apparemment ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  105. Demandez à Madame. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  106. C'est une femme qui me désole, elle me perd de réputation. Comment, Madame ! (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  107. Il est vrai que toute la terre en parle de la même manière. (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
  108. Vraiment, vraiment, il nous en est venu de bien plus terribles. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  109. On a fait entendre à Madame, que vous êtes le Héros de la coquetterie. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  110. Je suis accablé d'aventures ; la plupart des jeunes gens sont à l'armée, toutes les coquettes de Paris me tombent sur les bras. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  111. Il y a tant d'autres gens qui ne savent que faire ; et la Robe ne fournit-elle pas d'aussi jolis hommes que l'Épée ? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  112. Il me semble, pour moi, qu'un jeune Avocat en été, vaut encore mieux qu'un vieux Colonel pendant le quartier d'hiver. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  113. Tu as raison ; mais les femmes du monde raisonnent-elles ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  114. Monsieur_le_Comte, ne vous en allez point, si vous ne voulez me désespérer. (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
  115. Vous vous aimez tous deux ; faut-il faire tant de façons ? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  116. Un bon mariage dans les formes guérira Madame de ses soupçons, et pourra vous mettre à couvert des persécutions qu'on vous fait. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  117. Lisette me paraît une fille de fort bon conseil. (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
  118. Mais, Madame, à moins que cette affaire ne soit extrêmement secrète. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  119. Elle le sera ; j'ai un Notaire, qui est la discrétion même. (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
  120. Je ne sais que penser, Monsieur ; vous voulez ménager mes rivales, puisque vous voulez éviter l'éclat. (Acte 1, scène 11, MADAME-ARGANTE)
  121. Moi, Madame ! (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  122. Je les méprise toutes ; mais je vous ai parlé cent fois de l'humeur bizarre de mon père, je crains mille obstacles de sa part. (Acte 1, scène 11, ANG?LIQUE)
  123. Que fais-je si son caprice n'irait point jusqu'à ne pas souffrir ce mariage, quelque avantageux qu'il me puisse être, s'il ne trouvait en mêle temps un parti considérable pour ma soeur ? (Acte 1, scène 11, ANG?LIQUE)
  124. Vous auriez de la peine à croire quel est son entêtement là-dessus. (Acte 1, scène 11, ANG?LIQUE)
  125. Je vous aime trop, je crois tout ce que vous me dites, je veux tout ce que vous voulez ; vous n'auriez pas de gloire à me tromper. (Acte 1, scène 11, MADAME-ARGANTE)
  126. L'étrange homme que Monsieur de Pharnabasac, de me venir rendre visite chez Madame !? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  127. C'est un joueur, une espèce de fripon, même, je vous l'avoue, avec qui je prévois que j'aurai du bruit. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  128. Comment, du bruit ? (Acte 1, scène 12, MADAME-ARGANTE)
  129. Oui, Madame, une bagatelle, trois cents pistoles, qu'il m'a déjà demandées avec une insolence? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  130. Bonjour, Madame, votre valet. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  131. Lisette, Merlin est ivre, tout est perdu. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  132. J'entre assez librement, comme vous voyez, mais c'est ma manière, et de tout temps les Pharnabasacs ont toujours été sans façon. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  133. Non, Madame, mais j'ai bien dîné ; et ma passion dominante, à moi, c'est de rendre des visites sérieuses en sortant de table. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  134. Parbleu, mon cher, il me semble que pour vider les petits comptes que nous avons ensemble, je ne te puis mieux joindre que dans cette maison. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  135. Comment donc ! (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  136. Il semble que vous preniez Madame pour ma trésorière. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  137. Voici une occasion des plus favorables, Madame, un petit gentilhomme d'aussi bon air, vaut assez qu'on fasse quelque chose pour lui. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  138. Il est ivre, Madame, comme vous voyez. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  139. Le beau brin de femme ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  140. Morbleu, le beau brin de femme ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  141. Comment, Monsieur, des restitutions s'il ne l'épouse point ! (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  142. Parlez plus clairement, je vous prie. (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  143. Faites-moi comprendre cette énigme, Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  144. Je n'y comprends rien moi-même. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  145. Il est engagé, au moins, ce jeune homme ; mais baste, ce n'est pas là ce qui m'amène : parlons d'autres choses. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  146. Ces trois cents pistoles que tu me dois, n'es-tu point las de me faire attendre ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  147. Madame va-t-elle me les compter ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  148. Veux-tu me donner une lettre de change sur quelqu'une de tes maîtresses ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  149. Il fait le mauvais plaisant, Madame. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  150. Cela m'est indifférent, moi ; çà, dépêchons, je vous prie, j'ai d'autres affaires : allons, Madame, de l'argent. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  151. Mais vraiment, Monsieur de Pharnabasac est un voleur de grand chemin. (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  152. Vous pourriez vous énoncer plus civilement, Madame ; voleur de grand chemin ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  153. Écoutez, Monsieur de Pharnabasac, vous n'êtes pas en état qu'on vous parle raison ; si pourtant vous continuez à me fâcher, je vous la ferai entendre d'une manière? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  154. Il est violent ce petit homme ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  155. Ils s'égorgeront dans votre chambre, si vous n'y mettez ordre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  156. Quel ordre y mettre, à moins de lui donner trois cent pistoles ? (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  157. Les lui donner, Madame, j'aimerais mieux mille fois? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  158. Madame, il n'y a point d'autre parti à prendre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  159. Non, s'il vous plaît, Madame, je ne les veux pas recevoir de votre main ; je ne prétends pas qu'on dise que je suis un voleur. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  160. Mais Monsieur me doit trois cent pistoles ; n'est-il pas juste qu'il me les paie ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  161. La vérité est, que si je ne les ai pas tout à l'heure, d'une façon ou d'une autre, je vous estime et vous respecte, Madame, je ne veux point faire de bruit dans votre maison, mais j'aurai le plaisir de le tuer à votre porte. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  162. Je me moque de tout, moi. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  163. Non, Madame, n'en faites rien, je vous en conjure. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  164. Dépêchez-vous, Madame, ce n'est pas lui qu'il en faut croire. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  165. Allez, allez, Madame, ne craignez rien, je les séparerai s'ils se veulent battre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  166. Hé morbleu, pourquoi nous battre, puisque Madame nous accorde ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  167. Vous me promettez d'être sage ? (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  168. Je souscris à ce que vous voulez, mais je me fais une terrible violence pour vous obéir. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  169. Allez vite, Madame, allez vite. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  170. Il me semble que pour un ivrogne, je me suis assez bien tiré d'affaires. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  171. Pourquoi, Madame ? (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  172. C'est une petite fantaisie qui m'a pris en venant ici ; J'ai plus d'un rôle à jouer dans cette comédie, et l'air et le ton d'un ivrogne déguisent parfaitement un visage. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  173. Non, mon enfant : point d'argent, point de notaire, c'est la coutume de Paris. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  174. Ce commencement n'est pas malheureux. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  175. Nous ferons faire du chemin à Madame Argante en peu de temps. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  176. Ne le craignez point, j'ai de la pratique, et je connais les femmes. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  177. Une jeune personne se résout sans peine à perdre un amant dans l'espoir d'en faire aisément un autre ; mais une vieille amoureuse craint de lâcher prise : ce serait passer pour n'y plus revenir. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  178. Songe toi-même à reprendre ton sang-froid. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  179. Voici Madame. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  180. Oui, je vous le dis naturellement, moi, cette Madame Argante est mieux votre fait qu'aucune autre : une brave femme, belle, bien faite, jeune avec cela ; et qui dans les choses assurément, fait voir que? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  181. Madame, je vous demande pardon, je disais librement mes petites pensées à ce petit jeune homme, je suis sans rancune. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  182. Qu'on me doive de l'argent, je le demande ; quand je suis payé, je n'en demande plus. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  183. Ce sont des louis neufs, Madame ? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  184. Oui, vraiment. (Acte 1, scène 15, MADAME-ARGANTE)
  185. Il faut regarder ces trois cent pistoles, comme un échantillon du présent de noces que Madame vous fait. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  186. Lisette est beaucoup dans mes intérêts. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  187. Vous ne m'en avez pas toute l'obligation, ce n'est que par rapport à Madame. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  188. Je suis franche, comme vous voyez. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  189. Monsieur, il y a là-bas une Dame dans un grand carrosse doré, qui vous demande ? (Acte 1, scène 17, JASMIN)
  190. Une Dame, qui vous demande ! (Acte 1, scène 17, MADAME-ARGANTE)
  191. Une Dame qui me demande ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  192. Oh dame, Madame, je ne savais point que vous ne vouliez pas qu'il y fût. (Acte 1, scène 17, JASMIN)
  193. Cela n'est pas difficile, un grand carrosse doré ; c'est la Marquise assurément. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  194. Oui, Madame. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  195. Il vaut mieux que j'y aille moi-même. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  196. Demeurez ici, Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 17, MADAME-ARGANTE)
  197. Ma foi, vous lui direz vous-même. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  198. C'est elle-même ; comment faire ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  199. Ma bonne Dame, votre très humble servante. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  200. Sans ce Gentilhomme qui est toujours chez vous, à ce qu'on dit, je ne vous rendrais pas une visite aussi hors d'oeuvre que celle-ci. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  201. Ne la brusquez point, Madame, c'est une extravagante ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  202. Votre père et mon neveu le Chevalier Jumeau, nous attendent. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  203. En vérité, Madame vous jouez un étrange personnage : courir après un jeune homme ! (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
  204. Comment donc, Madame, qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  205. Ne doit-il pas être mon mari, ce jeune homme ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  206. Bon cela commence fort bien. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  207. Monsieur_le_Comte, détrompez Madame, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
  208. Quelles mesures gardez-vous, qui vous empêchent de dire naturellement la vérité ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  209. Que me servirait-il de la dire, Madame ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  210. Ne vous ai-je pas là-dessus expliqué cent fois mes pensées ? (Acte 1, scène 18, ANG?LIQUE)
  211. Il est vrai qu'il faut être étrangement entêtée de chimères. (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
  212. Comment de chimères ! (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  213. Il me semble que j'en ai ouï parler. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  214. Ne donnerai-je pas à mon neveu le meilleur et le plus beau de mon bien en faveur de ce mariage ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  215. Vraiment, s'il ne l'exigeait pas, je me garderais bien de me la faire moi-même. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  216. Mon père a ses vues, Madame, et j'ai les miennes ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  217. Oui, Madame, et je ne suis point une chimère, comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  218. Pourquoi me faire un mystère de tout cela ? (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
  219. Et à faire serment à Madame, que je me donnerai plutôt la mort, que de me soumettre à l'épouser. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  220. Voilà ce qu'on peut appeler un sacrifice dans les formes. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  221. Que je ne veux aimer que vous seule au monde. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  222. Mon père est trop raisonnable, Madame, pour me forcer d'être la victime d'un entêtement comme le vôtre. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  223. C'est une chose épouvantable, de persécuter de la sorte un enfant, que vous voyez bien qui ne vous aime point. (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
  224. Et fi, fi, Madame, vous devriez rougir, de me le débaucher comme vous faites. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  225. De vous le débaucher, Madame ? (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
  226. De quels termes vous servez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 18, MADAME ARGANTE)
  227. Je me sers de termes qui conviennent fort au sujet. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  228. Je pourrais bien me servir de la seule manière qu'il y a d'y répondre. (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
  229. Madame ! (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  230. Ne vous emportez point, Madame, Monsieur_le_Comte vous vengera lui-même, et Madame sera assez punie de ne le point épouser. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  231. Dis le contraire, petit ingrat ; dis le contraire. Argent comptant, pierreries, et ma vaisselle même ! (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  232. Hé bien, Madame, sont-ce là des titres pour me forcer à devenir votre époux malgré moi ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  233. Si l'on épousait d'obligation toutes celles qui font des extravagances, il y a mille jeunes gens qui auraient plus d'une douzaine de femmes. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  234. Je n'ai personne ici dans mes intérêts, mais ton père me fera raison de tes perfidies, je vais te l'amener : tu n'as qu'à l'attendre, tu n'a qu'à l'attendre. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  235. Nous amener Monsieur votre père ; quelle aubade ! (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  236. On dit que c'est l'homme du monde le plus extraordinaire. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  237. Quelles mesures prendrons-nous ? (Acte 1, scène 19, MADAME-ARGANTE)
  238. Il me roule de petits projets dans la tête : un peu de patience. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  239. On ne peut pas plus, mais seulement à cause de ma soeur et de ce neveu qui doit l'épouser. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  240. Justement. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  241. Sa visite me peine autant que celle de la Marquise. (Acte 1, scène 19, MADAME-ARGANTE)
  242. Il court un bruit dans le monde, Madame, qui ne me paraît point étrange, et je me suis toujours attendu? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  243. Mais que vois-je, serait-ce là le beau-père que vous me destinez ? (Acte 1, scène 20, ?RASTE)
  244. Est-ce vous, Éraste, qui êtes le fils de Madame ? (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  245. Et quoique Madame soit sa mère, elle est aussi jeune que Monsieur son fils. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  246. Vous faites un bon choix, Madame, je n'aurai pas lieu de m'en plaindre, apparemment ; et le Comte est trop gros Seigneur, pour se laisser gouverner par l'intérêt. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  247. Vous ne connaissez peut-être pas cette Marquise, Madame, c'est une terrible femme, et qui a de grandes prétentions sur Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  248. Elle sort d'ici, et Madame votre mère aura grand besoin de vous dans cette affaire. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  249. Mais outre la nécessité, Madame, s'il ne consent à épouser la soeur, le frère ne sera point pour vous, sur ma parole. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  250. Mais outre la nécessité, Madame, en la mariant de cette manière, vous n'aurez pas le chagrin que de petits marmots vous appellent ma grand-maman ; et les enfants de Monsieur votre fils ne seront que vos neveux. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  251. Oui, du neveu de Madame de la Tribaudière, par exemple : il faudrait que vous prissiez la peine d'épouser une fort aimable personne, qui est la soeur de Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  252. Et vous auriez la bonté d'agréer que dans le Contrat, Madame votre mère vous fît une donation de son bien comme à son beau-frère. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  253. Pour faire plaisir à Madame, je ferai tout ce qu'elle voudra. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  254. Hé bien, qu'est-ce, où est-il, ce jeune homme ? (Acte 1, scène 21, MERLIN)
  255. Et morbleu, Madame, n'ayons point de bruit ensemble : prêtez-moi mon fils pour une demi-heure. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
  256. Je ne sais pas de quels mauvais contes Madame de la Tribaudière vous a prévenu. (Acte 1, scène 21, MADAME-ARGANTE)
  257. Vous voyez, Monsieur, comme on me traite. (Acte 1, scène 21, CHAMPAGNE)
  258. Le mépris ne fait rien à la chose, Madame ; qu'on se méprise, qu'on se déteste, on ne laisse pas souvent de s'épouser. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
  259. On en vit ensemble plus commodément. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
  260. Je ne lui fais pas dire, comme vous voyez. (Acte 1, scène 21, MADAME-ARGANTE)
  261. Il l'épousera, Madame, ou je ne suis pas son père. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
  262. Voici tout à propos Monsieur de Bonnefoi, mon Notaire, comme si je l'avais mandé. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
  263. Tout ira bien, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
  264. Comment, Monsieur ? (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
  265. Avec votre permission, Madame. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  266. Comment, Monsieur, vous prétendez passer vos Contrats dans ma maison ? (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
  267. Cela sera fait dans un petit moment. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  268. Laissez le faire, Madame ; je me tuerai plutôt que de rien signer contre mon sentiment. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  269. C'est Madame qui le gâte. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
  270. Examinez Madame la Marquise ; je lui demande pardon de parler ainsi devant elle, mais enfin elle m'y réduit ; voyez son air et ses manières, et regardez sans prévention les charmes de Madame. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  271. Oui, Madame de la Tribaudière a le visage plus mâle, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  272. Si vous m'avez donné la vie, ne me la rendez point insupportable. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  273. Ne me contraignez point à la passer avec une personne que je ne puis souffrir. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  274. Qu'il s'énonce agréablement ! (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
  275. Oui vraiment, il s'explique au net ; qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  276. Vous me l'avez promis, je le veux avoir, ou votre fille n'aura ni mon bien, ni mon neveu. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
  277. Vous l'aurez, Madame, vous l'aurez. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  278. Hé bien, mon père, si l'établissement de ma soeur est une chose où vous soyez si sensible, il se rencontre ici une aventure merveilleuse. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  279. Comment ? (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  280. Ma soeur aime tendrement le fils de Madame, que vous voyez. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  281. Ma fille aime Monsieur ! (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  282. Oui, mon père, et Monsieur est passionnément amoureux d'elle. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  283. Ni moi non plus, vraiment. (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
  284. Il y a quelque temps, Madame, que je voulus vous ouvrir mon coeur, vous ne voulûtes pas m'écouter. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  285. Elle-même, Madame. Nous en avons parlé cent fois le Comte et moi, sans qu'il sût ce que je vous suis, comme j'ignorais les engagements où il était avec vous. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  286. Mais vraiment, cela est tout à fait extraordinaire. (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
  287. Voilà des incidents qui veulent dire quelque chose, Madame la Marquise. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  288. Ce ne sont que des chansons ; mais que Madame fasse pour Monsieur son fils, ce que je suis prête à faire pour mon neveu. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
  289. Si jamais je vous fus cher, Madame, il est temps de vous déclarer. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  290. Allons, à soixante mille écus ce jeune homme. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  291. Allons, Monsieur de Bonnefoi, remplissez du nom de Madame ; et marquez bien les deux cent mille francs. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  292. Il me reste pour deux mille écus? (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
  293. Hé bien, Madame ? (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  294. Allons, ferme Madame, il ne faut point laisser aller un si bon marché pour si peu de chose. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  295. Ne voudriez-vous point y mettre quelque chose de plus ? (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  296. C'est ainsi que vous me tenez ce que vous m'avez promis ? (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
  297. Que voulez-vous que je fasse, Madame ? (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  298. Je suis engagé de parole avec vous, j'en demeure d'accord ; mais, vous savez que depuis quelque temps, la parole est l'esclave de l'intérêt. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  299. Vous n'êtes pas encore où vous pensez ; je l'aurai mort ou vif, et le Chevalier Jumeau mon neveu n'est pas homme à souffrir qu'on fasse un affront de la sorte à sa tante de la Tribaudière. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
  300. Vous voyez comme je rends justice au mérite. (Acte 1, scène 23, MERLIN)
  301. Non, Madame, signez, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-DE-BONNEFOI)
  302. Ces messieurs ne signeront qu'après la fille. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DE BONNEFOI)
  303. Oui, Madame, c'est la règle. (Acte 1, scène 23, MERLIN)
  304. Hé bien, Monsieur, cela est-il dans les formes ? (Acte 1, scène 23, MERLIN)
  305. Holà, Comte, accompagnez Monsieur jusqu'au logis ; faites signer votre soeur, et l'amenez ici. (Acte 1, scène 23, MERLIN)
  306. Tous ensemble, Madame ? (Acte 1, scène 23, MERLIN)
  307. Ne vous a-t-on pas dit que c'était l'homme du monde le plus bizarre et le plus capricieux ? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  308. Je serai de retour dans un moment. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  309. C'est encore un petit charme ; elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
  310. C'est la plus adorable personne du monde, et je ne sais, Monsieur, comment vous exprimer? (Acte 1, scène 24, ÉRASTE)
  311. Le plus joli esprit : vous serez charmée d'avoir une belle-soeur comme elle ; car il ne faudra pas la nommer votre bru. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
  312. Non, vraiment. (Acte 1, scène 24, MADAME-ARGANTE)
  313. Le terme de belle soeur a quelque chose de bien plus agréable à l'oreille. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
  314. Cela me paraît ainsi. (Acte 1, scène 24, MADAME-ARGANTE)
  315. Que veut cet homme ? (Acte 1, scène 24, MADAME-ARGANTE)
  316. C'est mon Page, Madame. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
  317. Madame de la Tribaudière. (Acte 1, scène 25, LA-FLEUR)
  318. L'effrontée, enlever un homme ? (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  319. Madame de la Tribaudière enlève mon enfant ! (Acte 1, scène 25, MERLIN)
  320. Comment, Monsieur, elle l'épousera ? (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)
  321. Cela ne déshonore point un jeune homme ; il faut faire vos diligences. (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)
  322. Elles seraient inutiles, Madame. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
  323. Cette Madame de la Tribaudière est une étrange femme, et je crains bien qu'on n'ait jamais aucunes nouvelles, ni d'elle ni de mon fils. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
  324. Et je suis si désespéré moi-même, que je crois qu'on n'entendra jamais parler du père. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
  325. Je meurs de chagrin. (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)
  326. Je vais faire informer de tout ceci. (Acte 1, scène 25, MADAME ARGANTE)
  327. Que je crains son ressentiment quand elle sera détrompée ! (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

  1. Est-il possible que mes soins, mon amour, mes assiduités, mes empressements, les petits régals que je donne, les dépenses où je m'engage, ne toucheront point le coeur de mon inhumaine : et ne devrai-je qu'aux ordres de sa mère le bonheur de la posséder ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  2. Morgué, vela bian de la musique pardue ; et si vous velez que je vous parle franchement, il m'est avis que vous êtes un benêt de faire tout ça. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  3. Comment ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  4. Comment donc un benêt ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  5. Ne vous fâchez point, je sommes tous seuls ; et quoiqu'il soit bian plus de midi en ville, il est encore de bon matin chez Madame Thomas. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  6. On ne nous voit, ni on ne nous entend, je pouvons nous dire familièrement ce que je pensons. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  7. Palsanguenne, oui, me voilà bian poussé, je suis rat de cave, et rat de cave de campagne encore ; et au train que vous prenez, vous, vous pourriez bian le redevenir : car vous l'avez été vous aussi, ne vous en déplaise, et c'est le premier degré de la forteune, à ce que vous dites. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  8. Oh dame acoutez, Monsieur le Sous-farmier de Saint-Quentin, quoique vous sayez tout ça, vous êtes mon frère, oui ; et sans notre oncle le Portier de ce gros Maltoutier, qui nous fit venir tout petit, pour être laquais? (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  9. Cela est vrai, vous étiez nourri dans la maison ; mais comme vous ne payiez rien, et qu'il vous habillait encore par-dessus le marché, vous portiez la queue à Madame sa femme par reconnaissance. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  10. Vous enragez que je vous dise tout ça ; car vous êtes glorieux, et je ne sais pas de qui vous tenez ; je ne sommes pas comme ça dans notre famille. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  11. Si vous faites tant qu'on vienne à le soupçonner seulement, je vous renverrai planter vos choux dans votre Village. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  12. J'ai du naturel, moi, je ne sis pas comme vous. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  13. Si vous n'étiez pas mon frère, est-ce que je me soucierais qu'on se moquit de vous ? (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  14. Le coeur me saigne de vous voir dépenser notre bian à être amoureux d'une parsonne qui ne vous aime point. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  15. Qui ne m'aime point ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  16. Hé, morgué, vous le disiez vous-même tout à l'heure encore, et si pourtant vous ne laissez pas de ly bailler toujours des cadeaux, des festins, de la musique. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  17. N'est-ce pas aujourd'hui encore que vous leur amenez des violons, et que vous leur baillez à souper ? (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  18. Je n'aime ni les frères, ni les contrôleurs, Monsieur Maturin. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  19. Ce que j'en dis, n'est pas que j'en parle : mais cet argent-là serait bian mieux employé à faire subsister notre soeur Nicole, qui garde des vaches auprès de Corbie, et le cousin Guillaume, qui n'est que le bediau d'une petite paroisse. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  20. Si vous me parlez jamais de ces gens-là, vous n'avez qu'à faire votre paquet, et les aller joindre, entendez-vous ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  21. Ces gueux-là, quand cela commence à faire fortune, cela est d'une insolence? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  22. Morgué, tope, je me tians révoqué : Il me déplaît par trop d'être le rat de cave de mon frère, et de le voir Monsieur ; j'aimerais palsanguenne mieux être le valet d'un autre. (Acte 1, scène 2, MATURIN)
  23. Votre valet, Mademoiselle Toinette, comment vous en va ? (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  24. Moi, je suis toute malade ; et je voudrais que le diable vous eût emporté, vous et votre Monsieur Rapineau, avec sa chienne de musique : cet animal-là nous assassine tous les soirs de grands repas, on en a des indigestions toute la nuit ; et quand on a commencé à s'endormir, il vous envoie des réveille-matin aussi désagréables? (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  25. Oui, des chansons en latin, où lui-même il n'entend goutte, non plus que les autres. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  26. Il est bian fou de faire tout ça pour votre Mademoiselle Henriette, alle ne l'en aime pas davantage. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  27. Elle ne le hait pas tant que dans les commencements : mais voilà l'hiver qui approche, cela reviendra. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  28. Comment donc ça ? (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  29. Quand il n'y a que de la robe et de la Finance dans le commerce, les Sous-fermiers brillent, on les trouvent passables : mais sitôt qu'on revoit des Officiers, ces autres Messieurs-là deviennent si laids, si laids? (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  30. Je crois qu'on doit aujourd'hui commencer à lui faire la mine, on boudera demain plus sérieusement ; dans trois ou quatre jours on lui cherchera querelle, et on lui fermera la porte au nez sur la fin de la semaine. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  31. Bon, tant mieux ; il vient de me bailler mon congé. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  32. Oui, j'étais Rat de cave comme vous savez ; et par amiquié depuis qu'il est ici, je l'y sarvais parfois de valet de chambre, je ne suis rian de tout ça ; je charche condition : si vous en saviez queuque bonne où on portît la queue, par exemple, ça porte bonne chance. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  33. Je me recommande à vous, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  34. Ma mère vient de me déclarer qu'elle veut absolument que je me marie. (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
  35. Mais cela n'est point si tragique, à ce qu'il me semble ; ce n'est point encore une chose faite. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  36. Il s'adresse à Madame votre mère, sans vous en rien dire ? (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  37. Par ma foi, Madame, voilà un insolent maroufle, je ne saurais m'en taire. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  38. Je le regardais, moi, comme un homme sans conséquence, un oiseau de passage, que l'hiver chasserait avec les hirondelles. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  39. Tant mieux, Madame, c'est bon signe, ils vous en apporteront eux-mêmes ; ils savent bien que nous sommes à Péronne, et dès qu'ils pourront quitter l'armée, ils viendront d'abord ici, apparemment. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  40. Vivat, Madame, vos amants sont arrivés, je gage. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  41. Monsieur des Baliveaux, le frère de cet imbécile d'abbé, Madame ? (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  42. C'est l'Abbé lui-même. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  43. Il a quitté le petit-collet, son frère est mort, il est devenu l'aîné de la famille, Conseiller au Présidial d'Abbeville ; et il vient en hâte, à ce qu'on dit, pour faire hommage à mes charmes, de sa nouvelle succession. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  44. Pour cela vous êtes furieusement fille, il n'y a point de nouveauté qui ne vous fasse plaisir. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  45. J'en demeure d'accord, et je ne suis pas fâchée même quelquefois que le Printemps vienne, pour changer un peu de compagnie. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  46. Cela se pourrait fort bien, au moins ; et il me semble, à moi, qui en ai fait l'expérience, qu'une passion d'hiver est bien usée, et qu'elle tire diantrement sur ses fins quand le mois de mars arrive. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  47. Tu crois que cela me faisait plaisir ? (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
  48. Cela est vrai, vous étiez de la plus mauvaise humeur du monde, et je me souviens que vous pensâtes crever de rire à cette partie que nous fîmes du temps des bains dans les îles de Charenton. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  49. Oui, j'en conviens, je me divertis fort : mais par malice, je t'assure, et par la seule satisfaction de berner un ennuyeux d'été. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
  50. Le coeur me saigne quand j'y songe. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  51. Parce que nous le vîmes une heure de moins, et qu'il était dans l'eau jusqu'au cou. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  52. Rien encore, Dieu merci, Madame : mais il a de mauvaises intentions. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  53. Vous aimez la bonne compagnie, Madame, nous savons bien cela. (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
  54. Ne nous le dites donc point, ma tante, nous ne sommes pas curieuses. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  55. Je vous le disais bien, voilà du secours, Madame. (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
  56. Je prétends être obéie, et je ne veux pas qu'ils mettent le pied chez moi, ni eux, ni toutes ces connaissances de l'année passée, que l'hiver va ramener. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  57. Ne plus voir Clitandre, Madame ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  58. Hé, pourquoi cela, Madame, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
  59. C'est bien à toi de me demander des raisons ? (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  60. Je vous demande pardon, Madame : mais je suis surprise que vous vouliez troubler un commerce aussi innocent que celui de ? (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
  61. Innocent tant qu'il vous plaira, je sais bien ce que je dis, et des connaissances d'Hiver ne valent rien pour l'établissement des filles. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  62. Ma foi, Madame, celles d'Été ne sont pas moins dangereuses, et les promenades d'Ivry et des îles de Charenton? (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
  63. Vous êtes une impertinente, j'avais mes vues quand j'ai donné les mains à ces parties-là. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  64. Oh çà, ma fille, je vous ai expliqué les sentiments où je suis pour Monsieur Rapineau, vous prendrez votre parti là-dessus, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  65. Votre père était Greffier, à vous, il m'a laissé du bien : le vôtre avait la Ferme du Tabac, il est mort riche. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  66. Point de disputes, Mesdemoiselles, un financier, un homme de robe, ou un couvent, et le congé à ces deux Messieurs surtout ; que je ne les voie pas davantage. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  67. Cette femme-là s'explique clairement, il n'y a pas moyen de faire semblant de ne pas l'entendre. (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
  68. Je serais femme de Monsieur des Baliveaux ? (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
  69. Mais tu connais l'humeur impérieuse de ma mère : comment lui faire changer de sentiment ? (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
  70. Comment ? (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  71. Hé bien, ne pourrions-nous point ménager un petit troc entre ces Messieurs ? (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  72. Comment ? (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
  73. Je me chargerai quasi, moi, de les faire consentir tous quatre à la chose. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  74. Je crois que je ne l'aimerais plus, Toinette. (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
  75. Hé, mort de ma vie, sont-ce les emplois qui déshonorent les hommes ? (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  76. Ce sont les hommes qui ridiculisent leurs emplois. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  77. Les gens d'esprit et de mérite sont toujours les mêmes dans tout ce qu'ils font ; un sot ne cesse point de l'être. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  78. Clitandre est un fort joli homme d'épée, ce sera un fort aimable Conseiller. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  79. Il me semble qu'elle a raison, cousine. (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
  80. Bonjour, charmantes. Mesdemoiselles, quel plaisir de vous revoir après six grands mois de campagne. Mais vous retrouve-t-on fidèles, et sommes-nous les bienvenus ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  81. Et moi plus amoureux que jamais, Madame. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  82. Je juge de votre coeur par les mouvements du mien, et je veux croire? (Acte 1, scène 8, HENRIETTE)
  83. Je me donne au diable, c'est un Amadis que votre Éraste, pour l'amour s'entend ; je le suis pour la valeur, moi ; il n'a fait que languir, (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  84. J'aime aussi fortement que lui, mais pas si sottement : nous sommes de deux sortes de caractères, tous deux bons, mais bien différents ; il est langoureux, et je suis drôle, et je suis drôle, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  85. Non, Madame, on dit la paix faite. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  86. C'est Madame Thomas qui nous fait le tour ? Elle n'est pas de nos amies, et j'ai tant menti pour le mériter, je lui ai dit plus de vingt fois qu'elle était et jeune et jolie. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  87. C'est ce qui vous fait tort, peut-être, elle songe à vous pour elle-même ; que sait-on ? (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
  88. Cadedis, je le voudrais, sans conséquence au moins, Madame ; je lui ferais voir du pays. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  89. J'aime à ruiner les vieilles, c'est ma folie : mais je n'épouse que les jeunes. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  90. N'appréhendez point de me perdre. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  91. Serait-ce aussi Madame votre mère, belle Henriette, qui s'opposerait à mon bonheur. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  92. Çà, ne battons point le pays, sans compliments de part et d'autre ; parlons clair et bref. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  93. Nous vous aimons toujours, nous aimez-vous en continuant ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  94. Je suis incapable d'en aimer d'autre. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
  95. Sans le consentement de ma mère ? (Acte 1, scène 8, HENRIETTE)
  96. Son consentement ! (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  97. Nous sommes les parties intéressées, le nôtre ne suffit-il pas ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  98. Je ne connais point ces animaux-là, et quand je suis auprès de vous, je n'ai que de l'amour, Madame. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  99. Je ne suis pas moins passionné que toi : mais je comprends bien cependant que si madame Thomas nous est contraire, il n'y a pas d'apparence? (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  100. Pour peu que vous vouliez me seconder, je me charge de vous la rendre favorable? (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
  101. Mais voyons, n'importe, comment s'y prendre ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  102. Demeurez ici avec moi, vous. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
  103. Et vous, allez voir Madame avec ces Demoiselles ; quoique elle ait ordonné qu'on vous donnât votre congé, elle ne refusera pas votre première visite. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
  104. Je te vois venir ; tu vas me rendre l'intrigant de ces deux affaires, tu me crois plus d'esprit qu'à l'autre. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  105. Tu sais mon faible, tu me loues. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  106. Si vous étiez homme à quitter l'épée pour la robe ? (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  107. Comment, cadedis, volontiers. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  108. Autre faible par où tu me prends. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  109. Vive la robe en temps de paix, la guerre est finie ; plus d'ennemis à vaincre, plus de gloire à prétendre ; je pends la lame au croc, on n'a qu'à dire. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  110. Non sérieusement, faites-vous de Robe, et lui partisan, je vous fais épouser vos maîtresses. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  111. Mais écoute donc, ma chère Toinette, je vais te parler confidemment. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  112. Tu es bonne personne, nous nous connaissons depuis longtemps, c'est toi qui m'as produit ici, le nid est bon, tu sais mes besoins, il faut me servir, je fais ta fortune. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  113. Je ne demande pas mieux, comme vous voyez. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  114. Commençons par le mariage, ayons d'abord la nièce et l'argent, je me fais après tout ce qu'on voudra. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  115. Il faut commencer par vous faire quelque chose. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  116. Hors le Sergent et le Procureur, je ne sais rien qui me répugne. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  117. Tenez, voici un galant homme dont je veux vous faire avoir la Charge à bon marché. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  118. La Charge de cet homme ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  119. C'est un crieur d'enterrement. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  120. Paix, ne dites mot, et me laissez faire. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  121. Comment vous appelez-vous. (Acte 1, scène 10, DES BALIVEAUX)
  122. Maturin, bon, tant mieux ; voilà un nom qui me plaît. (Acte 1, scène 10, DES BALIVEAUX)
  123. Allons donc, Maturin, ne quittez point ma queue, de peur qu'on ne me prenne pour un avocat. (Acte 1, scène 10, DES BALIVEAUX)
  124. Éloignez-vous pour un moment sans nous perdre de vue, et réglez-vous sur le personnage que vous m'allez voir faire. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  125. Pousse donc, allons, et chante sur quelle note tu voudras, je t'accompagnerai de merveilles. (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
  126. Il faut avouer que j'ai bonne mine comme ça, c'est une belle chose qu'une charge de robe. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  127. Mais vous avez là un domestique de ma connaissance, si je ne me trompe, (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  128. J'ai pourtant trouvé condition tout du premier coup, comme vous voyez. (Acte 1, scène 11, MATURIN)
  129. Non, c'est mon justaucorps que je lui ai fait mettre en attendant ; comme j'ai pris ma Robe qui était dans ma valise, pour venir voir ces Dames en cérémonie, je n'ai affaire que du pourpoint dessous, et cela sert à deux fins ; car il me faut un laquais pour porter ma queue quand je fais des visites, et j'ai oublié d'amener le mien, parce que je n'ai qu'un cheval. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  130. Cet animal-là veut que je ne m'asseye qu'au bout d'en bas, parce que je suis le dernier venu, et moi je suis de meilleure maison que lui. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  131. Oh, je lui rivai l'autre jour son clou ; il me déchira ma robe, et il m'appela sot en pleine audience devant tout le monde ; mais cela n'en demeurera pas là. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  132. Le Procès est déjà commencé ; et si je n'étais pas si amoureux, je pousserais la chose bien plus vigoureusement. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  133. Mais l'amour me débauche, je quitte tout pour les beaux yeux de Mademoiselle Isabelle. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  134. Oh dame, je suis devenu un bon parti, voyez-vous ? (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  135. Et je deviendrai bien meilleur encore. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  136. Tenez, depuis que je suis en train d'hériter, il me vient du bien de tous les côtés. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  137. Il y aura Mardi quinze jours que mon frère mourut de la colique ; le Vendredi suivant on fit l'enterrement de ma mère, qui avait rendu l'âme la veille, et cinq jours après mon oncle le Chanoine trépassa par apoplexie : cela est bienheureux au moins. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  138. Oui, vraiment. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  139. Me voilà bientôt tout seul, Dieu merci, c'est ce qui fait que j'ai jeté mon plomb sur Mademoiselle Isabelle, pour me rengendrer de la famille. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  140. Comment donc ? (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  141. Que me dites-vous là ? (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  142. C'est son antipathie, vous dis-je ; et si vous voulez que je vous parle franchement, je ne vois point d'autre moyen de vous en faire aimer, que de vous faire d'épée. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  143. Non, je suis votre valet, je ne veux point me faire tuer dans le temps que j'hérite. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  144. Comment, vous faire tuer ? (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  145. Vraiment, cela est vrai, vous avez raison, je n'y songeais pas. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  146. Console-moi, ma chère Toinette : je suis le plus infortuné mortel qui soit sous la calotte du firmament. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  147. Le joli Magistrat, l'aimable petit homme de robe ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  148. Tâchez de gagner les bonnes grâces de cet homme-là, c'est lui qui peut tout sur l'esprit de votre maîtresse. (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
  149. Laissez-moi faire, je vais lui faire un petit compliment bien troussé. (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  150. Bonjour, Monsieur, votre serviteur, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  151. Hai, hai, hai. Hé bien, vous voyez, je me fais aimer de qui je veux. (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  152. Me le demandez-vous ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  153. Je suis épris d'une personne dont la tante a l'entêtement de la robe, et l'on me rebute, l'on me désespère, parce que je suis Capitaine. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  154. Tout le monde n'a pas les mêmes sentiments, comme vous voyez, et cela se rencontre le plus à propos du monde : s'il y avait moyen? (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
  155. Allez, allez, Monsieur, consolez-vous, je suis tout de même. (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  156. Comment ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  157. Comment donc ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  158. Je suis amoureux de Mademoiselle Isabelle, qui a l'entêtement de l'épée, comme vous savez ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  159. Et Mademoiselle Toinette dit qu'elle ne m'aimera point, si je demeure conseiller. (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  160. Comment ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  161. Si vous vouliez, il y aurait un accommodement qui pourrait? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  162. Un accommodement ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  163. Je vous entends, hé, de tout mon coeur, qu'à cela ne tienne : vous m'avez gagné l'âme, je ne sais par où, je me mettrais en pièces pour vous faire service. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  164. Voilà qui est fait, Monsieur, je vous donne ma Compagnie, elle est complète d'hommes, de chevaux, d'équipage, poussez votre bonne fortune : je vous la mets sur la tête, faites-en des choux et des raves. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  165. Non, Monsieur, point de convention, jamais de marchés avec moi, j'agis sans intérêt : je ne vous demande que votre amitié et votre robe seulement. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  166. Vous en avez une, apparemment ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  167. Je la prendrai par forme de pot de vin : allons, venez chez le premier tabellion, je vais vous y signer ma démission, et vous me donnerez la robe, avec un papier pour le reste. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  168. Mais je n'ai plus que faire de toi, tu n'as qu'à chercher condition, je te remercie. (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  169. Pargué non, je ne sis pas chanceux : mais morgué n'importe, je ne me rebuterai point, j'ai en tête de faire forteune moi tout seul, sans avoir obligation à parsonne ; je rencontrerai mieux une autre fois. Jusqu'au revoir, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 13, MATURIN)
  170. Mais celles de votre cousine, comment vont-elles. (Acte 1, scène 14, TOINETTE)
  171. Je vous le demande à genoux, Madame ; ne me donnez point un ordre auquel il m'est impossible d'obéir. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  172. Oui, Madame, suis-je le maître de cesser d'adorer la charmante Henriette ? (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  173. Adorez-la de loin, Monsieur, et supprimez vos visites. (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
  174. Madame a raison, Monsieur, vous êtes de vrais gâte-filles, tout tant que vous êtes, vous autres Officiers ; et quand vous en avez fréquenté quelqu'une, on a toutes les peines du monde à lui remettre un bon vernis sur la réputation. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  175. Cela est vrai, mesdemoiselles : entendez-vous ? (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
  176. Oui, ces Messieurs-là ne songent qu'à la bagatelle. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  177. S'ils avaient de bonnes intentions encore, des vues pour le mariage, par exemple, Madame n'est point assez ridicule? (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  178. Me soupçonne-t-on d'en avoir jamais eu d'autres ? (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  179. L'unique but de mes désirs, ce que je souhaite le plus au monde, ce serait d'avoir l'honneur d'être le gendre de Madame. (Acte 1, scène 15, ?RASTE)
  180. Voici qui change bien la chose, Madame. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  181. Non, cela ne change rien, Mademoiselle Toinette, j'ai pris mon parti, et je ne veux point que ma fille épouse un homme d'épée. (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
  182. Un homme d'épée ! (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  183. J'entre dans vos sentiments, cela est vrai. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  184. J'ai un oncle Président d'un Grenier à Sel, qui me persécute pour me faire prendre sa charge. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  185. Quelle trouvaille, Madame ! (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  186. Votre très humble valet, Mesdames. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  187. Comment, c'est Monsieur des Baliveaux ? (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
  188. À vous rendre mes très humbles services, Mesdames. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  189. Comment donc, Monsieur, quel équipage est-ce là ? (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
  190. Hé fi donc, Madame, ne parlez point de cela. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  191. Non, vraiment, Madame, le Ciel m'en préserve ; j'aime trop Mademoiselle votre nièce pour faire une sottise comme celle-là, et je sais bien qu'il ne lui faut que des Capitaines. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  192. Quel amas de mérite et de charmes ! (Acte 1, scène 16, ISABELLE)
  193. Vous me confondez, vous m'extasiez, Mademoiselle. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  194. Oh çà, çà, Madame Thomas, procédons au contrat, j'ai une rage d'être votre neveu. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  195. Je vous conseille de la modérer, Monsieur, car vous ne le serez point assurément. (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
  196. Comme elle se moque, Toinette. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  197. Allons donc, je n'aime point les semblants, moi, je parle tout de bon. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  198. Et je vous parle sérieusement aussi : vous n'êtes pas conseiller, vous n'aurez pas ma nièce. (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
  199. Et moi qui le suis, Conseiller, Madame, l'aurai-je, cette nièce ? (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
  200. C'est votre Clitandre, ma nièce, si je ne me trompe ? (Acte 1, scène 17, MADAME THOMAS)
  201. C'est l'adorateur de vos volontés, Madame, un vrai Caméléon d'amour. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
  202. Vous aimez la robe, et je l'endosse ; je me suis approprié la sienne et sa charge, tout pour l'honneur de vos bonnes grâces, Madame. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
  203. Vous savez bien pour qui je brûle, ne me rendrez-vous point heureux ? (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
  204. Vous avez pris le bon parti, Monsieur ; et si ma nièce a pour vous des sentiments favorables, je vous promets de ne m'y point opposer. (Acte 1, scène 17, MADAME THOMAS)
  205. Comment donc, Mademoiselle Toinette, c'est de ma maîtresse qu'il est amoureux ? (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
  206. Je le souhaite, et je vous le commande même. (Acte 1, scène 17, MADAME THOMAS)
  207. Je vous ai dit vrai, comme vous voyez. (Acte 1, scène 17, TOINETTE)
  208. Mais le respect et la raison me déterminent à vous obéir. (Acte 1, scène 17, ISABELLE)
  209. Oh dame, Madame Thomas. (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
  210. Comme on me traite, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
  211. Laissez la faire, puisqu'elle vous aime, vous avez l'avantage, une fois. (Acte 1, scène 17, TOINETTE)
  212. Je suis capitaine toujours, j'y donne mon consentement aussi, je veux signer le contrat et être de la noce : nous verrons qui sera le plus sot de nous deux. (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
  213. Non, Madame, voilà mon ami, topez à lui, nous sommes deux inséparables. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
  214. Les violons ont pensé nous manquer, Madame ; ils étaient retenus par je ne sais combien de gens de toutes façons, qui font une espèce de mascarade de Flandres, et qui se réjouissent ensemble de ce qu'on vient de leur dire que la paix est faite ; mais ce sera un surcroît de plaisir pour nous, et voici toute la bande que je vous amène. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR RAPINEAU)
  215. Nous vous sommes obligés, Monsieur Rapineau, de songer ainsi à nous désennuyer dans la Province ; et l'on reconnaîtra tous ces petits soins. (Acte 1, scène 18, MADAME THOMAS)
  216. Ah, Madame ! (Acte 1, scène 18, MONSIEUR RAPINEAU)
  217. C'est moi qu'il en faut remercier, Madame, la façon de mascarade est de mon idée. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  218. Quand cela sera fait, que je vous parle, Monsieur Rapineau, j'ai quelque petit compliment à vous faire. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  219. Vous me ferez, s'il vous plaît, Monsieur, l'honneur d'être d'un souper que je donne ce soir à ces dames. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR RAPINEAU)
  220. Hé bien, Madame, la mascarade ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
  221. Voyez donc, Madame, Monsieur Maturin qui est le garçon de l'aveugle ! (Acte 1, scène 19, TOINETTE)
  222. Comment s'est-il fourré là ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
  223. Il est assez plaisamment déguisé. (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
  224. Déguisé, Madame, il n'y a point de déguisement là-dedans, c'est morgué tout de bon. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  225. Comment tout de bon ? (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
  226. Oui, Madame, je veux apprendre à gagner ma vie, les parents en usont trop mal, il ne faut dépendre de parsonne. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  227. Voyons le divertissement, Madame, et laissez-là? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
  228. Oui, divartissez-vous, et ne me faites pas parler, Madame. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  229. Comment donc, quel tigre ? (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
  230. Vous vous amusez-là, Madame? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
  231. Comment va-t'en ? (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  232. Votre Monsieur Rapineau, Madame. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  233. Voyez le biau plaisir d'avoir une peste de parenté comme ça. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  234. Un tantinet, Madame ; il est le fils de mon père et de ma mère. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  235. C'est un homme qui n'est bon à rien, qui ne veut rien faire, Madame, on l'abandonne à sa mauvaise destinée. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
  236. Disparaissez et promptement : mais que le souper nous demeure, et n'y venez pas. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  237. Madame ! (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
  238. Allons, mon ami, remercie, Madame. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  239. Madame ! (Acte 1, scène 19, ÉRASTE)
  240. Allons de la résolution, Madame Thomas. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  241. Il n'est rien que je ne fasse, Madame, pour avoir l'honneur de vous appartenir. (Acte 1, scène 19, ÉRASTE)
  242. Allons, enfants, de votre meilleur, nous avons tous le coeur en joie, nous prendrons tous part à la fête. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  243. Pendez au croc le cimeterre ; v.25 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI, FLAMANDE)
  244. Je crois, Dieu merci, qu'à la fin v.31 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
  245. Tout chargé d'or et d'émeraudes, v.35 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
  246. Je me ferais le maître de la terre, v.45 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  247. Mais je présume, v.47 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  248. Si redoutable que leur plume. v.52 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  249. Quand tout est calme sur la terre, v.56 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  250. Qu'une Coquette aime et reprenne v.71 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE LOLOTTE)
  251. Qu'un Gascon, homme fort habile, v.77 (Acte 1, scène 20, DES BALIVEAUX)

LA FÊTE DE VILLAGE. (1700)

  1. Hé bien soit, vous le voulez comme çà, je veux itou : vous êtes Procureur de Paris, et je ne suis que Tabellion de Village ; comme votre charge vaut mieux que la mienne, je serais un impertinent de vouloir que ma conscience fût meilleure que la vôtre. (Acte 1, scène 1, LE TABELLION)
  2. Cela est vrai, vous avez raison, il ne peut pas agir d'une chose qu'on n'a pas : mais tout coup vaille, il ne m'importe, pourvu que je sois bien payé, et que vous accommodiais vous-même toute cette manigance-là, je ne dirai mot, et je vous laisserai faire, il ne vous en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 1, LE TABELLION)
  3. Je vous réponds de l'événement, et des suites. (Acte 1, scène 1, NAQUART)
  4. Vous m'avez promis votre consentement pour ce mariage, et? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  5. Oui, je vous le donne de tout mon coeur : mais je ne vous promets pas que mon consentement détermine ma belle-soeur à vous épouser. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  6. Elle est un peu folle, comme vous savez ; et je m'étonne que tous les travers que vous lui connaissez, ne vous corrigent pas de l'envie que vous avez d'en faire votre femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  7. C'est un voeu que j'ai fait, Monsieur Blandineau, de rendre une femme raisonnable, et plus je la prendrai folle, plus j'aurai du mérite à réussir. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  8. C'est une chose absolument impossible. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  9. Ma femme n'est pas à beaucoup près si extravagante que sa soeur, et toutes les tentatives que j'ai faites pour régler son esprit et ses manières, n'ont jusqu'à présent servi de rien ; je serai réduit, je pense, pour éviter les altercations que nous avons tous les jours ensemble, à prendre le parti d'extravaguer avec elle, puisqu'il n'y a pas moyen qu'elle soit raisonnable avec moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  10. Vous avez du bien, vous n'avez point d'enfants, votre femme aime le faste, la dépense, c'est là, je crois sa plus grande folie, laissez la faire ; au bout du compte, l'argent n'est fait que pour s'en servir. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  11. Oui, mais il t aurait un ridicule à un simple Procureur du Châtelet comme moi? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  12. Autrefois, Monsieur Blandineau, on se gouvernait comme autrefois. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  13. Vivons à présent comme dans le temps présent ; et puisque c'est le bien qui fait vivre, pourquoi ne pas vivre selon son bien ? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  14. Ne voudriez-vous point supprimer les mouchoirs, parce qu'autrefois on se mouchait sur la manche ? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  15. Je suis ennemi des superfluités, je me contente du nécessaire, et je ne sache rien au monde de si beau, que la simplicité du temps passé. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  16. Oui, mais si comme au temps passé on vous donnait trois sols parisis, ou deux carolus pour des écritures que vous faites aujourd'hui payer trois ou quatre pistoles, cette simplicité-là vous plairait-elle, Monsieur Blandineau ? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  17. Les manières de votre femme sont très bonnes, les ridicules que vous lui trouvez ne sont que dans votre imagination ; plus vous prétendez les corriger, plus ils augmenteront ; vous la contraindrez, vous vous ferez haïr. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  18. Croyez-moi, il vaut mieux pour vous et pour elle que vous vous accommodiez à ses fantaisies, que de prétendre la soumettre aux vôtres. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  19. C'est là votre sentiment, mais ce n'est pas le mien. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  20. C'est un plaisir que vous aurez ; et puisque vous approuvez la chose, j'emploierai, pour la faire réussir, des moyens dont je ne me servirais pas sans votre aveu. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  21. Je vous les communiquerai. La voici, proposez-lui l'affaire ; selon la réponse qu'elle vous fera, nous réglerons les mesures que nous aurons à prendre ensemble. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  22. Je ne saurais me tranquilliser là-dessus, ma pauvre Lisette, cette journée-ci sera malheureuse pour moi, je t'assure ; j'ai éternué trois fois à jeun, j'ai le teint brouillé, l'oeil nébuleux, et je n'ai jamais pu ce matin donner un bon tour à mon crochet gauche. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  23. Je n'aime point les visites de famille, comme vous savez. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  24. De me marier, mon frère, de me marier ? (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  25. Cela est assez amusant, vraiment : mais qu'est-ce que c'est que le mari ? (Acte 1, scène 3, LA GREFFI?RE)
  26. Je serais Madame Naquart, moi ? (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  27. Le joli nom que Madame Naquart ! (Acte 1, scène 3, LA GREFFI?RE)
  28. Hé fi, Madame, il faut faire châtier cet insolent-là. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  29. Comment donc ; hé, qui êtes-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
  30. Fille d'un Huissier qui était le père de ma femme, ma belle-soeur à moi, qui ne suis que Procureur au Châtelet, veuve d'un Greffier à la Peau, que vous avez fait mourir de chagrin. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
  31. Je vous trouve admirable, Madame la Greffière. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
  32. Supprimez ce nom-là, je vous prie. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  33. Feu mon mari est mort, la charge est vendue, je n'ai plus de titre, plus de qualité, je suis une pierre d'attente, et destinée sans vanité à des distinctions qui ne vous permettront pas avec moi tant de familiarités que vous vous en donnez quelquefois. (Acte 1, scène 3, LA GREFFI?RE)
  34. Écoutez, Madame ma belle-soeur, il se présente une occasion de vous donner un mari fort riche et fort honnête homme : si vous ne l'épousez, vous pouvez compter que je ne vous verrai de ma vie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
  35. Vous devez bien aussi vous attendre, quand je serai Comtesse, et vous Procureur, que nous n'aurons pas grand commerce ensemble. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  36. Comment Comtesse ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
  37. Je débute par là, c'est assez pour un commencement : mais cela augmentera dans la suite ; et de mari en mari, de douaire en douaire, je ferai mon chemin, je vous en réponds et le plus brusquement qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  38. Il faudra la faire enfermer. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
  39. Avancez, Cocher, montez, Madame. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  40. Après vous, Madame : hé non, Madame, c'est mon carrosse. (Acte 1, scène 3, LA GREFFI?RE)
  41. Donnez-moi la main, Chevalier, mettez-vous-là, Comtin, touche, Cocher. (Acte 1, scène 3, LA GREFFI?RE)
  42. Elle a tout à fait perdu l'esprit, Lisette ; je vais me hâter d'une manière ou d'une autre, de la faire au plutôt déloger de chez moi, pour ne pas donner à ma femme un exemple aussi ridicule que celui-là. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
  43. Vous n'avez rien à craindre, Monsieur ; Madame votre femme est raisonnable, elle ne tient point du tout de la famille. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  44. Assurément, et vous devez lui en savoir bon gré ; car il ne tient qu'à elle d'être aussi folle que pas une autre : elle a tous les talents qu'il faut pour cela, je vous en réponds. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  45. Oh, vraiment, je sais bien qu'elle les a, de par tous les diables, et s'en sert souvent, c'est le pis que j'y trouve. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
  46. Allons vite, mes coiffes et mon écharpe. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  47. Laquelle, Madame ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  48. De l'argent, Madame ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  49. Mais, ma femme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  50. Au lieu de me remercier d'en prendre du vôtre. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  51. Vous remercier ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  52. Oui, vraiment, c'est un bien mal acquis qui ne fait point de profit ; je perds tout ce que je joue. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  53. Hé, pourquoi jouer, Madame Blandineau ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  54. J'ai la complaisance de venir avec vous dans une chaumière bourgeoise avec votre ennuyeuse famille : il se trouve par hasard dans le Village des femmes d'esprit, des personnes du monde, de jeunes gens polis ; il se forme une agréable société de plaisir et de bonne chère ; c'est le jeu qui est l'âme de toutes ces parties : et je ne jouerai pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  55. Oh bien, Madame, voilà encore dix louis d'or : mais si vous les perdez? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  56. Si je ne les perds pas je les dépenserai, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  57. À propos, c'est aujourd'hui la fête du Village, nous sommes les plus considérables, on soupe ici ce soir, je crois que vous en êtes bien et dûment averti ?... (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  58. Ce sont vos discours, Monsieur, vos remontrances, qui ont achevé de me déterminer. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  59. Madame Blandineau, vous me pousserez à des extrémités? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  60. Monsieur Blandineau, vous me ferez faire des choses? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  61. Je vous défie, Madame Blandineau de faire pis que vous faites. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  62. Comment donc, Monsieur, suis-je une libertine, une coquette ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  63. Vous êtes pis que tout cela, Madame me femme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  64. Quelle extravagance de rassembler huit ou dix femmes plus ridicules l'une que l'autre, qui ne sont assurément pas de vos amies, pour leur donner à souper ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  65. Que vous avez l'âme crasse, Monsieur Blandineau ! (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  66. Que vous avez l'âme crasse, et que vous savez peu vous faire valoir ! (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  67. J'aime à paraître, moi, c'est là ma folie. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  68. Vous voyez, Monsieur, comme vous vous révoltez contre le souper : oh bien, nous aurons les violons, de la musique, un petit concert, le bal, et une espèce d'Opéra même, si vous continuez à me contredire. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  69. Ah, quel abandonnement ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  70. Mais quand vous seriez la femme d'un Traitant, vous ne feriez pas plus d'impertinences. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  71. Voilà votre écharpe, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  72. Votre queue, Madame Blandineau ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
  73. Oui, Monsieur Blandineau, moi-même, puisque j'ai eu la complaisance de prendre une queue toute unie, je me la ferai porter, s'il vous plaît, pour ne pas figurer avec la populace. (Acte 1, scène 6, MADAME BLANDINEAU)
  74. Mais, ma femme? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
  75. Oui, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  76. Jasmin et Cascaret rinceront les verres, le filleul et le cousin de Monsieur verseront à boire, et le Maître Clerc mettra sur table. (Acte 1, scène 6, MADAME BLANDINEAU)
  77. Il le fera, mon ami, je l'en ai prié ; il n'est pas si impoli que vous, il n'oserait me contredire. (Acte 1, scène 6, MADAME BLANDINEAU)
  78. Mais, Madame Blandineau, songez? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
  79. Voilà une maîtresse femme, Monsieur, et qui met votre maison sur un bon pied. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  80. Cela est délicatement imaginé, au moins. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  81. Il la fera, Monsieur, Madame et lui sont fort bons amis, il fait tout ce qu'elle veut. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  82. Ne trouves-tu pas que cette femme-là devient un peu folle, Lisette ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
  83. Oh, c'est moi, sans contredit : mais j'ai opinion que c'est sa soeur qui la gâte ; et je voudrais bien être débarrassé de cette folle-là, sans être obligé de quereller avec ma femme, c'est pour cela que je la voudrais marier à Monsieur Naquart. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
  84. Tenez, Monsieur, je la soupçonne de quelque dessein, dont elle aura peine à ne me pas faire confidence. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  85. Laissez-moi sonder un peu ses sentiments, j'aurai soin de vous en rendre compte. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  86. Quoi, te voilà seule, Lisette, et tu ne viens pas me trouver ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  87. Que tu es cruelle de m'abandonner à mes chagrins, et de ne pas être avec moi le plus souvent qu'il t'est possible ! (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  88. Madame Blandineau, pour pester contre son mari, le mari pour se plaindre de sa femme : Madame la Greffière, pour m'entretenir de son ajustement et de sas charmes : et vous, pour parler de votre amant. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  89. Voilà bien de l'occupation dans un même ménage. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  90. Que mes tantes sont folles, Lisette, et que je suis malheureuse de me trouver sans bien, sans autres parents qu'elles seules, avec autant de faiblesse pour un amant aussi perfide. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  91. Oh, pour moi, je ne comprends pas comment depuis huit jours que nous sommes ici, vous n'avez point eu de ses nouvelles : il faut qu'il soit mort ou malade. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  92. Quelques jours avant notre départ, il te souvient que nous le vîmes dans ta chambre ; il s'y rendit une heure plus tard que de coutume, il y demeura beaucoup moins, il était chagrin, inquiet, interdit, embarrassé : il commençait à ne me plus aimer, Lisette, et l'absence l'a fait m'oublier tout à fait. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  93. Justement, et c'en est assez pour faire déserter un joli homme ; outre que Madame Blandineau, de son côté, qui ne veut point vous voir plus grande Dame qu'elle, a fait aussi ce qu'elle a pu, pour l'éloigner à force de brusqueries : c'est ce qui l'a rebuté sur ma parole. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  94. Et que je l'aime bien plus qu'il ne m'aimait ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  95. Plus on me défendait de le voir et de lui parler, plus sa présence et sa conversation me causaient de joie et de ravissement, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  96. Tu n'as point de lettres à me donner ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  97. C'est un traître, un chien qui ne mérite pas de vivre, un homme à pendre, Mademoiselle. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
  98. Si fait vraiment, ce n'est pas celle qui a son mari, c'est celle qui est veuve, Madame la Greffière ; et j'ai ici une lettre pour elle que je m'en vais lui rendre au plus vite. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
  99. Cela ne sera point, Lisette, c'est un prétexte qu'il, prend pour s'approcher de moI. Il trompe ma tante ; ma tante aime à se flatter, cela tournera tout autrement que tu te l'imagines. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  100. Vous aimez à vous flatter vous-même. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  101. Il n'importe, ne me détrompe point, ma chère Lisette ; je vais attendre Monsieur_le_Comte à l'entrée du Village, je veux lui parler la première, je saurai ses sentiments par lui-même, et je ne le quitterai point qu'il ne m'ait promis de n'épouser que moi. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  102. Assurément. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  103. Non, prenez quelque petite fille du village, et me laissez parler à votre tante. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  104. Bon, tant mieux ; je vous baillerons queuque petit par-dessus pour ça ; et comme j'ai quelque doutance que vous allez vous remarier, j'aurons soin de faire votre épitra? (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  105. Hé, morgué, nenni, c'est tout le contraire, votre épitralame, je pense, je ne sais pas bian comme ça s'appelle : mais ce seront des vars à votre louange, toujours. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  106. Ne manquez pas, surtout, d'y bien marquer les agréments de la fin du siècle, il est si fortuné que moi, si fortuné, que je veux que ma reconnaissance en soit publique. (Acte 2, scène 1, LA GREFFIÈRE)
  107. J'ai perdu ma femme, et puis j'avons cette année bon vin, bonne récolte, je sommes tretous si aises. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  108. Voulez-vous que je mette itou ça ; hé bien, volontiers, tout coup vaille : mais vous baillerez queuque chose pour l'âge. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  109. Adieu, Madame, je sis content de vous, vous serez contente itou de la date, sur ma parole. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  110. Quels heureux moments ! (Acte 2, scène 1, LA GREFFIÈRE)
  111. Quels heureux moments ! (Acte 2, scène 1, LA GREFFI?RE)
  112. Je ne me sens pas de joie. (Acte 2, scène 1, LA GREFFI?RE)
  113. Comment donc, Madame, on dit que vous mettez en joie tout le Village ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  114. Il y aurait de l'indiscrétion, peut-être, de vous demander ce que c'est, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  115. Qu'on blâme les Devineresses tant qu'on voudra, je suis contente de la du Verger, pour moi. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  116. Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  117. Hé, à quoi, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  118. Hé, qu'a de commun la fin du siècle avec votre bonheur, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  119. Je n'ai pas eu de grands plaisirs pendant le cours de celui-ci ; mais je vais passer l'autre agréablement, sur ma parole. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  120. Je suis déjà veuve, premièrement. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  121. Cela promet, vous avez raison. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  122. Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  123. C'est la saison des révolutions, que la fin des siècles, et tu vas voir d'assez jolis changements dans ma destinée. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  124. Hé, quels changements, encore ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  125. Je serai dès aujourd'hui femme de condition. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  126. Femme de condition ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  127. Cela ne me surprend point, vous êtes taillée pour cela, et vous en avez toutes les manières. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  128. Quel heureux petit Seigneur aura le bonheur de vous faire femme de condition ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  129. L'agrément du mystère, mon enfant, l'agrément du mystère, j'avais même dessein qu'il m'enlevât : oh ! (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  130. Oui, cela a son mérite, assurément. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  131. Cela était noblement pensé. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  132. Mais le plaisir de faire enrager de près mon beau-frère le Procureur, qui est un fort impertinent personnage, la joie que j'aurai d'être témoin du dépit de ma soeur et de ma nièce, et de jouir par mes propres yeux du désespoir de toutes les femmes de ma connaissances, nous a fait prendre la résolution de faire ce mariage à leurs barbes. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  133. Le petit Comte va arriver, et en poste, même ; son valet de chambre est déjà ici, cette affaire-là sera bientôt publique. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  134. Ne le serait-elle point déjà, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  135. Voilà votre soeur et votre cousine qui me paraissent bien échauffées. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  136. Et qu'est-ce que c'est que ce bruit, s'il vous plaît, Mesdames ? (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  137. Que vous allez épouser Monsieur_le_Comte, un homme de qualité, un petit étourdi qui n'a rien. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
  138. Cela n'est pas moins vrai, ma soeur, me voilà Comtesse ; et grâces au Ciel, nous ne figurerons plus ensemble. (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  139. Dites, Madame, Madame Blandineau, et Madame tout court, entendez-vous ? (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  140. Madame, tout court ! (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
  141. Madame, Madame ; holà donc, Madame. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  142. Plus de cousinage, Madame l'Élue, plus de cousinage. (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  143. Vous voulez le porter plus beau que moi, parce que vous êtes mon aînée, ç'a toujours été votre fureur : mais je me séparerais d'avec mon mari, s'il fallait avoir ce déboire-là. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
  144. Il ne faut pas que la famille demeure les bras croisés, dans cette affaire-ci, il faut agir, il faut se remuer, ma cousine. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
  145. Oh, remuez-vous, remuez-vous, je me remuerai aussi, moi, je vous en réponds. (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  146. Mort de ma vie, que de mouvement ! (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  147. Mais, vraiment, je les trouve admirables, elles m'empêcheront de m'élever, de faire fortune : ces Bourgillonnes-là sont si ridicules? (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  148. Bourgillonnes, Madame l'Élue, Bourgillonnes ! (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
  149. Bourguillonne, moi qui suis, par la grâce de Dieu, fille, soeur et nièce de Notaire, et femme d'un Élu, ma cousine. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
  150. Hé, là, là, Mesdames, un peu de modération, voulez-vous donner à rire à tout le Village ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  151. Voilà cette grosse Marchande de laine de la rue des Lombards, qui, comme vous savez, n'est pas une bonne langue. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  152. Bonjour, ma chère Madame Blandineau. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  153. Madame Carmin, votre très humble servante. (Acte 2, scène 4, MADAME BLANDINEAU)
  154. Je ne puis pas être de votre souper, je m'en retourne à Paris, je viens prendre congé de vous, mes chers enfants. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  155. Ne partez que demain, je vous prie, vous ne me refuserez pas d'être témoin? (Acte 2, scène 4, LA GREFFIÈRE)
  156. Hé, quelle affaire, Madame Carmin ; sont-ce des laines d'Hollande, d'Angleterre, qui vous arrivent ? (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
  157. Fi donc : rien moins que cela, Mesdames. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  158. Je quitte le négoce, je m'y suis enrichie, cela est au-dessous de moi à l'heure qu'il est ; j'achète une Charge à mon mari, je me fais Présidente. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  159. Vous, Présidente, Madame Carmin ? (Acte 2, scène 4, MADAME BLANDINEAU)
  160. Moi-même. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  161. Madame Carmin Présidente ! (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
  162. Oui, Madame. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  163. Et moi, Comtesse, Madame Carmin. (Acte 2, scène 4, LA GREFFIÈRE)
  164. Vous, Comtesse, Madame ? (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  165. Oui, Madame la Présidente. (Acte 2, scène 4, LA GREFFIÈRE)
  166. J'en suis ravie, Madame_la_Comtesse. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  167. Hé, Madame Carmin remplira bien cette place là. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  168. Ce n'est qu'une Charge de campagne, à la vérité, et dans une Élection d'une très petite Ville du côté d'Estampes : mais il y a de grands agréments, de grandes prérogatives. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  169. Hé, quelles prérogatives, Madame ? (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
  170. On est maître absolu dans le pays, premièrement : il n'y a, je crois, dans toute la Juridiction, ni Procureurs, ni Avocats, ni Conseillers même, et Monsieur le Président peut se vanter qu'il est lui seul toute la Justice ; cela est fort beau, Mesdames. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  171. Oh, je vous demande pardon, Madame Blandineau, il signera son nom fort librement, et avec un paraphe, encore, à cause de sa Charge. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  172. Assurément, et les Juges les plus habiles ne sont pas toujours les plus équitables. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  173. Je ne veux qu'un rang, moi, cela m'en donne un qui me distingue. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  174. Monsieur Carmin est un bon homme qui aime la retraite, la campagne : il jugera comme il pourra. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  175. Il vivra content dans sa petite Ville, et moi à Paris, comme une Présidente. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  176. Et moi, comme une Comtesse. (Acte 2, scène 4, LA GREFFIÈRE)
  177. Nous nous retrouverons, Madame la Présidente. (Acte 2, scène 4, LA GREFFI?RE)
  178. Adieu, ma chère Madame Blandineau ; à mon retour nous ferons ensemble quelque partie de plaisir. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  179. Adieu, Madame Carmin, bon voyage. (Acte 2, scène 4, MADAME BLANDINEAU)
  180. Votre très humble servante, Madame. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  181. Vous m'avez vendu des laines éventées, que je vous renverrai, Madame la Présidente. (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
  182. On vous les changera, Madame l'Élue. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  183. Quelle politesse il y a parmi les femmes de qualité ! (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  184. Une femme placée, une femme en Charge. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  185. Monsieur l'Élu cessera de l'être, ou je trouverai moyen de n'être plus sa femme. (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
  186. Courage, Madame, voilà le champ de bataille qui vous demeure, et il faut qu'il crève une douzaine de Bourgeoise de cette affaire-ci. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  187. Ah, tu vas voir comme je le recevrai. (Acte 2, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  188. C'est sous les auspices de Monsieur, Madame, que je prends la liberté? (Acte 2, scène 6, NAQUART)
  189. Vous m'aimez, on me l'a dit, je le crois. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  190. Je ne vous aime point, je vous le dis, vous pouvez m'en croire. (Acte 2, scène 6, LA GREFFI?RE)
  191. Oh, pour cela non, c'est une des plus grandes perfections de Madame. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  192. J'avais cru, Madame? (Acte 2, scène 6, NAQUART)
  193. Que vous ayant adressé autrefois mes premiers hommages. (Acte 2, scène 6, NAQUART)
  194. Veuve de moi, Madame ? (Acte 2, scène 6, NAQUART)
  195. Oui, vraiment, il était de mon étoile d'être veuve dans le temps que je le suis devenue, et je ne crois pas qu'en votre faveur mon étoile en eût eu le démenti. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  196. Oh, pour cela non, qu'il ne s'y joue pas, je ne lui conseille pas d'insister là-dessus, mon étoile est terrible pour les maris ; et selon le calcul que j'en ai fait faire, elle en doit exterminer trois ou quatre, et en très peu de temps, et de qualité même : voyez combien durerait un pauvre diable de Procureur. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  197. Quoi, Madame, vous aimez Monsieur_le_Comte, et vous avez la dureté de l'exposer à la malignité influence ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  198. C'est un jeune homme qui lui résistera davantage. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  199. Je n'aurai donc pas le bonheur de vous posséder, Madame ? (Acte 2, scène 6, NAQUART)
  200. Voilà un bon homme qui vous aime à la rage. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  201. Mais si vous avez tant d'envie de m'appartenir, Monsieur Naquart, épousez ma nièce Angélique, c'est une autre moi-même, je vous la donne. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  202. Parlez-vous sérieusement, Madame ? (Acte 2, scène 6, NAQUART)
  203. Oui, sans doute, et vous me ferez plaisir même. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  204. Vous épouseriez ce jeune homme qui était amoureux d'Angélique ? (Acte 2, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
  205. Songez bien à quoi vous vous engagez, Madame. (Acte 2, scène 7, NAQUART)
  206. Me dédire, moi, Monsieur Naquart, moi me dédire, une Comtesse manquer de parole ! (Acte 2, scène 7, LA GREFFIÈRE)
  207. Vous avez l'usage des affaires, faites au plutôt dresser votre contrat et le mien, nous les signerons dans le moment que nous aurons ici Monsieur_le_Comte. (Acte 2, scène 7, LA GREFFI?RE)
  208. Écoutez, ne vous avisez pas de me manquer de respect devant lui, Monsieur Blandineau. (Acte 2, scène 7, LA GREFFIÈRE)
  209. Adieu, Messieurs les Procureurs, Madame_la_Comtesse est votre très humble servante. (Acte 2, scène 7, LA GREFFI?RE)
  210. Son extravagance est au plus haut point, et je vous avertis que je ne souffrirai point qu'elle épouse ce jeune homme-là. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR BLANDINEAU)
  211. C'est un homme ruiné qui n'a pas le sol. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR BLANDINEAU)
  212. Demeurez en repos. (Acte 2, scène 8, NAQUART)
  213. Hé, venez vite, Monsieur, parler à Madame. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
  214. La voilà qui étouffe, et qui va mourir, parce que Madame la Greffière va être Comtesse. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
  215. Madame l'élue est avec elle qui fait tout comme elle ; elles s'asseyent, elles se lèvent, elles se tourmentent, elles se lamentent ; elles m'ont donné chacune deux soufflets, parce que je ne pouvais m'empêcher de rire. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
  216. Elles deviendront sages ; et si vous voulez m'en croire, nous jouirons de notre bien, Monsieur Blandineau, et nous leur remettrons aisément l'esprit, en nous accommodant pour quelque temps du moins, à leur ridicule et à leurs faiblesses, que nous corrigerons tout à fait dans la suite. (Acte 2, scène 9, NAQUART)
  217. Monsieur_le_Comte, vous me désespérez. (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  218. Et vous croyez me le persuader en devenant le mari de ma tante ? (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  219. Vous êtes sans bien, je n'ai ni emploi, ni revenu ; un procès que je viens de perdre, achève de me ruiner absolument, ma naissance et ma qualité me sont même à charge dans la situation où je me trouve. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
  220. Me pardonnerais-je à moi-même de vous associer à mon malheur ? (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
  221. Oui, j'aime mieux être malheureuse avec vous, que de vous voir heureux avec ma tante. (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  222. Soyez sûr de tout mon coeur, il ne sera jamais qu'à vous ; je vous chérirai, je vous aimerai, je vous adorerai toute ma vie. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
  223. Laissez-moi céder pour un temps à notre mauvaise fortune, pour nous en assurer une meilleure ; Nous sommes jeunes l'un et l'autre, votre tante n'a que très peu de temps à vivre. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
  224. Et vous croyez que pour vous avoir j'aurai la patience d'attendre qu'elle meure ? (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  225. Comment vivre ? (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
  226. Nous nous aimerons, Monsieur_le_Comte, et je serai contente : cela ne nous suffira-t-il pas comme à moi ? (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  227. Ne me dites point tant de douceurs, et aimez-moi davantage, Monsieur_le_Comte. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  228. Monsieur Naquart est plus riche que votre tante, il ne tiendra qu'à vous de devenir sa femme. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  229. Nous sommes jeunes l'un et l'autre, et je serai veuve aussitôt que vous, pour le moins. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  230. Angélique, vous me mettez au désespoir. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  231. C'est vous, Monsieur, qui avez commencé à m'y mettre. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  232. Conservez-vous à moi vous-même. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  233. Mais voyez un peu pour quoi je n'aurais pas le même privilège que lui ! (Acte 3, scène 2, ANG?LIQUE)
  234. Et si vous ne vous hâtez de m'épouser, moi j'épouserai Monsieur Naquart, je vous le promets. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  235. C'est vous que je cherche, Monsieur_le_Comte : on vient de me dire que vous étiez arrivé. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
  236. Comme je suis occupé à une affaire qui vous regarde, je suis bien aise de vous entretenir quelques moments avant de la mettre en état d'être terminée. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
  237. Avant de finir cette affaire comme vous la proposez, Monsieur, il faut que vous trouviez les moyens de m'ôter la vie. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
  238. Elle devrait me rebuter : mais j'ai fait serment de vous rendre heureuse, et je veux que ce soit Monsieur_le_Comte lui-même qui vous porte à faire ce que je souhaite. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
  239. Ils ne me conviendront point, Monsieur, je vous en réponds. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  240. On ne prétend pas vous faire violence, ayez seulement la complaisance de passer chez le Tabellion. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
  241. Oh çà, Monsieur, nous voici seuls, parlez-moi sincèrement. (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  242. Chercher un asile contre la misère où je prévois que le mauvais état de mes affaires me va réduire. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  243. Et cet asile est la maison de Madame la Greffière que vous venez épouser, à ce que l'on m'a dit ? (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  244. Elle a des rentes, des maisons, vingt mille écus d'argent comptant dont je deviendrai le maître, je me mettrai dans les affaires. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  245. Un homme de votre qualité dans les affaires ? (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  246. Les gens d'affaires achètent nos terres, ils usurpent nos titres et nos noms même ; quel inconvénient de faire leur métier, pou être quelque jour en état de rentrer dans nos maisons et dans nos Charges ? (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  247. Je vous y ferai rentrer d'une autre manière, si vous voulez suivre mes conseils. (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  248. Monsieur Naquart, ce sont vos conseils qui m'ont perdu : on me proposait un accommodement avantageux, vous m'avez empêcher de l'accepter, j'ai perdu mon procès. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  249. Vous le deviez gagner tout d'une voix : mais il ne se trouve que de jeunes Juges à une audience, et nous plaidons contre une jolie femme, le moyen d'avoir raison ! (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  250. Ces réflexions sont aussi tristes qu'inutiles, il n'y a point de retour, la seule chose qui me reste à faire, est de chercher les moyens de ne pas vivre misérable. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  251. Une riche veuve me tend les bras, il faut m'y jeter sans réflexion. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  252. Mais vous êtes aimé d'Angélique, vous l'aimez tendrement ? (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  253. Voici Madame la Greffière, entretenez-la dans les sentiments où elle est pour vous, et venez me joindre chez le Tabellion, où je vais vous attendre avec Angélique. (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  254. Je m'y rendrai, Monsieur, le plutôt qu'il me sera possible. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  255. Il aura d'abord été chez vous en arrivant, Madame, il sera bien fâché de ne vous avoir pas rencontrée. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
  256. La sympathie se sera trouvée en défaut, Madame. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
  257. Madame. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
  258. Vous me cherchiez, je vous cherchais, nous nous cherchions tous deux ; l'amour nous conduit l'un vers l'autre, l'hymen va nous unir : quelle félicité ! (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  259. La sentez-vous bien, mon cher petit Comte, et m'aimerez-vous toujours autant que vous m'avez fait l'honneur de me l'écrire ? (Acte 3, scène 5, LA GREFFI?RE)
  260. Vous ne pouvez sans me faire tort, Madame, douter de la continuation de mes sentiments ; ils dureront autant que vos charmes. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
  261. Autant que mes charmes ? (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  262. Ils le seront, je vous le promets, Madame. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
  263. Oui, chaque fois que vous renouvellerez d'attraits, Monsieur renouvellera d'amour, Madame. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
  264. Suis-je bien moi-même ? (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  265. Est-il possible que j'aie soumis un petit coeur fier comme celui-là ? (Acte 3, scène 5, LA GREFFI?RE)
  266. Il ne dépend pas de moi de ne me point attacher à vous, Madame ; une nécessité indispensable m'y réduit. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
  267. Oh il y a de l'étoile dans mon fait, et la du Verger me l'a toujours dit. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  268. Je dis, Madame? (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
  269. Cela est vrai, le voilà tout je ne sais comment, il a l'air abattu. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  270. Oh cela se remettra, Madame, cela se remettra. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
  271. De la ptisanne à moi, Madame ? (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
  272. Je vous suis bien redevable, Madame. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
  273. Pour moi, Madame, comme ma santé ne vous est pas si chère, il me faudra du vin, s'il vous plaît, et en quantité, pour me rafraîchir. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
  274. Tu ne manqueras de rien, ne te mets pas en peine. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  275. Madame, vela les filles et les garçons du Village, avec les ménétriers qui s'assemblont sous l'Orme, et qui s'en allont faire un petit essaiement de cette petite sottise que vous m'avez dit de faire. (Acte 3, scène 6, LE MAGISTER)
  276. Je m'en vas vous les amener. (Acte 3, scène 6, LE MAGISTER)
  277. Comment, Madame, qu'est-ce que c'est que ceci ? (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
  278. C'est une petite Fête galante dont je veux régaler votre arrivée, un Divertissement de Village que je vous ai fait préparer (Acte 3, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  279. Pour moi, Madame ? (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
  280. Pour vous, pour moi, pour tous tant que nous sommes icI. La fin du siècle m'est heureuse, je me fais un plaisir de la célébrer. (Acte 3, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  281. Cela est d'une belle âme assurément ; et pendant que vous donnerez vos soins aux préparatifs de votre Fête, permettez-moi d'aller aussi donner les miens à une petite affaire qui m'in quiète, et qui ne me laisse pas l'esprit dans une entière liberté. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
  282. Non, Madame. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
  283. Le joli petit homme ! (Acte 3, scène 7, LA GREFFIÈRE)
  284. Il est fait pour moi, je suis faite pour lui : c'est l'amour assurément qui nous a tous deux faits l'un pour l'autre. (Acte 3, scène 7, LA GREFFI?RE)
  285. Monsieur Blandineau vend sa Charge, et il donne quarante mille francs de la Baronnie de Boîtortu ; je ne suis plus Madame Blandineau, je suis la Baronne de Boîtortu à l'heure que je vous parle. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
  286. Notre cousine l'Élue mourra de chagrin, Madame la Substitue s'en pendra, nous aurons ce soir à notre souper des visages bien tristes. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
  287. Il faut tenir son rang, s'il vous plaît, Madame_la_Baronne. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
  288. Oh voilà qui est fini, je vous l'accorde, Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
  289. Monsieur Naquart épouse Angélique, si nous pouvions aussi le faire quitter : c'est un fort bon homme, et qui mérite assez de devenir de qualité. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
  290. Tout notre monde est là, Madame ; mais comme vela Monsieu le Tabellion qui viant avec une grosse compagnie vous apporter à signer queuque chose ; afin de n'être pas interrompus, et de pas interrompre, j'attendrons que cela soit fait, si bon vous semble. (Acte 3, scène 9, LE MAGISTER)
  291. Cela est-il comme il faut, Monsieur Naquart ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  292. J'ai fait pour vous comme pour moi, Madame. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  293. Hé, fi donc, lire, voilà du temps bien employé vraiment ! (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  294. Que vous avez peu d'impatience, Madame ! (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  295. Pour moi, Madame, l'empressement que j'ai d'être votre neveu? (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  296. L'excès de mon amour me fait souffrir avec chagrin le moindre retardement, je vous l'avoue. (Acte 3, scène 10, LE COMTE)
  297. Je n'y entends pas plus de finesse que vous, je signe aveuglément, Madame. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  298. Vous risquez beaucoup, vraiment. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  299. Il suffit que ce soit me conformer à vos volontés. (Acte 3, scène 10, ANGÉLIQUE)
  300. Je n'ai garde de refuser de signer des mariages qui sont si fort selon mon goût, et il y avait longtemps que je souhaitais vous voir la femme de Monsieur Naquart, et de donner Angélique à Monsieur_le_Comte. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR BLANDINEAU)
  301. Oh bien, Monsieur, puisqu'il est ainsi, ne signez donc pas, je vous en avertis ; car cela est tout autrement que vous ne souhaitez. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  302. C'est Angélique qui est Madame Naquart, et c'est moi qui suis Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 10, LA GREFFI?RE)
  303. Nenni, nenni, Madame, ça n'est pas comme çà. (Acte 3, scène 10, LE TABELLION)
  304. Comment, cela n'est pas comme cela ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  305. Vous êtes un sot, Monsieur le Tabellion, cela est comme je vous le dis. (Acte 3, scène 10, LA GREFFI?RE)
  306. Hé non, Madame, la peste m'étouffe. (Acte 3, scène 10, LE TABELLION)
  307. Vous avez tort de disputer, Madame, il le sait mieux que vous ; c'est lui qui a fait les Contrats, une fois. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  308. C'est un quiproquo, Madame, une méprise, et cela sera difficile à rectifier. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  309. Non, Madame, je n'en serai point la dupe : mais j'en profiterai, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 10, LE COMTE)
  310. Comment vous en profiterez, petit perfide ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  311. Est-ce en profiter que de me perdre ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFI?RE)
  312. Je ne compte pas comme cela, moi, Madame, et je ferai tout mon bonheur de vous posséder. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  313. Oh, vous ne me posséderez point, Monsieur Naquart ; Vous avez beau faire, vous ne me posséderez point, je vous en réponds. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  314. Est-ce que vous voudriez que Monsieur le Tabellion eût l'embarras de réécrire tout cela, Madame. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  315. Madame Naquart, ce serait bien de la peine. (Acte 3, scène 10, LE TABELLION)
  316. Madame Naquart ! (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  317. On m'appellerait Madame Naquart ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFI?RE)
  318. J'aimerais mieux être morte. (Acte 3, scène 10, LA GREFFI?RE)
  319. Si ce n'est que le nom qui vous chagrine, on vous appellera Madame_la_Comtesse, si vous voulez. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  320. C'est un accommodement qui change la chose, et pourvu que j'aie un équipage, et que vous ne soyez plus Procureur? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  321. Vous serez contente, Madame. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  322. Nous logerons ensemble, Madame_la_Baronne. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  323. Et nous prendrons un Suisse à frais communs, Madame_la_Comtesse ? (Acte 3, scène 10, MONSIEUR BLANDINEAU)
  324. Vous me regretterez, petit vilain, vous me regretterez : mais je serai bientôt veuve. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  325. Chacun se forme et se modèle ; v.28 (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PAYSANNE)
  326. Chacun se forme et se modèle ; v.34 (Acte 4, scène 1, PREMI?RE PAYSANNE)
  327. De voir leurs femmes en grisettes ! v.36 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)
  328. De voir leurs femmes en grisettes ! v.42 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)
  329. Modeste ornement de nos mères, v.44 (Acte 4, scène 1, SECONDE PAYSANNE)
  330. Modeste ornement de nos mères, v.50 (Acte 4, scène 1, SECONDE PAYSANNE)

LA COMÉDIE DES COMÉDIENS (1710)

  1. Votre bonhomme de mari ne cherche qu'à vous faire plaisir, comme vous voyez ; il a dessein apparemment de vous donner aujourd'hui quelque fête, quelque espèce de bal, et de vous faire trouver chez vous, pour vous y fixer, les innocents amusements que vous aviez coutume de prendre en public, comme les autres. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  2. C'est un fort bonhomme, un fort galant homme que Monsieur Grichardin, Marton ; et comme il n'y a que douze ou quinze jours que nous sommes mariés, je m'accommode encore de ses manières. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
  3. C'est qu'il n'y a pas entre vous et lui grande symétrie, ni pour l'âge, ni pour l'humeur. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  4. J'aurai toujours les mêmes égards, s'il a toujours la même complaisance. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
  5. Non : mais je suis sûre qu'il ne l'aime guère, et je ne sais même s'il ne commence pas à en devenir jaloux. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  6. La jalousie serait mal fondée, l'estime et l'amitié que j'ai pour Léandre? (Acte 1, scène 1, LUCILE)
  7. Nous avons été tous trois élevés ensemble, nos familles étaient amies, nos pères se sont ruinés de compagnie, le vôtre en repas, le mien au jeu, et celui de Léandre avec les femmes. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  8. Nos fortunes n'en sont pas meilleures. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
  9. Victimes de leur éclatante conduite, nous nous sommes trouvés tous trois sans établissement. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  10. Mes vues sont bornées, Madame, je veux faire comme Léandre ; il a tenté fortune par plusieurs routes, il a été écolier en droit, apprentif notaire, façon d'abbé, régent de sixième, commis de la douane, avocat, maître à danser : il s'est fait depuis peu comédien, ce n'est pas le plus mauvais parti qu'il pouvait prendre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  11. Non, Madame, mais d'arriver au but : ma grande fureur est de jouer la Comédie. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  12. Je ne blâme point en toi cette passion, non plus qu'en Léandre. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
  13. Vous auriez bonne grâce de la blâmer ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
  14. Jeune et bien fait comme est Léandre, avec de l'esprit et des talents, il se fera connaître et estimer peut-être ; il passera du moins ses plus beaux jours dans les plaisirs, et s'approchera des personnes les plus distinguées, dont la naissance et la fortune semblaient pour toujours l'éloigner. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  15. C'est lui-même, il vient ici souvent ; ce n'est pas pour moi, quelque autre raison l'y attire. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  16. Bonjour Léandre, vous me faites bien plaisir de me venir voir. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
  17. Je suis trop sensible à l'accueil que vous me faites, et au plaisir de vous voir jouir d'une fortune brillante, quoique fort au-dessous de celle que vous méritez? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  18. Comment donc ! (Acte 1, scène 2, MARTON)
  19. Comptez-vous pour rien d'être la femme d'un riche Ex-Apothicaire, qui passe la vie la plus agréable aux dépens de quantité de pauvres défunts qu'il a envoyés dans l'autre monde ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
  20. Vous êtes contente, et vous devez l'être, et je ne négligerai jamais d'être le témoin de votre bonheur, le plus souvent et le plus longtemps qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  21. Ma foi, Madame, cette Comédie donne de l'esprit ; et Léandre ne parlait pas si bien à ma fantaisie, quand il n'était que Régent de Sixième, ou Commis de la Douane. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  22. Comment suis-je avec Monsieur Grichardin ? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  23. Je vais vous faire une confidence d'où dépend absolument le bonheur de ma vie? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  24. D'Angélique, Madame. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  25. Angélique vous aime-t-elle ? (Acte 1, scène 2, LUCILE)
  26. Il faut commencer par s'en éclaircir. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  27. En faveur de l'ancienne connaissance, je vous promets de mon côté de travailler pour vous : mais à de certaines conditions? (Acte 1, scène 2, MARTON)
  28. C'est de me mettre de la Troupe. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  29. Cela se rencontre le mieux du monde, Éraste mon ami et mon camarade est aussi depuis quelque temps épris des charmes d'Isabelle. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  30. Oui, Madame. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  31. La troupe en veut furieusement à la famille. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  32. Ni vous pour aimer à crédit. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  33. Ne désapprouvez point les soins que nous prendrons, Madame ? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  34. Il est assuré de son aveu, et la grande fureur d'Isabelle est, comme à vous, de jouer la Comédie. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  35. Cachez-vous dans ce cabinet de verdure, vous, Léandre, vous entendrez la conversation ; et, vous, Madame, aidez-nous à la faire parler, et à connaître les sentiments qu'elle a pour Léandre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  36. Ne craignez point d'écouter ; les jolis gens comme vous sont souvent plus heureux qu'ils ne méritent. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  37. Quand on a l'idée remplie de ce qu'on aime? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  38. Je me suis trompée. (Acte 1, scène 3, ANG?LIQUE)
  39. Rien, Madame. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  40. Pardonnez-moi, vous-même ; et Madame, et moi, nous savons bien ce que vous cherchez. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  41. Vous m'embarrassez, Marton, je me retire. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  42. Demeurez Angélique, demeurez, on n'a pas dessein de vous faire de la peine. (Acte 1, scène 3, LUCILE)
  43. Madame n'a point d'autre objet que de vous rendre service. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  44. Sérieusement ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  45. Très sérieusement. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  46. Si cela était vrai, que je vous aimerais, Madame, quoique vous soyez ma belle-mère. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  47. Et sur moi de même, je vous en donne ma parole : mais au bout du compte, pour vous rendre service, il faut savoir en quoi l'on peut vous obliger. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  48. C'est un amant, je gage ; je suis dans le même cas, moi qui vous parle. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  49. Vous êtes dans le même cas, dites-vous ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  50. Oui, vraiment, demandez plutôt à Madame ; c'est une espèce de maladie qui court beaucoup dans ces temps-ci parmi les jeunes filles. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  51. Je ferai tout ce que vous me conseillerez de faire pour y remédier, je vous assure. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  52. Vous me ferez plaisir. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  53. C'est un grand soulagement pour la pudeur. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  54. Ne sentez-vous pas quelquefois, dans de certains moments, de certaines inquiétudes? (Acte 1, scène 3, MARTON)
  55. Qui, qui, Marton : expliquez-vous vous-même ; c'est à moi de vous interroger, nous en sommes convenues. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  56. Vous ne m'interrogez point comme il faut : que ne me demandez-vous si ce n'est pas Léandre ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  57. Que me répondrez-vous, si je vous le demande ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
  58. Je vous avouerai que c'est lui-même. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  59. Adorable Angélique, je n'abuserai point de la connaissance que j'ai de mon bonheur, et je vais redoubler mes soins et mon attention pour n'en être pas tout à fait indigne. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
  60. C'est une surprise que ceci, Léandre, et sans la petite trahison qu'on m'a faite, vous n'auriez pas si tôt su que je vous aime. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  61. Vous savez ma faiblesse, voudrez-vous bien l'excusez, Madame, et nous aider à persuader à mon père de consentir à nous rendre heureux ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  62. Ah, Madame ! (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
  63. Trêve de compliments : allons au fait, tout ira bien. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  64. Au moins, Madame, si vous voulez vivre heureuse avec mon père, il faut que vous vous rendiez un peu la maîtresse. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  65. Il faut qu'il fasse tout ce que vous voudrez, et que vous vouliez toujours qu'il me marie avec Léandre. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  66. Je crois l'entendre ; rentrez dans le cabinet, Léandre, nous allons le mettre sur votre chapitre, et vous saurez aussi par vous-même si le père pense de vous comme la fille. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  67. Vous avez quelque dessein de nous surprendre agréablement, sans doute ? (Acte 1, scène 5, LUCILE)
  68. Oui, ma chère enfant, depuis notre mariage je suis galant et de meilleure humeur que je n'ai jamais été, et j'ai imaginé, pour vous faire plaisir, de vous donner ici ce soir une espèce de petit bal, une façon de petite fête. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  69. Justement. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  70. Nous n'avons point fait de noces en nous mariant ; ma famille bourgeoise en a murmuré, et pour la faire taire, je me suis déterminé à leur donner ce soir un petit régal, qui, en les rassemblant cette seule fois, nous acquittera de toutes les autres corvées qu'il eût fallu faire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  71. Qu'en dites-vous, Madame ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  72. Cela est à merveilles, chacun s'ira coucher. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  73. Mais que diable, ensuite, ensuite ; ces suites-là ne sont pas mes affaires, et je ne prétends pas que la fête dure huit jours. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  74. Vous êtes un homme de bon goût et de bon esprit, et qui avez toujours aimé à faire les choses avec éclat. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  75. Hé bien, Monsieur, ce petit régal me paraît bien succinct, cela ne répond point à la noblesse de vos manières, et je voudrais joindre à votre façon de bal, et à votre souper, quelque espèce de divertissement, de Comédie? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  76. Je me récrie, je me récrie, parce que je n'aime point ces Messieurs-là. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  77. Ce que je ferais, Madame ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  78. Je ne leur veux point de mal d'ailleurs, et je ne vous empêche point de voir Léandre, comme vous savez ; mais pour ne me pas déchaîner contre leur paresse, et le peu d'attention qu'ils ont à mériter l'approbation du public, oh ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  79. Je ne prétends pas vous contraindre, et si Léandre même vous fait peine, je vous promets que je ne le verrai plus. (Acte 1, scène 5, LUCILE)
  80. Marton, que va-t-elle promettre ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  81. Vous n'en ferez peut-être pas plus mal, Madame ; savez-vous jusqu'où va l'impertinence de ce petit étourdi-là ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  82. Comment, son impertinence ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  83. Qui me l'a dit ! (Acte 1, scène 5, MARTON)
  84. Il nous a priés, Madame et moi, de vous la demander en mariage. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  85. Léandre est un jeune homme de famille, qui a des talents pour sa profession. (Acte 1, scène 5, LUCILE)
  86. Ce n'est ni la famille, ni la profession qui me répugnent ; et une grande marque de cela, c'est que si je voyais ces petits Messieurs-là faire ce qu'ils doivent, je serais le meilleur de leurs amis. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  87. Mais, Monsieur, il me vient une idée ; jouons la Comédie entre nous autres, pour leur faire voir qu'on se peut passer d'eux. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  88. Mais comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  89. Que cela ne vous embarrasse point, je trouverai des Acteurs et des Actrices, décidez seulement. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  90. J'étais un des meilleurs appuis du Théâtre Italien, je leur ai bien fait gagner de l'argent. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  91. Il faudra faire ici un petit Théâtre dans le jardin, et avoir bien soin que tout aille comme il faut, et que cela fasse plaisir à ma femme ; ce n'est que pour elle que je fais tout cela. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GRICHARDIN)
  92. Le voilà parti ; hâtons-nous de prendre quelques mesures dont nous avons besoin. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  93. Oh, çà, Léandre, on n'est pas trop prévenu pour vous, comme vous voyez. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  94. Je comprends que vous nous perdez, et que vous entretenez mon père dans un goût et dans des sentiments qui nous sont tout à fait contraires. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  95. Et vous, Léandre, me comprenez-vous davantage ? (Acte 1, scène 7, MARTON)
  96. Que je suis le plus malheureux homme du monde. (Acte 1, scène 7, LÉANDRE)
  97. Comment, Marton ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  98. Vos mariages feront le dénouement du petit essai de Comédie. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  99. Rendre heureux Éraste et Léandre, et surprendre avec adresse le consentement et la signature de Monsieur Grichardin, que nous n'obtiendrons pas autrement. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  100. La grande merveille ! (Acte 1, scène 7, MARTON)
  101. Vous le jouerez à merveilles. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  102. Il sera bien vilain comme cela, Marton. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  103. Il faudra que toute la maison joue dans la Pièce, et Monsieur Grichardin y jouera lui-même sans s'en apercevoir. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  104. Quel rôle ferez-vous, Madame (Acte 1, scène 7, MARTON)
  105. Je ne jouerai point, moi : mais je donnerai les mains au dénouement. (Acte 1, scène 7, LUCILE)
  106. Allez vous habiller, Monsieur Pierrot, amenez Éraste, et cherchez-nous de quoi faire un Arlequin, un Mezzetin, un Scaramouche, et quelque personnage de la vieille comédie, il ne nous en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  107. Ce n'est pourtant pas une bagatelle que ce que j'entreprends, et ce sera peut-être une chose assez ennuyeusement ridicule de travestir ainsi la Scène Française. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  108. Je viens vous dire, Madame, que tous les gens priés sont presque ici. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  109. Ne trouveriez-vous pas à propos, en attendant le souper, que nous prissions le divertissement d'un petit air Italien que chante ma cousine l'Avocate, et d'une Sarabande qu'une de mes nièces danse en perfection ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  110. Comme vous voudrez, Monsieur, n'êtes-vous pas le maître ? (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  111. Vous voyez comme je m'y livre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
  112. Tout le monde n'a pas cet esprit-là comme moi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
  113. Il n'est point de déguisement pour les yeux d'un amant ; les miens vous ont d'abord reconnue, charmante Isabelle. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  114. J'en crois le coeur encore plus que les yeux, Éraste, et le mien m'a fait sentir des mouvements qui m'ont appris que vous étiez ici. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  115. Celui d'une jeune personne que vous aimerez, et qui paraîtra ne vous point aimer. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  116. Qu'importe que les rôles soient gênants, si le dénouement doit être heureux. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  117. Elle ne laissera pas de me paraître longue. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  118. Peut-on l'entreprendre inutilement ? (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  119. Il est né dupe ; c'est un si bon homme que Monsieur Grichardin, qu'il ne serait pas besoin même pour l'attraper de toutes les précautions qu'on nous fait prendre. (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
  120. Ne le blâmez pas, Mademoiselle Marton, il est occupé à persuader ceux de nos Acteurs dont il a besoin ; ce n'est pas une chose bien facile, et nous ne sommes pas toujours tous également disposés à faire plaisir. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  121. Cela commence à m'impatienter. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  122. Le retardement de Léandre? (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  123. Elle n'a pas tort, vous êtes associées pour la même affaire, il ne faut pas que l'une ait plus d'avantage que l'autre ; allez vite. (Acte 2, scène 3, MARTON)
  124. Quelle violence je me fais ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  125. Voilà, ma chère Marton, de quoi faire un Mezzetin, un Scaramouche, un Docteur et un Pierrot. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  126. Sans le goût bizarre de l'homme à qui nous avons à faire, je vous aimerais bien autant dans votre naturel ; et de tout temps, n'en déplaise à Monsieur Grichardin, les vrais Crispins ont bien valu les Scaramouches. (Acte 2, scène 4, MARTON)
  127. La nôtre sera donc bien mauvaise ; car c'est un personnage qu'aucun de ces Messieurs ne se veut charger de faire. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  128. Ces Messieurs ont tort ; c'est le rôle le plus facile qu'il y ait, le masque joue de lui-même ; il n'y a jamais eu de mauvais Arlequin. (Acte 2, scène 4, MARTON)
  129. Il n'y en a jamais eu qu'un bon ; et l'on en a vu tant de méchantes copies, que je ne me hasarderai pas d'en augmenter le nombre : si vous voulez vous contenter d'un Mezzetin, je suis votre homme, sinon je vous baise les mains. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
  130. Non, non, demeurez ; en quelque habit que vous soyez, vous êtes toujours bien : mais vous avez tort de ne pas prendre l'autre. (Acte 2, scène 4, MARTON)
  131. Je ne réussis jamais si bien que quand je parle de moi-même : j'ai plus d'esprit que de mémoire. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR POISSON)
  132. Ma chère Marton, je suis au désespoir, si l'idée que nous avons de surprendre ce soir le consentement et la signature de mon oncle, il n'est plus d'Isabelle pour Éraste. (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
  133. Comment ! (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  134. Je viens d'entendre une vieille cousine, en qui mon oncle a grande confiance, qui lui proposait de me marier dès demain à un home d'affaires. (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
  135. Dès demain à un homme d'affaires ! (Acte 2, scène 5, MARTON)
  136. Mon oncle est un bonhomme qui écoute tout. (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
  137. Non, apparemment. (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
  138. Bon, tant mieux ; voilà une Scène pour vous, Seigneur Mezzetin, cela est de votre compétence. (Acte 2, scène 5, MARTON)
  139. Vous voulez que je fasse l'homme d'affaires, pour en dégoûter Monsieur Grichardin. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
  140. Vous pouvez lui annoncer l'homme d'affaires, je ne tarderai pas à être habillé. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
  141. Ne vous inquiétez point vous, je vous garantis votre mariage signé avant qu'il soit une heure d'ici, ou il faudra que Monsieur votre oncle soit devenu plus défiant et plus avisé que de coutume. (Acte 2, scène 6, MARTON)
  142. Ne vous attendez pas à voir des acteurs fort habiles, au moins ; ce ne sont pas des Italiens de la véritable Italie, ce sont de jeunes gens de mes amis, qui se prêtent au plaisir de vous en faire, et à moi aussi, et qui par là méritent qu'on se prête à leur peu d'expérience. (Acte 2, scène 7, MARTON)
  143. Oh, je me prête à tout pour moi : songeons à notre Comédie ; on dit que tu en seras, toi, ma nièce ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR GRICHARDIN)
  144. Assurément, ce sera une des meilleures pièces de notre sac. (Acte 2, scène 7, MARTON)
  145. Cela est admirable, cette fille-là est comme moi, elle a du talent pour toutes les choses d'esprit. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR GRICHARDIN)
  146. On demande Monsieur, un homme d'affaires. (Acte 2, scène 8, JASMIN)
  147. Un homme d'affaires ! (Acte 2, scène 8, MARTON)
  148. C'est un parti qu'on m'a proposé pour vous ma nièce : mais je n'ai pas de goût pour les hommes d'affaires, je ne tarderai pas à m'en débarrasser. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRICHARDIN)
  149. Vous me ferez bien plaisir, mon oncle. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  150. Je ne sais, Monsieur, si une Dame de vos parentes, et de mes amies, ne vous a point prévenu en faveur de ma visite ? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  151. Mais, Monsieur, une affaire sérieuse comme celle qui m'amène, interrompt peut-être les plaisirs où vous étiez livré pour la soirée ? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  152. Je n'ai pas pu remettre la chose à demain, et nous autres gens d'affaires, nous sommes si accablés d'affaires? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  153. Depuis une goutte consulaire qui m'a prise, je n'ai de santé que les Fêtes et les Dimanches, encore ne marchai-je pas trop sûrement. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  154. C'est un mal contagieux qui court beaucoup parmi nous autres, et qui en fait crever quantité même. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  155. Mais vraiment, Monsieur, je suis fort surprise qu'étant malade, et goutteux surtout, vous soyez dans le dessein de vous marier ! (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  156. Il est bien vrai, pourtant, que plusieurs femmes de nos confrères s'en plaignent, parce que cela oblige à garder la chambre, et nos Dames ordinairement n'aiment pas fort la résidence des maris. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  157. Et un malade dont on est la femme, vous avez raison ; mais cette goutte-là ne durera pas, et notre mariage sera le remède à qui j'en devrai la guérison. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  158. Vous me ferez plaisir : mais ne soyez pas long. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  159. Nouvelle Lune, tranquillité d'esprit, le terme est éloigné. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  160. Décours, jour de l'échéance, la bourse se trouve en décours comme la Lune. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  161. Et comment cela, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  162. On y remédie avec de l'argent : on trouve quelque imbécile de père, ou d'oncle, qui vous donne sa nièce avec une bonne dot, dont vous accommodez vos affaires, et c'est pour cela, Monsieur Grichardin, que je suis devenu passionnément amoureux de vous et de Mademoiselle Isabelle. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  163. Ni de savoir-faire, et si vous voulez vous associer avec moi, pour endosser seulement mes billets? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  164. Je vous remercie des bonnes intentions que vous avez pour ma nièce, je l'aime trop pour lui faire épouser un goutteux ; je ne veux point de gens d'affaires dans ma famille. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  165. Assurément ? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  166. Très assurément. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  167. Comment donc ! (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  168. Une pure Scène de Comédie, où vous venez tout naturellement de jouer votre rôle. (Acte 2, scène 10, MARTON)
  169. Par ma foi, voilà qui est plaisant, j'ai fait cela de moi-même. (Acte 2, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
  170. Je suis un habile homme. (Acte 2, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
  171. Mais vraiment oui, ma nièce, c'est ta cousine. (Acte 2, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
  172. C'est elle-même, mon oncle. (Acte 2, scène 10, ISABELLE)
  173. Elle est fort jolie comme cela, oui, Marton. (Acte 2, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
  174. Je lui laisse répéter sa Scène avec Mezzetin, et je vais m'habiller pour la petite Comédie. (Acte 2, scène 10, MARTON)
  175. Voici un jeune docteur que vous voulez bien me permettre de consulter, Monsieur Grichardin, pour savoir si un projet amoureux que nous avons concerté, Mademoiselle Marton et moi, pourra réussir. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  176. Hé bien, faites ; voyons un peu comme elle se tirera d'affaire. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
  177. Le beau jeune homme, et que la science, contre sa coutume, est logée dans un joli appartement. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  178. Pouvez-vous rencontrer personne qui ne vous parle de mes talents et de mon savoir ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  179. De la manière, ou de la forme ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  180. Ce n'est ni de la forme, ni de la matière, c'est? (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  181. Je suis frère utérin d'Apollon le père des Muses, le compagnon de Virgile et d'Homère, l'intime ami d'Horace et d'Arioste. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  182. Angélique se rire à merveille de son rôle, au moins. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
  183. Pour l'invention, je suis Perille, et pour l'instruction, un Aristippe, pour l'Histoire, un Tite-Live, pour la curiosité, je suis un Zénon, pour le secret, un Metellus, pour la science, un Hiperide, pour le travail, un Adrian, pour l'amitié, un Oreste, et pour la force, un autre Hercule. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  184. Je vous ferai voir par toutes sortes d'arguments et de distinctions : Che in sta testa non datur vacuum. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  185. Je suis le plus grand ami d'Esculape, j'ai fait plus d'aphorisme qu'Hipocrate, j'ai lu quatre ou cinq fois Galien et Avicene ; je défie l'hydropisie, la paralysie, la dysenterie, la pleurésie, la frénésie, l'esquinancie, l'apoplexie et toutes les maladies qui se terminent en ie, d'attaquer un tempérament que j'aurais pris sous ma protection. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  186. Plus de connaissance que Périandre, plus d'étude que Platon, plus de vertu que Démétrius, plus de droiture que Caton, plus de génie que Thémistocle, plus de jugement que Tibère, plus de mémoire que Mithridate, plus de prudence que Dion. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  187. Plus de babil que toutes les femmes. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  188. Plus d'honneur que Pompée, plus de gloire qu'Alphonse, plus de grandeur d'âme que Fabricius, plus de fermeté que Brutus. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  189. Je sais faire l'impossible, accorder l'amour et la haine, l'antipathie et la sympathie, le mouvement et le repos, le tort et la raison, le mal et le bien, le chaud et le froid, le vert et le sec, le noir et le blanc, le oui et le non, le beaucoup et le peu, le tout et le rien, le vrai et le faux. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  190. Je suis un microcosme, un abrégé de tout le monde ; vif comme un français, grave comme un Espagnol, rusé comme un Italien, hardi comme un Turc, fier comme un Écossais, gourmand comme un Anglais, et ivrogne comme un Allemand. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  191. Hé bien, je suis un Législateur plus estimé que Lycurgue ; pour gouverner, je suis Solon ; comme commander, je suis Cassides, et pour le Conseil, Gratian. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  192. S'il est civil, j'ai commenté nombre de fois Barthole et Balde ; si votre affaire est criminelle, j'ai plus écrit sur ces matières qu'aucun autre jurisconsulte, que Farinas même. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  193. Oui, Messieurs, je suis Docteur, non solum in utroque : mais ; cinquantoque et centupliquoque Jure, in omnibus et per omnia Doctor excellens, excellentior et excellentissimus. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  194. Comment appelez-vous la pièce vous nous allez donner ? (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
  195. Ce titre-là promet, mais dépêchez-vous ; et en attendant que vous soyez prêts, je vais commencer le bal, et chanter quelque petit air, cela servira d'ouverture pour la Comédie. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
  196. Avec un plaisir extrême v.51 (Acte 2, scène 12, GROS GUILLAUME)
  197. Si l'on nous y revoit de même, v.53 (Acte 2, scène 12, GROS GUILLAUME)
  198. Si comme le Printemps on pouvait rajeunir. ? v.63 (Acte 2, scène 12, UNE DAME GIGOGNE)
  199. C'est le fameux Grichardin, v.68 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  200. Il aime mieux Trivelin, v.70 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  201. Pour moi, je t'avoue que je ne veux plus retourner dans le Ciel ; et je vais songer très sérieusement à me faire une habitation parmi les hommes. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  202. Cela serait beau, que Jupiter désertât ainsi l'Olympe, et demeurât toujours sur la terre ; passe encore d'y venir promener quelquefois de temps à autre, quand il se rencontre par hasard quelque aimable mortelle qui en vaut la peine, et dont les faveurs peuvent dédommager des frais du voyage. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  203. Il me semble qu'il y a plus de jolies personnes ici-bas qu'il n'y en a jamais eu. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  204. Les persécutions que la jalousie de Junon a fait souffrir à quelques-unes de mes maîtresses ; le peu de fortune que j'ai fait aux autres, tout cela m'a décrié, vois-tu ; et depuis que cet aveugle Dieu Plutus a répandu dans l'univers un certain genre d'hommes qu'il favorise, at qui sont devenus les maîtres de toutes les richesses des autres, les femmes n'ont point d'égard au rang et à la dignité, l'éclat seul des trésors les éblouit : et j'aurais toutes les peines du monde, moi qui te parle, à trouver à l'heure qu'il est une petite Grisette de la première main. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  205. Ce Plutus, ne lui en déplaise, est cause d'un grand dérangement. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  206. Vous avez pris la chose trop à coeur, il fallait châtier l'Amour autrement, vous voyez où vous en êtes pour l'avoir banni de votre Cour ; toutes les autres Divinités s'en sont éloignées, les Déesses surtout : plus d'Amour auprès d'elles, plus de plaisirs, ni jeux, ni festins, ni fêtes galantes : le séjour de la félicité est devenu celui de la tristesse et de l'ennui, et l'Olympe est un désert à présent. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  207. Comme ils sont cause de sa disgrâce, ils doivent bien lui donner un asile. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  208. Ils l'ont fait d'abord, il a eu dans les commencements la direction générale de leurs affaires : mais comme il y a parmi eux des gens grossiers, pour qui l'Amour a trop de délicatesse, ils l'ont révoqué à la pluralité des voix, et on a donné son emploi à la débauche. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  209. Et où ce pauvre enfant donnera-t-il de la tête, s'il est brouillé avec ces Messieurs ? (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  210. J'ai chassé Mercure avec lui, comme tu sais. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  211. Hé bien, Mercure et lui se sont jetés dans la robe. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  212. Si fait, vraiment ; Mercure a rendu à une jolie femme d'un vieux Conseiller une lettre d'un jeune Chevalier d'au-delà de la Garonne, et l'Amour a blessé une vieille Présidente pour le fils du Secrétaire de son mari : ils ont mené ces affaires un peu trop vivement, cela a fait du bruit, Thémis a pris parti, on les a décrétés. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  213. De tout mon coeur ; il serait fâcheux que pour des bagatelles, Madame Thémis qui soutient ses membres avec chaleur, envoyât Mercure et l'Amour aux Galères. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  214. Cette réflexion me tranquillise ; mais où croyez-vous les pouvoir trouver ? (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  215. Mercure et l'amour sont brouillés avec moi, tout accès leur est fermé dans les Palais. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  216. Tant mieux ; car quand l'Amour entre dans ces endroits-là, il s'y déguise sous tant de formes, que nous serions bien embarrassés de le reconnaître, il est bon de n'avoir point à l'aller chercher là. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  217. Ô Amour, ô Amour, que tu me fais souffrir ! (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  218. Qu'est-ce que c'est que ces hommes-ci. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  219. On me croit un fort habile homme ; mais l'amour que j'ai pour Philine me fait bien sentir que je ne suis qu'un sot. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  220. Pensez-vous, Seigneur Jupiter, qu'en pensant ainsi de lui-même, il soit aussi sot qu'il se l'imagine ? (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  221. Je me suis attaché toute ma vie à étudier la nature, et je n'ai jamais pu la dompter. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  222. Je suis convaincu que pour la bienséance, et pour la santé même, il faut être sobre ; et je ne puis me corriger d'être ivrogne et gourmand. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  223. Je suis né sans biens, et j'ai affecté de les mépriser (faute d'espoir d'en acquérir) ; la fortune me rit ; je deviens avare, et usurier même. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  224. Il compte fort bien : mais il n'en devient pas meilleur. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  225. Un petit mot, s'il vous plaît, bonhomme ? (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  226. Bonhomme ! (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  227. Hé qui êtes-vous donc, s'il vous plaît, vous autres qui parlez si familièrement à un homme comme moi ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  228. Nous sommes gens sans façons, comme vous voyez. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  229. Non, nous sommes fort Étrangers au contraire. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  230. Comme Étrangers vous cherchez quelque bonne auberge, quelque connaissance qui vous donne accès dans les bonnes maisons, et vous facilite les moyens de voir agréablement les curiosités du pays ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  231. Nous ne sommes pas plaideurs, nous. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  232. Le désordre y règne à présent ; les banqueroutes sont plus à la mode que la probité ; la bonne foi s'est retirée du commerce, et l'on ne sait où elle est allée, il n'y a pas moyen de la retrouver. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  233. À notre âge, Messieurs, ni vous, ni moi nous n'attraperons jamais ce petit pendard-là. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  234. Vous le connaissez apparemment ? (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  235. Je n'en connais que deux, l'un qui rend amoureux, l'autre qui rend aimable : Si c'est le premier que vous cherchez, il est là dans mon coeur, je vous le livre : si c'est le second, vieux et pédant comme je suis, nous n'avons guères de commerce ensemble. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  236. Cette promesse te surprend ! (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  237. Je vois bien que tu ne sais pas qui nous sommes. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  238. Hé bien, mon ami, tiens voilà Jupiter, qui peut tout, qui se mêle de tout, qui gouverne tout, qui est maître de tout ; et je suis Momus, moi, qui me moque toujours de tout (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  239. Comme on nous traite ! (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  240. Voilà ce que c'est, Seigneur Jupiter, d'avoir trop multiplié les honneurs divins, et d'admettre à votre table un tas de faquins qui ne méritaient pas de rincer vos verres. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  241. Taisez-vous, Momus, vous êtes un Dieu de caprice, aussi bien que les autres : ne me blâmez point d'une facilité, sans laquelle vous ne seriez pas ce que vous êtes. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  242. Vous avez raison, je me trouve bien de vos faiblesses, ce n'est pas à moi de les critiquer. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  243. Les Dieux sont plus sages que les hommes ; et tels d'entre eux jouissent de la fortune, qui se moquent de ceux qui la leur ont faite. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  244. Et des Dieux même qui ont souffert qu'ils la fissent. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  245. Guettons-le donc : mais où nous mettre ? (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  246. Je suis tuteur et amoureux d'une fort aimable personne, j'ai une servante fort jolie ; pour peu que l'Amour que vous cherchez entende parler d'elle, il viendra chasser sur mes terres, et vous l'attraperez tout en chassant. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  247. Si de jolies filles me conviennent ? (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  248. Je les mets sous votre protection, elles en ont besoin. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  249. Nous sommes de fort honnêtes Dieux, nous en useront bien, ne vous mettez pas en peine. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  250. Cette rencontre n'est pas mauvaise, et la protection de ces Dieux-là me sera nécessaire contre les entreprises de quantités d'amants qui assiègent continuellement Philine et Spinette, et que j'ai peine à écarter. (Acte 3, scène 3, LE DOCTEUR)
  251. Il vient d'entrer deux messieurs chez moi. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  252. Comment, cela ne se peut pas ? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  253. Raisonnons un peu là-dessus, Monsieu le Docteur ; car vous savez raisonner, et j'aime à raisonner, moi, avec un homme qui raisonne. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  254. Et moi je suis bien las de tes raisonnements. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  255. Non vraiment. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  256. Oui, c'est celle de l'appartement de ces Demoiselles. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  257. Oh bien, c'est un meuble inutile ; la clef, la serrure, ça ne sert plus de rien, il n'y a rien de fermé pour ces gens-là. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  258. Quel conte me viens-tu faire ? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  259. Tenez, Monsieu le Docteur, ces deux drôles-là sont venus tout de prime abord à la chambre des filles, sans demander où est-ce : voyez quel bon nez il faut avoir pour ça ! (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  260. Je m'en vais vous le dire, c'est la même chose? (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  261. Je parle aussi, Monsieu ; et pour le faire court, je vous dirai que je les voyais, que je leur parlais, et puis tout d'un coup je ne les ai plus vus ; la porte s'est ouverte d'elle-même, crac, les velà dedans. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  262. Dame, quand j'ai vu ça, je ne l'ai point fermée. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  263. Hé bien, je pense aussi comme ça de vous, moi, et si je ne suis pas Philosophe. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  264. Je leur laisserai faire tout ce qu'ils voudront, Je ne veux point me brouiller avec parsonne pour l'amour des filles. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  265. Je le veux bian, je vous rends le gouvernement que vous m'aviez baillé sur elles. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  266. Ces deux sorciers-là me porteront guignon? (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  267. Vous verrez que c'est ce nouviau venu qui a mis toute la jeunesse du village en himeur de chanter. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  268. Écoutons un peu, j'aime la Musique, moi, j'aime la Musique. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  269. Plus tendrement si vous le pouvez, Robin, cette petite Ritournelle ; prenez bien le ton, vous Marotte, et rechantez ce petit air que je vous ai montré ce matin. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
  270. Cela est fort bien, attachez-vous à ces petits passages que je vous ai marqués, et amenez-moi tantôt ici toutes les filles du Village. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
  271. C'est un adoucissement à ses disgrâces, de savoir se faire un amusement? (Acte 3, scène 7, MERCURE)
  272. Je suis brouillé avec les Dieux et avec les hommes, tout m'est suspect. (Acte 3, scène 7, MERCURE)
  273. Oh, parlez mieux, je suis son homme d'affaires, je fais tout chez lui, hors la garde des filles, que je viens de lui remettre. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  274. Il n'y a rian qui ne se puisse faire, je ménagerai ça ; mais vous me montrerez aussi la Musique à moi, par-dessus le marché. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  275. Comme un tonnerre. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  276. Je crie comme un enragé quand je m'y mets. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  277. Apprenez-moi donc à jouer de quelque instrument, pour faire danser les filles sous l'Orme, du violon, de la flûte, ou de la vielle, il n'importe pas. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  278. Vraiment oui, il y en a trois à cette main-là dont je ne puis me servir. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  279. Comment feras-tu donc ? (Acte 3, scène 7, MERCURE)
  280. Comment ? (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  281. Oui, c'est comme cela que vous le prenez ; voyez un peu qu'il est difficile ! (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  282. Voilà un espion, c'est moi qu'on cherche, où me cacher ? (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  283. Ne me perdez pas, mon cher Monsieur, je vous en conjure. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  284. Grâce, grâce, monsieur, ne me livrez point à la Justice. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  285. Cela me regarde. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  286. Mer? (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  287. Mercure ? (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  288. Tout va le mieux du monde, mon cher Mercure : il faut que nous soyons étrangement déguisés, puisque, tout Dieux que nous sommes, nous avons eu peine à nous reconnaître. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  289. Bannis du Ciel comme nous le sommes, nous ne voyons pas plus clair que d'autres : mais enfin, la peur nous avait fait séparer pour nous mieux cacher. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  290. Privés du nectar et de l'ambroisie, par le caprice de Jupiter, nous sommes devenus sujets à toutes les infirmités des hommes, la faim, la soif. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  291. Item, il faut vivre, Mercure, et vivre grassement, comme tu sais ; je suis accoutumé à la bonne chère. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  292. En pareil cas que nous, Neptune se fit Maçon, et Apollon Berger ; il y a tant de métiers pour subsister : j'ai déjà commencé à travailler ici d'un des miens, le montre la Musique. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  293. Fais-toi Charlatan ; tu as de grandes dispositions pour cela, nous vendons du Baume blanc, des Philtres, des essences, des Pommades, tu feras des tours de passe-passe. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  294. Cela ne sera pas bien difficile ; moi comme Musicien, toi comme bel esprit, nous serons de toutes les jolies parties de plaisir, nous y brillerons, nous ferons bonne chère, et bourse commune. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  295. J'ai vu que c'était avant ma disgrâce le rendez-vous de mes meilleures pratiques ; il s'est fait ici de bons tours sous mes auspices. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  296. Commençons d'abord par faire connaissance : frappe. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  297. Je vous aurais demandée, si quelque autre s'était présentée : mais je vous vois, ma belle enfant ; que me reste-t-il à souhaiter ? (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  298. Ce n'est pourtant pas moi, Monsieur, qui fais l'ornement du logis ; Mademoiselle Philine, qui est ma maîtresse, a des attraits? (Acte 3, scène 9, SPINETTE)
  299. Ils sont divins, s'ils égalent les vôtres ; et je ne conçois pas, pour moi, que personne dans le monde puisse disputer avec vous, ni de l'agrément, ni de la beauté. (Acte 3, scène 9, L'AMOUR)
  300. Cette modestie augmente vos charmes. (Acte 3, scène 9, L'AMOUR)
  301. Par ma foi oui, et si tu veux m'en croire, nous travaillerons d'abord pour nous-mêmes. (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  302. Approchez, approchez, Mademoiselle, vous verrez à quoi je m'amuse, et vous ne serez peut-être pas fâchée de vous amuser de même. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  303. Malheureuse, tu parles à des hommes ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  304. Qui ne s'estimerait heureux de vous approcher ? (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
  305. Peut-on trop payer le bonheur de vous entretenir un moment ? (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
  306. Je m'en ferais peut-être un de vous écouter, Monsieur, et l'on m'en ferait un crime ; rentrons, Spinette. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  307. Votre tuteur est sorti avec ces deux Messieurs, par la petite porte. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  308. Nous avons pris un heureux moment. (Acte 3, scène 10, MERCURE)
  309. Oh, pour cela oui, car s'il y était nous n'oserions pas demeurer un instant avec vous. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  310. Nous ne sommes pas fort à craindre. (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
  311. Un rien l'alarme, il dit qu'il nous connaît, que nous sommes faibles. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  312. Aussi, quand nous attrapons un moment de liberté? (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  313. Si vous brûliez d'amour pour moi, vous me feriez plaisir de me le dire. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  314. Nous ne souhaitons rien plus ardemment l'un et l'autre. (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
  315. Sérieusement ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  316. C'est qu'elle commence à s'animer ; le tuteur a raison, nous sommes faibles. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  317. Il faut rentrer, vous avez raison ; mais nous pouvons prendre des mesures pour nous revoir. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  318. Des mesures pour nous revoir ? (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
  319. Il n'y a pas de meilleur secret. (Acte 3, scène 10, MERCURE)
  320. Cela est vrai, Madame, enfermons-les dans la Bibliothèque, Monsieur le Docteur n'y vient jamais, nous avons du ratafia, du chocolat, des confitures. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  321. Fort bian, fort bian, Mesdemoiselles, vous vous arrangez pour des mariages, et comment arrangez-vous ça, s'il vous plaît? (Acte 3, scène 11, PIERROT)
  322. C'est ce Monsieur le Musicien qui ne me veut rien montrer, le vela bien adressé, il aura biau jeu. (Acte 3, scène 11, PIERROT)
  323. Oh pour ça non, je ne me les ferai pas donner, car je m'en retourne ; patience, patience, vela Monsieu le Docteur qui revient, il est déjà au bout de la petite saussaie. (Acte 3, scène 11, PIERROT)
  324. Ne me suivez point, vous me feriez des affaires. (Acte 3, scène 11, PHILINE)
  325. La grande merveille ! (Acte 3, scène 12, MERCURE)
  326. Il me semble que tu ne trouves guères plus de résistance ? (Acte 3, scène 12, L'AMOUR)
  327. Tu fais comme si tu étais amoureux de quelqu'une d'elles. (Acte 3, scène 13, MERCURE)
  328. Je fais comme je dois faire ; et je le suis aussi, puisqu'il faut vous le dire. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
  329. Non assurément. (Acte 3, scène 13, MERCURE)
  330. J'aime Spinette, moi, qui est la servante, et mon maître Monsieu le Docteur est amoureux, lui de Mademoiselle Philine, qui est la maîtresse : c'est une petite partie carrée que nous avons faite. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
  331. Vous aiment-elles ? (Acte 3, scène 13, MERCURE)
  332. On les tient de court, voyez-vous, et on les refuse à tout le monde ; elles ont la rage d'être mariées : un chien enragé mort partout, comme vous savez. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
  333. Que donnerais-tu à qui te ferait aimer de Finette ? (Acte 3, scène 13, L'AMOUR)
  334. Je lui rendrais, s'il en avait besoin, le même service auprès de Mademoiselle Philine. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
  335. Donne-nous seulement accès dans le logis, et nous te livrons ta maîtresse. (Acte 3, scène 13, L'AMOUR)
  336. Vous m'avez bian la meine de l'avoir déjà. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
  337. Puisque cela est comme ça, Messieux, entrez par la grande, ce n'est pas la peine que vous fassiez le tour. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
  338. On les attend à la petite porte ; et puis mon maître a fait entrer deux Dieux chez lui : moi qui ne suis que le valet, j'y fais entrer deux hommes : nous voilà à deux de jeu ; ça est dans les règles. (Acte 3, scène 14, PIERROT)
  339. Ça est comme je vous le dis, Monsieur : ce Monsieur le Musicien qui est ici, m'a dit de rassembler toute la jeunesse, pour une petite fête qu'il veut nous donner ; et comme les Demoiselles de chez vous sont les plus aimables du Village, on ne me pardonnerait pas de ne vous pas prier de trouver bon qu'elles en fussent. (Acte 3, scène 15, MAROTTE)
  340. Vous leur faites plaisir et honneur, belle Marotte, elles en seront, et moi aussi, je vous le promets. (Acte 3, scène 15, LE DOCTEUR)
  341. Pour vous ; Monsieur, ça n'est pas nécessaire ; il m'a dit de n'amener que de la jeunesse. (Acte 3, scène 15, MAROTTE)
  342. Comme il vous plaira, vous êtes le maître, et je m'en vais chercher tout mon monde. (Acte 3, scène 15, MAROTTE)
  343. Comment donc ? (Acte 3, scène 17, LE DOCTEUR)
  344. Comme cette graine-là foisonne ! (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  345. Oui, les deux premiers venus que vous aviez fait entrer, vous, en ont trouvé deux que j'avais sottement aussi fait entrer, moi ; ces Damoiselles les faisaient cacher dans la Bibliothèque. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  346. Non, point du tout, c'est la vérité : ils font un vacarme ; il y a un petit mutin, qu'ils appellent l'Amour, qui fait lui seul plus de bruit que les trois autres ; ils veulent l'emmener, pour le mettre en correction quelque part à leur Saint-Lazare. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  347. Allons, dépêchons, petit drôle, je veux bien vous pardonner ; mais reprenez le Carquois et les Flèches, et ne vous le faites pas redire deux fois : voilà Mercure qui est raisonnable, et qui a repris son caducée. (Acte 3, scène 18, JUPITER)
  348. Mercure fait comme il l'entend, il ne vous est pas si nécessaire que moi ; je sais ce que je vaux, et vous ne venez me rechercher, que parce que vous ne sauriez vous passer de moi. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  349. Doucement, doucement, petit garçon, soyez sage. (Acte 3, scène 18, MOMUS)
  350. Non, je ne me trouve point mal ici, je prétends y demeurer quelque temps encore, et je demande à Jupiter un mois de vacance pour me divertir à faire parmi les hommes le métier de Charlatan, que Mercure m'a proposé, et qui me flatte. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  351. Hé bien, soit, je te l'accorde ; mais je reste ici, je demeure chez le Docteur, je te veux attendre. (Acte 3, scène 18, JUPITER)
  352. J'y demeure aussi, je n'abandonne point Jupiter. (Acte 3, scène 18, MOMUS)
  353. Ni moi l'Amour, nous sommes associés. (Acte 3, scène 18, MERCURE)
  354. C'est une grâce que je demande à Jupiter, en faveur du raccommodement. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  355. Mariez les parties dans les formes, si le Docteur y consent. (Acte 3, scène 18, JUPITER)
  356. On me donnera Philine ? (Acte 3, scène 18, LE DOCTEUR)
  357. Je ne sais pas, il serait pourtant ridicule qu'une Comédie finît sans dénouement, faute de Notaire. (Acte 3, scène 18, MERCURE)
  358. Il a joué naturellement dans la Scène de l'homme d'affaires. (Acte 3, scène 18, LUCILE)
  359. Me voilà de la Troupe ; allons, signons donc, qu'à cela ne tienne, voilà qui est fait. (Acte 3, scène 18, MONSIEUR GRICHARDIN)
  360. Le vrai dénouement dépendait de votre signature. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  361. Comment, comment donc ? (Acte 3, scène 18, MONSIEUR GRICHARDIN)
  362. Il n'y a point de Comédie sans dénouement, comme vous savez. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  363. Ce n'est plus un Musicien, belle Marotte, c'est Mercure ; et moi je ne suis plus Pierrot, je suis Léandre. (Acte 3, scène 19, PIERROT)
  364. Le dénouement est donc fini, comme vous le souhaitez ? (Acte 3, scène 19, MAROTTE)
  365. Oui, mais le Divertissement ne l'est pas, et la jeunesse du Village vient à propos. (Acte 3, scène 19, L'AMOUR)
  366. Allons, Mercure, voilà bonne compagnie, et nous ne pouvons prendre un meilleur moment pour exercer nos talents, et pour débiter notre marchandise. (Acte 3, scène 19, L'AMOUR)
  367. Mes secrets les plus précieux. v.116 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  368. Mes secrets les plus précieux. v.123 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  369. L'Hymen, sans me donner enfants d'aucune espèce, v.130 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
  370. Je veux tout à la fois prendre femme et maîtresse. v.133 (Acte 4, scène 1, GUILLOT GORJUS)
  371. Sitôt que je me montre v.137 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
  372. Légitime ou de contrebande. v.142 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
  373. Ce que Mercure te dira. v.149 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  374. Bois, bonhomme, et n'aime plus. v.153 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  375. Fille ou femme qui s'engage v.154 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  376. Bois, bonhomme, et n'aime plus. v.162 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  377. Mercure est mon maître garçon, v.165 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  378. Si quelqu'un de mes traits vous pique, v.167 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  379. L'avale-t-on ? Non, vraiment, bon, v.169 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  380. Mais ne le vendez point, Messieurs, donnez-nous-en, v.182 (Acte 4, scène 2, CLAUDINE)
  381. Et nous vous promettons d'en faire un bon usage. v.183 (Acte 4, scène 2, CLAUDINE)
  382. Jeune et belle comme vous l'êtes, v.185 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  383. Il est des moments pour se rendre. v.196 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  384. Qu'il ne me faut pas plus d'un jour, v.203 (Acte 4, scène 2, CLAUDINE)
  385. L'amour lui-même y remédie ; v.210 (Acte 4, scène 2, MAROTTE)
  386. Vous baillez des secrets pour afin qu'on s'entr'aime, v.219 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  387. Dans ce dessein, sans une peine extrême, v.221 (Acte 4, scène ", MERCURE)
  388. Morgué nenni, j'en sis surpris moi-même, v.223 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  389. Car je sommes femme et mari. v.224 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  390. De la manière dont il m'aime, v.224 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  391. Hé ! Comment donc ? v.226 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)
  392. Je ne cessons de nous gourmer. v.227 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  393. Et tout ça pour nous trop aimer, v.228 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  394. C'est toujours ly, Messieux : l'autre jour au matin v.230 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  395. Ne me fais point parler de son mari Lubin, v.232 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  396. Pour le mari tu me bailles cent coups. v.234 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  397. Et pour la femme, toi, tu fais le diable à quatre. v.235 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  398. C'est que je t'aime trop. v.236 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  399. J'aime à crier. v.237 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  400. Moi, j'aime à battre. v.237 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  401. Non, rian ne me peut changer. v.238 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  402. Je n'aime point Lubin : mais je veux me venger. v.240 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  403. Je ne parle à sa femme itou que par caprice, v.241 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  404. T'es lasse du ménage, et je sis tout de même. v.246 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  405. Je nous aimons comme on se hait ; v.248 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  406. Et je nous haïrons peut-être comme on s'aime. v.249 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  407. Dites-nous queuque stratagème. v.251 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  408. Mes enfants, vous m'embarrassez. v.252 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)
  409. Mais puisqu'enfin l'Hymen vous unit de sa chaîne? v.256 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)
  410. Vous aimez même ailleurs plus que vous ne pensez. v.261 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)
  411. Ce petit Charlatan se connaît à la meine. v.263 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  412. Le petit Charlatan aura le démenti, v.268 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  413. Les droits de l'Hymen sont égaux: v.274 (Acte 4, scène ", MERCURE)
  414. Les droits de l'Hymen sont inégaux: v.278 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)
  415. Tout nouveau débarqué, me saisit au collet, v.285 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  416. Soyez le bien trouvé ; comment vous va ? v.288 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  417. Mercure, v.288 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
  418. Je ne me trompe point, c'est notre Chevalier. v.289 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
  419. De la femme du Conseiller. v.291 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
  420. Qu'on ne peut pas aisément oublier. v.293 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  421. Mais vous, Messieurs les Dieux, sous quelle bigarrure v.294 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  422. Messieurs, dans ce village-ci v.302 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  423. Pour cela non, nous sommes Charlatans, v.304 (Acte 4, scène 4, MERCURE)
  424. Je vous préfère à Mars, je suis ferme en ce point, v.328 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  425. C'est qu'on me mette de la bande. v.330 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  426. L'amour me connaît bien, il sera mon garant, v.333 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  427. Je parais tel : mais je me trouve sage, v.338 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  428. De me vouloir faufiler avec vous ; v.339 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  429. Promener notre mascarade, v.344 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  430. Puis l'hiver à Paris nous recommencerons. v.345 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  431. C'est un merveilleux remède, v.363 (Acte 4, scène 4, CLAUDINE)
  432. C'est par cet amour femelle v.372 (Acte 4, scène 4, CLAUDINE)
  433. Que cet Amour et Mercure v.378 (Acte 4, scène 4, SPINETTE)
  434. Tope à l'Hymen qu'on propose ; v.383 (Acte 4, scène 4, MARTON)
  435. Il manquait au dénouement. v.384 (Acte 4, scène 4, MARTON)

L'OPÉRA DE VILLAGE (1693)

  1. Notre nouveau Seigneur arrive aujourd'hui ; Hé morgué, que la petite réjouissance que je l'y voulons bailler, serve aux fiançailles de ma cousine Louison, avec ce grand Nicodème de Piarrot. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  2. M'est avis que son père, notre Bailli, se porte un tantinet mieux que de coutume ; et si vous l'y marmuriez queuque chose de ce mariage, je crois, Dieu me pardonne, que ce serait une affaire bientôt bâtie. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  3. Ma cousine est diablement fringante, oui ; et quand les oisiaux sont drus une fois, tatigué ils sont bientôt dénichés, voyez-vous. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  4. Car je sais fort bian moi, que ce petit Monsieur Bouvillon qui fait tant le grand seigneur, avec son factotum, Monsieur Galoche, en voulont à queuque fille ; et comme ma cousine est la plus gentille du Bourg. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  5. Tenez, mon oncle, je me donne au diable, il ne faut point s'affier à ces gens-là. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  6. Au lieu d'aller où ils ont affaire, ils demeuront dans notre Village à manger bian de l'argent au cabaret. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  7. Et c'est justement ça qui me chagrine, ils enrôleront peut-être la cousine, et ils l'emmèneront peut-être avec la recrue. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  8. Morgué, je ne l'y baise rien, moi, mon oncle ; son menton pointu et sa face ambicoin m'affligent ; serviteur. (Acte 1, scène 2, COLIN)
  9. Monsieur Colin me paraît de mauvaise humeur aujourd'hui. (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  10. C'est un petit mièvre qui fait le fantasque, comme vous voyez. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  11. Non vraiment. (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  12. C'est une des raisons qui nous ont fait demeurer ici, Monsieur Bouvillon et moi, et nous nous promettons beaucoup d'une petite espèce de fête qu'on dit que vous lui préparez. (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  13. Oh Dame, nos Opéra ne sont pas daignes des vôtres. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  14. À gens de villages, trompettes de bois, Monsieur Galoche, vous vous gobargerez de nous peut-être : mais qu'importe, aux champs, comme aux champs, je sommes à la campagne ; je chanterons, je danserons, avec votre parmission, da, Monsieur Galoche : je ferons tout ce que je pourrons. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  15. Enfin, n'an dit que notte Monsieur_le_Marquis aime la musique et la danse comme un enragé. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  16. Votre fille, l'aimable Louison, sera sans doute, une des Actrices du divertissement ? (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  17. Je le prétends bien comme ça. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  18. Depuis cinquante ans je sommes les Farmiers du Château, de père en fils : c'est à nous de faire les honneurs de la fête. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  19. Assurément. (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  20. Écoutez, Monsieur Galoche, je ne sais comme cela ira franchement ; et si vous voulez fourrer un tantinet votre nez, vous qui êtes du métier, ça n'en serait peut-être pas plus mal, non. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  21. Qu'est-ce que votre divertissement ? (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  22. C'est le factotum d'un Colonel qui passa dernièrement ici, comme vous êtes le factotum de Monsieur de Bouvillon, vous ; et il attend une recrue d'hommes, justement tout comme vous attendez une recrue de filles. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  23. Il entend morgué la danse et la musique à merveilles. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  24. Assurément. (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  25. Notte Bailli m'attend, je vais voir ce qu'il me veut : de factotum à factotum il n'y a que la main, je vous laisse ensemble. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  26. Je connais cet homme-là, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  27. C'est lui-même. (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
  28. Justement. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  29. Palsambleu, qu'y faites-vous vous-même ? (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  30. Il n'y a, ma foi, rien qui ne se pût faire, Je n'en ai jamais vu, premièrement. (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
  31. Quelque coup de mousquet ou dans les reins, ou dans les jambes, gâterait furieusement votre fortune : dans la tête encore, ce ne serait qu'une bagatelle, et vous n'y perdriez pas grand'chose. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  32. Mais sérieusement que faites-vous ici ? (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
  33. S'il vous arrive de l'approcher, ni de dire un mot du secret que je vous confie, je ne vous menace point, Dieu m'en garde, je sais tout le respect que mérite Monsieur Galoche : mais voilà un justaucorps que mon maître vous donna l'année passée, je suis encore en droit de le nettoyer, prenez-y garde. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  34. Monsieur, Monsieur de la Flèche, il me fera raison de la manière. (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
  35. S'il ne me veut pas faire justice, Monsieur Bouvillon n'est pas sans crédit. (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
  36. Dites-lui que mon maître aime la petite fille, il ne la regardera qu'avec respect, sur ma parole. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  37. Ce maroufle-là ne laisse pas de me chagriner, il est stylé à attraper des petites filles. (Acte 1, scène 5, LA FLÈCHE)
  38. Baste, mon maître vient d'arriver, toute la question est d'emmener la petite fille : mais pour le faire à moins de risque, il faut jeter sur nos rivaux les soupçons de l'enlèvement. (Acte 1, scène 5, LA FL?CHE)
  39. Le neveu Colin est déjà prévenu contre eux, donnons au père la même défiance. (Acte 1, scène 5, LA FL?CHE)
  40. Ah vraiment, ce que j'en ai fait ? (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
  41. Il m'a voulu corrompre, et me mettre d'une partie qu'ils ont projetée. (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
  42. Ils ont dessein, Monsieur Bouvillon et lui, d'enlever votre fille, et il me sollicitait de leur prêter main forte. (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
  43. Je vians de donner ma parole au Bailli pour son petit fils Piarrot, qui est grand comme une parche. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  44. Tatigué que c'est un beau brin d'homme. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  45. Je suis discret, ne vous mettez pas en peine ? (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
  46. Hé bien, Louison, comment te va ? (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  47. Je ne m'en souviens pas tout à fait, mon père, je sais seulement que j'ai rêvé des choses qui m'ont fait beaucoup plaisir. (Acte 1, scène 7, LOUISON)
  48. Assurément. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
  49. La langue me démange. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  50. Non, palsanguenne, il faut la mordre, je sommes convenus du contraire. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  51. Oh çà, Monsieur de la Flèche, comme vous entendez mieux ça qu'un autre, faites-ly un peu chanter ces petites drôleries. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  52. Oh, pour cela, je vous en réponds : songez seulement à la répétition que vous devez faire. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
  53. Oui ; mais si vous m'en croyez, allez vous-même prendre un peu garde que la musique ne s'enivre : elle est sujette à cela ordinairement. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
  54. J'y aurai l'oil ; mais, je vous prie, faites chanter Louison, pour voir comme ça fera, seulement. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  55. Morgué, comment feras-tu donc devant les autres ? (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  56. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
  57. Vous n'avez point encore acheté de petits rubans pour vos danseurs, comme je vous avais dit. (Acte 1, scène 7, LA FL?CHE)
  58. Allez donc vite dévaliser tous vos petits Merciers ; c'est le bel air de la danse que les rubans : et tel que vous voyez Monsieur Galoche, il en dévalise tous les ans toutes les garde-robes de sa connaissance, aussi est-il bien aimé de tous les valets de chambre. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
  59. Hé bien, mon pauvre la Flèche, qu'as-tu à me dire ? (Acte 1, scène 8, LOUISON)
  60. Je lui ai dit de demeurer au bout de a grande allée du Château, à côté du petit bois : voyez si vous voulez lui venir parler, et consentir qu'il vous emmène avec lui dans sa chaise de poste ? (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  61. Dès qu'une fille s'en va avec un homme, on en dit d'abord mille sottises. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
  62. Oh dame, il y a de méchantes langues dans notre Village, voyez-vous. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
  63. Cela est horrible ; mais cependant, si vous aimiez véritablement mon Maître. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  64. Je l'aime bien, mais. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
  65. Hé vraiment oui. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  66. C'est un garçon qui n'a ni père ni mère, et qui est en âge d'épouser vingt femmes. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  67. Si je ne la lui porte, il viendra la chercher lui-même. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  68. Laisse-nous, te dis-je, et reviens ici dans un moment, j'aurai quelque chose à te dire. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
  69. Il y a bien là de quoi se réjouir, vraiment. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
  70. Assurément, il y a de quoi se réjouir : que peut-on souhaiter de mieux à notre âge ! (Acte 1, scène 9, MARTINE)
  71. Lui-même. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
  72. Justement. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
  73. Qu'est-ce que la qualité fait, quand on aime bien ? (Acte 1, scène 9, LOUISON)
  74. Il est ici depuis une heure, et il veut m'emmener avec lui ; conseille-moi, que faut-il que je fasse ? (Acte 1, scène 9, LOUISON)
  75. Tant pis, c'est que tu ne m'aimes pas autant que je t'aime ; et si tu étais à ma place, ma cousine, je te conseillerais, tout au moins, d'aller lui parler au bout de la grande allée, où il m'attend. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
  76. Hé bien, ce ne sera pas ma faute ; car, je n'irais, moi, que pour lui parler ; et s'il me faisait quelque violence, on n'est pas responsable de cela, ma cousine. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
  77. Comment donc, le cousin de votre maître ? (Acte 1, scène 10, MARTINE)
  78. Hé, vraiment oui, si Clitandre épouse votre cousine, vous deviendrez la cousine de Clitandre. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  79. Il a raison, viens seulement. (Acte 1, scène 10, LOUISON)
  80. Il ne vous trouvera point, ne craignez rien, les Acteurs du divertissement vont venir répéter ici. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  81. Il faut donc que nous demeurions, car nous en sommes. (Acte 1, scène 10, LOUISON)
  82. On vous fera répéter en particulier, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  83. Je crois que voici votre père, je vais l'amuser un moment, et j'irai tout aussitôt vous rejoindre. (Acte 1, scène 10, LA FL?CHE)
  84. Je suis à vous dans un moment, ma cousine, allez vite. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  85. Parbleu ne me voilà pas mal en cousine et en femme ; ne nous hâtons pourtant pas pour le mariage, et allons doucement pour l'enlèvement. (Acte 1, scène 11, LA FLÈCHE)
  86. Ne nous embarquons point mal à propos ; attendons sans faire semblant de rien, le dénouement de l'aventure. (Acte 1, scène 11, LA FL?CHE)
  87. Vela tout notre monde, ou peu s'en faut, qui venont sur mes talons. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  88. Nos garçons et nos filles avons tretous mis leurs habits des Dimanches : çà essayons un peu nos petites drôleries tout comme si c'était tout de bon. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  89. Oui, je la faisais chanter comme vous m'en avez prié ; mais sa cousine Martine est venue qui l'a emmenée : elles sont allées quelque part ensemble, apparemment. (Acte 1, scène 12, LA FLÈCHE)
  90. Oh, assurément ! (Acte 1, scène 12, LA FLÈCHE)
  91. Et on ne peut trop récompenser ceux qui nous aident à nous en défaire même. (Acte 1, scène 12, LA FL?CHE)
  92. C'est morgué bian dit : mais pourtant comment ferons-je ? (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  93. Les chanteuses d'importance ne se trouvent pas aux répétitions, si régulièrement que les autres. (Acte 1, scène 12, LA FLÈCHE)
  94. Hé bian soit, je commencerons toujours, vela déjà les entrepreneux du divertissement. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  95. Oh, çà, Monsieur notre Magister, par où faut-il que je commencions, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 13, THIBAUT)
  96. Faut commencer par le commencement, Monsieur Thibaut, et nous finirons par la fin. (Acte 1, scène 13, LE MAGISTER)
  97. Morgué c'est ce qu'il me semble : mais tatigué, qu'est-ce que tout ça veut dire ? (Acte 1, scène 13, THIBAUT)
  98. Est-ce que je suis un chien, moi, qui vous mets en besogne ? (Acte 1, scène 13, THIBAUT)
  99. Monsieur Thibaut a raison, Messieurs ; c'est lui au nom de qui tout se fait, et c'est à ses ordres que vous devez vous soumettre. (Acte 1, scène 13, LA FLÈCHE)
  100. Allons, voyez, Monsieur Thibaut, à mettre les choses par ordre : vous n'avez qu'à parler, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 13, LA FL?CHE)
  101. Tant pis, vraiment : s'il est ainsi, votre divertissement ira à tous les diables. (Acte 1, scène 13, LA FLÈCHE)
  102. J'avons besoin de vous, Monsieur Galoche, et vous m'avez promis de mettre un tantinet le nez dans nos affaires : morgué, taillez, rognez comme il vous plaira, je ne sommes pas difficiles ; je trouverons tout bian, faites seulement. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  103. Hé bien : que l'assemblée accoute donc mieux qu'il n'accoutera ly même. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  104. Allons, enfant, baillez-nous du meilleur, et que les Ménestriers brimballiont un peu l'ouverture. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  105. C'est l'essentiel d'un divertissement, qui suit immédiatement l'ouverture, et qui sert de base à plusieurs actes qui sont mêlés d'intermèdes, ou d'espèces de fêtes qui conviennent au sujet. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  106. D'un vieux Seigneur l'himeur trop minagère, v.2 (Acte 1, scène 14, LA NYMPHE)
  107. Aussi me vela faite en Nymphe potagère ; v.4 (Acte 1, scène 14, LA NYMPHE)
  108. De tous nos meilleurs pâturages v.7 (Acte 1, scène 14, LA NYMPHE)
  109. Il faudrait là un choeur qui répétât les quatre derniers vers, cela ferait des merveilles. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  110. Notte Carilloneux danse pour la Justice, notte Ménestrier pour les Dîmes, Monsieur de la Flèche pour la Noblesse, le neveu Colin pour les Bourgeois, ly ; stanpandant ils sont quatre, ça ne fait-il pas le compte, Monsieur Galoche ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  111. Monseigneur, tout de même v.10 (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  112. Que le Lait ne vaut pas tant que la crème, v.11 (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  113. Tout de même, il nous est avis v.12 (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  114. Que vous êtes la crème des Marquis. v.13 (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  115. Allons, à vous, Messieurs le jarret souple. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  116. Assurément, voilà du plus fin, et nous avons intérêt qu'on ne fasse point de jolies choses si proche d'une Ville où nous avons dessein de nous établir. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  117. Vous avez là encore une symphonie des plus complète ; et à moins que vous ne nous envoyiez votre petite fille Louison nous faire quelques civilités là-dessus, je ne prévois pas que nous laissions passer votre divertissement. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  118. Nous approchons du dénouement. (Acte 1, scène 15, LA FLÈCHE)
  119. C'est justement l'affaire, tenons ferme. (Acte 1, scène 15, LA FLÈCHE)
  120. Comment cela aura-t-il fini ? (Acte 1, scène 15, LA FLÈCHE)
  121. Je m'en allais tout bellement au-devant de notte Monsieur_le_Marquis sur notte grand jument qui est pleine : j'ai trouvé envars ici à l'autre bout de la grande allée un jeune Monsieur que je connais de visage, qui enfarmait Martine et Louison dans une petite charrette de cuir, comme dans un coffre. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  122. C'est moi qui sis le dépité du Village, ç'ai-je fait ; je sommes les dépitées des filles, m'ont-elles fait. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  123. J'alliemes comme ça tout en disputant ensemble : mais ce Monsieur n'aime pas la compagnie ; car il m'a sanglé cinq ou six coups de fouet sur les épaules, et il m'a prié brusquement de me retirer. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  124. Je n'en ai voulu rian faire ; bref, tantia que pour le faite court, je sommes arrivés au détour, où j'avons trouvé nez à nez le carrosse de Monsieur_le_Marquis. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  125. Son premier laquais le cousin la Brie, est venu à mon secours avec ses camarades, le Monsieur a tiré l'épée, Monsieur_le_Marquis est descendu et moi, je les ai laissés tous là, qui se battont comme des enragés. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  126. Je n'ai point trop mal fait de demeurer. (Acte 1, scène 15, LA FLÈCHE)
  127. Ne vous alarmez point, mon oncle, ce Monsieur qui enlevait ma cousine, ne l'enlevait que pour l'épouser : c'est un des meilleurs amis de notte Monsieur_le_Marquis, et son neveu, je pense. (Acte 1, scène 16, MARTINE)
  128. Ils viennent tous d'entrer au Château, où ils disent que vous alliez les trouver, pour leur donner ce petit divertissement que vous avez préparé. (Acte 1, scène 16, MARTINE)
  129. Je prenons le temps comme il vient, v.19 (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
  130. Ils venont trop tôt, qu'ils se donnions patience, j'allions voir comment ça ira. (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
  131. Et jamais par faute je ne chômerons. v.47 (Acte 1, scène 16, PIERROT_CLAUDINE)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

  1. Quels sont les beaux lieux où nous sommes, v.15 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
  2. Reçoit ici l'encens et l'hommage des hommes. v.17 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
  3. Des doux plaisirs permet l'usage, v.28 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
  4. Elle aime à sa suite v.30 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
  5. Parbleu je suis ravi que cela soit comme vous le dites, et? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  6. Nous sommes aussi nous autres l'élite d'une Troupe favorite, non pas de Vénus, mais de Comus, et si peu que rien d'Apollon? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  7. Et puisque le hasard? nous conduit heureusement dans une Cour aussi charmante que celle-ci, auprès d'une Souveraine si agréablement vertueuse, nous vous prions de lui faire agréer que... nous ayons, s'il vous plaît, l'honneur de lui donner... un petit plat de notre métier. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  8. Je ne sais pas parler en musique comme vous... moi ; mais cela n'empêche pas que je me réjouisse quelquefois en parlant autrement, par exemple... je suis le Comique... et nous sommes tous camarades ; enfin c'est ce qui fait que comme nous n'avons point de maître, nous ne sommes pas toujours bien d'accord... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  9. Mais ce qu'il y a de constant... c'est que l'on s'accorde pour contribuer au plaisirs de l'AUGUSTE SOUVERAINE chez qui nous sommes, et dans l'objet que nous avons d'y réussir, nous sommes tous d'une docilité, d'une tranquillité d'esprit... enfin, expliquez-lui cela, s'il vous plaît, Monsieur le Druide, et n'oubliez pas de parler surtout du zèle et du respectueux attachement que nous avons tous, et de bien marquer... là... combien nous nous estimons heureux de trouver la moindre petite occasion de tâcher de nous rendre dignes de l'honneur de sa bienveillance et de sa protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  10. Allons, Messieurs, Mesdemoiselles, achevez, s'il vous plaît, votre façon de prologue, et nous commencerons notre Comédie. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  11. Ses charmes vainqueurs v.54 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
  12. Tout charme les yeux, v.64 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

  1. Sont chantés hautement dans les places publiques, v.2 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  2. Je ne puis exprimer quel plaisir je reçois v.3 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  3. Je sais de bonne part, Duc noble et magnanime, v.5 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  4. Combien vous m'honorez de la plus haute estime, v.6 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  5. Mais surtout animé de l'espoir qui me flatte, v.9 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  6. Dame de mes désirs, sa première beauté? v.12 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  7. De tout le Toboso le plus digne ornement, v.15 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  8. Par un enchantement, v.16 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  9. Ma Princesse à mes yeux a paru Paysanne, v.17 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  10. Je voyais le contraire, et malheureusement v.19 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  11. Monseigneur Don Guichot, voyait tout autrement. v.20 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  12. Certes, vous me contez une étrange aventure. v.21 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  13. Oh, les enchantements surpassent la nature. v.22 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  14. Lui-même il l'a revue au fond d'une caverne, v.25 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  15. D'où je la tirerai par mes nobles travaux : v.28 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  16. Ma valeur me promet les succès les plus grands : v.32 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  17. Brûle de saluer Madame_la_Duchesse : v.38 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  18. Et voici, grâce au Ciel, pour la troisième fois, v.43 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  19. Que nous nous remettons à faire des exploits. v.44 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  20. Cette troisième fois aura sa récompense : v.45 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  21. Vous l'aurez sûrement, car je vous l'ai promise. v.50 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  22. Oui, tout présentement je veux vous la donner, v.51 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  23. Et puis vous assurer, quand vous me faites Grand, v.55 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  24. Je brûle de me voir bientôt en exercice. v.57 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  25. Non plus que par orgueil, et ce n'est seulement v.59 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  26. Que pourvoir ce que c'est qu'un bon Gouvernement. v.60 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  27. Qu'on me donne avec moi des gens qui le seront, v.67 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  28. Comme il faut pour cela quelque cérémonie. v.73 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  29. Vous savez la coutume ? v.74 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  30. L'heureux gouvernement dans l'Île commença. v.76 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  31. Moi-même j'aurai soin de tous vos équipages, v.77 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  32. Sont-ce donc les habits ? C'est l'esprit qui fait l'homme : v.85 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  33. Tenez, avec ceux-ci je gouvernerai comme v.86 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  34. Le clinquant ne fait pas les bons gouvernements. v.88 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  35. Oui. Mais quand je vous mets dans la place éclatante v.89 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  36. Et soyez assuré du zèle qui m'enflamme. v.93 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  37. Je viens vous avertir qu'il est jour chez Madame ; v.94 (Acte 1, scène 2, LEONOR)
  38. Non ; je me persuade v.97 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
  39. Que la chasse lui plaît moins que la promenade : v.98 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
  40. Et celle de Sancho, que tout présentement v.103 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
  41. Je viens de revêtir de son Gouvernement. v.104 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
  42. De grâce accordez-moi cette faveur suprême, v.105 (Acte 1, scène 2, DON QUICHOT)
  43. D'aller à ses regards me présenter moi-même. v.106 (Acte 1, scène 2, DON QUICHOT)
  44. J'y consens, mais je meure, v.109 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  45. Si de cet entretien l'honneur ne me demeure. v.110 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  46. Mais d'être ainsi couvert je me sens tout confus ; v.116 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  47. Venons au fait. Il court un bruit qui me fait peine : v.121 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  48. Le même bruit de moi ne court-il point aussi ? v.124 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  49. Quoique dans ses discours et ses raisonnements v.131 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  50. Il montre quelquefois d'assez bons sentiments, v.132 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  51. Et je ne sais comment et par quelle aventure v.133 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  52. Si je suis Gouverneur, c'est lui qui me fait l'être : v.138 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  53. Convenir, s'il est fou, que je suis comme lui. v.140 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  54. Si pour cette raison c'est votre sentiment v.143 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  55. De ne pas m'enchâsser dans mon Gouvernement, v.144 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  56. La fortune me quitte : elle peut s'en aller ; v.147 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  57. Oui, vous êtes, Sancho, de bon entendement, v.151 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  58. D'esprit droit, de coeur pur, d'excellent jugement. v.152 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  59. Peuples vraiment heureux, Île trop fortunée, v.153 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  60. Madame_la_Duchesse v.157 (Acte 1, scène 4, ELVIRE)
  61. Commence à l'ennuyer. v.160 (Acte 1, scène 4, ELVIRE)
  62. Moi-même je m'endors parfois quand je l'écoute. v.162 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
  63. User librement avec moi, je vous prie, v.166 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
  64. Si jamais mon bonheur me fait me méconnaître, v.170 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
  65. Qui me mette au niveau de qui me l'aura fait. v.172 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
  66. Enfin, me voilà Grand, mais grâce à la fortune, v.181 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  67. Si d'un gouvernement je ne suis pas capable, v.185 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  68. Le Duc qui me le donne est plus que moi coupable : v.186 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  69. Mettons, tant bien que mal, beaucoup d'argent à part : v.192 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  70. C'est là des Gouverneurs la meilleure maxime, v.193 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  71. Chez les Grands, c'est vertu, chez les Petits, c'est crime. v.194 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  72. De passer seulement dans la chambre prochaine. v.198 (Acte 1, scène 6, DON LOPE)
  73. Déjà ce fat fait de l'homme important. v.199 (Acte 1, scène 7, PERALTE)
  74. Madame, occupons-les de ce qui se présente, v.205 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  75. Et mettons à profit l'aventure plaisante v.206 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  76. De vous et de vos gens vous faites peu d'estime. v.209 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
  77. Penser modestement de soi-même, est-ce un crime. v.210 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  78. Je ne dis pas cela : mais parlons sensément, v.211 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
  79. Avec de telles gens quel divertissement v.212 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
  80. Savoir mettre à profit les plaisirs qu'on se donne. v.218 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
  81. Pour prendre ces plaisirs plus agréablement, v.219 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  82. J'ai fait choix de ce lieu pour le Gouvernement v.220 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  83. Dans un homme grossier, mais plein de vérité, v.223 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  84. Dans le plaisir qu'ici vous vous donnez vous-même, v.229 (Acte 1, scène 8, LEONOR)
  85. Sauront s'en acquitter avec un soin extrême. v.230 (Acte 1, scène 8, LEONOR)
  86. Mais loin d'aimer les fous dans leur extravagance, v.234 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
  87. Je sens, en les voyant, un certain mouvement v.235 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
  88. Qui cause en moi toujours quelque dérangement ; v.236 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
  89. Goûte tous les plaisirs d'un homme d'importance, v.246 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
  90. Sancho Pança, trompé par de belles promesses, v.249 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
  91. De son Gouvernement espère des richesses, v.250 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
  92. Les plaisirs innocents que vous vous promettez, v.259 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
  93. Et je me livre à tout ce que vous souhaitez. v.260 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
  94. C'est Sancho lui-même. v.262 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
  95. Au nouveau Gouverneur noble comme le Roi. v.263 (Acte 1, scène 10, FEDERIC)
  96. Voyez, pour gouverner que je me diligente : v.265 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  97. Elle est expédiée en ce même moment. v.267 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  98. Cela posé, je pars pour le Gouvernement, v.268 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  99. Enfin voici votre Île, où je veux qu'on vous aime, v.277 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  100. Et qu'on vous considère à l'égal de moi-même. v.278 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  101. Que vous n'ayez goûté de quelque mets friand ; v.284 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  102. Apprenez à me croire : v.290 (Acte 1, scène 10, DON QUICHOT)
  103. Pour la troisième fois nous entrons en campagne ; v.294 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  104. Et, hors Monsieur_le_Duc qui me fait Gouverneur, v.295 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  105. Là, cinq ou six Yangois vous assomment de coups, v.299 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  106. Là, ces maudits frappeurs me traitent comme vous. v.300 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  107. Ici, dans un château fait comme une taverne, v.301 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  108. On vous casse les dents pendant que l'on me berne. v.302 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  109. Et, s'il faut m'expliquer franchement là-dessus, v.303 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  110. La vôtre est de tirer Madame la Dulcinée v.314 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  111. Qu'on fasse donc entrer Messieurs les Principaux. v.324 (Acte 1, scène 11, SANCHO)
  112. Qui de vous est, Messieurs, le grand Sancho Pança, v.327 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  113. Magnanime Héros, acceptez nos offrandes, v.329 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  114. Vous vous trompez, bon homme, v.337 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
  115. Ou vous parlez à moi. C'est ainsi qu'on me nomme ! v.338 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
  116. C'est Don Guichot. C'est moi, grâce à mes bons destins, v.339 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
  117. Seigneur, on peut mentir dans un Panégyrique. v.342 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  118. Soit : mais supprimez, vous, les discours superflus. v.344 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
  119. Donc, fameux Gouverneur plus craint que le tonnerre, v.345 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  120. Monseigneur Don Guichot, permettez qu'il finisse. v.349 (Acte 1, scène 12, LA DUCHESSE)
  121. Vous, en exagérant, mettez sans préjudice. v.350 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
  122. Compterai-je les morts que votre cimeterre v.361 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  123. Et marchant sur les pas du fameux Tamerlan, v.371 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  124. Tels ces fameux Romains, ces foudres de la guerre, v.373 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  125. Quoi ? Vous me commandez de passer sous silence v.389 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  126. Et votre extrême soin, et votre vigilance ? v.390 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  127. Plutôt en ce moment v.395 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  128. Votre esprit grand et fort pensait profondément ; v.396 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  129. Et se considérant avec sagesse extrême, v.397 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  130. Pour être trop à soi, n'était pas à soi-même. v.398 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  131. Regardez seulement votre bonheur présent, v.407 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  132. On dit communément : La fortune aide aux fous ! v.411 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  133. Qui me mettront au rang des Gouverneurs insignes, v.418 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
  134. La loi de l'Île veut qu'un Gouverneur commence v.429 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
  135. C'est là qu'on fait l'essai de son Gouvernement, v.431 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
  136. Ensuite il va dîner dans son appartement. v.432 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
  137. S'informe en quel état il te remet cette Île, v.438 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  138. Dans ces degrés suprêmes v.449 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  139. Qui nous portent si haut au-dessus de nous-mêmes, v.450 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  140. Que le destin te met dans cette haute place ; v.454 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  141. Ne t'estime pas plus pour cet événement, v.455 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  142. Sancho, tu ne le dois qu'au hasard seulement. v.456 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  143. On te donne le dais, et je n'ai que le chaume. v.461 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  144. Et n'êtes-vous pas sûr d'attraper un Royaume ? v.462 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  145. Sois modéré, sois humble, et traite doucement v.475 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  146. Les peuples qu'on commet à ton Gouvernement. v.476 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  147. Estime tes parents qui sont dans la misère, v.477 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  148. Et si ta femme meurt, et que ton nouveau rang v.479 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  149. Fuis comme un écueil sûr une femme arrogante, v.481 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  150. Et ma femme une masque, un diable, une carogne. v.490 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  151. Mais qu'on devrait nommer la peste des États ; v.495 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  152. Donne tout au mérite, aime les gens de coeur : v.503 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  153. Estime les Savants, fais leur part de ta gloire : v.505 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  154. Soumets tous tes desseins à leurs doctes censures, v.509 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  155. Et de quelque grand homme imiter la conduite. v.514 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  156. Je commence à Ninus, de là je viens descendre v.517 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  157. Après, sans m'arrêter, je porte mes regards v.519 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  158. Dans ce fameux Empire où régnaient les Césars : v.520 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  159. Là, pour choisir entre eux un fameux Capitaine, v.521 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  160. Je poursuis à la fin jusqu'à ces grandes âmes v.525 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  161. Que l'amour et la gloire armèrent pour les Dames ; v.526 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  162. Mes fameux devanciers les Chevaliers errants. v.528 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  163. Ainsi, las de courir pour chercher ce grand homme, v.533 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  164. En Assyrie, en Perse, aux Indes et dans Rome, v.534 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  165. me en mille autres lieux, où des soins différents v.535 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  166. Je me suis aperçu que mon erreur extrême v.537 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  167. M'emporte sans raison au-delà de moi-même. v.538 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  168. Nommez-le donc ? v.544 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  169. Et pour l'événement laisse faire au destin. v.548 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  170. Dîne peu, soupe moins : j'aime autant perdre l'Île, v.557 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  171. Ce beau Gouvernement où me voilà placé, v.560 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  172. Tu n'auras pas toujours des sentiments si bas. v.563 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  173. Je ne sais, mais enfin j'aime les bons repas. v.564 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  174. Supprime en tes discours ces proverbes antiques, v.565 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  175. Ma foi, pour cet article, à ne vous point mentir, v.567 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  176. Je n'eus de mes aïeux d'autres biens en partage ; v.570 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  177. C'est pourquoi quelquefois j'en mets en évidence, v.573 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  178. Qui ne sait son métier doit fermer sa boutique, v.577 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  179. Et j'ai toujours tenu pour maxime assurée, v.581 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  180. Et que dorénavant j'aurai soin de me taire, v.589 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  181. La parole fait l'homme, on connaît l'arbre au fruit : v.592 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  182. Quand vous aurez tout dit, vous fermerez la porte. v.605 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  183. La fortune n'est pas toujours de même sorte, v.606 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  184. Prétend me gouverner, moi qui suis Gouverneur : v.624 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
  185. Il faut, si l'on ne veut que je meure de faim, v.627 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
  186. La tenir tout à l'heure, ou remettre à demain : v.628 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
  187. Dans mon Gouvernement, puisqu'il faut qu'on m'essaie, v.629 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
  188. Qu'on se dépêche donc, et puis, que l'on me paie. v.630 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
  189. J'amène un bon vieillard qui veut absolument v.631 (Acte 2, scène 3, LA DUCHESSE)
  190. Dire au grand Gouverneur quatre mots seulement. v.632 (Acte 2, scène 3, LA DUCHESSE)
  191. Qu'il soit bref ; car enfin, Madame_la_Duchesse, v.633 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  192. Je meurs de malefaim, et l'audience presse. v.634 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  193. Grand et fameux Sancho, c'est donc vous que je vois ? v.635 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  194. Me ferez-vous la grâce v.637 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  195. Que je suis, comme vous, le fils d'un laboureur, v.640 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  196. Je suis veuf ; car ma femme est déjà dans la fosse : v.645 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  197. Ma femme rendit l'âme avec la médecine. v.650 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  198. S'il vous plaît, Monseigneur, de me laisser conclure. v.657 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  199. Étant allé mener nos pourceaux dans nos bois, v.660 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  200. Qu'on peut bien appeler la perle du hameau : v.663 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  201. Depuis pour l'amour d'elle il pleure comme un veau : v.664 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  202. Mais je ne puis blâmer l'amour qui le transporte, v.665 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  203. Là, là, tout doucement. v.668 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  204. De profil seulement, et par le côté droit, v.672 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  205. Que ses genoux toujours touchent au menton : v.688 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  206. Le beau brin de femelle ! Ah, la triste aventure ! v.689 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  207. C'est de me faire en ce même moment v.699 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  208. Délivrer un millier de ducats seulement, v.700 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  209. Ne soyez pas honteux, là, parlez hardiment. v.703 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  210. Cela leur suffira pour un commencement. v.704 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  211. Dans vos coffres ; un Grand, un homme d'importance, v.709 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  212. Qui peut, quand il lui plaît, mesurer l'or aux muids? v.711 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  213. J'avais si sûrement compté sur vos bontés. v.723 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  214. Dépêchons, qu'on me l'ôte, v.726 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  215. Quand un Grand est fâché, comment doit-il donc faire ? v.730 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  216. À tout autre qu'à moi, Madame_la_Duchesse, v.734 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  217. Mais m'aller pour cela choisir, moi qui commence, v.737 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  218. C'est, ou m'importuner, ou me faire une offense, v.738 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  219. C'est l'Écuyer d'un fameux Enchanteur. v.740 (Acte 2, scène 4, FABRICE)
  220. Comment ! D'un Enchanteur ! Cette race maudite v.741 (Acte 2, scène 4, SANCHO)
  221. Ici par Écuyer me fait rendre visite ? v.742 (Acte 2, scène 4, SANCHO)
  222. Point de commerce, allez, qu'on chasse l'Écuyer. v.743 (Acte 2, scène 4, SANCHO)
  223. Qu'on sache ce qu'il veut, et comment il se nomme. v.745 (Acte 2, scène 4, LE DUC)
  224. Messieurs les Enchanteurs ont bien trouvé leur homme. v.746 (Acte 2, scène 5, SANCHO)
  225. J'ai tout ce qu'il me faut, et ne veux rien du leur, v.748 (Acte 2, scène 5, SANCHO)
  226. Qu'ils me laissent en paix. v.749 (Acte 2, scène 5, SANCHO)
  227. Qu'aux mains de Don Guichot l'Écuyer veut remettre. v.750 (Acte 2, scène 6, FABRICE)
  228. Permettra, s'il lui plaît? v.758 (Acte 2, scène 7, DON QUICHOT)
  229. Comment ! Entrez ? Nous autres Farfadets v.759 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  230. Et si j'ai bien voulu demeurer à la porte, v.761 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  231. Que me propose-t-on ? Qui vous amène ici ? v.767 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  232. Au vaillant et fameux Don Guichot, v.773 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  233. Moi, Gouverneur ? Qu'on me laisse en repos v.777 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
  234. Sommes sortis de la caverne, v.780 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  235. Où nous étions comme dans le chaos : v.781 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  236. Il me l'avait bien dit lui-même, je vous jure. v.787 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  237. Est injustement condamnée v.792 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  238. Mon excellence ici me semble un peu bernée. v.807 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
  239. Par un heureux événement v.812 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  240. Mais ce ne sera qu'au moment v.814 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  241. Que Sancho sera las de son Gouvernement. v.815 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  242. C'est un panneau qu'on vient me tendre. v.818 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
  243. Si j'en suis jamais las, je veux qu'on me reberne. v.820 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
  244. Mais Monseigneur le Duc voudra-t-il bien permettre v.824 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  245. Que l'Enchanteur me fait promettre. v.827 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  246. Vous pouvez disposer de moi, de mes États : v.828 (Acte 2, scène 8, LE DUC)
  247. Quels meilleurs sujets puis-je prendre ? v.829 (Acte 2, scène 8, LE DUC)
  248. Mais du Gouvernement Sancho doit être las, v.831 (Acte 2, scène 8, LE DUC)
  249. Toujours les Enchanteurs parlent ambigument, v.833 (Acte 2, scène 8, LA DUCHESSE)
  250. Que nous pénétrerons après l'événement. v.835 (Acte 2, scène 8, LA DUCHESSE)
  251. Et si selon mon gré le Gouvernement dure, v.838 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
  252. Dans la fortune un rustre a toujours l'âme dure. v.840 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  253. Le prompt effet de leur promesse. v.848 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  254. Ne la pourrait-on point remettre après dîner, v.852 (Acte 2, scène 9, SANCHO)
  255. Ou permettre qu'au moins j'allasse déjeuner ? v.853 (Acte 2, scène 9, SANCHO)
  256. Et si je reste en place on le réformera. v.856 (Acte 2, scène 9, SANCHO)
  257. Et comme pour toujours c'est une chose dite, v.862 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
  258. Grand merci pour mon chef, qui s'en trouvera mieux. v.865 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
  259. Comme en jugeant je sais tout ce que je hasarde, v.870 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
  260. J'ai peur de mal juger si quelqu'un me regarde. v.871 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
  261. Qui parmi les meilleurs tient le haut du pavé : v.873 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  262. Mais enfin quoiqu'il soit sublime en toutes choses, v.874 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  263. Que vous pourriez même en faire leçon, v.880 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  264. Ce n'est pas mon dessein, j'ai l'âme simple et bonne, v.882 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
  265. Voilà bien des Messieurs que je ne connais pas. v.893 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
  266. Entrez, vous, Madame l'éplorée. v.898 (Acte 3, scène 2, DON LOPE)
  267. Doucement, n'allons point d'abord aux invectives. v.903 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  268. Écoutez mes raisons. v.913 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
  269. Il fallait m'assigner pour me le faire rendre ; v.921 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  270. Et, comme je prétends faire en cette occurrence, v.924 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  271. Vous me les avez pris, vous avez fait un crime, v.928 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  272. Mon larcin ne rend pas le vôtre légitime, v.929 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  273. Mais c'est un attentat que de me voler, moi. v.931 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  274. Qu'on me rende l'argent, et qu'on en parle plus. v.935 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  275. Et votre homme aux ducats conclut tout au contraire ; v.937 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  276. Et comme vous deux, moi, je ne conclurai pas. v.938 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  277. Mais avez-vous repris les six mêmes ducats ? v.939 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  278. La femme a volé l'homme ; et de force ou d'adresse, v.944 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  279. L'homme a repris l'argent à cette larronnesse ; v.945 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  280. La femme sur l'argent que cet homme a repris, v.946 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  281. Je conclus toutefois, mais sauf meilleur avis, v.954 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  282. Que la femme a fait mal, mais que l'homme a fait pis. v.955 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  283. Dans les mains du Greffier qu'on mette tout cela. v.963 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  284. Comment ! Pendre les gens, Seigneur, pour six ducats ? v.970 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
  285. La Grèce ! Cette femme était de fort bon sens, v.978 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  286. Oui, vraiment, Monseigneur. v.982 (Acte 3, scène 3, DON LOPE)
  287. C'est moi qui meurs de faim, et c'est lui qui murmure. v.985 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
  288. Quel excès de clémence ! v.992 (Acte 3, scène 3, LA DUCHESSE)
  289. Comme à ceux qu'il élève aux emplois importants, v.994 (Acte 3, scène 3, DON QUICHOT)
  290. La fortune fait l'homme, elle n'a qu'à vouloir, v.998 (Acte 3, scène 3, DON QUICHOT)
  291. Vous me la bailler bonne, v.1000 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
  292. Vous venez de juger comme eût fait la Justice. v.1005 (Acte 3, scène 3, LE DOCTEUR)
  293. Ou j'attends le dîner, moi, c'est la même chose, v.1008 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
  294. Pour mon commencement c'est assez d'une cause, v.1009 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
  295. Du testament d'un père v.1016 (Acte 3, scène 4, ELVIRE)
  296. Voyons le testament. v.1024 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  297. Et bien exactement pesons-en tous les mots. v.1026 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  298. Extrait du testament du père de Carlos. v.1027 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  299. Mon intention est que Madame Rodrigue, v.1028 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  300. Le pauvre homme ! v.1030 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  301. La passion me fait parler avec chaleur. v.1035 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  302. Ce fils, dont la fortune et les jours me sont chers, v.1038 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  303. Oui, pour lui sa tendresse allait jusqu'à l'extrême : v.1040 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  304. Mais il ne l'aimait pas aussi fort que je l'aime, v.1041 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  305. Il me tourne l'esprit, ce petit fripon-là. v.1043 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  306. Oh, finissez, Madame, ou la peste vous crève. v.1044 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  307. Je me tais, Monseigneur, et consens qu'on achève. v.1045 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  308. Au sortir de l'enfance, et déjà commençant v.1046 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  309. De tempérament mûr, c'est-à-dire nubile. v.1048 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  310. Femme ou démon, tais-toi, si tu veux qu'on te juge, v.1053 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  311. Il y paraît vraiment. v.1057 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  312. Par son choix à l'hymen ne pourra s'engager, v.1059 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  313. Sans en avoir l'aveu de la Dame tutrice, v.1060 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  314. D'autre part de mes biens que ce qu'elle voudra ; v.1063 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  315. Cette volonté-là, docteur, me parait claire. v.1065 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  316. Le testament n'a pas la moindre obscurité : v.1066 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  317. Monseigneur, par les soins de Madame élevé, v.1070 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  318. Jusques à ce moment une reconnaissance, v.1072 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  319. Dont pour moi sa conduite aujourd'hui me dispense. v.1073 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  320. Ma conduite ? Comment ! Qui pourrait la blâmer ? v.1074 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  321. Hé ! Quel mal fais-je, ingrat, que de te trop aimer ? v.1075 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  322. Madame, jusqu'ici nourri dans la contrainte, v.1077 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  323. En le soignant je l'ai regardé comme mien. v.1079 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  324. Sans prendre mon aveu le testament t'engage : v.1081 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  325. Si tu fais autrement, tous les biens sont à moi ; v.1082 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  326. Je ne puis, Monseigneur, me résoudre à le faire. v.1085 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  327. Mille fois là-dessus je me suis consulté, v.1086 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  328. Que Madame l'est peu, me ravit et m'enchante. v.1089 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  329. Supprimer certaines vérités, v.1091 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  330. Et de l'amour aussi, s'il me rendait justice. v.1093 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  331. Mon coeur, mes serments, tout m'engage avec une autre : v.1096 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  332. Hé bien donc, je le prends, et je ne t'aime plus. v.1098 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  333. C'est justement deux cent quarante mille livres. v.1100 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  334. Pour me venger, ingrat, des maux où tu me livres, v.1101 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  335. Mais, Madame Rodrigue, v.1104 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  336. La probité, l'honneur, peuvent-ils vous permettre? v.1108 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  337. Je suis le testament, Monseigneur, à la lettre. v.1109 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  338. Seigneur, le testament doit être exécuté. v.1111 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  339. Et je ne comprends pas comment il se peut faire v.1116 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  340. Que la part seulement que Madame voudra. v.1119 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  341. Et commence à trouver le noeud de cette affaire, v.1121 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  342. Combien à ce jeune homme offrez-vous, s'il vous plaît ? v.1123 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  343. Nullement. v.1126 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  344. Et vous vous soumettez aux lois du testament ? v.1127 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  345. Seigneur, le testament ne m'est pas favorable. v.1128 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  346. C'est là du testament le sens en évidence ; v.1136 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  347. Allons donc nous y mettre. v.1145 (Acte 3, scène 5, SANCHO)
  348. Un homme vénérable v.1145 (Acte 3, scène 5, FABRICE)
  349. Un Tribunal fameux, un autre Aréopage, v.1156 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  350. Près de votre Grandeur me fait faire un voyage, v.1157 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  351. C'est pourquoi dites-moi le sujet du message v.1164 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  352. A pris pour le mensonge une si grande horreur, v.1167 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  353. Qu'il soit pendu s'il ment, et s'il dit vrai qu'il passe. v.1177 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  354. Remarquez bien ceci : s'il ment qu'il soit pendu ; v.1178 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  355. Qu'il soit pendu s'il ment, et s'il dit vrai qu'il passe. v.1180 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  356. Dont sont embarrassés Messieurs les Magistrats. v.1183 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  357. À ce gibet, dit-il, je vais me faire pendre. v.1189 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  358. Et s'il n'est pas pendu, n'aura-t-il pas menti ? v.1194 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  359. En feriez-vous serment ? v.1202 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  360. On est chez vous étranglé quand on ment ? v.1203 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  361. C'est rendre un jugement injuste contre lui. v.1206 (Acte 3, scène 6, LE DOCTEUR)
  362. Quelque bruit qu'en ait pu semer la renommée, v.1208 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  363. Et cette question, dont on vient me berner, v.1210 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  364. Est pour me faire pièce et tarder le dîner. v.1211 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  365. De mon Gouvernement on veut me rendre las ; v.1215 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  366. Il semble à ces messieurs qu'on ait qu'à proposer, v.1222 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  367. Morbleu, pour me réduire à rêver sur cela, v.1234 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  368. Qu'il faut absolument qu'on pardonne ou punisse, v.1237 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  369. Quand le crime est léger et la peine douteuse, v.1240 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  370. Que dans tes jugements je te trouve admirable ! v.1244 (Acte 3, scène 6, DON QUICHOT)
  371. J'en demeure confus. v.1246 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  372. Hé bien ; croit-on m'avoir assez fait promener ? v.1252 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  373. Je sens la même chose, et ne vois rien. Tenez, v.1264 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  374. De ces mets savoureux une odeur succulente v.1266 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  375. M'ébranle la mâchoire, et la faim s'en augmente. v.1267 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  376. Non, non, un Gouverneur doit dîner autrement, v.1272 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  377. Avec plus d'appareil, plus délicatement. v.1273 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  378. Je sais ce que m'a dit Madame_la_Duchesse, v.1275 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  379. De ce retardement nous allons voir la fin : v.1280 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  380. Justement, j'aperçois la salle du festin, v.1281 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  381. Malgré l'enchantement la porte s'en découvre, v.1282 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  382. Le charme est dissipé, l'enchanteur fuit, on ouvre. v.1283 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  383. Comment, que fait cela ? Si je? v.1286 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  384. Comment donc ? v.1293 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  385. Confusément : un jour notre barbier? v.1296 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  386. Je me souviens du moins que j'en eus grande envie. v.1297 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  387. Prenez garde à mentir, il y va de la vie. v.1298 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
  388. Oui vraiment. v.1299 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
  389. Je me souviens fort bien que je ne le suis pas : v.1300 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  390. Je te mordrai moi-même ; et je suis enragé, v.1316 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  391. Hé, comment la garder, quand on perd patience ? v.1318 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  392. Monsieur le Gouverneur à table se peut mettre : v.1325 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  393. Malgré l'ordre ancien le Duc veut bien permettre v.1326 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  394. Demain on aura soin de l'armer Chevalier. v.1328 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  395. Ma foi, Monsieur_le_Duc est brave homme, ou je meurs. v.1329 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  396. Que je vais m'en donner ! Que de mets ! Que de plats ! v.1331 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  397. Mais par où commencer ? Ma foi je ne sais pas ; v.1332 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  398. Approchez ce ragoût? mettez l'autre à sa place. v.1334 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  399. Messieurs, point, s'il vous plaît, d'interrogation, v.1335 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  400. Comment ? À quel propos le faire reporter ? v.1339 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  401. Ceci commence à m'impatienter, v.1348 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  402. Ces mets sont, selon moi, la peste des repas. v.1355 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  403. Par forme seulement, pour la cérémonie ; v.1357 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  404. Ce raisonnement-là me ferait enrager ; v.1359 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  405. Vous ne le serez point, ou je me donne au diable. v.1370 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  406. Lui-même. v.1374 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  407. Moi-même, et vous ferez bien voir v.1375 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  408. Comment, votre Excellence v.1377 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  409. Et moi dans ce moment v.1387 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  410. Je vous défends, Docteur, et très expressément, v.1388 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  411. De me prier de rien, et de me rien défendre. v.1389 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  412. Faites-moi seulement la grâce de m'entendre. v.1390 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  413. L'oiseau de rivière est un aliment très lourd. v.1392 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  414. Tant mieux, il me convient. v.1393 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  415. La perdrix ne vaut rien, et sur cet aliment v.1403 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  416. Hippocrate a parlé très décisivement. v.1404 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  417. Avicène et Fernel en demeurent d'accord, v.1407 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  418. En termes très exprès d'en donner même aux Pages ; v.1410 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  419. Qu'on mette des perdrix pour des gens de livrée. v.1414 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  420. Exceptez seulement et canards et perdrix, v.1420 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  421. Qu'il vous déplaise ou non, je suis ferme en ce point, v.1427 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  422. Absit vous-même. Approchez donc ces plats. v.1431 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  423. C'est un oiseau grossier, rempli d'humeur peccante v.1434 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  424. Qui l'attache à la terre, et ne lui permet pas, v.1435 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  425. Comme chacun le sait, de voler que fort bas : v.1436 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  426. Dites-moi, galant homme, v.1449 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  427. Ne puis-je par hasard savoir comme on vous nomme, v.1450 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  428. On me nomme Docteur Pedro Rezio d'Aguerre, v.1453 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  429. Proche d'Almodobar, et j'ai pris mes degrés v.1455 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  430. Que s'il faut qu'à la fin la rage me surmonte, v.1462 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  431. Je vous romprai la tête avec ces mêmes plats v.1463 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  432. Çà, vous, mettez-vous là, point de cérémonie, v.1473 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  433. J'aime fort à dîner, mais je veux compagnie. v.1474 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  434. Et tout chemin faisant on me renvoie ici v.1483 (Acte 4, scène 4, LE COURRIER)
  435. Lisez-le promptement. v.1486 (Acte 4, scène 4, LE COURRIER)
  436. Que l'on m'ôte d'ici ce maudit garnement. v.1491 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
  437. Et vous ont envoyés quatre homme déguisés ; v.1503 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  438. Prenez donc garde à vous, mettez-vous en défense, v.1504 (Acte 4, scène 5, LE MA?TRE D'H?TEL)
  439. Votre meilleur ami, le Duc de Médina. v.1508 (Acte 4, scène 5, LE MA?TRE D'H?TEL)
  440. Il faut, Seigneur, s'armer de patience. v.1511 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  441. Non. Je meurs de faim, j'enrage. v.1515 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
  442. Le soin de votre table à présent me regarde ; v.1518 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  443. Et que dans les chagrins dont j'ai l'âme agitée, v.1526 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
  444. Feignons de la tirer de son enchantement, v.1532 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  445. Et délivrons Sancho de son Gouvernement ; v.1533 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  446. Méritent-ils, Madame, un nom bien différent ? v.1537 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  447. Que d'user nos moments avec tranquillité, v.1541 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  448. La fête qu'aujourd'hui nous nous sommes donnée v.1542 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  449. Ne vous alarmez point, j'ai su prévoir à tout, v.1552 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  450. De voir un peu comment le bon Sancho Pança, v.1556 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
  451. Mais je souffre en voyant la faim qui le tourmente. v.1559 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
  452. Je crois qu'en ce moment rêveur et bien fâché, v.1560 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  453. De son Gouvernement il ferait bon marché. v.1561 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  454. Madame, assurément, n'en aura que la peur. v.1565 (Acte 5, scène 1, LE DOCTEUR)
  455. Ce sera trop encore, et j'ai peur qu'il n'en meure. v.1566 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
  456. D'où vient que le sommeil refuse v.1572 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  457. De me donner quelque repos, v.1573 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  458. Et que comme une cornemuse v.1574 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  459. J'aime mieux être laboureur, v.1579 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  460. Comment dormir ? La faim me presse ; v.1582 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  461. Voyez, comme on dîne à leurs tables. v.1591 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  462. Je ne saurais y sommeiller, v.1593 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  463. Pourrait me délivrer peut-être. v.1601 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  464. Vous manquez un heureux moment, v.1602 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  465. Je suis las du Gouvernement, v.1604 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  466. J'en veux sortir absolument. v.1606 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  467. Touche son désenchantement, v.1608 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  468. À mon secours accourez seulement. v.1610 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  469. Armez-vous vite. v.1619 (Acte 5, scène 3, DON LOPE)
  470. Coiffez-vous cet armet, fait tout exprès pour vous. v.1622 (Acte 5, scène 3, BASILE)
  471. Comment diable marcher avec cet équipage ? v.1624 (Acte 5, scène 3, SANCHO)
  472. Venez de vos soldats animer le courage. v.1625 (Acte 5, scène 3, DON LOPE)
  473. Il faut auparavant que j'anime le mien, v.1626 (Acte 5, scène 3, SANCHO)
  474. Le moindre amusement nous peut être fatal. v.1631 (Acte 5, scène 4, CARLOS)
  475. Que l'on me porte donc; car je me donne au diable v.1632 (Acte 5, scène 4, SANCHO)
  476. Prévenons-les, de grâce ; aux armes, les voici : v.1635 (Acte 5, scène 5, DON LOPE)
  477. Messieurs, allez sans moi travailler à cela, v.1638 (Acte 5, scène 5, SANCHO)
  478. Mes amis, rendons-nous sans faire les rétifs. v.1643 (Acte 5, scène 5, SANCHO)
  479. Et faites, mes enfants, comme si j'étais mort, v.1646 (Acte 5, scène 5, SANCHO)
  480. À son dam ; que chacun dorme sous son bonnet. v.1655 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
  481. Maudite ambition, que tu me fais de tort ! v.1658 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
  482. Peut-être je pourrai me sauver de la sorte. v.1660 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
  483. Laissez-moi seulement éprouver si les corps v.1666 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
  484. Par amusement souffrez que je le fasse. v.1668 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
  485. Il l'est assurément. v.1670 (Acte 5, scène 7, PERALTE)
  486. Laissez-moi lui couper la tête seulement. v.1671 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
  487. Il me suffira donc d'en avoir une oreille : v.1673 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
  488. Mais très résolument je ne puis m'en passer. v.1674 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
  489. me fourrer pendant que l'on se rebattra ? v.1678 (Acte 5, scène 9, SANCHO)
  490. Mais à propos, vraiment, n'êtes-vous pas blessé ? v.1691 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
  491. Désarmez-le, voyons. v.1692 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
  492. Mais par vous du péril me voilà délivré. v.1694 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  493. Qu'un fort mauvais plaisant me l'a tantôt fait faire. v.1697 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  494. Quoi, vous-même, Sancho, blâmez votre conduite ? v.1700 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
  495. Qu'à jamais votre nom soit fameux dans l'histoire. v.1704 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
  496. Mais je suis fort poltron, et qui dit autrement v.1706 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  497. Est bien sûr du contraire, et ment très hardiment. v.1707 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  498. Que vous êtes trompé d'estimer ma vaillance. v.1709 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  499. Je m'en vais me remettre à garder mes brebis, v.1711 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  500. Madame_la_Duchesse v.1720 (Acte 5, scène 11, IGNEZ)
  501. Au sort du Gouverneur tellement s'intéresse, v.1721 (Acte 5, scène 11, IGNEZ)
  502. Qu'elle vient l'applaudir elle-même aujourd'hui, v.1722 (Acte 5, scène 11, IGNEZ)
  503. Tout est calme, Seigneur, l'ennemi se retire, v.1725 (Acte 5, scène 12, LA DUCHESSE)
  504. Et je viens rendre grâce au fameux Gouverneur, v.1726 (Acte 5, scène 12, LA DUCHESSE)
  505. Je comprends bien qu'ici l'on me prend pour un sot ; v.1731 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  506. Que le Gouvernement me coûterait la vie, v.1732 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  507. Madame, elle ne vient que de faim et de crainte. v.1737 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  508. Les mets les plus friands. v.1741 (Acte 5, scène 12, LA DUCHESSE)
  509. La chère la meilleure, v.1741 (Acte 5, scène 12, LE DOCTEUR)
  510. À mes besoins pressants se dérobe aujourd'hui, v.1751 (Acte 5, scène 12, LE DUC)
  511. Je ne l'accuse point de commettre une faute : v.1752 (Acte 5, scène 12, LE DUC)
  512. Perdre même les yeux, je ne puis demeurer : v.1755 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  513. Et tout le monde enfin, hors vous, Madame et moi. v.1759 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  514. Qu'il sache un peu combien un Gouvernement pèse : v.1765 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  515. Et moi je lui promets v.1786 (Acte 5, scène 13, LA DUCHESSE)
  516. Que ce Gouvernement ne finira jamais. v.1787 (Acte 5, scène 13, LA DUCHESSE)
  517. Et ce qui me surprend, après tant de combats, v.1790 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
  518. Et renonçant lui-même à son Gouvernement, v.1797 (Acte 5, scène 14, LE DUC)
  519. Si je me suis trompé, nous touchons au moment v.1798 (Acte 5, scène 14, LE DUC)
  520. Et si le Ciel me rend justice, v.1802 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
  521. Que la promesse s'accomplisse ; v.1805 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
  522. Ou dans l'antre profond qui l'enferme aujourd'hui, v.1806 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
  523. S'il ne me la rend pas, j'irai m'en prendre à lui, v.1807 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
  524. N'étant plus Gouverneur, que le charme est fini. v.1809 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
  525. Comment, qu'attendons-nous ? Moi, vous suivre ! Nenni. v.1811 (Acte 5, scène 14, SANCHO)
  526. Si le charme est fini, sans risquer le voyage v.1812 (Acte 5, scène 14, SANCHO)
  527. Nous commençons, c'est à lui d'achever. v.1815 (Acte 5, scène 14, SANCHO)
  528. Sancho raisonne en homme sage. v.1816 (Acte 5, scène 14, LA DUCHESSE)
  529. Je m'en sens l'âme réjouie. v.1818 (Acte 5, scène 14, SANCHO)
  530. L'Enchanteur vient lui-même ici. v.1819 (Acte 5, scène 14, LE DUC)
  531. Il est brave homme, allez, j'en réponds sur ma vie. v.1820 (Acte 5, scène 14, SANCHO)
  532. Je suis Archélaüs, ce fameux Enchanteur v.1821 (Acte 5, scène 15, ARCHELAÜS)
  533. Amenez promptement la belle Dulcinée ; v.1836 (Acte 5, scène 15, ARCHELA?S)
  534. Il est vrai : mais pour me remettre, v.1842 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  535. Si Monseigneur le Duc veut bien me le permettre, v.1843 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  536. J'irai faire un tour un moment v.1844 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  537. Dans le nouveau Gouvernement v.1845 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  538. Que de sa grâce il vient de me commettre, v.1846 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  539. Dans un moment ou deux il n'y paraîtra pas. v.1848 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  540. Ou, si pour me faire enrager v.1856 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  541. Ils s'avisaient de me vouloir contraindre, v.1858 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  542. Que vous me reverrez de bien meilleure humeur. v.1862 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  543. Par mes soins tirent d'esclavage. v.1875 (Acte 5, scène 16, ARCHELAÜS)
  544. En ce moment se fait entendre ? v.1877 (Acte 5, scène 16, ARCHELA?S)
  545. C'est elle justement qu'au pied de ce coteau v.1878 (Acte 5, scène 16, ARCHELA?S)
  546. Permettez, Seigneur, que devant vous v.1880 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  547. Un respect amoureux me jette à ses genoux. v.1881 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  548. Souveraine de mes désirs, v.1883 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  549. Unique objet de mes soupirs, v.1884 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  550. De ce vaste univers la huitième merveille, v.1885 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  551. Jetez sur l'âme languissante v.1889 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  552. Met fin à votre enchantement, v.1893 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  553. Que la permission de pouvoir humblement v.1895 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  554. Levez-vous, Chevalier, je sens comme je dois v.1897 (Acte 5, scène 16, DULCINEE)
  555. Remettez vos esprits, v.1903 (Acte 5, scène 16, DULCINEE)
  556. Que me demandez-vous ? v.1904 (Acte 5, scène 16, DULCINEE)
  557. Et que vous me fassiez le destin le plus doux, v.1905 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  558. En m'avouant pour tel vous-même aux yeux de tous. v.1906 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  559. Je reviens, me voici toujours prêt à bien faire, v.1907 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  560. À vos ordres, Seigneur, j'obéis promptement, v.1908 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  561. Que votre cuisine est un bon Gouvernement ! v.1910 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  562. Ami Sancho, prends part à mon bonheur extrême : v.1913 (Acte 5, scène 17, DON QUICHOT)
  563. Ma foi, c'est elle-même. v.1914 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  564. Nord de tous mes exploits, étoile étincelante, v.1924 (Acte 5, scène 17, DON QUICHOT)
  565. Ma foi, l'Infante ment ; car je mentais moi-même. v.1929 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  566. Je le connais, je l'estime, je l'aime, v.1930 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
  567. À la félicité suprême v.1932 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
  568. Devant mes yeux vous avez trouvé grâce, v.1936 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
  569. Nous sommes assemblés, célébrons l'hyménée v.1941 (Acte 5, scène 17, LE DUC)
  570. De ce soudain changement, v.1951 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
  571. De ce grand événement, v.1955 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
  572. De son beau Gouvernement. v.1957 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
  573. Est dans mon entendement : v.1959 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  574. Et je gagne au changement. v.1961 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  575. De rester éternellement v.1975 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  576. Dans le nouveau Gouvernement v.1976 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  577. Et dès qu'il le faudra j'en prêterai serment. v.1978 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  578. En pompe soit remenée v.1989 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
  579. Par enchantement nouveau, v.2008 (Acte 5, scène 17, SANCHO)

LE CHARIVARI (1697)

  1. Me voilà déguisé d'une manière à n'être reconnu de personne. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  2. mettra-t-on tous ces ustensiles de Musique que vous avez fait apporter ? (Acte 1, scène 3, LA FONTAINE)
  3. Je ne sais où est la maison de Madame Loricart. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  4. Justement, voilà ce que je cherche. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  5. Me tromperais-je ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  6. Je me donne au diable, je crois que j'ai la berlue. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  7. Oui, c'est moi-même. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  8. Hé, vraiment oui. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  9. Hé, que diantre y fais-tu toi-même ? (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  10. Point de finesse, Messieurs, nous sommes tous trois dans le même équipage, nous y faisons tous trois la même chose, et peut-être courons-nous tous trois le même lièvre ? (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  11. Oh çà, ne nous trahissons point, éclaircissons-nous doucement, et convenons de nos faits. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  12. C'est bien dit, nous sommes tous trois amoureux apparemment : si les objets sont différents, à la bonne heure, on se rendra réciproquement service de bonne amitié : si nous en voulons à la même personne, vous vous égorgerez tous deux, pour voir à qui elle demeurera, et je vous regarderai faire. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  13. Çà voyons, parle-moi, franchement, qui t'amène ici ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  14. Nous aimons tous trois la danse, à ce que je vois ; j'y viens dans la même intention. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  15. On m'a fait dire de me déguiser en paysan, d'amener des instruments, et des musiciens. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  16. On m'a fait dire la même chose. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  17. À la musique près, j'ai reçu le même ordre, comme vous voyez. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  18. La charmante personne que j'aime se nomme Angélique. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  19. Bon : Vivat, Messieurs, point de rancune, la mienne s'appelle Mathurine. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  20. Angélique est fille d'une vieille Madame Loricart, qui a une maison dans le Village. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  21. Messieurs, nous ne sortirons pas de la famille. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  22. Mais la Madame Loricart est une vieille folle qu'il n'y a pas moyen d'apprivoiser ; et depuis trois semaines qu'elle est dans ce village, je n'ai pas osé en aborder. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  23. Je t'en offre autant, c'est une aussi surveillante Madame. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  24. Nous l'endormirons, ne vous mettez pas en peine, on ne nous a pas mandés pour rien. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  25. Il y a une noce dans le village, nos Dames en seront apparemment : ces noces de village sont tumultueuses, on ne nous connaîtra point. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  26. Voici la maison de Madame Loricart. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  27. J'ai dit à mes gens de m'attendre au Dauphin. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  28. Les miens y sont aussi, apparemment. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  29. À la bonne heure, j'aime les rendez-vous de cabaret, ils sont heureux. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  30. Quelqu'un sort de la maison, je vais faire jaser ce compère-là, et vous aurez bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  31. Morgué, je ne sais ce que ça veut dire, vela quasiment ma forteune faite, et je ne saurais avoir le coeur joyeux. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  32. Je ne me trompe point, c'est lui-même. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  33. Et comment savez-vous ça ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  34. Quoi, vous ne me remettez pas ? (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  35. Hé, palsangué, comment vous remettre, pisque je ne nous sommes jamais vus ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  36. Oui, justement, de votre marraine. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  37. Elle est morte, la pauvre femme ! (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  38. Comment donc cela ? (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  39. C'est un Procureur, comme vous savez, que le mari de défunt ma marraine. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  40. Vraiment oui, je sais cela. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  41. Vous savez donc bian itou qu'il était enragé de ce que sa femme avait un filleul qu'alle aimait tant ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  42. Oh dame, sitôt qu'ils furent mari et femme, le parrain fit sottement venir la filleule, la marraine fit bravement venir le filleul : chacun le sian, ce n'est pas trop, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  43. La marraine est morte, le parrain m'a fait paysan, et il a fait sa filleule Madame. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  44. Tatigué, je m'en gausse, j'ai bian rencontré ; je sommes heureux nous autres filleuls : je me suis fait le Jardinier d'une vieille Madame, qui a pris une si bonne amitié pour moi, que c'est la plus grande piquié du monde. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  45. Madame Loricart ? (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  46. Justement : alle est folle de moi, et je ne sais par où : il y a morgué bian du caprice dans la tête des femmes, car je ne suis pas trop biau, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  47. Vraiment, il n'y a pas d'excès. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  48. Quand une femme se met quelque chose dans la cervelle... (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  49. J'ai opignion que ce qu'alle en fait, c'est pour faire enrager sa fille et sa nièce, qu'alle n'aime point. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  50. Alles ne m'aimont point itou, moi, cette fille et cette nièce ; alles vont avec une Mathuraine, qui est un serpent pour sa malice, alles me fesont toujours queuque pièce : et par vindication, pour faire ma forteune ; vous m'entendez bian ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  51. Je fesons mystère de ça, comme si je tuions un homme. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  52. Le contrat est donc dressé, apparemment ? (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  53. Oui, voirement, et seigné itou de Madame Loricart, da ; car je ne seigne pas, moi ; et je prenons l'occasion de la noce d'Ambroise pour faire la nôtre à l'appui de la boule : ça n'est pas mal rusé ; n'est-ce pas. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  54. Non, vraiment, cela est bien imaginé. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  55. En après ça je deviendrai veuf, et puis vela le garçon, je serai heureux comme un petit roi ; car je ne l'aime pas, moi, Madame Loricart ; et si ce n'était que je m'ennuie d'être Jardinier... (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  56. Vela cette dessalée de Mathuraine que je vous disais ; je crois, Dieu me pardonne, qu'alle vous fait des mines. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  57. Pargué, je ne nous séparerons pas comme ça, je renouvellerons connaissance. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  58. Parlez donc ho, Monsieur Thibaut, Madame est dans le jardin qui vous demande. (Acte 1, scène 7, MATHURINE)
  59. Pargué, qu'alle attende, alle me verra assez. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  60. Et nous ne tarderons pas à revenir : que Madame ne s'impatiente point. (Acte 1, scène 7, LOLIVE)
  61. C'est ce maroufle de jardinier qui est cause que Lolive s'en va sans me dire un mot : il a bian fait, ce visage-là redit tout à Madame, ce sont deux têtes dans le même bonnet ; et la fausse vieille a biau dire que c'est le jardinage qu'elle aime, c'est le jardinier à qui alle en veut, sur ma parole. (Acte 1, scène 8, MATHURINE)
  62. Comment se porte ma belle-soeur, Madame Loricart ? (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  63. Toujours tout de même, alle nous fait enrager, comme de coutume ; alle ne veut jamais ce que je voulons, et alle veut toujours ce que je ne voulons pas ; et si je fais tout ce que je puis, moi, pour avoir l'honneur de ses bonnes grâces. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  64. Elle est d'une humeur fort extraordinaire, cette femme-là ; mais il faut tâcher de s'y accommoder, et prendre des mesures pour concilier vos petits intérêts et ses caprices. (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  65. C'est bien dit, Monsieur, vous parlez d'or, faites de même, je vous seconderons que rian n'y manquera : vous voici venu tout à propos, et je mourions d'envie de vous voir, ces Damoiselles et moi, afin que vous nous conseillissiais ce qu'il faut que je fassions ; car, voyez-vous, je n'y entendons point de malice, je ne demandons qu'amour et simplesse : je vous en croirons ! (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  66. Il est question que je sommes amoureuses, conseillez-nous, nous marions-je ? (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  67. C'est le seul parti qu'il y ait à prendre, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  68. Hé bian, c'est justement le parti que votre belle-soeur ne veut pas que nous prenions. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  69. Comment donc ? (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  70. Voirement oui, elle me voulait bailler un homme qui aurait parti quatre jours après pour aller chercher forteune aux antipodes : ho ! (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  71. Tenez, Monsieur Cléonte, ça ne vaut rian pour l'honneur d'une femme, ni pour le repos de sa conscience. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  72. Je ne puis condamner les sentiments de ma nièce ; si pourtant elle avait suivi ceux de sa mère, elle serait maîtresse d'un gros bien, elle aurait un douaire considérable... (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  73. Pour moi je serai bian aise de n'avoir rian à me reprocher. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  74. Alle est riche, Mademoiselle Mariane, alle a de quoi faire la forteune d'un homme. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  75. Oh dame, accoutez, on est bian aise d'avoir queuque chose de bon pour son argent, et puis il m'est avis qu'une honnête femme ne doit point vouloir d'un mari sot. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  76. Je ne la blâme donc pas, d'avoir refusé celui-là. (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  77. Vela tout justement, Monsieur, les petites raisons que j'avons eues pour ne vouloir point des maris que nan voulait nous bailler, et pour prendre la libarté d'en choisir d'autres, que je ne prendrons pourtant que bian à propos. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  78. Et moi itou, Monsieur ; je vous les ferons voir, ils sont tous trois dans le village ; et je vous prierons, comme vous êtes Avocat, de nous bailler queuque rubrique, pour en faire accroire à Madame, et pour nous moquer d'elle sous la protection de la Justice. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  79. Nous verrons cela : et si mes nièces ont fait un bon choix, je ne m'opposerai point à leur bonheur. (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  80. Je crois que vela Madame. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  81. Oui, Madame : mais... (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  82. Vous rendre visite, ma soeur, chercher à vous divertir, et à vous tirer de cette mauvaise humeur où l'on dit que vous prenez plaisir à vous entretenir vous-même. (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
  83. Que je reconnais bien là mes deux coquines, qui me font passer pour une bourrue, pour une capricieuse. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  84. Moi, Madame ? (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  85. Au contraire, voirement, je vous trouve la Madame la plus joyeuse du monde, quand vous êtes avec votre Jardinier, da. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  86. Ça est vrai, Madame, nous sommes des bêtes nous autres ; et Monsieur Cléonte itou n'est qu'un animal en comparaison de Monsieur Thibaut. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  87. En te remerciant, ma chère Mathurine. (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
  88. Vous ne m'incommodez point, pourvu que vous ne vous mêliez point de mes affaires. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  89. Que vous me laissiez gouverner ma famille à ma fantaisie. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  90. Ces Damoiselles ne le respectont pas assez queuquefois, et ça fâche Madame. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  91. Elles me contredisent en toutes choses, et moi de mon côté. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  92. Assurément. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  93. Tenez, Monsieur, il y a une noce dans le Village, dont alles avont prié qu'on les priit ; et par esprit de contradiction alles n'en voulont pas être, afin que Madame veuille qu'alles en soyont. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  94. Ho je n'en aurai pas le démenti, je fais tous les frais de la noce ; on dansera ici dans ma cour, et je ferai même le festin pour leur faire dépit. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  95. C'est moi qui vous ai baillé cet avis-là Madame. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  96. Ne craignez rien, je vais les voir, et je ne leur donnerai que de bons conseils et des sentiments raisonnables. (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
  97. Avec tout ça, c'est un bonhomme que ce Monsieur Cléonte, et si pourtant il m'est avis que vous n'êtes pas trop aise quand il viant cheux vous. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  98. Vraiment, j'ai bien affaire de lui, n'ai-je pas assez souffert de la mauvaise humeur de feu son frère, sans avoir les fréquentes visites de celui-ci ? (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  99. Est-ce que feu Monsieur Loricart était de mauvaise himeur, Madame ? (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  100. Dieu veuille avoir son âme ; il a bien fait de mourir, je n'y pouvais plus vivre. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  101. À sa fille, Madame ! (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  102. Je ne saurais que te dire, le beau-frère, la fille, la nièce, je n'aime point du tout cette parenté-là. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  103. On n'a point de plus grands ennemis que ses parents, ce sont des espions qui contrôlent perpétuellement tout ce que vous faites, et je n'aime pas être contrôlée, moi. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  104. C'est bian avisé, Madame, faites la mienne, je sis une bonne pâte de criature, je vous remarcierai tant que vous n'aurez à dire. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  105. Il me paraît qu'il n'y a rien de plus juste. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  106. Non voirement. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  107. Oh, que je ne me trompe point. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  108. Tenez, Madame, à le voir impartinant comme il est, je me sis quasiment toujours doutée de la chose. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  109. Paix, tais-toi, sur les yeux de ta tête : quoique je sois maîtresse de mes actions, je veux éviter de certaines choses. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  110. Allez, allez, n'en appréhendez point du côté de cheux nous, c'est la même Leune qui gouverne toute votre famille. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  111. Comment donc ? (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  112. Oui, c'est tout comme vous, vous dis-je, alles avont cette fantaisie-là. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  113. Mais voirement, Madame, alles ne font pas pis que vous ; tout le tort qu'alles avont, c'est qu'alles pourriont mieux faire, qu'alles n'ont qu'à choisir ; et que vous, ce n'est pas de même. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  114. Comment ? (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  115. Comment donc ? (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  116. Quand on est comme elles, on prend ce qu'on veut : quand on est comme vous, on prend ce qu'on trouve. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  117. Non, non, Madame, ne faites pas non plus semblant de savoir ce que je vous ai dit d'elles. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  118. Je le ferons donner dans le panniau, ne vous mettez pas en peine, je suis pour mon compte itou là-dedans, moi, Madame. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  119. Oui, voirement, et tenez vela mon paysan : oh dame, Madame, j'avons chacun le nôtre. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  120. Ce garçon-là n'est pas mal fait, vraiment. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  121. Comme ça vous rend bonne ! (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  122. Approchez, garçon, et faites la révérence à Madame. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  123. Je suis bien heureux, Madame, d'avoir l'honneur... (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
  124. Madame Loricart me paraît plus traitable que de coutume, elle s'apprivoise, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  125. Cela n'est pas malheureux, et sur ce pied-là, je n'aurai pas de regret à mon mariage, apparemment. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  126. Mais cela est bien, prompt, Mathurine, comme cette envie-là te prend ! (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  127. Voilà une grosse personne qui aime bien délicatement. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  128. Je t'aime, tu m'aimes aussi, tu as six cent francs, tu me demandes en mariage à moi-même, parce que je suis seul de ma famille : je ne suis pas cruel, je m'accorde à tes désirs ; voilà qui est fini, j'aurai la complaisance de t'épouser. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  129. Il y a dans le Village deux fidèles pasteurs qui attendent de mes nouvelles : ne pourrions-nous point les aboucher avec leurs bergères, et prendre ensemble des mesures... (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  130. Qu'est-ce que c'est donc, Monsieur Thibaut, vous voilà bian de mauvaise himeur ? (Acte 1, scène 14, MATHURINE)
  131. N'an se gobarge de moi dans tout le Village, et les petits enfants couront après moi : oh dame. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  132. Non, voirement, c'est notre Madame qui est cause de ça. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  133. Madame Loricart ? (Acte 1, scène 14, MATHURINE)
  134. Tenez, à la franquette, Madame Mathurine, je nous déshonorons tous deux, Madame Loricart et moi, chacun à notre manière : alle, moi, parce qu'alle est vieille ; moi, alle, parce que je ne sis qu'un paysan : et si dans le fonds, il y va plus du mien que du sien ; car tatigué, je vaux mieux qu'elle, oui, et elle le sait bian, c'est alle qui me recherche. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  135. Bon, ma forteune, il faut bian qu'alle y trouve son compte, elle, pis que c'est elle qui me prie, vous dit-on : mais palsanguenne, il n'en sera rian, vela qui est résolu. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  136. Mais acoutez donc, Monsieu Thibaut, songez bian que Madame est amoureuse de vous, au moins, et que... (Acte 1, scène 14, MATHURINE)
  137. Il n'en sera pargué rian, vous dis-je : je sais bian ce qui en arriverait, je sis brutal, je me connais, je n'aime pas les gausseries, je casserais la tête à queuqu'un, qui en trépasserait, la Justice s'en voudrait mêler, et puis crac, vela le marié branché ; le beau commencement de noce ! (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  138. On dame, voyez-vous, j'aime mieux être un Jardinier en bonne santé, qu'un Monsieu pendu, il n'y a point de milieu. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  139. Où est-ce qu'est Madame ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  140. Je m'en vais tout franchement ly dire que je ne veux point d'elle. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  141. Sans adieu, Madame Mathureine. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  142. Ma cousine est, comme moi, dans une impatience... (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  143. Sais-tu s'ils sont déguisés comme nous leur avons fait dire ? (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  144. Oui, vous allez les voir, j'ai donné ordre qu'on les amenît. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
  145. Que ça ne vous embarrasse point : vous les avez fait venir pour les voir une fois, pour qu'ils sachent ce que vous pensez, et pour savoir ce qu'ils voulont faire ; et il m'est avis qu'ils ne pouvont vous dire ça, à moins qu'ils ne vous parliont, je vous défie de faire autrement. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
  146. Mais nous avions projeté, comme tu sais, qu'ils ne paraîtraient ici qu'avec toute la noce, et que pendant qu'on danserait, dans la chaleur du divertissement, nous trouverions moyen de les entretenir, sans que ma tante, toute soupçonneuse qu'elle est, pût s'imaginer que deux paysans fussent nos amants. (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  147. Elle qui fait si fort la prude, et qui nous prêche continuellement de mépriser tous les hommes du monde ? (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  148. Je sommes en droit de chapitrer la chapitreuse. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
  149. Ma chère cousine, ta mère est folle, nous sommes les plus heureuses personnes du monde. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  150. Tu extravagues toi-même de te figurer cela, et de le regarder comme un bonheur. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  151. Vous n'y songez pas, ma nièce, de quelle utilité pourrait vous être ce que vous dites, supposé même qu'il fût vrai ? (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
  152. Je sais que Clitandre vous aime, qu'Éraste est amoureux d'Angélique, que vous êtes sensibles toutes deux au mérite et à la passion de l'un et de l'autre ; et il me semble que bien loin de vous réjouir que votre tante fût folle, vous devriez souhaiter qu'elle fût assez sage pour agréer ces deux alliances. (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
  153. Comment donc ? (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
  154. Monsieur a bon esprit, laissez faire à Madame cette sottise-là, afin qu'alle vous laisse faire les vôtres. (Acte 1, scène 17, MATHURINE)
  155. La belle doutance, ils se sont bian fait paysans eux-mêmes pour l'amour de vous. (Acte 1, scène 17, MATHURINE)
  156. Non vraiment. (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
  157. Que notre déguisement ne vous révolte point contre nous, Monsieur : il doit servir au contraire à vous marquer l'excès de la passion que nous avons pour ces adorables personnes ; et vous jugerez de la pureté de nos intentions... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  158. Je ferais tort à mes nièces d'en douter, Messieurs ; et si Madame Loricart était raisonnable, vous n'auriez pas besoin de paraître ici sous des figures empruntées ; mais... (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
  159. Boutez un peu la main à la pâte, comment nous y prendrons-je ? (Acte 1, scène 18, MATHURINE)
  160. Je ferai tout ce qui dépendra de moi, je vous le promets. (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
  161. Si nous pouvions seulement avoir quelque preuve sérieuse des intentions de ma belle-soeur pour son maître Thibaut... (Acte 1, scène 18, CL?ONTE)
  162. Elles sont publiques dans le village, Monsieur ; et on leur prépare le régal d'un petit charivari même, j'en viens de voir les apprêts. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
  163. Allons, mes nièces. (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
  164. Suivez-nous, Messieurs. (Acte 1, scène 18, CL?ONTE)
  165. C'est un de mes anciens amis, un bon vivant, nous avons été ensemble au Collège. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
  166. Je m'en vais vous y mener. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
  167. J'y ai affaire, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 18, MATHURINE)
  168. Non, demeure ici, Mathurine, afin d'amuser ma tante, en cas qu'elle s'avisât de demander où nous sommes. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  169. Ne te mets pas en peine, ce sont mes affaires. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
  170. Ça sera trop plaisant, je nous en allons faire une charretée de noces, et c'est celle de Madame Loricart qui est cause de tout ça : queulle bénédiction ! (Acte 1, scène 19, MATHURINE)
  171. Tatigué, Madame, ne vous avisez pas de me frapper, je serions deux, voyez-vous. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  172. Tu es un coquin, tu m'épouseras, tu me l'as promis : tu me tiendras parole. (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  173. Hé, Madame, vous n'y pensez pas ; quel emportement ! (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
  174. Il a tort, Madame, je le lui ai déjà dit. (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
  175. Non, morgué, je ne sis point fou, Madame le sait bian ; je vians de lui dire ce que je vous avais dit, vela ce qui la fâche tant. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  176. Vous m'avez attrapé, Madame, l'y a de la tricherie. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  177. Tatigué oui ; vous m'avez fait accroire que de me marier avec vous, ça me ferait de l'honneur, et c'est tout le contraire, ça me fait de la vergogne. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  178. L'insolent, de quel terme il se sert. (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  179. Mais fais-lui donc entendre raison, ma chère Mathurine ; il me fera mourir de chagrin, ce petit perfide-là. (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  180. Oh, ventregué, Madame, rengainez vos injures, je ne sis point un parfide, voyez-vous ? (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  181. Si fait voirement, vous manquez de parole à Madame. (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
  182. Après les engagements que nous avons ensemble... (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  183. Les engagements, Madame ? (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  184. Oh palsangué, je ne vous crains point, il ne s'est rian passé entre vous et moi, je sis à couvart du blâme. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  185. Assurément, je sis un enfant en comparaison de vous ; l'y a eu de la surprise. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  186. Si vous n'aviais point babillé encore, vous ou le Tabellion, c'en était pargué fait, j'eusse achevé la sottise, vous me teniais ; mais vous avez jasé, n'an s'est gaussé de moi, vous ne tenez rian. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  187. Mais savez-vous bian que vous pardez l'esprit ; vous croyez qu'on se gausse de vous, parce que vous épousez Madame ; on se gaussera bian davantage, si vous ne l'épousez pas. (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
  188. Votre biau-frère sera fâché, votre fille enragera, votre nièce fera la meine. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  189. Ils en seront tous ravis, pourvu que tu m'aimes, n'est-ce pas, Mathurine ? (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  190. Oui, Madame, vous avez la meilleure famille... (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
  191. Morgué, pas trop, et puis velez-vous que je vous dise, vous avez de vilaines manières, Madame. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  192. Oh dame, acoutez, quand je serai le mari, ne croyez pas avoir affaire au Jardinier, je veux être le maître. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  193. Hé bien, tu le seras, je te le promets. (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  194. Vela qui est donc fait, moyennant tout ça je me raccommode : mais prenez-y garde, au moins. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  195. De Madame Loricart. v.2 (Acte 1, scène 20, LE CHOEUR)
  196. Voici tout le Village que nous vous amenons, ma soeur, avec les violons de la noce d'Ambroise, pour servir de prélude à la vôtre ; et pour nous réjouir avec vous du bon choix que vous avez fait. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  197. Au contraire, Madame, nous en sommes tous ravis, je vous assure ; et Monsieur Thibaut veut bien que je sois le premier à le féliciter. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  198. Parguenne, ils prennent bian la chose ; touchez, biau-frère ; embrassez-moi, ma fille ; serviteur ma nièce : et qu'on me baille un fauteuil, Mathureine. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  199. Comment, un gendre ? (Acte 1, scène 21, MADAME LORICART)
  200. Oui, Madame, votre famille augmente à vue d'oeil, comme vous voyez ; et voilà encore un neveu que je vous présente. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  201. Alles avont itou chacune un Paysan : on a bon esprit dans cette famille-là, je les en aime davantage. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  202. Vous ne refuserez pas, Madame, de signer les Contrats de ces deux Demoiselles ? (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  203. Et le nôtre, Madame, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
  204. Votre domestique se multiplie itou à l'exemple de la famille. (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
  205. Approchez, Monsieur le Tabellion : allons, Madame. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  206. Mais, Madame, il serait bon de savoir... (Acte 1, scène 21, LE TABELLION)
  207. Hé, fy, morguenne, an ne nous fait point d'empêchement, il serait vilain d'en faire aux autres : allons, seignez ça, ma femme. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  208. Morgué, seignez, vous dis-je, et ne me le faites pas dire deux fois, vous savez bian que je veux être le maître. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  209. Je vous assure, monsieur Thibaut, que vous êtes un fort galant homme, et que... (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  210. Sans compliment tretous, n'an vous en quitte. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  211. Aimez-moi bian, respectez-moi bian, et je serons bons amis : allons, morgué, ablativo tout en un tas, mettons toutes les noces en une, point de gausserie, et vive la joie ; vela ma forteune faite. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  212. De Madame Loricart. v.8 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
  213. De Madame Loricart. v.10 (Acte 1, scène 22, LE CHOEUR)
  214. Ton mari t'aime-t-il bien ? v.20 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
  215. En bonne foi, Guillemette, v.21 (Acte 1, scène 22, COLINETTE)
  216. C'est comme le mien. v.29 (Acte 1, scène 22, COLINETTE)
  217. Qui parfois me tient compagnie. v.37 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
  218. Qui me vient voir quand je m'ennuie ? v.39 (Acte 1, scène 22, COLINETTE)

LE VERT-GALANT (1699)

  1. Ma foi, Monsieur, c'est le meilleur parti que nous puissions prendre. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  2. C'est à quoi je ne puis me résoudre, mon pauvre Lépine. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  3. Vous êtes jeune, assez bien fait, hardi, entreprenant, et insolent même quelquefois ; mais cela ne vous a encore menés qu'à la connaissance de quelques coquettes de frontière, et à deux ou trois mois de crédit, que nous avons attrapés par-ci par-là de vos hôtesses. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  4. Votre bourse, assez dégarnie, a achevé de se vider pendant la campagne ; votre linge s'est usé, vos galons d'or sont devenus de soie, et vos plumets sont fort sales. (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  5. L'oncle les remettrait en couleur ; ce devrait être une raison déterminante que celle-là. (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  6. Tu sais les vues qui m'amènent ici, cela rétablira mes affaires. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  7. L'affaire est plus avancée que tu ne penses ; nous nous sommes envoyé mutuellement une promesse de mariage. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  8. Comment donc ? (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  9. Je ne rougis point de ma famille, mais je n'ai que faire d'afficher qui je suis en allant demeurer chez Monsieur Jérôme. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  10. J'ai des mesures à garder avec cent officiers de mes camarades. (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  11. Oh bien, Monsieur, moi qui n'ai point de mesures à garder avec mes confrères les valets de chambre, et qui était garçon de Monsieur Jérôme, d'où vous m'avez débauche fort mal à propos, je vous dirai naturellement que je veux retourner à mon premier métier, et que j'aime mieux teindre et dégraisser les vieux habits du public, que de continuer à nettoyer les vôtres. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  12. Quoi, tu veux me quitter, Lépine. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  13. C'est que vous ne pouvez me garder, Monsieur. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  14. Je le quitte moi-même, je me réforme ; cela me paraît plus noble. (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  15. Je fais bien les choses, comme vous voyez. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  16. Mais voici votre oncle, voulez-vous que j'aborde le bonhomme ? (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  17. Fais en sorte qu'il me prie de demeurer chez lui ; je n'y entrerai que les soirs du moins. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  18. Tout est-il prêt pour achever de teindre en vert ce meuble de damas ? (Acte 1, scène 1, JÉRÔME)
  19. Dites à Madame Jérôme que je ne pars pas tout à l'heure, et que je viendrai lui dire adieu. (Acte 1, scène 1, JÉRÔME)
  20. Il parle de Madame Jérôme ! (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  21. Le bonhomme se serait-il ennuyé du veuvage pendant notre absence ? (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  22. Voilà, je crois, ce pauvre diable de Lépine, et mon fripon de neveu qui me l'a débauché. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  23. Ah, ah, ah, soyez les bien trouvés, Messieurs les favoris de Mars. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  24. Vous ne me paraissez pas être ceux de la fortune, et vous ne revenez pas de la guerre en bon équipage. (Acte 1, scène 3, J?R?ME)
  25. Je suis confus, mon oncle, de paraître devant vous si négligé ; mais l'impatience d'arriver à Paris m'a fait prendre la poste ; je n'ai eu que le temps de me débotter, pour vous venir rendre mes premiers devoirs. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  26. Voilà un garçon bien revenu des premiers égarements de sa jeunesse, il vous aime à présent... (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  27. Je l'ai toujours aimé, moi, quoique ce ne fût qu'un vaurien ; et j'ai été comme cela, oui, quand j'étais jeune, il ne fallait pas me marcher sur le pied, non plus qu'à présent. Viens çà grand coquin, que je t'embrasse. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  28. Tu sais mes sentiments pour lui, Lépine. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  29. Je me suis remarié depuis peu, comme tu sais, ou comme tu ne sais pas. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  30. Oui, j'ai pris une bonne grosse réjouie, belle et de bonne humeur. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  31. Elle aime tout ce que j'aime, le plaisir, la bonne chère ; elle reçoit mes amis parfaitement bien, elle sera ravie de t'avoir au logis. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  32. Je serai charmé du mien, d'avoir une aussi bonne maîtresse ; car vous voulez bien, Monsieur, que je rentre chez vous, dans mon devoir, et dans mes anciennes fonctions de maître garçon ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  33. Quel ravissement pour moi ! (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  34. Je suis riche, j'ai plus de deux cent mille francs de bien, j'achèterai quelque Charge qui m'ennoblira ; et comme te voilà de retour, mon dessein est de te donner ma place et mes pratiques, et de te faire au plutôt passer Maître. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  35. Oui, toi-même. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  36. Fort bien, l'Officier de Dragons deviendra Teinturier, et le Teinturier, Gentilhomme ; ce sera là une jolie métamorphose. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  37. Nous en avons aussi une, ne vous mettez pas en peine d'en chercher d'autre. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  38. C'est que nous prenons nos mesures de loin. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  39. C'est une de nos amies, Madame Clopinet, votre voisine, qui a fait cette affaire-là. (Acte 1, scène 3, L?PINE)
  40. C'est une affaire presque faite, il ne faut plus que le consentement des familles. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  41. Effectivement cela me paraît bien avancé. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  42. Hé, qui est cette personne-là, qui s'amourache si promptement ? (Acte 1, scène 3, J?R?ME)
  43. Une petite personne fort aisée à vivre et sans façon, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  44. Justement, mon oncle. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  45. Mais je ne la croyais pas si prompte à s'enflammer. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  46. Vous connaissez fort Monsieur Tarif, apparemment ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  47. Tu seras, si tu veux, de la partie ; c'est à ma maison d'Anthony que j'ai dessein de le mener, veux-tu en être ? (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  48. Est-ce que vous n'allez pas ce soir à Anthony, mon oncle ? Mettra-t-on les chevaux à votre chaise. (Acte 1, scène 4, JAVOTTE)
  49. Non, je prendrai un iacre au bout de la rue ; mais avant que de partir, je veux faire connaître à ma femme, ton frère, que voilà de retour de la guerre et de ses folies. (Acte 1, scène 4, JÉRÔME)
  50. Hé, vraiment oui, c'est lui-même, je ne le reconnaissais pas d'abord. (Acte 1, scène 4, JAVOTTE)
  51. Et moi charmé de t'embrasser, ma soeur : mais ne m'appelle plus comme cela, je te prie. (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  52. Tu me feras plaisir de t'en charger, aussi bien vois-je venir Monsieur Tarif, que je veux débaucher pour le mener avec moi. (Acte 1, scène 4, JÉRÔME)
  53. Sachons un peu s'il est bien sûr que Monsieur Jérôme aille ce soir à sa campagne. (Acte 1, scène 5, TARIF)
  54. J'ai pris des mesures, que je serais fâché qu'on dérangeât. (Acte 1, scène 5, TARIF)
  55. Vous me voulez quelque chose, apparemment ? (Acte 1, scène 5, TARIF)
  56. Vous mener souper à Anthony, où j'ai des ouvriers, comme vous savez. (Acte 1, scène 5, JÉRÔME)
  57. Il me semble qu'elle est en âge... (Acte 1, scène 5, JÉRÔME)
  58. Elle est en âge... d'attendre ; et moi en âge de ne me pas presser de la pourvoir, et ses comptes ne sont pas prêts. (Acte 1, scène 5, TARIF)
  59. Il en faut attendre encore une meilleure. Vous allez ce soir à Anthony ? (Acte 1, scène 5, TARIF)
  60. Très certainement ? (Acte 1, scène 5, TARIF)
  61. Je l'ai bien résolu comme cela. (Acte 1, scène 5, JÉRÔME)
  62. Cela est bon et bien arrangé. Sans adieu, Monsieur Jérôme, on vous verra au retour. (Acte 1, scène 5, TARIF)
  63. Voilà un bien honnête homme pour un homme d'affaires, et bien de mes amis ; aussi je l'aime. (Acte 1, scène 6, JÉRÔME)
  64. Bonsoir, Monsieur Jérôme, votre servante. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  65. Votre valet, Madame Tarif, voilà votre cher époux qui me quitte, et qui dit qu'il a bien des affaires. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  66. Si l'on était d'humeur à se marier de même. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  67. Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  68. C'est un grand fripon que mon mari, Monsieur Jérôme. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  69. Hé, doucement, Madame. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  70. Voilà comme vous êtes, vous autres femmes, vous pensez toujours du mal de nous autres. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  71. Des choses qui vous regardent pour le moins autant que moi, Monsieur Jérôme. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  72. Il est amoureux de votre femme. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  73. De Madame Jérôme ? (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  74. Fi, fi, vous rêvez, Madame. (Acte 1, scène 7, J?R?ME)
  75. Vous avez bien raison, les cornes me viennent. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  76. Et qui vous a dit cela, Madame Tarif ? (Acte 1, scène 7, J?R?ME)
  77. Madame Jérôme elle-même, qui m'en a avertie. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  78. Oh, c'est une brave femme ! (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  79. Madame Jérôme ! (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  80. Non, vraiment. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  81. Elle n'a pas voulu vous en parler, de peur de noise ; elle me l'a dit à moi, et nous sommes convenu de le berner, et de nous moquer de lui. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  82. Mais c'est un grand maroufle que votre mari, Madame. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  83. Me vouloir jouer un tour comme celui-là ! (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  84. Vous ne seriez pas capable de cela, vous, Monsieur Jérôme. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  85. Non vraiment, Madame. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  86. Ce n'est pas le premier tour qu'il m'a fait, il en conte à tout le voisinage : mais je veux me venger. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  87. Il faut que nous nous vengions, Monsieur Jérôme. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  88. Ne vous mettez pas en peine ; j'ai ici par hasard des gens qui ne seront pas inutiles pour cela. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  89. Quand vous l'aurez pris comme un sot : vous m'enverrez chercher pour lui faire la honte. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  90. Je viendrai avec une de mes amies, qui a été dans le cas comme Madame Jérôme. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  91. Oui, fort bien, vous n'avez qu'à vous tranquilliser chez vous, et y attendre de mes nouvelles. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  92. Vous avez bon esprit et bonne conduite, je me rapporte à vous de toutes choses, et vais attendre le dénouement de l'aventure. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  93. Elle sera des plus ridicules, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 8, JÉRÔME)
  94. Votre charmante épouse nous a reçu le plus gracieusement du monde, et vous êtes logé et meublé comme un Financier, mon oncle. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  95. C'est une aimable femme, de bon esprit, de bonne conduite, et tu en verras dès ce soir des preuves convaincantes. (Acte 1, scène 9, JÉRÔME)
  96. Comment donc ? (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  97. Il va se jouer une scène où je veux que tu fasses ton personnage, aussi bien que Lépine, et tu auras bonne part au dénouement. (Acte 1, scène 9, JÉRÔME)
  98. Va-t-en m'attendre avec Lépine dans le petit cabinet du jardin ; quand j'aurai dit un mot à Madame Jérôme que voici, j'irai vous rejoindre, et je vous communiquerai mon projet. (Acte 1, scène 9, JÉRÔME)
  99. Comment, vous voilà encore, Monsieur, je vous croyais déjà à moitié chemin pour le moins. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  100. Je ne sais ce que cela veut dire, Madame Jérôme ; mais j'ai de la peine ce soir à vous quitter ; j'ai peur que vous ne vous ennuyez pendant mon absence (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
  101. Que cela ne vous inquiète point, nous avons fait une partie qui vous divertira vous-même à votre retour. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  102. Parbleu, je me moque de votre arrangement, j'ai pris le mien. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
  103. Allez-vous-en à Anthony, et emmenez votre neveu, je vous prie. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  104. Cela commence à m'impatienter. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
  105. Il a eu l'insolence de me dire qu'il était amoureux de moi. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  106. J'en ai averti sa femme. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  107. Je voulais savoir la chose de vous-même ; en voilà assez, je sais tout le reste. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
  108. Faites-lui le meilleur accueil que vous pourrez, ma femme. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
  109. Voilà des choses qu'il est inutile de me dire. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  110. Allez donc, Javotte, et l'amenez ici... (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  111. Oui, charmante voisine, c'est lui-même. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  112. Quel ajustement ! (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  113. Pour négocier avec l'Amour on se met autrement que quand on n'a que son argent à faire travailler. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  114. Il y a un quart d'heure qu'on a tout apporté, ragoûts, rôti, dessert, le couvert est mis, le vin rafraîchi, on se mettra à table quand vous voudrez, et sur la fin du repas on vous donnera les violons : c'est une petite musique, dont vous ne serez pas mécontent. (Acte 1, scène 12, JAVOTTE)
  115. Vous êtes une femme adorable, ma voisine : je suis comme vous, j'aime le mystère, et vous ne vous plaindrez pas de ma discrétion. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  116. Pour cela, c'est une chose épouvantable ; un joli homme de Finances ne saurait souper tête à tête avec une bourgeoise de conséquence, et y demeurer seulement jusqu'à quatre heures du matin, qu'on n'en fasse le lendemain cent contes ridicules. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  117. Je me mets au-dessus de cela, moi, et je prends si bien mes mesures, que je ne crains point la médisance. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  118. Je suis comme vous, je me moque de tout, et je ne me contrains en rien. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  119. Si nous nous mettions à notre aise, ma voisine. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  120. Que vous faites bien, Monsieur ; vous étiez guindé avec votre grande perruque ; vous avez un bonnet, mettez-le. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  121. Je ne me fais pas prier, j'aime mes commodités ; mais je n'ai point de bonnet dans ces habits-ci, je l'ai laissé dans l'autre. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  122. Oh mais, Madame... je n'ai garde de prendre des libertés... (Acte 1, scène 12, TARIF)
  123. Ce fauteuil est pour moi, apparemment ? (Acte 1, scène 13, TARIF)
  124. Il aime ses commodités. (Acte 1, scène 13, MADAME JÉRÔME)
  125. Il n'est point ici, vous y tenez sa place ; il faut que vous y figuriez comme lui, afin qu'on ne s'aperçoive point de son absence. (Acte 1, scène 13, JAVOTTE)
  126. Je ne sais si ce maraud de rôtisseur m'aura envoyé de bonne viande : mais il me l'a bien fait payer. (Acte 1, scène 13, TARIF)
  127. Comment donc, on se met à table sans nous avertir ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  128. Mon oncle, qui me force à venir loger chez lui presque malgré moi... (Acte 1, scène 14, ?RASTE)
  129. Qui est cet homme-là, Madame ? (Acte 1, scène 14, TARIF)
  130. Un Officier de Dragons, un neveu de Monsieur Jérôme, qui n'est ici que d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 14, MADAME JÉRÔME)
  131. Vous voyez bien que non : mais comme c'est un homme de règle, et qui ne manque jamais à de certaines bienséances, il a envoyé Monsieur son ami pour tenir sa place. (Acte 1, scène 14, JAVOTTE)
  132. Ce galant homme-là est des amis de mon oncle, ou de ma tante, sans doute ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  133. Ah, parbleu, je l'aime de cette humeur ; je suis aussi sans cérémonie : une chaise, un couvert. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  134. Madame Jérôme ? (Acte 1, scène 14, TARIF)
  135. Que l'on appelle mon Maréchal des logis, qu'il me vienne tenir compagnie ; l'ami de mon oncle me paraît un ennuyeux. Le repas languirait, il faut l'égayer. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  136. Nous nous serions bien passés de la présence de cet homme-là. (Acte 1, scène 14, TARIF)
  137. On dit que vous me demandez, mon Officier ? (Acte 1, scène 15, LÉPINE)
  138. Ici comme ailleurs, nous mangerons à table d'hôte, mais la chère est meilleure qu'à l'auberge de la garnison, comme tu vois. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  139. Mais je ne vois point Monsieur Jérôme, j'aurais bien voulu lui parler. (Acte 1, scène 15, LÉPINE)
  140. Voilà le meilleur de ses amis, un autre lui-même. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  141. Il a la bonté de ne me pas laisser seule, de peur que je m'ennuie. (Acte 1, scène 15, MADAME JÉRÔME)
  142. Tope, à la mode, et rasade même. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  143. Parbleu, voilà de bons enfants, Madame Jérôme, et je crois que nous passerons agréablement la soirée. (Acte 1, scène 15, TARIF)
  144. On frappe à la porte, et rudement même ; à l'heure qu'il est, qui pourrait-ce être ? (Acte 1, scène 15, JAVOTTE)
  145. Ce sera Monsieur Jérôme. (Acte 1, scène 15, MADAME JÉRÔME)
  146. Quelles affaires le font revenir si promptement ? (Acte 1, scène 15, MADAME J?R?ME)
  147. Ne vous mettez pas en peine, c'est un bon homme, et qui croira tout ce que nous voudrons. (Acte 1, scène 15, MADAME JÉRÔME)
  148. 3Et voilà bonne chère ; c'est fort bien fait, Madame Jérôme, de régaler ainsi mon neveu, et de faire si bien les honneurs du logis. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  149. J'ai cru que vous ne m'en désavoueriez pas, Monsieur Jérôme. (Acte 1, scène 16, MADAME JÉRÔME)
  150. Comment, ventrebleu, Monsieur Tarif est aussi de la partie ! (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  151. Il me paraît que vous y êtes tombé debout, mon voisin ; il y a du mystère en tout ceci. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  152. Vous êtes une coquette, Madame ma femme. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  153. Monsieur Jérôme... (Acte 1, scène 16, TARIF)
  154. Mais que vois-je ? C'est mon bonnet, je pense ! Ah, quelle perfidie ! Quelle insulte ! Je ne sais qui me tient. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  155. Mon cher voisin, Monsieur Jérôme. (Acte 1, scène 16, TARIF)
  156. Je lui pardonnerais d'aimer ma femme ; elle est aimable, c'est à elle de se défendre de ses poursuites : mais prendre mon bonnet ! (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  157. Je m'en vais reprendre ma perruque, Monsieur Jérôme. (Acte 1, scène 16, TARIF)
  158. Cela est bien ridicule ; mettre le bonnet de son mari sur la tête d'un autre ! (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  159. Oui vraiment, et chez le Baigneur même en sortant d'ici. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  160. Oui, Monsieur Jérôme, c'était mon dessein ; n'en dites rien à ma femme, je vous prie. (Acte 1, scène 16, TARIF)
  161. Que je me baigne ici ! (Acte 1, scène 16, TARIF)
  162. Mais il n'y a pas plus de liberté à cela qu'à mettre mon bonnet. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  163. Je ne me sers jamais que de lui pour cela, mon oncle. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
  164. Il y a sérieusement à décrasser à Monsieur Daniel Tarif. (Acte 1, scène 16, JAVOTTE)
  165. Parbleu, je le ferai débouillir en cas de besoin, que l'on me laisse faire. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  166. Madame Jérôme, je vous prie... (Acte 1, scène 16, TARIF)
  167. Il faut vous avouer, Monsieur Jérôme... (Acte 1, scène 17, TARIF)
  168. Je vais vous expliquer, Messieurs... (Acte 1, scène 17, TARIF)
  169. Expédions promptement, qu'on se dépêche, je ne veux point de temps pour la réflexion. (Acte 1, scène 18, JÉRÔME)
  170. Voyons un peu si notre affaire s'avance ; je ne veux pas que Madame Jérôme en sache rien. (Acte 1, scène 18, JÉRÔME)
  171. Monsieur Tarif n'en aura que la peur ; le ressentiment de mon oncle ne sera pas si bien servi qu'il se l'est promis, et l'aventure sera plus ridicule que sérieuse. (Acte 1, scène 18, ÉRASTE)
  172. J'étais fort en peine de Monsieur mon mari : j'attendais chez moi des nouvelles de Monsieur Jérôme, ou des vôtre ; je viens moi-même, avec ma voisine et mon amie, voir ce qui se passe. (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
  173. Toute autre chose que ce que nous avions projeté : nous comptions de nous divertir entre nous autres ; Monsieur Jérôme a su l'affaire, il nous a volé ce plaisir-là, et l'a pris pour lui. (Acte 1, scène 19, MADAME JÉRÔME)
  174. Voilà comme font tous ces vilains maris, ils dérangent tout autant qu'ils peuvent toutes les parties de plaisir que font leurs femmes. (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
  175. C'est ce qui est cause qu'on ne leur fait pas toujours confidence. Tout coup vaille, je ne me suis pas repentie de celle-là, et Monsieur Tarif fut fort bien régalé. (Acte 1, scène 19, MADAME CLOPINET)
  176. Ce sont des animaux bien ridicules et bien rétifs que des maris ; baste, cela ne l'a pourtant pas corrigé, comme vous voyez. Mais que font-ils ? (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
  177. Là-bas dans la salle, où deux Officiers de Dragons, et Monsieur Jérôme, travaillent de concert à enivrer Monsieur Tarif. (Acte 1, scène 19, MADAME JÉRÔME)
  178. Comme si nous ne l'aurions pas bien enivré nous-mêmes. Mais que vois-je ? (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
  179. Le neveu de Monsieur Jérôme. (Acte 1, scène 19, MADAME JÉRÔME)
  180. Oui charmante angélique, nos affaires sont dans la meilleure situation du monde : Monsieur Jérôme, mon oncle, approuve l'ardeur que j'ai pour vous, et j'ose quasi vous répondre que Monsieur votre oncle qui est ici ne me refusera pas son aveu. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  181. Vous me paraissez de bonne intelligence avec ce Monsieur-là ? (Acte 1, scène 20, MADAME TARIF)
  182. C'est lui-même, Madame : il m'a dit que vous étiez avec mon oncle, et qu'on y avait affaire de moi. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  183. Je ne sais, Madame. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  184. Mais on ne s'expose point à venir seule avec un homme... (Acte 1, scène 20, MADAME TARIF)
  185. C'est un mystère qu'on vous expliquera, Madame. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  186. C'est un mystère qui ne l'est point pour moi : Éraste est amoureux d'Angélique, Mesdames. (Acte 1, scène 20, MADAME CLOPINET)
  187. J'y donnerai les mains de tout mon coeur, pour faire enrager mon mari, qui ne veut point marier sa nièce ; cela le corrigera peut-être, lui de vouloir avant que d'être veuf, se remarier en secondes noces ; et ce sera fort bien fait de le punir comme cela (Acte 1, scène 20, MADAME TARIF)
  188. Entrons dans mon appartement. (Acte 1, scène 20, MADAME JÉRÔME)
  189. Oui, Madame. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  190. Ce qui s'y passe les surprendra, et je suis surpris moi-même que mon oncle qui veut faire consentir Monsieur Tarif à mon mariage, pousse si loin la vengeance qu'il en prend lui-même. (Acte 1, scène 21, ÉRASTE)
  191. Vous m'avouerez que cela est en perfection, je n'ai point oublié le métier, Monsieur Jérôme, et je n'ai jamais fait de si bonne besogne. (Acte 1, scène 22, LÉPINE)
  192. Comment donc ? (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  193. Dans le premier mouvement de ma colère, je me suis livré sans réflexion à une imagination que j'ai trouvée plaisante, vous l'avez applaudie, cela m'a enhardi, la chose est faite, je commence à la trouver sérieuse. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
  194. Cela ne laisse pas de me donner quelque inquiétude ; et quelque raison que j'aie dans le fond, il est bon de prévenir certaines suites. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
  195. Il n'y a jamais d'inconvénient à prendre des mesures. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  196. Que fait notre homme ? (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
  197. J'ai envoyé prier mon cousin, Monsieur Gaspard l'avocat, de se donner la peine de venir jusqu'ici, pour me concerter avec lui, et voir quelle bonne couleur nous donnerons à cela. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
  198. Retournez là-bas auprès de votre homme, et me laissez consulter ce que nous aurons à faire. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
  199. Qu'est-il donc arrivé chez vous de si surprenant, mon cousin Jérôme ? (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  200. Gardez ces affectations-là pour d'autres, et parlons naturellement. Vous êtes mon cousin, j'ai besoin de vous, je vous ai envoyé chercher ; vous êtes venu, vous avez bien fait, je vous en remercie. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  201. Oui, vraiment, pour un gaillard, pour un maître Sire. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  202. Justement. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  203. Comment donc cela ? (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  204. Je l'ai surpris chez moi avec ma femme. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  205. Il n'est pas question de latin, je ne l'entends point. Mais je les ai trouvés ensemble, vous dis-je, en présence d'un de mes neveux, Officier d'armée, qui en peut rendre témoignage. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  206. Vous avez maltraité votre femme ? (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  207. Encore moins, je me suis contenté de le faire boire. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  208. Je savais bien à quoi m'en tenir ; je lui épargné les frais du Baigneur, je l'ai fait mettre dans une cuve. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  209. Vous me tranquillisez. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  210. Sa femme, qui, de concert avec la mienne, m'avait averti de la manoeuvre du maroufle, m'avait aussi prié de tâcher de changer un peu son mari, je lui ai promis, je m'en suis acquitté, je l'ai fait teindre. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  211. Parbleu, qu'est-ce qu'il y a à faire, vous-même ? (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  212. Je vous demande si on ne pourrait pas me faire des affaires de cela ? (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  213. C'est un homme qui vient chez vous pour vous déshonorer, vous l'avez barbouillé ; qu'il se débarbouille. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  214. Oui, mais cela tient comme tous les diables ; il en a eu trois couches, et la teinture ne s'ira qu'avec la peau. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  215. Tenez, le voilà, Monsieur Gaspard, jugez par vous-même s'il est en état d'y paraître. (Acte 1, scène 24, JÉRÔME)
  216. Messieurs, Messieurs, j'en aurai raison, il y a bonne justice. (Acte 1, scène 24, TARIF)
  217. Marquer un homme de cette manière ! (Acte 1, scène 24, TARIF)
  218. Vous êtes à merveille, vous verrez demain au jour ce qu'on vous en dira. (Acte 1, scène 24, LÉPINE)
  219. Monsieur Jérôme, Monsieur Jérôme, l'indigne traitement que vous me faites... (Acte 1, scène 24, TARIF)
  220. Votre femme m'en a prié, Monsieur, je n'ai pu changer que la couleur, c'est à vous de changer vos moeurs, s'il est possible. (Acte 1, scène 24, JÉRÔME)
  221. Comment se montrer ? (Acte 1, scène 24, TARIF)
  222. De l'humeur et de la couleur dont il est on le prendra pour le Dieu des Jardins. (Acte 1, scène 24, LÉPINE)
  223. Vous voilà, Madame ; où est Angélique, et votre amie Madame la Procureuse ? (Acte 1, scène 25, JÉRÔME)
  224. On m'a mise au fait, je sais à peu près vos vues, je les trouve bonnes : où en sommes-nous ? (Acte 1, scène 25, MADAME TARIF)
  225. Où nous en sommes ? (Acte 1, scène 25, JÉRÔME)
  226. L'affaire est faite ; connaissez-vous ce Gentilhomme-là ? (Acte 1, scène 25, J?R?ME)
  227. Oh, pour cela non, je ne suis point femme de Bal, et je ne connais personne sous le masque. (Acte 1, scène 25, MADAME TARIF)
  228. Comme ils m'ont accommodé, ma chère femme ! (Acte 1, scène 25, TARIF)
  229. Comme le voilà fait ! (Acte 1, scène 25, MADAME TARIF)
  230. Il est changé du blanc au vert, comme vous voyez ; je n'ai pas pu mieux faire. (Acte 1, scène 25, LÉPINE)
  231. Vous méritez bien cela, Monsieur ; voilà ce que c'est que de faire le libertin comme vous faites ; et de vous adresser à d'honnêtes femmes. (Acte 1, scène 25, MADAME TARIF)
  232. Qu'est-ce que j'apprends, Monsieur Jérôme ? (Acte 1, scène 26, MADAME JÉRÔME)
  233. Bon, bon, Madame, le voilà bien malade : le traitement qu'il me préparait méritait bien celui-là, tout au moins. (Acte 1, scène 26, JÉRÔME)
  234. Je suis au désespoir, j'aimerais autant être mort. (Acte 1, scène 26, TARIF)
  235. Messieurs et Mesdames, pour or et pour argent, par grâce, n'y aurait-il pas moyen de réparer cela ? (Acte 1, scène 26, TARIF)
  236. Mon bon Monsieur Jérôme ! (Acte 1, scène 26, MADAME TARIF)
  237. Comment diable faire ? (Acte 1, scène 26, JÉRÔME)
  238. Comment le feuille-morte ! (Acte 1, scène 26, TARIF)
  239. C'est une couleur bien triste, Monsieur Jérôme. (Acte 1, scène 26, MADAME TARIF)
  240. Le vert est plus gai, vous avez raison, il n'y a qu'à le laisser comme il est. (Acte 1, scène 26, JÉRÔME)
  241. Monsieur Gaspard a raison, cela serait mieux encore, travaillons à cela, Monsieur Jérôme. (Acte 1, scène 26, TARIF)
  242. Et si je le réparais, de manière à vous remettre dans le même état où vous étiez en venant ce soir ici, que feriez-vous ? (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
  243. Comment, comment ? (Acte 1, scène 26, TARIF)
  244. Il vous dit vrai, Monsieur nous nous sommes promis de nous épouser. (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
  245. Oui : mais vert brun ou céladon, céladon ou vert brun, c'est à peu près la même chose ; ce changement de couleur ne changera rien au ridicule. (Acte 1, scène 26, TARIF)
  246. Vous serez content, pourvu que vous engagiez Monsieur Jérôme à me donner Mademoiselle Javotte, et à me céder la boutique qu'il voulait donner à mon maître, je vous rendrai blanc comme la neige : pour le cuir s'entend, car pour la conscience, ce serait un peu trop entreprendre. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
  247. Monsieur Jérôme ne voudra jamais faire cela pour moi. (Acte 1, scène 26, TARIF)
  248. Je suis plus galant homme que vous ne croyez. (Acte 1, scène 26, JÉRÔME)
  249. C'est une petite musique que l'on va répéter, pour vous en donner le régal quand vous aurez repris votre belle humeur, avec votre couleur naturelle que Lépine va vous rendre. (Acte 1, scène 26, JAVOTTE)
  250. Si tous les maris dont on courtise les femmes, recevaient ainsi leurs galants, que l'on verrait de Perroquets dans le monde ! (Acte 1, scène 26, JAVOTTE)
  251. Apprendre ici comment se venge v.2 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
  252. Un mari sagement jaloux. v.3 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
  253. Voyez du moins comme on les change. v.6 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
  254. Au dénouement de l'aventure, v.21 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
  255. La couleur se donne aisément : v.23 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
  256. Messieurs, pour vous rendre contents, v.35 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

  1. Hé bien, Monsieur Simon, comment vous trouvez-vous du voyage et de ma compagnie ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  2. Parfaitement bien, Monsieur le Diable, je n'ai jamais été si gai et si gaillard que depuis que vous vous mêlez de mes affaires ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  3. Vous avez fait la tournée de votre département assez à votre aise, et vous n'avez pas dû vous ennuyer. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  4. Vous êtes le Diable le plus amusant et le plus agréable que je connaisse ; il n'y a ni société ni compagnie à laquelle je ne préférasse la vôtre, et je ne puis assez vous remercier de m'avoir défait de votre camarade Monsieur Pillardoc, qui m'obsédait depuis plus de trente ans, et de vouloir bien à sa place, me prendre sous votre protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  5. En lui disputant le Partisan Manceau, j'avais eu du dessous autrefois ; j'en boite encore, comme vous voyez ; mais cette fois-ci j'ai bien eu ma revanche. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  6. Je fus un peu effrayé d'abord, quand je vous vis aux prises, et je me trouvais fort intrigué de voir sur le grand chemin d'Orléans, deux Diables se battre à qui m'aurait. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  7. Aussi êtes-vous un des meilleurs sujets qu'il y ait. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  8. Je vous suis bien obligé de penser si avantageusement de moi, Monsieur Asmodée. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  9. Je ne me serais pas battu si vigoureusement pour tout autre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  10. Vous fûtes un peu malmené dans le commencement ; mais vous reprîtes courage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  11. L'honneur de votre présence, et l'avantage de posséder un Héros comme vous, sont de terribles aiguillons pour un Diable qui aime tant soit peu la gloire ; et puis, j'avais bien pris mon champ de bataille en l'attaquant auprès d'Orléans, Monsieur Pillardoc n'avait pas beau jeu. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  12. Comment donc ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  13. J'aurais, en cas de besoin, pu rassembler dans un moment trois ou quatre régiments de mes confrères ; c'est le pays des Boiteux que ce pays-là. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  14. Je suis un Diable de prévoyance, et je sais prendre mes avantages ; mais baste, cela s'est bien passé. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  15. Il m'avait autrefois cassé une jambe, en m'enlevant un Partisan Manceau, je lui enlève un sous-traitant Limosin, et je lui crève un oeil, je suis bien vengé, me voilà content. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  16. Le bon homme Plutus, le Dieu des richesses est bien aveugle ; il n'y a pas grand inconvénient que le Diable de la Finance soit borgne, il en verra plus clair de l'oeil qui lui reste. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  17. J'en suis fâché, je vous l'avoue ; c'était un bon Diable, et je ne lui ai pas peu d'obligation ; il m'avait amené de chez nous à Paris tout petit garçon, comme vous savez. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  18. Tout Diable que je suis, comme j'ai été longtemps à Madrid, enfermé dans la fiole du Magicien, il m'est échappé bien des choses dont je n'ai tout au plus que des idées confuses ; rendez-les plus nettes, remettez-moi au fait. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  19. Il me mit page chez un homme d'affaires. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  20. Page chez un homme d'affaires ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  21. Oui, oui, Page : je portais la queue de Madame, qui était bien jolie, et qui avait bien des amants. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  22. Je me souviens de cela, je l'ai fort connue, elle était une de mes élèves. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  23. Hé bien, s'il vous en souvient, vous vous souvenez donc bien aussi que les intrigues de Madame rapportaient beaucoup, et qu'outre cela, pour récompense, on me fit portier en sortant de Page. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  24. Cela me valut de l'argent. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  25. Ceux qui avaient affaire de Monsieur, ceux qui avaient affaire à Madame, il m'en venait de tous côtés ; je me trouvai au bout de trois ans, plus de huit mille livres, Monsieur le Diable ; et le Seigneur Pillardoc les mit entre les mains d'un Agent de Change, qui avait été Page comme moi, et qui, en me rendant quinze et demi pour cent, y trouvait encore autant de profit pour lui, à ce que j'ai su depuis, par l'expérience que j'en ai faite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  26. Voilà d'heureux commencements, Monsieur Simon. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  27. Ce n'est rien que cela, les suites ont été bien meilleures. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  28. Le mari de Madame s'avisa de devenir jaloux d'un autre Financier plus riche que lui ; il me défendit de le laisser entrer, et ne me donna rien pour cela : le Financier me donnait, il entra toujours : le mari le sut ; et par bonheur pour moi, voyez quelle étoile, il me donna cent coups de bâton, et me mit à la porte. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  29. La fortune se sert de toutes sortes de moyens pour favoriser les gens qu'elle aime. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  30. Depuis ce temps-là, pour faire enrager le mari, l'Amant me prit en amitié ; il me fit son Commis, me mit dans une affaire où je gagnai beaucoup, puis dans une autre, où je gagnai davantage ; et puis encore dans d'autres, tant qu'à la fin je me trouvai dans une où j'étais l'associé du mari de Madame. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  31. Je travaille jour et nuit à faire travailler mon argent, afin qu'il augmente : le Seigneur Pillardoc ne me prêchait autre chose. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  32. Je n'ai que soixante quatre ans, Monsieur le Diable : quand j'aurai amassé encore quelque chose de plus, je songerai à me retirer, je me divertirai, je jouirai de la vie. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  33. Voyez d'un autre côté le jeune Oronte, qui n'est qu'un nouveau Financier, et qui promet déjà autant que les plus consommés. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  34. Quels équipages pour lui, pour Madame ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  35. Ce sont des hommes, que cela : voilà des gens qui savent vivre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  36. Leurs femmes ne les font point enrager, elles les adorent ; et si par hasard elles en aiment d'autres quelquefois, ce n'est que par représailles, du moins, par amusement, pour n'être pas en reste avec leurs maris, et pour éviter les manières bourgeoises. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  37. Ce n'est pas de ma faute, Monsieur Asmodée, j'ai toujours eu bien envie de faire comme ces Messieurs-là : mais Pillardoc m'en empêchait, et il m'a toujours soufflé un esprit d'avarice et de bassesse, dont je sens bien que votre fréquentation me pourra guérir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  38. Je vous en réponds, j'y veux travailler sérieusement ; et pour commencer, il faut vous faire voir ce qui se passe chez vous pendant votre absence, depuis qu'on vous croit mort, surtout. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  39. On me croit mort chez moi ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  40. Mais j'ai écrit tous les jours à Madame Simon. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  41. Elle est donc bien en peine et bien affligée, la pauvre femme ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  42. Et comment ferons-nous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  43. Je ne sais ce que c'est, Monsieur le Diable ; mais voilà une proposition qui ne me flatte point ; je ne suis pas curieux, je meurs de peur de savoir quelque chose qui me fâche, et je m'accommode mieux du doute que de la certitude. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  44. C'est une virtuose que j'ai amenée d'Espagne avec sa fille ; et dans le dessein que j'ai de leur faire faire gaiement leur fortune, je les fais passer par tous les grades de la coquetterie, je les ai mises à l'Opéra. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  45. C'est vous, Monsieur le libertin, qui nous amenez à Paris, et qui nous plantez-là, sans qu'on sache ce que vous êtes devenu. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
  46. Elle en aura plus de joie de me revoir. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
  47. Il l'aura, quand nous l'aurons décrassé ; c'est un diamant brut que je veux donner à polir à vous et à votre bonne maman, et qui vous rendra brillantes l'une et l'autre, à mesure que vous le ferez briller dans le monde galant, où mes soins vont bientôt vous mettre. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
  48. Vous nous ferez plaisir de nous dépêcher ; car nous nous sommes bien ennuyées pendant votre absence. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
  49. Vraiment oui, nombre de conquêtes : ma bonne maman n'a encore chanté que dans les choeurs, je n'ai point eu d'entrée seule. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
  50. Je la destine à une façon d'Allemand, qui l'épousera dans trois ou quatre ans, quand elle aura un peu plus de monde ; la plupart de ces Messieurs-là sont gens délicats, à qui il faut des femmes d'esprit, des femmes faites. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
  51. Voilà sa bonne maman ; voyez, elle a peine ç quitter l'habit de son pays, fantaisie de femme. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
  52. Quantité de jeunes gens, des enfants de famille ; l'un plaide contre son tuteur, l'autre souhaite la mort de sa mère ; celui-ci qui a bon crédit, est un avare ; celui-là qui est prodigue, ne trouve point à emprunter ; tel qui a le plus d'esprit et qui pourrait plaire, n'a ni argent ni succession à espérer, et point d'autre mérite que d'être joli homme : il faut que cela soit soutenu ; et les plaisirs, comme vous le voyez, Seigneur Asmodée, ne sont parfaits que dans l'abondance. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  53. Comme vous y allez, Madame Thérèse, vous courez d'abord au plus fort. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  54. En fait de plaisirs et de fortune, comme en toute autre chose, on n'arrive au période que par degrés, au moins, et je vous trouve bien difficile de n'avoir pu vous accommoder, en attendant mieux, des caractères dont vous me parlez là. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  55. Je n'ai goûté de véritable joie que chez une Dame avec qui nous avons fait connaissance, et qui est la plus aimable personne, de la meilleure humeur : ho ! (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  56. Vous la nommez ? (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  57. Madame Simon, une jeune veuve qui ne l'est que depuis huit jours, et qui n'a pas même pris le deuil, parce qu'elle n'est pas tout à fait sûre de l'être. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  58. Madame Simon ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  59. Votre fille d'Opéra connaît ma femme, Monsieur le Diable ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  60. J'en suis fâché, j'ai peur que Madame Simon ne me la gâte. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  61. Comment ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  62. Elle est bonne femme, Madame Simon : mais ses allures sont vives. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  63. L'agréable Dame, Seigneur Asmodée ! (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  64. Le confrère Pillardoc ne vous mettait pas en bonne réputation : mais nous réparerons tout cela. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  65. Nous allons ce soir souper chez elle, il y a grande fête, bal, musique, quantité de Dames et de jeunes Officiers. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  66. Cette Madame Simon-là fait une belle dépense. (Acte 1, scène 3, TH?R?SE)
  67. Elle me ruine, Seigneur Asmodée. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  68. Voilà comme à Paris on porte le deuil d'un mari avare, Monsieur Simon ; ne continuez pas de l'être. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  69. Serait-ce là le mari de Madame Simon, celui qu'elle croit défunt, Monsieur Asmodée ? (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  70. Oui, Madame Thérèse, c'est un Crésus, un Financier riche d'un demi million, quoiqu'il ne soit que Sous-Traitant. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  71. L'aimable homme, la jolie figure ! (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  72. Je fais de bonnes écolières, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  73. Assurément. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  74. Il ne me faisait voir que des Usuriers, des fesse-mathieux. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  75. Servez-vous bien de celui qui vous reste, Monsieur Simon : votre femme aime le plaisir, faites comme elle, vous vivrez heureux et elle aussi, vous jouirez de votre fortune, vous en ferez part à vos amis, et à mes écolières, surtout. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  76. De tout mon coeur je me sens les inclinations toutes changées : mais pour me déterminer tout à fait à suivre vos bons conseils, voyons un peu ce que fait ma femme, et de quelle manière on se gouverne chez moi, je vous prie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  77. Allons, venez, je vais vous y conduire, et j'y donne rendez-vous à Madame Thérèse et à Sanchette. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  78. Oh, çà, Monsieur, voulez-vous que je vous parle franchement ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  79. Vous prendriez bien votre temps, vraiment, pour laisser voir dans cette maison-ci quelques symptômes d'amour ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  80. Il ne faut point que des soupirants, comme vous, s'avisent de paraître au commencement de l'hiver sur notre horizon. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  81. Et depuis la chute des feuilles jusqu'au Printemps, ce logis est une espèce de Temple, où l'on ne reçoit que les gens de guerre, et où tout Amant de Ville est proscrit et regardé comme un profane. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  82. Je m'en aperçois bien ; cependant, Lisette, il est vrai que le bruit de la mort de Monsieur Simon, que je ne crois pourtant pas encore tout à fait certaine, m'avait d'abord donné quelques vues ; mais la conduite extravagante de cette veuve, qui d'ailleurs me paraît aimable, m'en a terriblement dégoûté. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  83. Une femme d'une dépense prodigieuse, dont la maison ne désemplit pas de Colonels et de Capitaines, depuis la nouvelle de la mort de son mari ; qui se charge ouvertement du ridicule de loger chez elle un jeune Chevalier dans un appartement à côté du sien. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  84. Oh, doucement, Monsieur, s'il vous plaît, ma maîtresse peut loger celui-ci en tout bien et en tout honneur. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  85. C'est un homme à devenir bientôt son mari ; et du vivant du défunt, Madame le regardait déjà sur ce pied-là. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  86. Comme Monsieur le Sous-traitant était déjà vieux et infirme ; Madame la Sous-traitante prévoyait bien qu'elle ne le garderait pas longtemps, et elle était bien aise d'assurer la survivance des Aydes à un jeune homme, dont elle pût faire un époux dans la suite. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  87. Fort bien, elle prétend en faire son époux : mais il n'en fera jamais que la trésorière, lui, et je gagerais bien qu'il ne la regarde que comme une aventure de quartier d'hiver, dont il ne songe qu'à tirer quelques plumes. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  88. À tirer quelques plumes, Monsieur ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  89. Oh, Madame Simon n'est pas femme à de laisser plumer ; il est bien vrai que comme elle va jouir d'un gros revenu, le Chevalier en mangera une partie, et qu'il se servira de l'autre dans le besoin ; mais il n'entamera le fonds qu'au commencement de la campagne, tout au plutôt. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  90. Au commencement de la campagne ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  91. Comment donc, l'esprit bien mal fait, pour trouver mauvais qu'on la ruine ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  92. Je n'extravague point, c'est un homme qui lui fait faire la plus belle figure, qui lui donne les meilleures connaissances, tous gens de mérite, de plaisirs et de distinction, des femmes si jolies et si spirituelles, ils sont toujours huit ou dix à table : et pour divertir la veuve, et la consoler de la perte du défunt, ils fessent son vin de Champagne à la santé du mort. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  93. La joie de Madame ; elle a un instinct. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  94. Si le mort n'était pas mort, je vous réponds qu'elle ne serait pas si gaie, et puis on a reçu des lettres, qui ne laissent pas lieu d'en douter, et Madame attend à toute heure un certificat dans les formes, pour épouser Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  95. Non, vraiment, il n'est encore que quatre heures après midi : elles ne se sont couchées qu'à neuf ce matin, elle et Madame la Présidente. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  96. Quel dérèglement ! (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  97. Il n'y a point de dérèglement, c'est usage établi. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  98. Oh, dame, nous sommes ici comme aux Antipodes, Monsieur, il ne fait jour chez nous que quand il fait nuit partout ailleurs. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  99. Du temps de Monsieur Simon, pour se conformer à ses manières bourgeoises, on se couchait le soir, et on se levait le matin, à présent nous avons réformé tout cela : on se couche le matin, et on se lève le soir, c'est la règle. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  100. Plaisirs, visites, affaires, promenades, tout se fait ici pendant la nuit ; et nos Dames se proposaient hier de faire avec des lévriers une partie de chasse aux flambeaux ; et s'il n'avait été grand jour quand elles sont sorties de table? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  101. Que Madame n'a garde de tomber malade, elle craint trop d'avoir besoin de vous. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  102. C'est le Major et la Présidente, il faut que Madame soit éveillée, j'entends sa voix, elle s'est levée sans moi ; ils pourraient bien venir ici, et je serais fâchée qu'on nous vît ensemble. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  103. Voilà comme vous êtes, Madame la Présidente, vous ne vous déterminez point, vous faites cent propositions, vous ne décidez pour aucune. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
  104. Il fait ce qu'il faisait hier, Madame, ce qu'il fera demain, toute la semaine, tout le mois, toute l'année, toute sa vie. (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
  105. Il pense à vous, il vous aime, il vous adore. (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
  106. Oh, ventrebleu il en a, je vous en réponds ; je me donne au Diable s'il y a dans les troupes un plus joli valet que celui-là, c'est lui qui fait toutes les chansons grivoises que son maître vous chante quelquefois. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
  107. Tiens, Vivarez, en faveur du joli compliment que tu as fait à Madame, voilà un demi-louis que je te donne pour boire. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
  108. Je n'ai pas d'esprit, Mesdames ; mais par la tête-bleu je fais grand cas de ceux qui en ont. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
  109. Et moi je ne suis pas libéral ; mais j'aime les gens qui le sont, à la fureur. (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
  110. Oui ; as-tu de quoi te faire aimer ? (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
  111. Il y a longtemps que je ne me suis levé si matin. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
  112. Il va venir, Madame, il achève de s'habiller. (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
  113. Oui, Madame, ce sont ses laquais qui font mes fonctions aujourd'hui. (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
  114. Il m'a chassé de sa chambre parce qu'il s'est mis de mauvaise humeur, et qu'il s'est imaginé que je lui avais mis de travers son gras de jambe. (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
  115. Il n'en vaut pas moins pour cela, Mesdames, et il n'a jamais reçu que cette seule blessure ? (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
  116. Ne me dis-tu pas l'autre jour que Madame t'a querellée, parce que dans le retroussis de son manteau, on avait oublié de mettre une de ses fesses ? (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
  117. Oui, Madame, et je ne crois pas que depuis ce temps-là le canon vous les ait emportées. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
  118. Mais ne vous fâchez donc point, Madame, voici Monsieur le Chevalier, il va vous rendre votre bonne humeur. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  119. Ah, par ma foi, Mesdames, vous me surprenez. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  120. Ne me consultez point là-dessus, Madame la Présidente, ne me parlez point de plaisirs, je n'en trouve qu'à voir, qu'à adorer votre charmante amie. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  121. Hors cela, Madame je suis rassasié, fatigué, dégoûté de tout ce qui peut flatter les sens. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  122. Car pour moi, j'ai le goût tellement usé? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  123. Mais nous sommes en peine de ce que nous ferons, n'est-ce pas aujourd'hui notre jour de bal, ma charmante ? (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  124. Oui, ma chère : mais il y a si longtemps qu'on brise nos meubles, allons à notre tour briser ceux des autres : masquons-nous, courons ce soir, et nous viendrons faire réveillon au cabaret en sortant du bal. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  125. Oui, et nous passerons, en revenant chez le Major, et nous tâcherons d'amener avec nous son épouse ; j'ai une si grande envie de la connaître. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  126. Hé morbleu, fi, Madame, vous n'y songez pas, vous verrez une jeune innocente, qui vous ennuiera, une stupide, une petite créature qui ne sait pas le monde, et qui n'ose regarder un homme sans rougir. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  127. Mettons-nous à table, restons-y jusqu'à demain, j'ai un nouveau recueil de chansons bachiques. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  128. Le joli caractère d'homme, Madame la Présidente ! (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  129. Il se fait aimer, je vous l'avoue, ce n'est pas par sa figure, mais je le trouve tout à fait amusant. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  130. Mais à propos de gens ennuyeux ; devineriez-vous bien une idée qui me passe par la tête ? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  131. Comment ? (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  132. Si nous rappelions pour ce soir seulement, quelqu'une de nos connaissances d'été, quelque amant de la Porte Saint Bernard, quelque soupirant des Tuileries ? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  133. C'est fort bien dit, l'Abbé Poupardin, sa grosse figure me réjouit ; mais ne le retenons pas à souper, il tient lui seul la moitié de la table, et nous n'aurions pas assez de place pour nous autres. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  134. Parbleu, nous le ferons tenir debout, Madame, il nous versera à boire, et rincera nos verres. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  135. Par un Abbé, Madame ? (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  136. Fi donc, il est Abbé comme moi, Monsieur Poupardin. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  137. Ce n'est pas d'aujourd'hui que je le connais, c'est le neveu d'une Dame qui a été de mes amies, bon garçon, peu d'esprit, grande ignorance, beaucoup de paresse ; qui avec du goût pour le plaisir et pour le monde, se trouvant sans bien et sans talent pour s'y soutenir, a pris sans droit et sans aveu un petit collet, pour n'être point enrôlé, et un manteau noir pour cacher ses vices. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  138. Ne voyons point cet homme-là, je vous en prie, Mesdames. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  139. Il faut, malgré vous, que vous ayez ici le bal cette nuit, Madame ; il y a là-bas vingt laquais qui viennent savoir à quelle heure il commencera. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  140. Oui, le masque donne une certaine hardiesse, façon d'insolence qui ne me déplaît pas, et qui est assez dans mon caractère. (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
  141. Comment nous mettrons-nous ? (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
  142. Moi, je me mettrai comme j'étais l'autre jour, avec un rideau. (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  143. Non, Madame, je les ai fait plier, ils sont dans ma chambre. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  144. Vos prières sont des lois pour moi, Madame. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
  145. Et moi, je me servirai d'un manteau, ou de mon habit de chasse, je me mettrai en Diane. (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
  146. Rien, Madame, je songe à un déguisement pour moi. (Acte 2, scène 4, VIVAREZ)
  147. Voilà Madame Thérèse, et la petite Sanchette. (Acte 2, scène 5, UN LAQUAIS)
  148. Comme c'est aujourd'hui jour de Bal chez vous, Madame, nous avons cru pouvoir y venir toutes déguisées (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
  149. Je ne me chagrine point de la préférence. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  150. En attendant que tout soit prêt, il faudrait que Madame Thérèse et Monsieur le Major nous fissent le plaisir de chanter ensemble une petite Scène très courte, que j'ai ici toute notée, dont je veux que Monsieur le Chevalier me dise son sentiment. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  151. Voilà votre partie à vous, Monsieur le Major, et voici la vôtre, Madame Thérèse. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  152. Me faire chanter à livre ouvert, moi ? (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  153. Vous m'embarrassez fort, Madame, je suis un mauvais Musicien, et vous entendrez une étrange musique. (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  154. La beauté de la voix de Madame Thérèse nous dédommagera du peu d'agrément de la vôtre. (Acte 2, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  155. C'est elle qui commence, elle me donnera le ton. (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  156. Allons Madame Thérèse. (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  157. Vous vantez partout mes appas, v.1 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
  158. En tous lieux vous suivez mes pas ; v.3 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
  159. L'autre jour me dit tout bas, v.8 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  160. Qui dans vos yeux me parle et me sourit, v.13 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  161. Un tendre coeur peut-il ne se pas enflammer ? v.17 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
  162. Ce que je prétends ? Vous aimer. v.19 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  163. M'aimer ? Ce n'est pas là l'affaire, v.20 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
  164. Il faut qu'un bon hymen? v.24 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
  165. Fi donc. Quoi ! S'aimer par devant notaire ? v.25 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  166. Je dis, Madame, que voilà une Scène qui est tout à fait dans le goût du Major. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  167. Le mien, Madame ? (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  168. Et je n'ai fait chanter ces paroles, que pour vous mettre sur ce chapitre, pour avoir occasion de vous faire expliquer, Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  169. Quelle explication faut-il, Madame ? (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  170. Donnez-moi donc la main, Chevalier, promettez-moi devant vos amis, qu'aussitôt que le certificat que j'attends sera arrivé? (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  171. Je serai votre époux, Madame, et c'est un titre qui fera toute ma félicité, toute ma gloire. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  172. Il n'y a rien à dire à cela ; voilà qui est dans les formes. (Acte 2, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  173. Vous voilà remariée, Madame, il n'y manque plus que la cérémonie. (Acte 2, scène 5, VIVAREZ)
  174. Vos hardes sont prêtes, Mesdames, et Mademoiselle Marton vous attend pour vous habiller. (Acte 2, scène 6, UN LAQUAIS)
  175. Madame Thérèse, qui est toute habillée, voudra bien aussi nous aider. (Acte 2, scène 6, MADAME SIMON)
  176. Volontiers, Mesdames. (Acte 2, scène 6, THÉRÈSE)
  177. Que me voulez-vous ? (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
  178. Laissez-moi retourner auprès de Madame, je veux aussi lui aider à s'habiller. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
  179. Je l'aime bien, au moins, c'est une bonne Dame. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
  180. Elle vous aime bien aussi, Sanchette ; et qui ne vous aimerait pas, vous êtes si jolie, si aimable ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  181. Vous verrez dans trois ou quatre ans, Mademoiselle Lisette, je veux rendre tout le monde amoureux ; et nous avons un bon ami, ma bonne maman et moi, qui me donnera de bons secrets pour cela. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
  182. Des secrets pour vous faire aimer ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  183. C'est donc un habile homme ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  184. Ce n'est point un homme, Mademoiselle Lisette, c'est le Diable. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
  185. Comment donc ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  186. Ce Diable-là n'est pas comme vous croyez, c'est le plus agréable génie de tout l'enfer, le plus poli, le plus obligeant, le plus honnête : il faut que je vous en donne la connaissance. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
  187. Je vous en remercie. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  188. Allez, allez, quand vous l'aurez connu, et qu'il sera de vos amis, vous me remercierez bien davantage. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
  189. Le mari de Madame, Monsieur Simon en robe ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  190. Je dis que je n'en veux pas voir davantage, Monsieur le Diable, et que pour rompre le cours de toutes ces parties de plaisirs, il est temps que je me fasse connaître, et que je remette un peu l'ordre dans la maison. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
  191. Ne vous pressez point, je vous prie, attendons que le Bal soit commencé. (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
  192. J'ai mes raisons pour cela. (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
  193. Madame commençait à ne vous plus attendre. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  194. Ma femme me croit mort, à ce qu'il me paraît, Lisette ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
  195. Non, non, je ne le suis pas, je me porte bien ; et je lui ferai bien voir à elle, et à son Chevalier. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
  196. Madame l'avait déjà retenu quelque temps avant votre voyage, pour devenir son mari, s'il venait faute de vous. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  197. Ma femme l'avait retenu pour être son mari ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
  198. Vous me le défendez, je n'ai garde de le faire. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  199. J'entends nos Dames, les voilà qui reviennent, elles sont habillées. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  200. Nous ne sommes visibles que pour qui bon nous semble. (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
  201. Vous êtes à merveilles, Madame. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  202. Mille divers événements. v.37 (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  203. Je ne sais pas si peu pénétrante que je le parais, et vous en jugerez par les événements. (Acte 2, scène 3, TH?R?SE)
  204. Mais vraiment, voilà un enthousiasme de prédictions, qui vaut un almanach tout entier, et j'ai beaucoup de foi pour tout ce qu'elle me dira. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  205. Tenez, voilà ma main, belle Bohémienne, voulez-vous que je mette la croix dedans ? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  206. Non, Madame, je ne suis pas intéressée? Ah, Ciel ! (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  207. Oh, pour cela non, je vous en réponds, j'y mettrai bon ordre. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  208. À quoi connaissez-vous cela, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  209. À cette ligne coupée que vous voyez, qui va se rejoindre avec cet autre rameau. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  210. La coupure marque le veuvage, et le rameau le second mari. (Acte 2, scène 3, TH?R?SE)
  211. Ah, Chevalier, vous serez le rameau, et moi je suis la ligne coupée. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  212. Qu'est-ce que c'est que cette grande ligne-là, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  213. Et cet autre-là qui forme comme un chemin, que dénote-t-elle, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  214. C'est la ligne de Mercure, qui marque les bonnes ou mauvaises nouvelles. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  215. Mais vraiment, vous me faites remarquer aujourd'hui, oui, aujourd'hui, justement? (Acte 2, scène 3, TH?R?SE)
  216. Oui, Madame, c'est le certificat, vous l'aurez ce soir, et j'en suis aussi sûre que s'il était déjà dans votre cabinet. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  217. Cette Bohémienne-là en sait long, Mesdames. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  218. Elle ne me lira point dans la main. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  219. Je sais lire partout, je lis dans vos yeux, sur votre visage ; dans votre déguisement même. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  220. Dans mon déguisement ? (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  221. Oh, je ne crains point l'indiscrétion de mes rideaux, Madame Thérèse, ils n'ont rien à dire. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  222. Les masques commencent à venir, et voilà le reste de votre meuble qui entre, Madame. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  223. Serait-ce ma femme ? (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  224. C'est elle assurément. (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  225. Comment, Madame, partager mon lit avec vos galants ? (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  226. Cela n'en demeurera pas là, Madame. (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  227. Doucement, Monsieur, point d'incartades. (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
  228. Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  229. Holà, Madame. (Acte 2, scène 4, LE PR?SIDENT)
  230. Comment ! (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
  231. Palsambleu, c'est ma femme, à moi ? (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
  232. C'est là cette petite innocente, qui n'ose regarder un homme sans rougir ? (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
  233. Je vous le conseille, vraiment, Monsieur, de me quereller. (Acte 2, scène 4, LA MAJOR)
  234. Vous me laissez toute seule au logis, vous n'y demeurez point, je vous aime, je vous cherche où vous êtes. (Acte 2, scène 4, LA MAJOR)
  235. Point de bruit, Messieurs. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
  236. Voilà des rideaux de lit qui vont se déchirer chez vous, Madame. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  237. Ce n'est point un masque, ils disent que c'est le diable Boiteux, Madame. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  238. Oui, Mesdames, fort à votre service, et je vous amène une façon de Commissaire qui rendra justice à tout le monde. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  239. Il faut commencer par me la rendre à moi-même. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  240. Il faut qu'il soit huit heures trente-deux minutes et quatre secondes, Madame. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  241. Mes prédictions ne sont-elles pas justes ? (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
  242. Vos rideaux sont des indiscrets, Madame la Présidente. (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
  243. Ne vous plaignez point, Madame, je vous ramène Monsieur Simon plus raisonnable et moins avare qu'il ne l'était. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  244. Sans rancune, Messieurs les troqueurs, vous n'avez rien à vous reprocher, vivez bien ensemble. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  245. Et vous, Monsieur le Chevalier, soyez toujours des amis de la maison, mais à moins de frais, et associez tous à vos plaisirs et à vos fortunes, ma bonne amie Madame Thérèse et la petite Sanchette. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  246. Vous me le conseillez, je le veux bien, Monsieur le Diable : mais que Monsieur le Chevalier ne s'avise pas d'épouser ma femme de mon vivant. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  247. Donnez-nous quelque petit plat de votre métier, Madame Thérèse, et que Monsieur le Major vous seconde, et mette en train la Compagnie. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  248. L'Hiver ramène les Plumets, v.50 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
  249. Qui se passent plus aisément v.53 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
  250. De plaisirs et d'amour seulement occupé, v.68 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  251. On trouve assez les moments d'être sage : v.81 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  252. Nous passerons tous nos moments. v.100 (Acte 2, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  253. Messieurs, bonsoir et grand merci. v.106 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)

LE BON SOLDAT (1718)

  1. Il faut au pis-aller s'y résoudre, Madame. v.1 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  2. Quoi, d'un jaloux vieillard je me verrais la femme ? v.2 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  3. Nous aurons vous et moi diantrement à souffrir, v.7 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  4. Madame. v.8 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  5. J'aime autant me résoudre à mourir v.8 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  6. Voyez son avarice extrême, v.9 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  7. Chez ce futur époux il vous conduit lui-même, v.10 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  8. Et même sans prier aucun de la famille, v.13 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  9. Et Léandre me laisse au bord du précipice. v.17 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  10. Cesse en l'excusant d'augmenter mon supplice. v.18 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  11. Qu'il me sauve de ceux de ce jaloux vieillard. v.23 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  12. Il faut feindre d'aimer ce que mon coeur abhorre. v.26 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  13. Et vous feignez si bien, Madame, en vérité, v.27 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  14. Que vous semblez l'aimer avec sincérité. v.28 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  15. Toi-même m'as donné cet avis, je l'observe, v.29 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  16. Si, dit-il, je ne l'aime avec emportement, v.31 (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  17. Il me fera finir mes jours en un couvent ; v.32 (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  18. Vois, pour les abuser comme il faut que j'agisse. v.33 (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  19. Une tête de viau qu'on écorche est de même, v.45 (Acte 1, scène 2, JOCRISSE)
  20. Qu'a-t-il dit ? Ah ma peine est extrême ? v.46 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  21. Des enchantements ; v.47 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  22. Comme je me serais accommodée. v.49 (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  23. Madame, v.49 (Acte 1, scène 2, JACINTE)
  24. Voici Monsieur Grognard, je crois qu'il a dans l'âme v.50 (Acte 1, scène 2, JACINTE)
  25. Mon frère se meurt. v.53 (Acte 1, scène 3, GROGNARD)
  26. Qu'avec votre départ vous me désespérerez, v.55 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  27. Ce grand amour pour moi, franchement je l'admire, v.61 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  28. Vraiment elle est fort belle. v.67 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  29. Je la mets là, jamais je n'en porte sur moi. v.68 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  30. Mais je me charge ici... v.75 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  31. Mon homme a votre argent, si vous vouliez l'attendre. v.81 (Acte 1, scène 5, GROGNARD)
  32. Ma foi je doute fort demain comme aujourd'hui v.83 (Acte 1, scène 5, GROGNARD)
  33. Oh vraiment, hé, Monsieur, s'il vous plaît, v.99 (Acte 1, scène 6, JOCRISSE)
  34. Il ment, c'est pour une souris. v.108 (Acte 1, scène 7, JOCRISSE)
  35. Aussi, pourquoi toujours mettre votre sac là. v.115 (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  36. Avez-vous commencé votre plainte ? v.122 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
  37. À merveille. v.123 (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  38. Dans les derniers adieux, Madame. v.124 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
  39. Et même en ce moment, au coin de cette rue v.129 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
  40. Comment diable est-ce donc que ceci se bricole, v.134 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
  41. Ouvre-lui bien la bouche et mets le mors dedans. v.139 (Acte 1, scène 9, JACINTE)
  42. Comment lui faire ouvrir la bouche ? v.146 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
  43. Ou souffrez que je meure, ou laissez-moi vous suivre. v.150 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  44. Vous voulez me mettre au désespoir. v.152 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  45. Deux jours ! Ce mot me tue, v.153 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  46. Je pourrais me priver deux jours de votre vue, v.154 (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
  47. Tout est charmant en vous, et tout a su me plaire, v.157 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  48. Laisse donc pour deux jours partir tous mes appas. v.159 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
  49. Mais, mamour, comment faire, v.161 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
  50. Cela me fait damner. v.163 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
  51. Quoi, si près d'un hymen, vouloir m'abandonner ? v.164 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  52. Hé ce moment venu m'est pis qu'un coup de foudre ; v.166 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  53. Oui, j'ai cru me résoudre à vous laisser partir, v.167 (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
  54. Pour moi je ne sais pas où j'ai pris tant de charmes, v.169 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
  55. Je ne puis m'empêcher de répandre des larmes. v.170 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
  56. Sans qu'une femme soit à ses trousses, j'enrage, v.182 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
  57. Puisque je me résous à souffrir votre absence, v.185 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  58. Pour ne me plus jouer de si sensibles tours, v.187 (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
  59. Je ne puis me résoudre à souffrir ton absence, v.189 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
  60. Laissez-le donc aller, Madame. v.194 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
  61. Faut-il laisser aller ce que j'aime le mieux ? v.199 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  62. Ha, je respire, et bien sais-je me contrefaire ? v.205 (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  63. Vraiment vous voilà seule, et n'avez plus de crainte, v.213 (Acte 1, scène 11, JACINTE)
  64. L'oblige à me loger cette nuit par étape. v.217 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  65. Je le crois, mais, Madame est une jeune femme, v.221 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
  66. Que fait cela, Madame. v.222 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  67. Comment, que fait cela ? Quoi, vous souffrir chez moi, v.223 (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  68. Souffrir, avec honneur, le moindre homme céans ? v.228 (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  69. Mais, comment voulez-vous, Madame, que je fasse, v.229 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  70. Ce que vous me devez, je le demande en grâce, v.230 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  71. Et tout autre Soldat viendrait brutalement, v.231 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  72. Ce billet à la main, prendre son logement, v.232 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  73. Mais, j'en use partout avec respect, Madame. v.233 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  74. Rien n'est si chatouilleux que l'honneur d'une femme, v.234 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
  75. Le moindre homme suffit pour ternir notre honneur, v.236 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
  76. Mais mon souper, Madame ? v.241 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  77. Sans le mari, toujours la femme se chagrine, v.245 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
  78. Pargué, Madame, c'est pour faire bonne chère. v.258 (Acte 1, scène 13, LE ROTISSEUR)
  79. Hé, j'en sommes payés, je n'en demandons rien. v.264 (Acte 1, scène 13, LE ROTISSEUR)
  80. Madame, vous voyez ce que j'ose entreprendre, v.273 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  81. Mais si vous ne m'aimez, que deviendra Léandre ? v.274 (Acte 1, scène 15, L?ANDRE)
  82. Je vous aime, mon coeur ne dément point ma voix, v.275 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  83. Je vous aime. v.277 (Acte 1, scène 15, ANG?LIQUE)
  84. Hé, Madame, est-ce assez de le dire v.277 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  85. Et d'en demeurer là, pour croître mon martyre ; v.278 (Acte 1, scène 15, L?ANDRE)
  86. Montrez que vous m'aimez, et ne le dites plus. v.280 (Acte 1, scène 15, L?ANDRE)
  87. C'est dessus notre hymen que mon amour se fonde ; v.281 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  88. Madame, mettra-t-on le couvert dans la salle, v.285 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  89. Où donc, vous prétendez me faire un grand régale. v.286 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  90. Non, Madame, ce n'est qu'un fort petit cadeau, v.287 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  91. Jacinte, que je sens de trouble dans mon âme. v.289 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  92. Ah, Madame, serait-ce en faveur de ma flamme ? v.290 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  93. Et ma bouche et mes yeux, ne vous l'ont que trop dit. v.291 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  94. Ne voulez-vous donc pas, Monsieur, vous mettre à table ; v.294 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  95. Dites-lui qu'il s'y mette, il veut être prié, v.295 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  96. Oui, Madame, elle l'est. v.298 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  97. Il ronfle comme il faut. v.300 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  98. Quand ces gens soupent bien, ils dorment à merveille, v.301 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  99. C'est lui-même. v.309 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  100. La Table comme elle est. v.311 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  101. Madame, vous n'avez à craindre nullement. v.315 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  102. Je te surprends, mamour, fort agréablement, v.316 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
  103. Qu'elle m'aime ! v.322 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
  104. Et pourquoi me donner une frayeur mortelle. v.325 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  105. J'aime, et je crains toujours. v.328 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  106. La femme et le mari s'entraimer davantage. v.330 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
  107. Souffrir un homme ici, seules, en votre absence, v.333 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  108. Et chacune a, je crois, mangé sa pomme cuite. v.342 (Acte 1, scène 16, JACINTE)
  109. L'ombre d'un homme met Madame au désespoir. v.347 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  110. Oui, Madame est fort sage, v.349 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  111. Et dans ce même instant vous faire fort grande chère, v.358 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  112. Ne me perdez pas, à vingt ans j'eus le bien, v.359 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  113. Informez-vous dedans nos compagnies, v.362 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  114. D'apporter promptement dans ce lieu, pain, vin, viande, v.366 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  115. Ne vous alarmez point, je vous ferai grand chère. v.369 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  116. De tous ces contes-là, je ne me repais guère, v.370 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  117. Il sera merveilleux. v.377 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  118. Et que ce Rôt-là soit le meilleur de Paris, v.380 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  119. Il me prend un frisson. v.383 (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  120. Madame, ne craignez en aucune façon. v.384 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  121. Et je suis sûr qu'il est sorcier comme une vache. v.386 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  122. J'en mangerai de même. v.393 (Acte 1, scène 17, JACINTE)
  123. Ah ! Que Monsieur est blême. v.394 (Acte 1, scène 17, BARBE)
  124. Mesdames, bien vous prend que j'aie un peu d'esprit, v.400 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  125. Qui vous plaira, je crois, puisqu'il me semble bon. v.404 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  126. Mes ris ! Je ne ris pas, Monsieur, c'est que je pleure. v.437 (Acte 1, scène 17, JACINTE)
  127. Hé vraiment oui, le Diable en fit-il jamais d'autres ? v.442 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  128. Mais comme il est céans, il faut bien qu'il en sorte, v.449 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  129. Pour la forme, il l'aura telle que je voudrai, v.451 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  130. Choisissez-la vous-même, ou je la choisirai, v.452 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  131. La voulez-vous d'un boeuf, ou d'un homme, ou d'un diable ? v.453 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  132. La figure de l'homme est la plus agréable : v.454 (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  133. Que comme un tourbillon il sorte de ces lieux, v.455 (Acte 1, scène 17, ANG?LIQUE)
  134. Je tournerai le dos, ou fermerai les yeux. v.456 (Acte 1, scène 17, ANG?LIQUE)
  135. Moi, je ferme les yeux, et je tourne le dos, v.459 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  136. Comment souhaitez-vous qu'il soit vêtu ? v.462 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  137. Prends un habit galant, des plumes, des rubans, v.463 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  138. Et prends garde surtout d'en user autrement, v.468 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  139. Angélique venez vous jeter dans mes bras, v.472 (Acte 1, scène 17, LÉANDRE)
  140. Suivez-moi tous. Comment je reste seul ici ? v.475 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  141. Un Diable me l'emporte. v.481 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  142. Elle vous haïssait, Monsieur, comme le Diable, v.486 (Acte 1, scène 18, JACINTE)
  143. Je ne suis pas d'humeur à vous déguiser rien. v.487 (Acte 1, scène 18, JACINTE)
  144. Vraiment je le vois bien, v.488 (Acte 1, scène 18, GROGNARD)
  145. Et pour me consoler encor de cette affaire, v.489 (Acte 1, scène 18, GROGNARD)
  146. Si la mort me faisait l'héritier de mon frère ; v.490 (Acte 1, scène 18, GROGNARD)
  147. Reprendre doucement le chemin de Poissy. v.492 (Acte 1, scène 18, GROGNARD)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

  1. Je ne te connais plus ; toi qui es la fille du pays la plus enjouée, la plus gaillarde, la plus mièvre : te voilà tout je ne sais comment. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  2. Je ne me soucie point de toutes ces choses-là, ma cousine. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  3. Quel conte me fais-tu là ? (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  4. Je te fais un conte qui se trouve quelquefois une vérité : ces amours-là, vois-tu, sont dangereux quand ils augmentent. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  5. Ce n'est pas tout à fait comme la fortune de ton père. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  6. Et que tu es malheureuse, toi, d'avoir des chagrins, et d'en faire mystère à une personne qui est plus capable que qui que ce soit de te donner du soulagement ! (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  7. Mets-moi à l'épreuve, parle, apprends-moi le sujet de tes peines ; c'est un amant sans doute ; et je sais par expérience que la plupart des filles de notre âge n'ont guère d'autres inquiétudes. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  8. Ta jeunesse, ta beauté, ton mérite, et l'amour que je vois bien que tu sens même. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  9. Il faudrait qu'il n'eût ni goût, ni discernement, ni esprit, ni reconnaissance, s'il manquait au rendez-vous que tu lui as donné. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  10. Je ne lui [ai] point donné de rendez-vous vraiment, je ne fais rien contre la bienséance, c'est lui qui m'a écrit, tout au contraire. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  11. Les plus jolies choses du monde, ma chère enfant, et il me mande qu'il en a encore cent mille plus jolies à me dire. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  12. Chez Madame Benoît à L'Ours. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  13. Il y mangeait des oeufs frais en passant en poste ; il avait des affaires, et il y demeura jusqu'à la nuit, exprès pour causer avec moi. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  14. Il te trouva de l'esprit, apparemment. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  15. Il me trouva bien autre chose de plus étonnant, à ce qu'il me dit. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  16. Et c'est cela qui fait qu'il me veut épouser. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  17. Je te la veux montrer, tu me diras ce que tu en penses. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  18. Ne te presse point, remettons la partie ; voilà ton père. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  19. Hé bien, mes enfants, où en sommes-nous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  20. Tout cela se passera-t-il comme il faut ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  21. Hé, parguenne oui, je sommes barsés avec ça ; et tous petits que j'étions, j'avons toujours eu ly et moi de la sympathie pour les armes. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  22. J'ai été anspeçade de la milice, moi, tel que vous me voyez. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  23. Je nous assemblimes à Yvetot en Normandie : tatigué que je m'y divartis bian. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  24. Tout chacun m'aimait, c'était à qui m'aurait, les filles me couriont ; tout le monde m'estimait ; je crois, morgoi, si j'y fus demeuré, qu'à la parfin je serais devenu le Général des Troupes de ce petit Royaume-là. (Acte 1, scène 3, GROS JEAN)
  25. Pour peu qu'an soit brave, et un tantinet aimé des femmes, son fait queuquefois son chemin bian vite au temps qui court. (Acte 1, scène 3, GROS JEAN)
  26. Morgoi, m'est avis que je sis né pour être un grand homme. (Acte 1, scène 3, GROS JEAN)
  27. Je serais bian fâché que dans tout le Pays, il y eût un si brave homme que moi. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  28. Dame, acoutez, Monsieu le Prévôt, quand on a de l'argent, an a toutes sortes de bonnes qualités, parsonne ne vous dispute : vous êtes bianheureux d'avoir trouvé ce trésor-là. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  29. Comment tout le monde ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  30. Morgué, ne vous fâchez point, à ça près, et queuques autres petites bagatelles, n'an sait bian que vous êtes honnête homme, parsonne ne vous le dispute. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  31. Point d'emportement, n'an vous croit, ça se peut bian, c'est ce frère-là qui avait fait le marché du diable, peut-être. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  32. Tatigué la bonne boutique, je ne m'ébahis pas qu'an si anrichisse, ce sont d'habiles gens que ces Messieurs-là, ils gouvernont tout. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  33. Les petites gens, la Robe, la Finance ; et quand ils avont bon esprit, ils sont morgué, queuquefois les gouvarneurs des gouverneurs même. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  34. Je m'en sers en honnête homme, comme vous voyez, j'en ai plus qu'il ne m'en faut, et c'est ce qui fait aussi que je suis si désintéressé. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  35. Je n'en ai pas tant que vous, mais l'intérêt ne me gouvarne pas, j'aimerais mieux être pendu que d'avoir un denier à parsonne. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  36. Je sis tout comme ça, le bian de mon prochain ne me tente point ; et n'an ne me reprochera jamais d'avoir une obole à qui que ce soit. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  37. Voilà pourquoi je vous ai choisis pour mes amis, j'aime les honnêtes gens, moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  38. Laissons les compliments, et parlons sérieusement de notre affaire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  39. C'est moi qui ai imaginé de tirer ici ce prix de l'Arquebuse, pour signaler mon avènement à la Prévôté par quelque chose d'extraordinaire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  40. Le Bourg est plein de monde, an ne sait où les loger, il y a morgué plus de deux cents Tireux, qui ont presque tous amené chacun leur Tireuse ; et ces Tireuses-là avont après elle d'autres Tireux qui les suivont par bandes, et qui avont amené avec eux des Ménestriers, des Violons, des Hautbois, des Flûtes. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  41. Oui, la gloire me flatte, je vous l'avoue, mais songeons à l'utile. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  42. Le prix proposé est de dix mille francs, comme vous savez, cela est-il rempli ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  43. Il ne faut pas tant boire, cela vous enivrerait, mes enfants. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  44. Cela est trop juste, ne vous mettez pas en peine, et disposez bien toutes choses pour que le prix soit tiré dès aujourd'hui. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  45. Comme c'est une façon de loterie que staffaire-ci, faut que ça se tire de même, avec de la conscience et de la règle, ça est respectable, voyez-vous, il ne faut point de friponnerie là-dedans, je n'y trampe en rian, je m'en lave les mains. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  46. Je suis ravi de vous voir des sentiments d'honneur comme ceux-là. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  47. Comme sti qui aura le prix doit épouser une fille du lieu, je n'avons enrôlé que des garçons et des hommes veufs, voyez-vous ? (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  48. Si je pouvions adroitement faire tomber ça sus quelqu'une d'elles. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  49. Cela est bon ; le meilleur Tireur aura le droit pour lui. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  50. Hé oui, mais je sommes les Juges pour juger de tout ça, nous autres ; bon droit comme vous savez, a besoin d'aide. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  51. Hé morgué, relâchez seulement un peu des vôtres : vous êtes riche, votre soeur, votre nièce et votre fille n'ont pas besoin de ça. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  52. Vos intérêts sont en bonne main ; laissez-moi faire, et allez achever de disposer toutes choses pour commencer la cérémonie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  53. Ces drôles-là ont pour leurs familles les mêmes vues que j'ai pour la mienne. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR MARTIN)
  54. Allégresse, Monsieur le Prévôt, allégresse, épanouissement de coeur, dilatation de rate, parfait abandonnement à la joie ; nous sommes les plus heureuses personnes du monde. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  55. Quel heureux événement vous transporte si fort ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  56. L'événement n'est point encore arrivé, mais il arrivera incessamment, tout le pronostique, tout le dénote. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  57. Je ne me sens pas d'aise, je ne me sens pas d'aise, et il ne tient qu'à moi de devenir folle. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  58. Cet événement est déjà tout arrivé, vous ne m'apprenez rien là de nouveau, mais je ne vois pas, moi, ce qu'il y a de si fort réjouissant? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  59. Quel ravissement ! (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  60. Je crois que mes avantages ne vous touchent guères. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  61. Vous avez eu par testament la succession de feu notre frère : cela vous donne un sot orgueil. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  62. Je n'ai eu moi, que ma part de notre patrimoine, qui n'est rien, mais la nature m'en dédommage par tant d'endroits, la figure, la beauté, les grâces, l'esprit, l'enjouement, la vivacité, la politesse, le savoir-vivre, talents très peu d'accord ensemble, et d'un consentement très unanime, réunis tous en ma personne. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  63. Je n'envie point votre fortune ; laissez-moi la mienne, je suis à la veille d'en jouir, et d'user de mes droits. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  64. Je me donne au diable, vous rêvez encore, ma soeur : allez-vous-en achever votre songe, et puis nous en verrons la suite. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  65. Mon frère, je voudrais veiller toute ma vie, comme j'ai dormi cette nuit. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  66. Vous dites là des sottises, et vous me feriez penser des choses? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  67. Laissez-moi reprendre mes esprits. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  68. Je le connais, je le connais ; nous n'avons pas grand commerce ensemble. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  69. C'est le plus habile tireur, et sans contredit, le meilleur arquebusier qu'il y ait au monde. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  70. Quel galimatias me faites-vous ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  71. Il a tiré de son carquois une flèche dorée, qu'il m'a lancée tout droit au coeur ; et comme si ç'eût été le signal, ou plutôt un avis aux Chevaliers de l'objet où leurs traits devaient s'adresser ; je les ai tous vus me coucher en joue, le feu prendre, leurs coups partir, et je m'en suis trouvée toute criblée. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  72. Ses tourments v.3 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  73. Et je voudrais avoir à tous moments v.6 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  74. Songe d'amour n'est point mensonge, v.10 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  75. Je le souhaite, ma soeur ; et pour ne point gâter la douceur de vos idées par l'amertume de mes réflexions, je vous donne le bon jour, et vous laisse la liberté de vous entretenir avec vos chimères. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  76. Il me regarde comme une visionnaire, qui me repais d'idées chimériques, et je le regarde moi, comme un fou malin, qui est jaloux de mon bonheur, et qui voudrait ensevelir mes charmes dans l'obscurité du célibat ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE GIRAUT)
  77. Il n'en sera rien, j'y mettrai bon ordre ; et puisqu'il ne songe point à me marier, je me marierai fort bien toute seule. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE GIRAUT)
  78. Le prix est pour lui ; c'est lui qui m'aura, mon coeur me le dit, l'amour m'en assure, et je regarde cela comme une chose déjà faite. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  79. Si je pouvais donner dans la vue de quelqu'une, cela vaudrait morbleu mieux que le prix de l'Arquebuse ; et ma mère et mon oncle le Chanoine me l'ont bien dit, que c'était là qu'il fallait viser. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  80. Il me regarde avec attention. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  81. Elle se requinque en me lorgnant. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  82. Bonjour, Mademoiselle, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  83. Vous ne me connaissez pas, je gage, car vous ne m'avez jamais vu. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  84. Cela ne paraît point, Monsieur, ni à votre esprit, ni à vos manières, et vous êtes aussi parfaitement façonné, aussi gracieusement formé pour votre âge? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  85. Fort à votre service, Mademoiselle, nous sommes faits de bonne heure dans notre famille. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  86. C'est un avantage que nous avons aussi dans la nôtre ; nous paraissons toujours plus formés que nous ne sommes. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  87. Il y aurait moyen de greffer de beaux fruits sur un sauvageon comme vous, Mademoiselle. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  88. Qu'il s'explique agréablement ! (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  89. Peut-on vous demander, Monsieur, comment vous vous appelez ? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  90. Je viens ici pour tâcher de gagner le prix ; et si j'étais assez heureux pour y gagner un coeur comme le vôtre, ce serait un prix pour moi plus précieux que tous les prix de l'Arquebuse. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  91. La déclaration est tout-à-fait galante, Monsieur, et vous me paraissez un Cavalier trop adroit pour ne pas tirer droit aux coeurs dont vous vous proposez la conquête. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  92. J'ai peur que vous ne me refusiez, ma tante, et que trop de scrupule? Qui est ce Monsieur-là, ma tante ? (Acte 1, scène 8, SOPHIE)
  93. J'en ai aussi un que vous voulez bien que je vous présente à mon tour, et pour qui je me persuade que vous voudrez bien vous intéresser. (Acte 1, scène 8, SOPHIE)
  94. Approchez Dorante, approchez, ma tante ne me refusera pas d'être dans nos intérêts, elle a un amant, et elle n'oserait pas condamner en moi ce qu'elle fait elle-même. (Acte 1, scène 8, SOPHIE)
  95. Je puis donc avec confiance lui déclarer les sentiments que j'ai pour vous, et lui demander en grâce? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  96. Vous pouvez tout, Monsieur, fait comme vous êtes. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE GIRAUT)
  97. Le joli petit homme, quel air ! (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE GIRAUT)
  98. C'est bien dit, ma nièce, et malgré votre père qui est un libertin, qui voudrait que tout le monde fût comme lui, et qu'on ne se mariât point dans sa famille. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE GIRAUT)
  99. Qu'il soit comme il voudra, ma tante ; ce sont ses affaires. (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
  100. Je veux être comme ma mère, moi, ce sont les miennes, et les filles doivent tenir des mères, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
  101. Vous regardez Monsieur comme votre cousin ? (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
  102. Hé bien, regardez Monsieur comme votre oncle : queuci, queumi, les choses sont aussi avancées de part et d'autre. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
  103. Cela se rencontre le plus heureusement du monde, un oncle de plus, un cousin de même : nous pouvons faire entre nous autres une petite assemblée de parents, et nous n'avons que faire de mon oncle le Prévôt pour achever mon mariage ? (Acte 1, scène 10, NANETTE)
  104. Est-ce que vous l'avez déjà commencé, ma nièce ? (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
  105. Comme vous, ma tante, il n'est encore qu'ébauché fort imparfaitement ? (Acte 1, scène 10, NANETTE)
  106. Les filles du pays sont jolies, mais elles se marient bien facilement. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR PRUNEAU)
  107. Hé, quel neveu me prétendez-vous donner, ma nièce ? (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
  108. Un Gentilhomme de Picardie, un Chevalier d'Amiens, ma tante. (Acte 1, scène 10, NANETTE)
  109. Ne cherchez point à voir mon frère le Prévôt, Monsieur ; ces bons sentiments-là vous passeraient bien vite. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
  110. Je le suis trop pour proposer des choses raisonnables à un fou comme lui. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
  111. Pour ça non, ma tante : mais Monsieur de Tours ne pourrait-il pas? comme vous êtes l'aînée, et que c'est votre Chevalier, à vous. (Acte 1, scène 10, SOPHIE)
  112. Nous allions tous de concert vous chercher, mon frère, et vous nous prévenez agréablement en venant ici. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  113. À quoi siable vous amusez-vous, et que ne faites-vous comme les autres ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  114. Tout le monde s'assemble sous les avenues, le Peuple, les Magistrats, les Premiers de la Ville, la Noblesse des environs, la Jeunesse, les Dames, l'élite des Provinces, toutes les Brigades sont sous les armes ; c'est un beau coup d'oeil, cela est beau à voir. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  115. Comme c'est moi qui ai mis tout ça en train, je vous avoue que ça me flatte. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  116. On me regarde, morbleu, comme un Général ; et dans le fonds, j'aime mieux commander là, qu'à une armée ; ça n'est guères moins glorieux, et il y a bien moins de risque. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  117. J'ai eu toutes les peines du monde à me résoudre de quitter ; mais on m'a dit qu'il y avait du monde au logis qui me demandait. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  118. Non, mon oncle : comme voilà des personnes qui vous demandent aussi, ayez la bonté d'expédier leurs affaires avant que d'aller ailleurs. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
  119. Je vous dirai, Monsieur mon frère, que nous sommes tous d'accord, et que nous n'avons besoin de vous que par manière d'acquit. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  120. Monsieur aime ma nièce, et ma nièce aime Monsieur. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  121. Voilà trois mariages sur le Bureau, comme vous voyez : si vous y donnez votre aveu, à la bonne heure ; si vous le refusez, on s'en passera, tout coup vaille, et l'on ne laissera pas de passer outre : voilà de quoi il est question. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  122. Prononcer, ordonnez, donnez-nous votre décision par forme d'avis, on s'y conformera en cas de convenance. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  123. Oui ou non ; il n'y a point d'obscurité là-dedans, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  124. Je ne connais point ces Messieurs : je veux croire qu'ils vous font honneur de vous rechercher ; mais vous êtes tous trop bien d'accord ensemble, pour l'être avec moi. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  125. Vous, ma soeur, vous êtes folle, et je vous ferai mettre aux Petites-Maisons incessamment. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  126. Vous, ma nièce et ma fille, deux impertinentes que je renfermerai dans un Couvent, pas plus tard que demain. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  127. Et vous, Messieurs les inconnus, tant présents, qu'absents, vous êtes des suborneurs de filles, et comme tels, je suis en droit de vous faire arrêter comme Prévôt, moi. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  128. Vous vous y êtes mal pris, Messieurs, cela me révolte. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  129. Vous ferez bien de vous y conformer, de peur d'inconvénients ; c'est un avis que je vous donne par forme d'ordre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  130. Oui ou non, ma soeur ; il n'y a point d'ambiguïté là-dedans, à ce qu'il me paraît. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  131. Adieu, Messieurs, je vous baise les mains. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  132. Je ne m'épouvante pas de ce qu'il dit, faites comme moi, ma tante. (Acte 1, scène 12, NANETTE)
  133. Ne vous effarouchez point, et demeurez ici, Monsieur Pruneau. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE GIRAUT)
  134. Ne vous en allez pas, Dorante, nous ferons changer les sentiments de mon père : ce ne sont que les discours de ma tante qui l'ont mis de mauvaise humeur. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
  135. Le voilà rentré heureusement. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  136. Quez ne demeurez-vous ici vous-même ? (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  137. Et pourquoi ne pas songer ensemble à prendre des mesures ? (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  138. Les mesures ne sont pas difficiles. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE GIRAUT)
  139. Il en aura le démenti, je vous en réponds. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE GIRAUT)
  140. Et moi, en attendant l'événement, je vais rejoindre ma Brigade ; et si je remporte le prix ; je sais bien à qui je le destine, Mesdames. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR PRUNEAU)
  141. Ce sera pour moi, le joli petit homme ! (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE GIRAUT)
  142. Le joli petit homme ! (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE GIRAUT)
  143. Votre père me paraît terriblement opposé à mon bonheur ; s'il persiste dans ses sentiments, quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  144. De vous aimer. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
  145. Toutes celles que la bienséance pourra permettre. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
  146. Y en a-t-il de plus pressantes que celles où nous sommes ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  147. Vous me promettez d'être à moi ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  148. Que cette assurance me comble de joie ! (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  149. Adieu, je vais rejoindre mon père, pour ne pas l'aigrir davantage ; et s'il nous impose des lois trop dures, nous n'en prendrons que de nous-mêmes. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
  150. Et je vais, moi, disposer toutes choses, pour nous mettre, de manière ou d'autre, hors de la portée de ses caprices. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  151. Cadédis, le voyage est bon, Monsieur le Prévôt en payera les frais ; il n'aura pas impunément conté sornettes à ma soeur, et dans la famille des Bracassaks, où nous faisons ordinairement bouquer la Noblesse, il ne sera pas dit que nous nous laissions insolenter par la Roture ; et que Pézenas soit en droit de se moquer d'une Demoiselle de Bracassak. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  152. Me trompai-je ! (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  153. Tu ne te trompes point, c'est moi-même ; et comment te portes-tu, mon pauvre cadet de la Badaudière ? (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  154. Car dans le régiment tu prenais diablement le train de perdre cette bonne qualité-là. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  155. La mort d'un oncle a fort heureusement réparé les premiers égarements de ma jeunesse. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  156. On t'en a fait de rudes, et les aigrefins de nos Régiments, et les aigrefines de nos garnisons, tiennent d'assez bonnes écoles pour vous autres enfants de Paris. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  157. Nous vous regardons ordinairement comme les Trésoriers auxiliaires des Troupes. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  158. Quel dessein te met en campagne ? (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  159. Je suis à la poursuite d'une jeune personne que j'aime, et que je veux épouser. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  160. Sandis, tu tombes d'un égarement dans un autre. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  161. Aime, aime, et n'épouse point. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  162. Je t'ai vu si fort ennemi de l'engagement sérieux ; tu perds tes bonnes qualités, je ne puis croire que tu te sois défait des mauvaises. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  163. Je veux faire un établissement. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  164. Établissement qui ruine les pauvres nigauds de Paris, ils naissent tous avec ces principes, aucune vivacité ne les en dégage ; et les préjugés de l'enfance leur font faire autant de sottises à l'âge de raison, que la force du tempérament et de l'air natal leur en inspire en sortant des classes. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  165. Tu as donc tout-à-fait quitté le Régiment ? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  166. Je m'y suis fait des jaloux ; ils ont écrit au Bureau contre moi, un mauvais vent a soufflé sur mon affaire ; et l'on m'a cassé comme un verre. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  167. Tout net, te dis-je, mais je m'en soucie peu, les morceaux en sont bons, pour être dérégimenté je n'en vaux pas pis. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  168. Je suis, moi seul, le colonel, l'État-Major, le Régiment et le Ministre même de la petite guerre que je sais faire. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  169. Tu me donnes-là de ta conduite des idées? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  170. Doucement, bourgeois, doucement, tu n'en dois avoir que de bonnes. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  171. Je suis cadet de cinq frères que j'ai tous plaidés, ma légitime a absorbé leurs fonds, et me voilà devenu l'aîné. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  172. Je plaide mes collatéraux, pour réunir leurs Fiefs à mon domaine, et tu me vois à la poursuite d'un certain Prévôt à qui je veux faire épouser une soeur unique, dont il a eu l'insolence de devenir amoureux, en venant recueillir la succession d'un certain sien frère, qui méritait d'être du Pays, car il faisait bien ses affaires. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  173. À un homme de fortune, à un Prévôt de petite ville ? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  174. Pour nous autres Parisiens, encore passe, mais un Gentilhomme de la Garonne? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  175. C'est elle-même. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  176. Et comment, mon cher Chevalier ? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  177. Le Prévôt n'a qu'à choisir, le mariage, ou l'anéantissement de sa personne ; je ne lui ai donné qu'une heure, et je me promène pendant qu'il rêve. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  178. Il est homme de caprice et d'entêtement. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  179. Il passe de mauvais moments, je m'assure. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  180. On me réassigne dans l'honneur, mon frère, on m'outrecuide, on me fait une insulte nouvelle. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  181. De grâce, un peu moins d'emportement, Madame ! (Acte 1, scène 15, SOPHIE)
  182. Je vous en fais juge vous-même. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  183. Et quand je le tiens, quand, pour le punir de son inconstance, je suis maîtresse de l'épouser, malgré qu'il en ait, il croit m'échapper, et se soustraire à l'authentique punition que je prétends faire de son crime. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  184. Moi, Madame ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  185. Le traître, il me renie, mon frère, il me renie. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  186. Mais ces violences-là ne se pratiquent point, je ne sais qui vous êtes, ni vous, ni cette Madame votre soeur. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  187. N'ai-je pas des lettres de toi, une promesse de mariage dans les formes ? (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  188. Vous n'avez qu'à me faire assigner. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  189. Vous faire assigner, non, nous ne sommes pas processifs ; et voilà la Juridiction par-devant laquelle il faut répondre. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
  190. L'intérêt que je prends à Mademoiselle votre fille, ne me permettrait pas de souffrir qu'on vous fît insulte, vous n'avez rien à craindre où je suis. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  191. Mais il faut examiner vos raisons de part et d'autre, que Monsieur et Mademoiselle justifient de leurs prétentions, que vous exposiez les raisons que vous avez pour vous en défendre, et si vous vous en remettez à mon jugement, soyez sûr que vous n'aurez pas lieu de vous en plaindre. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  192. À votre jugement ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  193. Le Juge me paraît pour le moins, aussi fripon que ma partie ; mais il n'importe, il faut filer doux, pour me tirer d'ici ; je suis presque seul au milieu de la ville, et tout le monde est rassemblé dans les avenues où se tire le Prix, ne nous piquons point ici de faire le brave mal-à-propos, quand je serai tantôt à la tête de ma Maréchaussée, je leur ferai bien voir que je ne les crains guère. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  194. Rien, Monsieur, je m'examine, et je prends conseil de moi-même. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  195. Je n'en suivrai que de bons, ne vous mettez pas en peine, et je veux bien prendre ce Monsieur-là pour être l'arbitre de nos différends. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  196. Cela sera bien ainsi : j'y consens, et nous représenterons tous deux la Justice à merveille, il tiendra la balance, et moi l'épée. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
  197. Allons, plaidez, ma soeur, exposez laconiquement le fait en peu de paroles. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
  198. Le fait s'explique de lui-même, mon frère. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  199. Monsieur Martin, que voilà, est malheureusement pour moi venu dans la Province. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  200. Il m'a recherchée, j'ai écouté ses propositions, et à la veille de tout conclure, il a eu la malice de mourir tout subitement, et de se faire enterrer tout exprès pour me manquer de parole. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  201. Si je suis mort et enterré, que diable me demandez-vous donc ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  202. Voilà le tour de coquin, la perfidie la plus outrée : mon scélérat, mon traître reparut au bout de quinze jours ; sous le nom d'un frère qui venait recueillir sa succession ; je le pleurais mort, et je ne fus jamais plus surprise que de le trouver dans les rues, qui portait le deuil de lui-même, et qui ne fit pas semblant de me connaître. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  203. Le vivant et le défunt, c'est la même chose, mon cher Monsieur, il me faut un Martin ; je le trouve, et je m'en saisis. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  204. Cela me paraît un peu violent. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  205. Et si Monsieur le Prévôt justifie qu'effectivement il avait un frère? (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  206. Vous faites assembler je ne sais combien de monde, toute la Ville est hors la Ville, tous les environs sont à l'entour ; on n'attend plus que vous, on ne veut point commencer que vous n'y soyez. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
  207. Voulez-vous venir, avec votre parmission da, Messieux ? (Acte 1, scène 16, GROS JEAN)
  208. Doucement, doucement, mon cher, qu'est-ce que c'est que cette cérémonie ? (Acte 1, scène 16, BRACASSAK)
  209. Une fonction de ma charge que je ne saurais remettre. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR MARTIN)
  210. Il faut que chacun se rende à son devoir, comme vous savez. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR MARTIN)
  211. Sti qui visera le mieux gagnera mille pistoles, et une fille à choisir dans le Bourg, telle qu'il lui plaira, pour en faire sa femme. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
  212. Allez toujours devant, Monsieur le Prévôt, nous discuterons tantôt amiablement nos affaires, et vous prendrez loi du vainqueur. (Acte 1, scène 16, BRACASSAK)
  213. Ne te mets-tu pas de la partie, toi, cadet ? (Acte 1, scène 16, BRACASSAK)
  214. Parlons en mieux, tu es devenu trop économe. (Acte 1, scène 17, BRACASSAK)
  215. Vous me baillez un louis d'or de plus ; mais je ne regarde pas après vous : je ne sis pas défiant. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
  216. Ô çà, Monsieu, dans queule brigade voulez-vous être, car tous les tireux se mettront par brigades, comme vous savez. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
  217. Mets-moi dans celle de Pézenas, mon ami, je ne veux point changer ma patrie. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
  218. Comment est-ce que je ferons ? (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
  219. Sandis, mets-moi dans la première venue, dans celle d'ici, si tu le veux ; j'en deviendrai, si j'y prends femme. (Acte 1, scène 17, BRACASSAK)
  220. C'est fort bian dit ; il vous faut une arme. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
  221. Elle le deviendra dans mes mains, bonne ou mauvaise, prête-moi la tienne. (Acte 1, scène 17, BRACASSAK)
  222. Pargué vous n'êtes pas mal avisé, vous n'échayez pas mal, c'est une des meilleures, afin que vous le sachiais. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
  223. Sans adieu, Mesdames. (Acte 1, scène 17, BRACASSAK)
  224. Je cours à la gloire, ne vous exposez point au bruit des armes, ni aux inconvénients des maladroits. (Acte 1, scène 17, BRACASSAK)
  225. Pour peu que vous ayez de curiosité pour ces sortes de spectacles, Madame l'on aura l'honneur de vous y accompagner. (Acte 1, scène 18, SOPHIE)
  226. En aucune façon, ma belle enfant, et j'ai des secrets à vous dire, dont je me flatte que vous ferez un bon usage. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  227. Me voilà prête à vous entendre, Madame, et ce Monsieur-là ne doit point vous être suspect. (Acte 1, scène 18, SOPHIE)
  228. Mais vous n'êtes point amoureuse de mon père, Madame, quoique vous vouliez l'épouser ? (Acte 1, scène 18, SOPHIE)
  229. Mais ce sont mes intérêts et les vôtres qui me font agir, et je ne veux devenir votre belle-mère, qu'afin de l'empêcher de vous en donner une, dont vous ne seriez peut-être pas si contente que je me dispose à vous la rendre. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  230. Mais ce n'est point mon père qui vous a écrit, et qui vous a fait une promesse de mariage. (Acte 1, scène 18, SOPHIE)
  231. Non, j'en conviens, nous le savons ; mais j'ai une donation du défunt, dont je ferai valoir les droits contre lui, s'il refuse de me faire les mêmes avantages. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  232. Il faut éviter le procès, charmante Sophie, une belle-mère comme Madame, ne saurait que vous faire honneur ; je connais les Bracassaks, c'est une des meilleurs familles de la Garonne. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
  233. Qu'est-ce donc que tout ceci, Mesdames ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  234. Je ne parle pas à vous, Monsieur, je n'offense jamais personne en face, je suis trop honnête homme, et je ne m'adresse jamais qu'aux absents. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  235. Je suis Picard afin que vous le sachiez : j'ai la tête chaude, et il ne fait pas bon me marcher sur le pied, je vous en avertis, et ce Monsieur le Prévôt-là pourrait bien? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  236. J'ai du respect pour le sexe, j'aime les filles, mais pour les pères, je m'en goberge, je veux une fois en ma vie apprendre à vivre à un Prévôt. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  237. Puisque le respect pour les Dames ne vous retient pas, il est bon de vous dire que je me regarde comme le gendre de Monsieur le Prévôt. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  238. Comme son gendre ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  239. Oui, vraiment, et il ne vous convient pas? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  240. Hé bien, je vous regarde de même. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  241. Vous m'avouerez qu'il est bien désagréable à un honnête Gentilhomme, Neveu d'un Procureur du Roi, fils d'un Maire de Ville, de donner son argent, soixante bonnes livres pour tirer un prix considérable, mille pistoles et une fille, et de n'être averti de rien, d'être regardé comme un zéro, et de se voir passer la plume par le bec. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  242. Voilà un petit Gentilhomme Picard qui a la tête bien chaude. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  243. Ce n'est pas le vin, Madame, on n'aura jamais cela à me reprocher, je suis en garde là-contre. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  244. Assurément, qu'en voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  245. Toutes les filles de ce pays-ci se marient, Elles se saisissent de l'occasion ; elles ont lu l'Histoire, la fête est bien imaginée, ce sera l'enlèvement des Romains par les Sabines. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  246. Tatigué, Mesdames, vla bian du grabuge, le Diable est bian aux vaches. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  247. Une partie des brigades avons mis bas les armes par admiration, les autres se donnent au Diable qu'il faut que ce soit le Diable en parsonne, qui a tiré ce coup-là, il a morgué si bien mis dans le milieu, qu'il ne s'en faut pas tout autour l'épaisseur d'un cheveu, que ça ne l'ait emporté tout brandi : Hé, où tireront les autres, ils ne sauriont plus mettre qu'à côté, quand ils viserions aussi bian que stilà, l'saurions bien mettre dans le milieu, le trou est tout fait, il n'y paraîtrait morgué pas : ah ! (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  248. Un nouviau venu, un homme de bian loin, car parsonne ne le connaît, c'est ce qui fait qu'ils le croyons le Diable, voyez-vous Gros-Jean l'a mis dans la Brigade d'ici, parce qu'il n'avait point de pays, n'an croit qu'ils sont sorciers tous deux, et Gros-Jean n'a qu'à se bian tenir, n'an l'y revaudra, c'est ly qui a prêté s'narme. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  249. Tout justement, vla comme on l'appelle, et ce nom-là fait peur à tretous, il n'y en a morgué point qui ne tremblions pour queuqu'un de leurs membres. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  250. Parsonne ne veut avoir affaire à un tireux commùe ly, c'est queuque échappé du Sabat sur ma parole, avec votre parmission da, Madame. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  251. Il est tout ébahi, qui ne sait que dire comme tous les autres. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  252. Jarnigué ce drôle-là an sait bian long : si on ne l'aime point, on l'appréhende ; il est déjà craint dans le pays presque autant qu'un Receveux des Tailles. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  253. Ils m'avont suivi de près ; vla un détachement de la bande : Chaque Tireux mène sa Tireuse par la main. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  254. Je ne communique volontiers, je fais faveur à qui le mérite ; et nous avons toujours eu des descendants de père en fils, tant mâles que femelles, du coeur, de la valeur, de l'esprit, et de l'honneur à donner libéralement à nos amis. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  255. Je ne sais pas, Monsieur, comment vous prétendez ?... (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MARTIN)
  256. Examinons à présent mes droits, et nous en servons ; le prix est de dix mille francs, et d'une fille, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  257. Il me les faut. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  258. Hé bien, cadet, tu meurs d'amour pour cette belle ? (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  259. Je ne demande rien, pas même Mademoiselle. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR PRUNEAU)
  260. Si vous vouliez, mon oncle, voilà un Monsieur d'Amiens, qui m'épouserait aussi aux mêmes conditions. (Acte 1, scène 22, NANETTE)
  261. À la bonne heure, je serai défait de tout ce qui m'embarrasse, et j'épouse aussi votre soeur, Monsieur de Bracassak, pour me refaire une nouvelle famille, et pour me conformer à l'exemple. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MARTIN)
  262. À Meaux tirer le Prix ; v.44 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  263. Par un Tireur meilleur que lui. v.47 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  264. Tirer le Prix à Meaux. v.51 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  265. Noble comme Amadis, v.56 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  266. Il crut y prendre femme sage, v.60 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  267. Et pour sot lui-même il fut pris. v.61 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  268. Et qu'il trouva sa femme double, v.67 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  269. Uniquement charmés, v.77 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  270. Par vous-même à le faire v.78 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  271. Bous sommes abimés ; v.79 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  272. Allons, Mesdames, de la joie, à proportion de tant de noces, je veux marier tout le pays : heureux, de pouvoir faire, de deux jours l'un, des mariages qui nous attirent toujours bonne et nombreuse compagnie. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)

LES FÊTES NOCTUNES DU COURS (1714)

  1. Mettait en feu toute la Terre, v.8 (Acte 1, scène 1, CYNOEDOR)
  2. Et que l'Amour lui-même en chasse v.21 (Acte 1, scène 1, ENSEMBLE)
  3. Voilà le plus heureux présage du monde, en arrivant on nous promet que l'Amour et les Dieux s'intéressent pour nous : la partie ne saurait manquer d'être heureuse. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  4. Pour moi, c'est le plaisir du bal qui m'amène : j'aime la danse à la folie, je voudrais que vous m'eussiez vue dernièrement danser le Cotillon avec Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  5. Nous devions bien l'amener le pauvre petit bonhomme. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  6. Il y a deux jours que nous ne l'avons vu, Madame, il me paraît que ses assiduités pour vous diminuent. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
  7. Cela est vrai, je crois m'apercevoir qu'il me néglige ; mais patience : il en soupirera six mois davantage, et je ne dirai oui qu'à bonnes enseignes. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  8. Je pense quelquefois comme toi, ma pauvre Marton ; mais c'est un caractère si singulier que ce Monsieur Oronte ; il me rend des soins, il m'aime, je n'en saurais douter, mais il n'est pressant que quand je suis fière, quand je me radoucis, je l'embarrasse. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  9. Ces manières-là me déconcertent, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  10. Allons Mesdemoiselles ; Monsieur Desminutes, cherchons les endroits où il y a des violons : le bal est mon centre, et je m'en vais danser jusqu'à demain matin. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  11. À Chaillot, Mesdames ; c'est le rendez-vous le plus sûr que celui de la table ; c'est là qu'il se faut rendre : remontons en carrosse. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  12. Allons-y d'abord, nous, Madame, car ce n'est ni le bal ni la promenade qui vous attirent ici. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  13. Veux-tu que je te parle naturellement, ma chère Marton ? (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  14. Je sens l'inconvénient qu'il y a d'aimer quelqu'un, et j'appréhende de m'y livrer. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  15. Je l'appréhende aussi, moi, Madame. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  16. Je me sens assez folle pour pouvoir quelque jour aimer Clitandre. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  17. Je me trouve assez bonne connaisseuse pour être persuadée que vous l'aimez déjà. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  18. Les soins sérieux qu'il rend à Célide, un certain relâchement d'assiduité pour ma maison, les difficultés qu'il a d'abord faites de venir à cette fête, et de nous donner au retour un réveillon ; tout cela m'a piquée, je te l'avoue, et je me suis presque aperçue qu'il ne m'est pas indifférent. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  19. Il vous doit l'être, il aime Célide. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  20. Je veux les brouiller, j'y réussirai, c'est dans cette vue que j'ai fait avertir Célide de notre partie, et que j'ai commencé, moi, depuis quelques jours, à me brouiller avec mon banquier d'Amiens. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  21. Vous avez tort, Madame ; c'est un fort bonhomme que Monsieur Butorville. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  22. Fort bien, vous n'êtes curieuse que de bijoux, et vous n'aimez pas les tableaux. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  23. Sur ce pied-là, voilà un homme fort inutile dans le monde ; vous auriez dû vous en défaire plutôt. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  24. Hé bien, Madame. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  25. Je vous connais, Masques, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  26. Vous êtes pourtant de mes meilleures pratiques, et je suis, moi de vos meilleurs amis. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  27. Nous vous en sommes fort redevables. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  28. Mais expliquez-nous plus clairement qui vous êtes. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  29. Hé, comment cela ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
  30. On y prit des grisettes pour des Dames de conséquence, et des Bourgeois pour des Seigneurs ; cela dérangea les parties faites : cela en forma de bizarres qu'on avait intérêt de cacher, et qui furent découvertes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  31. Ce n'est pas tout, je m'avisai sur la fin du Bal de dérober une mule à chaque Dame qui s'avisa de s'asseoir sur l'herbe : je les rendis ensuite à l'aventure ; la plupart des chaussures furent dépareillées, et cela fit faire de mauvaises conjectures. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  32. Nous trouvons tous que c'est la meilleure forme qu'on y puisse donner pour notre profit. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  33. Je ne me manifeste à vous aujourd'hui que pour assurer votre fortune, et pour redresser votre cervelle qui commence à se déranger. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  34. Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  35. Le Génie n'a pas tort, Madame, vous avez envie de vous marier ; vous songez les nuits de mariage : cela vise furieusement à la folie. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  36. C'est une des plus sages : je la connais mieux que vous, et qu'elle-même. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  37. Justement. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  38. Hé, vraiment oui. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  39. Elle est fille d'un Diable Gascon de mes intimes, et d'une vieille Sorcière de basse Normandie. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  40. Il n'est pas surprenant qu'elle ait de l'esprit, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  41. Je vous suis bien obligé vraiment, de m'apprendre ainsi des nouvelles de ma famille, et voilà une belle généalogie. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  42. Nous savons d'étranges secrets, nous autres, et les Bals donnent ordinairement occasion à tant de naissances équivoques? (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  43. S'il est de mes amis ? (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  44. Il n'y a presque pas de moyens imaginables dont nous ne nous servions pour étendre notre domination sur tout tant que vous êtes : le jeu, le vin, l'amour, voilà les premiers pièges que nous tendons aux hommes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  45. Mais sur ce pied-là, Marton, me voilà dégoûtée de mes idées de mariage, je n'y songe plus. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  46. Ce sera avec Clitandre, Madame. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  47. Sa mère est morte, il n'en sait rien, c'est un bon homme fort riche encore, il faut qu'elle l'épouse. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  48. J'aime l'esprit, le goût, l'entendement, la politesse ; et j'ai une si grande aversion pour les imbéciles, que je ne voudrais point d'un sot qui fit ma fortune. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  49. J'ai bien d'autres assortiments plus bizarres à faire ici, à quoi les Parties ne s'attendent pas. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  50. Il fait le passionné d'Araminte ; il est effectivement amoureux de Lucile, et le voilà avec une de vos rivales. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  51. Ne serait-ce point Célide, Madame ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
  52. C'est elle-même, qu'il faut détromper de l'impression qu'on lui a donné de Clitandre ; c'est une commission que je vous donne, Mademoiselle Marton. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  53. À moi, Madame ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
  54. Je te communique pour toute la soirée, mes facultés et mes talents, et je te souffle une partie de mon esprit. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  55. Mais, je ne la connais point ; comment m'y prendre ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
  56. Commençons d'abord à connaître la situation du coeur de Célide, pour prendre des mesures plus justes. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  57. Je ne sais pas, Madame, quel gré vous me saurez de la Mascarade ; mis il faut que vous ayez bien du pouvoir sur moi, pour m'engager à venir passer la nuit au Cours dans l'équipage où me voilà. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
  58. Madame? (Acte 1, scène 4, ORONTE)
  59. Mais, indépendamment de ce qui vous regarde, vous devez m'aider à éclaircir les soupçons que j'ai de Clitandre. (Acte 1, scène 4, CÉLIDE)
  60. Ils me paraissent sans fondement. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
  61. Il n'est pourtant pas impossible qu'avant de s'attacher à vous, il ait eu quelque liaison de société avec quelques femmes du grand monde : quelques-unes d'elles aura pris, peut-être, contre les règles et l'usage de le fine coquetterie, un véritable attachement pour lui. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
  62. Elle sait qu'il en a pour vous, on veut vous brouiller : voilà d'où viennent les avis qui vous mettent si fort en mouvement, et je gagerais que la partie se trouvera fausse. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
  63. J'y vois peu d'apparence ; Clitandre n'est point chez lui, on l'en a vu sortir en carrosse ; il a passé chez la Guerbois, il a pris le chemin du Roulle, le carrosse de Cidalise, et un autre qui le suivait, ont fait la même route. (Acte 1, scène 4, CÉLIDE)
  64. Bonjour, beau Masque, vous me voyez à visage découvert, et vous ne me connaissez pas ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  65. Pour vous, Madame, vous êtes une façon de Junon, une déesse jalouse, qui venez chercher ici votre Jupiter, que vous croyez qu'une Nymphe de ma connaissance vous enlève. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  66. Vous êtes dans l'erreur, et vous me connaissez mal, je vous assure. (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
  67. On pousse l'insulte, comme vous voyez ; la chose n'est que trop véritable, je suis outrée de chagrin. (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
  68. Ces fêtes du Cours sont des plaisirs mêlés d'amertume, tout le monde ne s'y réjouit pas également. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  69. Je suis si vivement piquée? (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
  70. Non, sérieusement. (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
  71. Plus même que vous ne vous en croyez. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  72. Vous tachez de vous la cacher à vous-même, mais elle est trop vive, et sans cela vous ne seriez pas ici? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  73. Simple curiosité d'approfondir le caractère des hommes. (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
  74. Tranquillisez-vous, la vôtre ne vous causera point de chagrin, et je suis chargée de vous faire connaître que Clitandre n'aime que vous véritablement. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  75. Cela ne me sera pas bien difficile, j'ai pour le reste de la nuit seulement une façon de toute-puissance dans ces promenades, dont je prétends me servir utilement pour le bonheur de bien des Amants. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  76. J'ai dans ma bourse trente louis d'or, je te les promets. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  77. Le terme de promettre n'engage point, il n'y a que celui de donner qui détermine. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  78. Mais comme l'Amour ne s'intéressera guères à vos affaires, il faudra tâcher que le diable s'en mêle ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  79. Comment ! (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
  80. Oui, Madame, lui ou moi, c'est à peu près la même chose. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  81. Je suis un diable en fait d'intrigues, et il n'y en a point que je ne fasse réussir ; laissez-vous conduire, et venez avec moi seulement. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  82. Qu'il demeure ici ; qu'il tâche de rencontrer l'Olive ou Clitandre, et qu'il vienne m'en donner avis ici près, à Chaillot, dans ce grand pavillon couvert d'ardoise. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  83. Morbleu, que de tumulte dans ces promenades ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  84. Voici un drôle qui me parait avoir tout le son de la voix et toute l'encolure du valet de Clitandre. (Acte 1, scène 6, ORONTE)
  85. C'est lui-même, assurément. (Acte 1, scène 6, ORONTE)
  86. Vous me paraissez un novice de Bal, tout vieux que vos êtes. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  87. Je pense que vous êtes un certain honnête homme. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  88. Nous nous méprenons, comme vous voyez. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  89. Je ne me méprends point, tu es l'Olive. (Acte 1, scène 6, ORONTE)
  90. Avec des Dames de votre connaissance. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  91. Oui, Monsieur, c'est moi-même. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  92. As-tu vu ces Dames ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  93. Cidalise est une dangereuse personne ; elle vous aime tout de bon. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  94. Monsieur, Monsieur, quand ces Dames-là, qui n'aiment pas ordinairement, se mettent en tête d'aimer quelqu'un, c'est cent fois pis que d'honnêtes femmes : celle-ci nous jouera quelque tour, prenez-y garde. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  95. Je n'ai jamais fait de plaisir dont je me sois promis si peu de plaisir que celle-ci. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  96. Je suis vraiment amoureux de Célide, sans être fort sûr d'en être aimé. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  97. J'ai à combattre un rival riche, aimable, Damon, qu'elle estime, et qui mérite d'être heureux ; Et dans cette situation, je fais une partie de nuit au Cours, avec des coquettes de profession, qui m'aiment peu, que je n'estime guères. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  98. Sottise de jeune homme ; air ridicule de bonne fortune ; pure impertinence ; envie de donner matière à parler. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  99. On parlera ; je chagrinerai Célide ; j'enragerai ; il faudra des éclaircissements. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  100. L'agréable amusement que je me fais-là ! (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  101. Ma foi, à commencer de compter par moi-même, la plupart des jeunes gens d'aujourd'hui sont de ridicules personnages. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  102. Voilà Clitandre comme on me l'a dépeint, et je ne saurais m'y méprendre. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  103. Je le sais bien aussi, je vous en réponds, et je me le disais tout à l'heure à moi-même. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  104. Comment donc ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
  105. Je trouvais que nous sommes de grandes dupes, de la mode et des fantaisies de certaines Dames, de venir ici nous ennuyer pendant la nuit à une promenade, qui devient cohue. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  106. Oui, justement, vous êtes Damon. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  107. Oui, vous-même. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  108. Je ne me méprends point, Monsieur l'Irrésolu. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  109. Voilà mon homme qui va partout en enrageant ; qui arrangerait de n'y pas aller ; qui ne sait jamais ni ce qu'il voudrait faire, ni ce que les autres veulent ; que le plaisir entraîne sans le contenter ; que la raison gourmande, et qu'elle n'assujettit point ; esclave de ses passions, sans croire en avoir ; heureux en apparence, et malheureux par tempérament. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  110. Je ne me trompe point. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  111. Ce nom vous émeut. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  112. Elle aime Clitandre. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  113. Clitandre touche au moment d'être heureux. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  114. Il touche au moment d'être dupe. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  115. Il ne l'aime pas trop lui-même, puisqu'il veut bien devenir son mari. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  116. Il l'adore, je le sais ; elle l'aime, si elle l'épouse, je n'en puis douter ; je connais la vertu de Célide ; je réponds du coeur de Clitandre. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  117. Doucement, de grâce. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  118. Mérite-t-il qu'on le fasse ; un extravagant qui a vingt fois manqué sa fortune, faute de conduite ; et qui peut-^être serait véritablement aimé de Célide, s'il savait mériter de l'être ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
  119. Dans le moment qu'il jure qu'il l'adore, il vient ici avec d'autres Dames, qu'il y régale. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  120. Une jolie femme ne manque pas de vengeurs en ce pays-ci. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  121. Oui, moi-même. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  122. Je connais Clitandre ; je sais que je lui parle, et je me moque de lui. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  123. C'est toi, Marton, qui me parle ainsi de Célide ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  124. Oh, vraiment oui. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
  125. Je les ai vues sans qu'elles me vissent : on vous prépare quelque trahison, prenez-y garde. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
  126. J'en sais assez pour me tirer d'affaires. (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
  127. Ne me suis point, je vais tâcher de les y joindre. (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
  128. Il a raison de ne me pas mener. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  129. Mais voici un Masque qui me tourne et qui paraît m'en vouloir, à moi. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  130. Que voilà un jeune homme bien fait et de bonne mine. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  131. C'est la voix d'une femme ; il ne faut pas manquer cette bonne fortune-là, elle se présente de trop bonne grâce. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  132. C'est un homme de condition, sans doute. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  133. Elle se connaît en gens d'aujourd'hui, de condition ou en condition, c'est à peu près la même chose. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  134. J'en ai plus d'une douzaine tout assurées : mais il ne tiendra qu'à vous de me les faire manquer toutes, je vous en assure. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  135. Cela est bien obligeant vraiment. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  136. J'aime les affaires imprévues : les coups de hasard me font plaisir, et je préférerais une simple petite Grisette, qui ne s'attendrait pas à l'honneur de me voir, à vingt Marquises des mieux apprêtées. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  137. Ah, que vous êtes bien dans le vrai, mais cependant, Monsieur, si l'entretien des Grisettes est tout ce qui vous charme, nous n'aurons pas longue conversation ensemble, et je ne suis pas votre affaire. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  138. Mille pardons, mon adorable, ne vous offensez point du terme : il y a Grisette et Grisette, et j'en sais bien faire la différence. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  139. Et moi un Grison de même, ma chère enfant. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  140. Vous verrez que nous nous convenons à merveilles. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  141. Et moi ravi de connaîtrez vos allures, Madame la? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  142. Il ne faut pas dire d'injures à une femme. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  143. Et voilà les hommes. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  144. Et voilà les femmes. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  145. Je cours faire mettre le couvert. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  146. On vous en a obligation, nous ne sommes point ingrates. (Acte 1, scène 13, LUCILE)
  147. C'est que nous ne sommes pas convenus de prix, vous surfaites et nous rabattons. (Acte 1, scène 13, LUCILE)
  148. Vous ne me paraissez pas bien d'accord. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  149. Monsieur Desminutes veut absolument que je l'aime : qu'en dis-tu ? (Acte 1, scène 14, LUCILE)
  150. Finette se déclare pour moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
  151. Assurément, j'approuve fort la passion que vous avez pour Mademoiselle. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  152. Mademoiselle Finette, après m'avoir dit vingt fois, à moi-même, que vous me trouviez fait pour l'amour. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
  153. Ce n'est qu'au moment que je vous ai vue, qu'il a pris naissance dans mon coeur. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
  154. Vous n'êtes pas de mes amis, Mademoiselle Finette. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
  155. Je ne masque que mon visage, et point du tout mes sentiments, comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  156. Je vous ai rendu ce que je vous dois, j'ai racheté mes droits de sincérité, je ne flatte plus. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  157. C'est moi, Madame ? (Acte 1, scène 15, MARTON)
  158. Qu'y a-t-il donc, Madame ? (Acte 1, scène 15, LUCILE)
  159. On m'attaque trop vivement, on me trouve trop de mérite, trop de charmes ; on exige que je me démasque. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
  160. Gardez-vous bien de le faire, Madame, cela est trop de conséquence. (Acte 1, scène 15, MARTON)
  161. Oui, la vivacité augmenterait ; l'amour triompherait ; le vainqueur s'emporterait à des excès peut-être, et dans une aussi nombreuse assemblée cela donnerait matière à la médisance. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
  162. Si vous craignez ces inconvénients-là, démasquez-vous, Madame. (Acte 1, scène 15, FINETTE)
  163. Ne m'abandonnez pas, je vous prie, voilà mon persécuteur qui me cherche, je ne veux point du tout contenter sa curiosité. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
  164. Ne vous offensez pas de mon empressement belle Masque. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
  165. Vous ne m'importunez point : mais vous me pressez trop ; cela est indiscret : demeurons-en là, demeurons-en là. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
  166. Un peu de ménagement pour les Dames, de la complaisance et de la politesse, Masque. (Acte 1, scène 16, MARTON)
  167. Je sais à qui je parle, je connais toute la compagnie : vous êtes Marton, vous, Lucile, vous Finette ; Madame est Cidalise. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
  168. Vous avez bien choisi votre emplacement. (Acte 1, scène 16, FINETTE)
  169. C'est elle-même, et mon coeur me le dit. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
  170. Elle m'a renvoyé mon portrait, elle ne veut plus me voir en face : mais je lui en parlerai en masque tout du moins. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
  171. Ce n'est point elle, vous dit-on, c'est Araminte : démasquez-vous, Madame, pour contenir ce furieux-là. (Acte 1, scène 16, MARTON)
  172. Vraiment, Monsieur, vous êtes un sot masque, et un impertinent visage, de me prendre pour une autre, et de me confondre avec Cidalise : on ne se changerait pas pour elle. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
  173. Madame? (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
  174. Allez, mon ami, l'instinct vous conduisait mieux que le discernement, vous êtes une bête. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
  175. Monsieur de Butorville, est-il possible que vous vous mépreniez si grossièrement ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
  176. Tout ce que je vois me paraît Cidalise : je suis plus fou que jamais Mademoiselle Marton. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  177. Vous l'avez pourtant furieusement été. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  178. Je me souviens toujours du temps que vous arrivâtes d'Amiens en deuil de la mort de votre père. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  179. Je dépensai plus de dix mille écus pour la disposer à croire que je l'aimais, avant que de lui parler de mon amour seulement. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  180. Voilà une femme bien difficile à persuader ! (Acte 1, scène 17, MARTON)
  181. Assurément, et je ne sais qui est le plus obstiné de vous deux. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  182. Je suis d'Amiens ; nous sommes têtus, nous autres : je n'en démordrai point ; je veux voir une fin. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  183. Vous avez déjà vu celle de votre argent, et Madame vous a donné votre congé ; en voilà assez à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  184. Non, elle ne m'a point parlé, elle m'a renvoyé mon portrait seulement, elle m'a fait dire par un de mes amis qu'elle ne voulait plus voir l'original. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  185. Mais de cette manière-là cela me paraît fini. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  186. J'ai emprunté depuis quatre jours mille pistoles pour me rapprocher en bon équipage. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  187. Et j'attends encore la succession de ma bonne femme de mère qui est bientôt presque morte. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  188. Vous lui reparlerez sur le champ de votre amour ; entre deux vins vous serez plus hardi, on viendra dire à table que vous êtes orphelin, il n'y a pas de meilleur moment pour avoir réponse. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  189. Votre conversation est tout à fait gracieuse, Seigneur Cynoedor, et vous êtes assurément le Génie du meilleur commerce. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
  190. Vous paraissez de meilleur foi que tous les gens du monde ; et à raisonner juste sur tout ce que vous m'avez fait remarquer dans toutes ces allées, on ne doit absolument faire aucun fonds sur la fidélité des hommes. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
  191. Un tant soit peu plus que sur celle des femmes, mais de guères. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
  192. Non, au contraire, on ne se trompe plus ; on se trompait autrefois, parce qu'on avait de la confiance ; mais à présent on met tout au pis : on s'attend à tout ; om compte là-dessus, et on ne peut être dans l'erreur, comme vous voyez. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
  193. Vous établissez là d'étranges maximes. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
  194. Elles se sont établies toutes seules : le plaisir, l'intérêt, l'ambition ; voilà les mobiles du commerce du monde. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
  195. On feint d'aimer une Dame, parce qu'elle est riche : on aime effectivement une autre, parce qu'elle est aimable ; et l'on en épouse une troisième, par raison de famille : on ménage celle-ci par intérêt ; on voit celle-là par plaisir, et on prend l'autre par convenance. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
  196. Les grands scélérats que sont les hommes ! (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
  197. Cela se pratique aussi parmi les femmes ; c'est la même manoeuvre. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
  198. Je l'ai fait ; j'ai cru ne pas l'aimer, je le feignais, du moins : la jalousie m'a démasquée ; je l'aime de bonne foi, je ne saurais plus feindre. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
  199. Le voici qui vient de ce côté, il ne vous reconnaîtra point : éprouvons un peu s'il vous aime de même. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
  200. Masque à bonnes fortunes, je trouble mal à propos votre tête à tête ; mais je suis le premier en date, et c'est à moi que cette Dame avait donné rendez-vous ici. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  201. À me méprendre ? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  202. Il ne fallait pas, Madame, m'engager dans cette partie, pour vous y trouver avec d'autres. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  203. Je ne sais pas de quelle utilité votre présence me peut-être, à moins que vous ne vouliez faire pour moi les honneurs du réveillon, et que Madame me permette de retourner dans le moment à Paris, où ce très puissantes raisons me pressent de me rendre. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  204. Cela serait incivil et bizarre à un galant homme comme vous. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
  205. Je me suis engagé dans cette partie comme un étourdi, comme un sot ; achevez-la pour moi, je vous prie : les frais en sont faits, je vous laisse le maître. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  206. Adieu, Madame, demeurons amis, et ne nous voyons plus, je vous en conjure. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  207. Je n'aime et n'aimerai jamais véritablement que Célide. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  208. Je me flatte d'en être aimé : cette partie, toute indifférente qu'elle est, peut la chagriner ; elle la fait, peut-être, elle me soupçonne, les apparences sont contre moi, je me reproche tous les moments que je tarde à me justifier. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  209. Si vous aimez si fort Célide, venir ici sans elle avec d'autres Dames, c'est une étourderie. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
  210. C'est vous, Madame Célide ? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  211. Dans le même déguisement que j'ai vu tantôt à Cidalise ? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  212. Je ne puis vous cacher que je vous aime : redites-moi que vous m'aimez, Clitandre, et ne me trompez pas, je vous en conjure. (Acte 1, scène 20, CÉLIDE)
  213. Par quelle heureuse aventure, Madame ?? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  214. Nous vous cherchons tous de tous côtés ; vous êtes d'accord, apparemment ; le réveillon est prêt, on se mettra à table quand il vous plaira. (Acte 1, scène 21, CIDALISE)
  215. Comme chacun sait qui vous êtes, et le droit que vous avez de présider ici, on vous laisse le maître des arrangements. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  216. Il y a d'heureux moments dans la vie, comme vous voyez. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  217. Je ne me sens pas de joie, Madame, Madame, Madame. (Acte 1, scène 21, BUTORVILLE)
  218. J'ai bien compté là-dessus, et je vous recommande mes intérêts. (Acte 1, scène 21, ARAMINTE)
  219. C'est par mon ordre qu'ils viennent vous régaler d'une petite Musique, que Monsieur Butorville a préparée, et nous irons nous mettre à table. (Acte 1, scène 21, CINOEDOR)
  220. Est un aimable amusement ! v.61 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  221. Y viennent également, v.63 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  222. Est un aimable amusement ! v.67 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  223. Est un aimable amusement ! v.74 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  224. Beautés qui voulez qu'on vous aime, v.106 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  225. Pourquoi vous défendre d'aimer ? v.107 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  226. Il est malaisé d'allumer v.108 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  227. Les feux d'amour sans en brûler soi-même. v.109 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  228. D'agréables moments. v.113 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  229. Au Bal du cours les Dames v.120 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  230. Du succès de leurs flammes v.122 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  231. Et ce changement-là v.125 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  232. Persécuteurs des Dames v.140 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  233. Laissez en paix les armes v.142 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  234. Nous rend comme les Dieux v.147 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  235. Assis près de sa femme v.150 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  236. Méconnaissant la Dame v.152 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  237. Elle pour profiter de son erreur extrême, v.154 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  238. Se fit cocu lui-même. v.159 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  239. Femme d'un horlogeur, v.161 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  240. Tandis qu'à travailler l'époux chez lui demeure, v.164 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  241. Ne forment que des noeuds v.177 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  242. Sa femme et son rival v.197 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  243. De ses empressements il ne veut pour salaire v.204 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

  1. Bonjour, cousine : que me veut ta Maîtresse ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  2. On m'a dit à l'auberge qu'elle avait envoyé me chercher. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  3. Les grands génies ne se mettent pas à tous les jours. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  4. Écoute, ne pense pas rire, tout homme qui travaille pour Madame Thibaut, ne doit pas être un sot. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  5. On vous y fournira des femmes de toutes tailles, de tous âges ; et si vous plaidez, vous y trouverez des Solliciteuses depuis une pistole jusqu'à trente : voilà ce qu'on appelle une bonne boutique ; il n'y a point ici de nenni. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  6. Contre un homme qui aura un jour plus de vingt-cinq mille livres de rentes. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  7. Gentilhomme ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  8. Je te dis, moi, qu'il donne tête baissée tout au travers de la noce, et que Madame Thibaut lui paraît un parti de douze mille livres de rente, et cela en attendant encore une succession de vingt mille écus. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  9. Il ne sait point qu'elle a demeuré au Marais, et il y a si peu qu'elle loge en ce quartier-ci, que personne ne s'est encore aperçu de la ruse que je vais t'apprendre. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  10. Par la petite porte, elle est ce qu'elle a coutume d'être, elle se mêle d'intrigues, fait des mariages, prête sur gages ; et par la porte cochère, elle est veuve d'un Conseiller de Bretagne, qui depuis quelques jours est venue s'établir à Paris. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  11. Comme on lui donne à vendre des nippes de toutes parts, la magnificence des meubles, la richesse des pierreries, et l'abondance de vaisselle d'argent que le Capitaine voit dans ce logis, lui font paraître ma maîtresse un des meilleurs partis de la Robe. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  12. Comment t'a-t-elle connue ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  13. Qui me l'aurait dit ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  14. Non, vraiment ! (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  15. On m'a dit simplement qu'elle voulait me parler. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  16. Comment diantre ! (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  17. Tu as raison, cela me décrierait à l'auberge. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  18. Je ferai diligence, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  19. Monsieur de la Brie est un trésor pour Madame Thibaut, et Madame Thibaut est un petit Pérou pour Monsieur de la Brie, et je ne sais comment ils pourraient se passer l'un de l'autre. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  20. La voici qui revient de la ville, quel équipage pour une femme qui couche en joue un parti de cent mille écus ! (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  21. Prends garde à ce coulant, mets cette montre sur ma table, et surtout aie soin que ce collier ne s'égare point. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  22. À peine ai-je eu le loisir de manger un morceau chez une de mes amies. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  23. Oui, Madame, il s'en est retourné même. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  24. Y a-t-il un moment à perdre ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  25. Quelques mesures que je prenne pour paraître à ses yeux ce que je ne suis pas, avec le temps tout se sait, et si je ne l'oblige pas à m'épouser avant qu'il soit deux jours, peut-être ne l'épouserai-je jamais. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  26. Monsieur de la Brie devient furieusement libertin. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  27. A-t-on écrit les gens qui sont venus me demander ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  28. Oui, Madame. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  29. Celui-là vous était recommandé, sans doute, puisque vous le nommez des premiers. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  30. Lui, Madame ? (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  31. L'Abbé Castoret, puisqu'il est tant de vos amis, dites-lui que le Prieur Coffard n'est pas dans la volonté de le mettre en possession de rien, qu'aux conditions qu'il sait. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  32. Oui, qui peste comme un beau diable de voir que rien n'avance. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  33. Qu'il prenne des mesures d'ailleurs : car pour moi je n'avais que ce canal-là. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  34. Comment mettez-vous là ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  35. Cet homme tout nu. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  36. Dame, je ne sais pas son nom : c'est ce grand homme tout déguenillé, à qui vous avez promis un emploi dans les Gabelles. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  37. Justement. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  38. Bon, comme s'il ne voudra pas l'emmener ? (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  39. Oh, je lui conseille d'avoir des volontés, Messieurs les Fermiers lui donneront des femmes pour les emmener ! (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  40. Un homme pour un Privilège. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  41. Vraiment il n'y saurait suffire à l'heure que je vous parle. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  42. Vous devriez bien écrire sa demeure. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  43. À propos de la rue saint Martin, vous êtes-vous souvenue d'aller à ce Messager de Rouen, savoir si ce quartier de veau de rivière, ce muid de cidre, ces pots de noix confites, et ces deux témoins sont arrivés. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  44. Comme l'affaire presse, et qu'il faut du temps pour les instruire, on a cru... (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  45. Comme si le Procureur voudra recevoir l'un sans l'autre. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  46. Vous n'avez donc pas dit à la mère que c'était vous qui montriez à cette Marquise de leur voisinage, qui à cinquante ans, danse le menuet aussi proprement qu'une fille de quinze ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  47. Pardonnez-moi, vraiment. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
  48. Sait-elle que c'est vous qui montrez la Sarabande au petit bichon de Madame la Maréchale ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  49. Avec cette belle conduite-là, je veux vous voir bientôt réduit à vendre le cheval que je vous ai fait donner par le Milord pour avoir... Ne me faites pas parler (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  50. Ne me faites pas parler vous-même ; et comptez, quoi qu'il puisse arriver, que je ne montrerai jamais pour une pistole, ce serait le moyen de me décrier. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
  51. Vraiment, mon petit ami, vous faites bien le renchéri depuis que je vous ai donné les moyens de vous faire un des Syndics de la danse. (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  52. Ma foi, Madame, dans toutes les affaires que nous avons faites ensemble, vous avez gagné plus que moi, et je n'ai point rendu de billet dont vous ne vous soyez fait payer le port. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
  53. Oui, fort bien, vous me payez de vieilles nippes qui vous restent, et vous gardez l'argent comptant. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
  54. Madame la... (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
  55. Comment donc ? (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  56. Lui est-il arrivé quelque disgrâce qui le dégoûte du commerce ? (Acte 1, scène 5, LE MA?TRE ? CHANTER)
  57. Si l'on voulait vous contraindre à montrer à chanter pour la moitié moins que vous n'avez coutume de prendre, de bonne foi le feriez-vous ? (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À DANSER)
  58. Il n'a jamais fait de marché, seulement. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  59. Ils ont tous deux résolu de me faire enrager, je pense. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  60. Je suis ravi de n'être pas seul de mon sentiment. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À DANSER)
  61. De quoi me servirait donc l'heureux génie que le Ciel m'a donné pour la composition ? (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  62. Je vous baise les mains : je fais de la musique, c'est mon métier ; et tous les Commandeurs du monde ne me feraient pas montrer à de petites filles qui ne veulent point apprendre de mes airs, et les trouver plus beaux que ceux de l'Opéra même. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  63. Voilà un étrange entêtement ! (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  64. Et moi, je verrais crever tous les Financiers du Royaume, plutôt que d'apprendre à danser à leurs Maîtresses pour une pistole. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  65. Vous me paraissez avoir grande raison. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À DANSER)
  66. Pour qui me prenez-vous ? (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À DANSER)
  67. Hé, je vous connais, vous ne seriez pas le premier du métier, qui ayant ordre de faire un présent à une Dame, aurait en homme habile partagé le différend par la moitié. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  68. Nous verrons pourtant à qui il demeurera. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  69. Si nous n'avions qu'un Bourgeois à duper, ce ne serait pas une grosse affaire : j'en entreprendrai, moi qui vous parle, à dix pistoles pièce, tant que vous voudrez ; mais, lorsqu'il s'agit de tromper un Capitaine, c'est une besogne diablement vétilleuse. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
  70. Vous-même je vous en fais juge. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
  71. Tenez, le seul personnage de Notaire, si je ne le faisais pas moi-même, me reviendrait à moi, sans les buvettes, à plus de cent pistoles. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
  72. Je vais donc me préparer. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
  73. Il y a quinze jours, Madame, que j'épie l'occasion de pouvoir vous entretenir en particulier, ce que je n'ai pu trouver jusqu'aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  74. Vous prenez encore bien mal votre temps, Madame. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  75. D'un brevet de bel esprit, Madame. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  76. Je vous avoue, Madame, qu'avant que d'avoir eu l'honneur de vous voir, je n'avais point encore ouï dire qu'il y eût de beaux esprits à brevets. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  77. C'est que pour m'exprimer à vous, Madame, d'une manière plus élégante, je me suis servi du figuré ; mais, à parler au propre, cela veut dire que je postule une place à l'Académie. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  78. Vous, Madame, une place à l'Académie ! (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  79. Pourquoi pas, Madame, une place à l'Académie ? (Acte 1, scène 7, DORISE)
  80. Parce que je suis femme, peut-être ? (Acte 1, scène 7, DORISE)
  81. Des femmes à l'Académie ! (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  82. Je travaille à mettre en beau langage le Code, le Protocole des Notaires, et le Praticien Français. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  83. Par mon moyen, on parlera dorénavant au Palais comme on parle à la Cour. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  84. Les exploits, les ajournements personnels, les décrets et les sentences de mort, seront écrits de ce petit style gai, coupé, enjoué et fleuri, dont on écrit les historiettes et les Romans. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  85. Vous verrez que c'est cette précieuse dont on me parla hier. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  86. Le merveilleux génie de femme ! (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  87. Croiriez-vous bien, Madame, que je ne me suis fait séparer de corps et de bien d'avec mon pénultième mari, que parce qu'il m'étourdissait tous les jours de quelques barbarisme du Palais. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  88. Votre pénultième mari, Madame ! (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  89. J'en suis à ma cinquième édition. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  90. Oh, que vous n'en demeurerez pas là : belle et jeune comme vous êtes, pour peu que votre mari soit vieux, vous serez bientôt réimprimée. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  91. Adieu, Madame. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  92. Vous qui connaissez tant de gens, faites, je vous prie, qu'on glisse dans le monde quelques mots en faveur de mes ouvrages, pour me procurer la place que je souhaite. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  93. Mais apparemment, Cléante ne peut pas tarder à venir ; allons changer d'habit, et donner ordre à ce qu'il faut, pour le recevoir en veuve de qualité. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  94. Présentement que nous sommes seuls, viens, que je t'embrasse mon pauvre Jolicoeur. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  95. Lui-même. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  96. C'est lui-même, te dis-je, reculeras-tu toujours, (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  97. Tu sors d'un carrosse magnifique, et tu es vêtu comme un Colonel. (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  98. J'ai mes raisons. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  99. Toi-même, que faisais-tu devant la porte de ce logis ? (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  100. Lorsque je t'ai vu, je mourais de peur que ne m'allasses donner du la Ramée devant mes gens ; c'est pourquoi, je t'ai promptement entraîné ici. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  101. J'ai pris le nom de notre Capitaine, je me fais appeler Cléante, et je suis Gascon comme lui. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  102. Me crois-tu assez indiscret pour appeler la Ramée, un homme qui a un carrosse et quatre laquais ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  103. Combien y a-t-il de gens à Paris, qui, comme toi, ont un bon équipage, et qui seraient bien fâchés qu'on les appelât par leur premier nom ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  104. Pourquoi me demandes-tu cela ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  105. Comment donc ! (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  106. La trouves-tu passablement logée ? (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  107. Comment diable ! (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  108. Ce n'est qu'une salle à breland pour les laquais : la maîtresse de ce logis est une femme de qualité, veuve d'un Conseiller de Bretagne, qui a amassé des biens considérables, et qui, de crainte de dépenser un sou, s'est laissé mourir de faim. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  109. Je veux par ma magnificence immortaliser à jamais cette humeur sobre et laborieuse, dont il était doué. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  110. Hé comment as-tu fait cette connaissance ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  111. Prévenu que pour prendre une femme, un carrosse est un merveilleux trébuchet, j'ai donné dans l'équipage, et je me suis jeté dans le grand monde. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  112. Crois-tu qu'à la première conversation, la Dame me trouvant de l'esprit, elle se sentie toute émue de tendresse pour moi ; et moi la voyant riche et toute brillante de pierreries, je me trouvai pour elle tout de flamme. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  113. Premièrement, je dois faire douze soldats, je n'en ferai point. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  114. Oh, tu es comme il faut être. (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  115. Je n'ai pas toujours été soldat, et tel que tu me vois, j'ai fait rouler pendant cinq ou six ans un fort bon carrosse à Paris. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  116. Mon adresse et mon savoir-faire m'avaient mis dans le monde dans une assez belle situation : mais mon bonheur m'y fit des jaloux, on me suscita des affaires, je m'enrôlai pour me garantir des brutalités de la Justice. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  117. Fais-toi mener chez moi par un de mes laquais. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  118. Je donnais des ordres à un de mes Sergents, et regardais la beauté de votre salle. (Acte 2, scène 2, LA RAMEE)
  119. Vous me trouvez donc meublée à votre goût ? (Acte 2, scène 2, MADAME THIBAUT)
  120. Je n'ai encore rien vu de mieux entendu, de plus riche, ni de plus superbe que votre appartement. (Acte 2, scène 2, LA RAMEE)
  121. Votre Notaire, Madame, qui vous apporte des papiers à signer. (Acte 2, scène 2, GABRILLON)
  122. Hé, Madame, que je ne sois pas cause... (Acte 2, scène 2, LA RAMEE)
  123. Quel temps faut-il donc prendre, Madame ? (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  124. Croiriez-vous bien, Monsieur, que cet homme-là donne cinquante mille écus à ses enfants ? (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  125. Tout ce que je veux, Madame, cela était bon autrefois ; mais aujourd'hui pour épargner les frais d'un Contrat, la plupart des gens se marient sous seing privé. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  126. Çà commencerons-nous, Madame ? (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  127. Croyez-moi, remettons la chose à une autre fois. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  128. Nous aurons fait dans un moment. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  129. Madame me désobligerait de... (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
  130. À propos, je trouve à placer vos deux mille pistoles sur un jeune homme de famille, qui les emploiera à se faire un bon équipage pour donner dans la vue à la veuve d'un partisan. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  131. Nous ferons mention dans le Contrat de l'emploi des deniers. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  132. J'ai changé de sentiment. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  133. On me doit faire un remplacement de douze mille francs, je veux placer le tout ensemble. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  134. J'ai votre fait aussi, Madame, et notre pis aller sera de les prêter pour un nouvel établissement d'Opéra. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  135. Mais présentement qu'ils en donnent tous les mois, quand vous seriez ma soeur, je ne pourrais en conscience vous indiquer une meilleure hypothèque. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  136. Il faut savoir qui fait la musique, premièrement, et que quelque riche négociant mette son nom et son paraphe au bas du Contrat de constitution. (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
  137. Nous parlerons de cela quand on m'aura envoyé mon argent : mais aujourd'hui que faut-il faire pour me débarrasser de vous ? (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  138. Signer tous ces papiers, Madame. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  139. Au moins voulez-vous bien me permettre... (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  140. Madame... (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
  141. Entrez dans ma chambre : je vous rejoins dans un moment. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  142. Non, Madame, je n'ai point été chez moi depuis mon retour de Versailles, j'ai quelques ordres à donner. (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
  143. Le plutôt qu'il me sera possible. (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
  144. Monsieur le Capitaine a pris l'hameçon, il ne faut pas lui donner le temps de se reconnaître. (Acte 2, scène 4, MADAME THIBAUT)
  145. N'ai-je pas fait le Notaire à merveille ? (Acte 2, scène 4, LA BRIE)
  146. Assurément. (Acte 2, scène 4, MADAME THIBAUT)
  147. Il ne me manque que la Charge, car j'ai d'ailleurs toutes les parties nécessaires pour faire un parfait habile homme. (Acte 2, scène 4, LA BRIE)
  148. Une Dame, qui veut acheter le carrosse qui est sous votre remise. (Acte 2, scène 5, GABRILLON)
  149. Comment ! (Acte 2, scène 5, MADAME THIBAUT)
  150. Va lui dire qu'il n'est pas à vendre : ne vois-tu pas qu'il me fait honneur, et que Cléante le prend pour être à moi ? (Acte 2, scène 5, MADAME THIBAUT)
  151. Va, va, te dis-je... Mais que me voudrait ce Gentilhomme ? (Acte 2, scène 5, MADAME THIBAUT)
  152. Bonjour, Madame. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  153. Ce me serait bien de l'honneur. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  154. Comment, diable ! (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  155. On dit que la fortune et vous, vous êtes les deux doigts de la main, qu'elle vous met à même des emplois, et que vous rendrez heureux qui bon vous semble ? (Acte 2, scène 6, ANG?LIQUE)
  156. Vous voyez un jeune homme tout frais sorti de l'Académie, qui cherche à entrer dans le monde : mais qui aimerais mieux n'y mettre jamais le pied, que de n'y pas entrer par une belle porte. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  157. D'épée, morbleu, d'épée s'il en fut jamais ; on a toujours porté les armes dans ma famille. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  158. J'en suis fâchée, quoiqu'au fond c'est bien dommage qu'un joli homme comme vous aille à l'armée. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  159. Lorsqu'on est né l'épée au côté, je crois que partout ailleurs un homme de mon âge fait une sotte figure. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  160. Croyez-moi, mon beau Gentilhomme, ne méprisez point mes conseils ; il y a tant de femmes qui ne s'appliquent uniquement qu'à réparer dans une jeunesse indigente le tort que lui fait la fortune : tâchez de vous associer avec quelque riche veuve. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  161. Quand un équipage est en désordre, il vaut mieux, pour le remettre, avoir recours à sa femme qu'à l'usurier. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  162. Prendre une femme ! (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  163. Ce que tous les autres jeunes gens qui épousent des femmes déjà surannées en font, leurs Intendantes et leurs Fermières. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  164. Si vous voulez, avant qu'il soit deux jours, je vous livre la veuve d'un Marchand de marée, qui me persécute pour lui trouver un joli mari. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  165. Si le parti vous accommode, elle vous mettra à la tête de vingt-cinq mille livres de rente. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  166. Une femme de vingt-cinq mille livres de rente, le joli poste pour un jeune homme, si cela n'obligeait point à résidence ! (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  167. Un homme de votre qualité est-il pour passer ses jours comme un Bourgeois cousu aux jupes de sa femme ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  168. Madame y est-elle, on va à la Cour : vient-elle à la Cour, on retourne à Paris ; de manière qu'en tout un an, un mari n'aura pas donné quarante jours à sa femme. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  169. Six semaines auprès d'une femme ! (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  170. Vous ne voyez donc pas une femme ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  171. Je les verrais toutes, si elles étaient toutes faites comme toi. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  172. Une affaire bien plus sérieuse me met en campagne. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  173. Si j'ai dit des folies, et que je ne me sois pas d'abord fait connaître à toi, ce n'était que pour faire l'épreuve de mon déguisement ; s'il a pu te tromper, il pourra bien en tromper d'autres. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  174. Je ne suis jalouse que de la bonne sorte, et je te jure que c'est sans être amoureuse moi-même. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  175. Je le veux croire ; mais pourtant ce déguisement. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  176. Il me dit tous les jours qu'il ne la voit point ; et sous prétexte d'aller jouer, ils se trouvent ensemble dans le logis en question. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  177. J'y vais ce soir à la faveur de cet habit : je les observerai de près, j'étudierai jusqu'à leurs moindres gestes ; et si le coeur m'en dit, je les frotterai tous deux comme tous les diables. (Acte 2, scène 6, ANG?LIQUE)
  178. La rupture est certaine de manière ou d'autre ; et il me semble qu'un finissant une intrigue, c'est une espèce de consolation, que de gourmer un infidèle. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  179. Vous vous moquez ; je crois : il y a heureusement cinquante pistoles dans ma bourse. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  180. Madame ? (Acte 2, scène 7, GABRILLON)
  181. J'attendais que ce jeune Monsieur fût sorti, pour vous dire que cette Nourrice est là-bas, qui fait un vacarme enragé, et qui veut à toute force que nous reprenions cet enfant. (Acte 2, scène 7, GABRILLON)
  182. Madame la Nourrice n'a qu'à se bien tenir, elle trouvera à qui parler. (Acte 2, scène 7, MADAME THIBAUT)
  183. Ma foi, Madame, il n'est rien tel que de faire du bruit, et d'avoir bonne tête. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  184. La pauvre Nourrice, étourdie de vos discours, et intimidée de vos menaces, reporte l'enfant au Maître de Musique, et je crois que nous en sommes tout à fait débarrassées. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  185. Je ne sais : le Maître de Musique est un mutin qui me fera peut-être assigner pour le reprendre : mais au pis-aller, j'ai des amis, et je me tirerai bien d'affaire. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
  186. Vraiment, vous tenez toute la Justice dans votre manche ; et voilà un nouvel appui que vous allez avoir au Palais. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  187. C'est un homme d'un grand poids ! (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
  188. Il deviendra comme les autres. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  189. Oh, diantre, Madame, il va vivre désormais en honnête homme, son laquais dit qu'il se va marier. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  190. Apparemment. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  191. Il faut aller chez cette Marquise, qui mourut dernièrement ; savoir quand on fera son inventaire. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
  192. Il n'y aura point de toilette à cet inventaire, Madame, et je ne crois pas qu'on fasse d'inventaire, même. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  193. Ce sont de bons impertinents, de la vouloir noircir : une femme qui ne s'est occupée pendant tout le cours de sa vie, qu'à fonder des carrosses à perpétuité à de jeunes gens de naissance, que la nécessité mettait hors d'état d'en avoir. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
  194. Je vous consacre tous les moments de ma vie, Madame ; et si les affaires du Régiment m'empêchaient d'être tout à vous, je me casse moi-même, et je remets ma Compagnie. (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
  195. Il me semble qu'on parle du départ. (Acte 3, scène 2, MADAME THIBAUT)
  196. Que fait cela, Madame ? (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
  197. Homme de Cour et de qualité comme je suis, je ne pars que quand il me plaît. (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
  198. Je passe à Paris des demi Étés incognito Je joins l'armée le jour d'une action ; cela fini, je reviens triomphant mettre à vos pieds toute ma gloire, et vous sacrifier ma fortune. (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
  199. Je ne crains rien tant que votre éloignement. (Acte 3, scène 2, MADAME THIBAUT)
  200. Ce n'est pas vous, Madame, qu'on demande, c'est un essoufflé qui veut parler à Monsieur. (Acte 3, scène 2, GABRILLON)
  201. Qui lui aurait dit que je suis chez vous, Madame ? (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
  202. C'est un de vos laquais qu'il a trouvé à votre logis, qui l'a amené ici. (Acte 3, scène 2, GABRILLON)
  203. Tu ne veux pas me dire... (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  204. Il n'entre point de mortalité dans mon message ; au contraire, je suis un porteur de nouvelles toutes tissues d'allégresse ; c'est pour votre mariage qu'on m'envoie. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  205. Madame, mon père saurait-il nos affaires ? (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  206. Comment donc vos affaires avec Madame ? (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  207. Vous alliez donc prendre une femme jusqu'à nouvel ordre ? (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  208. Les jours sont courts pour un homme qu'on attend à souper à cent cinquante lieues d'ici, il n'y a pas un moment à perdre. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  209. Veux-tu toujours me parler énigme. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  210. Vous parler de souper, c'est vous parler énigme ? (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  211. Hé, que ne me la donnes-tu donc ? (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  212. Que me voudrait mon père ? (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  213. Madame ! (Acte 3, scène 3, GABRILLON)
  214. J'espère qu'après que vous l'aurez vue, vous avouerez comme moi que les cent mille livres qu'elle vous apporte en mariage, sont moins à estimer que sa beauté. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  215. Madame, quel coup de foudre ! (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  216. Cela rompt vos mesures ; mais, il faut suivre l'ordre. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  217. Renvoyer cet homme à mon père, Madame, lui promettre tout, et revenir sur mes pas ; me mettre, si vous voulez, hors d'état de faire ce qu'on veut de moi. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  218. Si j'avais su cela, je me serais bien gardée de le faire entrer. (Acte 3, scène 4, GABRILLON)
  219. Bonjour, ma chère Madame Thibaut. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  220. Hé, comme vous voilà bâti, quelle métamorphose ! (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  221. Vous êtes trop sérieux, et je trouve qu'un plumet était mieux votre fait qu'un rabat. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  222. J'ai besoin d'une belle toilette, et je prétends que mes écharpes m'indemnisent de cette dépense. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  223. Je m'en avise un peu tard, ma pauvre Madame Thibaut, et ma foi, ce n'est qu'à mon corps défendant ; mais, j'ai fait tant de dépenses, que sans le bien de ma vieille tante, je me trouverais aujourd'hui fort embarrassé. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  224. C'est elle qui vous marie, apparemment ? (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  225. Mais, je vous trouve bien hardi de prendre une femme sans me consulter ? (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  226. Songe donc à mes écharpes ? (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  227. Madame, voilà ces deux écharpes qu'on renvoie, Madame_la_Baronne n'en achète plus. (Acte 3, scène 5, GABRILLON)
  228. Comment ferons-nous pour la toilette ? (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  229. Comment ? (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  230. Attendez, j'ai là-dedans une étoffe d'or qui vient parfaitement avec ce point d'Espagne ; je vais la chercher. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  231. Madame est une femme qui s'entend à tout. (Acte 3, scène 5, GABRILLON)
  232. Mais quelqu'un monte ici, et Madame n'y veut pas être ; il faut que j'aille dire qu'elle est sortie. (Acte 3, scène 5, GABRILLON)
  233. Je suis le plus trompé du monde, si ce n'est ma Maîtresse avec un jeune homme. (Acte 3, scène 6, ÉRASTE)
  234. Voici un endroit propre pour me cacher, je ne tarderai pas à en être éclairci. (Acte 3, scène 6, ?RASTE)
  235. Mais, Madame, ma Maîtresse n'y est pas, vous dis-je. (Acte 3, scène 7, GABRILLON)
  236. Je ne me trompais pas, c'est elle-même. (Acte 3, scène 7, ÉRASTE)
  237. Nous ne la tiendrons guères : dis-lui seulement qu'une Dame lui veut parler. (Acte 3, scène 7, ARAMINTE)
  238. Si je vous avais cru, Chevalier, il m'aurait fallu attendre seule, et vous seriez demeuré dans le carrosse. (Acte 3, scène 7, ARAMINTE)
  239. Ces sortes de femmes connaissent toute la terre : sait-on ce qui peut arriver ? (Acte 3, scène 7, LE CHEVALIER)
  240. Qu'y a-t-il pour votre service, Madame ? (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
  241. Quelle sorte de carrosse voudriez-vous, Madame ? (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
  242. Justement : en sauriez-vous un ? (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
  243. Si vous n'en étiez pas si pressé, je connais un jeune homme qui s'est brouillé depuis peu avec la femme d'un Banquier : s'ils ne se raccommodent pas ; son carrosse sera bien votre fait. (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
  244. Elle est belle, vraiment ; cela servira bien à m'acquitter de la discrétion que vous me gagnâtes hier, Chevalier. (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
  245. Je ne prétends pas cela, Madame. (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
  246. Et moi je le prétends : elle est à vendre apparemment ? (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
  247. Je le veux, vous dis-je, ne me la donneras-tu pas bien pour quinze pistoles ? (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
  248. Madame, l'écharpe est à moi, vous en donnerez ce qu'il vous plaira. (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
  249. Adieu, Madame. (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
  250. Je vais remercier ma Tante et l'informer que vous avez un frère, que toute votre famille ne savait pas que vous eussiez. (Acte 3, scène 8, ?RASTE)
  251. Je crois, Dieu me pardonne, que c'est la veuve qui a si bien vécu avec son premier mari. (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
  252. Je ne comprends rien à tout ceci, Madame. (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
  253. Un homme que je devais épouser demain, de qui la Tante faisait ma fortune. (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
  254. J'avais raison de vouloir demeurer dans le carrosse. (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
  255. Passez dans ma chambre, Madame, pour vous reposer un moment. (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
  256. Voilà une fille qui me parle bien cavalièrement. (Acte 3, scène 9, LE MARQUIS)
  257. Est-il possible qu'elle ne reconnaisse pas à mes allures que je suis homme de qualité ? (Acte 3, scène 9, LE MARQUIS)
  258. Par votre permission, Monsieur, n'est-il point monté ici un Monsieur et une Madame ? (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  259. C'est toi qui m'as mené cette nuit au bal, je pense ; pourquoi n'es-tu pas venu me reprendre ? (Acte 3, scène 10, LE MARQUIS)
  260. Ces deux grosses femmes que vous me dites de voiturer m'ont fait courir jusqu'à dix heures du matin, et encore ne m'ont-elles rien baillé pour boire. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  261. Et où as-tu remené ces Dames ? (Acte 3, scène 10, LE MARQUIS)
  262. Ces Dames, Monsieur ? (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  263. Il y a comme çà des espèces de Dames qu'on ne remène jamais jusques chez elles, et je menons plus celles-là que des autres. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  264. Comment donc ? (Acte 3, scène 10, LE MARQUIS)
  265. Q'un honnête homme, pour m'engager au secret, me donne quelque argent, ne dit-il pas : Tiens, mon enfant, voilà pour boire ? (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  266. Si vous me voulez fonder chopine, par exemple,... (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  267. Grand merci, Monsieur, grand bien vous fasse. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  268. Qu'elle tarde tant qu'il lui plaira ; tiens-moi seulement compagnie, je l'attendrai sans impatience. (Acte 3, scène 11, LE MARQUIS)
  269. Non, Dieu me damne. (Acte 3, scène 11, LE MARQUIS)
  270. Dieu me damne. (Acte 3, scène 11, LE MARQUIS)
  271. Ce Cocher même m'a réjoui, et ta conversation vaut bien la sienne. (Acte 3, scène 11, LE MARQUIS)
  272. Voici Madame. (Acte 3, scène 11, GABRILLON)
  273. Serviteur, Madame Thibaut. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  274. Vous me faites bien de l'honneur. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  275. Quatre Marquis de mes amis, que vous avez ennocés, m'ont mis en goût d'en faire autant. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  276. Vous me regardez ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  277. J'y suis, Madame Thibaut, vous m'avez vu dans mon carrosse ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  278. Il est remarquable, oui, mon carrosse ; et je suis autant connu de tout Paris par mon équipage, qu'estimé de la Cour par mes manières. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  279. Vous avez raison, je rappelle mes idées : c'est dans votre carrosse que je vous ai vu. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  280. Un Cocher qui remplit bien son siège, et qui a tous ses crins, donne un merveilleux relief à la surface d'un équipage. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  281. Hé, mais, j'ai deux grisons, un coureur et quatre autres laquais : ce ne sont pas des géants à la vérité ; mais de larges bassets qui ne meublent pas trop mal le derrière d'un carrosse : pour le dedans, c'est moi qui l'occupe. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  282. Je me sais si je suis d'une tournure à faire dire que le poisson dément la coquille. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  283. Elle est magnifique, vraiment. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  284. Mais, il me reste du côté de ma mère assez considérablement de bien ; mais comme mon père m'a laissé encore plus considérablement de dettes, je ne vous ferai le détail que de mon revenu le plus liquide. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  285. Premièrement il n'y a point d'année, quelque mauvaise qu'elle soit, que je ne touche sept à huit cents pistoles par les mains de Gautier, cela en étoffes : mais qu'est-ce que cela fait ; ne faut-il pas s'habiller ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  286. Croiriez-vous qu'à Jame et à Bequet, tant en chevaux de selle que de carrosse... (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  287. C'est quasi la même chose. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  288. Si je vous allais donner une femme, dont le revenu fût comme le vôtre tout en étoffes, la cuisine serait bien mal fondée. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  289. Comme j'ai grands fonds de crédit, moi, il faudrait pour diversifier les choses, que la Dame eût grands fonds de terre. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  290. Je veux qu'elle me voie dans mon carrosse. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  291. Je la trouve jeune, et si quelque chose me chagrine, c'est qu'elle n'en ait pas quatre-vingt ; quand la peut-on voir ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  292. Serviteur, Madame Thibaut. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  293. La fatigante chose que le métier dont je me mêle ! (Acte 3, scène 13, MADAME THIBAUT)
  294. Si j'étais bien sûre de Cléante, je prendrais le parti d'y renoncer ; mais dans l'incertitude de pouvoir réussir dans mes affaires, il est toujours bon de continuer à me mêler de celles de tout le monde. (Acte 3, scène 13, MADAME THIBAUT)
  295. Qu'un ton de colère vous sied mal, Madame Thibaud ; si votre voix ne peut aller jusques là. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  296. Écoutez, ne me faites pas prendre mon sérieux là-dessus, je vous prie, j'ai des amis qui... (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  297. Je le suis devenu de plus d'une manière, et je sens tout le tort que j'avais de me vouloir brouiller avec vous. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  298. Elle apprendra de vos airs préférablement à ceux de l'Opéra. (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  299. Monsieur le commandeur est entré dans ce goût-là, et je dois lui faire entendre ici dès aujourd'hui un petit concert de ma composition, qui, à ce que je me persuade, achèvera de le déterminer. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  300. J'ai si fort compté là-dessus, que j'ai déjà donné ordre qu'on apportât tous les instruments de musique dont nous aurons besoin. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  301. Parbleu, vous l'entendrez en faveur de notre raccommodement. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  302. Quel objet charmant à mes yeux v.1 (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  303. Il est fort joli, vraiment. (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  304. Et fort vrai, Madame Thibaut. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  305. Je ne suis pas fâchée de son retour, et si mon mariage avec Cléante ne réussit pas, j'ai intérêt de ne point perdre mes créatures. (Acte 4, scène 2, MADAME THIBAUT)
  306. Je ne voudrais pas qu'il vît tout ce commerce. (Acte 4, scène 3, MADAME THIBAUT)
  307. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 4, scène 3, GABRILLON)
  308. Mon père va venir, ma chère Madame Thibaut. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  309. Cette vaisselle est celle de ma mère : tu sais bien que mon père et elle se sont volontairement séparés, parce que ma mère n'est pas bonne, et que mon père s'est ennuyé d'être trop bon. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  310. C'est donc une maîtresse femme, à ce que je vois ? (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  311. Moi, qui suis aussi séparé de mon père et de ma mère : car il y a terriblement de séparations dans notre famille. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  312. Irrité de l'injustice de ma mère, comme je suis de profession à savoir ce que c'est que le droit de représailles, j'ai pris le temps que la bonne Dame était au bal, j'ai enlevé la vaisselle neuve, je l'ai fait apporter ici. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  313. Je prends tout sur moi, ne te mets pas en peine. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  314. Hé bien, Monsieur le Capitaine, est-ce Madame qui me doit faire si bon marché ? (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  315. Que vous avez-là un honnête Gentilhomme de fils, mon cher Monsieur ! (Acte 4, scène 5, MADAME THIBAUT)
  316. Je lui suis vraiment bien obligée de me faire l'honneur de vous amener chez moi. (Acte 4, scène 5, MADAME THIBAUT)
  317. D'où vient votre connaissance, Madame ? (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  318. C'est un compère qui me dépense bien de l'argent : il est Capitaine de Dragons, et il vit comme un Colonel. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  319. Madame Thibaut le sait mieux qu'une autre. (Acte 4, scène 5, LÉANDRE)
  320. Demeure-là, toi, et amuse Cléante en cas qu'il vienne. (Acte 4, scène 5, MADAME THIBAUT)
  321. Ma pauvre Gabrillon, ne sais-tu point ce qu'est devenu ce petit Dragon que tu as donné à Madame ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  322. Non, vraiment : mais c'est mon neveu. (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  323. Ne t'inquiète point, Madame le fera chercher. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  324. Madame Thibaut est-elle ici ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  325. Hé, mais comme de coutume, montrer ces dentelles, dire qu'elles sont de hasard. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  326. Lui viennent-elles du même Marchand dont elle a eu ces beaux habits, ce collier, ces bijoux, et cent autres choses dont nous avons fait si bon marché à son mari ? (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  327. Oh, vraiment non. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  328. Qu'il est heureux de trouver de ces hardes-là pour entretenir sa femme à si bon compte ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  329. Il faut assurément qu'il soit né coiffé. (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  330. La bonne conduite de femme ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  331. Des dentelles de l'un, des bijoux de l'autre : comme la dépense se partage ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  332. Voici justement ton petit neveu. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  333. C'est elle, ma tante, qui me fait toujours gronder par Madame. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  334. Elle vous a déjà fait accroire que c'est moi qui ai dit à Monsieur, que Madame se faisait descendre tous les jours de carrosse dans la cour neuve du Palais, et puis qu'elle allait trouver Monsieur le Chevalier, qui l'attendait vis-à-vis saint Barthélemy dans un Fiacre. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  335. Mais je ne l'ai pas dit, et si pourtant on me veut faire donner le fouet. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  336. Qui, Madame ? (Acte 4, scène 7, GABRILLON)
  337. Il verra, il verra, si je ne dis pas qu'il a mordu Madame à l'oeil. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  338. Et moi il me prend envie pour vous apprendre à parler, de vous donner le fouet ici avant que de vous remener. (Acte 4, scène 7, GABRILLON)
  339. Ma bonne tante, mettez-moi autre part. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  340. Oui, il faut le mettre auprès d'une gueuse qui lui fera porter des sabots. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  341. Je me soucie bien où, pourvu que ce soit avec une femme qui n'ait qu'un mari. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  342. Paix, petit coquin, Allons qu'on s'en retourne tout à l'heure, et qu'on ne me le fasse pas dire deux fois. (Acte 4, scène 7, GABRILLON)
  343. Monsieur dit qu'il veut que je lui dise tout ce que Madame fait, et Madame dit qu'elle ne veut pas que je lui dise. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  344. N'êtes-vous pas à Madame ? (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  345. Il faut obéir à Madame, et ne faire rien de tout ce que Monsieur vous commande. (Acte 4, scène 7, GABRILLON)
  346. Oui-da, cela est bien aisé à dire, vraiment. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  347. Si je n'obéis pas à Monsieur, il me donnera le fouet : et si je lui obéis, Madame me le donnera. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  348. Hé bien, si vous m'y menez de force, j'irai ; mais vous verrai si je ne dis pas à Madame que toutes les fois que Picard entre dans votre chambre, vous ne m'envoyez pas quelque part. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  349. Je reviendrai peut-être tantôt avec Madame. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  350. Quelle imprudence à des femmes de se faire servir par des enfants, avec leurs petits dragons ! (Acte 4, scène 8, GABRILLON)
  351. Mais que veut cette Dame ? (Acte 4, scène 8, GABRILLON)
  352. Je ne sais pas, Madame. (Acte 4, scène 9, GABRILLON)
  353. Ma femme dans cette maison ! (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  354. Hé bien, mon fils, Madame, qu'a-t-il fait ? (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  355. Il vous l'a volée, et me l'a vendue. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  356. Oui, Madame, j'ai la vôtre neuve, et vous m'avez pris ma vieille ; et mon coquin de fils a mon argent sans doute, car je ne le vois plus. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  357. On s'entend ici avec lui pour me fourber : Mais je te ferai pendre, et ta maîtresse aussi, sur ma parole. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  358. Morbleu, Madame, voilà les fruits de votre belle conduite. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  359. Votre fils m'a volée, et vous vous prenez encore à moi de son dérèglement. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  360. Oui, Madame, vous en êtes cause. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  361. Serait-il à la peine de vous voler, si nous étions ensemble, comme nous devrions être ? (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  362. Mais le père d'un côté, la mère de l'autre ; vous me volez ma vaisselle, il vous prend la vôtre, il ne pêche que par exemple. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  363. Hé, Madame ! (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  364. Revenez avec moi, c'est le seul moyen de le mettre dans son devoir. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  365. Moi, Monsieur, demeurer avec vous ? (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  366. Je sais les moyens de vous y forcer quand il me plaira. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  367. De concert avec mes parents, vous voulez me contraindre à retourner avec vous, ou à choisir un Couvent. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  368. Assurément. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  369. Celui du Couvent : votre bizarrerie et vos travers ne me permettent pas d'en douter. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  370. Comment, vous reviendrez avec moi ? (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  371. Je crierai nuit et jour, je chasserai vos valets, j'engagerai vos meubles, je déchirerai vos papiers, je mettrai le feu dans votre logis, et peut-être je ferai pis encore. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  372. Le Ciel m'en préserve ; demeurons plutôt comme nous sommes. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  373. Non, Monsieur, j'y retournerai si vous ne me rendez ma vaisselle. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  374. Et la mienne, qui me la rendra ? (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  375. Ne vous en avisez pas, j'aime mieux vous renvoyer la vaisselle. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  376. M'en voilà pour mes trois cents pistoles. (Acte 4, scène 10, DORANTE)
  377. Il faut pourtant que la coquine qui a aidé à me tromper... (Acte 4, scène 10, DORANTE)
  378. La voici avec un homme d'épée ; de peur de quelque inconvénient, allons faire mes plaintes chez un Commissaire. (Acte 4, scène 10, DORANTE)
  379. Est-il bien vrai que vous me sacrifiez ainsi votre fortune ? (Acte 4, scène 11, MADAME THIBAUT)
  380. Tout ce que je crains, c'est que quelques parents de conséquence que j'ai malheureusement à la Cour, ne cherchent à traverser la passion que j'ai pour vous. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  381. Ce coquin de valet de chambre de mon père est un vieux domestique, espèce de Pédagogue, il m'a menacé d'un oncle, dont je redoute la conversation : Je suis amoureux, mais je suis timide. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  382. Au nom de notre amour, Madame, brusquons les noces, je vous prie, pour ne plus dire non. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  383. Si vous me connaissiez, Madame, je me donne au diable, vous n'auriez pas cette pensée. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  384. Comment sandis ! (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  385. C'est tout un Orchestre que cet homme a sur ses épaules. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  386. Qu'on mette ces instruments là-dedans. (Acte 4, scène 11, MADAME THIBAUT)
  387. Voulez-vous que je vous dise, Madame ? (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  388. Vous vous amusez à la bagatelle ; ce n'est point un concert, c'est un bon contrat qu'il nous faut : votre Notaire est un habile homme. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  389. Je vous demande la même chose : point d'éclat, je vous en conjure. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  390. Madame, vous êtes volée. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
  391. Je ne sais ce que c'est ; mais je viens de rencontrer deux hommes qui descendent vos degrés comme si le diable les emportait. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
  392. À voir comme ils courraient, j'aurais cru... (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
  393. Madame, il y a un enfant qui crie dans cette basse de viole qu'on vient d'apporter. (Acte 4, scène 12, UN LAQUAIS)
  394. Voilà un instrument qui vous coûtera bien à entretenir. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
  395. Dès qu'il fera nuit, j'ai bien la mine d'envoyer ce petit instrument-là donner une sérénade à la porte d'un de nos voisins. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
  396. Il vous faut un mari, Madame, absolument ; vous avez raison. (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
  397. Vous n'avez qu'à parler, Madame, je cours au Notaire comme au feu. (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
  398. Je vole où vos ordres m'appellent, et je reviens promptement ici procéder au reste. (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
  399. Moi, Madame ? (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
  400. Je me vengerai du tour qu'il me fait. (Acte 4, scène 12, MADAME THIBAUT)
  401. Cet homme veuf qui presse si fort pour l'agrément de cette Charge. (Acte 4, scène 12, UN LAQUAIS)
  402. Hé, bonjour, Monsieur Dubois, vous me paraissez bien affligé ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  403. Je me meurs de chagrin, Madame Thibaut. (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  404. Après six semaines de veuvage, est-il seulement permis de se souvenir de sa femme, que pour se réjouir de n'en plus avoir ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  405. Vous me soupçonnez de pleurer ma femme ? (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  406. Tout vous rit, la Charge est à vous, je suis sûre de l'agrément. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  407. Je suis ruiné, Madame Thibaut ; ma petite fille vient de mourir entre mes bras, d'une convulsion qui lui a pris tout d'un coup sans apparence même de maladie. (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  408. Il faudra donc que vous rendiez le mariage de votre femme à sa famille. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  409. Il n'y avait avec moi que la nourrice, à qui j'ai donné vingt pistoles, pour l'engager à ne point parler que je n'aie mis ordre à mes affaires ? (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  410. Madame ? (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
  411. Que dites-vous, Madame Thibaut ? (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  412. Comment ? (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  413. Cette femme n'y consentira jamais, Gabrillon ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  414. Elle est pauvre ; mais elle aime ses enfants. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  415. Il n'y a que le prix qu'on y voudra mettre. (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
  416. Elle me fait souvenir d'une pauvre diablesse qui demeure à deux pas d'ici. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  417. Elle a une petite fille à peu près comme était la vôtre. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  418. Voyez, parlez, Madame Thibaut, je sacrifierai volontiers mille écus pour cette affaire. (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
  419. Comment, mille écus ! (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  420. Vous autres hommes, vous jetez l'argent par les fenêtres, laissez-moi ménager la chose. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  421. Gabrillon, faites-moi venir cette femme ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  422. J'y vais, Madame. (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
  423. Pour rendre l'affaire plus secrète, il est bon qu'on ne connaisse pas seulement votre visage. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  424. Que vous avez d'esprit, Madame Thibaut ! (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  425. C'est la première femme de Paris pour toutes sortes d'affaires. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  426. Comme Madame est dans le goût de quitter, je vais bientôt me mettre en boutique. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  427. Elle doit être à son aise, Madame Thibaut ? (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
  428. Comment donc ? (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
  429. La Justice lui a volé plus de la moitié de ses profits en amendes, en frais de Procureurs, droits de clercs, présents forcés, petites pensions involontaires à d'honnêtes personnes dans le besoin. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  430. Elle a douze Savoyards premièrement. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  431. Nous les plaçons différemment dans les maisons où nous voulons avoir affaire, et il faut de petits gages particuliers à ces sortes de Messieurs-là. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  432. Voici Madame. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  433. Hé bien, ma chère Madame Thibaut. (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
  434. Laissez-moi un moment, je vous prie, j'ai le coeur si serré que je ne puis parler. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  435. C'est une femme qui aime sa petite fille au-delà de l'imagination. (Acte 4, scène 15, GABRILLON)
  436. Pardonnez-moi vraiment ; cinq cent écus d'abord, puis deux cents pistoles. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  437. Vous ne m'aviez point donné ordre de passer cette somme ; mais pourtant, voici comme j'ai raisonné. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  438. Si Monsieur Dubois n'a cet enfant pour remplir le vide que la petite fille défunte laisse dans sa famille, il sera obligé de rendre tout le bien de sa femme. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  439. Il m'en coûtera plus de dix mille écus du mien, Madame Thibaut. (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
  440. Comme si je n'avais point parlé. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  441. Voilà une femme qui a bien du naturel, Monsieur. (Acte 4, scène 15, GABRILLON)
  442. Huit mille francs, Madame Thibaut ! (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
  443. Assurément. (Acte 4, scène 15, GABRILLON)
  444. Sans aller chez moi, Madame Thibaut, voilà trois billets payables au porteur, les trois ensemble font quatre cent vingt livres plus que la somme. (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
  445. Que vous êtes adroit, Monsieur Dubois, vous prétendez que pour mes épingles je me contente de ce petit surplus ; mais, Gabrillon ? (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  446. Et moi, je suis caution de Madame. (Acte 4, scène 15, GABRILLON)
  447. Adieu, retournez chez vous comme si de rien n'était, engagez la nourrice à se taire ; et quand il sera nuit, envoyez-moi votre carrosse, je vous porterai l'enfant moi-même. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  448. Adieu, Madame Thibaut. (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
  449. Ma foi, Madame, voilà la meilleure aubaine que vous ayez jamais eue. (Acte 4, scène 16, GABRILLON)
  450. Madame sera bientôt ici : on mettait les chevaux au carrosse quand je suis sortie du logis. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  451. Son bonhomme de mari est plus amoureux d'elle qu'il ne l'a jamais été : il faut savoir toutes les excuses qu'il lui a faites, d'avoir cru ton petit neveu. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  452. Enfin, tous deux ensemble vont venir ici dans la meilleure intelligence du monde. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  453. Madame Thibaut est-elle avertie ? (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  454. Ne te mets point en peine de rien : quoiqu'elle soit à la veille d'une grosse fortune, et prête à me remettre ses pratiques, elle fera encore cette affaire pour ta Maîtresse. (Acte 5, scène 1, GABRILLON)
  455. Madame a besoin de ces dix pistoles, pour payer cet Ingénieur qui a pratiqué cette trappe dans son alcôve. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  456. Assurément, ce sont des améliorations qu'on fait à sa maison. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  457. Peut-on voir Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  458. Pour qui me prenez-vous ? (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  459. Savez-vous que vous parlez au premier homme du monde pour le Dramatique, à un bel esprit, à un Auteur du premier ordre. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  460. Laissez faire, si je puis parvenir à mettre une pièce sur le théâtre sans être sifflée, on me verra aussi bien étoffé qu'un autre. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  461. Comment sifflée ? (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  462. J'ai ce malheur-là : je fais les meilleures pièces du monde, elles charment tous ceux à qui je les lis ; mais, à peine passent-elles dans la bouche des Comédiens, qu'on les siffle à faux-bourdon. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  463. Il y a de certaines pièces comme cela, que les représentations gâtent. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  464. Si j'étais de vous, puisqu'elles réussissent si bien sur le papier, je me ferais apporter un fauteuil, et je les lirais moi-même en plein Théâtre. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  465. J'ai un bien meilleur expédient que cela. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  466. D'aller directement au Roi. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  467. Oui da, au Roi : ce n'est point son intention qu'on siffle personne, et c'est dans cette vue-là que je viens faire un accommodement avec ta Maîtresse. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  468. Voici un Placet : Qu'elle le fasse présenter par qui elle voudra, et je lui promets un quart de part dans toutes les pièces qu'on jouera dorénavant de moi, où l'on ne sifflera pas. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  469. Nous verrons, nous verrons, Messieurs du Parterre, si vous sifflerez à l'avenir les Auteurs et les Comédiens, comme on siffle les linottes et les perroquets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  470. Comme je ne puis faire pour moi, que je ne fasse en même temps pour trous les autres Poètes mes confrères, j'ai trouvé qu'il était à propos d'adresser mon Placet au nom de toute ma communauté des Auteurs, de Paris s'entend. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  471. Les auteurs modernes en dramatique, tant en vers qu'en prose, de votre bonne ville et faubourgs de Paris, remontrent très humblement à votre Majesté, qu'après avoir sacrifié leurs soins et leurs veilles aux plaisirs du public, leur zèle serait tous les jours mal reconnu par certains quidams indiscrets, qui, de dessein prémédité, se transportant journellement ès lieux où lesdits auteurs font représenter leurs ouvrages, avec des appeaux à perdrix, des sifflets de chaudronniers, et autres armes offensives, desquelles ils chargent sans miséricorde tout ce qui ose paraître d'Acteurs sur le Théâtre, avec tant de fureur, que le comédien le plus intrépide est souvent contraint de lâcher pied, et de se retirer le coeur meurtri et tout percé de coups de sifflets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  472. Toutes mes pièces étaient écrites de cette locution-là. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  473. Je ne doute point, SIRE, que les ennemis de la science ne représentent à Votre Majesté que nous exigeons d'Elle une chose impossible ; qu'il est naturel au Parterre de siffler, comme à nous de parler. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  474. Je n'ignore pas non plus qu'eux, SIRE, que Pline le Naturaliste dans son Traité des Animaux, au Chapitre du mouvement vocal, dit que l'homme parle, que le Cerf brame, que le lion rugit, que le taureau beugle, que l'âne brait, et que le Parterre siffle ; je sais, dis-je, tout cela comme eux, SIRE ; mais Votre Majesté fait tous les jours des choses si incroyables, que nous osons espérer, etc. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  475. Je le crois comme cela. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  476. Si elle réussit, et que tu sois en goût de Comédies, tu n'as qu'à te renommer à la porte, Monsieur de la Protase, mon nom est le passe-partout du Théâtre. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  477. Demeure, folle : où est ta Maîtresse ? (Acte 5, scène 3, ÉRASTE)
  478. La voici tout à propos, comme si nous l'avions mandée. (Acte 5, scène 3, GABRILLON)
  479. L'habit bourgeois me portait malheur, Madame Thibaut ; je ne l'ai porté que vingt-quatre heures, il a pensé m'en coûter cher, je me suis remis dans mon centre. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
  480. Vous avez fort bien fait, le plumet vaut mille fois mieux que la robe. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
  481. Je trouverai par ton moyen, peut-être, quelque femme qui n'aura point de frère. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
  482. Non, je ne me flatte point, te dis-je ? (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
  483. En vérité, c'est grand dommage ; et si vous disiez vrai, je me ferais une vraie affaire d'accommoder toutes les vôtres, et de vous marier avantageusement même. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
  484. Tu plaisantes peut-être, Madame Thibaut ; mais je t'aurais plus d'obligation qu'à ma famille, et je n'en serais pas ingrat, sur mon honneur. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
  485. Vos manières m'ont gagné l'âme. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
  486. Entrez là-dedans, faites un mémoire de votre bien, et de vos dettes surtout ; mais qu'il soit fidèle ; je me fais fort de trouver moyen de vous tirer de l'embarras où vous êtes. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
  487. Tu es une femme adorable. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
  488. C'est la Maîtresse de Lisette, Madame. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
  489. Ma pauvre Madame Thibaut, je ne sais pas ce que je ferais sans toi. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  490. Je ne puis me lasser de te venir voir. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  491. Vous me faites bien de l'honneur, Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  492. Il est vrai que toutes les fois qu'elle sort, c'est toujours pour aller au Palais, ou chez Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  493. Si j'étais d'un tempérament jaloux... (Acte 5, scène 5, ORGON)
  494. D'un tempérament jaloux ! (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  495. Fi, Monsieur, vous êtes pour cela une trop bonne pâte d'homme. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  496. Croirais-tu bien, Madame Thibaut, qu'il a eu aujourd'hui la cruauté de me mettre de mauvaise humeur ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  497. Quel meurtre, Monsieur. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  498. Je lui ai demandé pardon, Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  499. Madame, il n'y a rien à dire. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  500. Comment ? (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  501. Quand il me fâche, je le mets à l'amende, et tu profites toujours de cet argent-là, toi. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  502. Çà, voyons, ma petite femme, on t'a dit que Madame Thibaut en avait un, n'est-ce pas ? (Acte 5, scène 5, ORGON)
  503. On ne me l'a point encore apporté, je ne l'attends que dans deux jours. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  504. Cela vous est bien facile à dire, et vous vous croyez par là dégagé de payer l'amende. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  505. Madame, voilà cette garniture qu'on vous renvoie. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
  506. Qu'est-ce, Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  507. Vous qui êtes un si bon mari, Monsieur, vous devriez bien acheter cela pour Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  508. Elle a tant de dentelles, Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  509. Vous êtes de fort bon goût, Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  510. Je ne puis me lasser de les voir. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  511. Repliez, repliez cela, Madame Thibaut : crois-moi, mignonne, rien n'use tant la vue que de regarder fixement des dentelles. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  512. Son mari est mort subitement ; il n'y a que trois jours qu'il est enterré. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
  513. Mignonne, comme tu cries. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  514. Mon fils, pour peu qu'une femme aime son époux, peut-elle entendre parler de la mort d'un mari, sans mourir elle-même de douleur ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  515. Voilà une femme qui m'aime bien, Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 5, ORGON)
  516. Assurément. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  517. Que t'ont fait les maris, pour être sujets à la mort comme les autres hommes ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  518. Là, ma mie, là, je ne mourrai point : tiens, va, je te le promets. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  519. Je ne sais comme vous l'entendez ; mais pour moi, cher petit mari, je prétends mourir la première. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  520. Elle avait bien affaire de lui parler de mort et d'enterrement. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  521. Dame, qui va deviner qu'une femme aime de cette force-là ? (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
  522. Je serais bien injuste de ne pas vous aimer, un mari qui ne m'a jamais refusé la moindre chose. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  523. Pour cela non, elle n'a qu'à souhaiter, Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  524. Et si vous ne me l'avez fait payer que treize pistoles en treize pièces. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  525. Non, mon petit ami, croyez-moi, n'allez point mettre là de l'argent : je vous fais faire d'ailleurs tant de dépenses inutiles. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  526. Tenez, Madame Thibaut, voilà dix louis d'or, la passe est pour le vin du marché. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  527. Mais à condition que vous avertirez ma petite femme quand il vous viendra de ces rencontres-là. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  528. Cascaret, portez cela dans le carrosse de Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  529. Au moins, mon fils, c'est sans préjudice de l'amende. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  530. Je meurs d'impatience de voir si cela te siéra bien. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  531. Adieu, Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  532. Par ma foi, voilà un bon homme, et une habile femme. (Acte 5, scène 6, GABRILLON)
  533. Avez-vous songé à moi, ma chère Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  534. Si j'y ai songé, Madame Torquette ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  535. Vous n'avez qu'à me dire comme il vous le faut ; car nous ne nous sommes point encore assez expliquées. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  536. Comme il me le faut ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  537. Ma pauvre Madame Thibaut, j'aurai beau chercher, je n'en trouverai jamais qui vaille le défunt. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  538. Le mari meurt à Pâques, portion de lit à louer pour la Saint Jean. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  539. Comment voulez-vous que je fasse ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  540. J'ai des enfants qui me manquent de respect, des fermiers qui ne me paient point, des créanciers qui me persécutent : il n'y a pas jusqu'à un fripon d'apothicaire, qui, comme je sortais de chez moi, a eu l'insolence de me donner ses parties en présence de dix personnes. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  541. Voilà une mauvaise toux, Madame Torquette. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  542. Mais vraiment, cela m'étonne que vous soyez ainsi persécutée. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  543. J'aurai, mes comptes faits, plus de quatre cent et tant de mille livres : mais comme il n'y a que cinq semaines et trois jours que le pauvre Monsieur Torquette est défunt, nos affaires ne sont point encore réglées, mes enfants me font enrager ; et un mari, Madame Thibaut m'est absolument nécessaire. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  544. Je vous entends, vous ne vous mariez simplement que pour avoir un appui. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  545. Justement. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  546. Ainsi vous ne vous souciez pas fort d'avoir un jeune homme ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  547. Un jeune homme ! (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  548. Il serait beau qu'on me prît pour la grand'mère de mon mari, comme il est arrivé à des femmes de ma connaissance. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  549. Oui, mais il me faut pas aussi qu'il soit si vieux ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  550. Car enfin, quelle protection pourriez-vous attendre d'un homme de soixante ans, par exemple ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  551. Mais, Madame Thibaut, vous n'y songez pas. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  552. Qui est l'homme qui songe à se marier à cet âge-là ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  553. Quelle est la femme qui en voudrait ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  554. Vraiment, c'est plus votre affaire que la mienne. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  555. C'est que comme mes enfants sont jeunes, pour les tenir plus longtemps dans leur devoir, ils auraient besoin d'un beau-père qui ne vieillit pas si tôt. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  556. Et vous dites que vous ne voulez pas d'un jeune homme ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  557. Un homme est-il si jeune à vingt-sept ou vingt-huit ans, par exemple ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  558. Plus j'aurai d'enfants de ce mariage, et plus ce sera me venger des enfants du premier lit. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  559. Vous avez du fiel, Madame Torquette, vous aimez les vengeances qui durent. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  560. Tenez, voilà peut-être l'homme de Paris le plus propre à vous venger de vos enfants. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  561. Que voilà bien ce qu'il me faudrait. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  562. Je me retiendrai, laissez-moi faire. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  563. Tiens, ma chère Madame Thibaut, voilà le mémoire de mes dettes aussi fidèle que tu me l'as demandé. (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  564. Paix, remettez ce papier dans votre poche. (Acte 5, scène 8, MADAME THIBAUT)
  565. Voilà une riche veuve qui a un vilain rhume. (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  566. Combien de maris voudraient que leurs femmes en eussent un semblable ! (Acte 5, scène 8, MADAME THIBAUT)
  567. Comme il me regarde, ma physionomie lui revient sans doute. (Acte 5, scène 8, MADAME TORQUETTE)
  568. Je vais sonder un peu ses sentiments, et je reviendrai dans un moment vous en rendre compte. (Acte 5, scène 8, MADAME THIBAUT)
  569. Ah, le beau jeune homme ! (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
  570. Oh, oh, voici de quoi me rendre savante. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
  571. Premièrement, huit cents pistoles au Chevalier Codile, pour argent du jeu. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
  572. Oui da, je me doutais bien qu'il y avait ici du cotillon. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
  573. Somme totale, vingt-neuf mille livres. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
  574. Comment donc ? (Acte 5, scène 10, MADAME THIBAUT)
  575. Vous voilà terriblement enrhumée, Madame. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  576. Croyez-moi, Monsieur, ne faites point de dépense en compliments : je ne suis point d'humeur à payer pour vous ni Forel, ni le Chevalier Codile. (Acte 5, scène 10, MADAME TORQUETTE)
  577. Du septième Octobre. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  578. Vous me donnez des parties d'apothicaire, Madame. (Acte 5, scène 10, ?RASTE)
  579. Mémoire des drogues et médicaments qui ont été fournis pour l'entretenement de la santé de Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  580. Doucement, s'il vous plaît, Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  581. Premièrement, pour avoir pendant quinze jours étudié le tempérament de Madame deux cent cinquante livres. (Acte 5, scène 10, ?RASTE)
  582. Vous me poussez furieusement, Monsieur. (Acte 5, scène 10, MADAME TORQUETTE)
  583. Donnez-vous patience, Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  584. Pour avoir trois fois la semaine, pendant un an, remonté de filasse neuve les pompes avec quoi Madame prend ses remèdes. (Acte 5, scène 10, ?RASTE)
  585. Vous vous faites pomper, Madame Torquette ? (Acte 5, scène 10, ?RASTE)
  586. Mort de ma vie, rendez-moi mes parties ; on ne les a pas faites pour vous divertir. (Acte 5, scène 10, MADAME TORQUETTE)
  587. En donnant, donnant, Madame Torquette : rendez-moi mon mémoire, ce n'est pas pour vous que je l'ai dressé. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  588. Et voilà vos parties, Madame. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  589. Ne me parlez jamais de mariage, Madame Thibaut : m'en voilà dégoûtée pour toute ma vie. (Acte 5, scène 10, MADAME TORQUETTE)
  590. Moi, j'aurais épousé Madame Torquette, ma pauvre Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 11, ÉRASTE)
  591. Voilà deux aventures dans le même jour qui me le persuadent : et malgré le désordre de mes affaires, j'aime mieux vivre garçon mal aisé, que d'avoir obligation à une vieille ou à une coquette. (Acte 5, scène 11, ?RASTE)
  592. Adieu, je te laisse mon mémoire, si tu peux me rendre service, je n'en serai pas méconnaissant. (Acte 5, scène 11, ?RASTE)
  593. Le Contrat est dressé, Madame, il ne manque plus rien à mon bonheur qu'un mot de votre belle main. (Acte 5, scène 13, LA RAMEE)
  594. Montons dans mon carrosse, Madame, et venez le mettre ce mot précieux, qui va m'assurer toute la félicité de ma vie. (Acte 5, scène 13, LA RAMEE)
  595. Ce moment me fait trembler, Cléante, et la présence d'un Notaire... (Acte 5, scène 13, MADAME THIBAUT)
  596. Madame, voilà un Monsieur le Commissaire, qui vient vous rendre visite en robe détroussée. (Acte 5, scène 13, CASCARET)
  597. Qu'est-ce, Madame ? (Acte 5, scène 13, LA RAMEE)
  598. N'est-ce pas vous qu'on appelle Madame Thibaut, Madame. (Acte 5, scène 14, LE COMMISSAIRE)
  599. Ne me perdez pas, Monsieur, je vous en conjure. (Acte 5, scène 14, MADAME THIBAUT)
  600. Messieurs, prenez garde à ce que vous faites, Madame est une femme de qualité. (Acte 5, scène 14, LA RAMEE)
  601. Comment, Madame de Bretagne, vous vous jouez à un Gascon, et à un Gascon Capitaine ? (Acte 5, scène 14, LA RAMEE)
  602. Tu vois, mon pauvre Jolicoeur, le plus infortuné de tous les hommes. (Acte 5, scène 15, LA RAMEE)
  603. Comment donc ? (Acte 5, scène 15, JOLICOEUR)
  604. Que me dis-tu ? (Acte 5, scène 15, LA RAMEE)
  605. Que te voilà pris comme un sot. (Acte 5, scène 15, JOLICOEUR)
  606. Je m'enfonce dans l'appartement ; s'ils ont affaire de moi, qu'ils y viennent. (Acte 5, scène 15, LA RAMEE)
  607. À fourbe, fourbe et demi ; Madame, finissez avec ces Messieurs, je vous le conseille. (Acte 5, scène 15, LA RAMEE)
  608. Hé, point de bruit, Messieurs, je vous prie ; je rendrai la vaisselle et les trois cents pistoles. (Acte 5, scène 15, MADAME THIBAUT)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

  1. Reposons-nous un peu, s'il vous plaît, Mesdames, je suis las comme un pauvre Diable ; et ce n'est pas peu de fatigue à un boiteux comme moi, d'avoir apporté deux femelles comme vous, de plus de trois cent lieues. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  2. Je trouve que vous ne nous avez pas encore assez éloignées de Madrid ; et si mon mari découvre où nous sommes? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  3. Qu'il le découvre ou non, il n'a plus de pouvoir sur moi, le charme est fini, c'est lui-même cette fouis-ci, qui a cassé la fiole, et qui m'a mis en liberté. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  4. Vous en avez l'obligation de la colère où je le mis ; et sans l'emportement qui lui fit me jeter à la tête ce gros livre que j'eus l'adresse d'éviter, et qui alla, par hasard, briser la bouteille, vous seriez encore dedans, ne vous en déplaise. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  5. Je conviens de l'obligation que je vous ai, quoique le hasard y ait grande part, et je n'ai pas nui moi-même à me rendre ce bon office. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  6. Et comment donc, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  7. C'est moi, qui, en rentrant par la force des conjurations de votre mari, dans la fiole dont Cléophas m'avait tiré, passai par votre appartement, et qui a depuis fâché tant le Magicien, et qui est cause de l'aventure à qui je dois ma liberté. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  8. Cela me va donner cent fois plus d'esprit et de confiance. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  9. Oh, sans colère, Madame Thérèse, remerciez-moi de ne mettre qu'un joli homme sur votre compte, vous savez bien que j'en puis nommer d'autres. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  10. Ne me changez pas ce papa-là, Monsieur le Diable, j'en suis fort contente. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  11. Mais avec cela, Seigneur Asmodée, le genre humain n'était pas peu redevable à mon mari le Magicien, de vous retenir dans la bouteille, et je ne sais pas si je ne me repentirai point d'être cause que vous en êtes échappé. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  12. Vous n'avez pas jusqu'à présent sujet de vous en plaindre, je vous ai sauvée de la fureur d'un vilain mari, je vous ai tirée de Madrid, où vous aviez déjà fait trop de conquêtes pour continuer encore longtemps d'en faire : vous voilà, par mes soins, dans la plus belle ville du monde, dans Paris. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  13. Que je suis charmée d'y être, et que vous êtes un aimable Diable de nous y avoir d'abord amenées. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  14. Je ne vous fais point de montre, comme vous voyez, je vais tout d'abord au meilleur. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  15. Après avoir passé les monts, j'aurais pu me reposer, vous arrêter, en passant, à Bayonne, à Bordeaux, à Tours, à Poitiers ; mais j'ai eu peur de vous laisser prendre un air de Province, dont les femmes ne se défont pas aisément : il n'y a rien de plus ridicule que ces airs de Province, à ce que l'on dit du moins. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  16. Il n'est rien tel que de se trouver d'abord dans le centre, et de commencer, avec les dispositions que vous avez déjà pour le monde, à se former sur ce modèle de la Cour et de Paris. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  17. Oh que pardonnez-moi ; mais ce ridicule-là est tellement reçu et si aveuglément approuvé, qu'il a le crédit de ridiculiser les meilleures manières des autres endroits du Royaume, la sagesse des étrangers même ; mais je vous apprendrai à vous, petite fille, pour première maxime, qu'il faut que les gens du monde soient esclaves du goût et de la mode. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  18. Mais en quel endroit de Pris sommes-nous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  19. Une femme d'esprit et d'expérience, comme vous, peut-elle faire cette question ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  20. Nous sommes ici à la Comédie ? (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  21. La Comédie et ses dépendances sont de ma direction, comme vous savez ; et quand on arrive dans une Ville, il est bon de descendre d'abord dans un lieu connu. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  22. Parfaitement. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  23. C'est moi, qui souffle de la malice à l'un, de la présomption à l'autre, qui donne de l'esprit à celui-ci, l'opinion d'en avoir à celui-là, et qui leur inspire à tous en général, ces sentiments d'union, d'intelligence et de politesse, qui règnent ordinairement parmi eux. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  24. Ils vous ont bien de l'obligation vraiment, et je ne donne pas qu'ils n'aient de grandes déférences pour vous. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  25. Oh, ces Messieurs-là sont bien incommodes, c'est une peste pour les pièces nouvelles. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  26. Mais écoutez-moi un peu, Monsieur Asmodée, vous nous avez amenées à Paris, pour nous faire connaître le monde, en voici une belle occasion, nous ne pouvons guère en voir davantage à la fois ; faites-nous, s'il vous plaît, connaître le caractère, les intrigues et le ridicule de toutes les personnes qui sont ici. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  27. Ce serait justement le moyen de les y faire revenir ! (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  28. Je suis curieuse, et j'aime à m'instruire aux dépens d'autrui. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  29. J'ai ouï que c'était la meilleure. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  30. Le devoir, la société, la bienséance rendent les lieux de spectacle très respectables, et ceux qui s'y trouvent, le deviennent, quand ils ne le seraient pas par eux-mêmes. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  31. Tout Diable que je suis, je me garderai bien de dire en face des vérités outrageantes, et de scandaliser en public d'honnêtes personnes, qui n'ont presque point de défauts qui ne soient de ma façon. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  32. Vous avez là une jolie enfant, Madame Thérèse. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  33. Nous aurons tout le temps de satisfaire votre tempérament et votre curiosité : pour à présent qu'il vous suffise de savoir que dans ces lieux-ci, ordinairement la vanité et l'amour-propre sont sur le Théâtre, le luxe et la coquetterie dans les loges, et la fine critique dans le parterre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  34. J'aimerais autant ne rien savoir. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  35. Quoique je ne sois pas le Diable de la Chicane, je fais les affaires de la maison, j'y suis connu, j'y régente ; et cette intrigue, où je me trouverai mêlé par-ci par-là moi-même de la petite Comédie qu'on leur a promise : nous feront ensuite entre nous trois, nos réflexions en musique sur l'aventure ; et nous verrons de quoi vous êtes capables, et si vous profiterez bien du livre du monde, dont je vous ferai voir de temps en temps quelques nouveaux chapitres, avez-les figures. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  36. Comme toutes choses ont différentes faces ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
  37. Vous vous plaignez de lui sous le nom du Diable Boiteux ; et comme Cupidon, vous n'êtes pas une de ses plus mauvaises pratiques. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  38. On n'est pas en sûreté dans le réduit le plus obscur, et l'on n'oserait pas hasarder de penser même avec ce vilain démon-là. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  39. Il est vrai qu'il est furieusement indiscret : mais y a-t-il rien là qui ne convienne à l'Amour ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  40. Ce vilain livre-là m'a donné une timidité, m'a jeté dans l'âme des scrupules. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  41. Oui, si tout le monde était comme moi, le Diable Boiteux corrigerait plus de gens que tout le reste de l'enfer ensemble. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  42. C'est pourtant un assez bon Diable ; et vous remarquerez, s'il vous plaît, qu'en découvrant les défauts des hommes, il ne les révèle point aux personnes intéressées, et qui pourraient faire éclat. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  43. Je n'aime plus rien, ma chère Marton, je n'aime plus rien. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  44. Il faut pourtant que ce soit un bon livre ; votre tante me l'a demandé pour le lire au chevet du malade. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  45. Mais à propos de votre oncle qui se meurt, et de votre tante qui en est bien aise, n'est-ce point d'eux que le Diable Boiteux fait mention dans la fin du livre ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  46. Comment, que veux-tu dire ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  47. Oui, le Procureur rêve qu'il va voir un de ses clients à l'hôpital, la Procureuse songe que son mari chasse un clerc qu'elle aime. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  48. Que me veut-on ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  49. Ne me tourmente point, Marton, laisse-moi l'oublier. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  50. Qu'il me regarde, soit ; mais qu'il se taise : ce ne sont pas ses yeux, c'est sa langue que j'appréhende. (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  51. Léandre, qui sait que mon oncle est mourant, et qui me propose d'aller au bal à vingt pas d'ici ! (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  52. Mais je sais de science certaine, que cet oncle a fait un testament, par lequel il vus déshérite. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  53. Si j'étais à votre place, j'en porterais le deuil, comme Léandre vous le propose. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  54. Me le conseilles-tu ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  55. Il compte là-dessus apparemment ; car il me mande que Monsieur le Greffier en sera. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  56. Voilà une triste vision, Madame, un bien mauvais pronostique. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  57. Vous ferez une grande perte, Madame. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  58. Le pauvre homme, il n'a plus guères à souffrir, du moins les Médecins disent qu'il ne passera pas la journée. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  59. C'était un si honnête homme, Madame. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  60. Oui : heureusement son testament est fait et signé, et voilà sa conscience en repos. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  61. Et la vôtre aussi, n'est-ce pas, Madame ? (Acte 1, scène 4, MARTON)
  62. Sans son grand benêt de neveu Blaise Lucas, qui arriva hier d'Amiens, à pied, toujours chassant, ma conscience serait encore plus tranquille, Marton : cet animal-là m'est venu voler, comme s'il m'avait attendue au coin d'un bois. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  63. Le testament n'est donc pas plus favorable à la nièce qu'au neveu ? (Acte 1, scène 4, MARTON)
  64. Mon pauvre mari, que je n'ose encore dire défunt, leur laisse une petite somme en commun, à condition qu'ils se marieront ensemble : mais on dit que je pourrai contester cela, et leur faire quelque chicane. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  65. Nous verrons ce qu'il y aura à faire, quand mes premières douleurs seront passées. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  66. Je n'aurai plus guère que cela à faire, Marton, et j'ai pris toutes mes mesures d'ailleurs, comme tu sais. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  67. Il ne faut pas dépouiller un homme de tout avant sa mort, ma pauvre Marton. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  68. Adieu, je vais attendre dans mon appartement : qu'on me vienne avertir quand il expirera, afin de lui rendre les derniers devoirs. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  69. Vous faites fort bien, Madame ; il ne faut pas se refuser ce plaisir-là. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  70. Voilà une pauvre femme qui sera fort affligée, si son mari en revient. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  71. Est-ce lui? mes yeux me trompent? non vraiment, c'est lui-même, c'est Lépine. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  72. Nous arrivons dans le moment, mon ange, Éraste, pour paraître plus beau et plus poli aux yeux d'Angélique, est allé se faire adoniser chez le Baigneur ; moi, qui suis plus vif, et qui ne peux souffrir de retardement, je viens saluer mon adorable, et tu me vois tout frais émoulu de l'armée. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  73. On nous a mandé qu'il était presque à l'agonie : j'en suis fâché ; car nous nous ressemblons comme deux gouttes d'eau. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  74. Que mon maître qui lui en voulait d'ailleurs, comme tu sais, pensa lui donner un jour cent coups de bâton, sous ce prétexte-là. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  75. En quel état est-il, le pauvre homme ? (Acte 1, scène 5, L?PINE)
  76. Comment va sa maladie ? (Acte 1, scène 5, L?PINE)
  77. Pendant la maladie de l'oncle, la tante est devenue plus à craindre qu'il ne l'était lui-même. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  78. Comment donc ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  79. La nièce l'en aimera davantage. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  80. Je vais l'amener. (Acte 1, scène 5, L?PINE)
  81. Vraiment oui, que l'on vînt nous prendre. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  82. J'ai bien aussi mes petites raisons, pour ne pas trop me réjouir du retour de Lépine, et cependant c'est lui qui est le véritable. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  83. Que pourra penser, que dira Éraste, s'il a seulement lieu de soupçonner que j'ai pu prêter l'oreille aux tendres protestations d'un jeune écolier ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  84. Non, vous avez raison, d'accord ; mais en Été, comment mieux faire ? (Acte 1, scène 6, MARTON)
  85. Si Lépine fût demeuré à Paris. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  86. Je n'aurais pas seulement regardé Orante. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  87. Je ne trouve rien de plus déraisonnable, moi ; et ce qu'il y a de plus chagrinant, plus l'absence dure, plus le tort augmente. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  88. Quel reproche à me faire, si mon oncle vient à expirer pendant que nous danserons, Marton ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  89. Il en expirera plus gaiement, ce n'est pas là l'affaire. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  90. C'est Éraste, c'est lui-même, qu'allons-nous faire ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  91. Vous voyez, charmante Angélique, un Amant outré d'inquiétude de ce qu'il vient d'apprendre des sentiments de votre tante, et qui n'a d'autre consolation, d'autre espoir que dans la constance des vôtres. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  92. Éraste, vous me mettez dans le plus grand embarras? Allez, sortez d'ici, je vous en conjure, vous aurez de mes nouvelles, je vous écrirai tout ce que je pense : allez-vous-en, vous dis-je encore une fois. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  93. Vous me chassez ! (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  94. Non, je ne l'ai pas, demeurez, Éraste, je me plais trop à vous voir ici : mais il serait important pour mon repos et pour le vôtre, qu'on ne vous vît point de quelque temps. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  95. Allons, Monsieur, si vous aimez Mademoiselle, ne l'exposez point? (Acte 1, scène 7, MARTON)
  96. Hé vraiment oui, tout est perdu ; j'entends quelqu'un : si c'est Madame ? (Acte 1, scène 7, MARTON)
  97. C'est elle assurément. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  98. Quels ménagements n'ai-je point pour vous ? (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  99. Ne perdons point de temps, Mesdames, le bal est commencé, il durera peu. (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
  100. Non, non, Messieurs, approchez ; vous avez tout à fait bon air dans ces habits-là, et la mascarade est bien assortie. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  101. Monsieur, il ne faut point? Au moins, Messieurs, la violence et les voies de faits? (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
  102. Votre partie de bal est dérangée, Messieurs, l'oncle d'Angélique agonise, me voilà de retour. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  103. Oui, Messieurs les Bourgeois, quand il arrive des troupes réglées, c'est à vous d'évacuer la place ; ainsi choisissez de la porte ou de la fenêtre, et remerciez-nous de vous laisser l'alternative. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  104. Non, non, je veux avoir avec ces Messieurs un petit moment d'entretien, cela m'est important... (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  105. Messieurs. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  106. C'en est fait, il n'y a plus moyen de sortir, l'oncle est défunt apparemment, la tante vient ici. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  107. Comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  108. M'enfermer avec ces gens-là ? (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  109. Je n'ai point de ménagement à avoir, moi. (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  110. Messieurs, il faut entrer, il n'y a point de milieu. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  111. Me voilà donc séparée de toi pour toujours, mon cher époux ! (Acte 1, scène 9, MADAME LUCAS)
  112. Tu nous mets là en mauvaise compagnie, ne nous y laisse pas longtemps, Marton. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  113. Le moins qu'on pourra, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  114. Je ne saurais me soutenir, je suis tremblante. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  115. Hé, là, là, Madame, ne vous abandonnez point tant à la douleur. (Acte 1, scène 10, MARTON)
  116. J'étouffe, je me meurs, je n'en puis plus, Marton. (Acte 1, scène 10, MADAME LUCAS)
  117. J'ai tout perdu, mes enfants, un mari qui m'aimait, cela n'est pas concevable? (Acte 1, scène 10, MADAME LUCAS)
  118. Cet homme-là pouvait encore vivre trente ans. (Acte 1, scène 10, MARTON)
  119. Votre Couturière et le Marchand, Madame, pour des habits de deuil. (Acte 1, scène 11, CASCARET)
  120. Hé, passez dans votre chambre, Madame, il y fait plus clair qu'ici, et il faut faire arranger cette salle. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  121. Oui, Madame. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  122. Attends, ne bouge, la voilà qui revient avec un homme de robe. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  123. Hé, pourquoi non, Madame Lucas ? (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  124. Oh, je me moque de cela, moi, je n'ai point d'affaires. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  125. Çà, voyons, par où commencerons-nous ? (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  126. Y mettre le scellé, Madame. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  127. Oui, Madame, le scellé, à la requête de Blaise Lucas, habile à succéder pour un tiers à la succession de maître Yves Lucas, Procureur de la Cour, son oncle paternel, décédé sans enfants. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  128. Oui, sans enfants, Monsieur, mais non pas sans femme. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  129. Cela est fort plaisant, vraiment. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  130. Blaise Lucas habile à succéder : cet idiot, ce fat, ce benêt, dont la famille n'a jamais pu rien faire, devient habile justement quand il est question d'hériter. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  131. Vous pouvez dire à Blaise Lucas que malgré son habileté, il n'aura pas un sou de la succession, le défunt a fait un bel et bon testament. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  132. Je ne suis pas ici, Madame, pour examiner le droit des parties, mais pour y faire le dû de ma Charge. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  133. Commençons toujours par sceller cette armoire. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  134. Qu'est-ce, Mesdames ? (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  135. Vous me paraissez surprises, inquiètes, embarrassées. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  136. C'est où le pauvre défunt mettait son bonnet et sa robe. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  137. Qu'on se garde bien de toucher là, au moins, l'affaire serait sérieuse ; les femmes quelquefois croient que ce ne sont que des bagatelles. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  138. Ne voulez-vous rien retirer de ce cabinet, Madame ? (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  139. C'est agir prudemment. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  140. Le Juré-Crieur, Madame, pour les funérailles de Monsieur. (Acte 1, scène 14, CASCARET)
  141. Demeure ici, toi, Marton, tu nous conseilleras. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  142. Je le crois bien, Madame. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
  143. J'ai tout perdu, Monsieur Corbeau : un mari qui m'aimait si tendrement. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  144. Si quelque chose peut m'en consoler, c'est qu'il est bien mort, le pauvre homme. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  145. Combien ferons-nous de billets, premièrement ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
  146. Huit ou dix mille tout au moins, Madame. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  147. Oui vraiment. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  148. Une jeune et jolie veuve comme vous, qui enterre un mari, c'est une femme qui affiche la situation où elle se trouve ; la peut-elle apprendre à trop de gens ? (Acte 1, scène 14, MARTON)
  149. Cela serait beau vraiment ! (Acte 1, scène 14, MARTON)
  150. C'est peut-être la dépense que Madame aura faite dans sa vie avec moins de regret. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  151. Non, Monsieur, quelque chose de simple, une petite façon de mausolée seulement. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  152. Un Mausolée, Madame ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
  153. Oui, quelques figures expressives des bonnes qualités du défunt ; les vertus qui pleurent, par exemple, qui déchirent leurs vêtements, quelques bandes de velours, semées de chiffres et des armes du défunt ; il n'en faudra pas davantage, Monsieur Corbeau, il n'en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  154. Parbleu je le crois bien, Madame. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
  155. Et fi donc, Madame ; vous n'aurez rien de tout cela, nous avons nos règles. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
  156. Une femme qui, pendant tout le cours de sa vie, aura été tendrement chérie de son mari, ne pourra pas, après sa mort, lui donner des marques les plus solides de son affection ? (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  157. Cela est bien désagréable, je vous avoue, et une tenture sans velours, sans armoiries, cela sera bien simple et bien uni, Madame. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  158. Adieu, Madame, fasse qui voudra les obsèques du Procureur, je ne l'en mêle point. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
  159. Il faut que cet homme-là soit fou au moins : comme s'il n'était pas permis pour son argent de se faire enterrer à sa fantaisie. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  160. La Couturière et le Marchand disent qu'ils commencent à s'ennuyer. (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  161. Ils commencent, ma nièce, ils commencent ? (Acte 1, scène 15, MADAME LUCAS)
  162. Hé, ne les impatientez pas, Madame, vous aurez fait dans un moment ; et quand j'aurai fait arranger la salle, je ne tarderai pas à vous rejoindre. (Acte 1, scène 15, MARTON)
  163. J'en viens, Madame. (Acte 1, scène 15, CASCARET)
  164. Il va tout à l'heure apporter ici le Testament. (Acte 1, scène 15, CASCARET)
  165. Oui, Madame. (Acte 1, scène 15, CASCARET)
  166. Oui. Comment te trouves-tu d'être sous le scellé ? (Acte 1, scène 16, MARTON)
  167. Pas trop mal : tiens, vois, je lève les scellés à merveilles, moi, Marton. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  168. Je n'en ferai que de bonnes ; nous déchirerons le testament, et nous épouserons Mademoiselle. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  169. Et comment cela ? (Acte 1, scène 16, MARTON)
  170. Ne te mets pas en peine? (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  171. Je pourrai tout : allez seulement attendre là-bas que le Notaire vienne, amenez-le dans cette salle, et me laissez faire, vous dis-je ; J'ai dans cette armoire-là deux Diables à ma dévotion? (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  172. Que le plus hardi me désobéisse, d'un porte-respect que j'ai dans ma poche, je lui brûle la cervelle, pour accoutumer le Diable au feu seulement. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  173. Tout ce que tu as à faire, toi, Marton, c'est de faire entendre à Madame Lucas, que l'âme de son mari revient ici, qu'elle t'est apparue. (Acte 1, scène 16, L?PINE)
  174. Ne t'en informe pas, tu le sauras. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  175. J'entends quelqu'un qui vient, c'est Madame Lucas, je rentre sous le scellé ; raccommode les cachets le mieux que tu pourras, Marton. (Acte 1, scène 16, L?PINE)
  176. Comment ? (Acte 1, scène 17, MADAME LUCAS)
  177. Oui vraiment, votre mari ; depuis que vous êtes sortie d'ici, il me lutine d'une manière ; là, là, là, là, ne le voilà-t-il pas derrière vous ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
  178. Hé, ne nous faites point de peur ; si votre âme est en peine, voilà Madame, qui vous a trop aimé pendant votre vie, pour vous refuser quelque chose après votre mort. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  179. Hai, hai, hai, il me serre la main, il me serre la main ; la sienne est plus froide qu'un glaçon ! (Acte 1, scène 17, MARTON)
  180. Qu'il ne me touche pas, Marton, qu'il ne me touche pas. (Acte 1, scène 17, MADAME LUCAS)
  181. Il faut changer de logis, il fait quitter cette maison-ci, Madame. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  182. Soyez le bienvenu, Monsieur Debonnefoi ; ne nous apportez-vous pas le testament ? (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
  183. Le voilà, Madame : Mais je puis vous dire que je n'ai jamais signé d'acte en ma vie avec tant de répugnance que celui-là. (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  184. Frustrer l'héritière légitime pour vous enrichir, c'est une chose criante ; vous devriez vous accommoder et supprimer le testament, Madame. (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  185. Supprimer le testament ? (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
  186. Vous êtes la maîtresse, Madame : mais quand le pauvre défunt m'a appelé, et qu'il est comparu? (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  187. Madame, voilà le défunt qui comparaît. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  188. C'est un conte, Madame, je ne vois rien. (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  189. Madame Lucas, ma chère petite femme ! (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  190. Je me meurs, c'est lui-même, voilà comme il avait coutume de m'appeler : je ne reconnais pas tout è fait sa voix cependant. (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
  191. Madame, la mort change bien la voix des personnes. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  192. Oui, je le vois comme toi. (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
  193. Je n'ai garde : mais tu me fais plaisir de m'avouer la chose. (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  194. Cet homme-là avait des connaissances partout. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  195. Je suis en peine, ma chère femme. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  196. Écoutez, Madame. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  197. À cause du testament que vous m'avez fait faire. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  198. C'est vous qui l'avez fait vous-même, je ne me suis mêlée de rien. (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
  199. Vous le disiez bien, Monsieur le Notaire, que ce testament était une injustice criante. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  200. Les diables même en sont scandalisés, Monsieur le Notaire, et voilà deux honnêtes Messieurs de leur compagnie ; celui que vous voyez à ma droite est le Diable Boiteux. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  201. Nous avons ordre, ma chère femme, de demeurer tous trois chez vous en garnison, jusqu'à ce que l'original du testament soit en pièces. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  202. Déchirer votre testament ! (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
  203. Je le révoque, ma chère femme, prenez garde à ne pas me contredire. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  204. Déchirai-je, Madame ? (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  205. Faire déchirer son testament ! (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
  206. Si ce n'est pas de l'ordre du défunt, c'est de l'imagination des vivants du moins ; et après un si beau coup, Madame, il ne nous reste plus que de faire trouver Éraste dans l'armoire, et son valet Lépine sous le bonnet carré du Procureur. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  207. Pour cela, non, Madame, je vous jure : mais l'original du testament est déchiré, le Diable s'en est mêlé, que voulez-vous que j'y fasse ? (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  208. Point d'invectives, Madame Lucas : faites enterrer le défunt sans mausolée, puisque la succession vous manque, et laissez-nous nous applaudir d'avoir pu vous prendre pour dupe. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  209. Et remerciez le Diable Boiteux de l'heureux succès de vos affaires. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
  210. C'est moi, Monsieur de Lépine, qui vous ai inspiré l'idée qui a fait déchirer le testament. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
  211. Je m'en suis douté d'abord, et je me sentais plus d'esprit que de coutume. (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
  212. Oh çà, Madame Thérèse, vous venez de voir au naturel ce qui s'est passé chez le défunt Procureur, que vous en semble ? (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
  213. Il me paraît qu'on a beau voyager, on ne trouve rien de nouveau. (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
  214. Le genre humain est partout le même, et les femmes de Madrid pleurent leurs époux à la manière de ce pays-ci. (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)
  215. Mais que dites-vous de la petite nièce, qui, sans consulter ni sens ni raison, épouse sottement un jeune Officier qui n'a rien ? (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
  216. Tandis que l'Amour sommeille, v.1 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
  217. De n'aimer pas. v.3 (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)
  218. Et vous prenez femme coquette ; v.13 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
  219. Notre mariage pourrait bien tourner à peu près de même. (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
  220. Oh, ce n'est pas de même ; votre revenu n'est qu'en fonds d'esprit, à vous autres, et l'on tire toujours parti de ce fonds-là. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
  221. Dans le commerce d'aujourd'hui, v.33 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
  222. On boit toujours le meilleur vin v.39 (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)
  223. Mais achevez, Madame Thérèse, de faire part à cette belle assemblée de vos réflexions et des petites confidences que je vous ai faites pendant la pièce. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
  224. Est en ce moment ; v.55 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)

LES FÉES. (1699)

  1. Me trouvai-je seule et presque abandonnée ? v.4 (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
  2. Quoi, la Scène est sans ornements ? v.5 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  3. Suis-je donc cette même Fée, v.6 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  4. Y fis briller mille agréments ? v.8 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  5. Dans ces heureux moments, v.10 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  6. Et quand pour travailler à ses amusements, v.12 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  7. Sa grande âme est toute occupée : v.19 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  8. Commet à mon expérience, v.23 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  9. Dont l'agrément ou la magnificence, v.25 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  10. Comme lui quelque jour chargés du soin du monde, v.32 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  11. Et jaloux comme lui de s'en faire adorer, v.33 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  12. Tantôt parmi le bruit des armes, v.34 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  13. Tantôt soigneux au retour des alarmes, v.36 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  14. Sans cesser d'estimer mes charmes, v.38 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  15. Profitons des moments que la gloire leur laisse, v.40 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  16. Vous, mes soeurs, filles fortunées, v.44 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  17. D'un nouveau zèle animez les Auteurs, v.47 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  18. Sur tous également versez les dons de plaire, v.51 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  19. Aux applaudissements disposez tous les coeurs, v.52 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  20. À de si doux commandements. v.60 (Acte 1, scène 2, LA FÉE DES PLAISIRS)
  21. À de si doux commandements. v.64 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
  22. Les plus doux charmes de la vie, v.73 (Acte 1, scène 2, LE SUIVANT DE LA FÉE)
  23. En vain par des charmes flatteurs, v.82 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
  24. Quand les charmes ne peuvent nuire, v.94 (Acte 1, scène 3, LE SUIVANT DE LA FÉE)
  25. Les plus simples amusements, v.98 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
  26. En vain je cherche à me défendre v.100 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
  27. De vous donner quelques moments ; v.101 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
  28. Je sens un plaisir extrême, v.102 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
  29. À demeurer avec vous. v.103 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
  30. Qui force la Sagesse à céder elle-même ? v.105 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
  31. Aux charmes de la Comédie, v.122 (Acte 1, scène 3, LE SUIVANT DE LA FÉE)
  32. Non, ma soeur, vous n'avez point de bonnes raisons pour justifier l'irrégularité de votre procédé ; et parmi les Fées comme nous, les règles de la politesse et de la bienséance devraient un peu mieux s'observer. (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
  33. Vous prêchez sans cesse une régularité que vous n'avez point ; et si vous vouliez m'obliger à quelques égards pour vous, il fallait commencer à n'en pas manquer pour moi. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  34. Il n'est pas faux, du moins : mais quoique vous affectiez celui de Fée de la Sagesse, la plupart des bons connaisseurs ne vous admettent que pour le Fée de la Pruderie, et cela ne vous met pas fort au-dessus de moi. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  35. Si c'est le mot qui vous offense, je consens à le supprimer : mais vous poussez trop loin la sévérité de votre morale, pour n'en pas craindre un ridicule ; et les sages de votre caractère ne sont pas ordinairement les moins importants personnages qu'on voit dans le monde. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  36. Vous me poussez furieusement ; et s'il était de la dignité d'une Fée de laisser éclater tout son ressentiment... (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
  37. Là, là, Madame, à quoi pensez-vous ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  38. Fi donc, Madame, vous vous moquez, je pense, cela serait beau, vraiment, que deux Fées se décoiffassent. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  39. C'est trop de grâce que vous me faites, Madame, et je vous prie de me dispenser de l'accepter. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  40. Non, je veux absolument te faire voir que j'ai raison. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  41. Hé, Madame, que vous servira-t-il que j'en sois persuadé ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  42. Que vous peut importer l'opinion d'un homme comme moi ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  43. Darinel s'en défend en vain, et je prétends, comme ma soeur, qu'il décide notre différend. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  44. La peste m'étouffe si j'en sais rien ; il est trop scabreux de se mêler de vos affaires, à vous autres Grands, et je ne veux point me brouiller avec les Puissances. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  45. Pardonnez-moi, je me connais, cela n'est pas possible ; il faut que l'une de vous deux ait tort, assurément, et vous l'avez toutes deux, peut-être ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  46. Je vous le dirais avec franchise, je vous chagrinerais ; et il y a de certaines Fées qui ne sont pas bonnes à chagriner, à ce que j'ai ouï dire ; je vous baise les mains, Mesdames, je ne saurais faire votre affaire. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  47. Je te donne ma parole de Fée, de n'avoir aucun ressentiment contre toi. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  48. Je te promets la même chose. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  49. Assurément ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  50. Assurément. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  51. Lorsque par l'indiscrète curiosité d'Astur, que l'hymen de la Fée de la Raison, notre soeur fit Souverain de ces contrées, de simple pâtre qu'il était auparavant ; lors, dis-je, que le destin eut forcé cette malheureuse Fée de disparaître aux yeux des hommes, et d'abandonner sa famille... (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  52. J'en suis bien fâchée, par parenthèse : c'était une bonne pâte de Fée que celle-là, elle n'était point tracassière comme les autres, et son mari y a plus perdu que personne. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  53. Nous nous chargeâmes, comme tu sais, ma soeur et moi, d'élever les deux filles qui avaient été le seul fruit de son mariage. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  54. Et comment donc cela, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  55. Comme la Princesse Cléonide est sous la mienne. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  56. Vous vous étiez engagée, ma soeur, à me laisser maîtresse absolue de former les moeurs d'Inégilde. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  57. J'aurais tort, ma soeur, assurément, et je passerais condamnation pour Finette, si vous n'aviez pas la première trouvé l'art de mettre auprès de Cléonide la plus grande ennemie que je puisse avoir. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  58. Je reconnais Zerbine, c'est elle-même : mais si c'est là tout ce qui vous brouille, il n'y a qu'à les chasser l'une et l'autre, et vous voilà d'accord. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  59. Si le destin permettait à l'une de nous de détruire ce que fait l'autre, Finette ne demeurerait pas un moment avec Inégilde. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  60. Sacrifiez-vous mutuellement ces deux malheureuses, c'est assez la manière des Grands. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  61. Allons, ferme, ne vous démentez point. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  62. Non, je n'en aurai point le démenti, et Zerbine demeurera où elle est, absolument. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  63. Je suis ravi, Mesdames, d'avoir eu le talent de vous remettre en si bonne intelligence. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  64. De grâce, accordez-vous tout au moins, pour me faire quelque petit don en faveur de la bonne intention que j'avais. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  65. Cela sera comme tu le souhaites. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  66. Et moi je te rendrai le plus voluptueux de tous les hommes. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  67. Hé, bonjour, Seigneur Darinel, vous me paraissez de bonne humeur, vous serait-il arrivé quelque fortune dont on dût vous féliciter ? (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  68. Vous savez que naturellement je suis portée d'inclination à m'intéresser à tout ce qui peut faire plaisir. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  69. Je suis fort redevable à votre heureux naturel, charmante Finette : mais je serais bien plus content si quelque sentiment particulier vous faisait prendre part à ce qui me regarde. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  70. Quelque sentiment particulier ! (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  71. Vous en avez pour moi, apparemment, puisque vous m'en souhaitez pour vous ? (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  72. Ne me respectez point, Seigneur Darinel, cela est trop gênant de part et d'autre. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  73. Sérieusement ? (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  74. Si sérieusement, que je sens bien que je me désespérerai si vous n'aviez quelque pitié de mon amour. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  75. On te permet l'espoir, et on te dispense du respect ; si tu n'es pas content, il faut que tu sois bien difficile. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  76. Il arrivera quelque incident qui précipitera les événements, peut-être, et je veux bien te donner moi-même les moyens de faire du progrès dans mes bonnes grâces. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  77. Il n'y a rien que je ne sois capable d'entreprendre et d'exécuter même pour y réussir ; tu n'as qu'à parler, explique-toi, que faut-il faire ? (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  78. Être, comme moi, dans les intérêts de la Princesse Inégilde. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  79. Cette Fée nous désole ; l'autorité d'un mari détruira la sienne : c'est une espèce de liberté que le changement d'esclavage ; et il me semble qu'il vaut mieux dépendre d'un joli mari que d'une Fée maussade. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  80. Oui, assurément, cela est de fort bon sens ; laisse-moi faire, je préviendrai l'esprit du père ; en ce pays-ci la grande affaire est de prévenir, comme tu sais. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  81. Voici, je pense, Inégilde : ne te mets pas en peine, tout ira bien, pourvu que tu ne sois pas huit ou dix ans à me rendre réponse. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  82. Si tu réussis, nous abrégerons le roman, je te le promets. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  83. Avec le Seigneur Darinel, Madame, qui est vraiment un fort galant homme, et dont les services pourraient bien dans la suite ne vous être pas tout à fait inutiles, si vous les aviez agréables. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  84. Hé, quel service peut-on me rendre, Finette, dans le triste état où je me vois ? (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  85. Il faut vous en tirer, Madame, et si le Seigneur Darinel et moi nous nous mêlons une fois de vos affaires, toute la Féerie du monde ne nous empêchera pas de vous rendre heureuse ; j'ai, de bons pressentiments, et le coeur me dit que nous ne tarderons pas à voir quelque révolution dans votre destinée. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  86. Je l'espère comme toi, Finette, et si tu savais... (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  87. Les moments que je donne au sommeil ne sont pas les plus tristes de ma vie, chère Finette. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  88. Je vais t'ouvrir mon coeur, Finette, n'abuse pas de ma confiance, et regarde comme une faiblesse pardonnable l'attention que je donne à des chimères, pour qui je n'en aurais peut-être pas, si j'avais plus d'usage du monde et de liberté. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  89. C'est une des sérieuses affaires des femmes du monde que ces chimères-là ; et après le jeu, l'amour, la bonne chère et l'ajustement, elles n'ont rien qui les occupe davantage que les Devineresses et les songes. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  90. Un sommeil léger et tranquille assoupissait ce matin tous mes sens : mais il n'en avait suspendu l'usage que pour les flatter de l'illusion la plus agréable que tu te puisses imaginer. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  91. Mes oreilles ont été frappées de l'harmonie la plus douce ; le Palais de mon père m'a paru brillant d'une lumière aussi vive que celle du Soleil ; mille nations différentes disputaient entre elles l'avantage d'y arriver les premières : un jeune Prince, suivi d'une superbe Cour que formait la jeunesse la plus magnifique et la plus enjouée, s'avançait avec empressement du côté de la Princesse ma soeur : elle l'attendait pour le recevoir, mais d'un air sérieux et rebutant, tel que notre fâcheuse Fée voudrait m'obliger à l'avoir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  92. Le Prince, en la voyant, m'a paru demeurer immobile, moins d'étonnement que de chagrins : il hésitait à l'aborder, ou à me venir rendre ses hommages, lorsqu'un enfant, d'une beauté surprenante et d'un éclat merveilleux, est venu le déterminer ; de petites ailes mollement agitées le soutenaient en l'air ; il tenait un arc d'une main, et de l'autre une flèche d'or ; son épaule gauche était ornée d'un carquois : Suivez moi, Prince, lui a-t-il dit, en volant auprès de moi, voilà la Princesse que je vous destine ; ne résistez point à la volonté d'un Dieu qui fait son plaisir de vous rendre heureux. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  93. Il finissait à peine, j'ai vu ce Prince à mes genoux ; la cruelle Fée s'efforçait de m'éloigner, et je demeurais malgré elle, parce que l'enfant me retenait avec une force surnaturelle, et que je l'aidais moi-même à me retenir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  94. Qu'il vous persuadait aisément, Madame ! (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  95. Enfin, Finette, il m'a semblé que ce jeune Prince me demandait en mariage à mon père. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  96. En mariage, Madame ? (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  97. Vous étiez donc bien aise, Madame ? (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  98. Hélas oui, ma chère Finette : mais la Fée était contre nous dans une colère épouvantable ; sa fureur, ses menaces, le bruit qu'elle faisait m'ont éveillée, et mon bonheur s'est évanoui. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  99. Oh, pour cela, Madame, voilà un joli songe, c'est dommage que vous ne l'ayez pas achevé. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  100. L'heure de mon lever est arrivée, mes femmes sont entrées dans ma chambre ; et quoique j'aie feint d'être malade ; je n'ai jamais pu obtenir de leur complaisance de me rendormir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  101. Madame, vous nous exposez tous les jours aux ressentiments de la Fée, et vous savez bien l'ordre que nous avons de ne vous point souffrir de conversation particulière avec Finette. (Acte 2, scène 6, LAMBETHIE)
  102. Vous plaît-il, Madame, de rentrer dans votre appartement ? (Acte 2, scène 6, LAMBETHIE)
  103. Allez, allez, Madame, cela vous endormira, vous achèverez votre songe. (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  104. Madame, voilà le Prince votre père qui vient vous voir. (Acte 2, scène 7, ZIZIME)
  105. Bon, Madame : il prend bien son temps, cela vous sauvera les leçons de politique. (Acte 2, scène 7, FINETTE)
  106. C'est la Princesse votre soeur, Madame. (Acte 2, scène 7, FINETTE)
  107. Et que cette liberté de nous voir, que l'on commence à nous souffrir, me paraît d'un heureux présage ! (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
  108. J'ai bien jugé, ma soeur, que ma présence vous surprendrait agréablement ; et le peu de fréquentation que les Fées nous ont permis depuis que nous vivons sous leur puissance, n'a pas dû vous préparer à la visite que je vous fais. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  109. Si ce partage eût dépendu de vous et de moi, nous aurions changé d'occupation quelquefois, et je vous ai souvent souhaité à ma place, pour avoir l'agrément d'être à la vôtre. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  110. On a beau, pour les varier en cent manières, les faire succéder les uns aux autres, cette apparence de diversité ne suffit pas pour remplir l'inclination naturelle que nous avons au changement : il faut un contraste plus sensible pour former le vrai bonheur de la vie ; et les chagrins, les périls, les malheurs même sont nécessaires, pour mieux faire goûter l'avantage de les avoir évités. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  111. Miracle, Madame, l'usage des plaisirs rend Philosophe : la jolie manière de le devenir ! (Acte 2, scène 8, FINETTE)
  112. Vos sentiments et vos discours m'étonnent plus que votre visite, et je vais croire que c'est un esprit de retraite qui vous conduit aujourd'hui chez moi. (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
  113. C'est un ordre de mon père qui m'y amène, il m'a fait dire de m'y rendre, et il a dessein apparemment de nous entretenir toutes deux ensemble. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  114. Que chacun se retire, et qu'aucun n'entre ici : mes Filles, demeurez, et vous Finette, aussi. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  115. Comme j'ai à vous parler d'affaires réjouissantes, mes enfants, je suis bien aise de ne voir auprès de vous que des visages qui me réjouissent, et devant qui je ne sois pas obligé de garder une incommode gravité, qui m'a terriblement gêné depuis que la Fée votre mère s'avisa de me faire Souverain. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  116. Oh, pour cela, Seigneur, vous avez bien raison, et je vous sais bon gré de vous dépouiller ainsi quelquefois de l'éclat qui vous environne : un Prince, toujours esclave de sa grandeur, vit moins pour lui que pour les autres ; et c'est un adoucissement à la fatigue d'être Souverain, que la liberté de pouvoir un peu devenir homme dans sa famille. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
  117. Oh çà, mes filles, je vous ai voulu parler à toutes deux ensemble, parce que j'ai le même compliment à vous faire à toutes deux, et que toutes deux apparemment vous le recevrez de la même manière. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  118. On vous demande en mariage, mes filles. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  119. Bon, fort bien, j'avais bien prévu ce cri : mais dites-moi, je vous prie, si c'est un mouvement de joie ou de répugnance qui vous le fait faire ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  120. Parlez naturellement, oubliez que je suis votre père, regardez-moi comme votre ami. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  121. Ne perdez point le jugement, dites oui, Madame. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
  122. Vos amants doivent se rendre incessamment ici ; je ne les connais pas mais vos tantes les Fées qui m'en ont parlé, en disent beaucoup de bien, elles les ont choisis comme pour elles. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  123. Oui, vraiment, ce sont des connaisseuses, et vous ne serez pas trompées. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  124. Celui qu'on te destine, à toi, par exemple, est un garçon mûr, de soixante dix ou quatre-vingts ans tout au plus ; mais pourtant fort jeune, avec cela ; car il est d'un pays où on ne meurt presque point. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  125. D'un pays où on ne meut point ? (Acte 2, scène 9, FINETTE)
  126. La belle ressource pour une femme ! (Acte 2, scène 9, FINETTE)
  127. C'est un homme réglé, de bonnes moeurs, sans malice, et qui n'a précisément que l'esprit qu'il faut pour être sage. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  128. Ce n'est pas là votre songe, ni votre compte, Madame... (Acte 2, scène 9, FINETTE)
  129. Pour toi, on t'en a choisi un d'une humeur toute contraire ; il faut un peu de variété dans les familles. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  130. C'est un jeune égrillard, beau, bien fait, de bonne mine, un peu étourdi, beaucoup libertin : mais de fort bonne humeur en revanche, et qu'on dit qui nous réjouira. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  131. Pour moi, j'aime les gens qui me réjouissent. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  132. Ce libertin-là vaudra mieux que l'autre, Madame. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
  133. Tu ne t'ennuieras pas avec lui, c'est un Prince qui vit presque aussi heureusement qu'un homme d'affaires ; l'Amour est son premier Ministre, et c'est la Fortune qui a la Surintendance de ses Finances. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  134. Enfin, mes filles, nous les verrons, et vous en jugerez par vous-mêmes. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  135. Tout ce que je vous recommande, c'est de les recevoir favorablement, et de leur faire un fort bon accueil. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  136. Mes sentiments, Seigneur, seront toujours soumis aux vôtres. (Acte 2, scène 9, CLEONIDE)
  137. Si le choix de la Fée se trouve contraire à mes désirs, votre volonté suffira pour me déterminer à les vaincre, et je sacrifierai le bonheur de ma vie, à celui de vous marquer une parfaite soumission. (Acte 2, scène 9, CLEONIDE)
  138. Hem, comment ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  139. Pour moi, Seigneur, je mets toute ma gloire à vous obéir : je me sens incapable de manquer au respect que je vous dois ; et si vos ordres m'imposent la nécessité d'accepter un époux, pour qui mon coeur ait de la répugnance, la mort ne tardera pas à me délivrer de la violence que mon devoir aura su me faire. (Acte 2, scène 9, INEGILDE)
  140. Cela me paraît fort bien dit : mais je n'y comprends pas grand-chose. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  141. Tant que j'ai vécu Berger, je me suis fort accoutumé à des manières simples et à des discours naturels, que le langage de ma Cour ne m'est presque point intelligible : l'entends-tu mieux que moi, dis Finette ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  142. Comment ? (Acte 2, scène 10, ASTUR)
  143. Seigneur, la Fée des plaisirs se dispose à vous présenter la Prince de l'Île Fortunée, Qu'elle a choisi pour époux de la Princesse Cléonide : comme elle me fait l'honneur d'avoir quelques bontés pour moi, elle m'a chargé de venir vous dire que la suite de ce Prince allait arriver incessamment avec quelques espèces d'Ambassadeurs, et qu'il se mêlera peut-être lui-même parmi la foule, pour avoir le plaisir de considérer la Princesse dans le temps qu'elle recevra les hommages de ses Sujets. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
  144. C'est apparemment la Fée qui nous amène les Envoyés du Prince. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
  145. Je me retire, Seigneur, et vous voudrez bien me le permettre : cette cérémonie n'est pas pour moi. (Acte 2, scène 10, INEGILDE)
  146. Non, demeurez, vous aurez votre tour. (Acte 2, scène 10, ASTUR)
  147. Et toi, Darinel, demeure auprès de moi, tu m'aideras à répondre, en cas qu'ils me haranguent. (Acte 2, scène 11, ASTUR)
  148. Du bonheur extrême v.152 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  149. Dans leur gloire même, v.154 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'?LE)
  150. Aimez, aimez à votre tour, v.171 (Acte 2, scène 10, UN HABITANT DE L'ÎLE)
  151. Seigneur, l'honneur de votre alliance est un avantage où je n'oserais aspirer sans la protection de cette illustre Fée, et je ne commencerai de m'en croire digne que lorsque vous m'aurez permis d'y prétendre. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
  152. Le rang où vous me voyez ne me fais pas oublier où je me suis vu ; et comme je suis un Prince de fortune de la façon de feue ma femme, vous me faites beaucoup d'honneur de vouloir devenir mon gendre. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  153. Le Prince vous regarde, il soupire, il est embarrassé, Madame. (Acte 2, scène 1, FINETTE)
  154. Madame, je n'abuserai point de l'aveu d'un père, c'est à vous seule que je veux devoir le bonheur de vous posséder. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
  155. J'y renoncerais plutôt, que de ne vous pas obtenir de vous-même ; et j'espère que le temps, mes respects et mes soumissions vous engageront un jour à me rendre heureux. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
  156. Pour moi, je vous l'avoue, je ne suis pas si susceptible de ressentiment, et je rends grâce à votre politesse qui me donnera le temps de vous connaître, et la liberté de régler à mon choix votre destinée et la mienne. (Acte 2, scène 1, CLEONIDE)
  157. Vous aurez le loisir de juger de ses bonnes qualités, et avant les noces mêmes. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  158. Nous attendons un Prince comme vous, pour épouser la Princesse sa soeur que vous voyez. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  159. Et je serai bien aise de faire en un même jour la cérémonie de ces deux mariages, pour épargner un peu la dépense. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  160. Madame... vos intérêts et vos sentiments règleront mon impatience, et le bonheur de cette journée deviendra plus sensible pour moi, par l'espoir de le partager avec vous. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
  161. Cette journée ne nous rendra pas tous également heureux, Seigneur, et vous seriez peu content de votre sort, s'il était conforme à ma destinée. (Acte 2, scène 1, INEGILDE)
  162. Ma belle-soeur la Fée, que n'égayez-vous un peu son tempérament ? (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  163. Vous qui aimez tant la joie, donnez-lui du goût pour les plaisirs. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  164. J'y travaille, Madame : mais la Fée votre soeur, est terrible, avec sa mauvaise humeur, qu'elle veut qu'on appelle Sagesse. (Acte 2, scène 1, FINETTE)
  165. Qu'on prenne bien garde de ne la point fâchée ; c'est la plus sage et la plus vertueuse Fée... mais en revanche, c'est bien la plus emportée et la plus violente... Elle me fait quelquefois trembler ; et je la trouve encore plus méchante et plus acariâtre que feue ma femme ; aussi, feue ma femme n'était pas si sage et si vertueuse que celle-ci. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  166. Nos talents sont bornés, Seigneur, et notre art ne peut nous soustraire à la tyrannie des passions qui nous dominent : mais vous ne songez pas que le Prince a fait un long voyage, et qu'il a besoin de repos ; conduisons-le à l'appartement que je lui ai fait préparer, et nous tâcheront d'occuper tous ses moments des plaisirs les plus agréables que pourra fournir l'union de la Cour avec la vôtre. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  167. Vous ne les suivez pas, Madame ? (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  168. Non, demeurons, Finette. (Acte 2, scène 2, INEGILDE)
  169. Les yeux du Prince ont peine à vous quitter, Madame, il vous en veut, je suis bonne physionomiste. (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  170. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  171. Je différais à m'éloigner, parce que j'ai bien jugé que vous auriez peut-être quelque chose à me dire. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  172. Le Seigneur Darinel a bon esprit, Madame, et sa pénétration ne nous sera pas inutile. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  173. Oui : mais je ne regarde pas encore cette union-là comme une chose bien assurée. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  174. À tout ce que j'ai vu, Madame ; au compliment qu'il lui a fait, à la manière dont il lui a donné la main, au peu d'attention qu'il avait pour elle, et à celle qu'il avait ailleurs : il regardait avec plaisir d'un certain côté... (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  175. Du mien, Madame. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  176. Oui, Madame : à la vérité j'étais auprès de vous, et j'ai bien observé tout cela. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  177. Je l'ai remarqué comme lui, Madame ; et vous, ne vous êtes-vous aperçue de rien ? (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  178. C'est aussi ce que j'ai remarqué, et vous avez fort bien fait, Madame, il ne faut pas qu'une personne comme vous prenne garde à ces choses-là. (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
  179. Par curiosité, Madame : laissez-nous faire, et qu'il tâche seulement à pénétrer les sentiments du Prince, et à découvrir la situation de son coeur et de son esprit. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  180. Laissez-moi faire, Madame : je suis, grâce au Ciel, assez bon Courtisan ; Je l'aborderai par manière de devoir, j'entrerai par manière d'acquit dans sa confidence : et comme ce n'est que par curiosité que vous vous y intéressez, je vous en informerai seulement par manière de conversation. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  181. C'est elle-même, vous avez raison : elle m'aura peut-être entendue. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  182. Je me sauve, Madame. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  183. Madame ! (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  184. Je vous avais fait dire, à ce qu'il me semble, de ne vous point trouver seule avec Inégilde ? (Acte 2, scène 5, MELISENDE)
  185. Je m'éloignais aussi, Madame, c'est vous qui me dites de demeurer. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  186. Je vous respecte, Madame, et je vous crains, comme vous voyez. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  187. Nous ne parlons jamais que de vous, Madame. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  188. Ôtez-vous de mes yeux, insolente, et ne vous présentez jamais devant moi. (Acte 2, scène 5, MELISENDE)
  189. De tout mon coeur, Madame. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  190. Ne vous mettez point en colère, Madame. (Acte 2, scène 6, INEGILDE)
  191. Zerbine demande à vous entretenir, Madame. (Acte 2, scène 7, LAMBETHIE)
  192. Et vous, ma nièce, venez vous disposer à recevoir un Prince que j'ai choisi pour votre époux, et que j'aurai soin de vous présenter tantôt moi-même. (Acte 2, scène 7, MELISENDE)
  193. Finette, Finette, tous nos projets sont renversés, et mes malheurs ne finiront qu'avec ma vie. (Acte 2, scène 7, INEGILDE)
  194. Ce n'est pas un endroit commode, que la Cour, pour traiter secrètement une affaire, et je voudrais bien trouver moyen de parler en particulier au Prince de l'Île Fortunée. (Acte 2, scène 8, DARINEL)
  195. Bon, le voici, je pense ; il est seul comme je le souhaite, et j'ai prudemment fait de je venir attendre ici. (Acte 2, scène 8, DARINEL)
  196. Engagement funeste ! (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
  197. Vous voulez bien permettre, Seigneur... (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  198. J'attendais à vous rendre mes respects, que vous fussiez débarrassé de la foule, pour n'être pas confondu parmi les Courtisans du commun. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  199. Le secret de me distinguer est de me présenter seul ; et vous remarquerez, s'il vous plaît, Seigneur, que je suis le dernier à vous faire compliment sur votre mariage. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  200. Parlez, Seigneur ; ce n'est pas d'aujourd'hui que nous nous connaissons ; j'ai toujours été bon à mille choses, et je me suis encore bien appris, depuis que vous ne m'avez vu, j'ai presque toujours vécu parmi des femmes. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  201. Oui vraiment ; et vous n'êtes pas fâché que je sois si pénétrant. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  202. C'est en ce lieu que vous avez vu les deux Princesses : vous n'avez suivi qu'avec peine celle que l'on vous destine, vous quittiez l'autre avec regret ; j'ai jugé que vous reviendriez ici ; vous y revenez, vous êtes rêveur, vous soupirez, je ne me suis pas trompé, vous êtes amoureux d'Inégilde. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  203. Si je pouvais seulement avoir quelques moments d'entretien avec elle... (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
  204. Cela ne sera pas impossible ; et voici justement Finette, qui est sa favorite, et qui n'aura pas de répugnance à vous rendre ce bon office. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  205. Aimable Finette, si par ton moyen je pouvais m'entretenir un seul moment avec Inégilde... (Acte 2, scène 10, ZIRPHILIN)
  206. Comment faire ? (Acte 2, scène 10, FINETTE)
  207. Je ne puis quasi pas lui parler moi-même. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
  208. La Fée vient de me défendre encore tout à l'heure de me trouver jamais seule avec elle ; je n'oserais hasarder ce que vous me proposez. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
  209. Charmante Finette, rien ne saurait jamais payer le service que tu me peux rendre, je le sais : mais porte ce bracelet, je te prie, pour gage seulement de ma reconnaissance. (Acte 2, scène 10, ZIRPHILIN)
  210. Éloignez-vous de quelques pas, et faites semblant de vous promener en rêvant dans quelqu'une de ces galeries, vous nous aborderez quand je vous ferez signe. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
  211. La voici, je pense ; éloignez-vous, et me laissez faire. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
  212. Ma chère Finette, je suis perdue ; cet époux dont on me menace vient d'arriver, la Fée l'est allée recevoir : que deviendrai-je ? (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
  213. Dans la pressante extrémité où je me trouve, est-il temps de t'amuser à me faire un conte ? (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
  214. Ce n'est point un conte, c'est un petit trait d'histoire assez joli, Madame, écoutez seulement. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  215. On n'aimait guère dans ce temps-là, Finette, de se rebuter si facilement. (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
  216. On aimait dans ce temps-là comme on n'aime à cette heure ; une beauté fière est souvent la dupe de l'aventure. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  217. La cadette fut plus raisonnable et plus heureuse : l'amant lui plaisait, il fut bien reçu ; la Cour en parla, le Roi le sut et l'approuva, et le prétendu mari qu'il avait fait venir fut honnêtement congédié. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  218. Allons, ferme, point de vaine timidité, Seigneur. (Acte 2, scène 12, DARINEL)
  219. Vous êtes la cadette, Madame, ne vous avisez pas de faire comme fit cette aînée. (Acte 2, scène 12, FINETTE)
  220. Le respect que je vous dois, Madame, cède à l'amour qui me domine, et ce Dieu porte avec lui l'excuse de tout ce qu'il fait entreprendre. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  221. Ma mort est certaine, si je perds l'espoir de vous posséder ; et qu'ai-je à faire de la vie, si vous ne me permettez pas vous-même de vous en consacrer tous les moments ? (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  222. Seigneur, je ne sais de quelle manière je dois recevoir la déclaration que vous me faites de vos sentiments ; peut-être faudrait-il m'en effaroucher, vous témoigner de la colère : mais je n'en ai point, je vous l'avoue ; et la seule chose qui me fait peine, est de ne pouvoir bien répondre à un langage qui m'est si nouveau. (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
  223. Mon sort dépend de vous, Madame. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  224. Autorisez d'un tendre aveu l'ardent amour que vous avez fait naître, et les obstacles les plus puissants s'opposeront vainement à mon bonheur. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  225. Je romprai toutes les mesures qu'on a prises ; je vous obtiendrai du Prince votre père, j'engagerai la Fée qui me protège à nous devenir favorable, je réduirai la vôtre à la nécessité de ne nous être pas contraire, et l'assurance de vous plaire me fera trouver tout possible. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  226. Allons, Madame, la situation où vous êtes veut une prompte résolution ; il n'y a point à hésiter, il faut finir le songe. (Acte 2, scène 12, FINETTE)
  227. Ah, Madame, souffrez... (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  228. Et vous, Finette, je vous vois encore avec elle dans le moment que je viens de vous défendre... (Acte 2, scène 13, MELISENDE)
  229. Vous m'avez défendu de m'y trouver seule, Madame, je lui ai amené compagnie. (Acte 2, scène 13, FINETTE)
  230. Prince, il est assez surprenant que vous visitiez Inégilde, sans m'en avoir fait avertir : si vous croyez que l'union prochaine de vous et de sa soeur vous autorise à lui rendre quelques devoirs, il faudrait vous en acquitter avec moins de transport, et vos civilités me paraissent un peu trop outrées. (Acte 2, scène 13, MELISENDE)
  231. C'est un Prince fort poli, Madame. (Acte 2, scène 13, DARINEL)
  232. Je ne sais pas si ma fille s'en accommodera : mais pour moi je ne veux point d'un gendre comme celui-là, je vous en avertis. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
  233. Bon, Madame, il prend bien la chose. (Acte 2, scène 14, FINETTE)
  234. Vraiment, Seigneur, il vous sied bien de vous rendre si difficile, vous qui n'étiez qu'un simple berger lorsque ma soeur eut la faiblesse... (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
  235. La faiblesse, Madame ? (Acte 2, scène 14, ASTUR)
  236. Ma foi, je ne sais ; mais depuis que nous l'avons perdue, on s'en aperçoit furieusement dans la famille. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
  237. C'est un choix que vous avez approuvé vous-même, lorsque je vous l'ai proposé. (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
  238. Je l'ai approuvé sur ce que vous m'avez dit : mais depuis que je l'ai vu de loin seulement... (Acte 2, scène 14, ASTUR)
  239. Donnez-vous le temps de le connaître autrement, n'autorisez point Inégilde à ne pas rendre justice au mérite et à la vertu d'un Prince que j'ai choisi pour son époux, et qui ne peut manquer de l'être, puisque c'est moi qui l'ai résolu. (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
  240. Hé bien là, voyons, voyons, je me suis trompé peut-être. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
  241. Ah, Seigneur, ne vous laissez point surprendre, vos premiers sentiments ne peuvent être que justes, ils sont sacrés pour moi, et je suis incapable d'en avoir d'autres. (Acte 2, scène 14, INEGILDE)
  242. Je vais leur dire d'approcher, Madame, ils attendaient avec impatience le moment d'être présentés. (Acte 2, scène 15, LAMBETHIE)
  243. Pour devenir sage aisément, v.177 (Acte 2, scène 16, LE CHOEUR)
  244. Et qui ne le trouvez que dans l'emportement v.205 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'ÎLE)
  245. D'un dangereux dérèglement, v.206 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'?LE)
  246. Vous en jugeriez autrement, v.208 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'?LE)
  247. Pour devenir sage aisément, v.210 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'?LE)
  248. Vraiment, voilà des Sages qui dansent bien, je les trouve d'assez belle humeur ; ils ne sont pas beaux, mais leurs maximes sont de fort bon sens. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
  249. Les Sages de chez nous ne sont pas sans mérite ; et c'est ce qui me fait espérer, Seigneur, que vous voudrez bien approuver l'alliance où cette sage Fée m'a fait l'honneur de m'appeler. (Acte 4, scène 1, ASTIBEL)
  250. Écoutez, si la Fée le veut absolument ; mais ma fille, qui a plus de résolutions que moi, s'y opposera peut-être davantage : convenez de vos faits, voyez. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
  251. Elle mettrait obstacle à mes desseins ! (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
  252. Je sais, Madame, ce que je dois à vos bontés : mais puisque celles de mon père m'autorisent à parler avec sincérité, je ne chercherai point de vains discours, et je vous dirai naturellement que je ne me résoudrai jamais à prendre l'engagement que vous avez projeté. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
  253. Est-ce là le fruit de mes instructions ? (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
  254. Vous sortez avec bien de la confiance, du respect et de l'obéissance que vous me devez. (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
  255. C'est un des droits de la sagesse, que la liberté : trouvez bon que j'en jouisse, Madame. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
  256. J'aime à suivre, comme ce Prince, les douces lois de la nature : elle ne m'inspire que de l'estime pour son mérite, et point d'amour pour sa personne ; et il est trop sage et trop raisonnable, pour exiger une chose qui ne peut dépendre de moi. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
  257. Moi, Madame, je ne prétends point faire de violence à votre coeur : on m'a mandé, je suis venu, je ne vous plais pas, je m'en retourne ; et une de nos meilleures maximes, à nous autres Sages, est de nous engager à aimer, qu'autant que nous sommes sûrs de ne pas déplaire. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
  258. Parbleu, ces Sages-là sont de fort bon esprit : allons, tâche de t'en accommoder, il paraît bon homme, et il vient de loin, cela mérite attention. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
  259. Fais comme tu voudras, ce sont tes affaires. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
  260. Les ordres de la Fée m'ont fait venir ici ; les vôtres m'en écartent, Madame : je serai prompt à m'éloigner. (Acte 4, scène 1, ASTIBEL)
  261. Non, vous demeurerez, et je n'aurai pas en vain entrepris de vous unir avec ma nièce : donnez-moi votre main, Prince. (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
  262. Inégilde, je vous commande par tout le pouvoir que j'ai sur vous, par celui que mon art me donne... (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
  263. Il est borné, Madame, une puissance au-dessus de la vôtre, me dérobe à cette contrainte. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
  264. Emmenez-moi donc avec vous, Madame. (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  265. Voilà une fille égarée ; et quelque Fée qui en fait qui en fait plus que vous, se mêle apparemment de nos affaires ? (Acte 4, scène 3, ASTUR)
  266. Je demeure immobile et muette d'étonnement et de douleur. (Acte 4, scène 3, MELISENDE)
  267. Allons, Prince, courrons chercher Inégilde, et mettons tout en usage pour la ravir à qui nous l'enlève. (Acte 4, scène 3, MELISENDE)
  268. Je vous demande pardon, Madame, il ne serait pas du caractère d'un Sage de courir après une femme. (Acte 4, scène 3, ASTIBEL)
  269. Faites de votre côté vos diligences, je vais du mien rêver tranquillement à ce que j'aurai à faire, en cas qu'elle se retrouve. (Acte 4, scène 3, ASTIBEL)
  270. Il ne la possédera point : mais je la perds comme lui, que deviendrai-je ? (Acte 4, scène 4, ZIRPHILIN)
  271. Arrêtez, Prince, et recevez un aveu de mes sentiments qui puisse autoriser ceux que vous ne pouvez vous empêcher de laisser paraître pour Inégilde. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  272. Comment, pour Inégilde ? (Acte 4, scène 5, ASTUR)
  273. Pour Inégilde, Madame ? (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
  274. Comme je ne suis pas faite pour être méprisée, on ne m'a pas instruite à être jalouse. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  275. Madame... (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
  276. Prince, parlons avec sincérité ; la dissimulation n'est pas faite pour des personnes de notre rang et de notre humeur. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  277. Je ne vous aime point, vous aimez ma soeur, je lui cède sans murmure et sans répugnance tous les droits que j'avais sur vous. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  278. C'est apparemment quelque Fée de vos amies qui vient de l'enlever à votre rival : courez la trouver, et ne craignez point d'être rebutée ; elle ne doit pas se faire une affaire de s'enrichir de mes refus. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  279. Je n'osais me flatter, Madame, que la Princesse Inégilde pût recevoir favorablement les offres de ma foi : mais des voeux formés par votre ordre, ne peuvent manquer d'être écoutés ; et dans l'espoir que vous me donnez d'apprendre les lieux où elle est, vous voulez bien, Seigneur, me permettre de chercher à lui rendre au plutôt un hommage qu'on se fait un plaisir de lui renvoyer. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
  280. Mais écoutez donc, Prince, il y a des circonstances... où il serait à propos de réfléchir sur la manière... par exemple... dans la primeur de ma Souveraineté... ce n'est pas par rapport pour certain que jadis... c'est pour vous dire ; et voilà Darinel qui vous dira par merveilles... Oh parbleu, mettez-vous à ma place, vous trouverez que des Filles et des Fées sont des animaux fort embarrassants. (Acte 4, scène 5, ASTUR)
  281. Il est piqué de ce que tu lui as dit, au moins, et ce n'est pas le moyen de retenir un amant, que de lui donner son congé aussi cavalièrement que tu viens de faire. (Acte 4, scène 6, ASTUR)
  282. J'ai pourtant fait ce que j'ai pu pour lui faire entendre raison : mais dans des affaires sérieuses, ordinairement je ne sais ce que je dis : tu devrais m'aider un peu quelquefois, toi, Darinel. (Acte 4, scène 6, ASTUR)
  283. Vous venez de vous exprimer fort élégamment, Seigneur. (Acte 4, scène 6, DARINEL)
  284. Un enlèvement de plus ou de moins ne fait jamais tort à une fille. (Acte 4, scène 6, ASTUR)
  285. Hé bien, Seigneur, Inégilde n'est donc plus au pouvoir de la Fée qui prenait des soins si judicieux pour former son coeur et son esprit ? (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
  286. Oui, Madame, il aime Inégilde ; et malgré les préceptes de la Fée, ma soeur, je crois, n'est pas insensible. (Acte 4, scène 7, CLEONIDE)
  287. Moi, regretter un époux, Madame ? (Acte 4, scène 7, CLEONIDE)
  288. Fi donc, nous n'avons point de ces faiblesses-là dans notre famille ; je n'ai presque pas regretté ma femme, moi. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
  289. Ma fille est perdue, elle n'est pas seule, on nous la ramènera quelqu'un de ces jours ; tout ce que je puis, c'est de la faire chercher moi-même dans toute l'étendue de mes États. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
  290. Viens, Darinel, comme ils ne sont pas grands, la visite en sera bientôt faite. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
  291. Madame. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
  292. Nous triomphons, ma nièce ; et cette superbe fée qui vantait tant ses instructions et ses manières, qui condamnait si hautement les nôtres... (Acte 4, scène 8, BLANDONIE)
  293. Ne cherchons point à nous flatter, Madame, tout l'avantage est de son côté, ma soeur m'enlève mon amant. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
  294. Quand il s'agit d'un attachement sérieux, les plaisirs ont moins de charme que la sagesse. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
  295. Je vous l'avoue, Madame : toujours nourrie dans les plaisirs, c'est ici le premier chagrin que je souffre ; et l'essai que j'en fais aujourd'hui, contre mon attente, me paraît dur à supporter. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
  296. Si vous avez la faiblesse d'en prendre, évitez du moins la confusion de le laisser paraître, et je prendrai soin de l'adoucir ; attendez avec tranquillité je dénouement de l'aventure, je vais travailler à le rendre heureux, et vous pouvez compter par avance qu'il vous fournira de nouveaux plaisirs. (Acte 4, scène 8, BLANDONIE)
  297. Ma soeur m'enlève mon Amant, serait-ce une perfidie de me saisir du sien ? (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
  298. Je ne vois rien ici qui me convienne, tout m'y paraît faux et affecté. (Acte 4, scène 10, ASTIBEM)
  299. Dans la résolution où je suis, il me conviendrait mieux qu'aucun autre. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
  300. Et que je serais surpris et charmé d'y trouver seulement un coeur sincère, digne de l'attachement d'un Sage ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  301. Je vous demande pardon, Madame, je croyais être seul, et je n'aurais pas parlé comme j'ai fait, si j'avais présumé qu'on eût pu m'entendre. (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  302. Vos discours et vos réflexions n'ont rien du tout qui m'intéresse ; je connais, comme vous, le ridicule de cette morale, si sévère en apparence, et si relâchée quelquefois en secret ; et plus j'ai d'horreur pour ceux qui la suivent, plus j'ai de goût pour la vraie sagesse. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
  303. Vous, Madame ? (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  304. Oui, Seigneur : élevée par la Fée des Plaisirs, ennuyée d'en avoir fait un trop long usage, outrée d'un moment de chagrin que je viens d'avoir, je forme le projet d'une vie heureuse, où l'on tienne un milieu si juste entre les plaisirs et les peines, qu'en ne s'attachant jamais trop aux uns, on soit toujours exempt des autres. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
  305. Est-ce une simple mortelle qui me parle ? (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  306. Que de charmes ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  307. Quelle puissance invisible me force de les adorer ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  308. Prince, on sait où est Inégilde, le destin que j'ai consulté vient de me promettre qu'elle nous sera bientôt rendue. (Acte 4, scène 11, MELISENDE)
  309. Je m'en réjouis, Madame, et n'y prends point de part pour moi. (Acte 4, scène 11, ASTIBEL)
  310. Le Ciel ne nous a pas formés l'un pour l'autre, et l'amour soumet pour toujours mon coeur aux lois de cette charmante Princesse. (Acte 4, scène 11, ASTIBEL)
  311. Non, cette union ne se fera point, et je cesserai plutôt moi-même d'être la Fée de la Sagesse. (Acte 4, scène 11, MELISENDE)
  312. Quel événement nous annonce ce bruit terrible et mélodieux tout ensemble ! (Acte 4, scène 12, CLEONIDE)
  313. N'est-ce pas assez de deux qui restent ici pour me faire enrager ? (Acte 4, scène 12, ASTUR)
  314. Faut-il que la troisième s'avise de revenir. (Acte 4, scène 12, ASTUR)
  315. Quelle vaine erreur occupe vos esprits, Seigneur, et vous fait appréhender de revoir une Fée que vous avez si tendrement chérie ? (Acte 4, scène 13, BLANDONIE)
  316. Sa mémoire m'est toujours fort chère : mais j'aime mieux son souvenir que sa présence. (Acte 4, scène 13, ASTUR)
  317. Ne craignez rien, le retour de la Fée de la Raison ne peut présager que des événements heureux ? (Acte 4, scène 13, BLANDONIE)
  318. C'est elle-même, et qui nous ramène Inégilde : ah ! (Acte 4, scène 14, MELISENDE)
  319. Quelle divinité favorable nous permet encore de vous posséder ? (Acte 4, scène 14, MELISENDE)
  320. Astur, rassurez-vous, et rendez grâces avec mes soeurs au destin qui me permet de venir ici pour terminer leurs différents, et pour réunir par ma présence et par mes conseils, les coeurs que mon éloignement avait séparés. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  321. Il ne m'est permis d'y demeurer que pour donner moi-même à mes filles les époux que le Ciel a choisis pour elles. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  322. Vous m'avez fait espérer, Madame, que je ne serais plus malheureuse ; et si le Ciel se déclarait pour un autre que pour le Prince de l'île Fortunée... (Acte 4, scène 14, INEGILDE)
  323. Madame... (Acte 4, scène 14, ZIRPHILIN)
  324. Arrêtez, ma soeur, tant d'emportement ne sied pas bien à la Fée de la Sagesse. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  325. L'austérité de votre humeur et de vos préceptes a lassé le coeur d'Inégilde, il faut que le mélange des plaisirs le remette dans l'état auquel il doit être pour goûter un parfait bonheur. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  326. Je vous entends, ma soeur : trop de plaisirs l'ont jusqu'à présent occupée, vous voulez qu'un Prince sage lui donne ce juste tempérament qui fait le bonheur et la tranquillité de la vie : je ne m'oppose point à vos désirs, et je ne serai jamais assez aveugle pour résister aux conseils de la Fée de la Raison. (Acte 4, scène 14, BLANDONIE)
  327. Oserais-je me flatter, Madame... (Acte 4, scène 14, ASTIBEL)
  328. Oui, Prince, je sais les sentiments que vous avez pour Cléonide ; c'est moi qui vous les ai si soudainement inspirés : puissiez-vous être à jamais heureux. (Acte 4, scène 14, BLANDONIE)
  329. Et de Finette et de moi, qu'en faites-vous, Madame ? (Acte 4, scène 14, DARINEL)
  330. Elle est un peu folle, je suis fort sage ; ne croyez-vous pas que l'assortiment de nos deux humeurs pourrait faire une union parfaite ? (Acte 4, scène 14, DARINEL)
  331. Allons, que nos sujets et nos amis viennent en foule honorer les noces, et hâtons-en la cérémonie, afin que feue ma femme s'en retourne : car elle a des affaires en l'autre monde. (Acte 4, scène 14, ASTUR)
  332. La Raison met d'accord ensemble, v.214 (Acte 4, scène 15, DARINEL)
  333. Qu'ils ont de charmes tous deux ! v.233 (Acte 4, scène 15, TRIO)

COLIN-MAILLARD. (1701)

  1. Je reviendrai ce soir, mon enfant, je ne vais qu'à deux lieux d'ici, consulter un peu le Bailli de Pontoise, mon parent et mon ami, sur une petite affaire dans laquelle tu me feras aussi besoin. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  2. Je crois, Guieu me pardonne, qu'ous n'y avez pas bouté le pied depis que notre minagère Thomasse et Madame Robinot sont trépassées ? (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  3. La brave femme que c'était que votre défunte ! (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  4. Je voudrais qu'ou l'eussiais vue, quand alle était ici aveuc ses bons amis, qui étiont aussi les vôtres, da ; car y beuviont tant à votre santé? Ma défunte à moi, qui était une maleigne bête, disait comme ça que ce n'était pas par amiquié qu'ils y beuviont, qu'ils se gobargiont de vous, qui s'en moquiont : mais mon opignon à moi, c'est qu'ils y alliont tout à la franquette ; et une marque qu'ils n'y entendiont point de finesse, c'est qu'ils n'y beuviont jamais qu'ils ne fussiont saouls. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  5. La mort efface tout, et je ne prends sur mon compte que le présent : du reste, je suis un bon humain, qui aime la paix et la tranquillité, et j'ai toujours regardé une femme, moi, comme un mal nécessaire, comme une de ces choses dont on ne saurait se passer dans la vie, et qu'il faut prendre bonnes ou mauvaises. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  6. Cette Mademoiselle Angélique que vous avez amenée aveuc vous de Paris, Monsieur, n'est-ce point queuque mal nécessaire que vous auriais envie de prendre ? (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  7. C'est un mal nécessaire que je me baille itou, Monsieur Robinot. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  8. Oh parguenne ce n'est plus un secret, je sommes déjà promis l'un à l'autre, et j'avons fait des façons de fiançailles. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  9. Comme elles sont de même âge, elles joueront ensemble à mille petits jeux, dont il faut quelquefois occuper ces jeunes personnes-là, afin de les distraire d'autres choses. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  10. Croirais-tu bien, tout barbon que je suis, que je passe quelquefois des heures entières, avec mon petit domestique, à jouer à Colin-Maillard avec elle ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  11. Les filles et les femmes ne sont jamais plus aises que quand leurs tuteurs ou leurs maris faisont les Colin-Maillards avec elles ; et je crois que c'est pour ça, Gieu me pardonne, que ma défunte à moi m'affectionnait tant. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  12. Stanpendant je n'aimais pas trop ce jeu-là, voyez-vous ; et me souviant d'un jour, que par complaisance pour le vieux Signeur de notre Village, alle, ly et moi, avec une demi douzaine d'autres, j'y jouions tretous par ensemble : je n'avais morgué pourtant pas les yeux si bian bouchés, que je ne visse venir le jeune Lucas, qui se glissit tout bellement aux environs de ma femme, et qui eut la hardiesse de l'y prendre la main. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  13. J'ai choisi ma maison de campagne, comme plus convenable à mon dessein, et tu ne me vois à Andrésy que pour cela. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  14. Tatigué, que cela me viant bian ! (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  15. Acoutez, Monsieu, si vous m'en croyez, je ne ferons qu'une noce de toutes les deux ; et comme la mienne est la plus chétive, alle ira par-dessus le marché, ce sera autant d'épargné. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  16. Hé, mais, vela toutes les manières de la défunte : votre femme vous a gâté, Monsieur Robinot. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  17. La présence de ce drôle-là pourrait mettre obstacle à mon dessein. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  18. Oui voirement, alle en y boutrait. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  19. Assurément, et tout absent qu'est celui-ci, il est important de garder le secret. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  20. Je ne me fie point à ma tante, je crains qu'elle n'ait donné quelque avis à ce Capitaine, et je te recommande sur toutes choses de faire si bonne garde aux environs de ce logis, que personne n'en puisse approcher sans que j'en sois averti. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  21. Hé pargué, la vela qui viant Madame votre tante, demandez ly de queu bois je me chauffe. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  22. Tout petit que j'étais, alle s'est queuquefois sarvi de moi pour en faire accroire à votre bonhomme d'oncle, et s'est morgué de père en fils que je sommes attachés à la famille. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  23. Ma tante va m'amuser encore, et je manquerai le Bailli : dépêche, Mathurin, va dire au maître de l'Épée Royale qu'il m'amène sa cavale à la porte de derrière, je traverserai le clos à pied tout en me promenant avec ma tante, ce sera autant de chemin de fait ; va vite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  24. Vous le consultiez apparemment sur vos amours ? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  25. C'est un homme de bon conseil pour ces sortes d'affaires, que votre Mathurin. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  26. Ma femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBINOT)
  27. Votre femme, mon neveu ! (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  28. Votre femme ? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  29. Ils s'aiment, ils sont de même âge et de pareille condition, et? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  30. Je viens de la laisser là-dedans avec une jeune Paysanne, à peu près de son âge, peut-être lui ouvrira-t-elle son coeur plus volontiers qu'à moi : mais au bout du compte, mon neveu, l'on n'est point triste comme cela la veille de ses noces, quand on épouse ce qu'on aime. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  31. À cela près, commençons toujours par épouser, le reste viendra après comme il pourra, ma tante. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBINOT)
  32. Le reste ne viendra peut-être que trop tôt, et il n'est pas difficile de faire l'horoscope d'un mari qui a épousé sa femme en dépit d'elle. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  33. Je vous ai bien ouï dire à vous-même, que mon oncle ne vous devait qu'à la persécution de vos parents. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBINOT)
  34. Nous sommes hardis, comme vous voyez, dans notre famille. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBINOT)
  35. Venez vite, Madame ; venez vite. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  36. Je crains, dieu me pardonne, qu'elle ne se défasse, elle se veut jeter dans le puits. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  37. Elle pleure, elle se lamente, elle tape du pied, elle se tord les bras, elle se tourmente. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  38. Si fait vraiment. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  39. Hé bien, Monsieur, elle dit qu'elle aime mieux mourir que d'épouser un vilain, un pied plat, un laid mâtin, un vieux pénard. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  40. Comment, Madame, est-ce que vous croyez que c'est de Monsieur qu'elle parle ? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  41. Mais, écoutez, Monsieur, cela pourrait bien être ; car elle dit qu'elle ne vous aime point, et je gagerais bien qu'elle dit vrai. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  42. Hé pourquoi ne m'aimerait-elle point ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
  43. Hé puis : voulez-vous que je vous dise, il me paraît qu'elle en aime quelque autre. (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
  44. Elle en aime quelque autre ? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  45. Est-ce que vous vous êtes doutée de cela, Madame ? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  46. Oui vraiment, je m'en suis doutée. (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
  47. Comment, décampé ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
  48. Oui vraiment, et c'est moi qui ai conduis tout ça, j'avais le mot. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  49. Comment ; impudente ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
  50. Oh dame, écoutez, je n'y entends point de malice ; ce jeune Monsieur m'avait priée de faire en sorte qu'il dit seulement deux ou trois paroles à une jeune personne qui viendrait avec vous. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  51. Tour en arrivant, je lui ai fait un signe : elle tout d'abord, m'en a fait un autre ; j'ai recommencé, elle a continué ; j'ai passé devant, elle m'a suivie ; et sans nous être jamais connues, nous avons fort bien entendu tout ce que nous voulions nous dire. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  52. Dans la salle où était ce jeune Monsieur ; et à peine s'étaient-ils dit quatre paroles, en tremblant tous deux, on vous a entendu venir, on a caché le Monsieur dans le cabinet, où il a demeuré pendant tout le souper, et il n'en est sorti que quand nous avons joué le soir à Colin-Maillard, pendant que c'était vous qui l'étiez. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  53. Merci de ma vie, vous paraissez une bonne pièce. (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
  54. Oh non, en vérité, je suis trop innocente, et ce n'est que faute d'invention que le jour des fiançailles de Mathurin et de moi, ce pauvre Blaise, qui m'était comme ça venu parler en cachette, fut enfermé plus de vingt-quatre heures chez ma mère, dans la grande huche, pendant que tout le monde était à table : il pensa étouffer, et il ne put sortir que le lendemain. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  55. Si j'avais eu de l'esprit comme votre Mademoiselle Angélique? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  56. Allez, Claudine, retournez auprès d'elle, mon enfant, je vais vous joindre : en attendant, tâchez de lui remettre l'esprit, de lui faire entendre? (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
  57. Elle n'entendra rien, Madame, à moins que ce ne soit ce jeune Monsieur qui lui parle, ou que le vieux qu'elle craint lui promette de ne point l'épouser. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  58. Je voudrais qu'il la sût, car je ne l'aime pas plus qu'on vous aime. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  59. Une fille que vous voyez qui en aime un autre ? (Acte 1, scène 4, MADAME BRILLARD)
  60. Elle en aimera tant qu'elle voudra : mais elle n'épousera que moi. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  61. Depuis douze ans qu'elle est ma pupille, ses revenus et les miens se sont tellement mêlés et confondus, que cela fait une espèce d'embarras ; et pour en sortir aisément, je veux tâcher de n'avoir de compte à rendre qu'à moi-même. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  62. C'est une raison que celle-là, comme vous voyez. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  63. Oui, et très forte, même. (Acte 1, scène 4, MADAME BRILLARD)
  64. Ce mariage-là me servira de quittance, et je voudrais bien pouvoir de même épouser tous mes autres créanciers. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  65. À l'amiable ou non, elles se feront : cependant, comme on me pourrait imputer d'avoir ou surpris ou contraint cette petite créature, je vais prier mon cousin le Bailli de dresser lui-même les articles, et de donner un bon tour à l'affaire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  66. Je ne jouerai point à Colin-Maillard, je vous le promets. (Acte 1, scène 4, MADAME BRILLARD)
  67. Je saurai bientôt qui est le jeune homme ; et s'il est demeuré dans le Village, il ne peut pas s'y cacher longtemps. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  68. Cependant, ma tante, il faut étourdir Angélique à force de jeux, d'amusements et de petites fêtes ; et tâchez, s'il se peut, d'empêcher qu'elle continue de réfléchir à l'engagement que j'exige d'elle. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  69. Faites avertir les violons, et toute la Jeunesse du Village, de se trouver ici tantôt à mon retour ; je tarderai le moins qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  70. Moi-même, Madame, à votre service. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  71. Tâcher de vous rencontrer et de vous parler, Madame. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  72. Tu me parles ? (Acte 1, scène 6, MADAME BRILLARD)
  73. Mais tu ne me dis rien ! (Acte 1, scène 6, MADAME BRILLARD)
  74. Oui, Madame, il est ici. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  75. Depuis hier matin, Madame. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  76. Oui, Madame, et qui en est sorti pendant que vous dormiez dans un coin de la salle, et que Monsieur Robinot jouait à Colin-Maillard avec Angélique. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  77. Hé bien, quelles mesures prend-t-il ? (Acte 1, scène 6, MADAME BRILLARD)
  78. Tout ce qu'il vous plaira, Madame, il attend vos ordres, et je viens les prendre. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  79. Pas trop, Madame, et je crains bien qu'il ne soit arrivé que pour être de la noce de sa maîtresse. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  80. Il faut qu'il vous parle aussi, Madame. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  81. Madame, que j'ai de grâces à vous rendre des avis que vous m'avez donnés par votre lettre : mais suis-je assez tôt arrivé pour mettre obstacle à mon malheur ? (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  82. Vous aime-t-elle ? (Acte 1, scène 7, MADAME BRILLARD)
  83. Si elle ne vous aime pas, elle hait Monsieur Robinot du moins, voilà ce qu'il y a de sûr. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  84. Comment la tirer de ses mains, mon pauvre Lépine ? (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  85. Il faut obtenir d'elle qu'elle y consente, premièrement. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  86. Si Madame était d'humeur à lui donner un bon conseil. (Acte 1, scène 7, L?PINE)
  87. De bons conseils, donnés bien à propos quelquefois, déterminent bien utilement la jeunesse. (Acte 1, scène 7, L?PINE)
  88. Et vous, Madame, n'entrevoyez-vous rien qui pût? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  89. Comment morgué ! (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  90. Seriez-vous si peu ingénieuse que cela pour vous-même ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  91. Mettez-vous à a place d'Angélique, par exemple. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  92. Ils parlent d'Angélique, il se trame queuque chose. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  93. Figurez-vous que vous êtes elle-même, que vous n'avez que son âge. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  94. Hom, ce temps-là n'est pas si fort éloigné, qu'il ne me soit quasi présent, Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  95. Fort bien, Madame, vous entrerez mieux dans le fait de la chose. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  96. Vous êtes donc Mademoiselle Angélique, et vous n'avez comme elle que quinze ou seize ans tout au plus. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  97. Vous êtes passionnément aimée de Monsieur Éraste, que voilà ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  98. Justement. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  99. Qui est un joli homme, un grand garçon, beau, bien fait, Capitaine en pied dans un Régiment de garnison ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  100. Ils savent bien aimer, Madame, ces Officiers de garnison, ils n'ont que cela à faire. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  101. Il met d'abord en gage quelques vestes d'or, quelques justaucorps galonnés, une montre d'Angleterre? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  102. Cela est bien touchant, n'est-ce pas, Madame ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  103. Allons donc, tenez-vous, petit badin, vous m'attendrissez trop, vous m'attendrissez trop : je suis toute je ne sais comment. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  104. Tant mieux, Madame, voilà comme il faut que soit Angélique. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  105. Il vous conjure de prévenir par la fuite le malheur qui vous menace également l'un et l'autre. (Acte 1, scène 8, L?PINE)
  106. De consentir à un enlèvement, qui peut seul vous mettre à couvert des persécutions de ce vilain tuteur. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  107. Un enlèvement, la peste ! (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  108. D'abord vous ne répondez rien à cela, le mot d'enlèvement vous effarouche. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  109. Mais vraiment, la proposition est un peu vive. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  110. Assurément ! (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  111. Et Angélique est une fille bien née de s'en effaroucher : mais elle a pour amie une personne de bon esprit, comme vous, qui entre charitablement dans ses intérêts, qui la rassure contre les scrupules, qui lui dit naturellement que dans les maladies désespérées les remèdes violents sont nécessaires, que c'est plutôt une promenade qu'un enlèvement. (Acte 1, scène 8, L?PINE)
  112. Le Capitaine saisit le moment de la réflexion. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  113. Il parle, il presse, il prie, s'arrache les cheveux, il se veut passer son épée au travers du corps ; cela persuade, Madame. (Acte 1, scène 8, L?PINE)
  114. Ah, vraiment oui, cela persuade, cela ne persuade que trop. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  115. Comment, Madame ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  116. Oui, me voilà déterminée. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  117. Hé, non, Madame, ce n'est pas pour l'enlèvement que vous êtes Angélique. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  118. Laisse-moi faire, va, je suis pénétrée, je vais le conseiller comme pour moi. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  119. Hé, nannin, nannin, Madame, vous ne conseillerez rian ; tatigué queulle conseilleuse ! (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  120. Ce que je veux dire, Madame ? (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  121. Qu'est-ce que c'est que ce faquin-là, Madame ? (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  122. Nannin, nannin, Madame, Jardinier Concierge, et non pas Jardinier maroufle, entendez-vous ? (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  123. Oh bien, Monsieur le Jardinier Concierge, vous me paraissez un maître fat, qui voulez faire l'important? Mais je vous avertis? (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  124. Hé, Monsieur, ne prenez pas garde à cet homme-là. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  125. Ah, oui si? pargué qu'il y prenne garde s'il veut, en bian faisant on ne craint parsonne ; je prends les intérêts de mon maître une fois, et je ne feront tantôt pas mal chapitrer Madame la tante. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  126. Oh, parguenne oui, vela de biaux songements. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  127. Tant que je serai ici, je vous mets morgué à pis faire. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  128. En attendant je vous demande pour toute reconnaissance, Éraste, de traiter ce coquin-là comme il le mérite, je vous le recommande. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  129. Non, morgué, je ne sis pas votre ami, et ça est bian vilain à un honnête Capitaine comme vous, d'avoir comme ça des enjoleux à gage qui venont prêcher dans les maisons, afin de parvartir les parsonnes faibles. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  130. Morgué vous ne me parvartirez point, je sis imparvartissable. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  131. Je le crois : mais si tu es si rétif, voilà mon maître, Monsieur le Capitaine, qui est un peu brutal ordinairement, je le suis aussi de mon métier. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  132. Oui, mais nous sommes deux brutaux contre un, prends-y garde, tu te feras donner cent coups de bâton. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  133. Oui, de mon maître seulement, et autant de moi. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  134. Justement. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  135. Ce n'est morgué pas comme ça qu'on m'amadoue. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  136. Allons, de l'honnêteté, de la douceur, on a tout de moi par la douceur, j'aime qu'on me prie. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  137. Avec toute l'ardeur imaginable, tous les sentiments de reconnaissance qu'un si bon office me peut inspirer. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  138. On m'a prié plus de cent fois pour des affaires comme ça : mais n'an s'y prenait d'une autre façon. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  139. Comment ? (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  140. Tenez, on tirait une bourse d'abord, ça me baillait de l'attention, ça me faisait ouvrir les yeux, vous entendez bian ça, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  141. Oui, à merveilles : mais? (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  142. On m'expliquait la chose, j'acoutais ; on ouvrait la bourse, je boutais la main dedans sans qu'on me fît seigne : car je comprends facilement les choses, moi, et il m'est avis que vous ne comprenez pas si bian, vous, Monsieu le Capitaine. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  143. Morgué, tanpis, c'est pourtant un meuble bian nécessaire. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  144. J'aime Claudine autant que Monsieu Robinot aime Angélique ; si on me l'enlevait, je mourrais de chagrin. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  145. Allons morguenne, point de faiblesse, il ne faut pas qu'un Jardinier soit cause du trépassement de son maître, ça serait trop parfide. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  146. Je n'acoute rian, l'attention me manque. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  147. Il faut pourtant absolument? (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  148. Point de brutalité, Monsieu, vous m'avez prié fort civilement, je vous refuse de même. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  149. Il a raison, Monsieur, c'est un grand secours que celui d'une bourse bien garnie, et malheureusement la nôtre ne l'est pas. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  150. Au défaut de l'argent comptant, il faut payer d'imagination ; il est amoureux de cette petite Claudine, qui me fit parler à Angélique ? (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  151. La voici que le hasard me livre le plus à propos du monde. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  152. Tâche de rejoindre le Jardinier, et de l'amener ici comme sans dessein. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  153. Non, demeurons, belle Claudine, je me plais mille fois plus avec vous qu'avec elle, et je voudrais y pouvoir demeurer toute ma vie. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
  154. Oh vous mentez, Monsieur, cela ne s'est pas fait si vite. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  155. Un reste de tendresse combattait pour elle, je vous l'avoue : mais dès le moment que je vous vis toutes deux ensemble, aussitôt que je pus comparer vos charmes aux siens? (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
  156. Vous me trouvâtes plus jolie, moi ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  157. Hé bien, Monsieur, vous mentez encore, ou bien vous ne vous y connaissez pas, et peut-être aussi vous voulez m'en faire accroire ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  158. Point du tout ; et pour marque de ma sincérité, promettez-moi seulement de m'aimer, et je vous promets de ne voir Angélique de ma vie. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
  159. Cela serait beau vraiment. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  160. Il est vrai, je venais ici pour elle : mais je n'y demeure que pour vous, je vous assure. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
  161. Si cela est comme ça, Monsieur, allez-vous-en ; car ça est inutile, nous ne sommes pas pour être mariés ensemble. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  162. Si vous voulez m'aimer, il n'y a rien de plus facile. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
  163. Oui, de nous aimer : mais de nous marier, ce n'est pas de même ; et quand des Messieurs comme vous épousent de petites paysannes comme moi, on dit que ce n'est jamais pour de bon, et je veux que ce soit tout de bon qu'on m'épouse. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  164. Que ma mère, ma tante et mes cousines soient de la noce. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  165. C'est comme je l'entends. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
  166. Mais comment faire, Monsieur ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  167. Il faudrait donc me défiancer d'avec Mathurin ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  168. Car nous sommes fiancés, je vous en avertis. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  169. Aimez-moi seulement. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  170. Ce n'est pas là la difficulté, je vous aimerai mieux que lui, c'est un vilain, un rustre, un butor. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  171. Oui palsanguenne j'y étais, ça ne va pas mal ; stanpendant je ne sommes que fiancés, et que sera-ce donc quand je serons mari et femme ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  172. Non, Monsieur le Jardinier, non, ce ne sont point des feintes : Claudine sera ma femme, je vous en réponds. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  173. Comment votre femme ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  174. Je me fais un plaisir sensible de réparer l'injustice du sort qui l'a fait naître paysanne. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  175. Et comment te baillerait-il tout ça ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  176. Aga, tiens, Claudeine, son valet ni ly n'avont pas seulement de bourse. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  177. Non, Monsieur le Jardinier, pour acheter vos soins auprès d'Angélique, dont je ne me soucie plus : mais pour rendre Claudine la plus heureuse personne du monde, vous verrez que rien ne nous manquera. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  178. Moyennant que cela soit comme ça, je vous aimerai bien, Monsieur, je vous en réponds. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  179. Monsieur le Capitaine, mettez la main à la conscience, je sommes fiancés Claudeine et moi ; est-ce que vous voudriais me faire ce tort-là ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  180. Ça ne sera pas malaisé, Monsieur, je vous veux déjà, moi, c'est le principal ; il n'y a plus qu'à me demander en mariage à ma mère, elle le voudra bien aussi, je vous en réponds. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  181. Je ferai tout ce qu'il faudra faire, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  182. Alle ne me dit pas adieu tant seulement, Queu dommage qu'alle soit si gentille et si changeuse ! (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  183. Comment faire ? (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  184. Oh ça, mon pauvre garçon, enseigne-moi vite, je te prie, où demeure la mère de cette aimable enfant. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
  185. Comment morgué, que je vous l'enseigne ? (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  186. J'aimerais mieux que vous fussiais pendu. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  187. Tu ne veux pas me le dire ? (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
  188. Elle me paraît si simple, si douce. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
  189. Je ne saurais me persuader de cela. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
  190. Alle me change pour vous, parce que je ne sis que Jardinier, et que vous êtes Capitaine ; alle vous changera contre queuque Colonel, prenez-y garde. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  191. Mon parti est pris, rien ne me peut changer. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
  192. Hé, ne me baillez pas cette mortification-là, Monsieur le Capitaine. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  193. Comme on se moquera de moi. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  194. Je me boute à vos pieds. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  195. Comment donc ? (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  196. Comment donc, Monsieur ? (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  197. Oui, il est tombé tout subitement amoureux de Claudeine. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  198. Il faut l'être, Monsieur, allons, allons, un peu d'humanité ; voilà un pauvre coquin que vous mettez au désespoir. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  199. Voilà des gens qui sont fiancés une fois, je regarde cela, moi, comme mari et femme ; et pour une petite fantaisie qui vous passe dans la tête, vous venez troubler la paix d'un ménage, cela n'est pas bien. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  200. Le beau dessein à un homme comme vous, d'épouser une paysanne ? (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  201. Une petite étourdie apparemment : sans conduite, sans jugement, sans retenue, sans scrupule. (Acte 1, scène 14, L?PINE)
  202. Elle vous fera peut-être au premier jour le même tour qu'elle fait à cet homme-ci. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  203. Et cependant vous rompez pour elle des engagements très solides, vous oubliez Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  204. Un tendre souvenir me rappelle à ses charmes. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  205. Ce serait une trop grande perfidie à toi de me livrer une personne qu'il regarde comme sa femme. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  206. J'aime mieux que vous épousiais sa femme que la mienne. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  207. Comment, qu'est-ce ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  208. Monsieur Robinot s'informe de nous dans le Village, on est venu de sa part au cabaret demander qui nous sommes. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  209. Comment changer de figure ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  210. J'ai un grand dadais de cousin qui est tout fait comme vous, il vous baillera un habit, j'en baillerai un à votre homme, moi, n'an vous prendra pour queuques Paysans des environs, et vous aurais comme ça tout le temps d'ajuster toutes vos manigances. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  211. Oh pargué nannin, je ne ly rendrai pas, je ne sus pas si bête ; et tu seras trop heureuse de me r'avoir, va, laisse faire. (Acte 1, scène 15, MATHURIN)
  212. Il aura dit du mal de moi à ce Monsieur, peut-être : mais cela n'aura rien fait, il m'aime trop. (Acte 1, scène 16, CLAUDINE)
  213. Oui vraiment, je l'ai trouvé : mais je crois que vous l'avez perdu, vous, Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  214. Comment ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  215. Il m'a dit que ce n'en serait pas un pour lui, qu'il aimait mieux demeurer avec moi. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  216. Demeurer avec toi ! (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  217. Oui vraiment, et que si je voulais l'aimer, il y demeurerait toute sa vie. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  218. Comment, impudente ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  219. Oh doucement, s'il vous plaît, je serai bientôt plus grande Dame que vous. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  220. Ce qu'elle me dit là n'est pas concevable : elle a perdu l'esprit, ou bien Éraste est devenu fou. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  221. Voyez donc comme il n'y en a pas. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  222. Hom, quand j'aurai de belles pierreries aux oreilles, avec ces beaux habits dorés, dans ce beau carrosse qu'il me fera faire? (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  223. Elle extravague assurément. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  224. Ma pauvre Claudine, ma chère enfant, parlons sérieusement, je te prie. (Acte 1, scène 17, ANG?LIQUE)
  225. Je vous parle sérieusement aussi. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  226. Comme un perdu. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  227. Il m'épouse dès demain : il est allé demander le consentement de ma mère. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  228. Il est allé demander le consentement de ta mère ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  229. Oui vraiment ; et il est si hâté, si hâté de m'épouser, qu'il m'épouserait sans ça si je voulais. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  230. Demandez à Mathurin, on va me défiancer d'avec lui. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  231. Elle parle avec une confiance qui m'assassine ; et ce qui me désespère le plus, je ne vois point Éraste : il devrait me chercher, il m'évite, il est infidèle. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  232. Mais qu'elle le soit ou non, il néglige de me voir et de me parler pendant l'absence de Monsieur Robinot, cette apparence de mépris lui coûtera cher s'il m'aime encore ; et s'il ne m'aime plus, il ne jouira pas au moins du plaisir de croire qu'on ne l'aura pas prévenu. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  233. Dussé-je le reste de mes jours traîner une vie languissante et malheureuse avec Monsieur Robinot, prévenons, du moins en apparence, en lui donnant la main, la honte de n'avoir pu garder un coeur qui devait n'être qu'à moi. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  234. Je suis dans un état un peu violent, Monsieur, je vous l'avoue ; et les moments de votre absence ont donné lieu à des réflexions qui m'ont très cruellement agitée. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  235. Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
  236. Nr vous alarmez point, elles n'ont servi qu'à me faire sentir tout le tort que j'avais de refuser l'offre de votre coeur. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  237. Voilà bien du changement, Monsieur, comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, CLAUDINE)
  238. C'est à vous que je dois mon éducation, et la reconnaissance que j'en ai ne saurait souffrir de retardement : trop heureuse, si le don de ma main peut aujourd'hui m'acquitter envers vous du soin que vous avez pris de mon enfance. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  239. Je ne me sens pas de joie, et il ne tient qu'à moi de mourir de plaisir tout subitement. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
  240. Ces sentiments-là te sont venus bien à propos ; mon cousin le Bailli doit arriver dans un moment avec nos articles tout dressés et tout prêts à signer, et notre mariage est une affaire à terminer dès demain si nous voulons. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
  241. Non, dès aujourd'hui : point de retardement. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  242. Vous hésitez, Monsieur, et vous voulez que je croie que vous m'aimez ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  243. Les délais ne me conviennent point. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  244. L'heureux changement, l'heureux changement ! (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
  245. C'est lui, c'est ce Monsieur qui m'aime, et qui s'est habillé en Paysan pour me faire plaisir. (Acte 1, scène 19, CLAUDINE)
  246. Vous ne me dites mot, me méconnaissez-vous, Angélique ? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  247. Cet habillement-là vous sied à merveille, et celle pour qui vous l'avez pris vous est bien redevable. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  248. Ne me suivez pas. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  249. Non vraiment, vivez, Monsieur le Paysan, vivez pour votre aimable Paysanne, et jouissez avec elle? (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  250. Elle est fâchée de ce que vous m'aimez, et elle va épouser Monsieur Robinot par dépit. (Acte 1, scène 20, CLAUDINE)
  251. Ne me suivez pas, vous dis-je. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  252. Je ne vous quitterai point, aimable Angélique, que je ne sois justifié du crime imaginaire que vous m'imputez. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  253. Comme il court après, Mathurin, qu'est-ce que ça veut dire ? (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
  254. Comment ? (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
  255. Tu reviens si aisément quand on t'a donné quelque chagrin. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
  256. Va, je t'aime mieux que personne. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
  257. Tu me le promets, au moins ? (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  258. Oui, je te le promets. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
  259. Stanpendant vois-tu, autant c'en serait si j'avions déjà été mari et femme ; t'étais folle de ly, et il n'en faut morgué pas plus que ça pour gâter un ménage. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  260. Il en est du ménage, vois-tu, comme d'une charrue, où sont attelés le mari et la femme ; tant qu'ils tiront tous deux de conçart, la charrue va bian : mais si la femme se met queuque fantaisie dans la çarvelle, le mari se chagraigne ; l'un tire à dia, l'autre à uriau : la charrue deviant mal attelée, et le ménage s'en va à tous les diables. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  261. Oh ce n'est pas par l'esprit que je sais ça, c'est par l'expérience, et ma défunte, à moi, tirait à uriau tout autant que parsonne de sa sorte : mais, acoute donc, ne va pas faire de même. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  262. C'est cette bonne Madame qui les as raccordés. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
  263. Ne me trompez-vous point, Éraste ? (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  264. Je sommes raccommodés moi et Claudeine. (Acte 1, scène 22, MATHURIN)
  265. C'est un plaisant visage, vraiment, d'avoir cru se moquer de moi, on donne bien là-dedans. (Acte 1, scène 22, CLAUDINE)
  266. Qu'ai-je fait, Éraste, vous n'étiez point coupable, vous m'aimez, et mon dépit m'a fait promettre à Monsieur Robinot de l'épouser dès aujourd'hui. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  267. Je dégagerai votre parole, avouez-moi de tout seulement, et consentez au dessein que l'on vous a dit. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  268. Je vous accompagnerai moi, je servirai de chaperon, j'aime à voyager. (Acte 1, scène 22, MADAME BRILLARD)
  269. Sa présence me détermine. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  270. Me voilà de retour, moutonne, et tu seras mariée dès ce soir, comme tu le souhaites. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  271. Que cet espoir me flatte agréablement, Monsieur, et que je serai contente de ma destinée ! (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  272. La pauvre enfant, comme elle m'aime ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  273. Qui est cet homme-là, Mathurin ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  274. C'est un de mes cousins d'auprès de Bourgenville, qui ayant ouï dire dans le Village qu'on disait qu'il y avait ici des Ménétriers? (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
  275. Qui ne les voit, les entend, les vela eux-mêmes avec tout le Village. (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
  276. Pour mieux nous prouver son tourment : v.20 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  277. Ne me parlez point de maman, v.24 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  278. Qui me chante pour toute note v.25 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  279. Ah, mignonne, je ne me sens pas de joie, et je vais cabrioler comme un jeune homme de quinze ans. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  280. Ah, c'est assez chanter, danser, changeons d'amusement, Monsieur, je vous en prie. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  281. Alle a raison, j'aime itou la divarsité, moi. (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
  282. Tout comme tu voudras, fanfan, tu n'as qu'à dire. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  283. Ah, oui, j'aime le Colin-Maillard à la folie. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  284. Oh, non, Monsieur, vous y jouerez : cela serait beau vraiment, qu'au moment de ce qui va se faire vous manquassiez de complaisance ! (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  285. Non pas, s'il vous plaît, c'est au maître du logis que l'honneur appartient, et il est bon qu'une femme s'accoutume de bonne heure à porter respect à sa personne. (Acte 1, scène 23, CLAUDINE)
  286. Au jeu d'amour, comme à Colin-Maillard, v.30 (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
  287. Monsieur Robinot homme sage v.41 (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
  288. Ferme les yeux ; le fin renard ! v.42 (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
  289. C'est un homme justement, oui, c'est Mathurin. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR ROBINOT)
  290. Oh parguenne, Monsieur, vous êtes pris pour dupe, vous croyais me tenir : allons, allons rebouchez-vous les yeux. (Acte 1, scène 24, MATHURIN)
  291. Allons, mignonne? Comment donc, où est Angélique ? (Acte 1, scène 24, MONSIEUR ROBINOT)
  292. Oui, vela Madame votre tante et le cousin de Bourgenville qui l'emmenont ; ils l'avons enrôlée, et ils disont que c'est une recrue pour un Capitaine. (Acte 1, scène 24, CLAUDINE)
  293. Allons, cousin, ils ne peuvent être loin ; courons après ; et si je les attrape, je ferai tout pendre, et ma tante et Angélique même. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR ROBINOT)
  294. N'ayez point l'âme défiante, v.47 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
  295. Nombre de femmes et filles v.49 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
  296. Quand une femme à la Bassette v.53 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
  297. Feint de plumer quelque Richard, v.54 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
  298. Faites, Messieurs, Colin-Maillard. v.68 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)

LES BOURGEOISES À LA MODE. (1692)

  1. J'arrive comme vous, je n'ai encore vu personne ; mais, j'ai appris en Ville une très fâcheuse nouvelle. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  2. Il s'y forme un orage épouvantable. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  3. Comment ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  4. Ce jeune homme à qui vous gagnâtes l'autre jour ces deux mille écus qu'il venait de toucher pour faire cette Compagnie de Cavalerie... (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  5. Tu me dis là une bonne nouvelle : hé, qui en doute ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  6. Tant pis pour vous ; car on informe. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  7. Que cela ne t'embarrasse point, je me tirerai bien d'affaire. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  8. Écoutez, vous menez une vie diablement libertine, franchement. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  9. Cela commence à me fatiguer, je te l'avoue. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  10. Nous sommes furieusement décriés dans Paris. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  11. La petite fille de Monsieur le Notaire chez qui nous sommes, l'aimable et jeune Mariane, est un des meilleurs partis qu'il y ait à Paris. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  12. Et sa belle-mère, Madame la Notaire, une des plus grandes dépensières qu'il y ait au monde : il ne lui manque que de l'argent. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  13. C'est une femme de fort bon sens, qui aime les plaisirs, le jeu, la compagnie ; et depuis deux jours je me suis avisé de lui persuader de donner à jouer chez elle, pour avoir occasion d'y venir plus souvent, et pouvoir entretenir Mariane de la tendresse que j'ai pour elle. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  14. C'est un bonhomme, qui n'a presque pas le sens commun. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  15. Cependant il n'a pas le goût mauvais ; il est amoureux d'Araminte, comme vous savez. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  16. De la femme du Commissaire ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  17. Justement. C'est moi qui suis le confident de cette affaire. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  18. Araminte et sa femme sont intimes amies. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  19. Cela ne gâtera rien ; au contraire, si elles ont de l'esprit elles profiteront de l'aventure. Et pour vous, si vous en usez bien avec moi, car enfin nous nous connaissons, comme vous savez, il faut être bon Prince, nous tâcherons de vous faire épouser Mariane. Voici déjà votre billet que je vais donner à Lisette. Allez cependant songer à faire taire le petit homme aux deux mille écus. Dans l'affaire où vous allez vous embarquer, une aventure d'éclat ne vaudrait pas le diable. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  20. Oh pour cela, Monsieur le Chevalier est un des premiers hommes qu'il y ait au monde. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  21. Le jeu, les femmes, tout ce qui sert à ruiner les autres, est ce qui lui fait faire figure, et tout son revenu n'est qu'en fond d'esprit. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  22. Oui, mais c'est une grande merveille, et nous n'avons pas coutume d'être si diligentes. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  23. Comme nous ne nous couchons que le matin, nous ne nous levons que le soir ordinairement. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  24. Et vous vous promenez toute la nuit. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  25. Monsieur le Chevalier a conseillé à Madame d'établir ici avec Araminte de petites parties de plaisir et de jeu. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  26. C'est un homme qui n'est pas tout à fait le maître, comme tu sais. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  27. Pour faire la femme de qualité, on dit que ta Maîtresse le fait quelquefois passer pour son homme d'affaires. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  28. Est-ce ici la seule maison de ta connaissance où les Maris ne sont que les premiers domestiques de leurs femmes ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  29. Il n'est rien tel que de mettre les gens sur un bon pied. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  30. Comment de la tienne ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  31. Oui, mon enfant, j'ai une impatience terrible de devenir ton premier domestique. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  32. Veux-tu parler à Madame ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  33. Oui, vraiment, comme Laquais d'Araminte, j'ai un billet à lui rendre. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  34. Hé bien, viens, tu n'as qu'à me suivre. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  35. Comme valet de chambre de Monsieur le Chevalier, j'ai des affaires sérieuses à te communiquer. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  36. Comment donc, tu te mêles de bien des métiers, à ce qu'il me semble ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  37. Dans la plupart des aventures dont je me mêle, je suis presque toujours pour et contre ; je conduis quelquefois les affaires de la femme et celles du mari tout ensemble. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  38. Voilà un fort joli caractère : mais dis vite, qu'as-tu à me faire savoir de la part du Chevalier ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  39. Oui, d'elle-même ; et il m'a chargé de te l'a demandé en mariage. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  40. Non vraiment, cela était bon autrefois ; mais aujourd'hui les manières sont bien différentes : on prend seulement l'aveu de la petite fille, on tâche d'avoir l'agrément de la fille de Chambre, et quand on ne peut plus cacher la chose, on en informe la famille. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  41. Monsieur le Notaire, qui est bourgeois depuis les pieds jusqu'à la tête, ne veut pas que sa fille prenne les manières de sa femme, et nous n'avons point avec elle tout le commerce qu'elle voudrait bien avoir avec nous. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  42. Vous rendre un billet d'Araminte, Madame. (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
  43. Ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  44. Puisqu'elle doit venir, il n'y a point de réponse, je la lui ferai moi-même. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  45. Madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  46. Lui, Madame ! Serait-il possible ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  47. Elle me l'écrit. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  48. Cette femme est de mes amies, et tu sais que je ne suis pas jalouse. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  49. Fi, cela ne mérite pas seulement que l'on y fasse attention. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  50. Parlons d'autre chose. Sais-tu bien que je commence à me repentir de m'être laissée persuader de donner à jouer chez moi. (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
  51. Et comment donc ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  52. Mort de ma vie, vous êtes bien plus femme qu'une autre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  53. Oh, ne me querelle donc point, je te prie, tu me mettrais de mauvaise humeur. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  54. Hé, comment ne vous pas quereller ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  55. Il ne tient qu'à vous d'être parfaitement heureuse : belle, jeune, bien faite, spirituelle, vous êtes aimée de tous ceux qui vous voient, et vous avez le bonheur de n'aimer personne que votre Mari, que vous n'aimez guères ; vous êtes sans aucune passion dominante, que celle de vos plaisirs ; vous avez en moi une fille dévouée à tous vos sentiments, quelque déraisonnables qu'ils puisent être, et vous ne cherchez qu'à troubler la tranquillité de votre vie par des inégalités perpétuelles. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  56. Je suis dans des situations qui ne me plaisent point du tout. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  57. De quoi je me plains ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  58. N'est-ce pas une chose horrible, que je ne sois que la femme d'un Notaire ? (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
  59. Oui, et d'un Notaire qui s'appelle Monsieur Simon encore : cela est chagrinant, je vous l'avoue, et vous n'avez ni l'air, ni les manières d'une Madame Simon. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  60. Assurément. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  61. Mais aussi, Madame, ne faites-vous pas comme si vous l'étiez. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  62. Non vraiment, ma pauvre Lisette, je n'ose médire de personne, je ne puis risquer la moindre petite querelle avec des femmes qui me déplaisent. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  63. Je suis privée du plaisir de me moquer de mille ridicules. (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
  64. Enfin, Lisette ; quand on a de l'esprit, il est bien fâcheux, faute de rang et de naissance, de ne pouvoir le mettre dans tout son jour. (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
  65. Abandonnez-vous toute à votre génie, commencez par donner à jouer, recevez grand monde ; il y a mille bourgeoises des plus roturières qui n'ont point d'autre titre pour faire les femmes de conséquence. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  66. Hé bien, n'en parlons plus, Lisette, c'en est fait, me voilà déterminée. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  67. Nous avons déjà dans nos intérêts un Commissaire, Madame, le Mari d'Araminte ; et ce n'est pas peu de chose à Paris, pour des joueuses de profession, que la faveur d'un Commissaire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  68. Ne comptons point trop là-dessus, le mari d'Araminte est un homme fort extraordinaire ; et qui n'aime point à faire plaisir à sa femme. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  69. Ce qui m'embarrasse le plus, c'est que nous ne sommes pas bien en argent comptant. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  70. Il commence pourtant à croire que vous l'avez en effet perdu, et il me semble que nous pourrions à présent risquer de le vendre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  71. Hé bien, mettons-le en gage, Madame, c'est de l'or en barre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  72. Madame Amelin, votre Marchande de modes... (Acte 1, scène 6, JAMSIN)
  73. Comment faire ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  74. Il me prend envie de lui en emprunter, Lisette : elle est fort riche cette Madame Amelin. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  75. À moi, Madame ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  76. À toi-même. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  77. Mais Madame Amelin... (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  78. Elle aura intérêt de me faire trouver de l'argent pour être payée. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  79. Hé, bonjour, Madame Amelin, il y a mille ans que je ne vous ai vue, et cependant je suis sur vos parties. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  80. Oh, Madame, ce n'est pas là ce qui m'amène ici. (Acte 1, scène 7, MADAME AMELIN)
  81. Bonjour, Madame Amelin. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  82. Combien vous dois-je, Madame Amelin ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  83. J'ai là vos parties, Madame, si vous voulez bien prendre la peine... (Acte 1, scène 7, MADAME AMELIN)
  84. Volontiers, je n'aime point à devoir. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  85. Premièrement, pour avoir garni l'épaule gauche de Madame... (Acte 1, scène 7, ANG?LIQUE)
  86. Vous vous moquez, Madame Amelin, ce n'est pas là mon mémoire. (Acte 1, scène 7, ANG?LIQUE)
  87. Je vous demande pardon, Madame : c'est celui d'une Comtesse dont je ne puis tirer d'argent. (Acte 1, scène 7, MADAME AMELIN)
  88. Voilà votre mémoire, Madame. (Acte 1, scène 7, MADAME AMELIN)
  89. 4Je me reconnais à la coiffure : mais votre mémoire est furieusement long, vous croyez que je lirai tout cela, Madame Amelin, je suis trop paresseuse. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  90. Voyez seulement le total, Madame, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 7, MADAME AMELIN)
  91. Somme totale, trois cents dix livres. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  92. En vérité, Madame, il vous en coûte bien peu pour être mieux mise que les autres. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  93. Lisette, allez dire à mon homme d'affaires qu'il vous donne trois cents dix livres, dépêchez, n'entendez-vous pas ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  94. Non, Madame, je comprends fort bien trois cent dix livres. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  95. Voilà de l'argent bien comptant pour Madame Amelin. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  96. Le commerce que vous faites vous donne bien de la peine, Madame Amelin ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  97. Oui, Madame, et l'on ne gagne pas grand-chose, comme vous voyez. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
  98. La pauvre femme ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  99. La pauvre femme ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  100. Vous avez beaucoup d'enfants, Madame Amelin ? (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  101. Je n'ai qu'un grand garçon, qui me fera mourir de chagrin, je pense. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
  102. Comment donc ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  103. Je ne sais où il prend de l'argent : mais il est toujours avec de belles Dames : il joue avec de grands Seigneurs, et il dit à tous ceux qui me connaissent, que je ne suis que sa mère nourrice. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
  104. Madame, c'est comme tout le monde est aujourd'hui. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
  105. À cela près, Janot est bon garçon, et je ne puis m'empêcher de l'aimer. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
  106. Elle parle à merveille. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  107. Adieu Madame Amelin, une petite affaire m'oblige à vous quitter ; Lisette va vous apporter votre argent. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  108. Madame, je vous suis bien obligée. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
  109. Ah que voilà une brave dame ! (Acte 1, scène 9, MADAME AMELIN)
  110. Ne se pas donner seulement la peine de lire des parties ! (Acte 1, scène 9, MADAME AMELIN)
  111. Si toutes les autres étaient comme elle, j'aurais bientôt de quoi faire rouler un bon carrosse. (Acte 1, scène 9, MADAME AMELIN)
  112. Je ne me trompe point, c'est Janot. (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
  113. Comme le voilà brave ! (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
  114. Tu as beau faire, Janot, je suis ta mère, et quoique tu sois un méchant enfant, bon sang ne peut mentir, je t'aime toujours, Janot, mon pauvre Janot ! (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
  115. Il ne me pouvait arriver une aventure plus cruelle. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  116. Comment ! (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
  117. Non, je vous aime, je vous respecte ; mais si vous me faites connaître ici, vous ruinez les plus belles espérances du monde. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  118. Un mariage considérable... Nous ne sommes point en lieu de nous expliquer. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  119. J'irai chez vous dans un moment vous informer de toutes choses. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  120. Voici quelqu'un, contraignez-vous, et ne me trahissez point, je vous prie. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  121. Comment donc, vous êtes seul, Monsieur le Chevalier ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  122. Ne sachant à qui m'adresser, en t'attendant j'allais faire connaissance avec Madame. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  123. Il est effronté comme un page. (Acte 1, scène 11, MADAME AMELIN)
  124. Qui est cette femme, Lisette ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  125. C'est une espèce de marchande, qui fournit des modes à Madame. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  126. Ne voulez-vous pas voir Madame ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  127. Comme il les attrape ! (Acte 1, scène 11, MADAME AMELIN)
  128. Adieu, Madame. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  129. Voilà un aimable petit Gentilhomme. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  130. Il vous revient assez, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  131. J'aime les gens de qualité, c'est mon faible, ils ont toujours de petites manières qui les distinguent, et l'on fait bien son compte avec eux, n'est-il pas vrai. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  132. Le bon temps est passé, Madame Amelin, les gens de qualité n'ont point aujourd'hui d'argent de reste. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  133. Voilà Madame, par exemple... (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  134. C'est une malice de notre homme d'affaires, qui n'aime point à donner de l'argent. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  135. La vilaine chose qu'un homme d'affaires ! (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  136. Mais, Madame joue quelquefois, et quand elle gagne... (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  137. Oh, quand elle gagnerait mille pistoles, elle aimerait mieux mourir que d'en acquitter la moindre dette : c'est une chose sacrée que l'argent du jeu ; diantre, ce sont des fonds pour le plaisir, où l'on ne touche point pour le nécessaire. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  138. Comment ferons-nous donc ? (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  139. Si vous étiez femme d'accommodement, Madame Amelin. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  140. Madame a besoin de cent louis, elle vous doit trente pistoles, faites-lui prêter six cents écus, elle vous paiera vos trois cent dix livres. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  141. L'accommodement est admirable, vous vous moquez de moi, je pense. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  142. Non, je ne me moque point. Voilà un diamant de trois cents pistoles qu'on vous donnerait pour nantissement ; voyez si le parti vous accommode. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  143. Dans le moment même, si cela se peut. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  144. Adieu, Madame Amelin. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  145. Nous aurons de l'argent comptant, et nous donnerons à jouer, Dieu merci. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  146. Tout se dispose à merveilles pour ma petite fortune. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  147. La passion du Chevalier, l'humeur de ma Maîtresse, qui ne songe qu'à ruiner son mari : elle achète cher, vend à bon marché, met tout en gage ; je suis son Intendante. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  148. Voilà comme les Maîtresses deviennent Soubrettes, et comme les Soubrettes deviennent quelquefois Maîtresses à leur tout. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  149. Vous paraissez embarrassé, vous me répondez sans faire attention à ce que vous me dites. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  150. Je songe à la passion de Monsieur votre mari pour Araminte, Madame. (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  151. En vérité, Madame, vous êtes une femme de bon esprit. (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  152. Cela nous mettrait en fond pour l'établissement du jeu que nous voulons faire. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  153. As-tu quelque chose à me dire ? (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  154. Je ne sais, Madame. (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  155. Oui, Monsieur, justement, deux marquises, une comtesse, un partisan, trois abbés, autant de fainéants, ce commis de la douane, et ce petit épicier, sont au logis qui vous attendent. (Acte 2, scène 2, FRONTIN)
  156. Ce sont des gens qui me persécutent, pour savoir quand on commencera à jouer chez vous. (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  157. Mais, Madame... (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  158. Ne faites point façon de me laisser seule, je ne serai pas longtemps sans compagnie. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  159. Que vous plaît-il, Madame ? (Acte 2, scène 3, JAMSIN)
  160. Lisette ne revient point de chez Madame Amelin. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  161. Cette folle d'Araminte me fait attendre. (Acte 2, scène 3, ANG?LIQUE)
  162. La fatigante chose que le moindre moment d'inquiétude ! (Acte 2, scène 3, ANG?LIQUE)
  163. Madame Amelin a pris ses trois cents dix livres : voilà ce qui reste des six cent écus. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  164. Que vous êtes bonne, Madame ! (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  165. Tous les hommes en sont logés-là, ce sont des animaux grondants que les maris. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
  166. Je les connais : le mien me divertit quelquefois avec son humeur bourrue, et je voudrais qu'il lui prît envie de quereller aujourd'hui, pour me désennuyer. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
  167. C'est un plaisir qu'il est facile de vous faire avoir, et je me charge de cela, moi. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  168. J'attends Araminte, je veux qu'elle m'aide à faire toutes mes emplettes. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
  169. Ma chère bonne, comment te portes-tu ? (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
  170. Comme une femme qui n'a pas dormi depuis vingt-quatre heures. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  171. Ne t'alarme point, ce n'est pas ton mari, je ne l'aime pas, au moins. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  172. Hé, mort de ma vie, prenez toujours à bon compte ; il n'y a point de mal à ruiner un mari, quand sa femme partage les revenants-bons de l'aventure. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  173. Qu'il ne sache pas que vous êtes mes confidentes, je vous prie. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  174. Voilà un amusement fort agréable. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  175. C'est un homme qui perd l'esprit, et qui me le fait perdre. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  176. Il veut et ne veut plus dans le moment même. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  177. Il faut que vous m'aidiez à le rendre raisonnable, et à me venger de ses caprices. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  178. Que ce soit donc en tout bien et en tout honneur : pour mettre un mari à la raison, on s'en écarte quelquefois, et ces biais-là ne valent jamais rien, quoiqu'ils soient les plus à la mode. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  179. En ce cas nous sommes de la partie. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  180. Un mari fâcheux et avare est un ennemi public, contre qui toutes les femmes ont intérêt de se déclarer : çà, voyons comment faut-il s'y prendre ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  181. Oui vraiment, où veux-tu aller ? (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  182. Tu n'as qu'à me dire tes projets, je te ferai confidence des miens, et nous trouverons moyen de les mettre en oeuvre. (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
  183. Grâce à l'avarice et à la bizarrerie des hommes, c'est aujourd'hui la plus nécessaire occupation qu'aient les femmes. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  184. Sachons un peu ce qu'elle a dans l'âme avant que de lui parler de cette affaire. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  185. Que me veut ma belle-mère, Lisette ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  186. On m'a dit qu'elle me demande. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  187. Elle vient de sortir, et apparemment elle ne voulait rien de fort pressé. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  188. Hé non, non, je vous veux quelque chose, moi, et Madame n'avait rien de si intéressant à vous dire. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  189. Dépêche-toi donc, tu sais bien que mon père ne veut pas que je te parle, et qu'il dit que tu me gâtes. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  190. Oh, ne te fâche point, je ne le crois pas, mais ses remontrances perpétuelles me chagrinent terriblement. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  191. Je ne sais ; je ne les mérite point, je ne les écoute pas le plus souvent, et quand il a bien longtemps parlé, il me semble que je n'ai entendu que du bruit. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  192. Est-il agréable à mon âge de vivre éternellement dans la solitude ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  193. Oui, je te l'avoue ; et si elle voulait, au hasard d'être tous les jours grondée de mon père, je lui promettrais de ne la quitter de ma vie. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  194. Pas même pour être mariée ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  195. Oh, c'est autre chose ; quand je serai mariée ne serai-je pas la maîtresse, et ne ferai-je pas comme elle tout ce que je voudrai ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  196. Comment selon ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  197. Mais, Lisette, un mari de sa main me conviendrait assez, je pense. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  198. Hom, je devine ce que tu me veux, Lisette. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  199. Que quelqu'un est amoureux de moi, et qu'on t'a priée de me le dire. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  200. Et c'est pour savoir ce que je pense, que tu me parles de mariage ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  201. Mais, dis vite, qu'as-tu à me faire savoir ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  202. J'aurais trop à rougir, Lisette, si mes conjectures n'étaient pas justes. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  203. Sérieusement, que me veux-tu ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  204. Hé, voyez-le, il est de lui-même. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  205. Comment le trouvez-vous, son style ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  206. Il écrit comme ses yeux parlent, ils m'avaient déjà dit tout ce qui est dans sa lettre. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  207. Allez vite écrire, seulement. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  208. Comment, de la bienséance ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  209. On vous aime, vous aimez, on vous écrit, vous faites réponse ; y a-t-il rien là qui ne soit dans les formes ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  210. Écrire à un homme ! (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  211. Je sais les règles comme celui qui les a faites. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  212. Lui-même. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  213. Il n'y a personne, Monsieur, depuis le matin Monsieur est en Ville, et Madame vient de sortir avec Madame votre épouse. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  214. Me voilà prête à vous écouter. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  215. Voilà un bourru bien radouci, à ce qu'il me semble. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  216. Comment ton Maître et ta Maîtresse vivent-ils ensemble, dis ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  217. Comme un mari et une femme. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  218. C'est tout comme chez vous, enfin. Hé n'est-ce pas tout de même ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  219. Quel parti, moi ; je suis pour Madame : et si vous voulez que je vous parle net, je ne crois pas qu'un mari puisse avoir raison. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  220. Et pour se tourmenter eux-mêmes. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  221. Toujours grondants, de mauvaise humeur. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  222. Si j'avais un mari comme cela, je lui ferais voir bien du pays, sur ma parole. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  223. Et si votre femme, qui ne la quitte point, les prenait pour elle ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  224. Tu me crois donc de ces insupportables ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  225. Si tu savais la cause de mes caprices, tu serais la première à les excuser. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  226. Non, tu n'es pas de mes amies. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  227. J'entre comme elle dans tous les chagrins qu'on lui donne. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  228. Et si elle savait combien je m'y intéresse, elle serait sensible à ceux qu'elle me cause. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  229. On meurt subitement quelquefois. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  230. Il n'y a rien de plus clair que ce que vous me dites. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  231. Un Commissaire qui donne sa bourse est terriblement amoureux ! (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  232. Me promets-tu de parler en ma faveur ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  233. Je comprends votre affaire à merveilles, vous dis-je, vous n'aimez point votre femme. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  234. C'est une folle qui me fait enrager. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  235. Assurément, c'est grand dommage qu'on ne puisse troquer de femme. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  236. Mais comme cela n'est pas tout à fait permis, prenez garde à vous, Monsieur le Commissaire. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  237. Pour moi, je ne demande que l'estime de ta Maîtresse. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  238. Qu'elle me regarde comme le meilleur ami qu'elle puisse avoir. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  239. Qu'elle dispose absolument de mon bien, de ma vie. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  240. Remettez-vous un peu, vous voilà tout hors de vous-même. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  241. Je suis trop ému, je ne veux point qu'il me voie ; cachez-moi dans le cabinet de ta Maîtresse. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  242. Que fait ma femme ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  243. Il faut apparemment qu'elle ait aujourd'hui des affaires plus pressantes que de coutume. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  244. C'est que vous êtes furieusement difficile ; car enfin, qu'y a-t-il donc de si extraordinaire dans sa conduite ? (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  245. Une femme qui ne fait pas le moindre embarras dans votre maison ! (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  246. Comment l'entendrais-je ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  247. La grande merveille ! (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  248. Vous dormez quand elle revient, vous voulez la voir quand elle dort, ou vous êtes sorti quand elle s'éveille : le moyen de vous rencontrer ! (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  249. Et c'est cela dont je me plains, au lieu de prendre le soin de son ménage... (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  250. Est-ce que vous voudriez qu'elle s'abaissât à ces sortes de bagatelles, et est-ce pour cela que l'on prend aujourd'hui des femmes ? (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  251. Assurément. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  252. Comment bon ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  253. Hé, fi, Monsieur : vous êtes Notaire, et vous ne savez pas la Coutume de Paris. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  254. Mais, qu'elle demeure au moins dans sa maison, qu'elle y reçoive compagnie, qu'elle voie... (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  255. Araminte, par exemple, c'est une femme raisonnable que celle-là. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  256. Assurément. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  257. Je ne lui demande autre chose que de demeurer chez elle. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  258. Mais vraiment, il n'y a rien de plus raisonnable, il faudra bien qu'elle le fasse ; allons, tâchez de la persuader. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  259. Hé bien, il y a longtemps que vous n'avez querellé, à ce qu'il me semble. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  260. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  261. Il va quereller sa femme pour lui faire faire une chose qu'elle souhaite, et dont il aura peut-être plus à enrager que de tout ce qu'elle a jamais pu faire. (Acte 2, scène 10, LISETTE)
  262. Si tu ne crois pas qu'il m'aime tout de bon, ne lui donne pas mon Billet, Lisette. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
  263. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  264. Quand nous nous aimerons davantage, nous lui en ferons confidence. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
  265. Au moins, comme c'est toi qui me fais faire tout ceci, s'il m'en arrivait quelque chagrin dans la suite, c'est à toi que je m'en prendrais. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
  266. Je me charge de tout. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  267. Je suis toute jeune, et tu as de l'expérience ; c'est à toi de me bien conduire. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
  268. Mais, tout de bon, est-il vrai qu'il m'aime, dis, Lisette ? (Acte 3, scène 1, MARIANE)
  269. Je voudrais bien qu'il me le dît lui-même. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
  270. On ménagera des moments pour cela. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  271. Ne me laisse donc point tromper, c'est tout ce que je te demande. (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  272. Hé comment, c'est Madame Amelin ! (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  273. Hé, qui vous ramène ici, Madame Amelin ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  274. Ma pauvre Mademoiselle Lisette, je suis furieusement intriguée. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  275. Je ne sais ce que j'ai fait du diamant que vous avez tantôt apporté chez moi, me l'avez-vous laissé, ma chère enfant ? (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  276. Si je vous l'ai laissé, Madame Amelin ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  277. Ne faites point de bruit, ma chère, et n'en parlez point à Madame, il se retrouvera ; en tout cas, il n'y aura que moi qui perdrai. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  278. Comment donc votre fils ! (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  279. Vous avez des enfants qui se portent au bien comme cela, Madame Amelin ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  280. Que voulez-vous, c'est un enfant gâté que Janot, qui fait quelquefois de petites mièvretés ; et dans le fond, pourvu qu'il le mette à bien, je ne m'en soucie pas. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  281. Oh, à ce compte vous avez raison, et Monsieur Janot, aussi, Madame Amelin. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  282. Je n'avais point encore remarqué que Madame Amelin fût folle. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  283. Dites-moi un peu seulement. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  284. Pourquoi demandez-vous cela, Madame Amelin ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  285. Par conversation seulement, je n'y prends aucun intérêt, je vous assure ; mais elle ne sera point mariée que je ne sois de la noce, c'est moi qui vous le dis, qui ne suis que Madame Amelin. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  286. Ne parlez point à Madame de son diamant, il ne sortira point de la famille. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  287. La bonne femme a perdu l'esprit : quel galimatias me vient-elle faire ? (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  288. Je crois, Dieu me pardonne, qu'elle veut demander Mariane à son père pour ce petit mièvre de Janot. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  289. Hé bien où en sommes-nous ? (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  290. Hé, que diantre, ne vient-il lui-même ? (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  291. Ces Messieurs prétendent que ce soit Monsieur le Chevalier qui la remonte, il est diablement affairé. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  292. Il n'y a qu'un moment que Mariane et moi, nous étions ici seules, et peut-être n'aura-t-il de longtemps une si belle occasion de l'entretenir. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  293. Je t'aime furieusement au moins, et si tu voulais... (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  294. Avant toutes choses, dis-moi, te sens-tu de la disposition à ruiner un homme en faveur d'une femme ? (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  295. Ce sont les premiers amusements de ma jeunesse, mon enfant ; et à l'heure que je te parle, j'ai deux ou trois affaires en main de cette nature-là. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  296. J'aime mieux qu'il s'impatiente que moi, dis vite. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  297. Ces deux Messieurs sont de fort bons sujets au moins. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  298. Assurément, et pour peu que les femmes soient d'intelligence... (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  299. Elles aiment la dépense, et n'ont point d'argent. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  300. Je n'y suis venu qu'en passant, Madame ; et quelques petites propositions que m'a faites Mademoiselle Lisette m'ont arrêté pour vous offrir mes petits services. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  301. Comment ? (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  302. Oui, Madame, et de fort particulier même. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  303. Monsieur le Commissaire est amoureux de vous, Madame. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  304. Oui, votre mari, Madame. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  305. Il ne faut point que vous fassiez tant la fière, et si vous nous débauchez le nôtre, nous vous rendrons le change à merveilles. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  306. Non, Madame, je ne plaisante point. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  307. Nous ne pouvions souhaiter une meilleure occasion pour nous venger de l'avarice de ces Messieurs-là. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  308. Il est tout à votre service, Madame. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  309. Si vous me donnez les mêmes ordres pour Monsieur le Notaire, je les exécuterai fort exactement, je vous assure. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  310. Vous n'aurez rien à me reprocher. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  311. Oui, Madame, brusquerons-nous la bourse de ces Messieurs, ou si nous la viderons tout doucement ? (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  312. J'ai furieusement affaire d'argent comptant. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  313. Et moi aussi, le plutôt vaut le mieux, assurément. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  314. Pour vous, Mesdames, il faudra vous mettre en dépenses de quelques petites faveurs, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  315. Oui, Madame, mais sans conséquence. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  316. Un regard favorable seulement. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  317. Oh, demeurons-en là, Frontin, je te prie. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  318. Ils nous mettent-là dans un chemin qui mène loin quelquefois, ma mignonne. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  319. Comment donc, vous n'y songez pas : les plus sages coquettes ne refusent point aujourd'hui ces bagatelles à leurs soupirants ; et tout le secret ne consiste qu'à les faire payer si cher, qu'il ne reste jamais de quoi finir l'intrigue. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  320. Mais vraiment, Frontin sait le monde, et il a de l'esprit, ma bonne. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  321. Nous ne hasardons donc rien de nous remettre à sa conduite ? (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  322. Non assurément. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  323. Les choses n'iront que jusqu'où vous voudrez, et vous en viendrez aux éclaircissements quand il vous plaira. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  324. Ma foi, Madame, je dis ce que je pense. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  325. Oh çà, quand commencerons-nous à travailler, Monsieur Frontin ? (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  326. Le plutôt que nous pourrons. Il n'y a pas un moment à perdre. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  327. Je vais dire un mot à Monsieur le Chevalier, et je reviens dans le moment même. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  328. Non, non, Madame. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  329. Je veux avoir moi-même le plaisir de lui conter cette aventure. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  330. Il en sera ravi, mignonne ; c'est le meilleur enfant du monde, que le Chevalier. (Acte 3, scène 7, ARAMINTE)
  331. Nous ne manquerons pas de Joueurs, sur ma parole, et ton mari nous sauvera les amendes. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  332. Je crois que le voici, Madame ; laissez-moi seule avec lui, je vais lui porter une botte qu'il aura de la peine à parer. (Acte 3, scène 7, LISETTE)
  333. Oh, par ma foi, Monsieur le Commissaire, nous vous pillerons, vous qui pillez mes autres. (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  334. Oui, Monsieur, et elle est ressortie même. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  335. Ah vraiment, Monsieur, je me suis fait de belles affaires. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  336. Comment donc ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  337. Je ne sais pas quel gré vous m'en saurez ; mais, j'ai été furieusement querellée. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  338. Quand on dit à de jolies femmes que quelqu'un les estime, il est bien difficile de leur persuader qu'on n'a pour elles qu'une passion désintéressée. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  339. Oui vraiment, elle m'a traitée de ridicule, d'impertinente ; mais cependant, je ne la crois pas si hétéroclite, que d'être fâchée qu'on l'aime, et je crois que j'ai mal pris mon temps, je l'avoue. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  340. Je la soupçonne ; car avec elle, Monsieur, on ne sait jamais rien certainement, elle n'ouvre son coeur à personne. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  341. Ah ! Monsieur, que deviendrais-je, si elle savait que je vous fisse des confidences de la sorte ? Elle ne me le pardonnerait jamais. C'est une petite dissimulée, qui serait au désespoir qu'on sût les mauvaises situations où la mettent presque tous les jours ses extravagances. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  342. Comme vous saisissez les choses, Monsieur ? (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  343. Madame est une femme qui n'a jamais besoin de rien. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  344. Ne me faites pas trop parler, Monsieur, je vous prie. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  345. Je devine fort bien vos desseins, vous seriez ravi d'avoir occasion de faire le galant, et d'étaler votre humeur libérale ; mais gardez-vous en bien, je vous en avertis, vous perdriez toutes vos affaires. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  346. Mais vraiment, cela est extraordinaire. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  347. Il faut justement que j'en trouve une, moi. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  348. Attendez, Monsieur, tâchons de l'attraper, il me vient une idée... (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  349. Elle donnera là-dedans assurément, quelque fine qu'elle puisse être. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  350. De vous les emprunter, c'est ce qu'elle ne fera pas, de les prendre à titre de présent, il n'y a pas d'apparence ; et pour moi, je ne vois qu'une façon de restitution dont on pût se servir utilement. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  351. Comment une façon de restitution ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  352. Oui, Monsieur, les joueurs sont un peu sujets à caution, comme vous savez, et Madame n'a pas joué toujours avec les plus honnêtes personnes du monde. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  353. Envoyez-lui de l'argent qu'elle puisse recevoir comme d'un remords de conscience de quelque fripon converti. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  354. Hé allez, allez Monsieur, elle le saura de reste dans la suite : je me charge de lui dire, moi. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  355. Mais, scrupuleuse comme elle est, elle sera peut-être fâchée qu'on la trompe. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  356. Hé mort de ma vie, trompez-la toujours de même : il y a des affaires où les femmes sont ravies d'être trompées. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  357. Mettez, mettez deux cents louis neufs, la restitution en sera plus honnête. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  358. Et vous viendrez quelques moments après, pour parler vous-même à Madame. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  359. Que les jolies femmes sont heureuses ! (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  360. Il semble aux hommes qu'en les ruinant elles leur font grâce ; et de pauvres diables bien amoureux ne donnent toujours que trop aisément dans tous les panneaux qu'on veut leur tendre. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  361. Comment vont les affaires ? (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
  362. Cela ne commence pas trop mal : on va nous faire une restitution de deux cents pistoles. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  363. Tu nommes cela une restitution ? (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
  364. Ne précipitons rien, donne-toi patience : il est allé dans son cabinet se préparer à une querelle que je lui ai conseillé de faire à Madame, pour autoriser les petites parties qu'on veut faire ici. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  365. Comment donc ? (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
  366. C'est lui qui veut absolument que sa femme demeure chez elle. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  367. Non vraiment, mais il est toujours bon de lui faire valoir les choses ; et quelque chagrin qu'il en puise avoir dans la suite, il n'aura pas le mot à dire, ce sera lui qui l'aura voulu. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  368. Il n'y a rien qu'elle ne me donne lieu d'espérer ; je suis le plus heureux des hommes. (Acte 3, scène 11, LE CHEVALIER)
  369. Oui vraiment, et des plus dangereux, même. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  370. Un petit mièvre de par le monde, qu'on appelle Janot, le fils de cette femme à qui vous avez tantôt parlé... Cela vous alarme ? (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  371. Bon, si nous n'avons point d'autre rival à craindre, nous sommes bien, sur ma parole. (Acte 3, scène 11, FRONTIN)
  372. Ma bonne femme de mère aura dit quelque chose mal à propos, Frontin. (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
  373. Il n'y a rien de gâté encore ; mais il faut se hâter de conclure le mariage ; le billet s'explique-t-il en bons termes. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  374. Si j'en juge par le billet, mes affaires iront le mieux du monde. (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
  375. Assurément ! (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  376. Assurément ? (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
  377. Commençons par bannir la cérémonie. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  378. Hé, que fais-tu, Frontin, veux-tu me perdre ? (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
  379. Comment prétendez-vous que cela se passe entre vous et moi ? (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  380. On a déjà ouï parler de Monsieur Janot, comme vous voyez. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  381. Ne vous fâchez point, et soyez bon Prince. Je suis votre serviteur, votre valet même quelquefois, dont j'enrage. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  382. Car enfin, nous avons été camarades d'école, nous étions Clercs chez le même Procureur. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  383. On vous mit dehors pour la Maîtresse, on me chassa, moi, pour la servante ; et j'en conviens, vous avez eu de tout temps les inclinations plus nobles que les miennes ; mais cependant il me déplairait fort de vous voir Monsieur pour toujours, et d'être toujours Frontin, moi. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  384. Quand une affaire est terminée, elle est finie pour tout le monde ; il n'est rien tel que de faire marché : composons d'avance ; assurez-moi ma petite fortune, et je vous permets d'achever la vôtre. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  385. Dépêche-toi seulement. (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
  386. Monsieur, point de contestations, s'il vous plaît, je n'aime point qu'on me contredise, moi. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  387. Hé bien, le diamant te demeurera, seras-tu content ? (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
  388. Il me faudra du linge, et quelque justaucorps un peu propre, pour me mettre en équipage seulement. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  389. J'aurai soin de tout cela, je te le promets. (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
  390. Vous me donnerez avec cela quelques bonnes habitudes, et tout ira bien. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  391. Sur ce pied-là, reprenons la cérémonie, j'oublie l'égalité de nos naissances, et je vous regarde comme le Gentilhomme de France le moins roturier. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  392. Je vous ai fait attendre ; mais, j'ai attendu moi-même que le Maître de Géographie fût parti. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
  393. Non vraiment, j'ai ici de l'argent à recevoir. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
  394. Entrons ici, Monsieur le Chevalier, je ne suis point tranquille dans ma chambre, on pourrait nous y surprendre, et l'on m'en ferait un crime. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  395. Que Frontin prenne garde seulement que personne ne nous écoute. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  396. Tenez, Monsieur le Chevalier, je ne sais ce que c'est que de l'amour ; je ne puis dire que je vous aime, mais je suis bien aise que vous m'aimiez. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  397. Voilà encore une chose que je ne saurais vous dire ; il me semble qu'on ne s'aime plus quand on est marié. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  398. On ne s'aime plus ! (Acte 4, scène 1, LE CHEVALIER)
  399. Moi, je voudrais vous aimer toujours, et il faudrait pour cela que vous m'aimassiez toute votre vie. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  400. Demeurez, Mariane, où allez-vous ? (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  401. On m'a dit que vous m'aviez demandée, Madame ; j'ai su que vous étiez revenue, j'allais me rendre auprès de vous. (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  402. Je venais vous en rendre compte, Madame ; et tout Paris viendra chez vous sitôt qu'on saura qu'on y joue. (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  403. Cela divertira bien votre mari, Madame. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  404. Je vais le mettre à la raison. (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  405. Oui, Madame ; et en remontant, on m'a donné ces deux cents pistoles que vous savez. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  406. Je ferai tout ce qu'il vous plaira, Madame. (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  407. Et moi, Madame, que deviendrai-je ? (Acte 4, scène 4, FRONTIN)
  408. Quand vous aurez fait de Monsieur le Notaire, vous me le livrerez, s'il vous plaît. (Acte 4, scène 4, FRONTIN)
  409. Dépêchez-vous donc, Madame : je suis honteux que Lisette soit plus expéditive que moi ; mais, je réparerai cela par la somme. (Acte 4, scène 4, FRONTIN)
  410. Vous voilà donc au logis, Madame ? (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  411. C'est une grande merveille, oui. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  412. Lisette dit que vous êtes de mauvaise humeur, et que vous voulez gronder, est-il vrai ? (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  413. Vous devriez être morte, depuis le temps que vous vivez comme vous faites. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  414. Comment, Madame, vous croyez... (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  415. Oh, querellez donc de sang-froid, je vous prie, je vous promets de vous écouter de même. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  416. Oui, Madame, et très long... (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  417. En abrégé, Madame ? (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  418. Et le moyen de renfermer en peu de paroles tous les sujets de plaintes que vous me donnez tous les jours. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  419. Oh que diantre, mon fils, mon petit mari, supprimons tous ces termes-là, s'il vous plaît, trêve de douceurs, je vous prie. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  420. Comment donc, Monsieur, quelles manières sont les vôtres. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  421. Je voudrais bien savoir qui peut causer vos emportements. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  422. Comment donc, mes emportements ? (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  423. Vous jurez, Monsieur, vous jurez, vous me faites trembler : Lisette, holà, quelqu'un. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  424. Vous perdez l'esprit, Madame. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  425. Demeurez auprès de moi, Lisette : Monsieur est dans une fureur qui ne se conçoit pas. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  426. Ah, la méchante femme, Lisette, la méchante femme ! (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  427. Peut-on s'étonner que je n'aime pas à demeurer chez moi ? (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  428. Mes violences ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  429. En vérité, Monsieur, vous vous servez de termes bien offensants ; et si ma famille savait les duretés que vous avez pour moi... (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  430. Hé, doucement, Monsieur. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  431. C'est bien de l'honneur que vous me faites, Madame. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  432. Oui, tu as de l'esprit, et je te permets de me condamner si j'ai tort. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  433. Oh, pour cela, je le ferai, je vous assure : voyons, de quoi vous plaignez-vous premièrement ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  434. Ignores-tu toutes mes raisons ? (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  435. Vous-même. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  436. Tenez, Monsieur, Madame est la femme de France la plus complaisante : laissez-la vivre à sa fantaisie, vous en ferez tout ce qu'il vous plaira. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  437. Hé bien, qu'elle fasse, pourvu qu'elle demeure chez elle. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  438. Mais vraiment, cela est trop juste, Madame : Monsieur est le meilleur homme du monde, il aime à vous voir, donnez-lui cette petite satisfaction le plus souvent qu'il vous sera possible. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  439. Qu'il soit toujours de bonne humeur, je serai toujours au logis. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  440. Hé bien, qu'elle me tienne parole, et je ne querellerai de ma vie. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  441. Cela me fera de la peine assurément ; mais puisque vous le voulez absolument, Monsieur, je tâcherai de trouver les moyens de me rendre ma prison supportable. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  442. La pauvre petite femme ! (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  443. Oh, Monsieur, tôt ou tard, il vient de bons moments aux femmes. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  444. Le seul plaisir que je me propose, est de jouer, et de recevoir compagnie. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  445. Comme elle se borne ! (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  446. Hé va, va, tu n'auras pas le temps de t'ennuyer ; il faudra faire en sorte qu'Araminte soit presque toujours avec toi, premièrement. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  447. Nous aurons son mari quelquefois, nous verrons ma nièce la Greffière qui fait des vers, ma cousine l'Avocate, son beau-frère qui est plaisant, sa soeur la Conseillère, mon oncle le Médecin, sa femme et ses enfants, nous nous divertirons à merveilles. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  448. Voilà de quoi bien passer son temps, Madame. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  449. Oh, pour cela, non, mon fils ; je vous prie hors Araminte, qui a les manières de condition, je ne veux voir que des femmes de qualité, s'il vous plaît. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  450. Hé bien oui, des femmes de robe. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  451. Non, Monsieur, des femmes d'épée. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  452. C'est mon faible que les femmes d'épée, je vous l'avoue. (Acte 4, scène 6, ANG?LIQUE)
  453. Madame a les inclinations tout à fait militaires. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  454. Hé bien soit, des femmes d'épée, tout comme tu voudras. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  455. Oui, mon fils ; comme vous voulez que j'y demeure toujours, il faut bien que je m'y divertisse. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  456. Mais, Monsieur, il me faut de la musique trois jours de la semaine seulement ; trois autres après dînée, on jouera quelques reprises d'hombre et de lansquenet, qui seront suivies d'un grand souper, de manière que nous n'aurons qu'un jour de reste, qui sera le jour de conversation ; nous lirons des ouvrages d'esprit ; nous débiterons des nouvelles, nous nous entretiendrons des modes, nous médirons de nos amies ; enfin, nous emploierons tous les moments de cette journée à des choses purement spirituelles. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  457. Quel ordre, Monsieur : Elle veut vivre régulièrement, comme vous voyez. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  458. Et comme cette vie aisée, douce, agréable, pourrait attirer trop grand monde ; pour n'être point accablé de visites importunes, il faudra que nous ayons un portier, sil vous plaît. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  459. Chez un notaire, un portier, Madame ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  460. Oui, Monsieur, un portier chez un notaire, la grande merveille ! (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  461. Mais, Madame... (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  462. Je me ferai moquer de moi ; et d'ailleurs, comment soutenir tant de dépense ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  463. De quoi je m'effarouche, Madame ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  464. Allez, Monsieur, qu'il vous suffise que Madame joue. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  465. Les joueuses ont des ressources inépuisables, et les femmes à qui leurs maris ne donnent point d'argent, ne sont pas toujours celles qui en dépensent le moins. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  466. Allez, Monsieur, ne vous mêlez de rien que de me laisser faire. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  467. Adieu, mon fils, je vais me recueillir dans mon cabinet, et songer à prendre toutes les mesures imaginables, pour vous donner la satisfaction de demeurer au logis sans m'y ennuyer. (Acte 4, scène 6, ANG?LIQUE)
  468. Vous êtes bienheureux d'avoir une femme si bonne et si judicieuse. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  469. Tu vois tout ce que je fais pour la mettre dans son tort. (Acte 4, scène 7, MONSIEUR SIMON)
  470. Oh pour cela, Monsieur, vous êtes le meilleur mari qu'il y ait au monde. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  471. Madame m'appelle, adieu, Monsieur, tenez-vous en joie, vous avez bien sujet d'y être. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  472. Hom, je ne sais comment tout cela tournera ; mais un honnête homme est bien embarrassé quand il est amoureux ; et qu'il a des mesures à prendre avec sa femme. (Acte 4, scène 8, MONSIEUR SIMON)
  473. Non vraiment. Je ne précipite rien, moi, et je ne fais point l'amour en jeune homme. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  474. Mais, sérieusement, Monsieur, en êtes-vous bien amoureux ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  475. Comment renoncer à la voir ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  476. Que vous aimez cette femme-là, Monsieur. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  477. Je t'en estime davantage, mais... (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  478. J'aimerais autant que le diable vous eût emporté, que de vous voir amoureux de cette force-là. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  479. Tu me ferais perdre patience. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  480. Comment, quelle situation ! (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  481. Je meurs de peur que vous ne soyez assez amoureux pour la vouloir tirer de l'embarras où elle se trouve. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  482. Non, Monsieur, il ne sera pas dit, que parce qu'une femme vous estimera plus qu'un autre, j'aurai contribué à vous ruiner pour l'amour d'elle. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  483. À me ruiner ; qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  484. Cela signifie que la plupart des jolies femmes ruinent tous ceux qu'elles estiment, Monsieur. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  485. Hé, vraiment oui, voudriez-vous qu'elles ruinassent ceux qu'elles n'estiment point ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  486. Oui vraiment, cela ne se peut pas autrement même. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  487. Elle s'endette de tous côtés, les Marchands crient pour être payés ; si cela vient aux oreilles du mari, c'est une femme perdue, et pour se mettre à couvert de ses emportements, elle est dans la résolution de s'aller jeter dans un Couvent, et de n'en sortir de sa vie. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  488. Quand une jolie femme est embarrassée, et qu'elle ne sait comment sortir d'affaires, elle a toujours recours au Couvent ; c'est encore une règle. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  489. Je vous en réponds ; elle m'a même dit de lui mener un carrosse, pour y aller tout de ce pas ; elle ne veut dire adieu à personne. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  490. Comment tout de ce pas ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  491. Oui vraiment, mille écus, valant trois mille deux cent cinquante livres. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  492. Hé croyez-moi, laissez-la faire, ne mettez point là votre argent, prenez une bonne résolution de ne la jamais voir. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  493. Oui, vous ne l'aimez peut-être pas tant que vous vous l'imaginez. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  494. Je ne l'aime pas ! (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  495. Que je connais de gens à Paris qui voudraient avoir une occasion comme celle-ci ! (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  496. Attends-moi-là, te dis-je, je vais prendre dans mon cabinet un billet payable au porteur que je lui veux donner moi-même. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  497. Comment, vous-même ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  498. Fi, Monsieur, où est la politesse, de ne savoir pas épargner à une femme la confusion de vous avoir obligation en face ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  499. Assurément, il n'y a qu'un petit inconvénient qui s'y rencontre. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  500. Comment ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  501. Ce sont des gens à qui Madame votre femme doit aussi de l'argent, il ne serait pas dans la bienséance qu'on vous vît acquitter les dettes des autres, quand vous ne payez pas les siennes. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  502. Je suis prudent, comme vous voyez. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  503. Comment ferons-nous donc ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  504. Mais il me semble que vous, me donnant le billet, et moi, promettant de vous en faire tenir compte... (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  505. Voici quelqu'un, veux-tu te taire, et me suivre ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  506. Et dans la vue de me faire plaisir, elles veulent, malgré que j'en aie, proposer la chose à son père. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
  507. Cela ne vaut pas le diable, vos voilà gâté ; on ira aux enquêtes, et la réputation de Monsieur Janot fera tort à Monsieur le Chevalier, assurément. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
  508. J'avais toujours compté sur les soins de Lisette, sur la tendresse de Mariane ; et je me proposais de terminer la chose par un enlèvement, pour faire consentir le père au mariage. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
  509. Voilà comme j'ai toujours conçu la chose, et il n'y a pas d'autre biais que celui-là même. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
  510. Non vraiment ; mais, quel parti prendre ? (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
  511. Ma pauvre Lisette, je n'en puis plus, je ne saurais me soutenir, je tremble. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  512. Mon père est là-dedans avec Araminte et ma belle-mère, je ne l'ai jamais vu de si bonne humeur. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  513. Ma chère enfant, je n'en ai pas la force, je ne me connais plus, et je n'ai jamais été dans l'état où je me trouve. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  514. Mais, si je suis si tremblante, pendant qu'on en parle, comment serai-je donc quand on me mariera tout de bon ? (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  515. On vous rassurera, ne vous mettez pas en peine. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  516. Mais, si vous voulez que je vous parle naturellement, je meurs de peur que votre père ne reçoive mal la proposition. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  517. C'est cette crainte-là, je pense, qui me met si hors de moi-même. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  518. Et vous n'y mettrez point d'obstacle, peut-être ? (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  519. Dépêchez-vous, et dites tout bas à Madame que j'ai quelque chose de conséquence à lui dire. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  520. Oh, pour moi, je crois, Dieu me pardonne, qu'il y a un âge où elles ne pensent qu'à cela, et il entre du mariage dans tous leurs songes. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  521. Hé bien, ma chère enfant, comment a-t-on reçu la restitution ? (Acte 5, scène 3, MONSIEUR GRIFFARD)
  522. Le mieux du monde ; cela se reçoit-il autrement ? (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  523. Hé bien, elle commençait déjà à prendre un certain ton aigre doux, qui m'a fait rengainer mon compliment. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  524. Ce n'est pas une petite fortune, Madame, que celle de vous rencontrer au logis. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
  525. Madame... (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
  526. Vous êtes, de tous les hommes du monde, celui qu'on voit avec le plus de plaisir, je vous assure. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
  527. Madame... (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
  528. Je vous parle naturellement, au moins. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
  529. Vous avez bien de la bonté, Madame, si j'osais vous parler de même... (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
  530. Oh, pour cela, Madame, je ne prétends pas que vous m'en ayez obligation. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
  531. Écoutez, vous avez de l'esprit, vous donnez un tour galant et délicat à ce que vous faites ; mais, si vous voulez qu'on vous en sache gré, il faut me laisser toujours dans l'incertitude. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
  532. Oh, Madame, je vous réponds de... (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
  533. Je ne suis que trop pénétrante, je vous l'avoue ; mais, on ferme quelquefois les yeux, pour ne pas rompre avec ses amis : une parfaite connaissance de la vérité me mettrait sérieusement en colère. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
  534. Il est constant, Madame, que... (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
  535. Il me fâche seulement de penser à certaines sortes de choses ; passez là-dedans, je vous prie, j'ai quelques ordres à donner à Lisette, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
  536. Que me veux-tu ? (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
  537. Qu'as-tu à me dire ? (Acte 5, scène 5, ANG?LIQUE)
  538. Mon mari est là-dedans de trop bonne humeur pour un homme qui a donné son argent. (Acte 5, scène 5, ANG?LIQUE)
  539. Je meurs de peur que Frontin n'ait pas si bien réussi que toi. (Acte 5, scène 5, ANG?LIQUE)
  540. Mille écus ne lui font point de peine à sacrifier pour une autre ; il me refuserait une pistole. (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
  541. Mais comment toucher cet argent. (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
  542. Que cela ne vous embarrasse point, Madame Amelin négociera la chose à merveille. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  543. Vous savez où Madame Amelin demeure ? (Acte 5, scène 6, ANGÉLIQUE)
  544. Oui, Madame. (Acte 5, scène 6, JAMSIN)
  545. Avec tout cela, Madame, ce n'est pas une connaissance inutile que celle de cette Madame Amelin. (Acte 5, scène 6, LISETTE)
  546. Non, vraiment. (Acte 5, scène 6, ANGÉLIQUE)
  547. Quand Madame Amelin sera venue, tu lui diras bien toi-même ce qu'il faut faire. (Acte 5, scène 6, ANGÉLIQUE)
  548. Mais que veut cet homme-là ? (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  549. Quelque testament ? (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  550. C'est pour une chose que je ne puis dire qu'à lui-même. (Acte 5, scène 7, MONSIEUR JOSSE)
  551. Voilà une soubrette qui me parait bien alerte, et elle pourrait bien, si je ne me trompe, avoir quelque part à la visite que je viens rendre à Monsieur le Notaire. (Acte 5, scène 8, MONSIEUR JOSSE)
  552. Il me parait tout à fait semblable à celui que vous avez fait recommander. Voyez. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR JOSSE)
  553. C'est justement le mien, Monsieur Josse. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  554. C'est justement le mien, Monsieur Josse. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  555. C'est un garçon que je connais, qui me connaît aussi ; et je n'ai même gardé la bague, que sous prétexte de la faire voir, avant que de l'achever, à quelqu'un de mes confrères, que j'ai dit qui se connaissait en pierreries mieux que moi. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR JOSSE)
  556. Ne vous mettez point en peine, nous avons la bague, il reviendra. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR JOSSE)
  557. Il y a ici fort à propos un Commissaire de mes amis, vous n'aurez qu'à nous envoyer avertir. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  558. Vous vous mettez dans le goût de la pierrerie. (Acte 5, scène 10, FRONTIN)
  559. Que cela ne vous embarrasse point, je vous en ferai bon marché, ne vous mettez pas en peine. (Acte 5, scène 10, FRONTIN)
  560. Comment donc, pendart ? (Acte 5, scène 10, FRONTIN)
  561. Tu me feras bon marché d'un vol que tu m'as fait, infâme ?... (Acte 5, scène 10, MONSIEUR SIMON)
  562. Ho... que... écoutez... Hé fi, Monsieur, je n'aime point ces plaisanteries-là, je vous en avertis. (Acte 5, scène 10, FRONTIN)
  563. Que diable, si le diamant ne vous accommode pas, il n'y a qu'à me le rendre, je ne suis pas embarrassé de m'en défaire. (Acte 5, scène 10, FRONTIN)
  564. Mon cher Monsieur Josse, vous pouvez me laisser la bague, je passerai chez vous, et je reconnaîtrai votre exactitude. (Acte 5, scène 10, MONSIEUR SIMON)
  565. Monsieur, commençons par vider celui-là, rendez-moi la bague, ou la peste m'étouffe, je ferai beau bruit, et... Si... (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  566. Cela me ferait damner. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  567. Je ne ferai point d'éclat de cette affaire, je te le promets. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  568. Parlons doucement, comment est-elle à toi ? (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  569. Un gentilhomme de mes amis. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  570. Tu es un effronté maraud ; tu as volé ce diamant à ma femme, et c'est celui qu'elle perdit il y a six semaines. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  571. Monsieur, encore un petit mot sans nous emporter ; ou j'ai perdu l'esprit, moi qui vous parle, ou vous l'avez perdu vous-même. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  572. Je ne l'ai pas perdu, moi, assurément. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  573. Oui, je l'ai perdu, moi, de t'avoir tantôt fortement confié un billet de mille écus. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  574. Oh, pour cela, Monsieur, je me suis fort loyalement acquitté de la commission. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  575. Il me fallait cette aventure pour me détromper. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  576. Araminte est là-dedans, tu as mon billet, il faut me le rendre. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  577. Il faut me le rendre tout à l'heure. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  578. Tu me le rendras. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  579. Vous me la rendrez. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  580. Tu me le rendras. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  581. Vous me la rendrez. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  582. Oh, tu me le rendras, ou je t'étranglerai, assurément. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  583. Monsieur votre mari, Madame, qui a la fièvre chaude. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
  584. Et une fièvre chaude, intéressée même. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
  585. Il me dérobe une bague. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
  586. Cela veut dire que votre diamant est retrouvé, ma femme. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
  587. Lui-même. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
  588. Le diamant que voilà, vraiment : me prenez-vous pour un visionnaire ? (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
  589. Il est allé pour le vendre, j'avais fait courir des billets, comme vous savez, l'Orfèvre est venu m'avertir. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
  590. Ce l'est, Madame, il y a là quelque chose que je ne comprends point. (Acte 5, scène 12, LISETTE)
  591. Je dis qu'il ne me paraît point que cela aie jamais été à moi, vous vous méprenez. (Acte 5, scène 12, ANGÉLIQUE)
  592. Oh bien, quoique vous en disiez, je m'en croirai plutôt qu'un autre, et je ne me dessaisirai point du diamant. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
  593. Et puisqu'il en est ainsi, moi, je vais faire venir la personne à qui il appartient ; s'il est écrit qu'il sera perdu pour moi, j'aime mieux qu'il retourne à son vrai maître. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
  594. Un de vos gens vient de me dire que vous me vouliez parler, Madame, je suis accourue tout au plus vite. (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
  595. Oh parbleu, il y a de la fatalité dans tout ceci, et vous venez tout à propos pour défendre vos droits, Madame Amelin. (Acte 5, scène 13, FRONTIN)
  596. Le Ciel en soit loué, je ne suis pas malheureuse ; et Monsieur est trop honnête homme pour vouloir la retenir. (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
  597. Vous me soutiendrez que ce diamant vous appartient, Madame ? (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
  598. Madame Amelin ? (Acte 5, scène 13, LISETTE)
  599. J'ai seulement donné ce matin six cents écus dessus à Mademoiselle Lisette, Monsieur. (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
  600. Madame avait affaire d'argent, j'ai été bien aise de lui faire plaisir. (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
  601. Hé bien, Madame, que me direz-vous pour excuser une conduite si blâmable, dont il faut malheureusement que nos meilleurs amis soient les témoins ? (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
  602. Je rougis de vos manières, Monsieur ; et j'ai honte pour vous, que l'excès de votre avarice me réduise à mettre en gage mes pierreries ; vous m'auriez épargné cette confusion, en me donnant ce billet de mille écus, dont vous avez fait présent à Madame. (Acte 5, scène 13, ANGÉLIQUE)
  603. Je l'ai donné fidèlement, comme vous voyez. (Acte 5, scène 13, FRONTIN)
  604. Comment donc, quoi ! (Acte 5, scène 13, MONSIEUR GRIFFARD)
  605. Ma femme a reçu un présent de mille écus ? (Acte 5, scène 13, MONSIEUR GRIFFARD)
  606. Ne vous mettez point en colère, Monsieur, je ne l'ai pris, je vous assure, que pour vous dédommager des deux cents louis que vous avez envoyés tantôt à Madame. (Acte 5, scène 13, ARAMINTE)
  607. Vous avez accepté deux cents louis de Monsieur le Commissaire, Madame ? (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
  608. Oh, je savais bien que vous les rendriez à sa femme, Monsieur. (Acte 5, scène 13, ANGÉLIQUE)
  609. Voilà bien du tintamarre, à ce qu'il me semble ; mais, mes six cents écus, sera-ce aussi Monsieur qui me les rendra, Madame ? (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
  610. Oh çà, mon fils, point de rancune, payez Madame Amelin, et je vous pardonne l'affaire des mille écus : ne suis-je pas bonne personne ? (Acte 5, scène 13, ANGÉLIQUE)
  611. Madame, Madame, vous allez faire un bon conte de cette aventure ; mais... (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
  612. J'enrage : je crève, et je renonce à toutes les femmes. (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
  613. Madame, je viens vous dire que... (Acte 5, scène 14, LE CHEVALIER)
  614. Ah, te voilà donc, bon vaurien, je t'attendais pour te régaler : tu viens m'amuser avec des contes, et tu me fais de belles affaires, vraiment. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  615. Madame. (Acte 5, scène 14, LE CHEVALIER)
  616. Elle lui parle bien familièrement, Lisette. (Acte 5, scène 14, MARIANE)
  617. Vous voyez ce petit garnement-là ; c'est mon fils, Madame, afin que vous le sachiez... (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  618. C'est Janot, Madame, dont je vous ai tant parlé ce matin. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  619. Vous avez voulu me perdre, et vous réussissez à merveille. (Acte 5, scène 14, LE CHEVALIER)
  620. Vraiment oui, te perdre, voilà de beaux mystères. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  621. Vous êtes le fils de Madame Amelin ? (Acte 5, scène 14, ANGÉLIQUE)
  622. Comment donc la tromper ! (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  623. Tredame, Monsieur Janot, puisque Monsieur Janot y a, aura quand je le voudrai une bonne Charge de vingt mille écus que je lui mettrai sur la tête. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  624. Vingt mille écus, Madame Amelin ? (Acte 5, scène 14, ANGÉLIQUE)
  625. Oui, Madame, vingt mille écus, quand je perdrais ceux que je vous ai donnés encore. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  626. Comment, diable ? (Acte 5, scène 14, FRONTIN)
  627. Quand il n'aurait pas les vingt mille écus, je ne l'en aimerais pas moins, je vous assure. (Acte 5, scène 14, MARIANE)
  628. Et moi, je vous promets de trouver les moyens de faire consentir votre père à ce mariage. (Acte 5, scène 14, ANGÉLIQUE)
  629. Ah, Madame ! (Acte 5, scène 14, LE CHEVALIER)
  630. Je me chargerai de tout. (Acte 5, scène 14, ANGÉLIQUE)
  631. Ma foi, nous sommes plus heureux que sages. (Acte 5, scène 14, FRONTIN)
  632. Par ma foi, si les hommes donnaient à leurs femmes ce qu'ils dépensent pour leurs maîtresses, ils feraient mieux leurs comptes de toutes manières. (Acte 5, scène 14, LISETTE)

LA PARISIENNE (1691)

  1. Voilà une mauvaise espèce de rhume. (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
  2. Quand cette toux me tient une fois, j'ai toutes les peines du monde à m'en défaire. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  3. Cependant vous êtes jeune, et la force du tempérament?, (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
  4. Cela n'est rien, Monsieur, et le mariage vous tirera d'affaire ; il faut qu'il emporte le rhume, ou que le rhume vous emporte, il n'y a pas de milieu. (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
  5. Entrez chez votre jeune maîtresse, puisque vous y voici ; sa présence seulement, peut-être, adoucira l'aigreur de votre rhume. (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
  6. Au contraire, il augmente encore quand je me trouve auprès d'elle ; et comme elle est simple, ingénue, innocente enfin, chaque fois que je tousse, elle me fait de grandes révérences, comme si j'éternuais ; j'ai beau lui dire, elle n'en démord point, et cela me fait enrager. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  7. Elle n'a pas d'esprit, et c'est ce qui me la fait épouser plutôt qu'une autre ; car enfin, il faut que je me marie. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  8. À votre âge, le moyen de demeurer veuf ! (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
  9. Mon fils est à l'armée malgré moi, c'est un libertin, un évaporé, qui n'en reviendra pas ; et cela m'oblige en conscience de me marier, pour faire souche, et pour ne pas laisser périr la famille. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  10. Venez le lui donner vous-même. (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
  11. Dis à Madame Olimpe que je l'y attends, pour signer le contrat, ainsi que nous en sommes convenus. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  12. Le pauvre bonhomme, avec son envie de faire souche ! (Acte 1, scène 2, LA VIGNE)
  13. Fils d'un père puissamment riche? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  14. Vous en devenez passionnément amoureux. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  15. Ici, cela commence à mal aller. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  16. Désespéré de ses refus, je me jette aux pieds d'Angélique ; je la conjure de sortir du Couvent, et de m'épouser en secret. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  17. Enfin, outré de rage et de désespoir, je vais en Italie, attendre le moment favorable de pouvoir disposer de moi sans le consentement de mon père. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  18. Ce moment favorable est venu, vous voilà majeur ; et c'est grand dommage que vous ne trouviez plus votre maîtresse. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  19. On l'a vue depuis dans ce quartier, et peut-être y demeure-t-elle. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  20. Çà voyons, par où commencerons-nous ? (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  21. Demeure ici, promène-toi aux environs de ce quartier, et tâche d'apprendre des nouvelles, par le moyen de quelques personnes du voisinage. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  22. Pour moi, je retourne au couvent m'informer de quelques particularités que mon trouble et mon chagrin m'ont fait oublier de demander. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  23. Si tu découvres quelque chose, viens au plus vite me le dire. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  24. Il n'en est pas de même d'une femme ; et plût au Ciel que pendant notre voyage d'Italie, la mienne, qui ne sait ce que je suis devenu, se fut mis en tête de quitter Paris ! (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
  25. Paix, ne fais pas semblant de me voir, je suis ici incognito. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  26. Assurément ; et le bonhomme, surtout, est un étrange personnage. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  27. Il ne lui manquait plus, quand nous partîmes, que de devenir amoureux, pour être un petit modèle de perfection. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  28. Et quelle malheureuse veut être la femme d'un homme de soixante et quatre ans, infirme, goutteux, avare, et de mauvaise humeur, comme lui ? (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  29. C'est une petite personne, qui n'a pas encore apparemment l'esprit de réfléchir sur ce qu'on lui fait faire, et qui dépend d'une mère qui la force à ce mariage. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  30. Quel meurtre ! (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  31. Il y a dans le logis une certaine fille de chambre, qui n'est pas contente d'un assortiment si bizarre, et qui prendra soin des intérêts de la petite fille en dépit d'elle-même. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  32. C'est ta maîtresse à toi, apparemment ? (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  33. Cela peut-il être autrement ? (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  34. Justement. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  35. Demeure ici quelque temps, tu pourras y voir entrer notre vieil Adonis. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  36. Non, je craindrais qu'il me vît, et nous ne voulons pas mon Maître et moi qu'il nous sache ici. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  37. Allons avertir le bonhomme que son fils est à Paris. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  38. On ne peut éviter son malheur : c'est ma femme. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  39. Qu'as-tu fait, infâme, depuis que tu as tout déménagé de chez moi ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  40. Comment, coquin, sans nous emporter ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  41. Oui, j'aime le sens froid, moi. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  42. Je ne sais qui me tient? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  43. Oh, oh, oh, si nous ne parlons doucement, la conversation finira mal, je vous en avertis. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  44. Abandonner ainsi sa femme ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  45. Me voilà retrouvé ; de quoi te plains-tu ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  46. Me laisser sur le pave, comme une malheureuse ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  47. Hé bien, ai-je une meilleure fortune ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  48. Me réduire à la nécessité de me mettre en condition ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  49. Où demeures-tu ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  50. Où demeures-tu, te dis-je ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  51. Es-tu dans tes meubles ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  52. Où je demeure ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  53. Et Monsieur de la Vigne, comment le gouvernez-vous, je vous prie ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  54. Vraiment, ma petite femme, ma mie, vous êtes une jolie personne. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  55. Je vous en dois de reste, vraiment, et c'était à bonne intention que vous cherchiez de mes nouvelles. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  56. Oh, sans emportement, je vous prie ; j'aime le sens froid aussi bien que vous. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  57. C'est un de mes cousins, Madame, qui m'est venu dire des nouvelles de ma tante. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  58. Non, tout le monde lui déplaît, c'est le couvent qui lui a donné cet engourdissement de coeur et d'esprit, qui la rend insensible à tout. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  59. Cela pourrait être ; mais, elle court risque d'être longtemps engourdie, et ce ne sera pas le mari que vous lui destinez, qui la tirera de son engourdissement, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  60. Un homme de soixante et cinq ans épouser une fille de seize ! (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  61. Et où est la symétrie, Madame ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  62. C'est un fripon, Madame, il s'en dérobe plus d'une douzaine. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  63. Mais, quand il ne s'en volerait point, de bonne foi, est-ce à une fille comme elle qu'il faut donner un homme comme lui ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  64. Je l'aime, et je ne cherche point à la contraindre ; mais, je n'ai point de bien à lui donner ; et cette inégalité d'âge, qui se trouve entre Monsieur Damis et elle, lui fera d'autant moins de peine, qu'elle n'a point encore assez d'esprit pour faire des réflexions. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  65. Oui ; mais l'esprit vient aux filles, comme vous savez : elle réfléchira dans la suite, et ces réflexions tardives mènent quelquefois à de très dangereuses conséquences. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  66. Mais, qui pourrait l'empêcher de me découvrir ses pensées ? (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  67. Les jeunes filles ne sont point libres avec leurs mères, Madame ; et la crainte de paraître quelquefois un peu trop formées pour leur âge, gâte toutes leurs affaires. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  68. Ma fille est encore si simple et si fort innocente, que le nom même de l'Amour est un terme inconnu pour elle. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  69. Et, mort de ma vie, Madame, ce n'est pas l'esprit qui donne de l'amour, c'est l'amour qui fait venir de l'esprit. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  70. Ne précipitez point les choses, Madame ; on vous attend chez le Notaire, allez-y, mais ne signez rien. La voici ; laissez-moi seule avec elle, je la ferai parler, ou elle aura perdu la parole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  71. Je n'ose confier mes chagrins à personne, et je serai peut-être la victime de ma timidité. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  72. Je ne suis pas comme les autres. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  73. Ouais ; mais voici un étrange endurcissement ! (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  74. Vous me soupçonnez apparemment d'être indiscrète, c'est ce qui vous empêche de me déclarer vos petits sentiments ; mais je vous avertis que je les devine, et qu'il ne tient qu'à moi? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  75. Si tu les devines, Lisette, pourquoi me les demandes-tu ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  76. Pour en avoir l'aveu de votre propre bouche, et pour être en droit de vous offrir mes petits services. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  77. Et quels services me voudrais-tu rendre, Lisette ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  78. D'accord ; mais les choses mêmes sont plus sensibles. Allons, ne craignez point de m'ouvrir votre coeur, j'aime mieux vous interroger. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  79. Vous aimez quelqu'un apparemment, et ce serait une chose honteuse que vous n'aimassiez personne à votre âge ; je me moquerais de cous la première, si vous ne saviez pas ce que c'est que l'amour. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  80. Ah, bon cela, voilà qui me plaît. J'aime les personnes de bonne foi : expliquez-moi donc bien toutes choses, et ne me cachez rien surtout. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  81. Premièrement, vous aimez quelque jeune homme, je gage ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  82. Revenons à Éraste, vous l'aimez beaucoup ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  83. Oui, je l'aime ; mais je n'ai point de ses nouvelles. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  84. Comment ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  85. Et pour n'être point la femme de Monsieur Damis? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  86. Sa soeur était avec moi dans le couvent, et c'est elle qui m'a priée de l'aimer. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  87. C'est ce qui m'inquiète, et je crains qu'ils ne viennent tous deux en même temps. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  88. Je n'y ai pas songé ; et la crainte d'être Madame Damis me trouble si fort l'imagination, que je ne sais ce que je fais. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  89. Hé, parbleu oui, c'est elle-même. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  90. Je me meurs, soutiens-moi. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  91. Morbleu, voilà des gens qui s'aiment. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  92. Tu es un bon traître, toi ; et tu m'aimes d'une belle manière. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  93. On va vous marier, Madame ! (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  94. Quelle aventure met le comble à mon désespoir. (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  95. Premièrement, c'est Monsieur votre père qui est votre rival. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  96. Lui-même. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  97. La Vigne m'a tout conté ; il allait épouser ma femme, lui. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  98. Lisette est ta femme ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  99. Oui, Madame. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  100. Faites ce qu'elle vous dit, et me laissez seule disposer de certaines choses qui achèveront de me déterminer. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  101. Enferme-les dans mon cabinet, et viens me retrouver ici. (Acte 1, scène 9, ANG?LIQUE)
  102. Une fille d'esprit ne tomberait point dans ces inconvénients ; mais, il me semble, pour moi, que dans l'incertitude, il est toujours bon de ne pas manquer faute de précaution. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  103. Nullement. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  104. Éraste est de retour, il m'aime, je n'ai plus que faire de Dorante. (Acte 1, scène 11, ANG?LIQUE)
  105. Hé, dites-lui naturellement les choses : faut-il tant de ménagement pour un soupirant du Palais ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  106. Enfin, Madame, je m'arrache aux affaires les plus importantes, pour ne pas perdre le moment favorable de vous exprimer. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  107. Je suis exacte, comme vous voyez ; mais ne parlez pas devant cette fille, elle redit tout à ma mère. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  108. Monsieur, si c'est Madame Olimpe que vous demandez, c'est à moi qu'il faut parler, s'il vous plaît ; si c'est Mademoiselle, c'est encore à moi. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  109. Fort bien, j'entends votre affaire : il n'est pas besoin de me dire à qui des deux vous en voulez. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  110. Que vous me perdez, Dorante. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  111. Le Ciel me préserve de l'être, j'aimerais mieux mourir ; c'est à mes soins qu'on vous a confiée, et je ne prétends pas qu'il soit dit dans le monde? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  112. Fi, Monsieur, cela n'est ni beau ni honnête à un homme de robe, de vouloir séduire de jeunes personnes. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  113. Mais vraiment, c'est une espèce de folle que votre gouvernante. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  114. Comment folle ! (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  115. Adieu, je trouverai moyen de vous donner de mes nouvelles. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  116. Vous me le promettez. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  117. Ce sont de bonnes gens que ces Messieurs de la Justice, les femmes en font tout ce qu'elles veulent. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  118. Je ne sais comment cela s'est fait. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  119. Mais, votre Lisimon ne vient point ; apparemment, c'est la crainte de le voir qui vous a fait croire l'avoir vu. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  120. Non, le voici, je ne me trompe point, c'était lui-même. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  121. Deux petits collets, maltraités du Lansquenet, Madame, qui depuis un quart d'heure m'arrêtent à cent pas d'ici, et pour quoi. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  122. Hé bien, Madame, me voilà, que devenons-nous ? (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  123. Je vous adore ; vous m'aimez ! (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  124. Oh ; il y a des mères et des mères, Monsieur ; et la seule vue d'un plumet, ou d'un justaucorps rouge, ferait prendre à celle-ci des résolutions terribles contre sa fille. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  125. La pauvre Dame : elle n'est donc pas de ce monde ? (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  126. Mais, parlons net ; car, je suis homme de réflexion ; cette mère que l'on craint tant, on ne la craint pas sans sujet. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  127. N'hésitez point à me le dire, il n'en mourra pas, je vous en réponds. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  128. Je suis prudent, et je n'aime pas les affaires : ses deux oreilles me suffiront. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  129. Vous hésitez à me répondre, et vous allez aux opinions. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  130. Dans quelque moment de dépit contre un plus fortuné que moi, vous avez tantôt reçu mon message, et vous avez dit, oui, qu'il vienne. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  131. Je comprends la chose à merveille ; mais, je le connaîtrai, ce fortuné : et il me sera garant de tout, sur mon honneur. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  132. Un jeune homme avec Angélique ! (Acte 1, scène 15, DAMIS)
  133. Mon ressentiment vous émeut, c'est quelque chose. (Acte 1, scène 15, LISIMON)
  134. Adieu, Madame, je vous abandonne à vos réflexions. (Acte 1, scène 15, LISIMON)
  135. Tombe sur moi, le Firmament, si le drôle ne meurt de ma main. (Acte 1, scène 15, LISIMON)
  136. Si vous étiez venu quelque moment plutôt, vous auriez eu, comme moi, une frayeur épouvantable. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  137. Donnez-moi le temps de me remettre, je vous prie. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  138. Comment ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  139. Demandez, demandez-lui à elle-même, elle vous contera mieux la chose que je ne pourrais faire. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  140. Je viens de sauver la vie à un jeune homme qu'on a pensé tuer à mes yeux. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  141. Comment diantre ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  142. Heureusement, j'ai eu le temps de le faire sauver dans le logis. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  143. Sans mon secours, c'était un homme mort infailliblement. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  144. Le ciel vous a conduit ici bien heureusement pour achever ce que nous avons commencé. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  145. Comment ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  146. Mais, puisqu'il est chez vous, qu'il y demeure : à quoi bon s'exposer mal à propos ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  147. Comment, Monsieur, qu'il y demeure ! (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  148. Un homme caché dans le logis sans l'aveu de ma mère ! (Acte 1, scène 16, ANG?LIQUE)
  149. La pauvre enfant, sa simplicité me charme ! (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  150. Hé, de grâce, si vous m'aimez, ne me refusez point ce que je vous demande. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  151. Tu nous en donnes furieusement à garder. (Acte 1, scène 16, LA VIGNE)
  152. Mais, je songe que vous me faites faire une corvée bien inutile, et un personnage qui ne convient guères à mon âge. (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  153. Servir d'escorte à un jeune homme ! (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  154. Ne me quitte pas, au moins. (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  155. Je ne sais, Madame, comment reconnaître l'important service? (Acte 1, scène 18, DORANTE)
  156. Emmenez-les, Monsieur de la Vigne, ils se complimenteront en chemin. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  157. Adieu, Madame. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
  158. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 18, LA VIGNE)
  159. Mais, Madame votre mère ne tardera pas à revenir, que ferons-nous de nos prisonniers ? (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  160. Madame votre mère est bonne personne, déclarez-lui la tendresse que vous sentez pour Éraste, pleurez, priez, embrassez ses genoux, elle n'aura jamais la force de résister à vos larmes. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  161. Hé bien, je parlerai : avouez-moi de ce que je lui dirai seulement. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  162. Elle vient : voilà la clef de votre cabinet, allez entretenir votre amant, et me laissez le soin de vos affaires. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  163. Vivat, Madame ! (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  164. J'ai pénétré les secrets de Mademoiselle votre fille, je sais la cause de ses chagrins ; et si vous êtes toujours dans les sentiments de ne la point contraindre, vous en ferez la plus heureuse personne du monde. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  165. Qu'elle hait Monsieur Damis en perfection, et que si jamais elle est sa femme, elle a, Dieu merci, tout l'esprit pour le punir terriblement de l'avoir épousée par force. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  166. Tu me dis là des choses de ma fille !? (Acte 1, scène 20, OLIMPE)
  167. Oh, Madame, c'est en tout bien et en tout honneur, qu'elle a de l'esprit. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  168. Qu'on lui donne un mari qu'elle aime, je suis caution de sa vertu ; mais, avec Monsieur Damis, je ne répondrais, ma foi, pas de la mienne. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  169. Fais-la descendre, Lisette, je veux savoir ses sentiments de sa propre bouche. (Acte 1, scène 20, OLIMPE)
  170. Mais, Madame, malgré tout son esprit, elle aura peine à s'expliquer, si vous ne l'enhardissez un peu. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  171. La résolution en est prise : je n'autoriserai point ma fille à manquer à ce qu'elle doit ; et si quelque jour elle n'est pas contente, elle ne m'accusera pas du moins d'avoir sacrifié son repos à mon entêtement, ou à l'avarice. (Acte 1, scène 21, OLIMPE)
  172. Hé bien, Monsieur, nous en voilà revenus, et nous avons fait une bonne action à peu de frais, comme vous voyez. (Acte 1, scène 22, LA VIGNE)
  173. Tais-toi, voici Madame Olimpe. (Acte 1, scène 22, DAMIS)
  174. Je vous ai longtemps attendu chez mon notaire, Madame ; mais, l'impatience? (Acte 1, scène 22, DAMIS)
  175. Vous sortiez de chez lui quand j'y ai passé ; mais, ce que je viens d'apprendre me console de ne vous y avoir pas trouvé. (Acte 1, scène 22, OLIMPE)
  176. Et qu'avez-vous appris, Madame ? (Acte 1, scène 22, DAMIS)
  177. Vous êtes un galant homme, et vous prendrez les choses du bon côté. (Acte 1, scène 22, OLIMPE)
  178. Approchez, Angélique, et ne me déguisez rien, vous n'avez point à vous plaindre de mes manières, et je ne vous faisais violence que parce que je ne croyais pas la faire. (Acte 1, scène 23, OLIMPE)
  179. Avant que je réponde à toutes vos bontés, permettez-moi, Madame? (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  180. Qu'est-ce que cette cérémonie, Madame ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
  181. Monsieur, c'est que je ne vous aime point, et Madame a la bonté de vouloir bien que je vous le dise. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  182. Quoi, Madame, vous autorisez un discours de la sorte dans les termes où nous sommes ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
  183. J'ai cru les sentiments de ma fille conformes aux miens, et je me suis trompée. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  184. Moi, Madame, je ferai tout ce que vous me commanderez ; mais, je ne conseille pas à Monsieur de souhaiter que vous me commandiez d'être sa femme. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  185. Je satisferais au devoir de fille, en vous obéissant, Madame ; et je remplirais les devoirs de femme, en donnant à Monsieur tous les chagrins imaginables. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  186. Vous vouliez une femme sans esprit, celle-ci n'est point votre affaire. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  187. De toutes les bonnes qualités, il ne lui est demeuré que de l'ingénuité. (Acte 1, scène 23, LA VIGNE)
  188. Quoi, Madame ?... (Acte 1, scène 23, DAMIS)
  189. Par exemple, ce jeune Monsieur que vous venez de conduire si bonnement? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  190. Hé bien, ce jeune homme que je viens de conduire ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
  191. Comment donc ? (Acte 1, scène 23, OLIMPE)
  192. Quoi, ce jeune homme est amoureux de vous ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
  193. Ne l'auriez-vous pas aussi ramené chez lui, Monsieur, si je vous en avais prié ? (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  194. C'est le meilleur homme du monde que Monsieur Damis. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  195. Il nous reste encore dans le cabinet de Mademoiselle un jeune homme avec son valet de chambre. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  196. Un homme dans votre cabinet ? (Acte 1, scène 23, OLIMPE)
  197. Elle ne sait ce qu'elle dit, Madame. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  198. Il faut approfondir cette affaire, Madame, et voir un peu? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
  199. Vous verrez un jeune homme, vous dis-je, nouvellement arrivé de l'armée, qui n'a point encore de logis arrêté, à qui Monsieur aura la bonté de donner un appartement chez lui, s'il lui plaît. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  200. Qu'est-ce à dire, un appartement chez moi ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
  201. C'est le véritable, au moins, je vais vous l'amener. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  202. Cette pièce de cabinet sera quelque chose de fort curieux à voir apparemment. (Acte 1, scène 23, LA VIGNE)
  203. Ne me condamnez point avant que de m'entendre, Madame, deux mots suffiront pour me justifier. (Acte 1, scène 24, ANGÉLIQUE)
  204. Hé vraiment oui, Madame, c'est mon fils. (Acte 1, scène 25, DAMIS)
  205. Ma résolution, Madame, est qu'on les marie, et tout au plus vite, ils seront fort bien ensemble, il n'y aura du moins qu'un ménage de gâté. (Acte 1, scène 25, DAMIS)
  206. Ne vous pressez point de me remercier, Monsieur mon fils. (Acte 1, scène 25, DAMIS)
  207. On te mettra dehors, toi, et je veux que ce soit le premier article du Contrat. (Acte 1, scène 25, DAMIS)
  208. Puis-je me flatter, Madame? (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)
  209. Ma fille vous aime, cela me suffit : puissiez-vous être longtemps heureux ! (Acte 1, scène 25, OLIMPE)
  210. Comment ? (Acte 1, scène 25, L'OLIVE)
  211. Oui, mon cher Monsieur de l'Olive, je vous certifie, que grâces au Ciel, je me porte bien ; et que pour mes péchés, c'est là ma femme. (Acte 1, scène 25, LA VIGNE)
  212. C'est ta femme ? (Acte 1, scène 25, L'OLIVE)
  213. Oui, mon enfant, et je voudrais bien qu'il me fût permis de m'en défaire en ta faveur, je ferais volontiers les frais de la noce ; je crois ma foi que j'y gagnerais encore. (Acte 1, scène 25, LA VIGNE)

L'ÉTÉ DES COQUETTES (1754)

  1. Oh çà, Madame ; parlons un peu raison, s'il nous est possible. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Oh, ma chère enfant, laisse-moi en repos, je te prie ; le seul mot de raison me fait mourir à mon âge. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  3. Faite comme je suis, je passerais pour folle dans le monde, si l'on me soupçonnait seulement de savoir ce que c'est que la raison. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  4. Hé bien, soit, parlons donc caprice, puisque le terme de raison vous effarouche. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. Comment vous accommodez-vous de celui qui a pris à Madame votre mère de vouloir vous faire épouser votre vieux cousin ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Ma mère me passe tant de bagatelles ; je serais bien injuste de ne lui pas souffrir au moins la liberté de vouloir certaines choses. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  7. Nullement. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  8. Et Madame votre mère ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  9. Je serai toujours complaisante et soumise à ses volontés, je me ferai un devoir de lui obéir aveuglément ; mais, je prendrai si bien mes mesures, que Monsieur mon cousin ne voudra point de moi. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  10. Je ne regarde le mariage qu'avec frayeur, ce que j'en entends dire me fait frémir, c'est un engagement que mille personnes se repentent d'avoir pris, et dont aucune n'est satisfaite. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  11. Il n'est point de femmes qui s'en louent, et les plus modestes croient beaucoup faire de ne pas s'en plaindre. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  12. Ma foi, je ne suis pas de votre sentiment ; ce que j'entends dire du mariage ne m'en dégoûte point du tout ; et ce que j'en imagine, me paraît tout à fait joli. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  13. Mais vous l'aimez ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  14. Et vous ne savez si vous l'aimez ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  15. Non, il me semble que je n'aime personne. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  16. Comment ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  17. Elle vous accuse d'aimer tout le monde. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  18. Non, de bonne foi, je n'aime personne ; mais je suis ravie d'être aimée, c'est ma folie, j'en demeure d'accord. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  19. C'est celle de toutes les jolies femmes ; et vous êtes folle à meilleur titre que pas une. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  20. Oui, je me plais à connaître les différents effets que l'esprit et la beauté peuvent produire dans les coeurs. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  21. Mon Maître à chanter, par exemple ; je ne serai point contente que je ne l'aie fait mettre aux Petites-Maisons. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  22. Vous lui fîtes passer dernièrement une bonne nuit sous vos fenêtres. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  23. Ma foi, Madame, vous n'avez point de conscience. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  24. Ne suis-je pas heureuse, de savoir me divertir de toutes sortes d'originaux ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  25. Oui vraiment, et je commence à connaître qu'une fille d'esprit n'a jamais le loisir de s'ennuyer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  26. Assurément ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  27. J'y trouve une espèce de mérite même, on polit un homme de Robe, on apprend à vivre à un Abbé, on met un jeune homme dans le monde, l'hiver vient insensiblement, et l'on se trouve dans son centre. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  28. De la part de Monsieur Patin, Madame. (Acte 1, scène 2, JASMIN)
  29. Il serait venu lui-même, Madame, mais il a eu ce matin des affaires au grand Bureau. (Acte 1, scène 3, LA FLEUR)
  30. Vous m'avez ruiné, Madame, et je ne puis payer comptant que deux cent pistoles. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  31. Je vous envoie, pour nantissement des cents autres, un diamant que vous avez trouvé beau, et que je reprendrai pour mille écus toutes fois et quantes. (Acte 1, scène 3, ANG?LIQUE)
  32. Fait à Paris, en mon Bureau, l'an de grâce 1690, et du Bail courant le troisième. (Acte 1, scène 3, ANG?LIQUE)
  33. Il y a peu de gens qui puissent écrire aussi noblement. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  34. Voilà le diamant, Madame. (Acte 1, scène 3, LA FLEUR)
  35. César-Alexandre Patin est un financier fort bon à décrasser, Madame. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  36. C'est à moi qu'il est redevable du peu de Noblesse qu'il commence à mettre dans ses manières. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  37. Hé, Madame, voilà Cidalise. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  38. Nous dînerons aux bougies premièrement ; j'ai des chagrins que je veux dissiper par quelque plaisir extraordinaire. (Acte 1, scène 4, CIDALISE)
  39. Il me persécute plus que jamais. (Acte 1, scène 4, CIDALISE)
  40. Me hait-il toujours ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  41. Lisette, donne cette pistole à mes porteurs ; tant qu'elle durera, qu'ils ne sortent point du cabaret. (Acte 1, scène 4, CIDALISE)
  42. Hé bien, ma chère enfant, comment vont tes affaires ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  43. Quand on ne peut vivre heureusement au monde, n'est-ce pas être sage d'y renoncer ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  44. Le testament de mon père qui m'attache à ce que je hais, et qui ne me permet pas d'être à ce que j'aime. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  45. Tu t'amuses à aimer ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  46. À ton âge aimer ! (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
  47. Comment donc ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  48. Est-ce que tu n'aimes pas, toi ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  49. Non, vraiment. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  50. Je souffre qu'on m'aime ; et quand je ne me fâche point de me l'entendre dire, je prétends qu'on m'a grande obligation. (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
  51. Nous ne nous ressemblons donc guère ; car pour moi je sais toujours gré aux personnes qui m'aiment ; et de tous ceux qui me l'ont dit, je n'ai jamais haï que mon Tuteur. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  52. Oui, mais je n'en aime qu'un ; et s'il m'aime toujours, je l'aimerai toute ma vie. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  53. Peut-être, on le nomme ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  54. Celui que je connais est le vrai Clitandre : mais son nom m'a paru vous embarrasser, vous le connaissez assurément. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  55. C'est un jeune homme assez bien fait ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  56. Vous le connaissez ; c'est lui-même. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  57. Ne me déguisez rien. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  58. Me trompe-t-il ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  59. Mais, vraiment, à ce compte, il faut qu'il trompe l'une de nous deux. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  60. Je suis malheureuse, il vous aime. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  61. Il me le jurait encore la veille de son départ. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  62. Comment ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  63. Tout le monde le croyait parti comme vous ; mais il a été quelque temps caché dans une maison voisine de la nôtre, dont les fenêtres répondaient aux miennes. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  64. Je donnerais tous les hommes du monde pour une amie. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  65. Voilà votre petit Maître-à-chanter, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  66. Madame, ne lui faites pas perdre son étalage. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  67. Il est paré, poudré, beau comme un Adonis ; il a du blanc, du rouge, et des mouches. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  68. Ce serait un petit homme à s'aller pendre. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  69. Mais je ne suis point en humeur de chanter, Lisette. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  70. Assurément ; et par toutes sortes de raisons, les Chevaliers de Ce Sol Ut doivent l'emporter sur les Marquis de la Capriole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  71. Je me suis donné un carrosse depuis quelques jours, Madame. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  72. Combien de femmes vont être soupçonnées d'avoir part à cet équipage ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  73. Vous ne sauriez croire, Madame, tous les contes qui s'en font déjà, et les plaisanteries qu'on m'en dit à moi-même. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  74. Madame ! (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  75. Où le prend-il, Madame ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  76. On peut dire qu'aussi bien que les mouches, il est assurément de la bonne faiseuse. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  77. Monsieur des Soupirs est bon prince, Madame : il entend raillerie autant qu'homme du monde. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  78. Mais voyez donc, Madame, qu'il est bien fait et qu'il a bon air ! (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
  79. Madame ! (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  80. Qu'il soutient spirituellement tous les compliments qu'on lui fait. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
  81. Madame ! (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  82. Comment, ma chère ; c'est son moindre talent que la musique. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  83. Madame ! (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  84. À vous parler naturellement, Madame, je n'ai jamais regardé la musique que comme un amusement. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  85. J'étais né pour toute autre chose ; mais je ne me repends point du parti que j'ai pris, puisqu'il me donne quelquefois les moyens d'être auprès de Madame. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  86. Malgré la guerre et la saison, je ne manque pas de fleurettes, comme tu vois. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  87. Le printemps de Paris chassera les Plumets, v.1 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  88. Que cela est joliment tourné ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  89. Oui, Madame. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  90. Climène, c'est moi apparemment ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  91. Oui, Madame. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  92. Fou, musicien et poète, qui dit l'un, dit l'autre ; c'est la même chose. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  93. Voulez-vous prendre votre théorbe, Madame ? (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  94. Vous ne chanterez pas, Madame ? (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  95. La voix de Madame a la migraine. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  96. Cet endroit n'exprime-t-il pas bien le chagrin qu'on a de quitter ce qu'on aime ? (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  97. Madame... (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  98. Au moins, Monsieur des Soupirs, je veux que vous me donniez cet air. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  99. Quand il vous plaira, Madame. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  100. Madame ! (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  101. Cela est plus heureux qu'un honnête homme. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  102. Te crois-tu meilleure que moi ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  103. Tu vois les plaisirs innocents que je me donne pendant l'absence du beau monde ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  104. Ces petits Messieurs sont fanfarons, ils ont trop peu d'esprit pour s'apercevoir qu'on les raille, et trop bonne opinion d'eux-mêmes pour ne pas croire qu'on les aime. (Acte 1, scène 8, CIDALISE)
  105. Nous verrons, l'hiver qui vient, de tes maximes sur les écrans. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  106. J'en serais ravie, cela me ferait connaître à mille gens qui ne savent pas que je suis au monde. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  107. Monsieur des Soupirs est content comme un petit Roi, Madame. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  108. Il est entré mystérieusement dans votre cabinet, comme si je l'eusse fait cacher, et je gagerais qu'il prend ceci pour une aventure dans les formes. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  109. Tu vois que mes réflexions sont assez justes. (Acte 1, scène 9, CIDALISE)
  110. Veux-tu que je demeure seule ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  111. Faute de meilleure compagnie, on s'accoutume à ces Messieurs-là. (Acte 1, scène 9, ANG?LIQUE)
  112. Oh, celui-ci n'est pas comme un autre, il n'a point de Bénéfices, et il n'a pris le petit collet, que pour ne point marcher à l'Arrière-ban. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  113. Bon, bon, Madame, avant qu'il ait consulté son petit miroir de poche, mordu ses lèvres, arrangé les boucles de sa perruque, et pris l'avis de tous les laquais sur sa parure, il en a pour un bon quart_d_heure sur l'escalier. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  114. La plupart des jeunes Abbés sont fous de leur ajustement. (Acte 1, scène 9, CIDALISE)
  115. Jeune, Madame ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  116. Celui-ci a cinquante bonnes années, et je ne désespère pourtant pas qu'au premier jour, pour toucher le coeur de Madame, il n'arbore le plumet, et ne se fasse Cornette de Cavalerie, s'il ne peut d'abord être Capitaine. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  117. Hé bien, Lisette, vous n'avez donc point dit là-bas que je ne voulais pas être au logis, et l'on me laisse monter tout le monde ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  118. C'est Monsieur l'Abbé Chèvrepied, Madame. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  119. Je me donnerais cet ordre à moi-même, si je croyais que ma présence vous fût importune, Madame. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  120. Je ne m'étonne pas si je vous ai d'abord méconnu ; cette perruque allongée, le justaucorps violet bleu, la veste brodée ; vous allez à la campagne apparemment ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  121. Non pas, Madame. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  122. Quoi, pour demeurer à Paris vous vous mettez en habit de chasse ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  123. Ce n'est point un habit de chasse, Madame. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  124. Et ne voyez-vous pas bien, Madame, que c'est son habit à bonnes fortunes. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  125. Hé laissez-la dire, Madame ; ces petites libertés font plaisir. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  126. Monsieur l'Abbé dans cet équipage n'a l'air ni d'un bénéficier, ni d'un homme d'épée, et il n'y a personne qui ne le prenne pour un animal amphibie. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  127. Vous voyez par là, Madame, que je tâche de m'accommoder à votre goût, et je m'éloigne autant qu'il m'est possible du petit collet et du manteau. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  128. Vous ne sauriez me faire plus de plaisir. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  129. Ma foi, Madame, le petit collet et le manteau ne gâtent rien. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  130. Lisette est franche, Madame, et il serait à souhaiter pour moi, que vous fussiez aussi sincère. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  131. Vos sentiments sont impénétrables, Madame. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  132. On ne sait jamais comme on est avec vous. (Acte 1, scène 10, L'ABB?)
  133. Madame, je n'ai point encore de caractère. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  134. Oui, Madame, j'attends vos réflexions pour prendre les miennes. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  135. Vous ne dites mot, mes beaux yeux, mes beaux sourcils, ma belle Reine. (Acte 1, scène 10, L'ABB?)
  136. Monsieur l'abbé a raison, Madame. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  137. Que je mes voie de près, Monsieur l'abbé, je vous prie. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  138. Un fauteuil, je me meurs. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  139. Madame ? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  140. Ce n'est que de la poudre de Chypre, Madame. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  141. Et c'est un poison qui me fait mourir. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  142. Mais il me semble que... (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  143. Eh, les vilains Abbés avec leur poudre ; ils en portent exprès pour donner des vapeurs aux Dames. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  144. Mais, vraiment j'en ai toujours, et ce n'est que d'aujourd'hui que Madame m'en fait reproche. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  145. Le beau sujet d'étonnement ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  146. Les femmes sont capricieuses, ne faut-il pas que leurs vapeurs le soient aussi ? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  147. Me voilà malade pour quinze jours. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  148. Monsieur l'Abbé, vous êtes un cruel homme. (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
  149. Eh sortez, encore une fois, si vous m'aimez. (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
  150. Mes beaux yeux, je suis au désespoir. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  151. Sans cela, nous allions peut-être savoir les sentiments qu'elle a pour vous. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  152. Voilà un accident qui me passe ! (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  153. Eh, sortez donc, Monsieur, vous empester cet appartement. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  154. Je n'en mettrai de ma vie. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  155. Oui, Madame. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  156. La jolie chose que l'esprit d'une femme ! (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  157. Madame_la_Comtesse de Martin-sec, Madame ? (Acte 1, scène 12, JASMIN)
  158. Eh, bon Dieu, quel abandonnement ! (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  159. Avec plus de mérite que femme du monde, on vous trouve aussi esseulée qu'un favori disgracié. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  160. Vous voyez les tristes effets de la guerre, Madame. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  161. Mais, vraiment si elle continue, je prévois que pour ne pas s'ennuyer tout l'été, il faudra prendre le parti de faire un voyage sur la frontière. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  162. Où aller servir volontaire dans quelque régiment de faveur : cela serait-il de votre goût, Madame ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  163. Vous pensez railler ; mais, si sans choquer la bienséance, on pouvait prendre un habit d'homme, je vous jure que je serais déjà partie. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  164. Quelle heureuse rencontre pour moi, Madame ! (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
  165. Je vous croyais à la campagne, Madame. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  166. J'en suis revenue d'hier au soir ; et désert pour désert, j'aime autant Paris que mon château. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  167. On dit que c'est un si beau lieu, Madame. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  168. Oui ; mais les lieux ne me paraissent charmants, qu'autant que j'y vois ce que j'aime. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  169. Ma maison n'a plus d'agrément pour moi. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  170. Je ne m'étonne plus, Madame, que vous soyez dans le goût d'aller visiter la frontière. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  171. Il n'est parti que d'hier, Madame ? (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
  172. Se mettre si tard en campagne, c'est un peu sacrifier sa gloire à son amour. (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
  173. Je demeure d'accord que ce garçon-là m'aime extraordinairement. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  174. Comment ? (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  175. Il a pris des mesures fort justes, et pour peu qu'il fasse diligence, il arrivera tout à propos pour voir séparer l'armée. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  176. Vous êtes toujours de la même humeur, et pour ne pas perdre un bon mot, vous sacrifieriez toute la terre : mais, vous changeriez bien de langage et de sentiments si je vous avais dit qui c'est. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  177. Nous le connaissons donc, Madame ? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  178. Lui-même : d'où vient votre étonnement ? (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  179. Comment, comment donc, qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  180. Que vous vous confiez à vos rivales, Madame. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  181. À mes rivales ! (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  182. Ne vous en fâchez point, Madame, ce serait à nous de nous plaindre. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  183. Je ne comprends rien à ce que vous me dites. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  184. Ce petit gentilhomme fera une belle campagne cette année. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  185. Assurément, il fera une belle campagne ; et je n'ai rien épargné pour son équipage. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  186. Pour son équipage, Madame ? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  187. Oui vraiment, pour son équipage. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  188. Il n'y a pas le mot à dire ; et ce n'est pas sans raison qu'il a quitté Madame la dernière. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  189. C'est un petit volontaire qui sert les Dames par quinzaine. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  190. Non, je déteste les hommes, et je n'en verrai de ma vie que pour les mépriser et me moquer d'eux. (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
  191. Voilà Monsieur Patin, Madame. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  192. C'est un soupirant d'été, Madame, qui ne va point sur la Frontière. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  193. Vous ne m'attendiez que ce soir, Madame, mais je me dérobe à mes affaires pour me donner tout entier au plaisir d'être auprès de vous. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
  194. Je suis ravi de trouver si bonne compagnie ; et ces Dames, je crois, voudront bien être de la partie que je viens vous proposer. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
  195. C'est un petit régal que j'espère ce soir avoir l'honneur de donner à Madame dans ma maison de campagne, qui n'est qu'à demi lieue d'ici. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
  196. Toujours régal sur régal ; tous les jours des cadeaux ; et des présents même. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  197. Vous moquez-vous, Madame ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
  198. Hé, Madame, ces Messieurs les Financiers entendent bien leurs affaires ; et s'ils font en été si grosse dépense avec les Dames, ils ont pendant l'hiver en revanche tout le temps de se ménager. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  199. Oh, pour moi, l'hiver et l'été, je vais toujours le même train. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
  200. Madame, il y a là-bas un Monsieur dans une chaise qui demande si vous êtes au logis. (Acte 1, scène 17, JASMIN)
  201. Je le voudrais, nous nous en réjouirions, et cela tirerait peut-être Cidalise de sa mauvaise humeur. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  202. Madame, voilà les deux copies que vous m'avez demandées. (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
  203. Il sera des nôtres, Madame, ne le voulez-vous pas bien ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR PATIN)
  204. De tout mon coeur, dans un repas rien ne me fait tant de plaisir que la musique. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  205. Nous en aurons, Madame, et de la meilleure. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR PATIN)
  206. Vous allez en juger si vous voulez, et Madame peut-être voudra bien l'entendre. (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
  207. Aussi bien ces Dames sont rêveuses. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  208. Il faut pour vous faire aimer d'elles v.15 (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
  209. Sans cadeaux et sans promenades, v.17 (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
  210. Hé bien, Mesdames, cette chanson est de bon sens ; qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR PATIN)
  211. Et elle donne de l'appétit, même. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
  212. Hé bien, Madame, c'est Clitandre qui arrive de l'armée incognito. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  213. Vous l'aviez deviné, Madame, c'est une aventure d'été. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  214. Que vous a-t-il donc fait, Madame ? (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  215. Non, Madame. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  216. Vous serez contente, faites seulement ce que je vous dis. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  217. Faut-il me cacher aussi, moi, Madame ? (Acte 1, scène 20, MONSIEUR PATIN)
  218. Fourbe, fourbe, tu m'as trompée ; tu te livres bien heureusement à la vengeance que j'en veux prendre. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  219. Quitter l'armée pour me venir voir ? (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  220. Cet empressement me devrait faire plaisir ; mais je n'aime pas qu'aux dépens de votre gloire, vous me donniez des marques de votre tendresse. (Acte 1, scène 21, ANG?LIQUE)
  221. Que vous dirai-je, Madame, il semblait qu'il m'eût prêté ses ailes, et j'ai fait une diligence incroyable. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  222. Il n'est pas permis de mentir si effrontément. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  223. Que dites-vous, Madame ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  224. Je n'y puis demeurer plus de quatre jours. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  225. Que ne ferais-je pas, Madame, pour être un instant avec vous ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  226. Regardez-moi, Clitandre, ne méritais-je pas bien ma quinzaine comme une autre. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  227. Que me dites-vous là, Madame ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  228. Madame ! (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  229. Je vous le pardonne : allez, à cela près vous êtes un fort joli homme, et je veux bien encore être de vos amies. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  230. Mais toutes les femmes ne sont pas bonnes comme moi, et je suis fâchée pour vous, que le hasard fasse rencontrer chez moi Cidalise. (Acte 1, scène 21, ANG?LIQUE)
  231. Cidalise, Madame ! (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  232. Moi, Madame ! (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  233. Je commence à démêler l'aventure. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  234. Me voilà pris comme un fat, et sans un peu d'effronterie, j'aurai peine à sortir d'intrigue. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  235. Il ne faut point perdre contenance : quand on a de l'esprit, on se tire aisément d'un mauvais pas. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  236. Ma foi, Madame, puisque vous êtes si bonne, je vous avouerai tout ingénument ; mais pardonnez-moi cette bagatelle, ou ne m'empêchez pas du moins de me justifier près de Cidalise. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  237. Êtes-vous de bonne foi, Madame, et ne me trahirez-vous point ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  238. L'Amour est un bon guide, Madame, je vous aurais cherchée vainement chez vous, et c'est lui qui m'a fait entendre que je vous trouverais ici. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  239. Qu'aurait-il pu me dire, Madame, qui m'eût fait craindre de vous voir ? (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  240. Parlez, vous a-t-on prévenue contre moi, et quinze jours d'absence me feront-ils vous retrouver infidèle. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  241. Madame, j'ai joint l'armée ; j'ai vu l'ennemi, je me suis fait voir à nos généraux, j'ai fait le coup de pistolet, pris quelques officiers prisonniers ; l'Amour m'a rappelé vers vous, je suis revenu sans réflexion. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  242. Madame... (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  243. C'en est fait, Clitandre, rompons sans bruit et sans éclaircissement. (Acte 1, scène 22, CIDALISE)
  244. Je vous connais trop, pour vous aimer encore, et je vous estime trop peu, pour avoir du ressentiment contre vous. (Acte 1, scène 22, CIDALISE)
  245. Madame ? (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  246. Elle s'explique net ; et pour elle comme pour moi, vous aurez de la peine à vous faire croire innocent. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  247. Je n'en suis pas trop informée ; mais autant que j'en puis juger, on a fait entendre à ces Dames que depuis votre dernier départ vous avez toujours été en garnison dans le château de Martin-sec. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  248. Oseras-tu mementir ? (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  249. Allons, ferme, Monsieur, il faut sauter le fossé. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  250. Madame ? (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  251. Moi, Madame, je n'ai rien à répondre ; que voulez-vous que je vous dise ? (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  252. Le respect me ferme la bouche, et je m'en vais prendre la poste. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  253. Il est brutal, et n'aime pas qu'on le plaisante. (Acte 1, scène 24, CIDALISE)
  254. Vous êtes bonne, Madame, et je connais votre sincérité ; je la reconnaîtrai, sur ma parole. (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
  255. Vous nous avez jouées les premières, demeurons bons amis, et ne parlons plus du passé. (Acte 1, scène 24, ANGÉLIQUE)
  256. Comment, Madame, ne parlons plus du passé ? (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  257. Ne vous emportez pas, Madame, on vous le cède ; et il vous demeurera pour l'équipage. (Acte 1, scène 24, ANGÉLIQUE)
  258. Madame, on a servi. (Acte 1, scène 25, JASMIN)
  259. Allons nous mettre à table, nos différents s'y termineront mieux qu'ici, et nous irons tous ensemble souper ce soir chez Monsieur Patin. (Acte 1, scène 25, ANGÉLIQUE)
  260. Sans rancune, Madame. (Acte 1, scène 25, CLITANDRE)
  261. On prendra soin de le retenir, Madame. (Acte 1, scène 25, CIDALISE)
  262. Ma foi, vivent les femmes de bon esprit, toutes les saisons leur sont égales, rien ne les chagrine, et jusqu'aux moindres bagatelles tout leur fait plaisir. (Acte 1, scène 25, LISETTE)

LA DÉSOLATION DES JOUEUSES (1687)

  1. Quand Madame votre mère en devrait enrager cent fois davantage, je ne saurais m'empêcher d'en être ravie, et je gage que vous en êtes pour le moins aussi contente que moi. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Voilà déjà la cohue écartée, Dieu merci ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Et je sais bien pour moi, que si j'avais gouverné la police, il y a longtemps que l'affaire serait faite, et qu'on ne parlerait plus de ces maudits jeux, qui causent tant de désordre, et qui m'ont fait passer tant de nuits sans me coucher. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Ce ne sont point les veilles qui me fatiguent, et le jeu même ne me déplairait pent-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère mais, que cette maison soit une Académie ouverte à toutes sortes de gens ; que tout ce qu'il y a de fainéants, de ridicules et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de quelque visage désagréable, à qui je n'ose dire : vous me fatiguez, parce qu'il perd quelquefois son argent avec ma mère en vérité : c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  5. À propos de cet argent qu'on perd quelquefois contre Madame votre mère je n'y faisais pas réflexion d'abord, et je ne sais si vous avez tout à fait raison d'être bien aise de ce nouveau règlement. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Je commence à n'être plus si réjouie. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  7. Plût au ciel, Lisette, être la plus malheureuse demoiselle du royaume, et que ma mère ne fût jamais entrée dans ce commerce. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  8. Voilà des sentiments fort nobles, assurément, et je ne doute point que Dorante n'ait beaucoup contribué à vous les inspirer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  9. Franchement, Madame, c'est un fort honnête homme, et il faut qu'il vous aime bien tendrement, pour ne s'être point rebuté des manières de Madame votre mère et du refus qu'elle fit à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques mois. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  10. Je ne sais ; il me semble que dans l'état où sont les choses, si la nouvelle est vraie, il devrait être ici. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  11. Je l'ai fait avertir dès le matin, comme vous me l'avez commandé et il viendra bientôt, assurément. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  12. Madame, puis-je espérer que le changement dont on parle aujourd'hui dans tout Paris, fera changer les sentiments de Madame votre mère, et croyez-vous qu'elle me pardonne maintenant de n'être pas joueur de profession ? (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  13. Je le crois, pour moi, et il me semble qu'il n'y a pas lieu d'en douter, puisque voilà vos sentiments justifiés par arrêt. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  14. Elle m'a parlé tant de fois, et en des termes si avantageux, du chevalier de Bellemonte, que je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans l'espérance de quelque fortune considérable, qu'il lui avait promis de faire au lansquenet. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  15. Le chevalier est un aventurier tombé des nues, qu'on ne connaît que par le jeu, et qui ne subsistait que par là, comme mille autres de son caractère. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  16. Si cela est, je suis bien vengé de Madame votre mère, par l'indignité du rival qu'elle me préférait. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  17. Comment nous y prendrons-nous ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  18. Qui ferons-nous parler à Madame ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  19. D'accord ; mais Monsieur votre oncle se portait à merveille quand on le refusa, et il est fort mal à présent. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  20. Voilà des conjectures merveilleuses, au moins. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  21. Faites parler par le médecin de votre oncle, et qu'il lui promette de le dépêcher incessamment. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  22. Cela ne servirait de rien, tant que l'entêtement de ma mère durerait pour le chevalier. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  23. Comment faudrait-il faire pour la désentêter? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  24. Le voici tout à propos, comme si vous l'aviez mandé. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  25. Je viens de chez Monsieur votre oncle, Monsieur, comme vous me l'aviez ordonné. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  26. Comment va sa maladie ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  27. Madame a raison, Monsieur. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  28. Les oncles ne sont point des gens à négliger, et surtout dans les occasions comme celle-ci. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  29. Mais, belle Angélique, nous n'avons point examiné de quelle manière nous pourrions détromper Madame votre mère du chevalier de Bellemonte. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  30. Merlin, il faut me rendre un service, mon ami. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  31. Vous savez, Monsieur, que depuis le peu de temps que j'ai l'honneur d'être à vous, je me suis toujours volontiers acquitté des commissions que vous m'avez données. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  32. Expliquez-moi votre affaire, que je voie si elle n'est point trop difficile, et si je me ferai prier, ou non. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  33. Bon, Madame, c'est bien l'argent qui le gouverne. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  34. Vous ne le connaissez pas, Madame, il ne tient qu'à lui d'en avoir autant qu'homme de France. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  35. Comment diantre ! (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  36. Demandez-lui si je me trompe. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  37. Allons, allons, partons franchement, mon ami. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  38. Je suis bon prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, et à peigner une perruque. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  39. J'enrage, me voilà découvert. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  40. Nous nous sommes vus quelque part, et tu ne te nommais pas Merlin en ce temps-là. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  41. Monsieur, je ne me remets pas. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  42. Mon dessein n'est pas de te nuire, au contraire mais puisque tu m'as fait l'honneur de me choisir pour ton maître, il est juste que je profite de tes petits talents. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  43. Est-ce un si grand crime, et n'y a-t-il pas aujourd'hui mille honnêtes gens qui s'en mêlent ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  44. Monsieur, puisqu'il faut dire comme vont les choses, il est vrai qne je me suis autrefois mêlé de quelques petites bagatelles, mais je vous assure que j'ai tout oublié. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  45. Je ne vous conseille pas de jouer de moitié avec moi, je vous ferais perdre infailliblement. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  46. Mais au moins, Monsieur, je vous prie de ne me point engager dans quelque mauvaise affaire. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  47. Ce sont les petits différends que tu as eus avec elle qui t'ont fait mettre en condition, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  48. Mais, Monsieur, puisque vous devinez si bien les choses, je ne vous nierai point que quelques unes de ces petites bagatelles, quelques décrets mal purgés, m'ont fait résoudre à me mettre auprès de quelque honnête personne qui eût soin de moi, et qui m'honorât de sa protection en cas de besoin. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  49. Tu peux t'assurer de tout cela avec moi, si tu me sers sans me trahir. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  50. Les habiles gens se connaissent ordinairement. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  51. Non, non, Madame, cette pensée n'est pas sans fondement, et je vous réponds qu'il n y a pas quatre ans que Merlin était chevalier d'aussi grande conséquence que celui à qui nons avons affaire. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  52. Que vous disais-je, Madame ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  53. Ce nom de Bellemonte a assez l'air de quelques unes de nos seigneuries, mais il me semble que je n'en ai pas encore ouï parler. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  54. Il en fait beaucoup, Madame, je vous assure. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  55. Comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  56. Si vous pouvez me faire jouer avec votre homme, pour peu que nous travaillions ensemble tête-à-tête je vous dirai bientôt ce qu'il fait, de quelle école il est sorti, et quelque chose de plus peut-être. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  57. Me réponds-tu de cela ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  58. Nous nous connaissons en joueurs, nous autres, comme les peintres se connaissent en tableaux. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  59. Viens, suis-moi ; et pendant que j'irai chez mon oncle, va prendre un de mes habits. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  60. Je te mettrai aux prises avec notre homme. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  61. Adieu, voilà Madame votre mère. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  62. Je suis ici dans quelques moments. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  63. Oui, Monsieur, la résolution en est prise, et c'est à vous de voir si vous me pouvez faire toucher cet argent aussitôt que je serai arrivée. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
  64. Ce n'est point la somme qui m'embarrasse et, Dieu merci, nous sommes en état, mes correspondants et moi, de faire tous les jours de plus grosses affaires mais les bijoux que vous avez envoyés ce matin chez moi, ne valent point, à beaucoup près, l'argent que vous en voulez avoir ; et vous savez, Madame, que dans le temps où nous sommes, on ne se charge guère de bijoux qu'on ne les ait à grand marche. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
  65. Monsieur Topase, que vous faites le difficile, comme si nous ne savions pas de quel profit vous sont les bijoux, et combien vous faites votre compte à les vendre trois fois plus qu'ils ne valent aux jeunes gens de famille, qu'on vous adresse quand ils ont affaire d'argent. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
  66. Cela va bien changer, Madame ; le lansquenet défendu nous coupe la gorge, et voilà le commerce ruiné en France. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
  67. Cela est vrai, Paris va devenir désert assurément, si l'on ne réforme cette défense. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
  68. Lisette, aurait-elle fait dessein d'aller demeurer à la campagne ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  69. J'en meurs de peur, aussi bien que vous. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  70. Relâchez-vous de quelque chose, Madame, et nous n'aurons pas de peine à conclure. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
  71. Je vous attendrai, Madame. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
  72. Comment donc, Madame ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  73. Comment ? (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  74. Je vous suis bien redevable, Madame, des vues que vous aviez pour ma fortune ; mais le chevalier... (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  75. Il est adroit comme un singe, au moins. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  76. Pour cela, il joue le plus honnêtement du monde. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  77. Oui, Madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  78. Je le veux croire, Madame, pour lui faire honneur, et pour vous faire plaisir ; mais en vérité... (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  79. Il ne nous reste qu'une petite ressource dans notre affliction, et je suis bien aise de vous informer du dessein où nous sommes, le chevalier et moi. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  80. Voilà une ressource qui me fait trembler. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  81. Rien, Madame. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  82. Je crois, ma fille, que vous serez ravie de ma résolution ; les jeunes personnes sont ordinairement bien aises de voyager. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  83. Comment donc, Madame, où voulez-vous aller ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  84. En Angleterre, Madame ! (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  85. Passer la mer comme des hirondelles ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  86. Avez-vous bien songé, Madame... (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  87. C'est un Pérou que l'Angleterre pour un habile joueur comme le chevalier, et la plupart de ces gros milords ne savent que faire de leur argent. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  88. Assurément ; et si vous ruinez la Hollande, je vous conseille de ne pas aller plus loin, Madame, et de regagner Paris au plus vite. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  89. Moi, je n'y remettrai les pieds de ma vie, que le lansquenet n'y soit rétabli. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  90. Voilà Madame_la_Comtesse qui fera le voyage avec vous, si vous voulez. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  91. Quel abandonnement ! (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
  92. Madame quel contre-temps de plaisanterie ! (Acte 1, scène 6, DORIMÈNE)
  93. Je ne vins point hier, mais vous n'avez point de reproche à me faire, je ne sortis pas de la journée je m'étais purgée par précaution, et je ne voulais voir personne. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
  94. La petite procureuse, j'en suis fâchée vraiment, c'est une bonne petite femme. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
  95. Eh bien, Madame, le collier faux qu'elle avait acheté pour remplacer le sien, n'était point tout à fait semblable. (Acte 1, scène 6, DORIMÈNE)
  96. N'a-t-elle pas fait un grand crime, de perdre six vingt pistoles ? (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
  97. Je suis dans un étrange accablement, Lisette. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  98. Madame, je vous donne le bonjour. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  99. Eh Madame, plût an ciel que j'eusse perdu mille pistoles, et que ce malheur-là ne fût point arrivé. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  100. Comment donc ? (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  101. Vous êtes, je crois, de concert pour me plaisanter l'un et l'autre. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  102. Madame_la_Comtesse ignore apparemment que le lansquenet est défendu. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  103. Eh, oui, Madame, on a défendu le lansquenet ! (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  104. Vous vous moquez, Clitandre, cela ne se peut pas, et c'est comme si l'on défendait de dormir. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  105. Pour moi, j'aimerais autant qu'on m'eût défendu le boire et le manger. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  106. Madame_la_Comtesse, je vous dis ce que tout Paris sait, ce que tout Paris dit, et ce que j'ai entendu publier ce matin sous mes fenêtres. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  107. Oui, Madame, vous avez raison ce sont les laquais et la canaille à qui l'on défend de jouer le lansquenet, sous peine de mille écus d'amende. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  108. Mais vraiment vous n'y songez pas, vous avez mal entendu, Clitandre ; et il me semble que si la défense était pour les personnes de condition, ils valent assez la peine qu'on leur signifie la chose chez eux, sans le leur publier au coin des rues. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  109. Que voulez-vous que je vous dise, Madame ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  110. Ce sont des affaires qui se font ordinairement ainsi. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  111. Voilà Madame l'intendante dans votre antichambre, qui se trouve mal, je crois. (Acte 1, scène 7, UN-LAQUAIS)
  112. Elle-même. (Acte 1, scène 7, DORIMÈNE)
  113. Son mari a ruiné le maître dont il gouverne les affaires, mais je crois qu'il sera bientôt ruiné lui-même par les dépenses de sa femme. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  114. Madame l'intendante qui se meurt ! (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
  115. Le moyen de vivre, après un coup comme celui-là. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  116. Allons, allons, Madame, contre fortune bon coeur ; vous jouerez à quelqu'autre jeu, où vous gagnerez davantage. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  117. Vous le voyez, Madame, la publication est pour tout le monde, et vous ne pouvez pas dire qu'une intendante ne soit une personne de fort grosse qualité. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  118. Mon pauvre Clitandre, que me sert-il d'en avoir la qualité ? (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  119. Lisette, je me meurs ! (Acte 1, scène 8, L INTENDANTE)
  120. Madame a raison ; quoiqu'elle soit femme de qualité, le lansquenet n'est-il pas aussi bien défendu pour elle que pour sa belle-soeur, qui n'est que la femme d'un apothicaire ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  121. Elle me ferait rire, malgré mon chagrin. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  122. Allons, allons, Madame ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  123. Mais vraiment, c'est tout de bon qu'elle est évanouie. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
  124. Il n'y a point à rire de cela, Mesdames. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  125. Tôt, tôt, de l'eau de la reine de Hongrie, du papier brûlé, du vinaigre : il faut commencer par la délacer. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
  126. Bon, bon, laissez-moi faire seulement, j'ai dans ma poche un remède bien meilleur que tous ceux-là. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  127. Elle est folle, Madame. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  128. Il faut songer sérieusement à cet évanouissement-là. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  129. Allons Madame. (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
  130. Quel accablement est-ce là ! (Acte 1, scène 8, DORIM?NE)
  131. Je n'en reviendrai point, Madame, que vous ne ne m'ayez promis de m'accorder une grâce. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  132. Vous êtes en droit de me commander, Madame, je fais gloire de vous obéir. (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
  133. Je suis bienheureuse que Madame_la_Comtesse et Clitandre se rencontrent ici. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  134. Puis-je vous être utile à quelque chose, Madame ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  135. Je suis tout à votre service ; ordonnez, me voilà prête. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
  136. Il viendra quelques personnes encore, que je prierai de la même chose, et je ne crois pas qu'elles me refusent. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  137. Parlez, Madame, que souhaitez-vous ? (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
  138. Je voudrais bien, Madame, que malgré la défense, nous jouissions encore de quelques reprises de lansquenet. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  139. Madame l'intendante a raison, Madame. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
  140. Allons, allons, des cartes seulement vite, dépêchons. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  141. Mais vous n'y songez pas, Madame, et les mille écus que l'on court risque de payer ? (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
  142. Il faudra payer les mille écus, comme l'on paie les cartes, il n'y a rien de plus facile. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
  143. Oui, Madame_la_Comtesse le prend bien. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  144. Allons, Madame, de grâce, commençons à jouer, je vous en conjure. (Acte 1, scène 8, L INTENDANTE)
  145. Mais, Madame, j'ai peut-être plus de passion pour le jeu que vous n'en témoignez vous-même ; mais vous savez de quelle conséquence... (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
  146. Madame, nous ne jouerons que jusqu'à ce que j'aie regagné les mille pistoles que je perdis la semaine dernière. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  147. Après cela, je vous promets de renoncer au jeu pour toute ma vie. (Acte 1, scène 8, L INTENDANTE)
  148. Mais, Madame, si vous continuez à perdre ? (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
  149. Mais, Madame, je gagnerai indubitablement. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  150. Je n'ai engagé mes pierreries que sur ce pied-là, et il faut que je les retire dans six semaines au plus tard, car Monsieur l'Intendant arrive. (Acte 1, scène 8, L INTENDANTE)
  151. Comment donc, Madame ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  152. Faites-moi raison Monsieur, du procédé de Madame, qui ne veut plus que l'on joue chez elle au lansquenet, de peur qu'il ne lui en coûte mille écus. (Acte 1, scène 9, L-INTENDANTE)
  153. Je prétends bien qu'on y joue, moi, et nous verrons si j'en aurai le démenti. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  154. Voici un homme d'un assez plaisant caractère. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  155. Vous vous oubliez ; et vous devriez un peu songer qu'on ne parle point de la sorte dans une maison comme la mienne. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
  156. Ventrebleu Madame, on y jouera comme de coutume, ou je ferai beau bruit pour mon argent, je vous en réponds. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  157. Oui, Madame, pour mon argent ; morbleu je suis ruiné si l'on ne joue ; mais, ventrebleu ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  158. Je suis au désespoir, voyez-vous, et j'ai déjà voulu me pendre trois fois depuis ce matin. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
  159. Il me fait pitié. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  160. Monsieur, Monsieur Clitandre, vous, Madame_la_Comtesse, et vous, Madame, je vous en fais les juges, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  161. Assurément, c'est un bon garçon qui ne cherchait qu'à faire plaisir. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  162. Oh Madame, on jouera, s'il vous plaît ; têtebleu ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  163. Où diantre pourrais-je rattraper tous ceux qui me doivent ? (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
  164. Voilà Monsieur Clitandre qui me doit cent cinquante pistoles, par exemple, je sais bien pour lui qu'il ne se fera pas tirer l'oreille mais... (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
  165. Eh bien Madame, que me feront les fripons, si les honnêtes gens agissent de cette manière ? (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  166. Allons, Madame, des cartes, je vous en prie, ou je vais tout tuer. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
  167. Ventrebleu Madame, qu'on donne des cartes, ou je tuerai quelqu'un, vous dis-je encore une fois. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  168. Madame. (Acte 1, scène 9, L-INTENDANTE)
  169. Oui, Madame, je suis fou, et je suis en droit de l'être pour les vingt-cinq mille francs qu'il m'en coûte. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  170. Le pauvre petit bonhomme ! (Acte 1, scène 9, LA-COMTESSE)
  171. C'est justement cela, Madame. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  172. Il faut que je rende mes comptes au premier jour, et il y aura plus de vingt-cinq mille francs à dire. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
  173. Il me fait songer a mes pierreries ; il faut que nous jouions, Madame, absolument, vous avez beau faire. (Acte 1, scène 9, L-INTENDANTE)
  174. Eh, morbleu Madame, je vous en conjure. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  175. Allons, ma mignonne ; un peu de pitié pour ce pauvre petit bonhomme. (Acte 1, scène 9, LA-COMTESSE)
  176. Mais, Madame, je ne veux point qu'il m'en coûte mille écus. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
  177. Madame, cela n'est pas bien. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  178. Vous me mettez au désespoir, je me pendrai absolument ; mais je tuerai quelqu'un avant que de me pendre. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
  179. Faites-vous payer comme il vous plaira, et prenez-vous de vos chagrins à ceux qui vous doivent. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
  180. Je passerai cet article-là dans mes comptes, et vous aurez affaire à forte partie. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  181. Mesdames, qu'avez-vous fait à ce pauvre petit caissier ? (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  182. Il prend les choses à coeur, le petit homme. (Acte 1, scène 10, LA-COMTESSE)
  183. Je ne sais qui me tient que je n'en fasse autant ; et si trois ou quatre personnes de résolution voulaient se désespérer avec moi, cela ferait peut-être ouvrir les yeux sur les désordres que cette défense va causer. (Acte 1, scène 10, L-INTENDANTE)
  184. Pour cela, Madame, il est sûr qu'on n'a point fait assez de réflexion sur les inconvénients qui en peuvent arriver. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  185. Moi, Madame, je ne raille point ; et il faut savoir à combien de choses et à combien de gens le lansquenet était utile. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  186. Une dame recevait-elle un bijou considérable de quelque amant, le mari n'avait rien à dire, sa femme l'avait gagné au lansquenet. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  187. Cela est vrai, Madame, il y a mille gens intéressés dans cette affaire, et il faut représenter toutes ces choses-là. (Acte 1, scène 10, L-INTENDANTE)
  188. Moi, qui vous parle, moi, je suis à présent l'homme du monde le plus embarrassé. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  189. Comment donc ? (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
  190. Cela est vrai mais, on croyait que je jouais du moins, et le lansquenet me servait à ménager la réputation de vingt femmes que je considère et quelque dépense que je fisse, j'en faisais honneur au lansquenet. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  191. Eh bien, voilà vingt femmes perdues de réputation. (Acte 1, scène 10, LA-COMTESSE)
  192. Madame, on n'a point pensé à tout cela assurément. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
  193. Bon, Madame, ce n'est rien encore que ce qu'il dit là ; mais tous les jeunes gens de Paris, que voilà désoeuvrés à l'heure qu'il est, qui ne savent où donner de la tête. (Acte 1, scène 10, DORIMÈNE)
  194. Je viens de votre chambre, où j'ai laissé Monsieur le chevalier, qui joue au piquet avec un jeune homme que je ne connais point. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  195. Ma foi, je ne les ai regardés qu'un moment, et la tête m'en fait mal. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  196. Mais, cela me passe en effet. (Acte 1, scène 11, CLITANDRE)
  197. Attaquer directement ce pauvre lansquenet, et souffrir tous les autres jeux. (Acte 1, scène 11, CLITANDRE)
  198. Oui, pourquoi ne pas défendre ces vilains jeux d'exercice, oui l'on gagne le plus souvent de bonnes pleurésies, et où l'on court risque à tous moments d'être assommé de quelques coups de balle ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  199. Pour moi, je vous réponds que si on ne rétablit le lansquenet, j'apprendrai à jouer à la paume, assurément. (Acte 1, scène 11, LA-COMTESSE)
  200. Car enfin, il faut bien qu'une femme de qualité joue, et je ne comprends pas qu'il y ait d'autres jeux pour les gens de qualité, que la paume et le lansquenet. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  201. Vous avez raison, Madame. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  202. Allégresse Madame, allégresse ! (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  203. Allons recouvrons le temps perdu, s'il vous plaît, Messieurs. (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
  204. Serait-il possible, marquis, que ce n'eût été qu'une fausse alarme ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  205. Non, vraiment, ce n'est point une fausse alarme, et la défense est très expresse. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  206. Non, Madame, et malgré la rigueur de la défense, il ne tiendra qu'à vous de jouer tant qu'il vous plaira, et sans craindre les commissaires. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  207. Si je joue tant qu'il me plaira, je jouerai le jour et la nuit, assurément. (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
  208. J'y avais déjà songé, et je me souviens que j'y ai joué, plus de de vingt fois en ma vie, à la bassette. (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
  209. Eh bien Madame, puisque vous y avez joué à la bassette, nous pouvons bien y jouer au lansquenet, sans difficulté. (Acte 1, scène 12, L-INTENDANTE)
  210. Assurément, et sans le jeter par les fenêtres ; même, on dira qu'allait-il faire là ? (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
  211. Par ma foi, l'expédient des tuiles est bel et bon ; mais vous seriez plus fraîchement dans la cave, à ce qu'il me semble, et on ne s'aviserait jamais d'aller vous chercher parmi des tonneaux. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  212. Ce que j'ai à vous dire vaut mieux que tout ce que vous pouvez vous imaginer ; et, à l'heure que je vous parle, il y a déjà plus de huit personnes qui ont commencé à jouer. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  213. Dites-nous donc promptement où c'est. (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
  214. Oui, Madame, dans une de ces vieilles masures qui paraissent abandonnées ; on se trouvera à une certaine heure, les carrosses demeureront à cent pas, l'un d'un côté, l'autre de l'autre ; et l'on jouera aussi beau jeu que dans l'hôtel le mieux meublé, je vous en réponds. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  215. Point du tout ; l'assemblée ne se tiendra pas toujours au même endroit, et l'on se promènera de faubourg en faubourg, et de masure en masure. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  216. Cette assemblée aura assez l'air d'un petit Sabbat, à ce qu'il me semble ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  217. Sabbat tant qu'il vous plaira ; il n'y a rien que je ne fasse pour regagner mes pierreries. (Acte 1, scène 12, L-INTENDANTE)
  218. Cela est bien louable ; mais, si je vous proposais un expédient cent fois meilleur que tous les vôtres ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  219. Un bateau serait bien meilleur. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  220. Oui, Madame, un bateau. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  221. On prend un bateau au Pont-Rouge, et l'on va, jouant, jusqu'à Saint-Cloud, et si vous n'avez pas regagné votre argent, et que le coeur vous en dise, vous pourrez descendre jusqu'à Rouen, et Madame sera, par ce moyen, à demi-chemin de l'Angleterre. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  222. Vous êtes un fripon vous-même ! (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  223. Cela n'est pas bien, Madame, de souffrir des fripons dans votre maison ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  224. Un gueux, qui a vingt fois mérité les galères car je te remets à présent, je t'ai reconnu à ta manière. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  225. Messieurs, chassez cet insolent, je vous prie. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  226. Je ne me le suis pas remis d'abord, mais je le reconnais à sa ringrave. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  227. Nous sommes tous intéressés à ne pas souffrir ce maraud davantage dans une si honnête compagnie. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  228. Voyez, voyez, sous sa ringrave, Madame ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  229. Vraiment, vous vous moquez, je n'y veux point regarder ! (Acte 1, scène 13, LA-COMTESSE)
  230. Faites-le sortir, Messieurs, je vous en conjure. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  231. Regardez, regardez, Messieurs. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  232. Messieurs, cela ne se pratique point. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  233. Madame, empêchez chez vous le désordre, c'est une pièce qu'on me fait. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  234. L'esquipot n'est point un mensonge. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
  235. Monsieur, je me prends à vous de cette insulte. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  236. Madame, Madame, vous souffrez qu'on me traite de cette sorte dans votre logis ? (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  237. Je le croyais le plus honnête homme de toute la Gascogne. (Acte 1, scène 13, LA-COMTESSE)
  238. Lui, Madame ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  239. Par la sandis, je te mettrai les oreilles à l'écart ! (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  240. Puisque l'on veut plaisanter, je plaisante mieux qu'homme du monde. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  241. Dorante, ne me poussez pas davantage. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  242. Par la sandis, Madame, vous n'en usez pas bien ! (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  243. Eh, Messieurs ! (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  244. Messieurs, ne nous mettez point dehors en même temps, il m'assommerait dans la rue. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  245. Il est plus honnête homme que l'autre ; c'est moi qui lui ai fait jouer ce personnage pour détromper Madame, et lui faire voir quel homme c'était que le chevalier. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  246. Je vous suivrai partout, Madame. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  247. Nous ferons tout ce qu'il vous plaira, Madame. (Acte 1, scène 14, DORANTE)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

  1. Dans ces aimables promenades, v.3 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  2. Leur donne un nouvel agrément v.8 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  3. Et les pleurs même de l'Aurore, v.18 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  4. Leur rend à tous leurs ornements. v.21 (Acte 1, scène 1, LE PÂTRE)
  5. Ici dans ces heureux moments, v.22 (Acte 1, scène 1, LE P?TRE)
  6. Tout l'Univers l'aime et l'admire, v.31 (Acte 1, scène 2, LE PÂTRE)
  7. Que je me plais dans ces bocages ! v.38 (Acte 1, scène 3, FLORE)
  8. Ce sont ceux des mortels qui font plaisir aux Divinités, et je suis sûr que Madame la Déesse aimera cent fois mieux la Harangue que je suis chargé de lui faire, que les ramages de tous les oiseaux du pays. Madame, le compliment est de moi, au moins. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  9. Madame? Je les fais bien mieux que je ne les apprends. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  10. Enfin, Madame? (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  11. Vous allez croire que l'on m'a fait celui-ci, parce que je ne me souviens pas trop de ce que j'ai à vous dire : mais? (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  12. Ah, m'y voilà. On m'a fait Capitaine de ce Château, Madame, pour tout le temps que vous y demeurerez ; et je suis bien fâché que vous y demeuriez si peu, puisque ma Charge finira quand vous partirez, et c'est une bonne condition que celle du Maître de la maison. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  13. Tout le monde n'est pas à portée comme lui de recevoir dans son Château des Divinités comme la vôtre ; et la faveur que vous lui faites est si rare et si précieuse? qu'elle lui fera? bien des envieux? (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  14. Enfin, Madame, si cela n'arrive pas, ce ne sera ni sa faute ni la mienne, ni celle des Habitants des environs, qui veulent à l'envi tâcher de contribuer à vos plaisirs. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  15. Il n'y a pas jusqu'aux perdreaux de la plaine, et aux jeunes faisans de la forêt, qui vont se disputer l'avantage d'être servis sur votre table ; et ce noble empressement en fera bien tuer qu'on ne vous servira point, et que le Seigneur du Château ne saura pas : mais comme le nouveau Capitaine en mangera sa part, c'est ce qui fait qu'il ne vous en dit mot devant lui. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  16. Je ne suis pas un babillard, Madame, aussi je finis de peur de vous ennuyer ; et voilà Monsieur le Bailli de Ivry qui vous a préparé quelque petit Divertissement de sa façon, dont vous serez peut-être autant ennuyée que de ma Harangue. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  17. Ce sont ses affaires ; pour moi, je me retire, et je vais me disposer à reparaître devant vous sous une figure plus connue de votre Divinité, et plus convenable à mon caractère. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  18. Madame Flore, encore quelque petit air, s'il vous plaît, pour me donner le temps de m'habiller. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  19. À faire comme eux. v.58 (Acte 1, scène 4, FLORE)
  20. Margot d'abord était comme v.80 (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  21. Et dès que je fus son homme, v.82 (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  22. Car le bien me fut resté. v.90 (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  23. Aimons quand nous sommes aimables. v.92 (Acte 1, scène 8, MAROTTE)
  24. Les premiers moments des amours v.93 (Acte 1, scène 8, MAROTTE)
  25. Les premiers moments des amours v.97 (Acte 1, scène 8, MAROTTE)
  26. Mais dans de tendres flammes v.111 (Acte 1, scène 9, LUBINE)
  27. L'Étoile pour les femmes v.113 (Acte 1, scène 9, LUBINE)
  28. Nos femmes choisiront v.115 (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  29. Et les meilleurs seront v.117 (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  30. Que nos femmes par hasard, v.120 (Acte 1, scène 9, LUCAS)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

  1. Éraste me fait bien attendre, et il n'a guères d'empressement pour un homme aussi passionné qu'il paraît l'être. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  2. Il m'envoie vous prier de ne vous point impatienter, Monsieur ; il va venir aussitôt qu'il sera débarrassé de Madame Argante. (Acte 1, scène 2, L'OLIVE)
  3. Sa Madame Argante est avec lui ? (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  4. Vraiment oui, Monsieur, ce sont des animaux tenaces que de vieilles coquettes, on ne les quitte pas comme on veut ; cependant comme il est sans façon avec elle, il la plantera là toute seule au premier endroit : nous l'aurons bientôt ici, le voilà, je pense. (Acte 1, scène 2, L'OLIVE)
  5. Laissons-là les compliments, s'il te plaît, et venons au fait. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  6. Tu es amoureux d'elle ; mon oncle est un homme extraordinaire qui ne la mariera point dans les formes ; il faut se servir, pour te rendre heureux, du petit stratagème que nous avons imaginé. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  7. Toutes nos mesures sont prises pour cela : mais l'exécution m'en paraît un peu difficile. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  8. Ton aimable parente, Cidalise, a mis le moins scrupuleux petit Notaire de Paris dans ses intérêts ; nous l'avons amené avec nous. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  9. Mais toi, qui aimes Cidalise, consentiras-tu, sans quelque répugnance, qu'elle flatte du moindre espoir l'extravagante passion de ton oncle ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  10. Il faut te parler confidemment : prends garde que quelque curieux ne vienne point nous écouter, l'Olive. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  11. Nous sommes trop bons amis pour avoir des secrets l'un pour l'autre, et je me reproche de t'en avoir fait un, depuis six jours, de mon mariage avec Cidalise. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  12. Je suis si mal avec lui depuis longtemps, et il en use si mal avec sa famille, que j'ai cru pouvoir me dispenser... (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  13. Monsieur est mal avec son oncle, je n'y suis pas bien, moi ; nous n'avons personne pour commencer l'intrigue, voulez-vous que je la mette de notre partie ? (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  14. Elle est des amies de Madame Argante, prends garde... (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  15. Elle aime l'argent plus que toutes choses, je vous réponds d'elle. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  16. Oh, par ma foi, il n'est plus temps, Madame Argante s'en est emparée : les voilà qui viennent de ce côté. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  17. Retirons-nous ; et toi, l'Olive, trouve quelque moyen pour éloigner Madame Argante de cet endroit-ci, nous en aurons besoin pour notre mascarade. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  18. C'est une espèce de bal de campagne, où on laisse entrer tous les masques, comme vous voyez. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  19. Il n'y a ici que moi de femme de qualité, je pense. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  20. En vérité je suis confuse de la complaisance que j'ai pour Éraste : il faut l'aimer autant que je le fais, pour ne pas rompre toutes les ridicules parties où il m'engage. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  21. Nous l'avons perdu dans la foule, et cela vous inquiète, à ce qu'il me semble : avouez de bonne foi la chose, Madame, c'est la jalousie plutôt que la complaisance qui vous fait être de ces parties : il ne vous a pas trop pressée pour celle-ci ; au contraire. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  22. Oh, je ne le suis point du tout, je t'assure : quand on est faite comme moi, et qu'on se connaît, la jalousie est une passion qu'on ne connaît guères. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  23. Il est vrai, Madame, que vous avez tous les sujets du monde de vous louer de la nature. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  24. Franchement, Frosine, ma figure lui fait honneur, et depuis qu'on s'est avisé de porter des visages dans le monde, il n'y a guères que le mien qu'elle puisse se vanter d'avoir fait. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  25. Vous êtes bien contente de votre grosse personne, Madame ? (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  26. Oui, cela est vrai, des ridicules qui enragent de vieillir, et qui veulent que tout le monde vieillisse à proportion : quand il y a quarante ou cinquante ans qu'ils connaissent une femme, ils s'imaginent qu'elle a cet âge-là. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  27. Hé, à qui le dites-vous, Madame ? (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  28. Ah, Madame, qu'il y a de malignité dans le monde ! (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  29. Comment donc, Frosine ? (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  30. J'ai entendu dire à mille personnes que vous n'avez jamais eu ni père, ni mère, ni de mari même, quoique vous soyez veuve. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  31. Comme si l'on ne connaissait pas ma famille. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  32. Il y a là-dedans un excès de ridicule qui me réjouit. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  33. Je vous demande pardon, Madame, de vous dire si naturellement... (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  34. Tu ne me fâches point, mon enfant ; je suis femme de bon esprit, je me mets au-dessus des discours du peuple, j'ai du bien, de l'argent comptant. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  35. Ah vraiment, je ne m'étonne plus que vous vous moquiez de tout ce qu'on peut dire, et que vous n'en preniez point de chagrin. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  36. Le chagrin et l'argent comptant ne doivent point loger en même maison. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  37. J'ai du goût pour Éraste, il m'aime, cela suffit, je suis à la veille de l'épouser. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  38. Écoutez, Madame, on est dans le goût de vous disputer vos mariages, on pourrait bien vous disputer ce mari-ci. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  39. En temps de guerre les hommes sont rares, c'est à qui en aura. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  40. Madame Argante à la Foire de Besons ! (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  41. Tu n'y es pas seule, apparemment ? (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
  42. Elles se font toujours en bonne compagnie, la mienne est assurément une des plus gaillardes. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  43. C'est une Foire pour ces sortes de mariages, que la Foire de Besons, Madame. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  44. Tu es toujours aussi folle que de coutume. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  45. Fort à votre service, Madame. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  46. En sortant du bac, cinq ou six femmes à bonne fortune se sont emparées de Monsieur l'Abbé ; à cinquante pas plus loin, un gros d'ivrognes a accosté la fille d'Opéra, et Monsieur le Notaire est ici proche en affaire sérieuse. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  47. Oui vraiment, et très sérieuse, même. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  48. Le pauvre petit tabellion en faveur du voyage avait arboré le plumet et l'épée pour imposer aux clercs et aux courtauts. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  49. Justement, Frosine, tu l'as deviné. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  50. Une des meilleures de toute la Foire. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  51. Un joli Mousquetaire de dix-huit ans, qui m'a offert la collation, et de ma remener en croupe à Paris. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  52. Fi, en croupe, Madame ? (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  53. Oh, il me proposait d'aller en deux jours, pour éviter la fatigue du voyage. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  54. Et voilà, Frosine, à quoi l'on est exposé dans ces sortes de plaisirs-ci ; et sérieusement, je me fais fort mauvais gré d'y être venue. (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
  55. Ah, Madame ! (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  56. Vous n'avez rien à craindre, et vous êtes à couvert d'aventures ; ce n'est qu'à de petites étourdies comme Madame, à qui on ose faire des propositions si téméraires. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  57. Mais il n'y a point de jeune homme, quelque déterminé qu'il puisse être, qui ose vous insolenter de cette manière-là. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  58. Hé comment avez-vous pu vous débarrasser de cette foule de frappeurs qui vous entourait ? (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  59. J'en suis venu à bout, Madame : et grâce au Ciel, m'en voilà quitte. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  60. Oui, lui-même. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  61. Il arrive toujours quelque histoire plaisante dans ces promenades-ci, c'est la coutume, il faut s'y attendre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  62. Je ne sais pas où vous trouvez le plaisant de celle-ci, et elle me paraît assez triste pour vous. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  63. Point du tout, Madame, ce n'est qu'une bagatelle. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  64. Oh, Monsieur Guillemin est fait à ces sortes d'incidents-là, Madame ; il y a longtemps que nous nous connaissons, c'est un petit homme à bonne fortune. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  65. Comment, ma charmante ; savez-vous bien que Monsieur Guillemin est en commerce avec ce qu'il y a de plus agréables libertines dans le monde ? (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  66. C'est bien de l'honneur que vous me faites, Madame. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  67. Tout Notaire qu'il est, il ne se fait pas une affaire de disputer le coeur d'une coquette à un Prince, et à un Financier même. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  68. Il y a une manière pour se faire aimer, que ces Messieurs-là ne connaissent pas mieux que d'autres. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  69. Je ne m'en vante jamais, et cela se fait d'ailleurs, Madame. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  70. Il prend ordinairement querelle avec ses rivaux ou avec ses maîtresses, cela lui arrive des disputes avec les domestiques ; ces marauds-là sont insolents, il faut les battre, ou être battu quelquefois. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  71. Il y a toujours des coups donnés dans le dénouement des aventures de Monsieur Guillemin ; ce sont des espèces de Tragédies. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  72. Que ne souffre-t-on point pour les Dames ; il aime le beau sexe, c'est sa folie. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  73. Ah, Madame ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  74. Lui, Madame ! (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  75. Il a la plus jolie femme de France, qu'il n'aime point du tout. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  76. Fi, aimer sa femme, cela est-il permis à un galant homme ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  77. Monsieur Guillemin est un notaire de qualité, au moins ; c'est lui qui fait valoir tout l'argent comptant des petits-maîtres de la Cour, Madame. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  78. Je ne me suis donné une femme que pour la forme, c'est une bonne personne qui ne sort point de chez elle, qui ne voit âme qui vive, et qui fait aller mon ménage pendant que je me divertis, et que je me promène. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  79. Vous êtes bien prédestiné, Monsieur Guillemin, d'avoir une si bonne femme. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  80. Nous l'avons échappé belle, Madame. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
  81. Comment ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GUILLEMIN)
  82. Le même bac qui nous a passé vient de s'ouvrir en abordant de ce côté-ci, il y avait dedans plus de trois cents personnes. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
  83. Non, Madame, la plupart n'ont pris que le demi-bain même ; à la vérité il y a quelques chapeaux et quelques fontanges qui prendront le bain tout entier, et qui pourront bien aller jusqu'à Rouen porter des nouvelles du naufrage. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
  84. Voilà un jeune homme qui se porte bien. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
  85. Serviteurs, Mesdames. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  86. Je ne me moque point, tôt, dépêche. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  87. Comment donc, est-ce qu'on vole ainsi les manteaux à la Foire de Besons ? (Acte 1, scène 8, MADAME ARGANTE)
  88. On ne les vole point, Madame, on les emprunte aux Abbés officieux, pour envelopper les baigneuses du bac, en attendant que leurs habits sèchent. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  89. Il faut avouer que ces Messieurs les Abbés sont d'une grande ressource pour les Dames. (Acte 1, scène 8, FROSINE)
  90. Hé, donne, te dis-je, la petite personne qui s'en servira mérite bien qu'on lui fasse plaisir ; elle est d'humeur reconnaissante, et tu ne seras point fâché de l'avoir obligée. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  91. Que Monsieur l'Abbé est bienfaisant, Mesdames ! (Acte 1, scène 8, LE NOTAIRE)
  92. Il me faudrait encore une jupe. Allons Madame, faites bien les choses. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  93. Comment ? (Acte 1, scène 8, MADAME ARGANTE)
  94. C'est une petite Bourgeoise des plus jolies, qui m'avait ici donné rendez-vous : il lui arrive un accident, je ne puis pas avec bienséance la ramener chez elle toute nue. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  95. Allons, Madame. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  96. Il faut avoir quelques égards pour son prochain, Madame. (Acte 1, scène 8, CIDALISE)
  97. Monsieur le Chevalier est fort joli homme, au moins, ce n'est pas un ingrat ; et quand une personne de mérite lui rend service, il a sa revanche de la bonne manière. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
  98. Est-ce que vous voudriez être mois charitable que Monsieur l'Abbé, Madame ? (Acte 1, scène 8, FROSINE)
  99. Voilà une Dame bien obligeante. (Acte 1, scène 8, FROSINE)
  100. La petite Bourgeoise viendra vous remercier, je vous l'amène dans ce moment même. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  101. Oh, pour moi, je ne passerai point de bac assurément, on fera faire un pont si on veut que je m'en retourne. (Acte 1, scène 9, MADAME ARGANTE)
  102. Il faut vous établir en ce pays-ci, Madame, le Bailli de Besons est veuf ; si vous voulez, c'est un mariage à faire. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
  103. Nous savons où nous retrouver : sans adieu, Madame. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
  104. Je ne sais qui me tient... (Acte 1, scène 9, MADAME ARGANTE)
  105. Je ne sais à qui j'ai l'obligation de l'ajustement où me voilà ; mais on m'a fait si grand plaisir, que je ne puis remercier assez... (Acte 1, scène 10, MADAME GUILLEMIN)
  106. Ventrebleu, c'est ma femme ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
  107. Comment malheureuse ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
  108. Doucement, Monsieur, point de violence. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  109. Est-ce ainsi que votre femme fait aller le ménage, pendant que vous vous promenez, Monsieur le Notaire ? (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
  110. Je suis votre amie, avalez doucement la pilule. (Acte 1, scène 10, CIDALISE)
  111. Si vous teniez chez vous compagnie à votre femme, elle n'en viendrait pas chercher à la Foire. (Acte 1, scène 10, CIDALISE)
  112. Quoi, Madame ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
  113. Hé fi, Monsieur, vous faites comme le chien du Jardinier ; vous n'avez pas pris votre femme pour l'aimer, et vous ne voulez pas que d'autres l'aiment. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
  114. L'aimera qui voudra : mais ce ne sera pas chez moi, je vous jure ; et je m'en vais tout de ce pas la remener chez son père. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
  115. Vous le pouvez, Monsieur, vous m'y avez prise : mais comme le carrosse de Monsieur le Chevalier m'a prise au logis, il faut auparavant qu'il m'y remène. (Acte 1, scène 10, MADAME GUILLEMIN)
  116. Allons point de bruit, Monsieur le Notaire, votre femme se met à la raison, il faut aussi que vous vous y mettiez ; vous la remènerez demain chez son père, et je la remènerai ce soir chez vous, moi. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  117. Hé bien, venez, vous êtes le maître : mais point de mauvaise humeur surtout, ou nous vous mettrons dehors, je vous en avertis. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  118. Tout cela s'accommodera, Mesdames ; avec nous autres gens de qualité, il faut bien qu'un Notaire soit bon homme. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  119. Épargne-le, Frosine : il est de mes amis, et il a assez de chagrin. (Acte 1, scène 11, CIDALISE)
  120. Bon, Madame, il ne s'est donné une femme que pour la forme, et il n'est fâché que pour la forme, je vous assure. (Acte 1, scène 11, FROSINE)
  121. Madame, que je vous trouve bien à propos ! (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  122. Il y a une heure que je galope toute la prairie pour vous chercher, Madame. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  123. Que me veux-tu ? (Acte 1, scène 12, MADAME ARGANTE)
  124. La maudite Foire, Madame, la maudite Foire ! (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  125. Vous aviez un bon pressentiment de vouloir rompre cette partie-là. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  126. Ce qu'il y a, Madame ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  127. Oui, Madame. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  128. Pardonnez-moi, vraiment, il connaît je ne sais combien de femmes. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  129. Il a pris querelle pour des femmes ? (Acte 1, scène 12, MADAME ARGANTE)
  130. Non pas, Madame, il n'est pas si bête : ce sont des femmes qui ont pris querelle pour lui ! (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  131. Des femmes qui ont pris querelle pour lui ! (Acte 1, scène 12, FROSINE)
  132. Vraiment, oui. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  133. Comment donc, l'Olive ? (Acte 1, scène 12, CIDALISE)
  134. Il y a des Foires pour les chevaux, et pour les bêtes à cornes : Madame, il est bien juste qu'il y en ait une pour les soupirants. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  135. Les Dames, qui veulent faire emplettes, viennent ici dans la prairie voir danser, sauter, gambader, trotter, galoper ce qu'il y a de jeunes gens, et quand il s'en trouve quelqu'un beau, bien fait, et de bonne mine... Je me donne au diable, je l'ai échappé belle, moi qui vous parle, la bonne marchandise est de défaite en ce pays-ci. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  136. Ce sont donc des femmes à ce compte, qui sont amoureuses de lui ? (Acte 1, scène 12, MADAME ARGANTE)
  137. Justement, Madame. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  138. Ce garçon-là est d'assez belle encolure, et il ne trotte pas mal comme vous savez. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  139. Oh, pour cela oui, Madame, je vous en réponds. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  140. L'une veut le mener à Clichy, l'autre à Nanterre, celle-ci à Asnières celle-là à Colombes ; il y a la femme d'un Sous-fermier, qui est une connaisseuse confirmée, celle-là, qui veut à toute force qu'il aille souper à Argenteuil avec elle. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  141. Il faut donc se hâter, Madame : la scène ne se passe qu'à cent pas d'ici sous ces premiers Saules. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  142. L'une le tire d'un côté, l'autre de l'autre, on le démembre peut-être à l'heure que je vous parle. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  143. Est-ce que vous souhaitez cela, Madame ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  144. Non vraiment, je ne le souffrirai pas. (Acte 1, scène 12, MADAME ARGANTE)
  145. Non, Madame. (Acte 1, scène 12, FROSINE)
  146. Nous allons vous suivre, Madame. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  147. Je suis bien aise que Frosine vienne avec moi, pour me défendre des curieuses. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  148. Un homme seul à la Foire de Besons court de grands risques, comme vous voyez. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  149. Oh, par ma foi, je suis votre servante : mais je ne vous aime pas assez pour vous garder, Monsieur de l'Olive. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
  150. Veut-il que je presse son mariage avec Madame Argante ? (Acte 1, scène 13, FROSINE)
  151. Comment donc ? (Acte 1, scène 13, FROSINE)
  152. Elle s'en vante pour attraper quelque jeune sot : mais nous ne sommes pas dupes, nous autres. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  153. Elle a eu du goût l'année dernière pour un Colonel de Dragons qui a furieusement dérangé ses affaires : il a fallu remonter un Régiment, et le quartier d'Hiver a été rude. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  154. Il est vrai, la plupart de ces messieurs-là s'imaginent que leur profession leur donne des droits sur les femmes des autres, ils n'en veulent point prendre en leur nom. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
  155. Au retour d'une campagne ils ne sont pas fâchés de trouver chez des Madame Argante, toutes les commodités de la vie. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  156. Ils regardent cela comme une espèce d'auberge ; bonne table, bon équipage ; crédit chez les Marchants, bourse bien garnie. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  157. Tant que cela dure, on a des empressements pour elles ; soins, complaisances, égards, assiduités, rien ne manque : le Printemps vient, le mois de Mars arrive, le dénouement approche, il est question d'épouser, ohé, ohé, l'amour s'envole, le Cavalier décampe, et la Dame enrage. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  158. Oh ça, le mariage est une espèce de conclusion qu'on ne connaît point parmi les Troupes, et la plupart des jolies femmes ne s'embarrassent pas de le supprimer. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  159. Mais Éraste n'est point dans les Troupes, et Madame Argante n'est point jolie femme. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
  160. C'est une forteresse qui renferme une fille fort jolie, un vieux financier qui est son père, et cent mille écus d'argent comptant. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  161. Hé bien, mon enfant, il eut le crédit de me faire faire à la Justice des excuses publiques de mon étourderie ; et la Justice eut la bizarrerie de me faire porter en plein jour un flambeau tout allumé dans les rues de Paris. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  162. Cela m'a donné un petit ridicule dans le monde ; et je suis engagé d'honneur à me venger du Financier, comme tu vois. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  163. Hé bien, l'Olive, où en sommes-nous ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  164. Je commençais à lui expliquer la chose, Monsieur ; mais elle fait déjà quelques petites difficultés. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  165. Comment donc ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  166. Et, fi donc, Monsieur, vous me faites rougir. (Acte 1, scène 14, FROSINE)
  167. Il n'y a que Madame Argante qui m'embarrasse en ce pays-ci. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  168. Pour quoi l'ameniez-vous ? (Acte 1, scène 14, FROSINE)
  169. A-t-il été possible de faire autrement ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  170. Elle était chez moi dès six heures du matin, je n'ai pu me défaire d'elle. (Acte 1, scène 14, ?RASTE)
  171. J'ai bien envie de vous en débarrasser en passant le bac, moi, Monsieur ; il m'a pris une légère tentation de lui donner un petit coup de coude, et de la noyer adroitement, cela lui aurait épargné bien des chagrins dans la suite. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  172. Elle reviendra, comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  173. Ne vous inquiétez point, elle est en bonne main, Cidalise la promène, elle tâchera de la perdre comme un animal incommode. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  174. Il cherche un habit de Paysan pour se déguiser avec nous, il veut être du divertissement. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  175. Me voilà prête à entrer en action, de quoi s'agit-il ? (Acte 1, scène 15, FROSINE)
  176. Fort peu de chose ; tendre cette lettre à Mariane, premièrement. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  177. Et est-ce une intrigue à entamer, ou si la connaissance est déjà faite ? (Acte 1, scène 15, FROSINE)
  178. Oh, vraiment oui, la connaissance est déjà faite ; et sans la vigilance du Financier, elle serait peut-être bien avancée. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  179. Comment nommes-tu ce Financier ? (Acte 1, scène 15, FROSINE)
  180. Je connais cet homme-là, c'est un de mes intimes. (Acte 1, scène 15, FROSINE)
  181. Cela se rencontre fort mal au contraire ; et je ne puis en conscience, moi, donner les mains au bernement d'un Financier de ma connaissance. (Acte 1, scène 15, FROSINE)
  182. Tu baisses furieusement, je ne te connais plus, moi, qui te parle ; et où est ce feu, cette vivacité, cette ardeur exempte de scrupule que j'au toujours vue jusqu'à présent ? (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  183. Quoi, cette illustre Frosine, qui a elle-même enrôlé son mari pour avoir le plaisir d'être plutôt veuve : cette héroïne, qui, pour s'approprier le petit bien de sa famille, a fait mettre son frère aux petites-maisons, et a envoyé son oncle aux galères ? (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  184. Je ne parle point de sa nièce qu'elle a très avantageusement mariée à un riche Magistrat, qui n'est pourtant pas veuf encore... Cette même Frosine... (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  185. Oh, oh, oh, tais-toi donc l'Olive ; si tu me piques d'honneur, tu me feras faire tout ce que tu voudras ; voilà qui est fini, tu n'as qu'à parler. (Acte 1, scène 15, FROSINE)
  186. Rends la lettre à Mariane, et persuade à ton intime qu'il est fort aimé de Cidalise ; on ne te demande pas autre chose. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  187. Il en arrivera ce qu'il pourra ; puisqu'on ne me mène point promener en ce pays-ci, j'irai fort bien me promener toute seule. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  188. Tout le monde se réjouit, tout le monde danse à la Foire ; il ne sera pas dit, assurément, que je ne danse pas comme les autres. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  189. C'est la petite nièce de Madame Argante, je pense ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  190. J'ai vu cette femme-là chez ma tante, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  191. Je la reconnais, c'est elle-même. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  192. Oui, je demeure chez lui depuis que ma tante a fait semblant de me mener au Couvent. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  193. Oui vraiment, c'est elle qui est ma mère ; mais je ne fais pas semblant d'en rien savoir. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  194. Non, elle ne sait pas qu'il a cette maison-ci, seulement ; il se cache d'elle et de tout le monde, mon parrain : il est amoureux d'une personne qui venait quelquefois chez ma tante, et il voudrait bien qu'elle l'aimât, afin de l'épouser sans qu'on en sût rien. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  195. Vous l'avez deviné justement. Il a une grande fille qu'on appelle Mademoiselle Mariane, qui voudrait bien aussi se marier sans le dire à son père ! (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  196. Nous sommes bonnes amies : elle me dit tout ce qu'elle pense. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  197. Il y a un jeune Monsieur qu'on appelle Éraste, qu'elle aime à la folie : tenez, elle l'aime presque autant que nous haïssons mon parrain. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  198. Voilà un enfant qui promet beaucoup. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  199. Elle achève de s'habiller en paysanne, à cause de la Foire : c'est elle qui m'a coiffée, comme vous voyez, et qui m'a mis ma robe neuve. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  200. Nous nous mettons un peu de bon air aujourd'hui, parce que nous nous attendons de voir Éraste. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  201. Les hommes sont si traîtres ! (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  202. Hé, tenez, la voilà qui vient d'elle-même. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  203. Hé là, là, ma bonne, ne faites point tant la fière, on vous gronde aussi souvent que moi ; et pour être plus grande, vous n'êtes pas plus exempte de la mauvaise humeur de mon parrain. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  204. Qui est cette Dame à qui vous parlez ? (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  205. C'est la meilleure personne du monde, ma chère bonne. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  206. Je suis bien la vôtre, Madame. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  207. Elle venait presque tous les jours chez ma tante, et elle m'apportait tant de confitures ; elle prenait toujours mon parti contre elle, quand elle me grondait. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  208. C'est une fort bonne femme, elle veut bien qu'on ait des amants, elle ; elle connaissait tous ceux de ma tante. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  209. Vous regardez donc la liberté comme un grand bonheur, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 17, FROSINE)
  210. Je ne conçois rien de plus agréable, Madame. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  211. J'aime à faire tout ce que je veux, je suis déjà comme elle. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  212. Ne vous ai-je pas dit qu'elle meurt d'envie d'être mariée ? (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  213. Comment, petite fille, vous avez l'indiscrétion... (Acte 1, scène 17, FROSINE)
  214. Ne vous alarmez point, votre secret est en sûreté, j'en sais plus qu'elle ne m'en peut dire, et je cherchais, quand je l'ai trouvée, à vous parler de la part d'Éraste. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  215. Je vous le disais bien qu'elle était bonne femme. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  216. J'entends bien ce que vous me voulez dire. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  217. Qu'Éraste m'écrit tendrement ! (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  218. Pourquoi ne pas me demander en mariage à mon père ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  219. Il appréhende d'être refusé ; Monsieur votre père est un bizarre qui ne se gouverne pas comme un autre ; il a ses caprices, le bonhomme. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  220. Vous le connaissez donc, à ce que je vois, Madame ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  221. Hé, mon_Dieu, n'allez pas lui dire que j'aime Éraste, je ne lui en ai point parlé, je serais perdue. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  222. Il ne veut pas que je fasse la moindre chose sans l'avertir : cela est bien gênant, Madame, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  223. Est-ce que pour aimer un joli homme, il faut qu'une fille demande permission ? (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  224. Et combien y en a-t-il dans le monde qui se marient tous les jours incognito, même ? (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  225. Et se marie-t-on beaucoup comme cela, dites ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  226. Oh, pour le vôtre, nous le ferons de la bonne sorte, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  227. Vous ferez mon mariage, Madame ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  228. Nous ne sommes ici que pour cela, et ce ne sera pas incognito, votre père sera de la noce. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  229. Je veux être mariée sérieusement, moi, je vous en avertis. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  230. Vous le serez sérieusement aussi. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  231. Il faudra bien qu'il y consente, puisque tu le veux si sérieusement. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
  232. Vous me surprenez ainsi ? (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  233. Oh, çà, Mariane, tu aimes toujours Éraste, et tu seras bien aise de l'épouser, apparemment ? (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
  234. C'est vous qui me l'avez fait connaître dans le Couvent où nous étions, vous l'avez vu me jurer cent fois qu'il m'aimerait toute sa vie, je lui ai promis de l'aimer éternellement, je lui tiendrai parole, je vous assure. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  235. Mort de ma vie, Madame, il faut que Monsieur Griffard consente au mariage ou que le diable l'emporte, car j'y ai regardé. (Acte 1, scène 19, FROSINE)
  236. Je t'aime trop pour cela, et c'est une chose qui n'est plus faisable. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
  237. Que Frosine lui dise que je suis ici, que c'est pour le voir que je suis venue même, qu'elle flatte son imagination de tout l'espoir qu'il voudra prendre, je l'avouerai de ce qu'elle aura dit. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
  238. Je ne gâterai rien, allez : si je lui promets quelque chose de trop, je lui tiendrai parole pour vous, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 19, FROSINE)
  239. À le faire donner plus aisément dans une fourberie que nous lui préparons pour faciliter ton mariage. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
  240. Oui, de concert avec toi-même. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
  241. Hé, non vraiment, je n'en ai point. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  242. Toutes mes connaissances se rassemblent. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  243. Bonjour, Madame. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  244. Vraiment, je suis bien aise que vous soyez ici, cela mettra mon parrain de bonne humeur, peut-être. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  245. Je ne veux pas qu'il me voie avant que tu lui aies parlé, Frosine. (Acte 1, scène 20, CIDALISE)
  246. Hé, menez-moi avec vous, ma chère bonne, nous rentrerons par la porte de derrière, que je viens d'ouvrir, et je dirai à mon parrain que j'aurai toujours été avec vous dans le jardin. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  247. Il me croira : car, Dieu merci, il ne m'a point encore attrapée en menterie, et je lui en dis pourtant très bien tous les jours. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  248. Chouchette a plus d'esprit que tous tant que nous sommes. (Acte 1, scène 20, CIDALISE)
  249. Vous me menez où est Éraste, je n'ai pas la force de m'en défendre. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
  250. Il fallait autrefois avoir de l'expérience pour bien conduire une affaire amoureuse ; aujourd'hui les filles naissent avec tant d'esprit, que la plus jeune est quelquefois la plus habile. Mais voici notre Monsieur Griffard : qu'il me paraît rêveur ! Il doit avoir fait cette nuit quelque mauvais songe. (Acte 1, scène 21, FROSINE)
  251. Est-il possible que je puisse être un seul moment sans songer à cette inhumaine de Cidalise. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  252. Est-il possible que parmi tant de monde, je ne trouverai point quelqu'un qui puisse me dire, où est la maison de Monsieur Griffard ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  253. Aurais-je le chagrin de retourner à Paris, sans avoir rendu mes petits devoirs à cet honnête homme-là ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  254. Hé, c'est moi-même, me voilà, c'est moi que tu cherches. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  255. Comment gouvernez-vous les petites paysannes de Besons ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  256. C'était le bon temps, Monsieur : Vous souvient-il de cette jeune Avocate, au mari de qui vous donniez à plaider toutes les causes de la Ferme, et qui venait déjeuner avec vous, pendant que le pauvre diable s'égosillait au Palais ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  257. Ce petit Avocat-là m'a donné de la peins, il était furieusement jaloux. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  258. Parce qu'ils savent les anciennes lois, ils prétendent que leurs femmes les observent, et ils ne veulent point souffrir qu'elles suivent la nouvelle coutume ; cela est bien ridicule. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  259. C'était un fort honnête homme, que ce commissaire-là. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  260. Oui, vous avez raison, un homme d'ordre, son quartier était toujours bien réglé, mais en revanche sa femme ne l'était guères. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  261. Je ne médis de personne : mais pendant que Monsieur le Commissaire courait la ville pour faire observer les Ordonnances de la Police, Madame sa femme tenait chez elle une petite police, où Monsieur le Commissaire lui-même était souvent condamné à l'amende. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  262. Vous n'aimez point qu'on vous reproche vos fredaines, cela vous chagrine ; laissons-là le passé, parlons du présent. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  263. Ne parle point de cela Frosine, tout cela est fini, j'ai bien autre chose dans la tête : je suis véritablement amoureux, ma pauvre Frosine (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  264. Je n'ai été que libertin dans mon jeune âge, je crève d'amour sur mes vieux jours ; l'amour ne perd point ses droits, c'est la règle. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  265. Je suis venue me promener à la Foire avec une fort jolie personne, qui me paraît avoir du goût pour vous, et si vous n'étiez point prévenu d'une passion si forte... (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  266. Comment, Cidalise ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  267. Je ne me moque point, je vous dis vrai. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  268. Si fait, vraiment, et c'est ce qui me met au désespoir. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  269. Elle n'a fait que me parler de vous pendant tout le chemin. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  270. Que vous étiez le plus honnête homme du monde. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  271. Sérieusement ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  272. Sérieusement. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  273. Non, je ne me suis point aperçu de cela. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  274. C'est que vous avez la vue basse : mais elle n'en bouge : elle vous aime à la fureur, je vous assure. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  275. Tu me fais grand plaisir de me le dire, Frosine ; car la peste m'étouffe, à ses manières, je ne l'aurais jamais deviné. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  276. Elle va venir ici, c'est à vous à prendre vos mesures ; la voici, je pense. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  277. Je suis fâchée qu'elle me surprenne avec vous, elle se doutera de ce que je vous ai dit. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  278. Je suis tout hors de moi-même, quand je la vois seulement, Frosine. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  279. Oui, cela me fera plaisir ; je le veux bien, mon pauvre Nourricier : mais amenez donc ici toute la noce, il y a moins de monde que partout ailleurs, et nous y danserons plus à notre aise. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  280. Je m'en vas vous les amener, Madame. (Acte 1, scène 23, LE NOURRICIER)
  281. Vous me trouvez en bonne compagnie, Madame. (Acte 1, scène 23, FROSINE)
  282. Moi, Madame ? (Acte 1, scène 23, FROSINE)
  283. Elle ment bien fort, prenez-y garde. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  284. Vous aimez : Monsieur il n'est pas cruel, il vous aime aussi : à quoi bon faire mystère des choses ? (Acte 1, scène 23, FROSINE)
  285. Ne nous contraignons point, Madame, ne nous contraignons point. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
  286. Madame ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
  287. Madame ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
  288. Le pauvre bon homme ! (Acte 1, scène 23, FROSINE)
  289. Mais, je vous demande en grâce de ne me point parler d'amour de toute la journée ; ne songeons qu'à nous divertir, je vous prie. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  290. Être de bonne humeur, danser, chanter, rire, et faire figure à une noce où je vous invite. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  291. Plût au Ciel, Madame, que cette noce put vous mette en goût de faire bientôt la nôtre. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
  292. C'est apparemment la mode du Village. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  293. Assurément, la fête ne serait pas complète sans elles. (Acte 1, scène 23, FROSINE)
  294. Je sommes ici pour ça. (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
  295. Oh, doucement, s'il vous plaît, n'engendrons point de chaleur de foie, il faut rendre l'honneur à qui il appartient Monsieur le Marinier. (Acte 1, scène 24, LE TABELLION)
  296. Hé bien morgué, rendez-le donc, cet honneur, afin sue j'en soyons quittes, et que je commençions le prélude de la noce. (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
  297. Vous aviais promis à votre Nourricier, Madame, que vous prendriais la peine de bouter-là votre paraphe. (Acte 1, scène 24, LE TABELLION)
  298. Oui da, donnez, donnez, il suffit que ce soit le fils de la Nourrice de Madame. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR GRIFFARD)
  299. Je signerai quand vous voudrez notre contrat de mariage aussi aveuglément que celui-là. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR GRIFFARD)
  300. Tout va bien. Va-t-en vitement avertir Madame Argante de ce qui se passe, et nous l'envoie ici, nous aurons besoin d'elle pour le dénouement. (Acte 1, scène 25, L'OLIVE)
  301. Volontiers ; je ne me fais pas prier, comme vous voyez. (Acte 1, scène 26, CHOUCHETTE)
  302. Oui, vous-même, signez, vous dis-je. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
  303. À moins que vous ne me le commandiez absolument, mon père... (Acte 1, scène 26, MARIANE)
  304. J'allons toujours commencer en vous attendant, faites vite. (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
  305. Vous faites fort bien, mes enfants, réjouissez-vous, et tâchez de divertir cette aimable personne, vous ne me sauriez faire plus de plaisir. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
  306. Allons ; qu'on apporte du vin et des sièges, et qu'on fasse comme il faut les honneurs de la Foire et de la noce. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
  307. Du plus gaillard, Messieurs les ménétriers, vive la joie. (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
  308. Que Monsieur Griffard est bon homme, v.2 (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
  309. Voyez-vous comme v.3 (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
  310. Que Monsieur Griffard est bon homme, v.5 (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
  311. Frosine vient de me conter de jolies choses. (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
  312. Madame Argante en ce pays-ci, Quel contretemps ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  313. À qui en voulez-vous donc, Madame, et pourquoi venir troubler un divertissement ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  314. La bonne dupe que vous êtes, avec votre divertissement ! (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
  315. Comment donc dupe ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  316. Madame Argante ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  317. Hé bien, oui, Madame, je suis Éraste. (Acte 1, scène 27, ÉRASTE)
  318. Et tu as l'insolence de m'amenez ici pour me trahir à ma barbe, petit vilain ? (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
  319. Vous y êtes venue malgré moi, Madame ; et je ne vous trahis point, je ne vous ai jamais aimée. (Acte 1, scène 27, ÉRASTE)
  320. Je ne sais, mon père, vous m'avez commandé de signer, je me suis fait un devoir de vous obéir. (Acte 1, scène 27, MARIANE)
  321. Sans rancune, venez vous en danser les tricotets ; Madame Argante. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
  322. Comment ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  323. Vous l'avez deviné, Monsieur, c'est moi-même : mais je n'ai pas signé pour vous cette fois-ci, vous avez bien signé vous-même. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
  324. Cidalise, vous avez aidé à me tromper, mais je vous pardonne tout, pourvu que vous consentiez à m'épouser. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  325. Comment veuve ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  326. Depuis huit jours je suis votre nièce, je ne puis pas sitôt devenir votre femme. (Acte 1, scène 27, CIDALISE)
  327. Ôte-toi de mes yeux, misérable, ôte-toi de mes yeux. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  328. Nous sommes les dupes de tout ceci, Monsieur Griffard, et je ne sais pas comment vous l'entendez. (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
  329. Ma foi vous êtes faits l'un pour l'autre, associez vos chagrins et vos infortunes, c'est le meilleur parti que vous puissiez prendre. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
  330. Le voulez-vous, Madame ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  331. En attendant l'effet de vos menaces, profitons du temps présent nous autres ; et continuons de nous réjouir, puisqu nous avons réussi dans notre entreprise. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
  332. L'amour y fait un doux commerce, v.14 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  333. Le contrat s'y fait brusquement. v.26 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
  334. Il ne faut point d'autre hameçon. v.40 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  335. D'une Femme coquette, v.48 (Acte 1, scène 28, TOUS)
  336. Mettez bien vos lunettes. v.68 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  337. Que sa femme est plus libertine, v.74 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  338. Vous êtes si bien avec Madame Guillemin ? (Acte 1, scène 28, TOUS)

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LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

  1. De belles robes de chambres, Messieurs ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOUSSET)
  2. Voyez ici, Mesdames. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOUSSET)
  3. De belles écharpes, Messieurs. (Acte 1, scène 1, MIMI)
  4. Des noeuds d'épée, Mesdames. (Acte 1, scène 1, LOLOTTE)
  5. Marchandise du Levant, Messieurs ? (Acte 1, scène 1, MANON)
  6. Baume de Perse ? (Acte 1, scène 1, MANON)
  7. Ciment pour recrépir les visages ? (Acte 1, scène 1, MANON)
  8. Nous avons ce qu'il vous faut, Mesdames. (Acte 1, scène 1, MANON)
  9. Nous sommes d'une noblesse tellement ancienne, que tous nos biens en sont usés ; nous n'avons, vous et moi, d'autre patrimoine que le savoir-faire : mais qu'importe ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  10. Les sots doivent tribut aux gens d'esprit, et il y a dans cette Foire Saint-Germain quantité de Bureaux où je me fais payer mes rentes. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  11. À la guerre, je l'ai poursuivie, et je lui ai fait peur, apparemment ; elle s'est tenue close et couverte pour me faire pièce, on ne l'a point vue pendant la campagne. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  12. Mais grâces au Ciel, je la retrouve en quartier d'hiver ; et pour ne l'effaroucher pas, en attendant que l'amour m'en fasse absolument raison, je la mine tout doucement ici, et je l'attrape par les menus. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  13. De richesses, oui ; de femmes, non, je vous proteste. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  14. As-tu touché la grosse corde, et peut-on appuyer ferme dessus sans la rompre ? (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  15. Cette Dame est de votre compagnie, apparemment ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  16. Je suis votre très humble servante, Madame. (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  17. Envisagez bien cette femme-là, ma soeur, c'est une illustre de Paris, au moins. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  18. Tant nouvelle je suis à la ville, que je n'en connais pas encore les merveilles. (Acte 1, scène 3, URBINE)
  19. Vous en allez faire un des plus beaux ornements, Madame. (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  20. Hélas, Madame ! (Acte 1, scène 3, URBINE)
  21. J'ai confusion d'être sortie de la Province ; mais je m'y recache dans le moment que j'aurai mis quelque fin à mes affaires. (Acte 1, scène 3, URBINE)
  22. Tu connais cet homme, peut-être ? (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  23. Quel homme, Monsieur ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  24. Justement, ce grand épouseur en paroles, ce fameux honnisseur de filles. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  25. Voilà l'homme : il y a quelques mois qu'il vint en Province ; il vit ma soeur Urbine, il prit du goût pour elle ; il lui fit une promesse de mariage par manière de conversation, dit-il ; et parce que je méprise de l'assommer, ma soeur Urbine, par manière d'acquit, le va faire pendre : cela sera bientôt vidé. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  26. Vous vous en avisez, monsieur l'Arménien ; depuis huit jours que la Foire est ouverte, à peine m'avez-vous fait l'honneur de me saluer. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
  27. Nous nous sommes donc connus, à votre compte ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
  28. Quelquefois un peu par-ci, par-là ; mais cependant, je vous l'avoue, j'ai eu toutes les peines du monde à vous remettre, parce que je ne pouvais me figurer que Madame la Marquise de la Papelardière du Marais, fût devenue Marchande de robes de chambre à la Foire. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  29. Les fortunes du Marais ne sont pas solides, comme vous voyez. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
  30. J'en fais l'expérience par moi-même. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  31. C'est lui-même, ma chère Marquise, toujours fidèle, toujours amoureux de vis charmes. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  32. Tu as fait de grands voyages, à ce que l'on m'a dit, depuis que nous nous sommes vus ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
  33. Comment, morbleu, de grands voyages ? (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  34. Oui, vraiment, il y a eu des ordres exprès pour cela, et ils ont été affichés, même ; mais je n'ai pas voulu les suivre ; j'aime à vivre, moi, comme tu sais. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  35. La chose est problématique ; comme enfant de Paris, Écuyer sieur de Lorange, et Chevalier de Gourdinvilliers, les ordres sont précis : mais comme Arménien, naturalisé depuis trois semaines, il n'y a rien à craindre. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  36. C'est pourquoi, mon enfant, supprime, s'il te plaît, le nom de Lorange, et ne me nomme que l'Arménien. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  37. C'est la même qui nous domine ; nous finirons ensemble de manière ou d'autre. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  38. Mon coquin de Breton se moque de moi, ma chère Mademoiselle Mousset : je lui ai dit de me venir rendre réponse, il y a deux heures que je l'attends : je suis sur des épines. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  39. Si vous vouliez, Monsieur, rafraîchir votre impatience de quelque petit verre de liqueurs, j'en ai des meilleures de la Foire. (Acte 1, scène 6, LORANGE)
  40. Non, mon enfant, je vous remercie. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  41. Oui, Monsieur, c'est moi-même, qui ne veux plus me mêler de vos affaires, et qui viens vous demander mon congé. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  42. Comment, misérable ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  43. Hé, point d'emportement. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  44. Oui, je perds l'esprit, je l'avoue ; mais c'est ce malheureux, qui me fait tourner la cervelle. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  45. Comment donc ? (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  46. Il ne sait ce qu'il dit, comme vous voyez. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  47. Je vous en fais juges vous-mêmes. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  48. Monsieur le Breton, ce charmant Monsieur le Breton que vous voyez, connaît tout l'excès de mon amour ; il est témoin de tous les tourments que me fait souffrir l'impossibilité d'avoir accès chez cette Belle. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  49. Oui, je vois de belles choses, assurément. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  50. Et le bélître a la constance et la malice de ne pas imaginer aucune chose pour me rendre le moindre service. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  51. Je me donne au diable ; vous y seriez bien empêchés, vous autres ; et pourtant les Marchands Forains ne sont pas les moins habiles pour ces affaires-là. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  52. Tu vois, infâme. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  53. Je ne suis point jaloux, Monsieur ; je cède l'entreprise, et je leur servirai de croupier même, en cas de besoin. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  54. Mes amis, de grâce, unissez-vous tous trois pour me rendre service. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  55. Il faut commencer par savoir les personnes à qui nous avons à faire. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
  56. Je vais vous en informer. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  57. Premièrement, la fille est une jeune personne. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  58. Cela promet quelque chose. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  59. La mère est une veuve entre deux âges, un exemple de régularité ; femme très prude, et très rébarbative se son métier. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  60. Voilà un agréable petit domestique. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
  61. Bon, il y a près d'un mois que j'y travaille, et je n'ai pu l'entamer encore. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  62. Mes chers enfants, ne m'abandonnez pas, je vous en conjure. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  63. Mort de ma vie, nous sommes trois, il ne faut pas en avoir le démenti. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
  64. Non, assurément. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  65. Monsieur, voilà Mademoiselle Angélique, je pense, elle vient de ce côté-ci, même. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  66. Mon cher Breton : je n'en puis plus, tous mes sens sont interdits. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  67. Par où commencer ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  68. Comment l'aborder ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  69. Éloignez-vous, et me laissez faire, je vous débarrasserai des incommodes. (Acte 1, scène 8, LORANGE)
  70. Vous avez de l'esprit, secondez-moi bien, seulement. (Acte 1, scène 8, LORANGE)
  71. Comment donc ? (Acte 1, scène 9, MADAME ISAAC)
  72. Hé, la, la, c'est bien employé, Mademoiselle ; si vous aviez été au Palais, comme Madame votre mère vous l'avait dit, et non pas à la Foire... Hom, hom, voilà comme le Ciel punit vos extravagances. (Acte 1, scène 9, MADAME ISAAC)
  73. Je ne me plains point, je n'ai rien eu. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  74. Mais vous qui êtes une personne si sage, et si raisonnable, Madame Isaac, qu'est-ce que le Ciel punit en vous, je vous prie ? (Acte 1, scène 9, ANG?LIQUE)
  75. Je viens vous demander mille pardons, Madame, du petit incident de la chocolatière. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  76. Oh, vous me paierez mes hardes, si elles sont gâtées. (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
  77. Je suis bien fâché, Madame... (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  78. La fortune m'est bien favorable, Madame, de m'offrir l'occasion d'un petit service. (Acte 1, scène 10, LE BRETON)
  79. Hé, miséricorde, vous me cassez les jambes, vous marchez dessus. (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
  80. Hé, bon Dieu, Madame, n'êtes-vous point blessée ? (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE MOUSSET)
  81. Vous me déboîtez l'épaule, Madame. (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
  82. Vraiment, voilà une vieille Demoiselle qui est bien délicate ? (Acte 1, scène 10, LE BRETON)
  83. Nous sommes bien mal adroits tous tant que nous sommes. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  84. Que je m'en retourne, moi, Madame ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  85. Assurément. (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
  86. Voulez-vous que je demeure dans cet équipage-là ? (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
  87. Vous ferez fort bien, assurément. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE MOUSSET)
  88. Vous êtes la maîtresse, Madame : pour moi qui n'ai point à changer de hardes, et qui ai des emplettes à faire, vous trouverez bon que j'y demeure. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  89. Je vous suis obligée, Madame. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  90. Allez, Madame, il suffit de moi pour me garder, et d'un laquais pour vous rendre compte de mes actions et de mes paroles. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  91. Vous me ferez plaisir, je n'en sais pas de plus désagréable que la vôtre. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  92. J'ai de bons yeux, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 10, JASMIN)
  93. Ah, que je suis fatiguée de l'esclavage où l'on me fait vivre ! (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  94. Quoi, Madame ! (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  95. Comment, coquin, tu fouilles dans ma poche ? (Acte 1, scène 11, LE BRETON)
  96. Oui, toi-même. (Acte 1, scène 11, LE BRETON)
  97. C'est un coupeur de bourses, Madame, je l'ai pris sur le fait. (Acte 1, scène 11, LE BRETON)
  98. Messieurs... (Acte 1, scène 11, JASMIN)
  99. Je suis honnête garçon, ne me frappez pas. (Acte 1, scène 11, JASMIN)
  100. Doucement, Messieurs, c'est mon laquais je vous assure. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  101. Lui, je le connais pour un voleur, Madame. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE MOUSSET)
  102. Mais vraiment, ces violences-là ne se font point. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  103. Laissez-le emmener, on a quelque chose à vous dire qu'on ne veut pas qu'il sache. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE MOUSSET)
  104. Expliquez-moi ce mystère, Madame. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  105. Vous êtes toujours aimable, et l'on écarte les surveillants pour vous découvrir sans contrainte les sentiments que vous faîtes naître. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE MOUSSET)
  106. Comment, Madame ? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  107. Pardonnez, charmante personne, à la violence de mon amour les artifices innocents dont on se sert pour me faciliter les moyens de vous entretenir : depuis longtemps je vous adore, je n'ai pu vous parler que des yeux, et je n'ai rien lu dans les vôtres qui m'ait flatté du moindre espoir. (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
  108. Enfin, j'ose, en tremblant, vous consulter ici moi-même sur ma destinée : mon coeur est tout à vous, avez-vous disposé du vôtre ? (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
  109. Vous avez un engagement, Madame ! (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
  110. Dans quatre jours on me marie. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  111. Mort de ma vie ; voilà un homme que vous poignardez, Mademoiselle. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  112. Vous me dites que vous m'aimez, vos regards m'en ont assurée, et leur langage s'est fait entendre dès le moment qu'ils m'ont parlé. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  113. La liberté de mon procédé va vous étonner, peut-être : mais la situation où je me trouve suffit de reste pour le justifier. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  114. On prétend me faire épouser un vieux mari que je déteste. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  115. Ma mère est riche, je suis jeune, tout le monde me trouve belle, consultez bien encore votre coeur et vos yeux. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  116. Je vous aime, ne me trompez point, si vous m'aimez véritablement, n'épargnez rien pour faire changer les sentiments de ma mère, et trouver les moyens d'assurer ensemble votre bonheur et mon repos. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  117. Doucement, s'il vous plaît, Monsieur, un peu moins de transport, et plus de réflexion ; nous ne sommes pas ici en place d'avoir de longues conversations : venons au fait. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  118. Lui-même ; le connaissez-vous ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  119. Et très fort même : il vient ici presque tous les jours. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  120. S'il ne s'agit que de détromper Madame votre mère, nous en viendrons aisément à bout : mais pour y parvenir, il est bon qu'on ne vous voie point ensemble, et que je ne paraisse pas me mêler de vos affaires même. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  121. Je n'ose vous accompagner, Madame ; mais mon coeur et mon esprit ne vous quittent pas un seul moment, je vous jure. (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
  122. Puisque tu approuves mon amour, songe donc à me rendre heureux, je te prie. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  123. Ne vous mettez point en peine, je connais la mère de votre maîtresse, c'est déjà quelque chose. (Acte 1, scène 14, MADEMOISELLE MOUSSET)
  124. Quoi, prude comme elle est, tu as des liaisons avec elle. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  125. C'est une de mes meilleures pratiques. (Acte 1, scène 14, MADEMOISELLE MOUSSET)
  126. Hé, laquais, qu'on ne me suive point. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  127. C'est lui-même. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  128. Voilà des ordres qui sentent furieusement la bonne fortune. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  129. Bon jour, mon enfant, je ne suis jamais sans cela, comme tu sais. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  130. Et avec tout cela je n'aime point les femmes, elles sont toutes folles de moi. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  131. Je suis un peu coquet de mon naturel ; je les laisse se flatter ; je dis que je veux épouser l'une, je promets de faire la fortune de l'autre ; je donne des régals, des cadeaux, des promenades ; somme totale, je les amuse, et je ne conclus rien. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  132. Cela me donne un grand relief dans le monde. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  133. Quand quelque petite fortune me donne dans la vue, je donne d'abord de l'emploi à ses frères, ou à ses cousins. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  134. Assurément, cela est bien plus sûr, et bien plus commode. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  135. Je n'ai que du plaisir, je ne cours point dans le risque, et je suis pourtant un homme considérable, au moins. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  136. Et considéré même. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  137. Quoi, vous voulez vous marier sérieusement. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  138. Oui, mon enfant, j'ai mes raisons. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  139. Cette fille est riche, et ce qui fait que je viens ici incognito aujourd'hui, c'est que la mère est une prude qu'il faut ménager ; je ne veux pas manquer cette affaire, elle est sérieuse : mais quand la dupe sera une fois embarquée, je ne suis pas d'humeur à me contraindre, et je me rejetterai dans la bagatelle. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  140. Vous n'en sortez pas trop, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  141. On viendra, les petites grisettes sont exactes, elles n'ont pas tant d'affaires que les femmes de qualité : en attendant je m'en vais chez Laigu, où se doit trouver une petite bretonne de ta connaissance. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  142. Comment s'est passée l'entrevue ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  143. Tu as raison, voilà un accommodement : mais il est bien aise d'épouser en premier. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  144. Laissons-là la plaisanterie, et parlons sérieusement, il faut rompre cette affaire, et assurer la nôtre. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  145. Comment s'y prendre ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  146. Quel homme est-ce ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  147. Il va donner apparemment à son épouse prétendue quelques-uns des divertissements de la Foire, le Cercle, le petit Opéra, les Danseurs de corde ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  148. Où cela pourrait-il nous mener ? (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  149. Il n'importe : commençons par-là ; c'est toujours quelque chose. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  150. Le garçon qui montre le Cercle est de mes intimes. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
  151. L'Entrepreneur du petit Opéra est le bâtard d'une de mes tantes, et la petite Danseuse de corde, est la maîtresse de mon neveu. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  152. Nous sommes en pays de connaissance. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  153. Ne vous mettez pas en peine, je vais toujours en me divertissant préparer un petit régal de Foire, qui finira peut-être agréablement notre intrigue. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  154. Songez au dénouement, vous autres. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  155. Mais, mais : je vous laisse le soin de l'utile et du nécessaire, et je ne me charge que de l'agréable ; je fais bien les choses comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  156. Ce garçon-là donne furieusement dans la bagatelle, il ne s'attache point au solide ; je ne m'étonne point qu'il ait été si longtemps à entamer l'intrigue de son maître. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
  157. C'est Mademoiselle de Kermonin, la petite bretonne de Monsieur Farfadel, apparemment. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  158. La rage me surmonte, je ne saurais parler... (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  159. Ne me quittez pas, Monsieur, ne me quittez pas. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  160. Je crève, le me meurs, je ne saurais parler, je ne saurais parler... (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  161. Je me donne au diable si ce sont des vapeurs. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
  162. La, la, remettez-vous. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  163. Ce sont des vapeurs, assurément. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  164. Si tu savais, Mademoiselle Mousset, l'indignité que ce vieux singe de Farfadel vient de me faire ? (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  165. Je l'y attendais depuis une heure ; il y est venu, j'ai été au-devant de lui, il n'a pas fait semblant de me voir, Mademoiselle Mousset ; et il est allé faire mille caresses en ma présence à une guenon, qui ne le regardait presque pas, seulement. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  166. Je l'en défie, je le tuerai, je le mangerai, je l'assommerai, je le poignarderai, je le dévisagerai, je l'étranglerai. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  167. Ne me quittez pas, Monsieur l'Arménien, il faut bien finir notre affaire. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  168. Est-ce que vous avez ensemble quelques engagements qui l'en empêchent. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  169. Il y a six semaines qu'il me rend visite ? (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  170. Il avait gagé une discrétion contre moi, qu'il serait ici le premier, il a perdu, comme vous voyez. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  171. Il perd exprès, pour me donner ma Foire, il fait les choses de bonne grâce. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  172. Vous avez d'étroites liaisons avec lui, apparemment ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
  173. C'est un terrible épouseur que cet homme-là. (Acte 1, scène 21, LORANGE)
  174. Il garde des mesures à cause d'une certaine femme qu'il ne veut pas tout à fait désespérer, et qu'il quitte pour moi. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  175. Oh, Monsieur Farfadel a beaucoup de conduite, au moins, c'est un fort honnête homme. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  176. Prenez garde d'étouffer, vous-même. (Acte 1, scène 21, LORANGE)
  177. Comment ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  178. C'est peut-être de vous, Madame. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  179. C'est elle-même : vous ne songez point à ce que vous dites. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
  180. Vous me ferez taire, moi ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  181. Vous me ferez taire ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  182. Doucement. (Acte 1, scène 21, LORANGE)
  183. Comment, Grisette ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  184. Notre petit opéra est disposé à faire merveilles. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  185. Je ne sais qui me tient... (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  186. Je ne me trompe point, c'est elle-même. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  187. Carogne, comme te voilà brave ! (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  188. Comment donc, qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
  189. Vous me perdez, mon frère. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  190. Bon, je te perds, je te retrouve, au contraire, et en bon état, même : j'en suis bien aise. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  191. Hé, comment diable es-tu fait fortune ? (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  192. Ces Dames ont quelque dispute ensemble ? (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  193. Elles n'en étaient encore qu'aux injures, elles s'allaient mettre aux soufflets quand tu es arrivé. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  194. Que je ne trouble point votre conversation, Mesdames, je ne prétends point vous déranger en aucune manière. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  195. Monsieur Farfadel me tromperait aussi ? (Acte 1, scène 23, MAROTTE)
  196. Je reviens vous trouver, Madame, vous me paraissez une personne tant gracieuse. (Acte 1, scène 23, URBINE)
  197. Est-ce l'estime, l'amitié, l'intérêt, le plaisir, les affaires, la conversation, ou le hasard seul qui s'en mêle ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  198. Comment, sa soeur ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  199. Oui, Monsieur, je l'ai rencontrée par hasard ; elle a fait fortune par aventure, il se trouve, par accident, que ces deux Princesses ont le même adorateur de leurs charmes. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  200. Ce galant homme, par cas fortuit, est d'autre part rival de mon maître, nous voudrions bien le berner de dessein formé, et comme le hasard vous conduit ici, vous serez, si vous voulez, de la partie. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  201. Quel est l'objet du bernement ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  202. Il est sans distinction comme sans bonne foi. (Acte 1, scène 23, URBINE)
  203. Vous connaissez ce Gentilhomme-là, Monsieur ? (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  204. Donnez les mains, Mesdames ; augmentation de rivalités, surcroît de consolation ou de colère. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  205. Allons, ferme, point de faiblesse, force d'esprit, résolution : vos causes sont pareilles ; en attendant qu'on le pende en pleine Grève, il faut le berner en pleine Foire. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  206. Et pour moi, je l'étranglerai bien toute seule, il n'y a qu'à me laisser faire. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  207. Veut-t on me donner la conduite de l'affaire ? (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  208. Déférez à ses conseils, Mesdames. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  209. Je m'y soumets entièrement, qu'il parle. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  210. Je réglerai vos rôles, ne vous mettez pas en peine, vous nous aiderez d'un petit opéra de votre façon, Monsieur le Breton ? (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  211. Justement... (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  212. Il n'est rien tel que de mêler les divertissements de la Foire. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  213. Assurément. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  214. Vous ne demeurez pas loin d'ici, Mademoiselle Nicole ? (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  215. Voilà qui est à merveilles. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  216. Allons chez vous nous concerter, seulement. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  217. Allons, vous dis-je, et me laissez faire, je ne gâterai rien, sur ma parole. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  218. Allez et revenez, je vous attends, Mesdames. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  219. Cet Arménien me semble alerte et de bon esprit, il devrait être de chez nous. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  220. Oh, çà, ma chère enfant, pendant que l'Arménien va concerter avec ces Dames pour leurs affaires, concertons-nous un peu pour la nôtre. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  221. Elle est lente à venir, cette Dame que nous attendons, et l'amour ne la pointe pas assez, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  222. Je me suis sous main informé d'elle, et je n'ai rien appris qui me flatte. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  223. Je ne suis pas fort épouseur, moi, de mon naturel ; et sur le pied que sont aujourd'hui la plupart des femmes, la qualité de mari me semble la moins honorante de toutes. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  224. Écuyer, Gentilhomme, Intendant, Économe, le bon ami de maison, avec de bons appointements et quelques gratifications, cela vaut mieux. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  225. Vous vous expliquerez ensemble, elle vous aime ; et la précaution qu'elle prend de marier sa fille, fait assez voir qu'elle a dessein... (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
  226. Et à Monsieur Farfadel, même ; c'est elle dont votre ami Clitandre est amoureux. (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
  227. Quel diable d'homme ! (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  228. Voici la Dame. (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
  229. Votre servante, Madame. (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
  230. Je vous ai fait attendre, Monsieur le Chevalier : mais j'ai mes heures marquées, et je me suis fais une règle de vie, que la raison et la bienséance ne me permettent pas de déranger. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  231. Je me donne au diable, madame, si je sais rien de plus louable que cette régularité dont vous faites profession. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  232. Pudeur sur le visage, sages discours sur les lèvres, politique dans la conduite, déguisement dans l'amour-propre, simplicité dans la coiffure, modestie dans l'ajustement ; vous êtes un modèle accompli de perfections morales, ou la peste m'étouffe. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  233. Je tâche de me conserver la réputation que les premières années de mon veuvage m'ont acquise. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  234. Et vous êtes femme d'esprit, il ne faut pas perdre en un jour le fruit de dix ans de contrainte. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  235. La Foire est bien choisie, Madame, vous n'êtes pas connue des personnes qui la fréquentent, on ne vous soupçonne point d'y venir ; et tel vous y verrait en face, qui se donnerait au diable que ce n'est pas vous. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  236. Monsieur le Chevalier a raison, Madame ; vous hasardez moins à la Foire, qu'en lieu du monde. (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
  237. Cela est fort prudent ; et supposez même qu'on vous vît ici, ne pourriez-vous pas y être venue faire provision de confitures pour les malades ? (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
  238. Femme de jugement, autre ressource, excellent prétexte, Madame ! (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  239. Et avec toutes ces précautions, Monsieur le Chevalier, si l'on me voit avec vous, je hasarde étrangement ma réputation. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  240. Comment, votre réputation ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  241. Hé donc, Est-ce que dans le temps où nous sommes, un joli homme déshonore les femmes, quelques régulières qu'elles paraissent ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  242. Presque toutes sont des coquettes, on en convient, on leur pardonnez comme défaut de tempérament, et ce n'est que leur bon ou leur mauvais choix qui fait qu'on les méprise, ou qu'on les estime. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  243. Ah, le joli homme ! (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  244. Or sus, venons au fait, et ne barguignons point, Madame : vous avez du goût pour moi, l'on me l'a dit. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  245. Voilà un gentilhomme qui se connaît, Madame. (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
  246. Vous avez donc du goût pour moi, Madame, et j'en ai pour vous, Dieu me damne, tout ce qu'on en saurait avoir ; mais sur quel pied nous aimons-nous ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  247. Je m'explique, Madame, entendons-nous, de grâces. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  248. Une personne comme moi ne devrait pas être exposée à entendre des discours si peu respectueux... (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  249. Vous vous cabrez, vous prenez mal les choses ; vertueuse et régulière comme vous êtes, je veux donner le temps à votre pudeur de se résoudre à convoler en secondes noces ; et par excès de régularité, vous voulez précipiter les événements. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  250. Si vous avez pour moi les sentiments que je souhaite, vous pouvez compter, Monsieur... (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  251. Ma chère Mademoiselle Mousset ; je me meurs d'amour, de rage, et de jalousie. (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)
  252. Regarde cette Dame, ce sera un antidote admirable pour toi, sur ma parole. (Acte 1, scène 26, LE CHEVALIER)
  253. Quel est ce Gentilhomme, Monsieur le Chevalier ? (Acte 1, scène 27, MADAME BARDOUX)
  254. C'est un de mes amis, Madame, qui voudrait bien être votre gendre. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  255. Si j'osais espérer, Madame... (Acte 1, scène 27, CLITANDRE)
  256. Il ne me connaît pas ; mais je le connais, et je vous le ferai connaître. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  257. Quoi, dans les termes où nous en sommes, vous pouvez vous défendre... (Acte 1, scène 28, MONSIEUR FARFADEL)
  258. Le voilà, ce galant homme. (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)
  259. Vous nous surprenez dans une espèce de tête à tête, que votre aveu rend permis, Madame. (Acte 1, scène 28, MONSIEUR FARFADEL)
  260. Vous deviez aller aux prisonniers, Madame ; par quelle aventure... (Acte 1, scène 28, ANGÉLIQUE)
  261. Oui, mais j'ai eu mes raisons pour... (Acte 1, scène 28, MADAME BARDOUX)
  262. Nous avons changé de sentiments l'une et l'autre, Madame, il n'y a rien de plus naturel ; et vous ne devez point blâmer en moi ce que vous avez fait vous-même. (Acte 1, scène 28, ANGÉLIQUE)
  263. Ce Monsieur Farfadel est dangereux, madame, je vous le garantis ; couru des Belles, et elles l'attraperont à la fin. (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)
  264. Messieurs, le grand Opéra de la foire Saint-Germain ? (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
  265. C'est ici, Messieurs, entrez vite, Mesdames. (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
  266. C'est Breton, c'est lui-même. (Acte 1, scène 29, CLITANDRE)
  267. Voyez ici, Messieurs le Cercle nouveau, des Figures parlantes, aussi hautes que le naturel ; voyez, ici, Messieurs. (Acte 1, scène 29, LORANGE)
  268. Messieurs ? (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
  269. Le voilà qui va commencer ; entrez vite. (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
  270. Cadedis, il faut donner régal aux Dames. (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
  271. Vous les ferez, et très bien même, j'en donne parole. (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
  272. Allons, Mesdames. (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
  273. Je ne suis pas femme de spectacle : mais la Foire, et la compagnie... (Acte 1, scène 29, MADAME BARDOUX)
  274. De la complaisance, Madame. (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
  275. Allons Messieurs de l'Orchestre, un petit prélude. (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
  276. Hé, à quoi songez-vous donc, Monsieur du Prologue, de commencer ainsi sans avertir vos camarades ? (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE MOUSSET)
  277. Nous vous demandons bien pardon, Messieurs. (Acte 1, scène 30, LE BRETON)
  278. Si ces Messieurs veulent, en attendant, pour ne point perdre de temps, on montrera le cercle. (Acte 1, scène 30, LORANGE)
  279. Comment, c'est moi, je pense ! (Acte 1, scène 30, FARFADEL)
  280. Oui, par la sandis, c'est lui-même. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  281. Vous avez un gendre de distinction, Madame ; il brille à la foire. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  282. Tu croyais donc me jouer impunément, vieux singe ? (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  283. Et agissantes même. (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE MOUSSET)
  284. Ce n'est point raillerie ; ce sont réalités, madame. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  285. Comment ? (Acte 1, scène 30, MADAME BARDOUX)
  286. Allons, chantez, Monsieur de Farfadel, vous êtes pris ; chantez, vous dis-je, où je vous fais mener au Châtelet par cette escouade de femmes. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  287. Voilà ma soeur Urbine, Madame, à qui ce faquin a fait une promesse de mariage. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  288. Comment, Monsieur ? (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE DE KERMONIN ET MAROTTE)
  289. Point de bruit, Nicole ; doucement, Grisette : il nous revient un petit Opéra qu'il ne faut pas perdre ; Mais réglons auparavant nos petites affaires. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  290. Ils s'entendaient tous comme larrons en Foire. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR FARFADEL)
  291. De vous à moi, nous sommes à peu près d'accord, Madame ; donnez Angélique à mon ami, vous m'en trouverez plus traitable. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  292. Et moi, qui ne me marie point, je dresserai les articles. (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE MOUSSET)
  293. Et moi, Monsieur le Chevalier, je ferai tout ce que vous me conseillerez de faire. (Acte 1, scène 30, MADAME BARDOUX)
  294. Madame. (Acte 1, scène 30, CLITANDRE)
  295. Hé, trêve de remerciements. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  296. L'Amour y met en étalage v.5 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  297. Et telle femme y vient fort sage, v.8 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  298. Font ici commerce de tendresses. v.17 (Acte 1, scène 31, TOUS)
  299. Y charment les yeux. v.30 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  300. Adieu le charme de l'amour. v.34 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  301. Nous donnons tous nos moments. v.74 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

  1. Mais palsangué, Monsieu, comment l'entendez-vous, donc ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  2. Vous n'avez qu'un arpent de veigne à Surêne, pour tout potage, et je crois, Dieu me pardonne, que la moitié de Paris viendra cheux vous en vendange. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  3. Paix, tais-toi, j'ai mes raisons pour faire ces préparatifs, et je suis à la veille de conclure une bonne affaire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  4. Je m'étonnais aussi que vous fissiais les honneurs de votre maison de si bon courage ; car vous êtes un tantinet ladre, de votre naturel : mais baste, il n'est chère que de vilain, comme on dit ; et quand vous vous y boutez une fois, tout y va par écuelles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  5. Que dirais-tu si j'allais me marier, Thibaut ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  6. Comment, que veux-tu dire ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  7. Vous avez déjà eu deux femmes qui vous avons fait enrager. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  8. Queulle espèce de femme voulez-vous encore prendre ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  9. Hom, je crois bian que vous le voudriais : mais c'est un animal bian rare, qu'une femme comme ça. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  10. Tu changerais de sentiment, si tu avais vu celle que j'aime. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  11. Voyez-vous, nous autres Paysans des environs de Paris, je nous connaissons mieux en femmes que parsonne, j'en voyant tant de toutes les façons. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  12. Justement. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  13. Mais, s'il vous plaît, Monsieu, en vous chargeant de l'embarras d'une femme, ne vous déchargez point de sty de votre fille : Alle est en âge d'être mariée ; et quand une poire est mûre, si on ne la cueille, alle tombe d'alle-même, comme vous savez. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  14. Comment, amoureux de toi ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  15. Drès qu'il me voit, il ne sait sur quel pied danser, il me fait plus de meines, plus de contorsions, plus de révérences qu'à alle-même. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  16. Je ne pards pas l'esprit : accoutez, comme je sis dans la maison, il ne cherche peut-être qu'à faire connaissance : car pour avec Mademoiselle Mariane, la connaissance est déjà faite. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  17. Oh, palsangué oui, Ils l'avont commencée drès Paris, je gage, et ils continuont ici par-dessus les murailles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  18. Il est toutes les nuits, comme un hibou, dans la petite ruelle, au bout du jardin. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  19. Et Mademoiselle Mariane grimpe comme une chatte tout au long du treillis de la palissade. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  20. Hé bian, alle s'accote sur le haut de la muraille, et la chatte et le hibou jasont tous deux comme des marles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  21. Tu as raison, je ne puis trop me hâter de la marier, pour rompre le cours de cette intrigue. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  22. Elles ne sont pargué pas si mal apprises : laissez-moi tout doucement l'y tirer les vars du nez, je le ferai bian donner dans le panniau, et je vous dirai tout, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  23. Fais donc, Thibaut, et me rends un compte bien exact. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  24. C'est aujourd'hui qu'on m'a promis d'amener ma maîtresse ; je vais, en me promenant, au devant d'elle jusqu'au bois de Boulogne. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  25. Je ne sais ce que ça veut dire, mais il m'est avis que j'ai plus d'esprit que Monsieu Thomasseau : oh pour ça oui, j'ai meilleur jugement. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  26. Je ne sis pourtant qu'un paysan, mais il y a vingt ans que je le sers, et que je me moque de ly, et il ne m'en ferait morgué pas accroire seulement un quart_d_heure. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  27. Est-il possible que la liberté de la Campagne, et l'occasion des Vendanges ne me fourniront point les moyens de m'introduire dans la maison de Mariane. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  28. Il a la meine d'avoir bonne bourse, et notre connaissance pourrait avoir de bonnes suites. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  29. Si le jardinier, encore, était d'humeur un peu traitable, mais c'est un maroufle. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  30. Le voilà, lui-même. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  31. Oh, s'il s'en tient aux révérences, il n'y a rien à faire, je n'entends point les meines. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  32. Comment vous en va ? (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  33. Si vous étiez de mes amis, la bise m'incommoderait n peu moins, Monsieur le jardinier. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  34. J'entends votre affaire, je n'aurais qu'à vous ouvrir la porte, et vous faire un bon feu dans mon taudis, vous y causeriais plus chaudement que dans la petite ruelle. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  35. Vous seriez un homme adorable, d'être un peu dans mes intérêts. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  36. Oui da : d'être comme ça les nuits dans cette petite ruelle, ça pourrait bian vous faire malade. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  37. Je te cherchais, mon pauvre Thibaut, pour te faire une confidence, d'où dépend absolument? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  38. Allez, allez, on n'y connaîtra pas à la meine ceux qui auront passé la nuit au clair de la Leune. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  39. Je savons de vos fredaines, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  40. Je ne me plaignais que de votre peu de ménagement ; je ne voyais pas que votre indiscrétion? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  41. Il n'est morgué pas sot, il aime ses commodités, voyez-vous, et il n'a pas tort : Il vaut bien mieux faire l'amour de plein pied dans la maison, que de haut en bas par-dessus la palissade. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  42. Thibaut parle en homme de bon sens. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  43. C'est l'amour qui me retient ici. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  44. Oh, il ne sonnera mot, il est bon homme ; mais pour ce qui est de moi, je sis diablement babillard, je vous avartis. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  45. N'étions-nous pas demeurés d'accord que je parlerais à Thibaut de la passion que nous avons l'un pour l'autre ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  46. Il est vrai, nous sommes convenus de tout cela. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  47. De rien encore ; mais il faut bien que tu conviennes des mêmes choses que nous. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  48. Ce sont des mesures que nous avons prises. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  49. Comment donc ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  50. Quand il y a queuque frais à faire en amour, il faut que soit le Monsieu qui paie, à moins que la Madame ne soit vieille. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  51. Je vous dis que Thibaut est un homme d'esprit. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  52. Comment ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  53. Il est homme d'esprit, vous avez raison. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  54. Nous vela donc d'accord à présent, je serons trois têtes dans le même bonnet. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  55. Oh, pour cela oui, la peste m'étouffe, je ne dis jamais rian : vela votre père qui va se remarier, par exemple, il vian de me le dire, est-ce que je vous en ai parlé ? (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  56. Quelle apparence que votre père vous fît épouser un homme que vous n'avez jamais vu, qu'il ne connaît pas lui-même ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  57. C'est le fils de ses anciens amis, le Bailli de Gisors ; il y a près d'un an qu'il me menace de ce mariage, et voilà ses menaces à la veille d'être accomplies. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  58. Comment s'y prendre, Thibaut ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  59. Oui, justement. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  60. Oh, pour ça non, je n'y entends goutte : mais attendez? Hé, oui? justement vela votre affaire ? (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  61. Comment ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  62. C'est une grosse Madame, au moins, et ce sont les mariages qui avons fait sa forteune. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  63. Non morgué, je n'extravase point : rentrez dans la maison seulement, j'allons ensemble charcher la couseine, et mettre les fers au feu, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  64. N'épargnez rien, Clitandre, pour détourner le malheur qui nous menace, et songez que mon bonheur dépend entièrement du vôtre. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  65. Comment ! (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  66. Et c'est Madame Dubuisson, je pense ? (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  67. Oui, justement, c'est son nom de Paris que stilà, et la grosse Cato, c'est son nom de Village. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  68. Je ne me trompe point, c'est Clitandre ? (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  69. J'allions vous chercher pour ça, je vous l'amenais, et je ne savais pas que vous fussiais si bons amis. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  70. Hé, vraiment, c'est le neveu de Madame Desmartins. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  71. De cette belle Madame qui a été tout ce Printemps cheux vous ? (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  72. Ce sont les affaires de mon oncle, Madame Dubuisson, ce ne sont pas les miennes. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  73. C'est bian dit, je ne sommes pas ici pour ça, j'y sommes pour notre compte. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  74. Ce ne sont pas les Vendanges qui vous amènent à Surêne, c'est l'amour qui vous y amène apparemment ? (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  75. Oui, ma chère Madame Dubuisson, vous voyez le plus amoureux de tous les hommes. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  76. Ça n'est pas malaisé à deviner, puisque je sommes ensemble. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  77. C'est elle-même que j'adore. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  78. Un de mes rivaux ? (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  79. Et qui vient pour l'épouser même, il en a parole de son père. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  80. C'est l'homme en question, ce gendre qu'il attend. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  81. Ça se pourrait bian, il faut que ce soit ly-même. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  82. Mort de ma vie, nous aurions bon besoin de lui, c'est un joli homme, et notre provincial entre ses mains aurait été bien régalé. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  83. Il y a aux trois Rois une vingtaine d'égrillards qui ne demandont qu'à se divartir ; ils avont des Musiciens, des menêtriers : ce sont de bons enfants qui avont la meine d'aimer à rire : lâchons-les après ce benêt-là, ils le feront désarter, sur ma parole. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  84. Je m'en vais toujours leux en parler, tout coup vaille ; si cela vous duit, je le mettrons en besogne. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  85. Je ne roule dans le monde depuis quelque temps que par un excès de savoir faire ; les affaires de ma famille sont terriblement dérangées, ce mariage-ci peut les rétablir. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  86. J'aime Mariane, elle est riche, l'affaire est sérieuse, il ne faut pas la manquer, tu seras contente. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  87. Que pouvons-nous mettre en usage pour cela ? (Acte 1, scène 6, MADAME DUBUISSSON)
  88. Commençons par écarter le provincial, et gagnons du temps. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  89. Hé, comment ! (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  90. Hé, serviteur, Monsieur Clitandre : hé, comment vous en va ? (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  91. C'est un de mes intimes. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  92. Voulez-vous que je vous parle franchement ? (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  93. Oui, parbleu, nous sommes plus de trente à Paris, qui tirons nos vins de Champagne de ce pays-ci, et nous allons chercher les vins de Bourgogne par delà Étampes. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  94. Mon compère Lorange est de bonne foi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  95. Tu en es bien fait passer l'année dernière à ce petit homme-là? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  96. Ce petit homme à grande perruque, cet apprentif Magistrat qui faisait son cours de Droit chez toi, et qui donne à présent des audiences dans l'amphithéâtre de l'Opéra. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  97. Il y en a tant comme cela dans le monde, que Monsieur de Lorange ne peut pas se souvenir qui c'est. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  98. Comment gouvernes-tu ce grand inutile, qui a l'air si déterminé ; qui attend que la paix soit faite pour se mettre dans les Mousquetaires. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  99. Il me doit de l'argent, mais il se déniaise. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  100. Quand il vous plaira, vous qui avez tant d'aventures, vous vous acquitterez de la même manière, de huit cent francs que vous me redevez. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  101. Je me donne au diable, ce serait conscience. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  102. Qu'il vous aide à faire réussir votre affaire seulement, vous serez bientôt quitte, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  103. De me faire épouser une fille riche et jolie, et d'être payé de ce que je te dois. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  104. Voici votre rival, allez rejoindre Thibaut ; vous avez tous trois de l'esprit, vous concerterez ensemble ce qu'il faudra faire ; et pour moi, je vous livre votre homme dans quelque panneau que vous puissiez lui tendre. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  105. Allons, Bastien, ne me quittez pas, et marchez bien derrière moi, vous êtes mon laquais, au moins. (Acte 1, scène 8, VIVIEN)
  106. Voilà un petit fripon qui me ferait quelque affront, il vaut mieux que j'aille sans laquais chez le beau-père. (Acte 1, scène 8, VIVIEN)
  107. Non, non, je m'en vais tant seulement panser nos cavales, et je les mènerai boire, mon cousin Vivien. (Acte 1, scène 8, BASTIEN)
  108. Vraiment, Monsieur, vous avez là un petit domestique bien affectionné, et qui a bien soin de vos montures. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
  109. Bonjour, Madame. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  110. C'est un petit gueux du pays que j'ai amené à Paris par charité pour le déniaiser seulement. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  111. C'est pour m'empêcher de peupler comme ça, que mon père m'envoie à Paris de si bonne heure ; car je n'ai encore que trente-huit ans, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  112. C'est le bel âge pour se mettre en ménage. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
  113. Comme il n'y a que moi de mâle légitime dans la maison de la Chaponnardière, on veut se dépêcher d'avoir de la race. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  114. Cela est beau, Madame ? (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  115. Comment, beau ! (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
  116. Sa fille est-elle jolie, Madame ? (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  117. J'aime les jolies filles. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  118. Vous en jugerez par vous-même. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
  119. Car à Paris, on dit que les filles sont diablement égrillardes. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  120. Mais à Paris, comme dans votre famille, on peuple quelquefois du côté gauche. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
  121. Bonjour, Madame Du buisson. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  122. On m'a dit que mon petit mari de Gisors était chez vous, Madame Dubuisson. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  123. Pourquoi ne me vient-il pas voir cet animal-là ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  124. Comment, Madame ! (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
  125. Elle-même ; abordez-la donc ? (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
  126. Qui est cet original-là, Madame Dubuisson ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  127. Elle est folle, Madame ; comme elle me traite ! (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
  128. Les filles de Paris sont vives, comme vous voyez ; et c'est bien autre chose quand elles sont femmes. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
  129. Hé bien, me fera-t-il honnêteté ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  130. Me fera-t-il compliment ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  131. C'est une bûche, je pense : Je ne veux point d'un mari comme celui-là ; il ne remue non plus qu'une souche. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  132. Elle a raison : démenez-vous donc un peu, parlez-lui. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
  133. Non, Monsieur de Gisors, non, vous ne partirez pas comme cela, il faut que vous voyez mon papa Thomasseau auparavant : votre mine le réjouira, car elle est fort drôle. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  134. Redressez-vous vous-même le corps et l'esprit, avant que de parler des autres. (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
  135. Que je me redresse, moi ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  136. Que veut-il dire cet impertinent-là, Madame Dubuisson ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  137. Patience, patience, qu'il m'épouse, je le frotterai bien quand je serai sa femme. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  138. Oh, par ma foi, je lui permets de m'assommer, si cela arrive. (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
  139. On viant de me dire qu'il est arrivé, et il m'est avis qu'il devrait être cheux nous. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
  140. C'est un petit impoli qui ne sait pas vivre ; ses grossièretés me font quitter la place. (Acte 1, scène 11, LORANGE)
  141. Votre servante, Madame Dubuisson ; jusqu'au revoir, Monsieur de la Chaponnardière. (Acte 1, scène 11, LORANGE)
  142. Quoi, Madame, c'est là Monsieur Thomasseau ? (Acte 1, scène 11, VIVIEN)
  143. Oui, lui-même, votre beau-père. (Acte 1, scène 11, MADAME DUBUISSSON)
  144. Comment se porte le bon homme de père ? (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
  145. Est-il toujours aussi libartin, aussi ivrogne que de couteume ? (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
  146. Vous ly ressemblez comme deux gouttes d'iau, et n'an dit que vous ne valez pas mieux que ly. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
  147. Oh, dame, la maison de Thomasseau n'est pas si noble que la vôtre, il y a bien à dire. (Acte 1, scène 11, MADAME DUBUISSSON)
  148. Ce n'est point avec ces gens-là que mon père a conclu mon mariage assurément, il y a quelque autre Thomasseau, Madame. (Acte 1, scène 11, VIVIEN)
  149. S'il y en a, c'est donc comme chez vous, du côté gauche : mais les Thomasseau, en ligne directe, sont de Surêne ; je n'en connais point d'autres. (Acte 1, scène 11, MADAME DUBUISSSON)
  150. Comment, têtebleu, voilà un garçon bien fait, et de bonne mine ; par la corbleu, il a bon dos pour porter le mousquet dans notre Compagnie ; jarnibleu, que vous avez bien choisi, mon oncle ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  151. Est-ce encore là un Thomasseau, Madame ? (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
  152. Comment ! (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
  153. C'est le chevalier Thomasseau, ce fameux, ce brave Officier aux Gardes, de son métier ? (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
  154. Anspessade de la Colonelle, qui tue régulièrement deux hommes toutes les semaines. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
  155. Deux hommes toutes les semaines ! (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
  156. Oui da, il faut bian commencer par queuque chose. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  157. Monsieur, je vous remercie : mais? (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
  158. Mais, vous fumez quelquefois, du moins ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  159. C'est un nigaud, qui est frais émoulu de la Province ; mais vous me le dégourdirai, cousin. (Acte 1, scène 12, LORANGE)
  160. Faut auparavant qu'il fasse trois ou quatre campagnes dans notre Régiment : ne vous mettez pas en peine, je le ferai assommer, ou j'en ferai quelque chose. (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
  161. Ma chère Madame. (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
  162. Voilà comme le Chevalier Thomasseau fait des recrues. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
  163. Comment ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  164. Ma chère Madame, revanchez-moi. (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
  165. Faites ce qu'il vous dit, ne le mettez pas en colère ; il n'a encore tué personne, et voilà bientôt la fin de la semaine. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
  166. Te voilà, Madame Dubuisson : j'ai fait mettre mon carrosse chez toi. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
  167. Apparemment, Madame, M. (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
  168. Thomasseau m'ôte l'avantage de vous y donner un appartement ? (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
  169. Je me partage, Madame Dubuisson ; j'ai passé tout le printemps chez toi, je viens passer les Vendanges avec ma nièce, et en équipage de Vendangeuses, comme tu vois. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
  170. C'est bien de l'honneur que vous me faites, Madame, et vous serez toujours la maîtresse de tout ce qui dépendra de moi. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
  171. Il faut avouer que Monsieur Thomasseau est la politesse et la galanterie même. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
  172. Madame. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
  173. Mais, Madame, cette jeune personne est donc votre nièce ? (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
  174. Allons ma nièce, saluez Madame Dubuisson, c'est une bonne personne que vous ne serez point fâchée de connaître dans la suite. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
  175. Il suffit qu'elle soit de vos amies, pour me donner bonne opinion de son mérite. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  176. N'est-ce pas là un aimable enfant, Madame Dubuisson ? (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
  177. Oh çà, Mesdames, voilà la maison de votre petit serviteur, nous y serons plus commodément qu'ici. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
  178. Je meurs d'impatience d'embrasser Mademoiselle votre fille. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  179. Nous nous verrons, Madame Dubuisson. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
  180. Votre servante, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
  181. Madame Desmartins, et sa petite nièce le mèneront loin, s'il veut les suivre : elles ne s'attendent pas à trouver Clitandre en ce pays-ci : mais il est bon Prince. (Acte 1, scène 14, MADAME DUBUISSSON)
  182. Mais voici déjà le bon homme, quelle confidence me veut-il faire ? (Acte 1, scène 14, MADAME DUBUISSSON)
  183. Oh çà, ma chère voisine, tu connais les Dames qui sont chez moi ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR THOMASSEAU)
  184. Madame Desmartins, c'est la plus vertueuse personne du monde, sage, honnête, douce, complaisante, l'esprit bien fait, l'humeur enjouée, les manières engageantes. (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
  185. Je choisis bien mes gens, dis, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR THOMASSEAU)
  186. C'est un petit modèle de perfection, c'est la sagesse en mignature, une fille élevée comme une Princesse, un coeur de Reine. (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
  187. Tu me ravis, Madame Dubuisson, de m'en parler de cette manière. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR THOMASSEAU)
  188. Comment donc, Monsieur, quel intérêt prenez-vous? (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
  189. Je te prie de la noce, Madame Dubuisson. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR THOMASSEAU)
  190. Et que vous allez passer agréablement le reste de vos jours ! (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
  191. Je me défais de ma fille, et je l'envoie dans le fonds de la Province. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR THOMASSEAU)
  192. Hé par charité, Monsieur, Madame, ayez pitié de moi. (Acte 1, scène 16, VIVIEN)
  193. Voilà le gendre et le beau-père aux prises ; allons avertir Clitandre des sentiments où Monsieur Thomasseau est pour sa famille. (Acte 1, scène 16, MADAME DUBUISSSON)
  194. Je suis un honnête homme de Normandie, Monsieur. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  195. Oui, Monsieur, et pour mes péchés je suis venu ici dans le dessein d'épouser la fille d'un Monsieur Thomasseau, qui est le plus grand coquin, le plus grand maraud? (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  196. Comment donc, Monsieur, prenez garde à ce que vous dites. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
  197. Un coquin de cousin qui est un homme à pendre : c'est bien la plus détestable famille que cette famille-là. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  198. Vous êtes un fripon, et un insolent, de parler des gens d'honneur comme vous faites, et je vous donnerai mille coups de bâton, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
  199. Vous ne connaissez point ces gens-là, Monsieur, si vous les aviez vus seulement. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  200. Vous avez l'air d'un honnête homme, Monsieur, je vous demande votre protection contre ces canailles-là. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  201. Cela est comme je vous le dis, entrez dans ce logis, votre tante et votre soeur y sont, et vous ne risquez rien. (Acte 1, scène 18, MADAME DUBUISSSON)
  202. C'est le fils d'un de mes amis, ma voisine, qui vient ici pour être mon gendre. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR THOMASSEAU)
  203. Si je vous en avais cru pourtant? Écoutez, je crois que vous êtes une friponne, Madame. (Acte 1, scène 19, VIVIEN)
  204. Comment, mon gendre ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR THOMASSEAU)
  205. Vous vela, Monsieur, n'avez-vous point vu par hasard une Madame de Paris qui vous charche ? (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  206. Une Dame de Paris ! (Acte 1, scène 20, MONSIEUR THOMASSEAU)
  207. Que me veut-elle ? (Acte 1, scène 20, MONSIEUR THOMASSEAU)
  208. Cet homme-là se moque de moi, je pense ? (Acte 1, scène 20, VIVIEN)
  209. Ah, ah, ah, ah, comme il se gausse, couseine. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  210. Oui, lui-même, qu'en veux-tu dire ? (Acte 1, scène 20, MONSIEUR THOMASSEAU)
  211. Morgué, votre fille choisit mieux que vous, je me donne au diable, le gars de la petite ruelle vaut trente maris comme stila ; je vous l'avais bian dit qu'ils se trouverions deux. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  212. Je m'en vais vous l'amener, vous varrez vous-même. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  213. Madame Dubuisson, vous avez un cousin qui devient bien insolent, je le mettrai dehors si cela continue. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR THOMASSEAU)
  214. Pargué, je revians sur mes pas, et je m'en retorne de même ; vela cette Madame de Paris qui vous demande. (Acte 1, scène 22, THIBAUT)
  215. Je suis votre serviteur, Madame. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR THOMASSEAU)
  216. Hé, comment, c'est Mademoiselle Duhazard, si je ne me trompe ? (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
  217. Oui, ma chère Madame Dubuisson, c'est moi-même. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  218. Vraiment oui, c'est une de nos amies, une fort honnête fille, qui postule pour chanter gratis à l'Opéra, afin de se faire connaître. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
  219. Trois Officiers de Dragons de mes bons amis m'ont engagée d'y venir en Vendanges ; et comme j'ai su par occasion que Monsieur Vivien de la Chaponnardière y était pour épouser la fille de Monsieur, j'ai cru ne pouvoir me dispenser de mettre empêchement à ce mariage. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  220. Mettre empêchement à mon mariage ! (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
  221. Et de quel droit, Madame ? (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
  222. Comment de quel droit, petit perfide ? (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  223. Tu ne me connais point, traître ? (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  224. Je te dévisagerai, si on me laisse faire. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  225. Tu ne me connais pas ? (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  226. N'est-ce pas toi qui m'as mise dans mes meubles ? (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  227. Avant que je connaisse ce libertin-là, ma réputation flairait comme baume dans tout le quartier du Palais-Royal. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  228. Si vous saviez, Monsieur, comme il m'a attrapée. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  229. Tenez, Monsieur, il venait quelquefois chez une honnête Marquise qui donne à jouer ; il me vit, je lui plus ; je le vis, il me plut. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  230. Vraiment, nous soupâmes ensemble dès le soir même ; il me fit boire tant de ratafia, et tant manger de truffes. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  231. Cet homme-là est d'une grande dépense, au moins. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
  232. Oui, Madame, et deux jours après il m'envoya une tapisserie de brocatelle, un petit lit de damas feuille morte, avec la petite oie. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  233. Ne vous tourmentez donc point, Mademoiselle, vous vous ferez malade. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
  234. Ah, je veux que cinq cents diables me tordent le cou, Madame, si? (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  235. Allez, Monsieur, vous devriez mourir de honte de faire des présents à des filles qui jurent comme cela. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR THOMASSEAU)
  236. Souffrez, mon père, que je me jette à vos genoux, pour vous conjurer instamment de ne me pas forcer? (Acte 1, scène 24, MARIANE)
  237. Ne me priez de rien, ma fille, l'affaire est conclue dans ma tête. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
  238. Oserai-je me flatter, Monsieur? (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
  239. Hé, qu'est-ce donc, me faire venir exprès de Gisors pour se moquer de moi ? (Acte 1, scène 24, VIVIEN)
  240. Consolez-vous, Monsieur ; jeune et nigaud comme vous êtes, vous ne manquerez pas de bonne fortune. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
  241. C'est un petit bal de campagne que Mademoiselle Duhazard a préparé pour Monsieur Vivien, apparemment. (Acte 1, scène 24, MADAME DUBUISSSON)
  242. Comment donc ? (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
  243. Comme fille postulante d'Opéra, il faut qu'elle donne un plat de son métier à la compagnie. (Acte 1, scène 24, MADAME DUBUISSSON)
  244. Et comme maître de l'Épée de bois, si vous voulez, je ferai le festin des deux mariages. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
  245. Je vous le disais bien, moi, qu'on me faisait pièce. (Acte 1, scène 24, VIVIEN)
  246. Allons, gai, Messieurs de la symphonie : honneur à Monsieur Vivien, et à nos vendanges. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
  247. J'ons bon vin et femme jolie, v.28 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
  248. Tout ce qui peut me chagriner l'âme, v.30 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
  249. Mais j'ons toujours la même femme. v.32 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
  250. Des moments faits pour les amours ; v.50 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
  251. Se saisir des tendres moments : v.58 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
  252. Avant qu'aimer les grands Seigneurs : v.62 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

  1. Ne s'offre point à mes regards ; v.3 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  2. En croirai-je mes yeux ? v.6 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  3. Mercure déjà dans ces lieux ! v.7 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  4. C'est moi-même, divine Astrée ; v.8 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  5. Vous me semblez bien lente à contenter leurs voeux. v.11 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  6. Avec empressement de la voûte azurée, v.12 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  7. Vous arrivez même après moi. v.17 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  8. En traversant d'abord rapidement les airs, v.19 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  9. Et mettre la discorde aux fers. v.23 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  10. Ne me condamnez pas sans m'écouter, Mercure, v.33 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  11. Il faut que Jupiter par sa bonté suprême, v.48 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  12. Qu'il daigne travailler lui-même v.50 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  13. Le même asile que l'Amour, v.55 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  14. Le Dieu des Mers, v.64 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  15. Par Bacchus et l'Amour comme il est habité, v.72 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  16. Tous deux aiment la liberté. v.77 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  17. Ils s'empresseront à me plaire, v.83 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  18. Mais, Mercure, aux plaisirs d'aimer, à ceux de boire, v.85 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  19. On ne peut pas toujours donner tous ses moments ; v.86 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  20. Quelques autres amusements. v.88 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  21. Mais pour leur redonner de nouveaux agréments, v.95 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  22. Mais comment ferons-nous ? Çà voyons. v.116 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
  23. Il me semble v.116 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  24. Je l'avoue, entre nous, j'avais peine à me taire, v.132 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
  25. Et comme les mortels les Dieux sont indiscrets. v.133 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
  26. Ce soin me regarde. v.141 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  27. Nous-mêmes. v.156 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  28. Il faut dans ces commencements v.157 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  29. Descendre un peu de nos grandeurs suprêmes, v.158 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  30. Pour mériter des applaudissements. v.159 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  31. Jupiter et Vénus, Junon même, s'apprêtent v.160 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  32. Au siècle où nous sommes, v.164 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  33. Les Dieux comme nous à Paris, v.166 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  34. Sont à peine assez bons pour divertit les hommes. v.167 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  35. Comme elle se passa jadis, v.172 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  36. me forme, mêmes habits, v.173 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  37. En robe seulement à la Thessalienne ; v.174 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  38. Et voici justement un endroit pour la Scène, v.175 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  39. Hâtons-nous donc. Commençons v.185 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
  40. Mercure, je ne puis vous le dissimuler. v.223 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  41. Et moi, je ne puis plus me faire violence. v.224 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  42. Si mon respect pour vous me condamne au silence, v.225 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  43. Mon zèle me force à parler. v.226 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  44. Je vous mène dans mes voyages v.228 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  45. Pour exécuter mes messages, v.229 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  46. Et non pas pour me contrôler. v.230 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  47. Et comme tel exempt de toute dépendance ; v.234 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  48. Dans l'Olympe jamais on ne vit tels vacarmes, v.248 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  49. Diane est sans pudeur, la Jeunesse est sans charmes ; v.249 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  50. Cet étrange dérangement v.250 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  51. A gagné jusqu'au Firmament. v.251 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  52. Je vois bien qu'il est temps de n'y plus demeurer : v.262 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  53. Un seul moment de ma présence v.269 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  54. Hâtez-vous donc de me le déclarer ; v.273 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  55. Hé ! N'ai-je pas, moi-même, embarqué l'aventure ? v.278 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  56. Ma constance étonne Mercure ? v.281 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  57. Très fort même, je vous assure. v.282 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  58. Prompt à vous laisser enflammer v.283 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  59. Je vous ai vu pour vous en faire aimer, v.285 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  60. Prendre mille formes nouvelles ; v.286 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  61. L'Amour ne me portait qu'une légère atteinte, v.291 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  62. Et d'un trop long déguisement v.293 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  63. Je me suis fait, serpent, cygne, taureau, v.295 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  64. Je me hâtais de brusque l'aventure, v.297 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  65. Vous vous aimez bien mieux apparemment, v.300 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  66. De n'en sortir que lentement. v.302 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  67. Je t'en fais le juge, toi-même, v.303 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  68. Pour plaire à la beauté que j'aime, v.304 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  69. En riche partisan je me suis travesti, v.305 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  70. Aux Dieux même il doit faire envie. v.307 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  71. À peine me suis-je montré v.309 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  72. Quelques moments après chacun s'est retiré. v.313 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  73. Presque seul je suis demeuré. v.315 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  74. Avec nous seulement pour la forme est restée. v.318 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  75. Oh ! Que si fait, d'abord j'ai déclaré mes feux v.321 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  76. Sur un tel changement il faut se récrier ; v.329 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  77. J'ai triomphé trop aisément ; v.334 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  78. D'aimer avec délicatesse. v.336 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  79. Et vous vous promettez qu'un jour v.342 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  80. Du Ciel en ce moment ici vient d'arriver. v.355 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  81. Des raisons qui vous font demeurer parmi nous ; v.359 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  82. Elle paraît diablement animée, v.360 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  83. Comus, Plutus, Mercure et moi, v.368 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  84. Sommes seuls de la confidence, v.369 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  85. Et tous quatre, comme je crois, v.370 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  86. Puisque ma femme est en ces lieux, v.372 (Acte 2, scène 2, JUPITER)
  87. Vole, part le premier, Mercure, v.376 (Acte 2, scène 2, JUPITER)
  88. Je sens en m'éloignant à quoi je me hasarde, v.386 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
  89. En maîtresse d'homme important, v.390 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
  90. Mais comme homme en crédit, parbleu, v.403 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
  91. Quand vous ne me marquez que de l'indifférence, v.415 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  92. Dois-je un seul moment hésiter v.416 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  93. En m'offrant même votre foi. v.424 (Acte 2, scène 4, CORINE)
  94. Vous changerez d'humeur et de langage ; v.425 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  95. Nous autres gens du plus sublime étage, v.426 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  96. Sommes-nous donc des épouseurs ? v.427 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  97. L'hymen est moins charmant qu'un tendre badinage ; v.429 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  98. Certains engagements ne nous sont point permis : v.430 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  99. Ces sentiments, ces superbes manières, v.435 (Acte 2, scène 4, CORINE)
  100. Qui s'estime trop ne plaît guères ; v.437 (Acte 2, scène 4, CORINE)
  101. N'aiment point les airs de hauteur. v.439 (Acte 2, scène 4, CORINE)
  102. N'attendez rien même avec l'hyménée ; v.452 (Acte 2, scène 4, CORINE)
  103. En habillant l'amour comme le mariage, v.459 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  104. De mettre votre honneur d'accord avec le mien. v.460 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  105. Cela se devine aisément. v.463 (Acte 2, scène 4, FAUNUS)
  106. Je ne me livre pas aux chagrins aisément. v.468 (Acte 2, scène 5, CORINE)
  107. Nous avons à peu près même tempérament ; v.469 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  108. Je le bannis dès le moment. v.471 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  109. Je me livre avec joie aux plaisirs les plus doux. v.473 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  110. Néant ; à l'empêcher, je me suis engagé. v.479 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  111. Justement, c'est l'emploi que j'ai, v.482 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  112. Quand moi-même j'aurais pris soin de vous choisir, v.484 (Acte 2, scène 5, CORINE)
  113. Je n'aurais pu mieux faire ; un homme de mérite, v.485 (Acte 2, scène 5, CORINE)
  114. Qui n'aime qu'à faire plaisir. v.486 (Acte 2, scène 5, CORINE)
  115. Comment donc ! Que dois-je penser ? v.490 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  116. Vient de toucher si faiblement ? v.493 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  117. L'absence d'un amant me gêne, v.494 (Acte 2, scène 5, CORINE)
  118. Je m'en défendrais vainement ; v.495 (Acte 2, scène 5, CORINE)
  119. Ce n'est donc pas apparemment v.497 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  120. Celui qui part en ce moment. v.498 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  121. Que de me rendre la liberté. v.504 (Acte 2, scène 5, CORINE)
  122. Je m'en vais redoubler mes soins pour vous garder. v.509 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  123. Mérope vient, elle sait mes secrets, v.511 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  124. Et n'est point dans mes intérêts. v.512 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  125. Hé ! Pourquoi s'éloigner ! Sans me faire de peine v.518 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  126. Il pouvait l'aimer à mes yeux. v.519 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  127. On ne peut l'être moins, ma tante, assurément. v.521 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  128. Comment, ma nièce, est-il possible ? v.522 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  129. Il vous aime si tendrement : v.523 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  130. Il vous en fera part si libéralement ? v.525 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  131. C'est assez qu'il ait cru pouvoir impunément v.528 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  132. Sans craindre mon ressentiment. v.530 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  133. Il vous venait sincèrement v.532 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  134. Absolument. v.534 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  135. Dans l'espoir même du veuvage ? v.535 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  136. Dût-il ne vivre qu'un moment. v.536 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  137. Que je te sais bon gré d'un pareil mouvement ! v.537 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  138. Dans ces bons sentiments que le Ciel t'entretienne. v.539 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  139. Approche-toi. Viens çà. Que cet embrassement v.540 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  140. Qu'heureusement enfin je retrouve ma tante : v.544 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  141. C'est le plus grand bonheur dont je me flatte aussi. v.546 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  142. Mais comment pourrons-nous assurer notre fuite ? v.547 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  143. Ma chère tante, où sommes-nous ? v.548 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  144. J'aime à te voir l'aimer si tendrement. v.560 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  145. Hélas ! Ma tante, en ce moment, v.562 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  146. Peut-être me croit-il volage. v.563 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  147. Son coeur souffre un cruel tourment. v.564 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  148. Aux Autels de l'Amour nous avons fait serment v.566 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  149. De nous aimer fidèlement. v.567 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  150. Nous nous sommes donné nos portraits pour otage v.568 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  151. D'un mutuel attachement. v.569 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  152. Je réponds de l'événement, v.572 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  153. Je compte sur vous, ma tante, absolument. v.574 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  154. Enfin sous ce déguisement v.575 (Acte 2, scène 7, JUNON)
  155. Ma rivale me croit sa tante. v.576 (Acte 2, scène 7, JUNON)
  156. Je sais son secret sentiment : v.577 (Acte 2, scène 7, JUNON)
  157. Elle est pourtant la victime innocente v.580 (Acte 2, scène 7, JUNON)
  158. Sous ce déguisement qui vous force à paraître ? v.593 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  159. J'ai pris l'habillement, la figure et la mine, v.596 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  160. Elle ne m'a que rarement quitté, v.605 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  161. Vous menez avec vous fort bonne compagnie. v.607 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  162. Nous le servons avec un zèle extrême : v.609 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  163. Nous sommes les soutiens de son pouvoir suprême, v.610 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  164. Il a vraiment en vous deux excellents ministres. v.612 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  165. De tant d'événements sinistres v.614 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  166. Qu'on voit là-haut comme ici-bas. v.615 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  167. Doucement, s'il vous plaît, Déesse ; v.616 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
  168. Gardez de la mettre en courroux. v.617 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
  169. Mais l'Inconstance ici pourrait me déranger, v.621 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  170. Pour le moins, Déesse à me taire. v.625 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
  171. Il faut faire encor plus, si vous me voulez plaire, v.628 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  172. Corine aime un jeune Berger, v.629 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  173. Le Berger aime la Bergère. v.630 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  174. Cependant à parler franchement entre nous, v.639 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  175. Ce terme-là de vos discours, v.643 (Acte 2, scène 9, JUNON)
  176. L'occasion d'aimer n'arrive pas toujours, v.649 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  177. D'un excès de fierté je me lasse à la fin, v.653 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  178. Il faut sans intérêt me rendre ici service, v.664 (Acte 2, scène 9, JUNON)
  179. Épouser mes transports jaloux. v.666 (Acte 2, scène 9, JUNON)
  180. Et l'on n'a qu'à me laisser faire. v.680 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  181. D'un violent dépit je me sens animer, v.681 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  182. L'éclat de l'or peut les charmer, v.684 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  183. Mais, Messieurs les donneurs, parbleu je vous défie, v.686 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  184. Sans moi de réussir à vous en faire aimer, v.687 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  185. Il s'est d'un jeune objet follement entêté ; v.689 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  186. Qu'à ce ressentiment Junon est redevable ? v.692 (Acte 2, scène 9, JUNON)
  187. Vous remplirez ainsi mes souhaits les plus doux. v.693 (Acte 2, scène 9, JUNON)
  188. Et vous reconnaîtrez mes soins, si vous voulez. v.707 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  189. Si de mes intérêts vous prenez la conduite, v.708 (Acte 2, scène 9, JUNON)
  190. Comment donc, Madame la tante ! v.712 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  191. Pourquoi me devancer ainsi ? v.713 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  192. Vous me semblez vraiment bien diligente, v.714 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  193. Bien promptement elle s'est éclipsée. v.720 (Acte 2, scène 10, JUNON)
  194. C'est vainement que vous vous alarmez, v.722 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  195. Comme vous je me l'imagine ; v.728 (Acte 2, scène 10, JUNON)
  196. Des dangereux égarements v.737 (Acte 2, scène 10, JUNON)
  197. Qui me paraissent trop lui plaire. v.738 (Acte 2, scène 10, JUNON)
  198. J'entre dans tous vos sentiments, v.740 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  199. Ce soin comme vous me regarde. v.742 (Acte 2, scène 10, JUNON)
  200. Forme ces aimables concerts. v.757 (Acte 2, scène 11, JUNON)
  201. Animez-vos d'un nouveau zèle, v.762 (Acte 2, scène 12, L'AMOUR)
  202. Formez ici d'aimables jeux, v.763 (Acte 2, scène 12, L'AMOUR)
  203. L'Amour lui-même vous appelle. v.765 (Acte 2, scène 12, L'AMOUR)
  204. Amour, tu me la rends plus belle, v.773 (Acte 2, scène 13, PHILÈNE)
  205. Rends-la constante et sensible à mes feux : v.774 (Acte 2, scène 13, PHIL?NE)
  206. Ne craignons point de prendre un tendre engagement ; v.783 (Acte 2, scène 13, PHILIS)
  207. Lorsqu'on sait aimer constamment. v.786 (Acte 2, scène 13, PHILIS)
  208. Comment donc, vous croyez ici faire les maîtres ? v.795 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
  209. Dans vos hameaux ou sous vos hêtres : v.797 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
  210. Tout m'est suspect ici, comme j'y suis suspecte, v.810 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  211. On lit dans mes regards, on observe mes pas. v.812 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  212. Déterminée à suivre aveuglément ta loi, v.822 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  213. L'ardeur de son rival et me gêne et m'irrite, v.825 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  214. Amour comme tantôt se montre devant moi. v.829 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  215. Comment donc, vous parlez toute seule, ma nièce ! v.830 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  216. J'adressais mes voeux à l'Amour, v.835 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  217. Il voulût me rendre contente ; v.837 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  218. Et vous-même tantôt paraissiez vous prêter v.838 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  219. À tout ce qui peut me flatter. v.839 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  220. Je m'y prête, il est vrai, parce que je vous aime, v.840 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  221. Vous y fait résister vous-même. v.842 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  222. De mes sentiments informée, v.844 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  223. Vous-même ici tantôt les aviez approuvés, v.845 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  224. Je m'en tenais heureuse, et mon âme charmée? v.846 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  225. Oui, vraiment. v.850 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  226. Assurément. v.852 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  227. De sa première ardeur son âme est toujours pleine. v.853 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  228. Comme moi sensible à la peine, v.854 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  229. Que me fait son éloignement, v.855 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  230. Vous me devez aider à sortir de la chaîne v.856 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  231. Qui me retient esclave en ces lieux. v.857 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  232. Justement, v.857 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  233. J'aurais donc perdu sens, esprit et jugement, v.858 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  234. De s'accorder à son humeur, v.872 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  235. L'anime, et lui dit qu'il espère. v.881 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  236. Voilà comme il faut vous conduire, v.892 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  237. Quels préceptes ? Quel changement ? v.897 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  238. Vous me parliez tantôt ici tout autrement. v.898 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  239. Dans quel trouble nouveau votre discours me plonge ! v.899 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  240. Suivez mes conseils, je vous prie, v.905 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  241. Et c'est justement ce qu'il ne faut pas faire. v.912 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  242. On ferme par impertinence v.915 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  243. Comme vous dans mon temps, j'ai fait même sottise : v.918 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  244. Je me conduisais à ma guise. v.920 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  245. Je serais à présent grand-Dame ; v.925 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  246. De mon mari jamais je n'eusse été la femme, v.926 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  247. Mes premiers feux auraient été bien mieux placés. v.927 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  248. Je les refusai tous. D'une amoureuse flamme, v.929 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  249. Votre oncle avait rempli mon âme ; v.930 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  250. De tous mes soins lui seul était l'objet : v.931 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  251. L'aimer, lui plaire était mon unique souhait, v.934 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  252. En l'épousant je me croyais comblée : v.936 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  253. Aussi je le veux suivre en tout exactement, v.939 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  254. Vous avez aimé tendrement, v.940 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  255. Jusqu'à la fin j'aurai même conduite. v.942 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  256. J'en fais tout mon bonheur, tout mon attachement ; v.943 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  257. Je prétends comme vous épouser mon Amant ; v.944 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  258. Et c'est ce que je veux prévenir justement. v.947 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  259. Mais je vous guérirai de cet entêtement. v.949 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  260. Comme vous en fûtes guérie, v.950 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  261. Ma tante, et jamais autrement. v.951 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  262. Et qui va toujours s'augmentant, v.955 (Acte 3, scène 3, MÉROPE)
  263. Et nous ne sommes pas de race à nous contraindre ; v.959 (Acte 3, scène 3, M?ROPE)
  264. Je la blâme tout haut d'avoir un coeur constant, v.960 (Acte 3, scène 3, M?ROPE)
  265. Moi-même j'en ferais tout autant. v.962 (Acte 3, scène 3, M?ROPE)
  266. Je la quitte dans le moment. v.964 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
  267. Nous nous employons vainement. v.966 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  268. Les plaisirs m'ont paru la toucher faiblement : v.968 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
  269. Bon, tant mieux, avec nous voilà comme il faut être. v.978 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  270. Et le monde aisément comprit v.993 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  271. Mais parent de quelque homme en place. v.996 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  272. N'est-il pas vrai ? Sagement il dispense v.1017 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  273. Oui, mais j'aimerais mieux tenir de sa sagesse v.1020 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
  274. Mais qui vient brusquement nous troubler en ces lieux ? v.1024 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  275. Est-elle renfermée en son appartement ? v.1033 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
  276. Fait que dans ces jardins on la voit rarement. v.1035 (Acte 3, scène 5, MÉROPE)
  277. Mais vous avez apparemment v.1036 (Acte 3, scène 5, M?ROPE)
  278. Quelque message amoureux à lui faire ? v.1037 (Acte 3, scène 5, M?ROPE)
  279. Dites-lui que dans le moment v.1039 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
  280. Pour la même à peu près dont vous êtes chargé. v.1042 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  281. Quoi ! Comment donc ? v.1043 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
  282. De sentiment il faut qu'il ait changé, v.1048 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
  283. Tandis qu'avec Mercure occupé dans les Cieux, v.1053 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  284. L'alarme et le tient en cervelle, v.1059 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  285. S'il est pour l'empêcher des mesures à prendre, v.1064 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
  286. Je prévois aisément tout ce qu'on peut tenter. v.1073 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
  287. Il faut rendre Corine aux Dieux-mêmes invisible, v.1075 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  288. Et le projet est bon. Mais comment l'achever ? v.1079 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
  289. Et ce petit écrin renferme un Diamant, v.1081 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  290. Un Anneau constellé dont le charme invincible, v.1082 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  291. À tous les yeux cache dans le moment v.1083 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  292. Quiconque au doigt le porte seulement. v.1084 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  293. D'un éternel attachement. v.1088 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  294. Que nous sommes en Thessalie ? v.1095 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  295. Votre Amant en ces lieux m'a fait porter mes pas v.1104 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  296. Que l'éloignement ni l'absence v.1106 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  297. C'est me donner de son amour v.1112 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  298. De mon malheur, si l'hymen quelque jour v.1115 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  299. Me mettait sous son esclavage. v.1116 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  300. Peut-on trop précieusement v.1117 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  301. Épris pour vous de la plus vive flamme ; v.1119 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  302. Le blâmez-vous des soins qu'il prend pour conserver v.1121 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  303. La Beauté qui règne en son âme ? v.1122 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  304. Justement, attendez-vous-y, v.1127 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  305. Qu'un enlèvement ne les mette v.1133 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  306. L'hymen qu'en secret il projette. v.1135 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  307. Que cet hymen n'a rien qui flatte mes souhaits. v.1138 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  308. Je suis discret, et je vous le promets. v.1140 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  309. Un tel discours a droit de me surprendre v.1143 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  310. Il ne mérite pas un pareil traitement. v.1144 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  311. Recevez-le, de grâce, un peu plus poliment v.1146 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  312. Que vous n'avez reçu mon compliment. v.1147 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  313. Et me croit-il sensible à l'intérêt ? v.1149 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  314. C'est ce qu'avec grand soin l'on vient de me défendre. v.1153 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  315. Voyons seulement ce que c'est. v.1154 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  316. Je voudrais bien pourtant pouvoir me satisfaire. v.1159 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  317. Volontiers, c'est un ajustement v.1163 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  318. Oh bien donc ! Ce coffret renferme un diamant. v.1165 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  319. Voilà justement v.1167 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  320. Ce que j'ai soupçonné dès le premier moment. v.1168 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  321. Oh ! Je le devine aisément, v.1170 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  322. Une bague acceptée est le commencement. v.1173 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  323. N'en craignez point l'événement, v.1174 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  324. Aux charmes, je le crois, il n'est rien d'impossible, v.1182 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  325. C'est un mensonge qu'on m'a fait, v.1193 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  326. Comment donc, s'il vous plaît, croyez-vous que je mente ? v.1196 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  327. Non, mais mettez-le un peu, j'en veux faire l'essai, v.1197 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  328. Vous avez disparu. Ciel, quel étonnement ! v.1200 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  329. Fait-il le même effet sur tous également ? v.1203 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  330. Par moi-même je veux l'essayer un moment. v.1205 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  331. Rien n'est plus merveilleux. v.1207 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  332. Vous ne me voyez pas ? v.1207 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  333. Comme si vous étiez absente. v.1208 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  334. Enfin mes voeux sont exaucés. v.1214 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  335. Comment ! Que dites-vous ? v.1215 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  336. Et que mes malheurs sont passés. v.1216 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  337. Comment ! Écoutez donc, Corine, je vous prie, v.1217 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  338. Ne vous avisez pas d'aller me faire ici v.1218 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  339. Je n'aime pas la raillerie, v.1220 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  340. Où la trouver et comment ? v.1223 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  341. Voilà pour un commencement, v.1224 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  342. Il me donne en partant à garder sa Bergère, v.1227 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  343. Je suis moi-même un grand sot aujourd'hui, v.1230 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  344. Et l'Amour, qui se rit de tous tant que nous sommes, v.1236 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  345. Autant de sottises qu'aux hommes. v.1238 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  346. Adroitement de faire en sorte v.1240 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  347. Que parle-t-il des Dieux, et de Jupiter même ? v.1245 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  348. Ai-je bien entendu : serait-ce un Dieu qui m'aime ? v.1246 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  349. Pourquoi descendre ainsi de sa grandeur suprême, v.1248 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  350. Je sens qu'en secret je me flatte v.1250 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  351. De soumettre à mes lois une Divinité : v.1251 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  352. Quelque bonheur qui me soit présenté, v.1256 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  353. Je me dois à Philène, et ne suis point ingrate, v.1257 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  354. Dans tous mes sens allume un nouveau feu. v.1260 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  355. Il ne me saurait voir, examinons-le un peu, v.1262 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  356. Tout favorise mes desseins, v.1266 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
  357. À celui s'être aimé d'une beauté qu'on aime, v.1271 (Acte 3, scène 10, PHIL?NE)
  358. Si Corine est pour moi la même, v.1272 (Acte 3, scène 10, PHIL?NE)
  359. Mon bonheur me rend téméraire ; v.1276 (Acte 3, scène 10, PHIL?NE)
  360. De ce rival peut me livrer la haine, v.1279 (Acte 3, scène 10, PHIL?NE)
  361. Quel charme vous cache à ma vue. v.1283 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
  362. Ne peuvent-ils souffrir qu'à mes voeux les plus doux ? v.1287 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
  363. Ce diamant me rendait invisible. v.1293 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  364. Ou si vous demeurez près de moi dans ces lieux, v.1298 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  365. Philène prend la bague et veut la mettre. v.1305 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  366. Que Corine me rend heureux ! v.1306 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  367. En vous cachant sitôt à mes regards, v.1308 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  368. Pour mettre cet anneau, du moins il faut attendre v.1311 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  369. Cachez-vous à ses yeux ; mais ne me quittez pas. v.1315 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  370. Je ne puis demeurer en place ; v.1316 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  371. Me donne des soupçons, m'alarme, m'embarrasse : v.1321 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  372. Parlez sincèrement, v.1324 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  373. Ces Jardins, ce beau Bâtiment, v.1327 (Acte 3, scène 11, M?ROPE)
  374. Ou l'effet d'un enchantement. v.1329 (Acte 3, scène 11, M?ROPE)
  375. Vous pensez comme moi, ma nièce, assurément, v.1331 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  376. Ma surprise est extrême. v.1333 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  377. C'est quelque Dieu, ma nièce, absolument, v.1334 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  378. Ou quelque Enchanteur qui vous aime ; v.1335 (Acte 3, scène 11, M?ROPE)
  379. Et le Courrier, peut-être, est un des deux lui-même. v.1336 (Acte 3, scène 11, M?ROPE)
  380. Ô Ciel ! Quel est l'excès de mon étonnement ? v.1337 (Acte 3, scène 11, PHILÈNE)
  381. C'est la mienne, vraiment. v.1339 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  382. De moment en moment, je suis plus éperdue, v.1340 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  383. En ce moment, v.1342 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  384. Ce Courrier à mes yeux vient de percer la nue, v.1343 (Acte 3, scène 11, M?ROPE)
  385. Je l'ai vu vers le Ciel voler rapidement. v.1344 (Acte 3, scène 11, M?ROPE)
  386. De trouble, comme vous, je sens mon âme émue. v.1345 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  387. Ma nièce, mes soupçons sont-ils sans fondement ? v.1346 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  388. Il me trouve unie à Philène. v.1354 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  389. Ma tante, je serais uniquement charmée. v.1360 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  390. Ma nièce, assurément on parle auprès de vous, v.1362 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  391. Je n'en puis plus, me voilà presque morte, v.1372 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  392. Sans m'effrayer, sans me faire de peine, v.1379 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  393. Ici tout est enchantement. v.1383 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  394. Un magicien t'aime, un Follet te lutine. v.1385 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  395. me suis-je laissé conduire aveuglément ? v.1386 (Acte 3, scène 11, M?ROPE)
  396. Ne vous inquiétez, ma tante, aucunement, v.1387 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  397. Ce Follet me plaît fort ; bien loin qu'il me chagrine, v.1388 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  398. Je crois, quand il me parle, entendre mon Amant ; v.1389 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  399. Il me semble que c'est lui-même, v.1390 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  400. Et je me sens une joie extrême, v.1391 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  401. Quand il me parle tendrement v.1392 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  402. Qu'il sera fidèle, et qu'il m'aime. v.1393 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  403. Il en fait son bonheur suprême ; v.1394 (Acte 3, scène 11, PHILÈNE)
  404. Et ses feux, son empressement, v.1395 (Acte 3, scène 11, PHIL?NE)
  405. Dureront éternellement. v.1396 (Acte 3, scène 11, PHIL?NE)
  406. Remontrez-vous, cher Philène, à mes yeux, v.1404 (Acte 3, scène 12, CORINE)
  407. Ne nous suffit-il pas qu'il ne puisse me voir ? v.1409 (Acte 3, scène 12, PHILÈNE)
  408. Ce serait offenser les hommes et les Dieux, v.1428 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  409. Vous me dédommagez par des propos si doux. v.1431 (Acte 3, scène 13, CORINE)
  410. À parler franchement, je ne regrette rien, v.1434 (Acte 3, scène 13, CORINE)
  411. Et j'ai en ce moment tout ce que je souhaite, v.1435 (Acte 3, scène 13, CORINE)
  412. Pour vous entretenir dans cette humeur gaillarde ; v.1439 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  413. Heureusement aussi je suis assez gaillard. v.1441 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  414. Voulez-vous que je me hasarde v.1442 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  415. Toujours prêts à faire merveille, v.1462 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
  416. Et dont un seul mettrait à bas v.1464 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
  417. Et dans sa cave il n'a pas du meilleur ? v.1471 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
  418. Uniquement sensible aux charmes des mortelles, v.1474 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
  419. Oui ; mais enfin, c'est un dérangement v.1476 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
  420. Que Bacchus peut réparer aisément. v.1477 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
  421. Mais cependant je suis d'humeur fort complaisante, v.1481 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
  422. Me suit partout. v.1484 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
  423. On passe doucement la vie, v.1494 (Acte 4, scène 1, UN SUIVANT DE BACCHUS)
  424. Aucuns mets v.1505 (Acte 4, scène 1, UNE BACCHANTE)
  425. Et pour vous les offrir, j'adresse ici mes pas. v.1517 (Acte 4, scène 2, UN PETIT AMOUR)
  426. Aimer à la fin du repas, v.1521 (Acte 4, scène 2, UN SUIVANT DE BACCHUS)
  427. Assurément. v.1534 (Acte 4, scène 2, BACCHUS)
  428. Je m'en suis acquitté dignement avec lui. v.1535 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  429. Partie à remettre, v.1536 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  430. Parce que l'un ne peut permettre? v.1537 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  431. Que tous les deux? conjointement? v.1538 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  432. Prennent certain arrangement? v.1539 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  433. Après cela pourtant, je puis bien vous promettre? v.1540 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  434. Quant à présent, que je me porte bien? v.1541 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  435. Et que sans vouloir vous commettre? v.1543 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  436. Au bout du comte enfin? Bonsoir et grand merci. v.1547 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  437. À cet événement je ne puis rien comprendre, v.1562 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  438. Qu'au seul déguisement que mon choix m'a fait prendre. v.1565 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  439. Mercure, plus j'y pense, v.1566 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  440. Plus mes soupçons sont confirmés ; v.1567 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  441. Et rarement ils sont aimés. v.1572 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  442. Corine ! Un noir chagrin m'agite, me déchire ; v.1574 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  443. Je gagerais qu'en ce moment, v.1575 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  444. Cette réflexion redouble mon tourment. v.1576 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  445. À qui l'on croit impunément v.1579 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  446. Oh ! La chose est assurément. v.1582 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  447. Je l'avais bien prévu. Fatal éloignement ! v.1584 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  448. Ridicule déguisement ! v.1585 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  449. À vous en parler franchement, v.1590 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  450. Que vous n'avez encore quitté que rarement. v.1593 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  451. Je me veux exposer à ses chagrins jaloux, v.1596 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  452. Et me faire un plaisir de braver son courroux. v.1597 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  453. Il faut pour mieux me venger d'elle, v.1598 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  454. Ouvertement aux yeux de tous, v.1599 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  455. Je ne saurais marquer trop de ressentiment ; v.1601 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  456. Un peu plus de prudence, et moins d'empressement, v.1605 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  457. Mais il ne vous fait pas honneur également. v.1608 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  458. Se retrouve parfois assez facilement, v.1611 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  459. Tu raisonnes fort sagement, v.1613 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  460. Qui cause en moi ce premier mouvement. v.1615 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  461. Je suivrai tes conseils en tout aveuglément. v.1617 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  462. Et votre retour même ajoute à mon effroi. v.1623 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
  463. Je ne me trompais pas. Ah ! C'était un Amant, v.1630 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
  464. Et que Junon protège apparemment. v.1631 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
  465. Il n'évitera pas un juste châtiment, v.1633 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
  466. Et l'on n'offense pas les Dieux impunément. v.1635 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
  467. Mortel, ou Dieu, j'en fais serment, v.1637 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
  468. De m'attirer votre ressentiment. v.1639 (Acte 5, scène 2, M?ROPE)
  469. Je le crois, nous pensons de vous tout autrement. v.1640 (Acte 5, scène 2, MERCURE)
  470. Mais ne savez-vous comment, v.1643 (Acte 5, scène 2, MERCURE)
  471. Si ce n'est un enlèvement. v.1646 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
  472. Me faire une pareille offense. v.1658 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
  473. Nous le méritons bien franchement entre nous, v.1659 (Acte 5, scène 2, MERCURE)
  474. Pour rattraper un peu l'usage de mes sens, v.1666 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  475. Il est bon que je me promène. v.1667 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  476. J'allais commencer d'être en peine. v.1670 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  477. Il y paraît, vraiment. v.1678 (Acte 5, scène 3, MERCURE)
  478. Ne me dites rien, s'il vous plaît, là-dessus, v.1685 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  479. Je ne perds pas, comme on voit, connaissance, v.1687 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  480. Non ; pour un peu de vin, quel vacarme vous faites ! v.1691 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  481. Voilà justement ce que c'est : v.1692 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  482. À quel excès je me sens irrité ! v.1707 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  483. Les Amours et Bacchus aujourd'hui me trahissent, v.1708 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  484. L'objet de son humeur et de sa jalousie, v.1712 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  485. Dont le nombre partout augmente tous les jours, v.1715 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  486. Les soumettre à perdre la vie ; v.1717 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  487. Le destin me permet de les traiter ainsi, v.1718 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  488. Me fait vous chercher jusqu'ici. v.1722 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  489. Junon? ne me parlez point d'elle. v.1728 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  490. Comment diantre. Ceci passe la raillerie ! v.1731 (Acte 5, scène 5, MERCURE)
  491. Je ne dois pas les blâmer tout-à-fait, v.1734 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  492. Comme chez les mortels, l'exemple chez les Dieux v.1737 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  493. Quand à sa femme un mari donne prise, v.1739 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  494. La femme cherche à l'imiter, v.1740 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  495. Sans que la femme soit en droit d'en profiter. v.1745 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  496. Les femmes ont changé de lois. v.1750 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  497. J'ai bien à me plaindre aujourd'hui ; v.1752 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  498. L'aîné prend ma femme pour lui, v.1753 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  499. Quoique ma femme en soit l'objet, v.1760 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  500. Mais qu'il en demeure au projet. v.1761 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  501. J'ai du regret à ne vous point mentir, v.1771 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  502. Quoi ? Comment donc !  v.1776 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  503. J'en crois le mouvement dont j'en suis agité, v.1780 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  504. Et la fureur qui me domine ; v.1781 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  505. Allez, dépêchez-vous ; que mon ordre, Mercure, v.1793 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  506. Quel violent transport, Déesse, vous anime ? v.1829 (Acte 5, scène 8, L'AMOUR)
  507. Du courroux le plus légitime. v.1831 (Acte 5, scène 8, VÉNUS)
  508. Sans les entendre, on les opprime. v.1833 (Acte 5, scène 8, V?NUS)
  509. De sa fuite leur fait un crime : v.1836 (Acte 5, scène 8, V?NUS)
  510. Il faut qu'il le supprime, v.1838 (Acte 5, scène 8, L'AMOUR)
  511. Et c'est un traitement qu'ils n'ont pas mérité. v.1839 (Acte 5, scène 8, L'AMOUR)
  512. Si l'enlèvement de Corine, v.1840 (Acte 5, scène 8, L'AMOUR)
  513. De cet enlèvement qu'il ne soit point surpris : v.1842 (Acte 5, scène 8, L'AMOUR)
  514. Vous le pouvez braver impunément, v.1846 (Acte 5, scène 8, VÉNUS)
  515. En reçoivent le châtiment. v.1849 (Acte 5, scène 8, V?NUS)
  516. Oui, c'est moi, c'est Bacchus, et Junon elle-même, v.1855 (Acte 5, scène 9, L'AMOUR)
  517. Qui de concert en ce moment, v.1856 (Acte 5, scène 9, L'AMOUR)
  518. Venons d'unir Corine à ce qu'elle aime. v.1857 (Acte 5, scène 9, L'AMOUR)
  519. Vous avez là-dedans bien opéré, vraiment, v.1858 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  520. Un mortel est maître des charmes v.1859 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  521. Que le Maître des Dieux aimait si tendrement : v.1860 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  522. Je ne m'étonne pas s'il met tout en alarmes. v.1861 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  523. C'est l'Hymen qui te fait la plus sensible offense ; v.1869 (Acte 5, scène 9, VÉNUS)
  524. Mais vouloir supprimer la race des Amours, v.1875 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  525. Le monde, sans l'Hymen, doit bien durer toujours ; v.1877 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  526. Par l'hymen unie à Philène. v.1888 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  527. Hé, comment avez-vous pu faire ? v.1894 (Acte 5, scène 10, FAUNUS)
  528. Les a d'abord frappés tous deux du même trait : v.1901 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  529. Dont il vient de charger Mercure ; v.1906 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  530. Contre le sort qui le soumet, v.1908 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  531. Il me consulte, il me permet, v.1910 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  532. Comment ? v.1915 (Acte 5, scène 10, L'AMOUR)
  533. Ai-je tort d'aimer l'Inconstance ? v.1926 (Acte 5, scène 10, L'AMOUR)
  534. À mes talents, à ma faveur, v.1928 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  535. Saisissons cet heureux moment ; v.1936 (Acte 5, scène 11, L'AMOUR)
  536. Que tout conspire à leur contentement. v.1939 (Acte 5, scène 11, VÉNUS)
  537. À l'intérêt, de même à tout encens, v.1957 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
  538. Et d'attirer vos applaudissements. v.1959 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
  539. Goûtons bien la douceur extrême v.1960 (Acte 5, scène 12, UNE THESSALIENNE)
  540. Malgré la grandeur suprême, v.1963 (Acte 5, scène 12, UNE THESSALIENNE)
  541. Peut au Souverain des Dieux même, v.1965 (Acte 5, scène 12, UNE THESSALIENNE)
  542. Préférer le berger qu'elle aime. v.1966 (Acte 5, scène 12, UNE THESSALIENNE)
  543. Les plaisirs qu'il aime le mieux, v.1970 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  544. Où l'âme s'endort et s'oublie, v.1972 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  545. Ménageons bien les moments précieux ; v.1973 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  546. Savoir aimer constamment, v.1986 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  547. Se puisse permettre aisément. v.1989 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  548. Se dissipent comme un nuage. v.2000 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  549. Les moments perdus v.2003 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  550. Comme les Dieux, v.2023 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)

LA LOTERIE (1697)

  1. Non, te dis-je, il n'y a rien au monde qui soit capable de me faire changer de résolution, et je me donnerai plutôt la mort que de renoncer à la tendresse qu'on m'a fait prendre pour Éraste. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  2. Vous le prenez là sur un ton bien héroïque vraiment ; et comment l'entendez-vous donc, s'il vous plaît ; vous n'êtes à Paris que depuis deux ans, et vous voila déjà aussi extravagante que si vous y aviez été élevée toute votre vie. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Et quelle extravagance trouves-tu dans une passion toute légitime, autorisée par l'aveu de mon père, soutenue par tout le mérite d'Éraste, et qui s'est augmentée de jour en jour par un secret penchant que je ne puis vaincre. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  4. Allez, Mademoiselle, vous ne méritez pas l'honnête homme de père que le Ciel vous a donné, et si j'étais a sa place... (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. Oui quand il a cru avoir besoin de lui pour son établissement, et pour son commerce. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Éraste est un honnête, Commis de la Douane, fort bon garçon, de bonne famille, fort joli homme ; votre Père et lui étaient associés pour frauder les droits, et pour faire passer des marchandises de contrebande, et vous étiez le noeud de la société vous. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  7. Tant que Monsieur Sbrigany n'a été que marchand ce parti-là vous convenait à merveilles : mais à présent cela est bien au dessous de vous. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  8. La voila tirée, quand elle sera finie, le produit à couvert, les lots distribués tant bien que mal, on congédiera le commissaire, et selon l'exigence des cas, ou l'occurrence des affaires, on vous promettra dans la suite à quelqu'autre, à qui l'on ne tiendra pas mieux parole. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  9. Malepeste c'est un habile homme que votre père , il n'y a rien qu'il ne mette à profit. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  10. Mon coeur ne dépend plus de moi, ma pauvre Lisette, et quelque chose que l'on fasse on ne me réduira jamais à me contraindre, et à épouser un autre qu'Éraste. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  11. Jentrir moi librement, Mameselle, mais jaure bonne grâce di le faire, parce que moi vouloir dire quelque chose à Monsir le Marchand de Loterie. (Acte 1, scène 2, LE-FLAMAND)
  12. Non, non, point précipiter vous, Mondame, moi attendre commodément son commodité, moi faire un petit parlement de conversation avec Mameselle. (Acte 1, scène 2, LE-FLAMAND)
  13. Votre conversation me ferait beaucoup d'honneur et de plaisir, Monsieur, mais je n'ai pas le temps d'en profiter. (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  14. Adieu donc, Mameselle. (Acte 1, scène 2, LE-FLAMAND)
  15. Adieu l'autre Mameselle. L'être beaucoup grandement civilité, les Mondames desti pays. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  16. Ah bonjour vous Monsir, comment si portir votre personne ? (Acte 1, scène 3, LE FLAMAND)
  17. C'est moi-même, Monsieur, de quoi s'agit-il ? (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  18. Naples bon Pais, mais grandement fripon. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  19. Non, Monsieur, je vous assure que je n'ai commercé qu'avec d'honnêtes gens, je fais profession d'une si exacte probité... (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  20. L'être un fort bon marchandise qu'une Loterie, et si vous vouloir bien permettre, Monsir, moi avoir intention de mettre beaucoup al vôtre. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  21. Ils sont tous noirs premièrement. (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  22. Je fais cela pour me divertir. (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  23. Moi le savoir bien le divertissement bien joli, mon foi, mais point vouloir disti billets noirs moi. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  24. Que voulez-vous donc dire, Monsieur, et comment l'entendez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  25. Avec votre permission, Monsir, moi l'être un Marchand de Bruxelles, et comme j'aure des bijoux, des montres, des diamants, des tabletieres, moi les prêter à vous pour montre seulement à la Loterie, afin d'attraper les bonnes personnes de sti grande bonne Ville. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  26. Après vous me rendre tout, et me bailler mon part de l'attrapement. (Acte 1, scène 3, LE FLAMAND)
  27. Pour qui me prenez-vous, Monsieur ; je vous trouve admirable. (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  28. Je suis homme d'honneur. (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  29. Et moi l'être bien aussi tout de même, Monsir, Et vous demande en grâce de n'y point beaucoup trop attraper tout le monde dy Paris sti fois-ci, afin que moi puisse l'autrefois encor attraper une bonne partie. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  30. À ce que je puis voir les étrangers ne sont pas trop dupes, et il n'y a pas de pays au monde ou une Loterie comme la mienne rendît si bien qu'à Paris. (Acte 1, scène 4, SBRIGANY)
  31. Hé bien, Lisette, as-tu déterminé ma fille a ne plus voir Éraste, et à recevoir favorablement Monsieur Desfourneaux le Commissaire : nous aurons peut-être besoin de lui, comme tu sais. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  32. Ne te mets pas en peine ; il y a de bons lots dans de certaines boites. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  33. Vous avez eu bien de la peine à vous résoudre d'y en mettre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  34. Je passe pour honnête homme, et je le suis dans le fonds. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  35. Mais m'en croirez-vous, Monsieur, faites distribuer vos petits lots par Madame votre femme. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  36. Je crois, Monsieur, que nous serions bienheureux tous tant que nous sommes, d'en être quittes pour les étrivières. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  37. Tu prends l'alarme mal-à-propos. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  38. Va, va, mon enfant, je n'ai point mal fait de mettre tous ces mouchoirs-là. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  39. Oui-da , oui-da, vous faites aller les choses en conscience, et pour un homme de votre pays vous ne prenez pas trop, assurément. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  40. Il y aura des mal intentionnés qui le croiront, et qui feront comme si cela était ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  41. J'ai fait mettre à la porte une bonne barrière, bien garnie de pointes de fer, et deux gros Suisses avec des moustaches qui font plus d'effet que des hallebardes. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  42. Je crois que cela ne serait pas inutile, et je me souviens que de certains Officiers cet hiver, en vous donnant leur argent, vous firent entendre... (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  43. Je prends bien mon temps, comme tu vois, s'ils sont fâchés ils pesteront de loin, je n'en entendrai rien. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  44. Les plus mutins sont de mes amis, j'ai fait un nota à leur numéro, ils auront de bons lots ceux-là ; je sais bien ce que je fais, notre barrière nous suffira. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  45. Nous verrons comment cela commencera. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  46. Comme c'est toujours la même chose il n'y a point à s'y méprendre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  47. Si signor, un fripon autrement tutt'il mundo il dicé labas et mi que sabbi ben qui é la verita non posso dire il contraire. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  48. Lé sta barricada quhaveté fait mettre labas que sa marmurar tutt'il mundo et se non sarai sourbarie, non sarai bisongna di barricada. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  49. Je te les promets, et je te les donnerai. (Acte 1, scène 6, SBRIGANY)
  50. Ah vi vingracio lassiate dire il popoli voi siete un honneste homme, mes remors sont finis, je n'ai plus paour. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  51. Comment donc, qu'est-ce que c'est ? (Acte 1, scène 7, SBRIGANY)
  52. Tenez je suis sûre que ni votre garçon ni vous n'avez pas eu intention d'y mettre ce qui y est, et je n'ai pas voulu qu'on délivrât sans vous en avertir. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  53. Vois donc, tu t'es mépris aparamment. (Acte 1, scène 7, SBRIGANY)
  54. Non, Monsou, c'est sta manière dont nous sommes convenus. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
  55. Tenez, Madame Lisette, D-O-R non vol pas dire d'or. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
  56. Si la boîte est à une femme, à un bourgeois, à un homme de robe, D-O-R et un pâté vol dire doté, entendez-vous. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
  57. Oh bien, ce n'est ni femme, ni bourgeois, ni homme de robe, c'est un drôle qui n'entend point de raillerie, et qui jure comme un enragé, parce qu'on le fait attendre. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  58. Il sait lire, je vous en avertis, et D-O-R et un pâté ne voudront pas dire doré pour cet homme-là. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  59. Bon les suites, je connais mon monde. Va ne te mets pas en peine, entre nous, Lisette, partout ailleurs qu'en ce pays-ci je ne risquerais pas une chose comme celle- là ; mais à Paris il n'y a rien à craindre , ce sont gens glorieux pour 1a plupart, qui ne se plaignent jamais d'être dupes, pour éviter la honte de l'avoir été. Les moins attrapés se moqueront de ceux qui le seront davantage, et ceux qui ne l'auront point été du tout, me sauront gré d'avoir dupé les autres. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
  60. Comme je n'ai pas envie d'en faire d'autres , il m'importe peu qu'on se guérisse de la folie qu'on a eue d'y mettre. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
  61. Que veut cet homme. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
  62. Serviteur, Monsieur de la Loterie ; c'est un de vos Suisses qui m'a dit d'entrer, et de parler à vous-même, parce que Messieurs vos gens sont des insolents, qui nacouront personne, et des baragoins que personne n'entend. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  63. Si je demande quelque chose ; oh dame acoutez, c'est le cousin Barthelemy, le fils de ma tante Renée, qui est un de vos Suisses. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  64. Je sommes tous deux de Courbevoie, li a six mois qu'il est archet du Guet, c'est un drôle qui fera fortune. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  65. Les vegnes et les bleds promettont marveille dans notre village, et les femmes y mouront dru comme mouches. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  66. Je sis veuf depuis trois semaines, m'est avis que je sommes dans une année de bonheur ; ça dépêchons, vêla ma carte, j'ai six billets au moins, baillez-moi ma boîte. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  67. Comment, comment votre boîte, numéro deux mil quarante ; allez, mon ami, vous n'aurez votre boîte de quinze jours. (Acte 1, scène 9, SBRIGANY)
  68. Oh tastigué je me gausse de la règle moi, je n'ai pas le temps de revenir, j'ai là-bas ma charrette et deux bons chevaux. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  69. Je vians d'amener du foin, vous ne voudriais pas que je m'en retournasse à vide. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  70. Hé morgué ne me faites point languir, baillez-moi ma boîte, je vous baillerai le plaisir de la tirer devant vous. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  71. Mais cela troublera l'ordre que je me suis proposé. (Acte 1, scène 9, SBRIGANY)
  72. Que vous importe, expédiez ce pauvre diable, Monsieur, puisqu'il a amené sa charrette. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  73. Qu'il me donne donc sa carte, je vais chercher la boîte. (Acte 1, scène 9, SBRIGANY)
  74. Si j'avais une minagère comme vous, je serais bien-aise d'en avoir de la race. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
  75. Mais, voyez-vous, je n'aimerais pas à tirer blanque. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
  76. Assurément. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  77. Mais votre Monsieur ni songe pas de se ruiner comme ça, que des billets noirs ! (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
  78. Faut qu'il ait bonne bourse sthomme-là. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
  79. C'est bien dit, il rattrapera ça d'un autre côté, faut bien amorcer les gens de Paris avec quelque chose, ça li revanra, nan dit qua cette foire, il leur vend des babioles et des mirlifiches qu'ils achetons comme de bonne marchandise. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
  80. Non, non, voyez vous-même ; j'aurai assez de peine moi d'aller chercher ce qu'il vous faudra. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  81. Comment morgué sont des pantoufles. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  82. Queu semelles, j'aime morgué mieux une paire de sabots que ça, Monsieur de la Loterie. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  83. Me vêla bien chanceux. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  84. Mais ventregué c'est folie que de me bailler ça. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  85. Tant pis vraiment, vous êtes un malpropre, corrigez-vous de cela. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  86. S'il n'en veut point, qu'il se couche auprès, il nous demeurera, c'est son affaire. (Acte 1, scène 11, SBRIGANY)
  87. Une bouteille d'eau de Cordoue : une bouteille d'eau, mais il saut que vous soyez fou de me bailler ça, la rivière passe au bas de cheux nous. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  88. Hé morgué de liau d'où il vous plaira ; liau de la Seine est toute la meilleure, je ne veux point de celle-là. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  89. Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 11, SBRIGANY)
  90. Morgué non je n'en ferai pas ici, mais si je l'attrape jamais queuque part sur le chemin de Neuilly je te rouerai bien pour mes six écus, va ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  91. Allez ça n'est pas bian, vous êtes une redresseuse itou vous, Madame, et je pourrais bien par avanture... (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  92. Allons point d'emportement, soyez sage, portez tout cela dans votre charrette, et vous en retournez tout doucement, de peur de fatiguer vos chevaux, entendez-vous. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  93. Il envoie chercher ses bottes apparemment. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  94. Il vous prie, Monsieur, de vouloir bien mettre ce petit billet dans celle d'Angélique. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
  95. C'est que Monsieur_le_Baron est amoureux d'elle, comme vous savez ; elle a une mère capricieuse, avec qui nous sommes brouillés : nous ne savons comment faire pour lui donner de nos nouvelle, et mon maître s'est imaginé que dans une boîte de Loterie vous pourriez bien, si vous vouliez, faire passer son petit billet. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
  96. Pour qui me prend-il, je suis honnête homme, et je ne me mêle point... (Acte 1, scène 13, SBRIGANY)
  97. Vous savez bien comme on les lève. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  98. Mais que veut cette dame. (Acte 1, scène 14, SBRIGANY)
  99. Ne vous effarouchez point de cette visite-ci, c'est notre bonne amie, la fille de ce marchand, cette veuve qui fait la femme de conséquence, et qui est si folle et si coquette. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  100. Il m'en ennuyait beaucoup, Madame, je vous assure. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  101. Hé te voilà aussi : Viens donc me baiser ; ma bonne Lisette. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  102. Madame je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  103. Il faudra faire porter la queue à Madame de Sbrigany au moins. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  104. Oh pour cela, Madame... (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  105. Je l'aime à la folie cette Madame Sbrigany, elle a été femme de chambre de feu ma mère. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  106. C'est bien de l'honneur pour elle, Madame, que... (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  107. Ne t'avise pas de sortir de chez toi, Monsieur Sbrigany, on t'assommerait, prends-y garde. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  108. Comment donc, Madame. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  109. Madame... (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  110. Moi, Madame. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  111. Tout le monde n'a pas l'esprit si bien fait que vous, Madame. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  112. Oh je me prête fort à cela moi. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  113. As-tu fait mes boîtes, Monsieur Sbrigany. (Acte 1, scène 17, MADAME LA CLOCHE)
  114. Vous les aurez quand il vous plaira, Madame. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  115. Ne t'avise pas de me traiter comme les autres ; je prétends être privilégiée ; je suis de tes amies ; si tu me trompais je ferais plus de bruit que qui que ce soit. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  116. Je vous assure, Madame, que c'est avec toute la fidélité imaginable... (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  117. Oh pour cela oui, Madame, il n'y a point de distinction, nous ne favorisons personne. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  118. Hélas, mes enfants, j'en suis persuadée : mais je ne veux point de petits lots, je ne les aime pas, je vous en avertis. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  119. Voulez-vous que je vous donne vos boîtes, Madame. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  120. C'est le pur hasard qui en décide, Madame. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  121. Je sais bien, te dis-je, mais vous avez la fureur des petits lots dans ces commencements-ci ; il faut laisser finir les petits mouchoirs, cela passera. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  122. Ma foi, Madame, je n'y entends point de finesse. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  123. Oh pour cela non, tu es honnête-homme, je te rends justice, garni bien mes boîtes. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  124. Adieu mon cher petit bonhomme. (Acte 1, scène 17, MADAME LA CLOCHE)
  125. Votre servante, Madame. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  126. Il faudra refaire la boîte de cette femme-là, Monsieur. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  127. Oh dame, Monsieur, venez donc là-bas, s'il vous plaît, faire tenir ces nigauds-là qui sont à votre porte. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  128. Voirement oui, ils me donnent des taloches, et des coups de pied dans les os des jambes. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  129. Ils ne savent donc pas que tu es du logis apparemment. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  130. Il faut trouver moyen d'y mettre ordre. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  131. Ils feront enrager votre Italien, ce Nicodème de Petronille, ils lui jettont au nez les mouchoirs qu'il leur baille ; ils disont qu'ils ne sont que de treize sols pièce, et ils en voulont d'autres. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  132. Il dit comme ça qu'il n'est pas encore temps, qu'il faut débiter les plus moindres à cette heure, et que quand ils feront un peu plus de bruit, il baillera les autres. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  133. Il y a itou des Madames dans des carrosses qui juront quasi comme des Monsieurs, parce qu'alles n'avont eu que des savonnettes dans leurs boîtes. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  134. C'est aujourd'hui le premier jour, on fait comme on peut, cela sera mieux réglé dans la suite. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  135. Ils voulont vous voir pour leur argent, et ly en a qui disent qu'ils seront contents quand ils vous auront chanté pouille à vous-même. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  136. Cela commence mal, ma pauvre Lisette ; cela commence mal. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  137. Cela finira de même, Monsieur, cela finira de même. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  138. J'ai leur argent, je me moque de leurs injures. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  139. Ne vous alarmez point, mon père, il y a là-bas du désordre, mais il sera bientôt calmé. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  140. Je viens de voir Éraste par ma fenêtre, qui faisait assurément tout ce qu'on peut attendre d'un parfaitement honnête-homme. Il parlait de vous d'une manière si avantageuse, il embrassait votre défense avec une ardeur si vive et si sincère. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  141. Je l'estime fort, mais je n'en veux point pour mon gendre ; vous avez à l'heure qu'il est, grâce au Ciel et à la Loterie, vingt-cinq mille écus en mariage ; j'ai pour vous des vues qui vous passent, je vous ai défendu de voir Éraste, si je sais que vous lui parliez, ni que vous lui donniez seulement de vos nouvelles, je prendrai des mesures qui vous feront bien voir que je suis le maître. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
  142. Lisette a dû vous expliquer mes petits sentiments, si vous ne les avez pas assez bien entendus, qu'elle recommence, je vous laisse avec elle. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
  143. Je vous le disais bien moi que cet homme-là ne songe qu'à votre avancement, vous le voyez. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  144. Et moi je ne songe qu'à me désespérer. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  145. Oui vois-tu, ma pauvre Lisette, si tu n'entres un peu dans mes intérêts, si tu ne me fais parler à Éraste... (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  146. Il n'en saura rien je te le promets, il va trouver là-bas de l'occupation. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  147. Éraste est vis-à-vis de la porte, fais-lui signe par la fenêtre qu'il monte, je t'en conjure, ou permets moi que je le lui fasse moi-même, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  148. Je te le demande en grâce, aurais-tu la dureté de me refuser. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  149. L'avarice du père, l'amour de la fille, je me prête à tout dans cette maison-ci, ça toujours été mon défaut, je suis trop facile. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  150. Et quand je ne le voudrai pas, cela dépendrait-il de moi ; ne le voilà-t-il pas déjà lui-même, les habiles gens n'ont que faire de signes, il a deviné votre pensée. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  151. De vous aimer toute ma vie, puisqu'on m'a permis de le faire. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
  152. On vous défend de me voir. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  153. J'obéis mal comme vous voyez. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
  154. Ces pauvres enfants, cela fait pitié et envie même tout ensemble. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  155. Ne changerez-vous point de sentiment, belle Mariane, et ne vous laisserez-vous point éblouir.... (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  156. Non, je vous le promets, La nouvelle fortune de mon père est trop peu solide, et trop mal fondée pour me donner aucun ridicule, quand je serais capable d'en pendre, et je crains même que la fausse démarche que son intérêt lui a fait faire. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
  157. Comment donc, que veux-tu dire ? (Acte 1, scène 20, MARIANE)
  158. Ah vraiment. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  159. Mais je ne sais, ma pauvre Lisette, ce ne sont pas là mes affaires. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  160. Il y a un service de vermeil qu'un jeune... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  161. Je ne sais ou nouvellement émancipé a fait faire pour une espèce de Comtesse Quimpercorentine. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  162. Une croix de diamants, de deux cent pistoles, qu'un petit notaire Bourgeois Gentilhomme a achetée pour une femme de qualité. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  163. Voila un coffre de la Chine qu'on doit remplir d'étoffes des Indes, et qui est destiné par un partisan, pour la femme d'un Rapporteur, qui a fait prendre un bon tour à une mauvaise affaire. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  164. Ne vous en alarmez point plus que de raison, les choses peuvent changer, et pourvu que vous pariassiez dans ces commencements soumise et obéissante à ce que souhaite votre père, et que votre amant ne se rebute point.... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  165. Moi me rebutter. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  166. Tout est perdu, comment allons-nous faire ? (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  167. N'y a-t-il point d'endroit ou me cacher ? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  168. Mais vous êtes alerte, nous sommes au premier étage, sautez par la fenêtre. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  169. Mettez-vous dans le coffre de la Chine, vous n'y serez pas fort à votre aise, mais... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  170. Il n'importe pourvu qu'on ne me voie point. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  171. Non, non, ne craignez rien. Si l'on envoie ce lot là chez Monsieur le Rapporteur, Madame sa femme ne sera pas la plus mal lotie. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  172. Tout va le mieux du monde, mes enfants, le public est content de moi qu'on ne peut pas davantage. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
  173. Les uns rient, les autres plaisantent, et il n'y a que des vilains et des ladres qui soient fâchés sérieusement. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
  174. Ma foi, Monsieur, vous êtes plus heureux que sage, et voila aussi Mademoiselle votre fille que je trouve dans des dispositions tout-à-fait conformes à vos sentiments. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  175. Je suis ravi qu'elle soit raisonnable ; Je ne fais rien que pour elle, comme tu sais, et toute la peine que je me donne... (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
  176. Prends bien garde qu'on ne mette rien dessus. (Acte 1, scène 21, MARIANE)
  177. La voilà toute je ne sais comment, qu'as-tu, parles. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
  178. Il vient de me prendre dans le moment un étourdissement épouvantable ; trouvez bon, mon père, que je retourne dans ma chambre, je vous prie. (Acte 1, scène 21, MARIANE)
  179. Hé non,non, ne craignez rien, il vous demeurera. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  180. Il l'aime beaucoup, j'en suis sûr. (Acte 1, scène 22, SBRIGANY)
  181. Assurément. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  182. Ma Loterie va bien, le peuple est docile, tout me réussit, je ferai ma fille grosse Dame. (Acte 1, scène 22, SBRIGANY)
  183. Tu vois tout le monde me faire caresse. (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  184. Vous êtes furieusement estimé. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  185. Hé donc, mon cher, vous voilà riche comme un traitant en temps de guerre. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  186. Vous nous damez le pion Monsieur Sbrigany, vous nous damez le pion pour le savoir-faire. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  187. Oh, Monsieur, il s'en faut bien que j'aie autant de mérite qu'une personne comme vons, et... (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  188. Je ne vous en estime pas davantage, mais je vous admire. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  189. Cette homme-là ne vous caressait point de bonne foi, défiez-vous-en. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  190. C'est ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  191. Il est vrai, Monsieur, que je n'ai pas lieu de me plaindre de la fortune. (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  192. Je ne suis pas de Paris moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  193. Je suis un cadet de Bordeaux, vif, prompt, colère, et un peu tueur même de mon métier. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  194. Non, non, la belle, ne vous pressez pas ; vous croyez nous mener par le nez avec vos mouchoirs. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  195. Allons l'ami rendez mes quatre louis, voilà vos deux boîtes. (Acte 1, scène 24, LE GASCON)
  196. Quel diable d'homme est ceci ? (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  197. Je me reproche d'être trop sage, et je me fais violence au moins. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  198. Vos lots sont peut-être meilleurs que vous ne croyez, donnez, vous la peine... (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  199. Restituez, vous dis-je, et promptement. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  200. Si je me fiche je ferai tapage , et je casserai bien des petits lots ; dépêchons mes quatre Louis. (Acte 1, scène 24, LE GASCON)
  201. Non, non, vous êtes galant homme. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  202. Ma foi, Monsieur, si tout le monde fait de même il vous demeurera de mauvaise marchandise. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  203. Voyons ce qui me revient maintenant. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  204. Je vous en sors à bon marché, ne nous brouillons point, je vous prendrai sous ma protection, et je parlerai bien de vous au hasard de me décrier. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  205. Le parti n'est pas mauvais, Monsieur, nous avons besoin d'amis, ne fâchez point cet homme-là. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  206. Hé bien, Monsieur, ne le dites donc à personne, et revenez une autrefois, vous serez content de moi, je vous le promets. (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  207. Comment ? (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
  208. Madame. (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
  209. Je vous suis bien obligé, Madame. (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
  210. Je n'ai amené que trois crocheteurs avec moi, sera-ce assez, Monsieur. (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
  211. Trois crocheteurs, Madame, hé pourquoi faire ? (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
  212. Vous me faites trembler, qu'est-ce que c'est donc que ce lot, Madame ? (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
  213. Un buffet garni de vaisselle d'argent, nous n'avons point de ces babioles-là dans notre Loterie, Madame, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  214. Ah vraiment voici qui est admirable. (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
  215. Tenez, tenez Madame, voila celui qui a écrit les billets, il reconnaîtra bien son écriture. (Acte 1, scène 26, SBRIGANY)
  216. Il la reconnaîtra s'il veut, j'aurai mon buffet assurément. (Acte 1, scène 26, LA-PROCUREUSE)
  217. Que cosa qui [...] d'un buffet, Madame que que... (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
  218. Il me semble qu'il ne faut que des yeux, et j'en ai de beaux et de bons, Dieu merci ; voyez un buffet garni d'argent. (Acte 1, scène 26, LA-PROCUREUSE)
  219. Un buffet, é un busc, Madame, é un busc. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
  220. Oui, Madame, garni de petits filets d'argent. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
  221. La fortune vi favorise é un des meilleurs lots de tutte la Loterie. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
  222. Non, Madame, on ne vous fera point de tort, nous sommes gens d'honneur. (Acte 1, scène 26, SBRIGANY)
  223. Donnez un buse à Madame, Lisette. (Acte 1, scène 26, SBRIGANY)
  224. Ferai-je monter vos trois crocheteurs pour emporter votre lot, Madame. (Acte 1, scène 26, LISETTE)
  225. Sta visionnaire avec son buffet, que le que le Procureur n'écrive point, Madame, et qu'il vous apprenne à lire. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
  226. Je m'en vais lui dire de venir, Madame. (Acte 1, scène 27, LE-LAQUAIS)
  227. Vous demandez quelque chose apparamment, Madame. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
  228. Je viens quérir mes lots, Monsieur Sbrigany, pour les mouchoirs et les petites porcelaines vos garçons en feront leur profit. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  229. Il faut vous donner ce qui vous appartient, Madame. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
  230. Le voilà apparemment, il est fort beau , mais je ne crois pas qu'il puisse tenir dans mon carrosse. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  231. Non é pas celui-là, Madame. (Acte 1, scène 27, PETRONILLO)
  232. Tant mieux, il me paraît un peu trop grand pour la place ou je le veux mettre dans mon cabinet. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  233. Nous en avons à choisir, Madame : Lisette apportez un de ces petits tiroirs où sont ces coffres de la chine. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
  234. Des coffres dans de petits tiroirs, comment donc cela ? (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  235. Prenez, Madame, vous n'en serez point embarrassée, un de ceux-là tiendrait dans votre poche. (Acte 1, scène 27, LISETTE)
  236. Mais vraiment je ne veux point de cela ; vous vous moquez de moi ce sont des boîtes. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  237. Non, non, Madame, ils s'ouvrent comme un coffre-vedette. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
  238. Voilà un beau morceau de la Chine, Madame. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
  239. Oh pour celui-là non, Madame, on me l'a donné en garde. (Acte 1, scène 27, LISETTE)
  240. Il n'est pas à moi, Madame, je vous assure. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
  241. Il n'est pas à vous, Monsieur, pourquoi donc le mettre dans votre Loterie. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  242. Non é pas celui-là, Madame, é celui-ci son mi qui ai écrit les billets, je pouis répondre de mon intention. (Acte 1, scène 27, PETRONILLO)
  243. Oui qu'on le prenne à foi et à serment, vous perdrez votre procès, Madame. (Acte 1, scène 27, LISETTE)
  244. C'est mon cousin le Financier, si je ne me trompe, (Acte 1, scène 28, LA-MARQUISE)
  245. J'y dispute mes droits contre ces gens-là. (Acte 1, scène 28, LA-MARQUISE)
  246. Et nous défendons les vôtres, Monsieur, Madame veut faite emporter vos meubles, elle a pris du goût pour votre coffre de la Chine. (Acte 1, scène 28, LISETTE)
  247. Voilà des étoffes que je fais apporter pour voir ce qu'on y en pourra mettre de pièces. (Acte 1, scène 28, LE-FINANCIER)
  248. Vous nous aiderez à les choisir, Madame ; allons, voyons Monsieur Sbrigany. (Acte 1, scène 28, LE-FINANCIER)
  249. Hoime, que deviendra tout ceci. (Acte 1, scène 28, LISETTE)
  250. Miséricorde, un homme caché, c'est pour me voler : ah pendard. (Acte 1, scène 28, SBRIGANY)
  251. Comment coquine. (Acte 1, scène 29, SBRIGANY)
  252. Vous cesserez de vous étonner, mon oncle , quand vous saurez que je suis amoureux de la charmante Mariane, que son père me l'avait promise , et que.... (Acte 1, scène 29, ÉRASTE)
  253. Décampez, vous dis-je, on va mettre le feu à la maison. (Acte 1, scène 30, SIGNOLET)
  254. Ils l'assommeront. (Acte 1, scène 30, LISETTE)
  255. Oh dame acoûtez ça serait chagrinant, bâillons-nous en de garde. (Acte 1, scène 30, SIGNOLET)
  256. Remettez cet argent dans le commerce. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)
  257. Mais, Monsieur, me répondez-vous que par ce moyen ? (Acte 1, scène 30, SBRIGANY)
  258. Je me charge de l'événement, ne craignez rien. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)
  259. On prendra demain des mesures pour le reste. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)
  260. Profitez de l'exemple, Messieurs, et si jamais quelque Napolitain est assez hardi pour faire une Loterie, que les Parisiens ne soient pas assez fous, pour y mettre. (Acte 1, scène 30, LISETTE)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

  1. Plaît-il, Madame ? (Acte 1, scène 1, JASMIN)
  2. Je me donne au diable si je vous attends, à moins que je ne sois payé, je vous en avertis. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  3. Hé, si on lui donne de l'argent, il s'en ira, Madame. (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  4. Hé, comment veux-tu qu'on s'en retourne ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  5. Vous êtes jolie, je vous amène au Moulin de Javelle, vous y trouverez fortune, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  6. Ah, quel discours, Madame ! (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  7. Par ma foi, Madame, cela n'est point joli ; un coquin de fiacre parler de la sorte ? (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  8. Fiacre vous-même ; point tant de bruit, vous dis-je, et de l'argent. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  9. Autrement? (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  10. Oh palsambleu, appelez, nous sommes faits à cela ; je serai rossé : mais je serai payé, ou je ferai beau bruit. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  11. Je m'en vais renvoyer ce gueux-là, Madame, il faut le payer : mais je le reconnaîtrai, sur ma parole. (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  12. Quand ces misérables-là ont affaire à des femmes? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  13. Ma Princesse, vous ne voudriez pas ; une personne de qualité comme vous : un écu ! (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  14. Si tu veux nous attendre, et nous remener, on t'en donnera encore autant. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  15. Vrai, comme voilà le jour qui nous éclaire, ma Reine, cela ne se peut pas ; j'ai une fiacrée de Bourgeois de village à voiturer, un lendemain de noces. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  16. Coucher ici, Madame ! (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  17. Je n'en suis mordié pas moins votre serviteur, et je vous souhaite toutes sortes de prospérités : jusqu'au revoir, mes adorables. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  18. Par ma foi, Madame, il faut être aussi bonne que je le suis, pour vous passer toutes vos folies. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  19. Moi, Madame ! (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  20. Oh, pour cela oui, Madame, Monsieur Georges Ganivet ! (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  21. Hé bien, d'accord, c'est un Bourgeois : mais il a de quoi vivre en homme de qualité ; il est fort riche, et je n'ai point de bien ; il est très ridicule, j'en conviens, mais enfin? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  22. Mais, mais, vous l'aimez tel qu'il est, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  23. Je l'aime, moi : moi je l'aime ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  24. Rien du tout, vraiment, au contraire ; et sur ce pied-là, vous pourriez bien avoir moins de tort que je ne pense. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  25. Vous l'aimiez, il vous aime aussi. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  26. Quoi, Madame? (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  27. Oui, te dis-je, nous en sommes venus aux éclaircissements, nous ne nous estimons presque pas même. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  28. Il me donne ce soir à souper ici, Le Chevalier s'y trouvera, et nous prendrons ensemble des mesures. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  29. Hé, bonjour, ma bonne Madame Bertrand. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  30. Mesdames, votre très humble servante. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  31. Nous sommes baissées d'un cran, Madame Bertrand, nous donnons dans le bas Bourgeois. (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  32. Hé, allez, allez, Madame, nous savons cela mieux que personne, et je ne sais combien de Dames qui sont ici tout l'hiver avec des Ducs et des Marquis, n'y viennent presque l'été qu'avec des Procureurs et des petits-maîtres du quartier Saint-Honoré : encore ne sont-ce pas les plus mal partagées. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  33. As-tu aujourd'hui beaucoup de ces compagnies-là chez toi, Madame Bertrand ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  34. Oui, Madame, un Bourgeois de Vaugirard qui marie sa fille au garçon du Boulanger de Meudon, ils ont envoyé retenir notre grande chambre. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  35. Vous attendez compagnie, apparemment, et vous ne voulez pas entrer encore ? (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  36. Si le Chevalier vient, dis-lui que nous y sommes ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  37. Je vous l'enverrai sitôt qu'il sera venu, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  38. Allons, Madame. (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  39. L'aimable Dame que voilà : ce que c'est que d'avoir de l'esprit et du bonheur ! (Acte 1, scène 5, MADAME BERTRAND)
  40. As-tu porté du vin et de la glace à ces deux Messieurs qui ont demandé une matelote et des écrevisses ? (Acte 1, scène 6, MADAME BERTRAND)
  41. Est-ce que vous me voulez quelque chose, ma tante ? (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  42. Le mari de cette belle Dame qui m'a fait tant de caresses ? (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  43. Justement. (Acte 1, scène 7, MADAME BERTRAND)
  44. S'il vous questionnait tantôt, par hasard, ne vous avisez pas d'aller dire que sa femme soupa hier ici avec ce jeune Conseiller et ce vieux Musicien. (Acte 1, scène 7, MADAME BERTRAND)
  45. Pourquoi me dites-vous cela ? (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  46. Est-ce que vous me prenez pour une jaseuse ? (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  47. Et quand vous me menez avec vous chercher de la provision, et que nous déjeunons avec ce grand Clerc, ou avec ce gros Suisse, est-ce que j'en dis quelque chose à mon oncle ? (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  48. Je ne me plains pas de cela, tu es bonne fille. (Acte 1, scène 7, MADAME BERTRAND)
  49. Si on ne savait un peu se taire, dans une maison comme celle-ci, ce serait belle pitié ; nous mettrions toute la ville en désordre. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  50. Tenez, ma Tante, tous ces Messieurs qui viennent ici avec des femmes, ne voudraient pas que leurs femmes y vinssent avec des Messieurs, non. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  51. Que ce vieux Médecin était fâché l'autre jour, quand il trouva là-haut sa femme qui mangeait une matelote avec ce garçon Apothicaire. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  52. Va vite où je t'envoie, Marotte, et reviens de même. (Acte 1, scène 8, MADAME BERTRAND)
  53. Jarnigué, vela encore ces Madames qui m'avons fait darnièrement tant de niches. (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
  54. Quelles Madames ? (Acte 1, scène 9, MADAME BERTRAND)
  55. Ces Madames de qualité, qui fesont comme si alles n'en étiant pas. (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
  56. Alles se promenont le long de l'iau, et alles viandront ici, je gage. . (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
  57. Hé, ventreguié, Maîtresse, alles me voulont débaucher. (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
  58. Comment, te débaucher ? (Acte 1, scène 9, MADAME BERTRAND)
  59. Alles me voulont mettre à mal, vous dis-je : mais tatigué, je m'enfuirai plutôt ; je sis honnête garçon, et vous le savez bian. (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
  60. Aga, donc, comme vous me chassez, à cause que vela votre mari : mais? (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
  61. Dame, acoute donc, je ne sis pas jaloux : mais si je m'y boute, je sais bian comme je les prendrai pour empêcher ça. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  62. Parce que tu vois ici des Madames qui couront après des Monsieux, tu t'imagines qu'il faut faire de même ; raye ça de tes papiers. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  63. Alles sont de Paris, ces Madames-là, c'est à elles à faire ; et quoique je soyons de la banlieue, je prétends qu'il y ait de la différence. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  64. Hé, morgué, doucement, t'es toujours en colère. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  65. Ce Monsieur Simonneau le Procureur est là-haut avec un autre homme de Justice. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  66. Comment donc ? (Acte 1, scène 10, MADAME BERTRAND)
  67. Sa femme soupait ici, à Monsieur Simonneau. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  68. Hé bian, ils parlont de mauvaise conduite, de faire enfarmer queuqu'un ; j'ai opignion qu'ils la voulont mettre à saint Lazare. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  69. Une femme à saint Lazare ! (Acte 1, scène 10, MADAME BERTRAND)
  70. Oui, m'est avis que j'ai entendu ce mot-là, et ils m'avons bian enchargé de ne pas dire qu'ils sont ici, ils y demeureront peut-être jusqu'à demain. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  71. Si alle viant ce soir, comment ferons-le ? (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  72. Je baise les mains à Madame Bertrand ; comment se porte-t-elle ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  73. De l'argent, Madame Bertrand ! (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  74. Paix, monsieur Bertrand, vous me faites rougir. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  75. Oh bian, commençons toujours par là, et je finirons par l'autre petite chose. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  76. Oh çà, il me reste encore dix pistoles, dont mon maître m'a dit de faire présent à madame Bertrand, si elle veut lui rendre un petit service. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  77. Oh, pour ça non, Bertrand est bon homme : dites vite. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  78. Mon maître est amoureux, Madame Bertrand. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  79. De ma femme ? (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
  80. Vous rêvez, je pense : mon maître est amoureux de votre femme ! (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  81. Il y a bien eu des grosses Madames qui m'en avont voulu conter, à moi. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
  82. Oh dame, Jeanne et moi, je sommes des biautés de caprice, et les parsonnes de qualité avont parfois des fantaisies. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
  83. C'est une petite bourgeoise de Vaugirard qui lui donne dans la vue ; et si madame Bertrand voulait? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  84. Oh, pour cela non, nous ne nous mêlons point de ces choses-là : nous sommes gens de bien, Monsieur de Lolive. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  85. Mais il s'agit seulement? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  86. Tenez, quand des personnes sont d'accord, et que leurs amitiés sont une fois commencées, on vient quelquefois chez nous mettre ces amitiés-là dans leur perfection ; on ne peut pas empêcher cela, on s'en doute, et on n'y prend pas garde, ce sont leurs affaires : mais pour ce qui est d'entrer là-dedans, nous n'en faisons rien, nous avons trop l'honneur en recommandation. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  87. Quoi, vous vous feriez un scrupule de rendre seulement un billet à une jeune fille ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  88. Un billet seulement, Bertrand. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  89. Trouveriez-vous qu'il y eût grand mal à lui dire que mon maître l'attend ici ; et que comme nous n'oserions aller à Vaugirard, par ménagement pour elle, elle court moins de risque à nous venir trouver ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  90. Monsieur Bertrand est homme de bon sens et de bon conseil. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  91. Comment se nomme-t-elle ? (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  92. Oui, elle demeure à l'entrée du Village, là, à main gauche. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  93. Oh, je sais bien où elle demeure : mais il n'y a rien à faire ; cette fille-là est devenue femme, Monsieur de Lolive. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  94. Oh diable, non, c'est un billet pour fille il en faut un pour femme, à présent. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  95. Hé morgué, on lui soufflera sa femme ; peut-être, ce sera bien pis encore. (Acte 1, scène 12, BERTRAND)
  96. C'est Monsieur Grimaudin, Madame, qui envoie savoir s'il n'y a ici personne de sa connaissance, et s'il y peut venir souper avec deux Dames de ses parentes ? (Acte 1, scène 13, LA FLEUR)
  97. Tatigué, Jeanne c'est une bonne pratique que ce Monsieur Grimaudin, on ne dirait pas qu'il y touche devant le monde : mais je le voyons pourtant bian souvent cheux nous, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 13, BERTRAND)
  98. Oh, c'est un fort honnête homme, bien réglé, d'une bonne conduite. (Acte 1, scène 13, MADAME BERTRAND)
  99. Morgué toutes les jolies femmes de Paris sont ses cousines à sti là. (Acte 1, scène 13, BERTRAND)
  100. Pargué, Madame Simonneau est avec ly, elle est itou sa cousine, je gage. (Acte 1, scène 13, BERTRAND)
  101. Je ne bouge de chez toi, Madame Bertrand, j'y soupais encore hier au soir, j'y reviens aujourd'hui, je prendrai quelque jour le parti d'y faire apporter des meubles. (Acte 1, scène 14, MADAME SIMONNEAU)
  102. Allons, Mesdames, évitons l'éclat, remontons en carrosse. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  103. Mais tu te trompes, Madame Bertrand, cela n'est pas possible. (Acte 1, scène 14, MADAME SIMONNEAU)
  104. Cela est comme je vous dis, je ne me trompe point. (Acte 1, scène 14, MADAME BERTRAND)
  105. Ils ont vraiment raison, c'est lui-même. (Acte 1, scène 14, MADAME SIMONNEAU)
  106. Allons-nous-en souper à Passy, Mesdames, il n'y a pas d'autre parti à prendre. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  107. Je suis au désespoir quand quelque chose me dérange. (Acte 1, scène 14, MADAME SIMONNEAU)
  108. Oh, par ma foi, le voilà lui-même, voyez comme vous vous tirez d'affaire. (Acte 1, scène 14, MADAME BERTRAND)
  109. Hé, qu'est-ce que c'est donc que cela, Madame Bertrand ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  110. Ma femme au Moulin de Javelle ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  111. Il est bon sur ce ton-là : morgué l'habile femme ! (Acte 1, scène 15, BERTRAND)
  112. Écoutez, Madame Simonneau, je ne sais pas comment vous l'entendez : mais pour moi sérieusement? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  113. Nous n'avons pas dit que vous étiez là-haut, Monsieur, si vous n'étiez pas descendu vous-même. (Acte 1, scène 15, MADAME BERTRAND)
  114. Il n'est pas question de cela, Madame Bertrand, je n'ai point à rendre compte? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  115. Je suis bien malheureuse de voir ainsi dissiper le bien que mes parents? (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
  116. Il faut mettre ordre à vos affaires, Madame, une bonne séparation? (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  117. Messieurs, Madame Simonneau, encore une fois, je n'entends point raillerie. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  118. Allez, Monsieur, vous devriez mourir de honte, de passer ainsi votre vie dans la débauche, pendant qu'une pauvre petite femme? (Acte 1, scène 15, MADAME DU ROLLET)
  119. Madame du Rollet, ce ne sont point ici vos affaires, mêlez-vous, je vous prie? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  120. Il vous battra, Madame, il vous battra ; il est déjà ivre. (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
  121. Madame Bertrand, vous savez bien que? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  122. Ce sont des femmes, Monsieur, ne prenez pas garde à cela, laissez-les dire. (Acte 1, scène 15, MADAME BERTRAND)
  123. Comment ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  124. Il me menace, Messieurs, il me menace, remarquez bien cela, je vous prie. (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
  125. Oui, Madame. (Acte 1, scène 15, DORANTE, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  126. Comment, carogne ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  127. Vous entendez comme il me traite ? (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
  128. C'est une coquine qui ne croyait pas me trouver ici. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  129. Je n'y puis plus tenir, je crève : qu'on me remène au plus vite à Paris, je veux faire mes plaintes, et vous me servirez de témoins, Messieurs, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
  130. Comment donc des plaintes ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  131. Mettre la main sur une femme ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  132. Vous êtes honnête homme, vous, Monsieur, je vous demande en grâce? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  133. Madame Bertrand, je n'en puis plus, je tombe des nues, je n'ai pas la force de me remuer seulement. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR SIMONNEAU)
  134. Par ma foi, c'est un méchant animal qu'une femme ! (Acte 1, scène 16, MONSIEUR SIMONNEAU)
  135. Morgué, si vous aviais voulu, ça ce serait passé tout doucement. (Acte 1, scène 16, BERTRAND)
  136. Vous me laissez là-haut tout seul à croquer le marmot. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
  137. Comment donc ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
  138. Je ne viens ici, comme vous savez, que pour y attraper en quelque débauche mon coquin de neveu, qui est un vagabond, qui mange tout son fait. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR SIMONNEAU)
  139. Et j'y trouve ma femme en partie quarrée. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR SIMONNEAU)
  140. Votre femme en partie quarrée ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
  141. Vous êtes bienheureux, vraiment, de n'être pas descendu le premier, il n'y aura pas de plainte contre vous. (Acte 1, scène 17, MADAME BERTRAND)
  142. Comment, de plainte contre moi ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
  143. Mais cela est fort joli, vraiment ! (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
  144. Deux Messieurs qui les remènent à Paris. (Acte 1, scène 17, MADAME BERTRAND)
  145. Est-ce que vous ne voulez pas qu'on vous serve vos écrevisses et votre matelote, Messieurs ? (Acte 1, scène 18, MADAME BERTRAND)
  146. Nous méritons bien cela, Monsieur Simonneau : des maris de bon sens ne doivent jamais aller où ils peuvent rencontrer leurs femmes. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR DU ROLLET)
  147. Tenez, Messieurs, vela tout votre attirail. (Acte 1, scène 19, BERTRAND)
  148. Tout ce qu'il vous plaira, Messieurs. (Acte 1, scène 19, BERTRAND)
  149. Mais votre matelote, et vos écrevisses que l'on ne nous a pas seulement servies? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DU ROLLET)
  150. Je ne sommes pas cause que vos femmes sont venues. (Acte 1, scène 19, BERTRAND)
  151. Si l'on me retient ici? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DU ROLLET)
  152. Jusqu'au revoir, Messieurs, bon voyage. (Acte 1, scène 19, MADAME BERTRAND)
  153. Est-ce à des magots comme cela, qui ont de jolies femmes, à se trouver sur leurs brisées ? (Acte 1, scène 20, MADAME BERTRAND)
  154. Oh dame, Maîtresse, venez donc à la maison parler à ces gens-là. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  155. Comment, quels gens ? (Acte 1, scène 21, MADAME BERTRAND)
  156. Et les ménétriers de cette noce qui sont venus devant ; ils juront comme tout, parce qu'ils n'avont pas encore de vin. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  157. Voirement oui, qu'ils attendent ? (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  158. Ils disont comme ça que par faute de boire leur musique deviendra enragée, et que ça fera tantôt enrager tout le monde. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  159. Comment morgué, vous revela, Mesdames ! (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
  160. Je ne m'effarouche pas si aisément, et nous serons ce soir ici mieux qu'en lieu du monde. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  161. Comment donc ? (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  162. C'est ly qui a mis le feu sous le ventre à l'autre, et ils s'en allont tous deux bellement vous charcher à Paris, pour vous quereller plus à leur aise. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
  163. Venir eux-mêmes au Moulin de Javelle faire apprêter ! (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  164. souper de leurs femmes ! (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  165. Nous n'avons qu'à nous tranquilliser ici pendant que leur premier mouvement passera : plus l'aventure sera forte, et plus ils craindront qu'elle éclate. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  166. Au hasard d'un fâcheux avenir, profitons du temps présent, puisque nous y sommes. (Acte 1, scène 23, MADAME DU ROLLET)
  167. La Fleur, va dire à ces Messieurs qu'ils viennent, les ennemis sont décampés, nous sommes maîtresses du champ de bataille. (Acte 1, scène 23, MADAME DU ROLLET)
  168. Tatigué que vela des femmes de bonne himeur, alles n'engendront point de mélancolie, ça ne gronde jamais que leurs maris, da ; ça ne fait point de meine. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
  169. Je ne l'ai point vu, Monsieur de Lolive : est-ce que vous ne l'avez pas trouvé, pour lui faire écrire ce billet pour femme ? (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
  170. Des vieilles, des jeunes, des Bourgeoises, des Marquises ; il en aime de toutes les façons, et il n'en épouse pas une. (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
  171. Mais comme, nous autres jeunes gens, nous ne faisons pas les choses dans toutes les règles, il manque toujours quelque formalité à nos mariages, et c'est ce qui fait qu'on les casse. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
  172. Oh, il est né coiffé, cet homme-là ; il n'a point d'argent, il n'en gagne point, et il en dépense. (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
  173. Comment fait-il ? (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
  174. Madame Bertrand s'est-elle chargée de mon billet : l'a-t-elle rendu ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  175. Je ne me moque point, et vous allez voir ici son lendemain de noces. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  176. Gardez-vous bien de lui faire la moindre mine seulement, vous gâteriez toutes vos affaires. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  177. Comment donc ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  178. Et comment la faire, cette campagne ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  179. Voilà un billet inutile? Je veux le mettre en oeuvre, moi, Monsieur, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  180. Monsieur Georges Ganivet est le fils d'un Procureur qui a ruiné votre famille ; le père est mort, le fils a hérité, c'est à lui faire restitution, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  181. J'en demeure d'accord : mais cependant? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  182. Allez, Monsieur, point de scrupule, nous avons de grandes hypothèques sur tous ces héritages-là, comme vous voyez. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  183. Attendez? Ne pourrions-nous pas trouver quelque femme d'esprit, là? (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  184. Vous avez ici rendez-vous avec Madame_la_Comtesse : elle vaut bien ces honnêtes personnes-là. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  185. Oui, vraiment. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  186. Ne vous mettez pas en peine, la Comtesse a de l'esprit, elle entrera d'abord dans ma pensée ; attendez-la, vous dis-je, nous aurons de l'argent pour faire la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  187. Mais, mais, demeurez ici seulement, et ne vous embarrassez pas du reste. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  188. Oh çà, Monsieur, ne m'amusez point, s'il vous plaît ; ma tante me gronderait : laissez-moi lui porter ces écrevisses, et puis je reviendrai causer avec vous tant que vous voudrez. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  189. Je ne suis qu'une petite fille à cette heure : mais cela ne sera pas toujours de même. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  190. Vous êtes si jolie comme cela. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  191. Vous dites vous-même que cela est si vilain. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  192. Votre tante est une bonne femme qui? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  193. Oui, vous la trouvez bonne femme, parce que vous n'êtes pas sa petite nièce : mais moi qui la suis, je ne la trouve pas de même. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  194. Si vous l'entendiez quand elle prend son ton, et qu'elle se met à quereller? (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  195. Comment, elle vous querelle ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  196. Vraiment il faut bien qu'elle en ait, vous dis-je ; car elle est devenue bien meilleure qu'elle n'était depuis qu'elle se doute que je m'en doute. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  197. Hé bien, elle ne donne pas tout à mon oncle, non : elle garde toujours quelque chose, et puis elle achète tantôt des gants, tantôt un chapeau, des cravates à dentelles, une canne quelquefois ; et tout cela n'est pas pour elle, comme vous le voyez. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  198. Pour un grand garçon qui demeure à Paris, qu'elle appelle son neveu, et qui ne l'est pas pourtant ; car je le sais bien. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  199. Et comment le savez-vous ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  200. Il n'est pas mon cousin à moi, personne ne le connaît : c'est ma tante toute seule qui le met comme ça dans notre famille. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  201. Cela est admirable, Madame Bertrand qui se donne aussi des parents de contrebande. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  202. Rien, ma tante, c'est ce Monsieur-là qui me fait des questions, et qui me veut faire dire ce que je ne sais pas : mais je ne suis pas une causeuse, moi, vous le savez bien. (Acte 1, scène 28, MAROTTE)
  203. Si vous me trahissez, je vous le revaudrai. (Acte 1, scène 28, MAROTTE)
  204. Vous avez là une petite nièce, Madame Bertrand? (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
  205. Ne vous y fiez pas trop, vous-même. (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
  206. Je ne fais que d'arriver, ma chère Madame Bertrand. (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
  207. Il y a une heure que Madame_la_Comtesse vous attend. (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
  208. Vraiment oui. (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
  209. Et tenez, la voilà, qui commence à s'impatienter, je pense. (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
  210. Vous avez apparemment quelque affaire ensemble ? (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
  211. C'est une personne bien honnête et bien serviable, que cette Dame Bertrand. (Acte 1, scène 30, FINETTE)
  212. Me marierai-je ? (Acte 1, scène 30, LA COMTESSE)
  213. Oui, Madame ; et ce sera le sort que nous lui ferons, qui règlera votre destinée et la mienne. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  214. Je ne sais pas ce que vous lui préparerez : mais si jamais un nigaud comme lui me donnait rendez-vous au Moulin de Javelle, le cadeau lui coûterait cher, sur ma parole. (Acte 1, scène 30, FINETTE)
  215. Monsieur de Lolive a dans la tête une petite idée qu'il va mettre en oeuvre, à ce qu'il m'a dit ; nous n'avons qu'à l'attendre, et nous verrons. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  216. Comment donc ? (Acte 1, scène 31, LE CHEVALIER)
  217. Ils étions deux, une Madame et ly, dans une petite carriole qui ne tiant qu'un. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
  218. Tout justement, vela comme on l'appelle. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
  219. La Madame, pourtant, crie de toute sa force, alle dit qu'alle a la tête cassée : mais ça n'est pas vrai, ça ne se peut pas ! (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
  220. Hé, morgué non ; le Monsieur n'a rian, ly, et la tête d'une femme, comme vous savez, est bian plus dure à casser que non pas celle d'un homme. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
  221. Si toutes les filles et les femmes qui versent faisaient autant de bruit que celle-là? (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  222. Hé bien, qu'on la mette dans une chambre, et mon cheval dans une écurie ; je n'ai jamais vu de fille si délicate. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  223. Cette grande virago de chanteuse, Mademoiselle Michelle, dont je me suis sottement embarrassé. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  224. On voit cela quelquefois par conversation seulement, pour la petite débauche de table : mais du reste? (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  225. Il vous l'amenait ce soir pour chanter quelque air à votre souper, je gage. (Acte 1, scène 32, FINETTE)
  226. Justement. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  227. Un petit Seigneur de robe qui l'avait priée ce soir à souper, lui a manqué de parole, je l'ai ramassée par grâce ; je l'ai mise dans ma petite chaise de deuil, cette masque-là me l'a toute cassée, elle se plaint encore. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  228. Morgué, plus je l'envisage, et plus c'est ly-même. (Acte 1, scène 32, BERTRAND)
  229. Tenez, parce qu'en arrivant je l'ai versée sur un tas de pierres, qu'elle a peut-être la hanche meurtrie, les coudes écorchés, et quelque bosse à la tête ; et qu'en me relevant je lui ai appuyé mon talon un peu ferme sur le visage, à ce qu'elle dit, elle m'appelle maladroit, cheval de carrosse : oh dame, je l'ai plantée-là ; je n'aime pas qu'on me rudoie, moi. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  230. Et beaucoup de politesse, Madame. (Acte 1, scène 32, FINETTE)
  231. Je me donne au diable, si ce n'est le neveu de Monsieur Simonneau, notre Procureur. (Acte 1, scène 32, BERTRAND)
  232. Oui, des matelotes, c'est le mets favori du Moulin de Javelle. (Acte 1, scène 32, FINETTE)
  233. Je ne suis guère débauché, moi, Madame. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  234. Allons donc, Monsieur de Javelle, une bonne matelote ; tenez quatre louis d'or, faites de votre mieux ; grande chère, surtout, et que mon cheval et mes laquais ne manquent de rien. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  235. Voilà de belles manières, Madame_la_Comtesse. (Acte 1, scène 32, LE CHEVALIER)
  236. Morgué, les gens de qualité ne faisont pas comme ça : c'est un badaud, je ne m'y trompe guère. (Acte 1, scène 32, BERTRAND)
  237. Avez-vous jamais vu de Seigneur à la Cour mieux fait que ce jeune gentilhomme-là, Madame ? (Acte 1, scène 33, LE CHEVALIER)
  238. Quel conte, Madame. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  239. Taisez-vous donc, vous me faites rougir. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  240. Madame, quel peste de conte ! (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  241. Quand quelques voyages à la Cour auront passé là-dessus, Madame? La Cour fait bien les gens de qualité. (Acte 1, scène 33, FINETTE)
  242. Vous m'avez promis de m'y mener, Monsieur le Chevalier. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  243. J'y ferai bonne figure : je suis riche, da, Madame. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  244. Vraiment oui, que faire à Paris ? (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  245. Hé, tenez, ma mère me l'a toujours dit que je ferais fortune par les femmes. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  246. Oh diable, la mienne n'était pas une sotte : elle avait fait fortune par les hommes, elle. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  247. Si mon père l'avait laissée faire, je serais encore bien plus de qualité que je ne suis : mais c'était un jaloux, un bizarre, un homme incommode. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  248. Ne vouloir pas que sa femme lui fît des enfants de qualité ! (Acte 1, scène 33, FINETTE)
  249. Et ne m'a-t-il pas toujours élevé comme un je ne sais qui, moi, comme un sot ? (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  250. Je me donne au diable, si cela ne serait comme je le dis : mais il avait beau me tenir la bride haute, je prenais le mords aux dents quelquefois. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  251. Oh, je vous en réponds : à Charenton, à saint Cloud, à Vincennes, à Charonne ; et toujours avec des femmes de qualité, et en carrosse, da ; et je m'enivrais à ces parties-là, je m'enivrais. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  252. Oh, cela forme bien l'esprit d'un jeune homme ! (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  253. Vous ne deviez votre éducation qu'à vous-même. (Acte 1, scène 33, LA COMTESSE)
  254. Il y a un homme à Paris qui dit qu'il est mon oncle, parce qu'il est le frère de mon père : mais à moins que ce ne soit pour hériter, je ne connais point cette famille-là. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  255. J'étais hier prié d'une noce de quelque espèce de cousin comme ça ; mais je n'y ai pas voulu aller. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  256. Et qu'on y est aussi avant que lui, surtout? Vous ne sauriez croire toutes les bonnes fortunes qu'a ce petit homme-là, Madame. (Acte 1, scène 33, FINETTE)
  257. Et toutes femmes de qualité, au moins ; je n'en connais point d'autres. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  258. Oh, Dieu merci, j'entends les affaires aussi bien qu'un autre. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  259. C'est Lolive, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 34, LE CHEVALIER)
  260. Il semble que tu aies peine à me reconnaître ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  261. Tu ne te remets pas le Vicomte de la Jugulardière, ton meilleur ami ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  262. La Jugulardière, Madame ! (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  263. Non, je me rappelle mes idées ; je te demande pardon, si d'abord? (Acte 1, scène 34, LE CHEVALIER)
  264. Hé, là, quand je tuai ces deux hommes, que je jetai ce grand laquais dans le puits, cette femme de chambre par la fenêtre, et le tout par méprise encore. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  265. Vraiment, c'est elle-même, c'est ma nièce. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  266. Hé, voilà aussi mes anciennes amours : cette pauvre Finette ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  267. Et ce jeune Gentilhomme-là, qui est si bien fait, et de si bonne mine ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  268. La peste, voilà un joli homme ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  269. C'est un homme de qualité. (Acte 1, scène 34, LE CHEVALIER)
  270. Comment s'appelle-t-il ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  271. Comment, Ganivet ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  272. Non, Monsieur, nous sommes de Paris, diantre. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  273. Hé, oui, vous êtes de Paris, vous, cela saute aux yeux d'abord ; On ne vous le dispute point ; mais originairement, votre famille? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  274. Justement, ce sont les Ganivets dont je vous parle : noblesse presque aussi bonne que la nôtre, ma nièce. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  275. Et d'un grand crédit ; cet homme-là peut tout à la Cour, je t'en avertis. (Acte 1, scène 34, LE CHEVALIER)
  276. Voilà une bonne rencontre, si Madame_la_Comtesse pouvait devenir amoureuse de moi. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  277. Il aura dans quatre jours un Régiment : laissez-moi faire. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  278. Oh, non, non, point de charge où on tue, quelque charge où on vive : là, quelque charge, à boire et à manger, j'aime à boire et à manger, c'est là ma folie. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  279. Les Ganivets sont comme cela, tous gens d'esprit et de mérite. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  280. Les bons hasards me viennent en dormant ; je ne m'attendais pas à celui-là. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  281. J'ai acheté depuis trois semaines la Charge de Grand-Inutile, moi ; et en faveur de votre mariage, je remettrai l'autre à Monsieur Ganivet à très bon compte. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  282. C'est bien de la grâce que vous me faîtes : et Madame_la_Comtesse n'a qu'à vouloir ; je suis tout prêt pour moi. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  283. Puisque mon oncle le veut absolument, voilà qui est fini, je me détermine. (Acte 1, scène 34, LA COMTESSE)
  284. Madame? (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  285. Oh, j'irai loin, il n'y a qu'à me laisser faire. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  286. Le moyen, Madame ! (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  287. Oh dame, je ne suis pas un gueux, moi, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  288. Place, place, Messieurs, et de la joie, voici tout le lendemain de noces qui nous arrive. (Acte 1, scène 36, MADAME BERTRAND)
  289. Hé, voirement oui, fille, c'est ly-même : je le savais bian, moi, que ce n'était pas par orgueil qu'il n'était pas venu aux fiançailles. (Acte 1, scène 37, LA MÈRE)
  290. Je vous sommes bian obligés, cousin, de nous faire tant d'honneur, que de? (Acte 1, scène 37, LA M?RE)
  291. Comment ? (Acte 1, scène 37, FINETTE)
  292. Comment l'entendez-vous donc ? (Acte 1, scène 37, FINETTE)
  293. Oui vraiment, nous venons de le marier avec Madame_la_Comtesse de la Grenouillère, que vous voyez. (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
  294. Vraiment, c'est un plaisant visage : nous sommes pourtant cousins germains, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 37, LA MARIÉE)
  295. Cela se pourrait bien, mon neveu le Poilou ; moi qui suis Vicomte et son oncle, je ne suis pas de meilleure maison que vous et elle. (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
  296. Comment, ventrebleu, c'est Lolive ! (Acte 1, scène 37, GANIVET)
  297. Je fais bien l'homme de qualité, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
  298. Tenez, je vais me faire mitron, pour danser à la noce ; vous ne me reconnaîtrez pas, je gage. (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
  299. Il me paraît que vous avez fait une sottise, cousin Ganivet. (Acte 1, scène 37, LA MÈRE)
  300. Je n'en démordrai point, je ne suis pas plus de qualité qu'elle, nous n'aurons rien à nous reprocher ; elle s'est fait Comtesse, elle me fera bien autre chose. (Acte 1, scène 37, GANIVET)
  301. Venez, jeunes filles de Meudon, v.3 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
  302. Me fait morgué bian de la peine, v.11 (Acte 1, scène 38, LE MARIÉ)
  303. Mets la main sur ma poitrenne, v.14 (Acte 1, scène 38, LE MARI?)
  304. Et tu sentiras comme quoi, v.15 (Acte 1, scène 38, LE MARI?)
  305. Aga donc comme il se rengorge ! v.32 (Acte 1, scène 38, LE MARIÉ)
  306. Voyez comme il fait le Seigneur, v.36 (Acte 1, scène 38, LA MARIÉE)
  307. Nous sommes de race mitronne. v.39 (Acte 1, scène 38, LA MARI?E)
  308. Trop heureux, trop heureux qui l'est comme vous. v.47 (Acte 1, scène 38, LE COCHER)

LA GAZETTE (1693)

  1. C'est temps perdu, Monsieur, J'ai cherché dans tous les Fours de Paris, et je n'ai pu trouver ce qu'il vous faut. Les hommes sont chers par le temps qu'il fait, et comme vous les demandez surtout. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  2. Comment donc faire, Monsieur de la Rose ? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  3. Il y a quinze jours que je devrais avoir mené la recrue au Régiment, et nous n'avons pas encore la moitié de nos gens. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  4. Le beau commerce ! (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  5. À quoi vous en tenez-vous donc, et comment vous plaît-il que nous finissions ? (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  6. Oh, finis comme tu l'entendras. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  7. Je me donne au diable, il me prend envie de faire un four de votre appartement, autant de gens qu'il y viendra, je vous les enrôle. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  8. Vous avez un tas de créanciers, surtout, que j'aurais bien envie de mener à notre bataillon. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  9. Assurément. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  10. Nous sommes déjà convenus, votre Crispin et moi, qu'il m'adresserait quelqu'un de ses amis : et quand quelque drôle un peu bien tourné viendra me demander de sa part, je saurai bien ce que cela voudra dire. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  11. Il aurait bien mieux valu faire vos affaires de bonne heure, que vous amuser pendant tout l'hiver à troubler, comme vous avez fait, la paix de deux ou trois ménages. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  12. Ils sont bien en droit de se plaindre, vraiment ! (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  13. Vous me chassez, vous êtes amoureux tout de bon ; s'il n'y avait que du libertinage, vous m'en auriez fait confidence. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  14. Il faut pourtant me déclarer. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  15. Vous êtes un fort joli homme de qualité, fort jeune et fort connu de quantité de coquettes, que vous n'aimez que... comme il faut aimer des coquettes. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  16. Vous devenez sérieusement amoureux d'une grisette : la petite fille d'un Libraire triomphe de votre insensibilité, vous négligez pour elle toutes vos affaires, vous oubliez votre devoir : il vous manque quatre ou cinq soldats, que Monsieur de la Rose et moi, nous trouverions pourtant moyen de faire. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  17. Il y a quinze jours que nous devrions être au Régiment, et vous ne songez point à tout cela. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  18. Je suis amoureux de bonne foi, je te l'avoue, et mon amour m'occupe préférablement à toute autre chose. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  19. Je ne sais ce qui me retient. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  20. Hé, que diable, un Capitaine doit-il être aussi bourgeoisement amoureux que vous l'êtes ? (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  21. Nous verrons : mais en attendant pour ne point demeurer inutile, allez-vous-en prendre chez votre usurier cinq cents écus qu'on vous fait passer pour mille ; peut-être que demain il ne voudrait plus vous donner que cent pistoles. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  22. Demeure donc ici, toi, et prends bien garde... (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  23. Par ma foi les jeunes gens vraiment amoureux, sont aussi sots qu'ils sont indolents quand ils n'aiment que par manière de conversation. (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  24. Mais voici notre jeune maîtresse, et son vieux bonhomme de père. (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  25. Ce n'est que par moi qu'on met les nouvelles de Paris dans la gazette d'Hollande ; qui diantre peut avoir fait mettre dans celle-ci que je vous marie ? (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
  26. Ce n'est nullement mon dessein, au moins, et si je savais... (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
  27. On veut vous avertir peut-être que vous feriez bien de me marier. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  28. Je ne me mêle pas de vous en donner, mais vous voyez ce qu'on en pense. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  29. On pensera ce qu'on voudra, mais je veux que vous pensiez comme moi, vous. (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
  30. Je vais sortir, il n'y a aucun de mes garçons à la boutique, prenez-y bien garde, et ne vous amusez pas, je vous prie, à babiller avec un tas de godelureaux qui rôdent toujours autour d'ici. (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
  31. Je me soucie bien d'eux, vraiment. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  32. Écrivez bien les noms de ceux qui viendront me demander ; tenez surtout un mémoire fidèle des nouvelles qu'on m'apportera, entendez-vous ? (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
  33. Bon, le voilà parti ; courons après mon maître, l'occasion ne saurait être meilleure pour son dessein. (Acte 1, scène 4, CRISPIN)
  34. Je me suis lassée d'ourler des coiffes, et de montrer des rubans : je suis accourue pour te féliciter de ton mariage. (Acte 1, scène 5, FILLON)
  35. Je te suis obligée, vraiment. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  36. Quelqu'un aura entrepris sur ses droits, apparemment. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  37. Je n'en suis point trop fâchée, cela mettra quelques personnes en mouvement. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  38. Ah ; je commence à démêler la chose. (Acte 1, scène 5, FILLON)
  39. Que c'est toi-même qui l'as envoyée au Gazetier. (Acte 1, scène 5, FILLON)
  40. Tu me crois donc de l'esprit, à ce compte ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  41. La même curiosité me tient, mon enfant. (Acte 1, scène 5, FILLON)
  42. J'apprends de belles nouvelles vraiment. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  43. Votre père a-t-il perdu l'esprit, dites-moi, de vous faire mettre dans la Gazette ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  44. C'est une chose en l'air que ce mariage, et je n'en ai pas ouï parler moi-même. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  45. Que vous le connaissez bien, Madame. (Acte 1, scène 6, FILLON)
  46. Vraiment, il n'a pas affaire à une sotte. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  47. Oh, vous en verrez, Madame, laissez faire. (Acte 1, scène 6, FILLON)
  48. Mais zeste, je me mariai toute seule en mon petit particulier, et je m'en suis fort bien trouvée, au moins. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  49. Voilà comme on attrape les pères, mes enfants, voilà comme on les attrape. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  50. Assurément, il n'y arien à risquer, puisque vous vous en êtres bien trouvée. (Acte 1, scène 6, FILLON)
  51. Hé bien donc, parle-moi confidemment, là. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  52. N'y a-t-il point quelque jeune homme dans le monde que tu affectionnes plus qu'un autre ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  53. Comment, non ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  54. Cela viendra, Madame, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 6, FILLON)
  55. Viens, mon enfant, tu me feras plaisir ; j'entre de tout mon coeur dans toutes les petites bagatelles de la jeunesse, il me semble que cela me rajeunit. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  56. Si j'avais seulement une arrière-cousine de la même humeur, je ne bougerais de chez elle, sut ma parole. (Acte 1, scène 7, FILLON)
  57. Ma tante m'a toujours tendrement aimée. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  58. Comment, est-ce le choix d'un amant qui t'embarrasse ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
  59. Vraiment je suis bien plus coquette que toi : mais il m'importe, je connais à peu près tous ceux qui t'en veulent ; et pour moi, si j'étais à ta place, j'aurais plus de penchant pour le petit Avocat, que pour un autre. (Acte 1, scène 7, FILLON)
  60. Avec quelle discrétion il me rend des soins ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  61. Je ne sais point encore comme on prend de l'amour pour un homme : mais il me semble que celui-ci a tout ce qu'il faut pour en faire naître. (Acte 1, scène 7, ANG?LIQUE)
  62. Assurément, il n'y a nulle comparaison à faire de lui avec ce petit étourdi de Chevalier, qui... (Acte 1, scène 7, FILLON)
  63. Les empressements de celui-là me font encore plus de plaisir, que les tendres égards de l'autre. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  64. Il n'est occupé que de moi, c'est sa passion qui le rend étourdi comme il est. (Acte 1, scène 7, ANG?LIQUE)
  65. Il jure qu'il m'aime à l'adoration ; et la violence de son amour mérite assez qu'on y réponde. (Acte 1, scène 7, ANG?LIQUE)
  66. C'est un grand charme pour moi que l'esprit. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  67. Dans tout ce qu'il dit, dans tout ce qu'il fait, on remarque un air de délicatesse que personne n'a comme lui. (Acte 1, scène 7, ANG?LIQUE)
  68. Mais, si tu aimes ainsi la discrétion de l'un, la violente passion de l'autre, et la délicatesse d'esprit du troisième, comment faire ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
  69. Quelque sensible que je sois à leurs bonnes qualités, il n'y en a pas un des trois que j'aime véritablement. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  70. Quoi, y en aurait-il un quatrième au-dessus de ceux-là ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
  71. Il n'a peut-être pas tant de mérite que les autres : mais il me semble que mon coeur s'intéresse pour lui davantage. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  72. Je le connais apparemment. (Acte 1, scène 7, FILLON)
  73. Je ne me suis jamais sentie si troublée. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  74. La présence d'un joli homme remue terriblement les humeurs. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  75. Il faudrait être étrangement difficile, et la seule conversation d'une si aimable personne... (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  76. Voulez-vous voir, Monsieur, des réflexions nouvelles que l'on a faites sur les bonnes qualités des Dames ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  77. Voilà un titre qui promet beaucoup. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  78. Pas trop, et je m'étonne, pour moi, qu'on en ait pu faire un volume. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  79. Je ne suis pas de ce sentiment. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  80. Le mérite des Dames est un sujet qui me paraît inépuisable. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  81. Vous me surprenez, est-ce à ces Messieurs-là de réfléchir sur les manières d'un sexe, qu'il ne devraient pas regarder seulement ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  82. Comme ils n'épousent point, ils ne nous voient que du bon côté, et ne réfléchissent qu'à notre avantage. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  83. Tout le monde réfléchit comme eux, et le mariage... (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  84. Je ne sais ; mais, j'ai ouï dire que les maris et les Abbés ne réfléchissent pas de même, il y a bien de la différence. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  85. Comment ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  86. Il est extrêmement sensible à la moindre idée de mariage, et il prend les choses fort à coeur. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  87. On vous marie, et je vous aime : jugez de l'état où je suis. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  88. Vous m'aimez, moi ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  89. Ne nous désespérons point avant les noces, et tâchons d'en être seulement. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  90. La nouvelle qui vous alarme n'est encore que dans la Gazette, et la Gazette est souvent menteuse. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  91. Et vous me confirmez vous-même... (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  92. Vraiment ; oui. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  93. Les filles n'ont-elles pas aussi le même Privilège que la Gazette ? (Acte 1, scène 8, FILLON)
  94. Si vous ne me parlez que par simple galanterie, je vous répondrai bien moi-même. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  95. Si vous parlez sérieusement, il faut s'adresser à mon père. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  96. Quand on a une tante comme la tienne, c'est elle qu'il faut consulter par préférence ; et une femme se connaît toujours mieux en maris, que le plus habile homme du monde. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  97. Tu me donnes des conseils qui me font plaisir, et tu n'as pas de peine à me persuader. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  98. Que mon bonheur est extrême, de vous trouver dans les dispositions... (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  99. Nous sommes ici trop en vue, passons là-dedans, vous aurez tout le loisir de vous entretenir ensemble. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  100. Mais, comment faire ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  101. Je suis seule ; il vient ici du monde à tout moment, pour cette Gazette surtout ; s'ils ne trouvent personne ? (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  102. Crispin n'a qu'à demeurer, il nous rendra compte. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  103. Vous savez que j'ai mess affaires. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  104. Comment, maraud ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  105. La bonne chienne de commission qu'on me donne là ! (Acte 1, scène 9, CRISPIN)
  106. Me voilà donc garçon Libraire malgré que j'en aie. (Acte 1, scène 9, CRISPIN)
  107. À ce que je puis juger, Monsieur, vous êtes Monsieur Guillemin, apparemment ? (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  108. On m'a adressé à vous, Monsieur, comme au plus habile homme qu'il y ait dans toute la République des Lettres. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  109. Comme au meilleur connaisseur de tous les Auteurs anciens et modernes. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  110. Comme à un homme qui sait parfaitement le prix des ouvrages, et qui les achète toujours plus qu'un autre. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  111. Comment acheter ! (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  112. Vous vous méprenez, assurément ; je suis le Monsieur Guillemin qui vend, je ne suis point celui qui achète. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  113. Parbleu, lisez vous-même. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  114. Hé bien, Monsieur Eustache Crassin, allez-vous-en ici près, rue du Coeur-Volant, à l'Hôtel de Normandie, et demandez Monsieur de la Rose ; je me donne au diable, s'il vous quitte que vous n'ayez fait affaire ensemble. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  115. Oh, par ma foi, Monsieur le Docteur, vous aurez la bonté se porter le mousquet dans le Régiment de Champagne. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  116. C'est ici, Madame. (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  117. Oui vraiment. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  118. Je veux faire mettre dans la Gazette une chose qui n'est pas encore : mais qui sera bientôt, si j'en suis crue. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  119. Vous n'avez qu'à parler, Madame. (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  120. Voici le fait, mon cher Monsieur ; pour faire enrager des parents mal intentionnés qui comptent trop sur ma succession, je me suis mariée depuis trois mois incognito. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  121. Vous voulez qu'on mette votre mariage dans la Gazette, peut-être ? (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  122. Non, Monsieur, ce sont les suites du mariage qu'il y faut mettre. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  123. Comment les suites ! (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  124. Oui vraiment les suites : ma famille ne craint rien tant, que de me voir un petit héritier, et je fais tout mon possible pour leur donner ce chagrin-là. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  125. Ah, que vous êtes mièvre, Madame ! (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  126. J'y réussirai, je vous en donne ma parole : mais je viens, comme je vous ai dit, vous prier d'avance par un heureux présage, de faire mettre dans votre gazette que c'est une chose faite, et que j'ai des indices de grossesse. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  127. Votre nom, Madame, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  128. Vous savez, Madame... (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  129. Ce n'est guère, et voilà un enfant qu'on vous fait à bon marché : mettez-en quatre, nous ferons venir le petit Mirebalais au monde, ce sera toujours autant de fait. (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  130. Cela ne se pourrait pas vraiment, il n'y a pas un mois que je suis mariée. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  131. Non, Monsieur, commençons par un bout, et nous finirons par l'autre. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  132. Adieu, Monsieur, si la nouvelle fait mourir de chagrin quelqu'un de mes parents, je ne serai point ingrate d'un si bon office. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  133. Non, Monsieur : mais je tiens sa place, et je suis comme lui à votre service, vous n'avez qu'à me dire votre affaire. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  134. Il me connaît, au moins, je m'appelle Monsieur Robichon. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  135. Hé parbleu, c'est justement le mari d'une des maîtresses que mon maître avait cet hiver. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  136. En vérité, Monsieur, je suis ravi d'avoir l'honneur de saluer un homme d'un aussi grand mérite. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  137. Vous avez quelque chose à faire mettre dans la Gazette apparemment ? (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  138. J'ai eu le bonheur de prouver la mauvaise conduite de ma femme, et le crédit de la faire enfermer. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  139. Je viens de la mettre dans un Couvent. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  140. C'est justement notre homme. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  141. Nous vengerons Madame Robichon, sur ma parole. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  142. Comment, que dites-vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  143. Je dis que vous vous êtes glorieusement tiré d'affaire. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  144. Voilà, Dieu merci, la quatrième femme contre qui je gagne un semblable procès, cela n'est pas malheureux, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  145. Assurément. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  146. Il m'est important qu'on soit informé que j'ai de bonnes raisons pour cloîtrer ma femme. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  147. C'est prendre la chose comme il faut ; et de quels termes nous servirons-nous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  148. Il faudra mettre tout simplement que Maître Claude Robichon, Procureur, a fait enfermer Madame sa femme, pour des causes... bien et dûment vérifiées en pleine audience : qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  149. Assurément : laissez-moi faire, je vais vous enseigner un homme dont je me sers ordinairement pour tourner galamment les choses ; on n'a qu'à lui dire son affaire, et l'on envoie l'article tout dressé au Gazetier, il ne vous en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  150. De ma part Monsieur de la Rose, et dites-lui seulement que c'est Monsieur de la Crispinière qui vous envoie. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  151. Oui, Crispin de la Crispinière, tout comme vous voudrez ; il entendra bien ce que cela veut dire, et il vous expédiera sur-le-champ, je vous en réponds. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  152. Vous faites enfermer les gens pour des bagatelles : je me donne au diable si vous avez votre congé, qu'en nous donnant celui de votre femme. (Acte 1, scène 14, CRISPIN)
  153. Je m'alarme mal à propos. (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
  154. Qui est cet homme-là ? (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
  155. Il me semble que je l'ai vu souvent rôder autour d'ici. (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
  156. Il m'examine diablement. (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
  157. Depuis que j'ai lu cette malheureuse gazette, je suis le plus bourru des hommes, et tout le monde m'est suspect d'avoir part au mariage qui me chagrine. (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
  158. Non vraiment, c'est vous qui demandez, au contraire. (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
  159. Vous attendez quelqu'un, apparemment ? (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  160. Ouais, voici un maroufle qui me paraît bien raisonneur. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  161. Voilà un jeune drôle bien interrogeant à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
  162. Savez-vous bien, mon cher, que vos réponses me déplaisent ? (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  163. Voulez-vous bien, Monsieur, que je vous dise que vos questions me fatiguent. (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
  164. Je veux absolument savoir qui vous êtes, et ce que vous faites ici. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  165. Qui est cet homme-là ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  166. Soit par raison, ou par caprice, sa présence me fait une peine horrible. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  167. Par ma foi, la vôtre ne me plaît guère. (Acte 1, scène 16, CRISPIN)
  168. C'est un des parents de Monsieur Guillemin, qui est ici depuis quelques jours pour ce mariage, apparemment. (Acte 1, scène 16, FILLON)
  169. Comment ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  170. Allez-vous-en chez sa tante, vous savez où elle demeure, dans une heure ou deux nous irons vous trouver ensemble. (Acte 1, scène 16, FILLON)
  171. Vous me le promettez ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  172. Dites-lui bien que si elle obéit à son père, elle me mettra au désespoir, et que je ne vaux rien à désespérer. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  173. Ne vous mettez point en peine, et me laissez faire. (Acte 1, scène 16, FILLON)
  174. Bonjour, Monsieur, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  175. Comme vous me regardez ! (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  176. Vous ne me connaissez pas ? (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  177. Voilà deux écus que je vous apporte pour mettre quelque chose dans la gazette. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  178. Oui vraiment, je le suis, donnez. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  179. Oui, justement, il est mon père ; et de là je conclus que je suis son fils, comme vous dites. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  180. Il ne faut que mettre dans la gazette que mon oncle le paysan, qui est le frère de mon père, est arrivé ces jours-ci chez nous, et que ma mère, qui veut être jeune, est fâchée qu'il soit venu, parce qu'il sait par coeur son baptistaire. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  181. Oh, dame oui, une friponnerie, mon père est un maître Sergent, je vous en avertis. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  182. J'ai un frère qu'on aime mieux que moi ; Je suis pourtant plus beau garçon que lui, je suis plus grand : mais ils disent que je n'ai pas d'intelligence. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  183. Je n'ai que vingt-huit ans, cela me viendra, n'est-il pas vrai, Monsieur Guillemin ? (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  184. Assurément. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  185. Votre frère est un garçon d'esprit apparemment ? (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  186. Comment, des ouvrages... (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  187. Cela est fort agréable, vraiment. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  188. Oui, mais comme tout le monde n'aime pas à rire, il y a eu un petit mutin qui m'a donné des coups de bâtons, à moi, à cause de l'esprit de mon frère. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  189. Oui, vraiment, et je n'en ai pas eu le profit. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  190. Et comment le profit ! (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  191. Comme mon père est du métier, il a poussé cette affaire. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  192. Oh dame ! (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  193. On ne nous rosse pas comme çà, nous autres, qu'on n'ait la bonté de le bien payer. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  194. Hé bien, en vertu des coups que j'ai reçus, moi, on a baillé de l'argent à mon frère, cela n'est pas juste, comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  195. Non vraiment. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  196. Aussi j'appelle de cet accommodement-là : et malgré mon père et ma mère qui m'en veulent, je prétends bien intervenir. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  197. Par la morbleu, Monsieur Guillemin, si l'on ne me fait justice, je m'enrôlerai, et puis après nous verrons beau jeu. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  198. Assurément, et c'est le bon parti que la guerre. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  199. Si vous connaissez quelque Seigneur de la Cour, qui lève un Régiment de Capitaines, parlez-lui de moi, je suis son homme. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  200. Cela vaut fait, allez-vous-en seulement trouver de ma part Monsieur de la Rose. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  201. Voilà un nom qui me réjouit. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  202. C'est un fort galant homme, diable ; il demeure ici près, rue du Coeur-Volant, à l'Hôtel de Normandie ; il vous fera Capitaine en moins d'un moment, je vous en réponds. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  203. Je lui aurai bien de l'obligation ; et quand je le serai une fois, si mon frère ne me baille pas ma part de l'argent, je lui baillerai sa part des coups de bâton, moi. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  204. Serviteur, Monsieur Guillemin, je vais faire vos compliments à Monsieur de la Rose. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  205. Nous ne vendons point de cela, Madame. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  206. Comment, n'êtes-vous pas, Monsieur, le correspondant de la Gazette ? (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  207. Oui, Madame, mais... (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  208. Voilà une recrue qui accommoderait assez le Régiment. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  209. Voyons, Madame, de quoi s'agit-il ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  210. D'un volage, d'un perfide, d'un scélérat que j'aime à la fureur, et qui depuis trous mois, ne m'a pas écrit ce qu'il est devenu, seulement. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  211. Faites-y mettre, je vous en conjure, que la Marquise d'Ormesec donnera trente pistoles à qui pourra lui dire des nouvelles certaines du Chevalier de Dubartas son amant. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  212. Vous n'avez qu'à faire afficher, Madame, Amant perdu. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  213. Vous retrouverez votre homme sur ma parole. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  214. Non, Monsieur, il n'y a que le peuple qui lit les affiches, et mon Chevalier m'a été volé par quelque femme de con séquence. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  215. C'est donc un joli homme, apparemment ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  216. Et de quelle profession est-il, Madame ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  217. C'est un bon métier ; mais, que fait-il ordinairement ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  218. Il ne fait rien, Monsieur, il vit de mes rentes. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  219. Comment de vos rentes ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  220. Oui vraiment. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  221. Oh, je vous le ferai retrouver, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  222. La pauvre Dame, elle a fait une grosse perte ! (Acte 1, scène 21, CRISPIN)
  223. En été, les chevaliers sont rares à Paris, les meilleurs sont sur la frontière. (Acte 1, scène 21, CRISPIN)
  224. Malepeste, c'est le bonhomme, st, st. (Acte 1, scène 21, CRISPIN)
  225. Que veut cet homme ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)
  226. Je viens de la laisser là-dedans avec un jeune Monsieur, qui voudrait bien faire mettre dans la Gazette qu'il se marie. (Acte 1, scène 23, FILLON)
  227. Avec elle, sans mon consentement ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)
  228. Quoi, ma nièce se marie comme ça toute seule ? (Acte 1, scène 23, MADAME PERNELLE)
  229. Oui, Madame, comme vous, en son petit particulier. (Acte 1, scène 23, FILLON)
  230. C'est ce petit homme qu'elle affectionne plus qu'un autre ; qui est avec elle. (Acte 1, scène 23, FILLON)
  231. Ils s'aiment tous deux à la folie. (Acte 1, scène 23, FILLON)
  232. Assurément. (Acte 1, scène 23, MADAME PERNELLE)
  233. Elle ne choisit pas trop mal, vraiment. (Acte 1, scène 24, MADAME PERNELLE)
  234. Vous aimez ma nièce, ma nièce vous aime. (Acte 1, scène 24, MADAME PERNELLE)
  235. Si vous pouviez persuader cette maxime à ma mère, je vous aurais bien de l'obligation. (Acte 1, scène 24, FILLON)
  236. Puisque c'est à vous qu'il faut s'adresser, Madame... (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
  237. Me voilà déjà Capitaine, je ne barguigne point, moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 25, CHONCHON)
  238. Que me veut cet homme-là ? (Acte 1, scène 25, MONSIEUR GUILLEMIN)
  239. Oui, Monsieur, ces Messieurs m'ont choisi pour être un de vos Capitaines, et j'ai bien de la joie... (Acte 1, scène 25, CHONCHON)
  240. Vous voyez bien que c'est un homme de qualité, mon frère. (Acte 1, scène 25, MADAME PERNELLE)
  241. Monsieur de la Rose, j'airai raison de la violence que vous me faites. (Acte 1, scène 26, ROBICHON)
  242. Mais ces Messieurs sont venus pour se faire mettre dans la gazette, et je les ai mis dans votre Régiment. (Acte 1, scène 26, CRISPIN)
  243. Comment, coquin... (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)
  244. Je ne prétends pas y mener personne par force. (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)
  245. Par ma foi, voilà un honnête homme. (Acte 1, scène 26, CRASSIN)
  246. Allons, venez chez moi, Monsieur, et dépêchez-vous d'être mon neveu, je me charge d'y faire consentir mon frère. (Acte 1, scène 26, MADAME PERNELLE)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

  1. Orné même aux dépens de tous les autres lieux, v.4 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  2. Deux Princes, deux rivaux, pleins d'une ardeur extrême, v.7 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  3. D'un jeune objet qui, contre Vénus même, v.9 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  4. Tous deux également m'ont adressé leurs voeux ; v.16 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  5. À ne pas résister à des charmes si doux ; v.35 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  6. De former d'inutiles voeux ? v.47 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  7. Toi dont le vaste Empire est soumis à mes lois, v.49 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  8. Sors pour quelques moments de tes grottes profondes, v.50 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  9. Que tes flots écumeux viennent les engloutir, v.54 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  10. Que de ces beaux vallons les mers prennent la place, v.55 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  11. D'avoir impunément mérité ma disgrâce. v.57 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  12. J'ai conservé des sentiments de père) v.59 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  13. Comme moi l'on te peint légère, v.60 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  14. Je mets un frein aux mers que je tiens sous ma loi, v.62 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  15. Mets-en, ma fille, à ta colère, v.63 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  16. Le peu d'empressement qu'ils marquent de te plaire. v.65 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  17. Tes promesses et tes trésors v.66 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  18. Ne font fumer l'encens sur nos Autels, v.81 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  19. Vont quitter, comme moi, leurs demeures humides, v.95 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  20. Pour former avec vous des concerts et des jeux, v.96 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  21. Nobles amusements d'une aimable jeunesse, v.97 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  22. Le bruit de vos concerts commence à retentir, v.104 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  23. Hâtons-nous, commençons la fête. v.105 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  24. En amour, comme en voyage, v.110 (Acte 1, scène 3, UNE HABITANTE)
  25. Et Vénus même a moins d'appas. v.120 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
  26. Ordonne ici le Dieu des mers. v.135 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  27. Et mes traits aujourd'hui doivent triompher d'elle. v.147 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  28. Ma suite et la sienne amenée, v.151 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  29. Que peut faire l'hymen d'accord avec l'Amour. v.154 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  30. Le même feu qui nous inspire. v.172 (Acte 2, scène 1, CLÉONICE)
  31. Je sais aimer et souffrir sans me plaindre, v.177 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
  32. La vive ardeur dont je me sens brûler. v.180 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
  33. Un jeune coeur qui commence d'aimer v.185 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
  34. La bouche n'ose l'exprimer, v.187 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
  35. Vous mentez Nymphe, vous mentez ; v.196 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  36. On aime pour quelques moments, v.203 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  37. On aime tant qu'on est aimable, v.214 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
  38. Quel feu me dévore. v.225 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
  39. Car elle aime à boire, v.232 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  40. N'expliquez que vos sentiments ; v.247 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  41. J'aime à boire, à chanter, à folâtrer, à rire. v.251 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  42. Vous me plaisez beaucoup ; mais je ne languis pas. v.252 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  43. De vos talents, de votre humeur. v.256 (Acte 2, scène 2, PHILIS)
  44. J'adresse toujours mes voeux ; v.262 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
  45. Pour nous faire aimer des Belles v.265 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
  46. Tu l'aimes, je le vois, c'est une affaire faite. v.273 (Acte 2, scène 2, CORINNE)
  47. Bacchus me fait aimer, l'Amour m'excite à boire. v.280 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  48. Le vin augmentera nos feux, v.284 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  49. Je te vois là tout je ne sais comment ; v.288 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  50. C'est bon signe pour moi vraiment. v.289 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  51. Qui lui vient amoureusement v.292 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  52. Est que l'on est très sûrement v.295 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  53. Contente de mon compliment. v.296 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  54. D'accord, c'est trop longtemps me taire, v.297 (Acte 2, scène 2, CORINNE)
  55. Et Bacchus et l'Amour ont des charmes pour moi : v.298 (Acte 2, scène 2, CORINNE)
  56. Boire, aimer tour à tour, voilà bien mon affaire, v.299 (Acte 2, scène 2, CORINNE)
  57. J'aime fort volontiers, fort volontiers je bois ; v.300 (Acte 2, scène 2, CORINNE)
  58. Ma flamme méprisée avec le vin s'envole ; v.308 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  59. Voilà comme je me console. v.310 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  60. Tout cède aux charmes de l'Amour ; v.346 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
  61. Souvent dans l'âme v.362 (Acte 2, scène 3, PAN)
  62. Allume un feu, v.363 (Acte 2, scène 3, PAN)
  63. Dont la raison veut surmonter la flamme. v.364 (Acte 2, scène 3, PAN)
  64. Hommes et Dieux ; v.367 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
  65. Non temete, v.376 (Acte 2, scène 4, UNE MUSICIENNE)
  66. Non temete, v.385 (Acte 2, scène 4, UNE MUSICIENNE)
  67. Peut-être, Madame ; qu'on ne goûtera pas longtemps la joie du mépris que l'on fait de nous. (Acte 2, scène 4, TIMOCLES)
  68. Je pardonne toutes ces menaces aux chagrins d'un amour qui se croit offensé, et nous n'en goûterons pas avec moins de tranquillité les délices du charmant séjour où nous sommes. (Acte 2, scène 4, ARISTIONE)
  69. Oh, pour cela non, Madame, et l'on ne s'en réjouira que mieux. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  70. Je ne dis rien du coeur, Madame, je ne parle que de l'esprit ; et à présent que par un incident tout à fait heureux, il est, grâces au Ciel devenu plus libre, s'il vous plaisait, Madame, vous pourriez prendre le régal d'un petit Divertissement champêtre que j'ai ordonné moi-même à tout hasard, pour vous dédommager du sérieux et de l'ennui des autres. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  71. Ce sera, je crois, quelque chose de fort beau que ce Divertissement champêtre. (Acte 2, scène 4, ÉRIPHYLE)
  72. De simples choses amusent quelquefois agréablement ; et le zèle qu'il a de vous plaire, mérite de n'être pas refusé. (Acte 2, scène 4, ARISTIONE)
  73. Mais de leur intérêt enfin je me sépare, v.389 (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  74. Pour qui l'Amour lui-même se déclare. v.392 (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  75. La Fortune et l'Hymen, et l'Amour sont pour vous. v.396 (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  76. Ne prépare pour vous que les plus doux moments. v.404 (Acte 2, scène 4, L'AMOUR)
  77. Qui vous promet tant de félicité, v.406 (Acte 2, scène 4, L'AMOUR)
  78. Du bonheur que l'Hymen vous doit faire éprouver, v.410 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)
  79. Si sa femme est de la partie. v.423 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  80. Les chagrins de l'Hymen de venir traverser v.429 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  81. Le lendemain c'est à recommencer. v.433 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  82. Les femmes ne sont fidèles v.444 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  83. L'Hymen est un esclavage v.462 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  84. Où l'on aime à s'engager. v.463 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  85. Quand à l'hymen on s'engage v.469 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  86. Qu'au moment qu'ils durent trop longtemps. v.475 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

  1. J'en riais quelquefois parce que j'aime à rire, v.17 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  2. Tel qui n'osait me consacrer ses veilles, v.28 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  3. Qui, par mes conseils, pour matière v.33 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  4. Quand on ne peut atteindre au suprême degré, v.36 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  5. De ne céder qu'à ce fameux Auteur. v.41 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  6. Qui, s'il demeurait dans sa sphère, v.52 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  7. À s'attirer des applaudissements. v.54 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  8. Nous en voyons l'exemple à tous moments ; v.55 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  9. Ce sont certains dérangements v.57 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  10. Vous en parlez bien aisément. v.59 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  11. Je redis ce qu'on dit tout naturellement. v.60 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  12. L'un est l'objet de la mauvaise humeur, v.67 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  13. Les Spectacles comme les vôtres v.77 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  14. Il aime à critiquer, à blâmer et médire. v.82 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  15. Et mes faiblesses de Procris, v.96 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  16. Vous blâmer le sujet ? v.100 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  17. Je puis pourtant me tromper là-dessus. v.101 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  18. Quelque motif secret ? Parlez-moi franchement. v.111 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  19. Non, Je vous dis mon sentiment. v.112 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  20. Me révolte et me scandalise. v.122 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  21. Sans égard pour ce que nous sommes, v.124 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  22. De quoi faire rire les hommes, v.125 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  23. Et nous donner nous-mêmes en spectacle à leurs yeux ? v.126 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  24. Et surtout au moment qu'on nous y fait paraître v.131 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  25. Qu'eux-mêmes rougiraient de l'être ? v.133 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  26. Dans ses beaux jours si tendrement chéri, v.159 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  27. Et tous deux ont été mes favoris, dit-on : v.171 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  28. Du moins sommes-nous bienheureuses v.177 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  29. Le mensonge est leur apanage ; v.193 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  30. C'est vous, c'est Apollon qu'on blâme de cela. v.197 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  31. Hé ! Madame Thalie, holà, v.200 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  32. Doucement, s'il vous plaît, la belle : v.201 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  33. Et vous choquez ces messieurs-là ? v.203 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  34. Au reste, je soumets l'ouvrage à la censure v.205 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  35. Louer, ou critiquer avec poids et mesure, v.208 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  36. Je me fais un bonheur, un devoir de leur plaire, v.212 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  37. Je recherche avec soin leurs applaudissements : v.213 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  38. Muse, halte-là, ce sont mes partisans ; v.217 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  39. Ils sont tous d'humeur peu facile, v.219 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  40. Me préserve Apollon d'une pareille audace. v.223 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  41. Et si je réussis, je me tiens fort heureux. v.227 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  42. De votre Pièce apparemment v.229 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  43. Justement. v.230 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  44. De votre part les prier poliment, v.236 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  45. Pas même après le dénouement ; v.238 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  46. À leur critique, au jugement v.240 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  47. Je me soumets aveuglément. v.242 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  48. Et vous faites fort sagement. v.243 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  49. Que Céphale à son gré s'y livre à ses alarmes, v.246 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  50. Ce beau séjour pour moi n'en a pas moins de charmes, v.247 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  51. Que mon Maître pour toi n'a-t-il les mêmes yeux ! v.249 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  52. Mais ici franchement ce que j'aime le mieux, v.259 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  53. Mais ici de tout soin je me trouve exempté, v.265 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  54. Comme un Lièvre à l'instant vient de se laisser prendre. v.268 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  55. Ordinaire poison des âmes, v.271 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  56. Ô l'aimable pays ! L'heureux séjour ! Les femmes v.273 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  57. Y sont d'un agrément, d'une docilité? v.274 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  58. Le hasard veut que je me ressouvienne, v.276 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  59. De quelque aimable objet, dont votre âme flattée v.285 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  60. Je vous distrais peut-être en ce moment ? v.288 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  61. Je pense toujours, moi, fort agréablement : v.290 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  62. Mais on ne jouit pas toujours de l'agrément v.291 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  63. D'un entretien comme le vôtre ; v.292 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  64. Et sans trop me flatter, j'y suis assez bon maître : v.297 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  65. De vous trouver pour moi de pareils sentiments : v.302 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  66. Mais laissons là les compliments, v.303 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  67. Nous n'ayons de concert un commerce entre nous v.307 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  68. Ne puis-pas, car je sais me connaître, v.317 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  69. Vous vous moquez de moi vraiment. v.321 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  70. Non, je parle sincèrement ; v.322 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  71. Mais comme vous pouvez contribuer au nôtre, v.329 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  72. Mais prenez garde ensuite à ne me rien celer. v.336 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  73. Non, je vous le promets. v.337 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  74. Quand on m'ose mentir, je sais le démêler, v.338 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  75. Est un garçon bien fait, comme vous le savez, v.343 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  76. Comme vous l'ignorez peut-être. v.345 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  77. Fût-ce même d'un imbécile, v.352 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  78. Au dangereux brillant des fameux libertins. v.353 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  79. Justement. v.360 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  80. Nous le sommes, ma foi, plus que vous ne pensez? v.361 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  81. Hé ! Qui ne le serait ? Au pied du Mont Hymette, v.362 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  82. Chacun cherche à se mettre à couvert de l'orage, v.375 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  83. Et cet incident-là ne me rassure pas : v.380 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  84. Le Mont Hymette a disparu. v.388 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  85. Comment, par où retourner dans Athènes ? v.389 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  86. De la suivre dans le moment, v.397 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  87. Elle de fuir, mais lentement, v.398 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  88. Comme en craignant qu'on la perdît de vue. v.399 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  89. Quoique faiblement poursuivie v.405 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  90. Comme si pour sauver sa vie v.407 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  91. Cette biche, ô surprise extrême ! v.413 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  92. Et nos chiens, transformés de même, v.415 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  93. Je me tâtais partout, et croyais je vous jure, v.419 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  94. Qu'en lui, tout comme en moi, souffrait dame nature. v.425 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  95. Je ne vous dirai pas comment le reste alla, v.426 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  96. Je ne vis point comment votre aimable maîtresse v.427 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  97. Et me trouvai le soir dans ce Palais, v.430 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  98. Séjour digne des Dieux, et trop beau pour les hommes ; v.435 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  99. Si nous n'ignorions où nous sommes. v.437 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  100. L'homme est un habitant du monde : v.445 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  101. Mon maître et moi nous sommes fort connus, v.449 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  102. Ce que nous sommes devenus : v.451 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  103. Quand les gens sont absents vous savez comme on cause. v.454 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  104. Nos femmes? car enfin quelquefois que sait-on ? v.456 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  105. De notre égarement croyant savoir la cause, v.457 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  106. Qui par enchantement cherche à se faire aimer ? v.486 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  107. Des charmes de la Thessalie, v.488 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  108. Et nous ne sommes point gens à nous laisser charmer. v.489 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  109. Je me connais en semblable gibier, v.493 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  110. Oh bien, il n'est ici question sûrement v.495 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  111. De vieille ni d'enchantement. v.496 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  112. Mystérieusement elle sort du Palais ; v.503 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  113. Et puis quelques moments après v.504 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  114. Ce sont là des enchantements v.506 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  115. Je ne me trompe guères, v.508 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  116. Dans un appartement des bains, v.511 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  117. Elle s'y met à sa toilette ; v.512 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  118. Et si mes soupçons ne sont vains, v.513 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  119. Ses charmes les plus forts sont dans une cassette. v.514 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  120. Je ris des sentiments humains, v.515 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  121. Dans quel aveuglement l'apparence les jette, v.516 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  122. Enfin, c'est l'Aurore elle-même, v.522 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  123. Il est sûr d'un bonheur extrême, v.524 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  124. Mais lorsqu'il apprendra que la Déesse l'aime, v.526 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  125. Mais ici tout promet le plus charmant bonheur ; v.535 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  126. Tudieu, quelle éveillée est Madame l'Aurore, v.537 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  127. Justement. v.540 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  128. Et favorite, apparemment ? v.541 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  129. Le même goût qu'elle a pris pour mon maître ? v.544 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  130. Et me parler sincèrement. v.550 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  131. Céphale n'a-t-il point de tendre engagement ? v.552 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  132. Comment ? Vous vous moquez, je pense ? v.553 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  133. Il vous sied bien, vraiment, de faire le discret. v.555 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  134. Et la loi du destin les traite également : v.564 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  135. Céphale aime, dit-on, la fille d'Érecthée. v.571 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  136. Le mois n'est pas fini qu'on a plus rien dans l'âme : v.578 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  137. Dès le lendemain, moi, je haïssais ma femme, v.579 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  138. Et ma haine ne fait qu'augmenter tous les jours. v.580 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  139. Hé, que doit craindre un coeur comme le sien ? v.583 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  140. En de certains moments trouvez-vous qu'on ait tort, v.598 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  141. Observons-le un moment, nous en jugerons mieux. v.604 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  142. Quelles mains sur le mont Hymette v.607 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  143. Non, mes craintes ne sont point vaines, v.609 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
  144. Du bonheur que l'hymen m'avait fait dans Athènes, v.611 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
  145. Que dois-je présumer d'une telle aventure ? v.613 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
  146. Veulent-ils donc me rendre infidèle, parjure ? v.614 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
  147. Dans le trouble qui me dévore ? v.617 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
  148. Si quelqu'un d'eux peut-être ici retient mes pas v.618 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
  149. Pour un coeur vivement épris, v.626 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  150. Quel affreux tourment que l'absence, v.627 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
  151. Fi, le vilain, il est amoureux de sa femme. v.631 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  152. Toujours la même ardeur l'enflamme. v.633 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
  153. Pour profiter de mon éloignement, v.636 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  154. Il s'efforcera vainement v.637 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
  155. Je verrais tout l'Olympe à mes voeux opposé, v.649 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  156. Oui, Seigneur, me voilà. v.657 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  157. Ce que l'on pense ainsi rarement est secret, v.660 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  158. Ce sont ménagements que la raison demande, v.662 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  159. Et c'est comme j'ai, moi, coutume d'en agir. v.663 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  160. Quand de ses sentiments on n'a point à rougir, v.664 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  161. Mais permettez que j'ose vous le dire, v.667 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
  162. Ferme votre coeur et vos yeux, v.671 (Acte 2, scène 3, CALLIT?E)
  163. Plus clairement je vais me faire entendre : v.676 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
  164. Aimez, Seigneur, c'est fort bien fait, v.677 (Acte 2, scène 3, CALLIT?E)
  165. En suivant mes conseils vous pouvez vous attendre v.680 (Acte 2, scène 3, CALLIT?E)
  166. Je saurai par mes remontrances v.683 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  167. Le remettre dans son devoir. v.684 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  168. Quel est donc ce bonheur qu'on me fait entrevoir ? v.685 (Acte 2, scène 4, CÉPHALE)
  169. Comment ? v.687 (Acte 2, scène 4, CÉPHALE)
  170. Je vous le dis à vous par forme d'entretien, v.701 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  171. Nous sommes chez l'Aurore. v.702 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  172. Ciel, de quel mouvement je me trouve agité ! v.731 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  173. Et de tout autre objet votre âme prévenue, v.743 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  174. Madame, le trouble où je suis v.747 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  175. Ne me laisse point à moi-même, v.748 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
  176. Et dans une surprise extrême, v.749 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
  177. Plein de respect, me taire est tout ce que je puis, v.750 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
  178. Un triste souvenir dont j'ai l'âme remplie? v.751 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
  179. N'était qu'un simple effet de votre étonnement, v.753 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  180. Pour vous en tirer aisément, v.754 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  181. Ce changement qui vous fait méconnaître v.771 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  182. Où vous aviez coutume d'être ; v.774 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  183. Cette puissance invisible et suprême, v.776 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  184. Vous retenir malgré vous-même, v.778 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  185. Mes regards ; tout enfin vous laisse-t-il douter v.779 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  186. Des sentiments d'une Immortelle, v.780 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  187. Dans une demeure si belle, v.782 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  188. Le compliment est bien écrit, v.785 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
  189. Madame, quel succès son trouble nous annonce ! v.788 (Acte 2, scène 5, CALLITÉE)
  190. L'attachement, les délices du mien ? v.796 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  191. Sur le coeur des mortels quels droits n'a point, Madame, v.797 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  192. Des feux les plus ardents n'enflamme ? v.800 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
  193. Vous rallumez ceux du flambeau du jour, v.801 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
  194. Céphale, levez-vous, tant de respect me gêne, v.807 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  195. Et l'amour n'admet point ces inégalités v.808 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  196. Dans quel trouble nouveau tant de faveurs me plonge ? v.812 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  197. Tout ceci me paraît un songe v.813 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
  198. Aimez, Céphale, aimez, mais avec confiance ; v.819 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  199. D'être l'unique objet de mes voeux les plus doux : v.821 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  200. Je vous consacrerai toutes mes volontés. v.832 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  201. mes Peuples chargés de ma reconnaissance, v.835 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
  202. Et dès le même instant que j'y suis de retour? v.839 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
  203. Céphale, quels discours, quelles promesses vaines ? v.840 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  204. Vous me parlez d'encens, je vous parle d'amour : v.841 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  205. Temples, autels, sans lui rien ne me peut flatter, v.843 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  206. Madame? v.846 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  207. Madame, au moins? v.853 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
  208. Ciel ! Comment réparerons-nous v.854 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
  209. J'aime un mortel qui ne sent rien pour moi ! v.856 (Acte 2, scène 6, L'AURORE)
  210. De quel dépit cruel je me sens agitée : v.857 (Acte 2, scène 6, L'AURORE)
  211. À mes pressentiments que n'ai-je ajouté foi ? v.859 (Acte 2, scène 6, L'AURORE)
  212. On me préfère la fille d'Érecthée ? v.860 (Acte 2, scène 6, L'AURORE)
  213. Ne prend nulle_part à mes peines, v.862 (Acte 2, scène 6, L'AURORE)
  214. Je ne sais, mais, Madame, ou je suis fort trompée, v.866 (Acte 2, scène 6, CALLITÉE)
  215. Nous lui verrons l'âme occupée : v.869 (Acte 2, scène 6, CALLIT?E)
  216. Madame, il est presque impossible v.872 (Acte 2, scène 6, CALLIT?E)
  217. Ah ! Cesse de vanter des charmes v.874 (Acte 2, scène 6, L'AURORE)
  218. Vous prenez de vaines alarmes, v.877 (Acte 2, scène 6, CALLITÉE)
  219. Ce n'est pont un mortel, c'est un Dieu, c'est Mercure. v.890 (Acte 2, scène 6, CALLITÉE)
  220. C'est moi-même, il est vrai, vous avez de bons yeux. v.891 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  221. Voit-on Mercure dans ces lieux ? v.893 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  222. Comment donc ! Et quel est ce lugubre équipage ? v.896 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  223. Eût pu changer d'habits pour me faire l'honneur v.907 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  224. De me venir rendre visite. v.908 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  225. Moins lugubre que le message. v.917 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  226. Ceci commence à me lasser. v.918 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  227. Seigneur Mercure, à m'annoncer ? v.920 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  228. Que depuis peu de temps l'Hymen tient dans ses chaînes, v.929 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  229. Fait un vacarme affreux pour un mari perdu : v.931 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  230. C'est je crois, Procris qu'on la nomme, v.932 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  231. Et le mari Céphale, un fort joli jeune homme. v.933 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  232. Mais connaître les gens, ce n'est pas les aimer, v.938 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  233. Sur un sincère aveu n'allez pas présumer. v.940 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  234. Traitent cela d'enlèvement, v.945 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  235. Jupiter prend le fait très sérieusement, v.948 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  236. Que sans retardement v.950 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  237. Que très diligemment v.952 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  238. Et supprimer l'aube du jour, v.955 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  239. Me bannir du Ciel, moi ? v.960 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  240. Vous enfermer ! Comment ? v.960 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  241. Il est bon là, Madame, quelle injure ? v.961 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  242. Si j'étais comme vous déesse, assurément v.962 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  243. Votre cabale impunément v.963 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  244. Voilà sans doute un joli compliment v.965 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  245. Que me fait le Seigneur Mercure. v.966 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  246. Ce compliment vient de la part du maître : v.968 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  247. Je ne sais comme il vous paraît, v.969 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  248. Mais je sais bien comme il doit vous paraître ? v.970 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  249. Pour son Atys courir comme une folle. v.977 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  250. Ce sont égarements que le temps doit prescrire. v.979 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  251. Femme et jalouse elle s'oppose v.983 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  252. Mars par mes soins naquit d'elle sans père. v.996 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  253. Que mes regards avaient fait naître. v.1000 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  254. Junon a tort assurément, v.1001 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  255. Comme Déesse bonne et sage, v.1002 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  256. Et de blâmer les erreurs de l'amour ; v.1007 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  257. Elle y serait sujette elle-même à son tour, v.1008 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  258. Mais comme en terre et dans les Cieux v.1010 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  259. Nous pensons assez sensément, v.1019 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  260. Et nous nous conduirons de même assurément. v.1020 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  261. Vous l'aimez, on le sait, prenez votre parti ; v.1022 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  262. Madame, il n'en faut pas avoir le démenti v.1024 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  263. Un conseil si conforme à notre intention, v.1036 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  264. Madame, que Mercure est bon, v.1038 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  265. Je le sens bien dans ce moment, v.1041 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  266. Qu'il nous persuade aisément ! v.1042 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  267. Restez ici, Seigneur Mercure. v.1047 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  268. Elle a raison, demeurez parmi nous, v.1049 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  269. Vous passerez ici les moments les plus doux. v.1050 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  270. Vous me tentez très fort : mais Jupiter m'attend. v.1054 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  271. Vous pouvez lentement conduire cette affaire, v.1059 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  272. Et jamais Mercure, ni moi, v.1064 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  273. Ce n'est pas mon défaut de me faire prier, v.1066 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  274. Par soi-même il est bon de le justifier. v.1071 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  275. Assurément. v.1079 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  276. Cela vient-il dans le moment ? v.1081 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  277. Toi qui penses si finement. v.1083 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  278. Ma foi, Madame, imaginez vous-même : v.1084 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  279. Vous aimez, et de tous les Dieux v.1085 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  280. L'esprit doit venir inventif quand on aime. v.1087 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  281. Il me vient dans la tête un petit stratagème. v.1089 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  282. C'est le meilleur qu'on puisse imaginer sans doute. v.1091 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  283. Demeure ici, toi, je te prie, v.1096 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  284. Et par de doux amusements, v.1097 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  285. Tâche de le distraire, au moins quelques moments, v.1098 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  286. Par votre ordre en ces lieux comme vous je commande, v.1101 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  287. Au moment que je les demande. v.1103 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  288. Au Dieu qui fait aimer tout fait ici la cour, v.1104 (Acte 2, scène , UNE NYMPHE)
  289. Aimez, aimez, heureux Céphale, v.1116 (Acte 2, scène , UN FAUNE ET UNE NYMPHE)
  290. Aimez, aimez, heureux Céphale, v.1120 (Acte 2, scène , UN FAUNE ET UNE NYMPHE)
  291. Mais si vous négligez de les mettre en pratique, v.1124 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  292. Aux charmes d'une ardeur nouvelle, v.1127 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  293. L'agrément de cette aventure, v.1137 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  294. Quoiqu'à parler franchement entre nous, v.1139 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  295. Si nous sommes heureux, que sur notre bonheur, v.1144 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  296. Et franchement j'ai quelque peur v.1146 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  297. D'avoir grande peine à me taire. v.1147 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  298. Naturellement, moi, je suis un peu jaseur ; v.1148 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  299. Vous savez, comme moi, qu'aujourd'hui c'est la mode v.1154 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  300. Un petit compliment. Tous deux pleins de mérite, v.1164 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  301. À nous laisser aimer ici tout nous invite : v.1169 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  302. Ou je me rends, moi, vous n'avez qu'à voir. v.1171 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  303. M'embarrassé-je, moi, de ce que fait ma femme ? v.1176 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  304. On tâche de jeter dans son âme, v.1178 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  305. Des dispositions à douter de ma flamme, v.1179 (Acte 3, scène 1, C?PHALE)
  306. Pour me ravir un coeur qui doit n'être qu'à moi ? v.1180 (Acte 3, scène 1, C?PHALE)
  307. De quoi diantre vous alarmer ? v.1182 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  308. On ferait pour s'en faire aimer v.1183 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  309. Je fais peut-être en ce moment v.1189 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  310. Et d'un si prompt éloignement v.1191 (Acte 3, scène 1, C?PHALE)
  311. Et l'on se garde bien de dire assurément, v.1199 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  312. Parbleu comment le dirait-on ? v.1201 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  313. Comment pour s'obstiner à tant de résistance ? v.1204 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  314. Philacte, et de combien de divers mouvements v.1208 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  315. Je me sens l'âme embarrassée ! v.1209 (Acte 3, scène 1, C?PHALE)
  316. J'entre assez dans vos sentiments. v.1210 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  317. De l'Aurore, crois-moi, je connais tous les charmes, v.1211 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  318. Mon coeur est prêt à lui rendre les armes ; v.1212 (Acte 3, scène 1, C?PHALE)
  319. Perfide époux, insensible à ses larmes? v.1214 (Acte 3, scène 1, C?PHALE)
  320. Procris est femme forte, et ne pleurera pas, v.1215 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  321. Les noeuds d'hymen, les saintes chaînes v.1219 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  322. Comme entre gens de qualité, v.1226 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  323. On aime entre les Dieux à se rendre service ; v.1227 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  324. En cédant à l'amour quel blâme je m'attire ! v.1230 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  325. Vous cherche avec empressement, v.1240 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  326. C'est pour vous dire apparemment v.1241 (Acte 3, scène 2, CALLIT?E)
  327. Du bien de la revoir mon âme impatiente v.1245 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
  328. Je brûle de savoir ce qu'elle me veut dire. v.1247 (Acte 3, scène 2, C?PHALE)
  329. Et dans les doux transports dont j'ai l'âme agitée, v.1254 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
  330. De mon aveuglement et confus et surpris, v.1255 (Acte 3, scène 2, C?PHALE)
  331. Qui dans un coeur encor trop vivement épris, v.1258 (Acte 3, scène 2, C?PHALE)
  332. À parler franchement, une pareille offense v.1261 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  333. Un mot à la Déesse agréablement dit? v.1269 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  334. Ce n'est nullement son dépit v.1270 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  335. Quand une femme en est saisie, v.1280 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  336. L'époux en a diablement à souffrir, v.1281 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  337. Ta femme est aussi du voyage. v.1284 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  338. Quoi ma femme ? v.1285 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  339. Pour toi sa tendresse est extrême, v.1286 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  340. Et la tienne est pour elle apparemment de mérite ? v.1288 (Acte 3, scène 2, CALLIT?E)
  341. Vous voilà fâché vous-même : mais enfin, v.1292 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  342. Venez à mon secours, et daignez me prescrire v.1303 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
  343. Tout ce que je dois faire, et comment me conduire v.1304 (Acte 3, scène 2, C?PHALE)
  344. Pour me tirer de la peine où je suis. v.1305 (Acte 3, scène 2, C?PHALE)
  345. Je ne puis pour Procris blâmer votre constance : v.1306 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  346. Sensible à votre éloignement, v.1307 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  347. Elle vient d'arriver ici dans le moment. v.1309 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  348. On ne saurait assurément v.1311 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  349. Trop louer votre attachement : v.1312 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  350. Madame, et quand Procris en approche sans peine, v.1316 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  351. Hé ! Pouvez-vous penser que je donne mes soins v.1322 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  352. Qu'elle a touché par sa douleur extrême, v.1325 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  353. Vous avez imploré vous-même, v.1328 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  354. Se sert de son pouvoir suprême v.1329 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  355. Elle a mal pris le moment du voyage, v.1331 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
  356. À mes Nymphes ici vous donnerez la loi ; v.1339 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  357. Vous obéira comme à moi : v.1341 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  358. Mais je ne rougis point de mes feux pour Procris ; v.1349 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  359. La vient offrir à mes regards ! v.1353 (Acte 3, scène 3, C?PHALE)
  360. Au moment que toujours fidèle v.1354 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  361. Vous faites vanité de l'aimer constamment v.1355 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  362. Que je crains de la voir en ce fatal moment ! v.1356 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  363. Le devoir me parle pour elle : v.1357 (Acte 3, scène 3, C?PHALE)
  364. Mais l'amour s'explique autrement. v.1358 (Acte 3, scène 3, C?PHALE)
  365. À l'abri des discours que le mensonge invente, v.1363 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  366. À jusqu'à ce moment été v.1364 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  367. Piqué de votre éloignement, v.1368 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  368. Madame ? v.1370 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  369. Je vous parle ici confidemment. v.1370 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  370. Et quand on peut savoir les choses sûrement? v.1373 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  371. Aurait-elle pour vous le même attachement. v.1375 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  372. Peste, quel éclaircissement ! v.1376 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
  373. En ce moment j'ai peine à me croire, v.1377 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  374. Contre Procris vous présumez peut-être v.1381 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  375. À vous mettre pour elle en quelque défiance ? v.1383 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  376. Vous-même en ce Palais v.1384 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  377. Je puis remettre dans vos mains v.1393 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  378. Et de cette immense richesse, v.1395 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  379. Rival alors, et rival de lui-même, v.1398 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  380. Et savoir sûrement à quel point Procris l'aime. v.1401 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  381. De quel crime envers moi ce trouble vous accuse ? v.1403 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  382. Vous craignez de ne plus aimer v.1404 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  383. L'objet qui sût trop vous charmer, v.1405 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  384. Mais regardez l'état où vous me réduisez. v.1409 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  385. Quel mouvement se fait en moi ! v.1417 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  386. Ce changement pour moi n'était pas nécessaire. v.1419 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
  387. Vous reprendrez votre forme ordinaire, v.1421 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  388. Comment donc, vous voilà tout autre ! v.1424 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  389. Malepeste, quel changement v.1425 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  390. Tournez-vous, s'il vous plaît, tenez-vous un moment. v.1427 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  391. Il faut un peu m'accoutumer. v.1429 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  392. Parbleu, vous êtes à charmer ; v.1430 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  393. Le nez bien fait et la bouche vermeille. v.1433 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  394. Pour cela, c'est une merveille ; v.1434 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  395. Et mettre à profit ses talents ! v.1440 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  396. Philacte, est-ce que je me trouve ! v.1445 (Acte 3, scène 4, CÉPHALE)
  397. En ce moment je me sens agiter v.1456 (Acte 3, scène 4, CÉPHALE)
  398. Ah ! Curiosité qui me sera fatale, v.1458 (Acte 3, scène 4, C?PHALE)
  399. Livrez-vous sans scrupule au feu qui vous enflamme, v.1469 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  400. Et comptez qu'avec une femme, v.1470 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  401. Soumis aux lois qu'elle a su me prescrire, v.1475 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
  402. Madame Callitée, v.1482 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  403. J'ai mes raisons, laissez faire, et pour cause. v.1487 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  404. Si l'on me connaît, moi, v.1488 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  405. Du changement sur moi tu peux te reposer, v.1494 (Acte 3, scène 5, CALLITÉE)
  406. J'ai le même pouvoir pour cela que l'Aurore. v.1495 (Acte 3, scène 5, CALLIT?E)
  407. À ma femme je veux faire aussi les yeux doux, v.1498 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  408. C'est pourquoi, travaillez promptement, je vous prie. v.1499 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  409. La peau du visage me tire, v.1501 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  410. Certains frémissements que je ne saurais dire? v.1503 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  411. Ma femme à cesser d'être sage, v.1508 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  412. En bonne foi je vous promets v.1509 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  413. La promesse est fort engageante. v.1511 (Acte 3, scène 5, CALLITÉE)
  414. J'ai, comme vous voyez, l'âme reconnaissante. v.1512 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  415. Adieu, le charme est accompli. v.1513 (Acte 3, scène 5, CALLITÉE)
  416. Un reproche secret et m'alarme et m'étonne. v.1520 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
  417. On me reconnaîtra, Seigneur. v.1521 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  418. Mais pour quelques moments éloignons-nous, suis-moi : v.1523 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
  419. Un noir pressentiment me saisit et m'agite ; v.1543 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  420. Céans certains moments sur ce que l'on nous dit v.1551 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  421. Non que je blâme en vous un pareil sentiment, v.1554 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  422. Mais vous traitez cela trop sérieusement ; v.1555 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  423. Comme vous m'a-t-on vue étaler mes faiblesses ? v.1560 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  424. Prendre mes voeux et mon encens ? v.1564 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  425. Ce ne sont point là mes allures ; v.1565 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  426. Mon coeur est droit, mes intentions pores. v.1566 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  427. Ne doit pas trop compter sur l'excès de ta flamme. v.1574 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  428. Ce n'est pas mon défaut, Madame, v.1575 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  429. D'aimer beaucoup les gens qui m'aiment peu. v.1576 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  430. On t'aime plus que tu ne penses ; v.1577 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  431. Livrez-vous à ma bonne humeur, v.1584 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  432. Oui, vous commencez à sourire ? v.1587 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  433. Céphale seul peut me la rendre. v.1592 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  434. Que tout me charmerait, Dione, en ces beaux lieux, v.1601 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  435. Mais dis-moi, chez qui sommes-nous v.1604 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  436. Ne s'offre point à mes regards. v.1617 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  437. Je ne m'offense point, Madame, v.1618 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  438. Je sais pour votre époux quelle ardeur vous enflamme. v.1621 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  439. Et je ne puis cacher le trouble de mon âme. v.1623 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  440. N'a rien altéré de vos charmes,) v.1630 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  441. Su d'un époux qui fait couler vos larmes v.1631 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  442. Que ne ferait-on point pour calmer vos alarmes ? v.1634 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  443. L'excès de mes malheurs permet-il que j'espère v.1636 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  444. À mes justes désirs le sort est trop contraire. v.1638 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  445. D'un objet tendrement aimé. v.1646 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  446. Vous m'en voyez pénétré comme vous : v.1648 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  447. Vous condamnez, Seigneur, un soin si légitime, v.1651 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  448. Et je le prends, dites-vous, vainement ? v.1652 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  449. Ah ! Que de cet époux je plains l'aveuglement ? v.1653 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  450. S'il s'éloigne de vous sans crime, v.1654 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  451. Qu'il est coupable en ce moment ! v.1655 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  452. Possesseur de vos charmes v.1656 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  453. Il a gémi d'abord, il a versé des larmes, v.1658 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  454. Une flamme nouvelle v.1660 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  455. Ah ! De quel coup mortel venez-vous me frapper ? v.1664 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  456. L'ingrat? Mais non, Dione, on cherche à me tromper. v.1665 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  457. Se cache-t-il ? Quelle est cette beauté qu'il aime ? v.1671 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  458. Qui pénétrez ses secrets par vous-même ? v.1674 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  459. Comme j'ai tout sujet de le penser? v.1676 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  460. Madame. v.1677 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  461. Ne sait point lire au fond d'une âme. v.1678 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  462. Près de vous en ces lieux me guide, v.1681 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  463. Qu'il me rende son coeur, et dans l'instant j'oublie v.1687 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  464. Les maux qu'il m'a causés par son éloignement ; v.1688 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  465. Ou s'il s'obstine au changement, v.1689 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  466. Que son égarement vous cause. v.1694 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  467. Vous l'aimez, Madame, il vous aime, v.1696 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  468. Quels reproches secrets il se fait à lui-même ! v.1697 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  469. C'est une puissance suprême v.1699 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  470. Il permet donc qu'avec impunité v.1703 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  471. L'ingrat Céphale me trahisse : v.1704 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  472. Ma honte et l'excès de mes peines. v.1708 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  473. Non, Madame, dans ce Palais v.1709 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  474. Ah ! Pour le rendre heureux qu'il me rende Céphale. v.1714 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  475. Mais, Madame, dans ce séjour v.1716 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  476. À vos peines, à vos tourments, v.1718 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  477. Vous trouverez ici plus d'adoucissement v.1719 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  478. Par de tendres amusements v.1721 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  479. Heureux si pour quelques moments v.1723 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  480. Mon repos même et mon honneur v.1727 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  481. Et moi, Madame, et moi, j'ose exiger de vous v.1729 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  482. Pour l'oublier demeurez parmi nous, v.1733 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  483. Céphale est pour lui-même un dangereux rival : v.1748 (Acte 3, scène 10, PHILACTE)
  484. Pour mieux éclaircir mes soupçons, v.1750 (Acte 3, scène 10, PHILACTE)
  485. Qui s'éloigne à regret de l'endroit où nous sommes ? v.1754 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  486. Mais je le crois d'un rang fort au-dessus des hommes. v.1756 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  487. Une fierté qui plaît au moment qu'elle étonne ? v.1759 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  488. Pour calmer les chagrins que mon âme ressent : v.1765 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  489. Il cherchait une excuse à sa nouvelle flamme ; v.1773 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  490. Quel prétexte obligeant il a saisi, Madame ! v.1776 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  491. Tout cela, comme moi, ne vous a point frappés ? v.1783 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  492. Ouais, je me suis donc trompée. v.1786 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  493. Qu'il me semblait que vous sentiez de même, v.1789 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  494. Mais presque dans le même instant. v.1791 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  495. Ton erreur est extrême. v.1792 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  496. Qu'on peut aisément réparer, v.1796 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  497. Que vous avez paru faire pour demeurer. v.1801 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  498. J'espère ici revoir Céphale à tout moment. v.1803 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  499. Je donne des conseils fort bons, assurément, v.1804 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  500. Je porte un coeur comme le vôtre, v.1814 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  501. Dans une demeure si belle v.1820 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  502. De dépit contre vous je me sens enflammer : v.1824 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  503. Et vous vous laisserez aimer, v.1826 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  504. Vous aimerez vous-même, et je vous le prédis. v.1829 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  505. Dans peu de temps vous me pardonnerez : v.1833 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  506. Comme à vous, c'est ce qui me semble. v.1840 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  507. Ce sont de petits mouvements v.1843 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  508. Je vous en fais mes compliments. v.1846 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  509. Dans l'état où la met l'absence de Céphale, v.1847 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  510. Vous vous prêtez à sa mauvaise humeur. v.1848 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  511. Pourquoi non ? Je le crois bien vraiment ; v.1855 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  512. D'un époux aimé tendrement. v.1858 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  513. Et qu'assez brusquement d'avec vous séparé? v.1864 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  514. Le bon esprit, l'heureux tempérament, v.1874 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  515. L'aimable petit coeur de femme ! v.1875 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  516. Quoi, si comme Céphale, il ressentait dans l'âme v.1876 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  517. Pour quelque autre que vous un tendre mouvement ? v.1877 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  518. Comment ? v.1878 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  519. Mais pour se faire aimer, et pour plaire à son tour, v.1881 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  520. Par les sentiments où vous êtes, v.1887 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  521. Je ne le blâme pas v.1908 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  522. Alors comme un foudre de guerre, v.1914 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  523. Lui ! Quel conte ! À l'hymen il ne s'est engagé v.1917 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  524. C'est un homme de très bon sens v.1925 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  525. Et qui vous aime. v.1927 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  526. Ou mes conjectures sont vaines, v.1934 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  527. Des sentiments que j'ai pour lui. v.1941 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  528. Et les femmes pourtant sont faites pour aimer : v.1947 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  529. Quelque autre que Philacte aura su vous charmer. v.1948 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  530. Vous paraissez galant homme et discret, v.1950 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  531. Et Philacte est haï sans que j'aime. v.1954 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  532. Un troisième s'offre à son tour, v.1958 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  533. Ainsi le temps de moment en moment v.1960 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  534. Prendre un solide attachement. v.1963 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  535. Tâchez de vous armer de résolution, v.1972 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  536. Si mon maître de même est payé de la sienne, v.1978 (Acte 3, scène 13, PHILACTE)
  537. Vénus y demeure avec eux, v.1986 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
  538. Vos yeux ne sont point faits pour répandre des larmes, v.1994 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
  539. Belle Procris, vous avez trop de charmes v.1996 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
  540. Aimez, changez autant de fois v.2004 (Acte 3, scène 14, DEUX NYMPHES)
  541. Se dédommage aisément. v.2009 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
  542. Prudente qui la commence v.2016 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
  543. Les moments où l'on sait plaire, v.2020 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
  544. Quoi n'est-ce pas fournir des armes v.2026 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  545. De prodiguer ainsi tant d'attraits et de charmes v.2028 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  546. Et sans vous flatter, comme vous v.2047 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  547. Je pardonne à ta bonne humeur v.2049 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  548. Mais trop légèrement ton zèle s'intéresse v.2051 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  549. Je suis très attentive à tous vos sentiments, v.2054 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  550. Sans crainte de Procris je vois briller les charmes, v.2058 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  551. Plus de soucis et plus d'alarmes. v.2060 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  552. Puisque en faveur de votre flamme v.2062 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  553. Notre ami Mercure a, Madame, v.2063 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  554. Tu rassures un peu mon âme. v.2065 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  555. Vous êtes amante, elle est femme, v.2067 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  556. Mercure dans l'Olympe est allé faire un tour, v.2070 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  557. Non : mais des mouvements de la céleste Cour v.2074 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  558. Junon dans son humeur jalouse, v.2077 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  559. Mais comment empêcher que le bruit ne soit fait ? v.2086 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  560. Le meilleur parti qu'on peut prendre, v.2087 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  561. Jupiter a chargé Mercure de l'affaire : v.2092 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  562. De concert avec nous par Mercure l'Amour, v.2093 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  563. Mercure à Jupiter fera voir clairement v.2104 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  564. Qu'on ne doit vous blâmer en ceci nullement ; v.2105 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  565. Et son époux tranquillement, v.2108 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  566. Voilà comme parmi les Dieux v.2112 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  567. Et si chez mes mortels elles vont un peu mieux, v.2114 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  568. Ne craignez rien, Mercure avec empressement v.2116 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  569. Quel trouble tout-à-coup m'agite en ce moment ? v.2118 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
  570. Ce n'est pas pour vous faire un mauvais compliment. v.2121 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  571. Pour calmer sa douleur profonde, v.2126 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  572. A fait un merveilleux effet. v.2130 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  573. Hé voyez ce que c'est qu'un bon conseil ; Madame. v.2131 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
  574. Qui s'intéresse à servir votre flamme. v.2133 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
  575. Arrivé comme par hasard, v.2137 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  576. Des compliments qu'elles n'attendaient pas. v.2140 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  577. Et voilà pourquoi justement v.2142 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  578. J'ai cru qu'il était bon que pour le compliment v.2143 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  579. Que Mercure est un bon politique ! v.2145 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
  580. Oui, vraiment. v.2145 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  581. Hé bien dans le moment v.2164 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  582. Les voilà dans l'emportement. v.2165 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  583. Ah vraiment, a crié Minerve, v.2170 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  584. Elle court comme lui la campagne à présent. v.2178 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  585. Madame l'Aurore ; comptez, v.2181 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  586. Dont ne soit capable Mercure ; v.2185 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  587. Il faut immoler tout, et même la vertu. v.2187 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  588. Il va plus loin encor que ses promesses. v.2188 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
  589. Comme des prudes outragées, v.2193 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  590. Je me suis assuré de leur protection, v.2195 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  591. Dans le siècle où nous sommes, v.2211 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  592. Chez les Dieux comme chez les hommes v.2212 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  593. L'ont engagé pour vous à faire des merveilles : v.2217 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  594. Le grand Maître des Dieux en a ri comme un fou : v.2221 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  595. Il n'en sera plus mention. v.2228 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  596. Mercure cependant nous sort d'un mauvais pas. v.2236 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
  597. Et Mercure sur moi peut compter. v.2238 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
  598. Pour achever ce que j'ai commencé. v.2242 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  599. Comme s'il en était le maître ; v.2250 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  600. Et si je sais me connaître en souhaits, v.2251 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  601. Tantôt oui, tantôt non, Madame. v.2254 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  602. Comment ? v.2255 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
  603. Il a d'abord assez bien commencé, v.2255 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  604. Et dans l'esprit et le coeur de la Dame v.2256 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  605. Je ne sais quel remords le gêne au fond de l'âme. v.2259 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  606. Ce n'est point l'amour qui l'enflamme : v.2261 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  607. De faire l'amant de sa femme : v.2263 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  608. De calmer les soupçons que mon coeur a du sien. v.2270 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
  609. D'allumer dans son coeur une flamme constante, v.2272 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  610. Madame, et par-delà ne lui demandez rien. v.2273 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  611. Pour certains éclaircissements. v.2275 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  612. As-tu vu ta femme ? v.2276 (Acte 4, scène 3, CALLITÉE)
  613. Tu sais pour moi quels sont ses sentiments ? v.2277 (Acte 4, scène 3, CALLITÉE)
  614. Oh, vraiment oui, c'est bien le plus grand fonds de haine, v.2278 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  615. Si par hasard mon maître allait savoir de même? v.2282 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  616. Non, pour lui de Procris la tendresse est extrême, v.2283 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
  617. Céphale est seul objet de sa plus tendre flamme. v.2285 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
  618. Je n'en répondrais pas, Madame, v.2286 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  619. L'hymen fait des effets qu'on ne saurait comprendre ; v.2288 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  620. Je me tairai. v.2299 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  621. Tu cesseras de vivre au même instant. v.2301 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
  622. Ce séjour si charmant commence à me déplaire ; v.2306 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  623. Quoi donc, si pour me faire pièce v.2310 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  624. Ou laissez-moi partir, ou qu'on me garde à vue. v.2318 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  625. Mettez-vous vous-même en ma place. v.2321 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  626. Je demeure, et c'est une grâce v.2323 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  627. Que je ressens comme je dois. v.2324 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  628. Moi-même je l'ignore. v.2328 (Acte 4, scène 4, CALLITÉE)
  629. Si je puis sainement juger de l'aventure, v.2331 (Acte 4, scène 5, CALLITÉE)
  630. Mais que vois-je, Seigneur Mercure ? v.2334 (Acte 4, scène 5, CALLIT?E)
  631. Quel est donc ce déguisement ? v.2335 (Acte 4, scène 5, CALLIT?E)
  632. Oui, vraiment, v.2336 (Acte 4, scène 6, CALLITÉE)
  633. Oui, justement. v.2338 (Acte 4, scène 6, CALLITÉE)
  634. Et ce déguisement peut tromper tous les yeux. v.2344 (Acte 4, scène 6, CALLITÉE)
  635. Adieu. Comme nourrice, avec la confidente, v.2346 (Acte 4, scène 6, MERCURE)
  636. Vous sommes chez un Dieu, sans doute ; v.2351 (Acte 4, scène 7, DIONE)
  637. Je ne me trompe point, Sténopé ! v.2353 (Acte 4, scène 7, DIONE)
  638. Que je ressens de joie en ce moment ! v.2354 (Acte 4, scène 7, MERCURE)
  639. L'embrassade aussi vivement? v.2356 (Acte 4, scène 7, DIONE)
  640. Mais, quel objet se présente à mes yeux ! v.2364 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  641. En quel état me trouvez-vous ? v.2366 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  642. Sténopé, mes chagrins par vous sont redoublés ? v.2371 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  643. Est-ce donc vous qui me parlez ? v.2372 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  644. Est-ce ainsi dans mes maux que vous me consolez. v.2378 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  645. C'est l'âme la plus déloyale? v.2380 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
  646. Dit-on l'objet de son égarement ? v.2381 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  647. Dans un joli prédicament. v.2384 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
  648. Pour aigrir mon ressentiment. v.2386 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  649. Ho, c'est bien mon dessein, vraiment. v.2387 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
  650. Sous prétexte d'aimer la chasse, v.2388 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
  651. Vengeons-nous en de même. Hé, de quoi sert v.2409 (Acte 4, scène 8, DIONE)
  652. Non vraiment. Il n'est point de plus sotte manière, v.2414 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
  653. Quelle ardeur coule dans mes veines ! v.2416 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  654. Que j'ai prévu d'abord. Vous suivrai-je, Madame ? v.2424 (Acte 4, scène 8, DIONE)
  655. C'est moins le dépit que l'amour qui l'enflamme. v.2425 (Acte 4, scène 8, DIONE)
  656. De honte en ce moment il se cache à mes yeux, v.2429 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  657. Mais je vois ma femme, et j'enrage, v.2430 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  658. Qu'ici mal-à-propos me voilà revenu ! v.2431 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  659. Vous qui tantôt dans cette même place v.2443 (Acte 4, scène 9, DIONE)
  660. Qui, comme je présume, ont plus de quoi vous plaire v.2447 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  661. Ne me la faites point encore sitôt connaître. v.2456 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  662. Non pas vraiment : Mais la prudence v.2477 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  663. Ne permet pas sur des faits importants v.2478 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  664. Si comme vous ils étaient pétulants, v.2482 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  665. Hé, qui vous autorise à me parler ainsi. v.2492 (Acte 4, scène 9, DIONE)
  666. Sténopé en ces jardins me laisse ? v.2498 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  667. Et quand on aime infiniment v.2502 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  668. On aime avec délicatesse. v.2503 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  669. Je me suis aperçu de son éloignement, v.2504 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  670. Madame, et depuis ce moment v.2505 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  671. Mes feux ont craint de s'exhaler, v.2508 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  672. Et mes yeux seuls ont osé vous parler v.2510 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  673. À qui porte une âme sensible, v.2515 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  674. Ainsi donc tout espoir m'est interdit, Madame ? v.2517 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  675. Pour vous faire approuver ma flamme, v.2518 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  676. Seigneur ? Je ne me connais plus, v.2521 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  677. Mon esprit y pense autrement, v.2523 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  678. Mon coeur agit différemment, v.2525 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  679. Il me semble que tout conspire v.2526 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  680. À me faire sentir ce fatal changement. v.2527 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  681. À mes intérêts si fidèle, v.2528 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  682. Irrite encore le trouble où je me vois : v.2531 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  683. Quoique Céphale me trahisse, v.2537 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  684. Souvenons-nous de ce que je me dois : v.2538 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  685. Il est parjure, il me manque de foi, v.2539 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  686. Mérite-t-il, Procris, ce tendre attachement ? v.2541 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  687. Vous l'aimez toujours constamment, v.2543 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  688. Qu'il les occupe en ce moment. v.2545 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  689. Que lui-même partout prend soin de publier, v.2547 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  690. Que d'oublier qu'il a pu me trahir ; v.2551 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  691. Que contre lui se permet ma douleur : v.2559 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  692. N'est-il pas temps qu'elle commence v.2560 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  693. Au moment que je sais l'offense ? v.2561 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  694. Et ce grand changement est l'ouvrage d'un jour. v.2569 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  695. À quels tourments vous me livrez ? v.2574 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  696. Seigneur, soyez sensible à mon malheur extrême, v.2575 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  697. Souffrez que je me rende à la Grèce, moi-même. v.2576 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  698. Comme soumise et tributaire v.2586 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  699. Qu'enferment dans leur sein et la terre et les mers, v.2592 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  700. Ils sont à vous, Procris, permettez que j'espère. v.2593 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  701. Seigneur, un coeur comme le mien, v.2595 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  702. De vous mettre au-dessus du sort d'un e mortelle. v.2600 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  703. Non, l'immortalité, Seigneur, me déplairait, v.2603 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  704. Si l'amour de celui qui me l'assurerait v.2604 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  705. Comme lui, comme moi n'était pas éternelle. v.2605 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  706. Par quels serments faut-il qu'on vous rassure ? v.2608 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  707. Qui peut mieux garantir la foi de ces serments, v.2609 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  708. Que l'adorable objet de mes empressements ? v.2610 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  709. C'est par vous-même que j'en jure. v.2611 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  710. Et moi, je ne devrais le succès de mes voeux v.2622 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  711. Que vous êtres cruel ! Que mon trouble est extrême ! v.2628 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  712. De vous avouer, s'il vous aime, v.2630 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  713. D'un volage époux, qu'à vous-même ? v.2632 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  714. Il n'aurait point brûlé d'une flamme nouvelle. v.2636 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  715. C'est lui, Madame ? v.2640 (Acte 4, scène 10, DIONE)
  716. Et moi, Madame la friponne, v.2640 (Acte 4, scène 10, PHILACTE)
  717. Aujourd'hui, doucement, il faut boire la chose. v.2643 (Acte 4, scène 10, PHILACTE)
  718. Ah, Déesse ! À quel prix vous me rendez heureux. v.2646 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  719. Et rendons tous deux grâce à Mercure, à l'Amour, v.2653 (Acte 4, scène 11, L'AURORE)
  720. Sans l'amour Jupiter même v.2677 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)
  721. On n'est heureux qu'autant qu'on aime. v.2680 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)
  722. Touchent faiblement nos sens ; v.2682 (Acte 4, scène 12, UN FAUNE)

MADAME ARTUS (1707)

  1. Bonjour, Merlin. v.12 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  2. À notre appartement, quel bon vent te conduit ? v.13 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  3. Hé, que dira Madame, en apprenant la chose ? v.19 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  4. Bon ! Quoi ? Madame, avec sa régularité, v.21 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  5. Mais revenons au fait. Tu me dis que c'est elle? v.27 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  6. Bon enfant, dont pourtant j'ai sujet de me plaindre, v.35 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  7. Qu'on ne ferme la porte ; et de peur d'accident, v.37 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  8. Le Portier attentif vienne dans le moment, v.41 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  9. Pour n'éveiller personne, ouvrir tout doucement. v.42 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  10. La mère comme un dogue, attentive à nous mordre, v.44 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  11. Me voyant rentrer seul, et sans Monsieur son fils, v.45 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  12. Fait bonnement fermer la porte du logis. v.46 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  13. On me force à céder : nous nous trouvons alors v.49 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  14. Blâme tout ce qu'il fait, quoiqu'elle l'autorise, v.64 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  15. Fait un vacarme affreux quand il ose emprunter. v.66 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  16. Elle-même à faillir lui présente l'amorce : v.67 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  17. Fort aisément. v.71 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  18. Ah ! Tout cela, Merlin, n'est qu'une bagatelle : v.75 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  19. Cette Madame Artus, à qui si bonnement v.77 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  20. Madame en sa maison donne un appartement ; v.78 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  21. Oui, cette masque-là comme à toi m'est suspecte, v.84 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  22. Ma maîtresse de même ; v.87 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  23. Elle est, comme son frère, en une peine extrême. v.88 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  24. Jeune, bien faite, aimable, et pleine d'agréments. v.89 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  25. Il faudrait, comme vous, aller souper en ville. v.95 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  26. Pour écarter d'abord cette Madame Artus ? v.97 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  27. Cette Madame Artus a pris ici racine. v.99 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  28. Hé bien, Merlin ? v.105 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  29. J'irai dans un moment la voir. v.112 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  30. Je suis dans un chagrin qu'on ne peut exprimer. v.113 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  31. Comment ! Parlerait-on de vous faire enfermer ? v.114 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  32. Tant pis. Nous sommes mal. N êtes-vous certain ? v.117 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  33. Et la Fleur m'a cherché partout pour me l'apprendre, v.120 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  34. Ils sont, je pense, ensemble avec Madame Artus. v.121 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  35. Merlin, que faire ? v.123 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  36. Et remettre au hasard toute sa confiance. v.124 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  37. Fut d'abord mieux garnie, en mettant tout à bas ; v.129 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  38. Dans le monde elle me décriera, v.133 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  39. Et sa Madame Artus me tympanisera. v.134 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  40. C'est mon oncle, Merlin, dont je crains la colère : v.136 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  41. Il est bonhomme, il m'aime, et ses bontés pour moi. v.137 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  42. De tout ce qu'il me dit, Merlin, je suis touché ; v.141 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  43. Il le sera, Monsieur, la crainte est légitime : v.143 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  44. Mais le bois abattu n'est pas un si grand crime, v.144 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  45. Comment ? v.151 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  46. Me soupçonnes-tu de pouvoir l'oublier ? v.153 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  47. Notre hymen quelque temps aurait été secret ; v.161 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  48. Mais la fille de vous a certaine promesse ; v.164 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  49. Si par hasard, Madame en quelque nouvelle, v.167 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  50. De l'ardeur qu'en mon âme un tendre amour excite, v.172 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  51. Quand elle saura tout, à quoi bon me contraindre ? v.176 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  52. De son ressentiment quoi qu'il puisse arriver, v.177 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  53. Ce que j'ai commencé, je saurai l'achever. v.178 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  54. Ma mère a, tu le sais, des comptes à me rendre ; v.184 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  55. Elle remet toujours ? Je souffre en attendant, v.185 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  56. Plus je connais qu'il m'aime, et plus je l'appréhende. v.195 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  57. Pour quelque mille écus détruire en un moment v.209 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  58. Un Bois ! De son Château le plus bel ornement ! v.210 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  59. Votre dérangement est par là trop visible, v.211 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  60. Aigrirait contre vous Madame votre mère, v.215 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  61. Non. Vous n'avez jamais été à Kerkameau, v.225 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  62. Kerkameau le Château, Monsieur, est à mi-côte, v.236 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  63. J'aime l'eau. v.243 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  64. Qui lentement coulante, arrose un vert gazon ; v.245 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  65. Mais ce bois, il fallait l'étêter seulement. v.249 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  66. On n'en eût eu que dans l'appartement. v.250 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  67. Non, Monsieur, c'est la Madame Artus. v.269 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  68. Cette femme, entre nous, me déplaît ; et je pense v.271 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  69. Sur qui Madame Artus tout d'abord a pris feu : v.277 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  70. Cet homme est contre moi vivement acharné. v.281 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  71. D'une fort jeune enfant, que l'on nomme Rosette. v.283 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  72. Il parle aussi d'une promesse faite, v.284 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  73. Moi qui suis simplement votre oncle et votre ami, v.289 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  74. Je mets en vos bontés toute mon espérance. v.296 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  75. Par mes conseils, au moins. v.299 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  76. Un hymen clandestin n'irritât la colère. v.300 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  77. À vos feux comment répondit-elle ? v.304 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  78. Ils parurent d'abord la toucher faiblement. v.305 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  79. Elle fut plus sensible ensuite, apparemment ? v.306 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  80. Comme avait fait la fille ? v.308 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  81. Et là-dessus, vous fîtes la promesse ? v.312 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  82. Qui n'eût fait comme moi ? Nul objet si charmant v.313 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  83. Ne mérita jamais un tendre attachement ; v.314 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  84. Elle m'aime, mon oncle, autant que je l'adore ; v.316 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  85. Voici par où d'abord il vous faut commencer : v.321 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  86. Qu'il ne soit point ici fait de mention d'elle, v.323 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  87. Il faut que dans trois jours votre hymen soit conclu. v.326 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  88. Le terme est un peu court. v.327 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  89. Chez votre soeur je vais dans le moment, v.333 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  90. Pour lui faire à peu près un pareil compliment. v.334 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  91. Que dis-tu de cela, Merlin ? v.335 (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  92. Bénissez comme moi, votre heureuse planète, v.339 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
  93. Entre tes mains, Merlin, je mets ma destinée. v.347 (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  94. Que certain compliment qu'il avait à vous faire, v.355 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  95. Ah ! Tant de dureté me révoltent enfin. v.357 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  96. Aux chagrins qu'on nous donne il faut mettre une fin. v.358 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  97. Mais à Madame Artus en aveugle obéir, v.361 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  98. Fort bien. Quand une mère agit par elle-même, v.363 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  99. Sa volonté doit être une règle suprême : v.364 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  100. J'entre dans vos raisons. Je sais que vous aimez ; v.373 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  101. Lui-même à d'autres noeuds il vient vous disposer : v.378 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  102. Il n'est instruit de rien ; c'est un homme facile, v.379 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  103. Qui croit de bonne foi, qu'un établissement, v.381 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  104. Quel qu'il soit, à tous deux convient également, v.382 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  105. Justement, c'est la phrase. v.389 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  106. Notre oncle est un bon sot, qui fait l'homme important. v.390 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  107. Il hait Madame Artus. v.391 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  108. De cette femme-là tâchons de nous défaire. v.392 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  109. Avec Madame Artus si l'on fait guerre ouverte, v.395 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  110. Être fausse, Finette ! Et comment nous y prendre ? v.399 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  111. En moins de rien, Madame, elle peut vous l'apprendre. v.400 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  112. Pour vous, Monsieur Merlin, v.401 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  113. Voyons quelle mesure entre nous on peut prendre. v.407 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  114. Madame Artus, là-haut après son bouillon pris, v.410 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  115. Et Madame à l'instant vient de sortir en chaise ; v.412 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  116. D'abord Madame Artus céans nous tyrannise. v.415 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  117. Comment, Mademoiselle ? En un tel embarras, v.421 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  118. Fais ce que je ferais, Merlin, si j'étais toi. v.426 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  119. Le meilleur, dit Finette, est de temporiser, v.433 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  120. Cette Madame Artus est une aventurière, v.436 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  121. En un mot, comme en cent, Monsieur, mon pis-aller v.446 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  122. Sera de résister à l'hymen qu'on m'apprête, v.447 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  123. Et de Madame Artus ne prendrai point de loi. v.450 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  124. J'aime Éraste ; son père était ami du nôtre ; v.451 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  125. Vous me l'avez choisi, je n'en aurai point d'autre ; v.452 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  126. L'hymen est un lien qui doit durer longtemps ; v.453 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  127. Il faut, pour le former, que deux coeurs soient contents, v.454 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  128. C'est tout ce que je puis, mon frère, vous promettre, v.459 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  129. Et tout ce que ma flamme à mon coeur peut permettre. v.460 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  130. Nous pouvons bien aimer différemment, mon frère. v.464 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  131. Et votre esprit, de rien vraiment est occupé ; v.466 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  132. Pour moi qu'un seul objet saisit, occupe, enflamme, v.467 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  133. Je suis toute à celui qui règne dans mon âme. v.468 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  134. Je croyais vous trouver dans votre appartement, v.470 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  135. Madame, et je passais à celui de Dorante. v.471 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  136. Bonjour, Merlin? Bonjour mon aimable Finette v.475 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  137. On vous veut seulement défendre la maison ; v.478 (Acte 2, scène 3, MERLIN)
  138. Quoi donc, Madame ? v.479 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  139. Ma mère, Éraste, est une étrange femme, v.480 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
  140. Ah ! Douter de ma foi, c'est me faire une offense. v.491 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  141. Qu'à mon sexe permet l'honneur et le devoir. v.493 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
  142. Voire même un peu plus. v.494 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  143. Vous me rendez l'espoir. v.494 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  144. Et quel est ce rival qu'à mes voeux on oppose ? v.495 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  145. Madame, vos attraits brillent de trop d'éclat, v.501 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  146. Je souffre, mon ami, le tourment le plus rude? v.504 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  147. Le trouble de mes sens ne se peut exprimer ; v.505 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  148. Hé bien, mon cher frère, ai-je tort de l'aimer ? v.506 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
  149. Non, par ma foi, Madame. v.507 (Acte 2, scène 3, MERLIN)
  150. Que vous avez raison tous deux ! Mais dans votre âme v.508 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  151. Rétablissez le calme, et puis je vous dirai? v.509 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  152. Hé bien, Finette, dis, me voilà rassuré. v.510 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  153. N'allez pas me manquer ? v.512 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  154. Madame. v.514 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  155. Ah ! Pardonne à mes sens, de crainte prévenu ; v.517 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  156. Voilà ce qui s'appelle aimer, Monsieur. La peste, v.519 (Acte 2, scène 3, MERLIN)
  157. Voilà comme je veux que l'on soit en m'aimant. v.522 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
  158. Éraste est bienheureux, si vous aimez de même. v.523 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  159. Nous sommes donc, Monsieur, en une peine extrême, v.524 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  160. Ne vous informez point du nom du prétendant, v.525 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  161. Qui conseille la chose à Madame leur mère. v.532 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  162. Cette femme si fausse ? v.533 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  163. Et oui, Madame Artus. v.533 (Acte 2, scène 3, DORANTE)
  164. Plût au Ciel, comme moi, qu'elle pût la connaître, v.536 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  165. Non, ce n'est pas assez ; Madame en sa faveur v.538 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  166. Et dans son testament elle pria mon père v.547 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  167. Fournit abondamment aux dépens du procès. v.554 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  168. Et sans le testament, moi, je ne saurais pas, v.570 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  169. Et pour mes bons conseils, un peu de confiance : v.576 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  170. Madame Artus ici redeviendra Marton. v.578 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  171. Devrait seul détromper Madame votre mère, v.580 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  172. De la Madame Artus, exalter son mérite : v.583 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  173. On vient c'est votre mère. Adieu, dans un moment v.585 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  174. Je vous rejoindrai tous dans votre appartement. v.586 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  175. Ah ! Vous la danserez, Madame Artus, je meure. v.587 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  176. Non, Madame, Merlin parlait à des Marchands, v.589 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  177. Et que mes deux enfants me donnent de souci ! v.594 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  178. C'est de quoi je la trouve uniquement touchée, v.599 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  179. Madame Artus ? v.604 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  180. Comme Monsieur mon fils contre nous révoltée, v.607 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  181. De nos moments perdus les emplois les meilleurs, v.609 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  182. Enfin Madame Artus, qui n'a point d'autre objet v.613 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  183. De votre part, Madame, il est venu lui dire ; v.620 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  184. Nul compliment jamais n'a été mieux reçu. v.622 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  185. Oh ! Ça, Finette, à fonds son âme t'est connue ; v.623 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  186. Elle ! Fi donc, Madame, en conscience, non. v.625 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  187. Madame, croyez-en ce que je vous dis là, v.630 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  188. Qu'ils avaient même entre eux des entretiens secrets. v.638 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  189. Et sans même penser qu'on les remarquerait ; v.641 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  190. Et conclusion est qu'il l'aime, j'en suis sûre. v.643 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  191. Son jeune coeur réglé par mes conseils en tout, v.649 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  192. Contente de mes soins, et sûr de mon zèle, v.651 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  193. De vous à moi, je suis Madame Artus pour elle. v.652 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  194. L'autre de même en tout me consulte et me suit. v.654 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  195. Le Ciel exprès pour vous a fait Madame Artus. v.657 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  196. C'est un esprit? un coeur? une âme? un jugement? v.661 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  197. Une? elle agit en tout désintéressement. v.662 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  198. Qui des plaisirs permis font même des affaires ; v.664 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  199. Par-là présument tendre à la perfection. v.666 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  200. Vous, Madame ? v.671 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  201. Ah ! Que Madame Artus est une brave femme ! v.672 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  202. Quoi donc, Madame ? v.677 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  203. Et pour me rendre heureuse, elle-même y va prendre v.679 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  204. Des engagements? v.680 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  205. Défère à ses conseils, et me forme sur elle. v.684 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  206. Je ne m'en suis moi-même expliquée à personne, v.687 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  207. Je sais me taire. v.689 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  208. À saisir les conseils le bonne Dame est prompte. v.691 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  209. Madame Artus voulait t'entretenir chez toi ! v.697 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  210. Avec elle tu n'as point de commerce ? v.698 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  211. Me ressouvenir d'elle pour la connaître ; v.700 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  212. Je ne fasse peut-être à Madame ta mère v.703 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  213. Lui dire qu'en ceci je me trouve vexé, v.709 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  214. Lui mettre aux yeux le sort des gens de son espèce, v.711 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  215. Tu fais là le projet d'un joli compliment, v.713 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  216. Mais dis-moi les moyens d'en sortir poliment ? v.714 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  217. Fort bien ! Dans le moment nous sommes convenus v.721 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  218. Qu'il faut dissimuler avec Madame Artus, v.722 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  219. Des projets qu'elle fait ne point marquer d'alarmes, v.723 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  220. Et la combattre même avec ses propres armes, v.724 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  221. Supprime pour un temps et révolte et menace, v.728 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  222. À votre oncle ta soeur écrit dans le moment, v.729 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  223. Et s'excuse d'avoir reçu bizarrement v.730 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  224. Cette Madame Artus veut me parler chez moi, v.734 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  225. Madame votre mère? v.739 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
  226. Madame Artus. v.742 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  227. Mais d'où sais-tu, Merlin, ce que tu nous dis-là ? v.745 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  228. Mais c'est apparemment quelque jeune blondin, v.750 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
  229. Comme Madame Artus est une connaisseuse? v.751 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
  230. Je me ferai raison de cette malheureuse. v.752 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  231. Elle me veut parler. Cela me fait penser? v.753 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  232. Que la Madame Artus fut la première en danse. v.756 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
  233. Je souffre tout cela trop impatiemment, v.757 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  234. Et brûle d'en venir à l'éclaircissement, v.758 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  235. Je ne sache de pis rien qu'on puisse me faire, v.759 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  236. L'embarras que je vois me le fait trop connaître, v.764 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  237. Je vous aime Dorante, et vous suis bonne mère, v.768 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  238. Et que vous changerez d'humeur et de conduite. v.772 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  239. Votre oncle est comme moi, de vos meilleurs amis, v.773 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  240. Et c'est lui qui pour vous tantôt me l'a promis. v.774 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  241. Et le dérangement actuel où vous êtes, v.776 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  242. De mes bontés, mon fils, faites un bon usage ; v.783 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  243. Madame, en ce discours je ne veux pas entendre v.787 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  244. Vraiment de mes secrets vous êtes bien instruit, v.797 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  245. Mais quand pour nous, Madame, on songe au mariage, v.799 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  246. Et là-dessus, moi, je me réglerai, v.802 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  247. Adieu, Madame. v.803 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  248. Ce bruit de votre hymen le surprend et l'assomme. v.807 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  249. Ah ! Que j'ai bien besoin, Monsieur, d'un honnête homme v.808 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  250. Pour jouir de mes biens avec tranquillité, v.809 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  251. Et mettre à la raison cet enfant révolté. v.810 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  252. Vous pourriez là-dessus, Madame, avoir des vues, v.811 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  253. Pourraient mettre chez vous de la division, v.813 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  254. Je crois qu'assurément vous aurez bien choisi, v.817 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  255. M'en mêler ? Mais comment ? Que faut-il que je fasse ? v.823 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  256. Ah ! Ne me faites point trop expliquer, de grâce ; v.824 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  257. Mais lorsque j'ai dessein de me remarier, v.825 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  258. Prenez sur vous le soin de me justifier. v.826 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  259. S'il ne tient qu'à cela, Madame, de bon coeur, v.829 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  260. Et sans savoir qui c'est, ni comment on le nomme, v.831 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  261. Je vais dire partout que c'est un galant homme. v.832 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  262. Adieu, Madame. v.833 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  263. Demeurez, v.833 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  264. Il fuit. Je cédais presque au transport de mes sens. v.837 (Acte 3, scène 5, MADAME ARGANTE)
  265. Madame, qu'avez-vous ? Vous voilà bien émue ! v.840 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  266. C'est mon fils, qui toujours me donne du chagrin, v.841 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
  267. Au moins, ce n'est pas moi, Madame, en conscience. v.844 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  268. Il me donne la mort, v.845 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
  269. N'irez-vous point tantôt vous promener au cours ? v.850 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  270. L'on met vos chevaux. J'ai cru que pour emplette, v.851 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  271. Mais, c'est Madame Artus, qui sort avant dîner. v.853 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
  272. Bon dieu ! L'aimable enfant qu'on lui vient d'amener ! v.854 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  273. Un teint, des couleurs? tout en charme, tout en plaît. v.857 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  274. Dorante assurément serait bien dégoûté, v.861 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  275. Mais la voilà, qu'ici Madame Artus amène. v.871 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  276. Faîtes la révérence à Madame. Voilà v.873 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  277. Et parrain de sa nièce, homme de probité, v.877 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  278. Paix, taisez-vous, Finette. On la nomme ? v.883 (Acte 3, scène 7, MADAME ARGANTE)
  279. Oui, j'aime aussi beaucoup l'art d'ingénuité. v.894 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  280. Enfin, le Notaire, homme habile, v.895 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  281. C'est même une nécessité, v.902 (Acte 3, scène 7, MADAME ARGANTE)
  282. Vraiment. v.903 (Acte 3, scène 7, MADAME ARGANTE)
  283. Il ne vient point dans mon appartement, v.905 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  284. Et Massine ici-bas descendra rarement, v.906 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  285. La fille qui me sert, par mes leçons instruite, v.907 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  286. C'est d'avoir nul commerce avec pas un des gens ; v.910 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  287. Vous me ferez plaisir aussi d'en avoir soin, v.913 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  288. Oui, Madame. v.917 (Acte 3, scène 7, MASSINE)
  289. Elle a l'humeur bien douce, et l'air tout à fait sage. v.920 (Acte 3, scène 8, MADAME ARGANTE)
  290. Finette, et mes conseils ne conduisent pas là. v.926 (Acte 3, scène 8, MADAME ARTUS)
  291. On peut bien espérer qu'un jour assurément, v.929 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  292. La sublime vertu? v.930 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  293. Laissez-nous un moment. v.930 (Acte 3, scène 8, MADAME ARGANTE)
  294. Vous m'aimez, ma bonne, et je m'en flatte. v.931 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  295. Et je m'imputerais à crime assurément, v.933 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  296. Si je vous donnais lieu d'en douter seulement, v.934 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  297. Cette tendre amitié dans mon âme affermie, v.935 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  298. Et contre mes enfants il me faut de l'appui, v.942 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  299. Comme je l'ai pensé, quelques desseins pour moi ? v.950 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  300. Mais près de vous les siens ne me toucheraient pas : v.954 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  301. En cela je présume avoir quelque lumière, v.955 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  302. Votre sincérité me plaît si fort, ma bonne : v.960 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  303. Qu'aujourd'hui mes miroirs m'en ont dit tout autant. v.962 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  304. Augmentent vos attraits, les font mieux remarquer : v.966 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  305. L'union des beautés de l'âme et du visage, v.967 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  306. Mon âme pour Éraste à l'amour engagée, v.971 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  307. Hâtons-nous par l'hymen de le rectifier. v.974 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  308. Il vient de me quitter, et par occasion? v.981 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  309. Sa présence me fait toujours impression ; v.982 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  310. J'ai, pour savoir si c'est ma fille ou moi qu'il aime, v.983 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  311. Voulu lui donner lieu de s'expliquer lui-même, v.984 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  312. Je l'ai vu comme moi dans une inquiétude? v.987 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  313. Qu'il vous aime ! v.989 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  314. Assurément. v.989 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  315. Je veux que l'on m'aime autrement. v.990 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  316. Que je vais le charmer ! v.992 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  317. Vous savez sa demeure ? v.992 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  318. Rien, Madame, c'est la Fleur, v.993 (Acte 3, scène 10, FINETTE)
  319. Oh ça, Madame Artus, si j'en juge à la mine, v.999 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
  320. Et plus bêtes que vous sont étrangement fins? v.1002 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
  321. Avec Madame Artus j'ai vu sortir ma mère, v.1008 (Acte 3, scène 12, CÉLIDE)
  322. La curiosité qui me presse est si forte? v.1011 (Acte 3, scène 12, C?LIDE)
  323. Et moi donc ; je n'en eus de mes jours de la sorte. v.1012 (Acte 3, scène 12, FINETTE)
  324. Je n'y puis résister, j'en meurs. v.1013 (Acte 3, scène 12, CÉLIDE)
  325. À tout hasard, montons chez la Madame Artus. v.1014 (Acte 3, scène 12, FINETTE)
  326. Mesdames dans vos bras souffrez que je me jette. v.1015 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  327. Madame, apparemment, Dorante est votre frère ? v.1019 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  328. Madame, il m'a promis qu'il serait mon époux. v.1022 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  329. Ah ! Que vous me flattez ! Dorante m'aime encore ? v.1024 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  330. Oui, je vous en réponds : mais commencez d'abord v.1025 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  331. À nous dire en deux mots d'où, comment, par quel sort v.1026 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  332. Madame Artus, si fort contre vous déchaînée, v.1027 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  333. Vous a dans ce logis elle-même amenée ? v.1028 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  334. Mon oncle et moi, trompons Madame Artus. v.1030 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  335. Et qu'il m'eût de sa foi fait même une promesse ; v.1036 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  336. Nous dit qu'il se fallait conduire prudemment, v.1037 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  337. Et ne point faire éclat de cet engagement ; v.1038 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  338. Et lui-même en Province il se chargea d'écrire, v.1040 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  339. Qu'en apprenant cela, vous me rendez contente ! v.1044 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  340. Vous revoir ; quelle joie, et quel ravissement ! v.1045 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  341. S'il en a, j'en aurai plus que lui, sûrement. v.1046 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  342. Madame Artus venait quelquefois au logis, v.1049 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  343. Et comme dans le monde aucun n'ignore guère v.1051 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  344. Qu'elle gouverne en tout Madame votre mère, v.1052 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  345. Que tantôt devant vous à Madame j'ai faits ; v.1054 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  346. Elle s'offrit d'abord de me prendre avec elle, v.1056 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  347. Ah ! Que dans ce moment j'aimai Madame Artus ? v.1058 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  348. De remettre mon sort dans les mains de Dorante, v.1060 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  349. De vivre toute à lui, s'il me garde sa foi ; v.1061 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  350. Ou me donner la mort, s'il est changé pour moi. v.1062 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  351. Et laissez-moi jouir de son étonnement. v.1066 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  352. Nous vous le promettons. v.1067 (Acte 3, scène 13, CÉLIDE)
  353. Elle ne dira mot, elle me l'a promis, v.1069 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  354. Si de ceci l'on a du soupçon seulement? v.1077 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  355. Je me sauve, adieu donc. v.1080 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  356. Tâchons tranquillement d'en attendre la fin. v.1082 (Acte 3, scène 13, CÉLIDE)
  357. Je vous suis venu dire ici tout doucement, v.1089 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  358. Qu'ils y seraient aussi tous deux dans un moment. v.1090 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  359. Apparemment, Monsieur, car je l'ai rencontrée v.1092 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  360. Avec Madame Artus, dans un air de gaieté, v.1093 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  361. Ne me trouves-tu pas fort dédommagé v.1097 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  362. A fait prendre un dessein qui me perd, me ruine : v.1100 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  363. J'y suis bien résolu, Merlin, je le ferai. v.1105 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  364. Ou bien, si j'en reçois qui me confirment celles v.1108 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  365. Comment, Merlin ? v.1114 (Acte 4, scène 2, CÉLIDE)
  366. Et la vôtre à son tour se met en évidence. v.1120 (Acte 4, scène 2, CÉLIDE)
  367. Mon ami, point tant d'emportement. v.1129 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  368. Oui, mon neveu, doucement. v.1130 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  369. Tu jures de l'hymen où s'engage ta mère ! v.1131 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  370. On me vient de promettre sa foi. v.1133 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  371. J'avais compté sur vous comme sur un ami. v.1141 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
  372. Vous ne me connaissez, Dorante, qu'à demi, v.1142 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  373. Pour vous, Madame, il faut? v.1143 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  374. Cet entretien me lasse, et devient ennuyeux. v.1145 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  375. Y songez-vous, Madame, et devez-vous penser v.1149 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  376. Qu'en cela mon coeur puisse un moment balancer ? v.1150 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  377. Je me manque à moi-même en manquant à Célide, v.1152 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  378. L'objet de mes désirs, et dont jusqu'au trépas, v.1153 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  379. De venir m'alarmer avec ce badinage ! v.1156 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  380. Cela m'a, comme à vous, causé quelque surprise ; v.1159 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  381. A pu dans vos deux coeurs produire un même effet : v.1162 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  382. Et je me suis chargé de la reconnaissance. v.1168 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  383. Mais de Madame Artus ce qui m'est revenu ; v.1170 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  384. Tout cela m'a fait prendre un sentiment contraire. v.1172 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  385. Éraste me paraît pour vous un bon parti, v.1173 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  386. Et ma soeur en aura, je crois, le démenti, v.1174 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  387. Contre ses sentiments s'il nous fallait combattre, v.1175 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  388. Et Finette, et Merlin, sont-ils comptés pour rien ? v.1177 (Acte 4, scène 3, MERLIN)
  389. C'est sur Madame Artus qu'il faut compter. v.1178 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  390. Comment ? v.1179 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
  391. Sur son projet d'hymen tenu quelques propos, v.1190 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  392. Madame Artus sur elle avait pris le message, v.1192 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  393. Et j'ai demeuré peu sans en être éclairci ; v.1194 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  394. Madame Artus arrive, et sans aucun mystère, v.1195 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  395. Me parle du dessein qu'a pour moi votre mère ; v.1196 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  396. J'ai contre elle dans l'âme une indignation, v.1201 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  397. De fourber votre mère, et nous-mêmes, peut-être, v.1204 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  398. La malheureuse n moi lui promet un époux, v.1205 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  399. Et me promet à moi de me servir pour vous. v.1206 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  400. Comment donc ? v.1207 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  401. Justement. v.1211 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  402. Je le pense de même. v.1215 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
  403. De cette femme-là l'impudence est extrême. v.1216 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  404. Doucement, v.1217 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  405. Nous serons peu de temps sans voir le dénouement, v.1218 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  406. Amuser quelque temps Madame votre mère ; v.1220 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  407. Monsieur me l'a donné, v.1225 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  408. Et dans le même instant nous l'avons consigné. v.1226 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  409. Et que Madame Artus nous avait indiqué. v.1229 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  410. On le nomme. v.1231 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
  411. Monsieur Ludet est honnête homme, v.1232 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
  412. Et ceci me surprend, il le faut avouer. v.1234 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
  413. Je t'en ai quelquefois ouï parler, ce me semble. v.1235 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  414. Vous voyez bien. Dormez en assurance, v.1239 (Acte 4, scène 4, DORANTE)
  415. Il vient pour me parler d'affaires, apparemment. v.1241 (Acte 4, scène 4, DORANTE)
  416. Laissons-les et passons dans mon appartement. v.1242 (Acte 4, scène 4, CÉLIDE)
  417. Demandez à Merlin, j'étais de vous en peine, v.1244 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  418. Monsieur ; mais comme enfin les sommes pas vous dues v.1247 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  419. Comment faire ? v.1252 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  420. Et s'il faut qu'une fois votre secours me manque, v.1255 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  421. Paix? Là-dessus puis-je me reposer ? v.1262 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  422. Cette somme-là me mettrait à mon aise, v.1263 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  423. La charitable femme ! v.1270 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  424. Hé ! C'est Madame Artus : v.1270 (Acte 4, scène 5, MERLIN)
  425. Monsieur Ludet est homme de mérite. v.1279 (Acte 4, scène 5, MERLIN)
  426. Comment ? Voyons, Monsieur?à l'aimable Rosette. v.1283 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  427. Merlin, c'est la promesse, Hélas ! Que j'avais faite : v.1284 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  428. Que sa mère m'a mis en main cette promesse, v.1288 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  429. Il vous faut nettement expliquer entre nous : v.1289 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  430. Parlez, lui tiendrez-vous parole ? L'aimez-vous ? v.1290 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  431. Hélas ! De mes désirs vous flattez les plus doux, v.1298 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  432. Affectez d'approuver en tout Madame Artus, v.1302 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  433. Elle a pour un dessein qu'elle n'a pas pu me taire, v.1303 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  434. Et c'est par mes conseils qu'elle en court le hasard, v.1306 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  435. Non, Madame Artus veut vous parler, la voilà, v.1309 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  436. Où diantre tout ceci pourra-t-il nous mener ? v.1314 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  437. Non, j'ai peu de commerce avec les Notaires, v.1316 (Acte 4, scène 6, DORANTE)
  438. Madame. v.1317 (Acte 4, scène 6, DORANTE)
  439. Si l'on a par hasard des mesures à prendre? v.1319 (Acte 4, scène 6, MADAME ARTUS)
  440. Dans votre appartement je m'en vais vous attendre. v.1320 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR LUDET)
  441. Si je ne savais pas comme on doit se contraindre, v.1323 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  442. Je ne pourrais de vous m'empêcher de me plaindre, v.1324 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  443. De moi, Madame ? v.1325 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  444. Vous me croyez, Monsieur, une femme inutile, v.1328 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  445. C'est un bien dont il faut malgré vous me saisir ; v.1330 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  446. Madame votre mère est prête à rendre compte ; v.1332 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  447. Madame. v.1343 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  448. Vous me voyez trop peu, pour juger en effet? v.1345 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  449. Sur leur sincérité mon estime se fonde, v.1347 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  450. Ah ! Cet éclat n'a rien qui me puisse toucher, v.1349 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  451. Si vous pouviez, Madame, en dégoûter ma mère. v.1352 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  452. On y travaillerait vainement entre nous ; v.1353 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  453. Et dans l'aveuglement où je le sens plongé, v.1357 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  454. Je regardais cela comme une chose faite. v.1359 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  455. On s'en passe aisément, à soi-même on suffit ; v.1370 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  456. Et s'unir à quelqu'un, qui légitimement v.1373 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  457. Fasse tous nos plaisirs, tout notre attachement, v.1374 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  458. Madame votre mère a cet objet en vue, v.1375 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  459. Vous ne l'en croirez pas, Madame ? v.1377 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  460. Ce doit être sans doute une même journée, v.1387 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  461. Que pour ce double hymen vous avez destinée. v.1388 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  462. Mais quoi, Madame Artus ? v.1389 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  463. Vous ne me voyez pas du bon côté, Dorante. v.1391 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  464. Je vous entends, parlons plus sérieusement ; v.1397 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  465. Avez-vous pour objet votre établissement ? v.1398 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  466. Par mes conseils votre mère s'apprête v.1399 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  467. À vous mettre aujourd'hui tout son bien sur la tête, v.1400 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  468. Ce que vous voudriez, Madame, que je fisse. v.1403 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  469. Par mes soins, tout le bien dans vos mains tombera, v.1409 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  470. Prenez votre parti, Dorante ; je vous aime, v.1411 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  471. Sans attendre pourtant que vous m'aimiez de même, v.1412 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  472. Que l'hymen aujourd'hui m'assure votre foi. v.1418 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  473. Madame, et quoique j'aie un peu de répugnance v.1420 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  474. Et même mon ami ; comme de votre coeur, v.1422 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  475. Et sitôt que l'hymen nous aura joints tous deux, v.1425 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  476. Madame, vous et moi, devrons tout à ma mère. v.1427 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  477. Mais notre hymen est donc par elle autorisé ? v.1429 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  478. Oui, c'est elle, Monsieur qui me l'a proposé. v.1430 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  479. Je me sers dès longtemps de ce Monsieur Ludet, v.1433 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  480. Et comme je voudrai le contrat sera fait. v.1434 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  481. Adieu, Madame. v.1437 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  482. Et des feux que Madame Artus a dans le coeur, v.1441 (Acte 4, scène 8, DORANTE)
  483. Nos affaires, Merlin, vont être dans leur crise, v.1443 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  484. Puisque Madame Artus de ton maître est éprise, v.1444 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  485. Ces Dames ont bon goût ; et c'est la même Lune v.1447 (Acte 5, scène 1, MERLIN)
  486. Et nos Dames, je crois, n'ont choisi que pour elles ; v.1452 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  487. Mon maître est pour le sien entêté diablement ; v.1457 (Acte 5, scène 1, MERLIN)
  488. Et chez Monsieur Ludet m'envoie en ce moment. v.1458 (Acte 5, scène 1, MERLIN)
  489. Madame, vous voyez une file éperdue, v.1463 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  490. Madame Artus? Je l'ai tout à l'heure entendue? v.1464 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  491. Laissez-la s'en flatter, son erreur est extrême. v.1467 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  492. Mon oncle à ce sujet applaudissait lui-même. v.1468 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  493. Et sans prendre à mes yeux nulle précaution, v.1469 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  494. Il semblait que lui-même eût fait ce mariage, v.1471 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  495. Si l'hymen de l'ingrat se conclut aujourd'hui, v.1477 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  496. Plus de ménagement, et plus d'égards pour lui. v.1478 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  497. Il faut, ma belle enfant, en avoir pour vous-même : v.1479 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  498. Je vous assure, moi, que Dorante vous aime, v.1480 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  499. Votre oncle à cet hymen feint de donner les mains : v.1481 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  500. Ne vous alarmez point mal à propos. v.1483 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  501. Madame, v.1483 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  502. Rien ne saurait calmer le trouble de mon âme. v.1484 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  503. Ne vous alarmez point ! Me diriez-vous cela, v.1485 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  504. Si vous compreniez bien l'état où me voilà ? v.1486 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  505. Si l'on me préférait quelque personne aimable, v.1492 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  506. Mais l'ingrat ! Me quitter, moi, pour Madame Artus ! v.1494 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  507. Merlin ne revient point, et ma peine est extrême : v.1499 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  508. Mais, que diantre, pourquoi ne pas aller moi-même, v.1500 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  509. L'amour pour vous chercher, conduit ici mes pas ; v.1505 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  510. Mais vous sans doute, ingrat, vous ne me cherchiez pas. v.1506 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  511. Assurément. C'est le fond le meilleur? v.1510 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  512. Mais comment, par quel sort vous ici chez ma mère ? v.1511 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  513. La voilà, c'est assez. Il s'agit seulement v.1513 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  514. De lui renouveler, et par un bon serment, v.1514 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  515. La promesse par vous déjà ci-devant faite, v.1515 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  516. Si d'un autre jamais vous me voyez l'époux. v.1518 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  517. Ce n'est pas là, Monsieur, le serment qu'il faut faire. v.1519 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  518. J'ai reçu sa parole, il ; faut qu'il me la tienne, v.1523 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  519. Et dans le même instant je vous tiendrai la mienne. v.1524 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  520. Enfin, Dorante, enfin vous m'aimez donc toujours ? v.1525 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  521. Vous étiez cependant parti sans me rien dire. v.1527 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  522. Faibles raisons, hélas ! Mais j'aime à les entendre. v.1532 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  523. Si de descendre ici Madame Artus s'avise, v.1535 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  524. Remontez s'il vous plaît, à son appartement. v.1541 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  525. Rien qu'un moment. v.1542 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  526. Mais de Madame Artus qui vous fait donc dépendre ? v.1543 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  527. Demeurez, c'est ma soeur. v.1546 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  528. Comment donc, mon neveu, vous avez compagnie ? v.1547 (Acte 5, scène 5, DAMIS)
  529. La petite personne est vraiment fort jolie ; v.1548 (Acte 5, scène 5, DAMIS)
  530. Et quoique un peu barbon, elle me plairait fort. v.1549 (Acte 5, scène 5, DAMIS)
  531. Si, comme il doit, mon frère acquitte sa promesse, v.1551 (Acte 5, scène 5, CÉLIDE)
  532. Voici Merlin. v.1560 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  533. De la Madame Artus veut la désabuser. v.1566 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  534. Avec Madame Artus si j'ai dissimulé, v.1569 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  535. C'est lui, ma chère soeur, qui me l'a conseillé. v.1570 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  536. Ah ! Ce Monsieur Ludet est un homme adorable, v.1571 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  537. Assurément, v.1573 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  538. Il est chez lui, j'y cours, et ne suis qu'un moment, v.1574 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  539. J'aurais dû voir Madame votre mère. v.1575 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
  540. Me va de tout ceci mettre l'incertitude ? v.1580 (Acte 5, scène 8, MASSINE)
  541. J'y vais, en murmurant du conseil qui me chasse, v.1583 (Acte 5, scène 8, MASSINE)
  542. Cette jeune Rosette a des charmes puissants ; v.1585 (Acte 5, scène 9, DAMIS)
  543. La Madame Artus est une adroite friponne, v.1588 (Acte 5, scène 9, CÉLIDE)
  544. Le Notaire en ceci vivement s'intéresse, v.1591 (Acte 5, scène 9, FINETTE)
  545. Sur ce que tu dis là j'ose me rassurer. v.1593 (Acte 5, scène 9, CÉLIDE)
  546. Chut ! Madame Artus vient. v.1594 (Acte 5, scène 9, FINETTE)
  547. Non, demeurons au contraire, v.1595 (Acte 5, scène 9, DAMIS)
  548. Apparemment. v.1597 (Acte 5, scène 10, DAMIS)
  549. Madame ? v.1599 (Acte 5, scène 10, DAMIS)
  550. Madame Artus donne dans le solide, v.1600 (Acte 5, scène 10, FINETTE)
  551. Il vous aime, et n'a pu cacher un si beau feu. v.1606 (Acte 5, scène 10, DAMIS)
  552. Quoique sur l'aveu de Madame sa mère, v.1607 (Acte 5, scène 10, MADAME ARTUS)
  553. Il craint qu'à cet hymen vous ne soyez contraire. v.1608 (Acte 5, scène 10, MADAME ARTUS)
  554. Moi ? J'y donne les mains du meilleur de mon coeur. v.1609 (Acte 5, scène 10, DAMIS)
  555. Quoi ! Ma belle-soeur, vous, Madame, quel bonheur ! v.1610 (Acte 5, scène 10, CÉLIDE)
  556. me à quel prix, ma soeur. v.1612 (Acte 5, scène 10, CÉLIDE)
  557. Qu'on vous remettra tel qu'Éraste l'a donné. v.1614 (Acte 5, scène 10, MADAME ARTUS)
  558. C'est le meilleur parti que nous ayons à suivre, v.1619 (Acte 5, scène 10, CÉLIDE)
  559. Et sans réflexion, Madame, je m'y livre. v.1620 (Acte 5, scène 10, C?LIDE)
  560. Après le Contrat fait, que Madame Dorante v.1623 (Acte 5, scène 10, FINETTE)
  561. Mais le plus avancé, Madame, c'est le vôtre. v.1628 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  562. Comment ! v.1629 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  563. Je n'ai vu de mes jours à mon âge v.1631 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  564. Oh ! Ce jeune homme-là vous aime horriblement. v.1633 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  565. Je ne prends pas le change, il m'aime faiblement, v.1634 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  566. N'est qu'un empressement de sortir de tutelle. v.1636 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  567. Par mes conseils en tout sa mère l'a contraint, v.1637 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  568. Vous l'aimez. v.1639 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  569. En sentiments de coeur si je me sais connaître? v.1640 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  570. C'est promptement son bien que j'épouse aujourd'hui, v.1642 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  571. Oui, mais Madame Artus, v.1650 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  572. À son âge épouser un jeune homme ! Ah vraiment, v.1653 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  573. Il faut la corriger de cet entêtement. v.1654 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  574. Mais, moi, de tout ceci, comment me démêler ? v.1657 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  575. Mettez le tout sur moi, laissez-là quereller. v.1658 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  576. Saisissez le moment? v.1660 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  577. C'est un assez sot homme, espèce d »imbécile, v.1667 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  578. Et comme par vos soins mon projet s'est conduit, v.1677 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  579. Hâtez-vous donc, allez, et vous me reprendrez, v.1680 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  580. Enfin, Monsieur, nous touchons au moment, v.1681 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
  581. Qui vous rend de vos biens le maître absolument. v.1682 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
  582. C'est le moindre bonheur qui m'ait flatté, Madame ; v.1683 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
  583. Un autre objet m'occupe, et cause dans mon âme v.1684 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
  584. Des transports malaisés à vous bien exprimer, v.1685 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
  585. Et qu'au fond de mon coeur j'ai peine à renfermer. v.1686 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
  586. Ne me les cachez point, je les connais, Dorante, v.1687 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
  587. Chez lui dans le moment vous avait fait passer, v.1689 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
  588. Remettez-vous toujours de tout à ma prudence. v.1692 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
  589. De grand coeur. Plût au Ciel, que dans tous mes projets v.1693 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
  590. Vous me fissiez toujours avoir le même succès ! v.1694 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
  591. Comment, Madame, encore avecque le Notaire ! v.1699 (Acte 5, scène 14, DAMIS)
  592. Madame ! v.1705 (Acte 5, scène 14, CÉLIDE)
  593. Pour gagner votre estime avec votre amitié, v.1706 (Acte 5, scène 14, MADAME ARTUS)
  594. J'ai bien sujet, ma soeur, de me plaindre de vous. v.1709 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  595. Vous unissez Dorante avec Madame Artus, v.1713 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  596. Et l'on me fait à moi des demi-confidences. v.1716 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  597. Et l'hymen de ma fille? v.1718 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
  598. Quoi ? Vous me promenez de mystère en mystère ? v.1719 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  599. Comment ? Quoi ? Qu'est-ce à dire v.1723 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
  600. Avec ce fi, ma soeur ? Vraiment je vous admire ! v.1724 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
  601. Comment ? v.1729 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
  602. Rien que Madame Artus ne m'ait chargé de faire ; v.1732 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
  603. Et mille louis d'or qu'en mes mains on a mis, v.1733 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
  604. Cela ne me sera reproché de personne ; v.1736 (Acte 5, scène 15, MADAME ARTUS)
  605. Madame, je respecte en vous ma belle-mère, v.1740 (Acte 5, scène 15, MADAME ARTUS)
  606. Ce nom seul met un frein à votre pétulance ! v.1743 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
  607. Ah ! De ces vains respects, Madame, on vous dispense. v.1744 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
  608. Allons, Madame Artus décampez de céans : v.1746 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
  609. Comment donc ? Qui vous fait vous oublier ainsi, v.1749 (Acte 5, scène 15, MADAME ARTUS)
  610. Ne vous le faites pas dire deux fois, Madame. v.1751 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
  611. Quoi ! Dès le premier jour traiter ainsi sa femme ! v.1752 (Acte 5, scène 15, FINETTE)
  612. Ma femme, elle ? v.1753 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
  613. Vraiment, v.1753 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
  614. Je vais vous expliquer comment cela s'est fait. v.1758 (Acte 5, scène 16, MONSIEUR LUDET)
  615. Ils étaient l'un et l'autre engagés par promesse, v.1759 (Acte 5, scène 16, MONSIEUR LUDET)
  616. Madame à vos genoux j'ose vous demander? v.1761 (Acte 5, scène 16, MASSINE)
  617. Rien ne dépend de moi, cette méchante femme? v.1763 (Acte 5, scène 16, MADAME ARGANTE)
  618. Ah ! Demeurez toujours la maîtresse, Madame, v.1764 (Acte 5, scène 16, DORANTE)
  619. À ce double hymen vous consentez, mon frère ? v.1767 (Acte 5, scène 16, MADAME ARGANTE)
  620. Madame je n'ai point de reproche à vous faire ; v.1768 (Acte 5, scène 16, MADAME ARGANTE)

LE MARI RETROUVÉ (1698)

  1. Il ne dépend pas de moi de résister aux charmes de l'aimable Colette, et son mérite et sa beauté me paraissent dignes d'une fortune plus considérable que celle que je puis lui faire. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  2. Comment diable ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  3. Voilà une passion bien sérieuse, au moins ; et pour la petite nièce d'une meunière encore ! (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  4. C'en sera la conclusion, mon enfant, et je borne tous mes désirs, toute ma félicité, au seul plaisir de me faire aimer d'une si charmante personne. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  5. Vous qui avez passé de si doux moments dans les plus agréables compagnies de la Province. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  6. Je ne me moque point, je m'abandonne à ma destinée. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  7. Je n'ai jamais rien vu de plus aimable que Colette, et jamais je n'aimerai qu'elle. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  8. C'est-à-dire que vous voilà déterminé à ne vous point marier ; car apparemment, vous ne voulez pas faire la petite Meunière autre chose qu'une maîtresse ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  9. Est-ce la naissance qui doit déterminer au choix d'une femme ? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  10. C'est le mérite et la vertu qui font les mariages, et je trouve dans la personne de Colette tout ce qu'il me faut pour me rendre heureux. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  11. Vous êtes absolument dans ce goût-là, Monsieur, j'en suis ravi, je vous assure ; je vous en félicite, et je pourrai bien avoir l'honneur de devenir votre oncle. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  12. Comment, mon oncle ? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  13. Oui, Monsieur, Madame Julienne la Meunière est comme vous savez, la tante de votre charmante Colette. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  14. Hé bien, Monsieur, je trouve dans la personne de la tante tout ce que vous trouvez dans celle de la nièce : et comme je ne m'oppose point à votre satisfaction, vous ne voudrez pas mettre obstacle à ma petite fortune, peut-être ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  15. Quelles visions tu te mets dans la tête ! (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  16. Toi, épouser Madame Julienne ! (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  17. Elle l'est, Monsieur, le Meunier est défunt, sur ma parole. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  18. On l'a assommé quelque part, sur ma parole ; tout le monde le croit, du moins ; et il faut que Madame Julienne en soit bien sûre, elle ; car depuis quelques jours elle est d'un contentement, d'une gaîté... (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  19. Je lui pardonnerais de ne le pas regretter : un fou, un imbécile, qui sans la résistance de sa femme, aurait rendu sa pauvre petite nièce malheureuse. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  20. Il peut se flatter tant qu'il lui plaira, mais la tante est mes intérêts. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  21. Vos affaires sont en bonnes mains ; c'est une maîtresse femme. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  22. Je ne me suis jamais tant sentie si fort en joie. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  23. Oh, le bonhomme Julien est trépassé, il n'y a point de milieu. (Acte 1, scène 2, LÉPINE)
  24. Que je suis ravi, ma chère Madame Julienne, de vous trouver dans ces sentiments ! (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  25. Et depuis un mois que son bourru d'oncle a quitté le moulin, n'avez-vous pas eu tout le temps et toute la commodité de lui conter vos raisons, et de savoir ce qu'elle a dans l'âme ? (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  26. Je crois lire sans ses yeux et dans ses manières qu'elle n'est pas insensible à ma tendresse : mais j'ai beau la presser de consentir à l'union que vous voulez faire, l'éloignement de votre mari, le dessein qu'il avait de lui faire épouser ce malheureux Bailli, la crainte où elle est qu'à son retour il ne fasse éclater son ressentiment contre vous... (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  27. Je veux le fâcher, moi, je veux qu'il me querelle, en cas qu'il me revienne, da, car... (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  28. Madame Julienne sait bien ce qu'elle fait, Monsieur. (Acte 1, scène 2, LÉPINE)
  29. Quand Julien me faisait l'amour, il m'a tant dit qu'il était mon sarviteur, que je n'en ai jamais voulu démordre. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  30. Du depuis que je sommes mariés, il a voulu faire le maître ; oh dame, je nous sommes trouvés deux, le nous sommes querellés, je nous sommes battus ; aussi ça fait que je ne nous aimons guères. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  31. À la parfin, je lui ai fait désarter la maison : et de cette magnière-là, je suis demeurée la maîtresse, moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  32. Sarvez-vous de l'occasion : vous aimez Colette, alle est gentille, alle a de bon bian ; j'ons vingt mille francs à elle, ça est bon à prendre ; je vous la veux bailler, parce que Julian la voulait bailler à un autre. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  33. J'adore votre aimable nièce, je fais tout mon bonheur de la posséder ; disposez-la seulement à ce mariage, nous en ferons, quand il vous plaira, la cérémonie. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  34. Dame, acoutez, je prétends que ça fasse fracas dans le pays, et que tout le monde sache que vous serez mon neveu. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  35. Bon, tant mieux, le Bailli en crèvera de dépit, et je m'en vais faire prier de la noce toutes les Meunières des environs, pour qu'alles aient la rage au coeur de voir Colette devenir grosse Madame. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  36. La bonne personne que Madame Julienne ! (Acte 1, scène 2, LÉPINE)
  37. Il faut faire les fiançailles drès aujourd'hui, Monsieu Clitandre : je baillerai le festin, moi, ayez-nous des Ménétriers tant seulement. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  38. Et moi, je vais avertir ma famille de la résolution que j'ai prise, les inviter à venir prendre part à mon bonheur, et je me rends ensuite auprès de votre charmante nièce, pour ne la quitter de ma vie. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  39. L'aimable petit homme ! (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  40. Non, vraiment, et voilà votre moulin illustré, Madame Julienne. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  41. Vous ne sauriais croire le plaisir que ça me fait, et si pourtant je ne sis pas glorieuse. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  42. Ça ne me tourmente point, et je voudrais que mon pauvre mari fût mort, an verrait bian que ce n'est pas la vanité qui me gouvarne. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  43. Vous ne seriez pas fâchée d'être veuve, Madame Julienne ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  44. Il m'est avis que non, Monsieu de Lépine, je crois que ça est drôle ; je ne l'ai jamais été, ça me serait nouviau, et les femmes ne haïssent pas la nouviauté, comme vous savez. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  45. Non, vraiment. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  46. S'il était vrai, comme chacun dit, que Julian fût défunt... (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  47. Vous avez le coeur trop bon pour cela, assurément : mais si le mal était arrivé par aventure ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  48. Oh dame, en cas de ça, Dieu veuille avoir son âme, cet homme-là m'a bian tourmentée. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  49. Hé voirement, ce serait pour être mieux, que je voudrais en prendre un autre. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  50. Quelle précaution de femme ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  51. Oh dame, je ne sis pas une barguigneuse, moi. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  52. Drès que je suis menacée de queuque accident, je songe d'abord au remède, voyez-vous. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  53. C'est fort prudemment fait. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  54. Et quel heureux mortel, Madame Julienne, serait l'antidote de votre veuvage ? (Acte 1, scène 3, L?PINE)
  55. Jeune et de bonne himeur. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  56. Justement, c'est moi. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  57. Oui, Madame Julienne, je vous en réponds, et vous me verrez toujours l'homme du monde le plus amoureux et le plus reconnaissant. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  58. Hé voirement, je n'en ai point, ce n'est pas vous que ça regarde. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  59. Vous n'êtes pas d'une corpulence à devenir meunier, le moulin dépérirait entre vos mains. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  60. Ce sera quelque jeune meunier du voisinage qui lui aura donné dans la vue. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
  61. À la peinture qu'elle a faite pourtant, je me suis reconnu trait pour trait : beau, bien fait. (Acte 1, scène 4, L?PINE)
  62. Il est vrai qu'elle n'a point parlé de l'esprit et du mérite, c'est quelque manant dont elle est coiffée, et voilà l'erreur de la plupart des femmes : ce n'est ni le mérite, ni l'esprit ; c'est la taille et la figure qui font aujourd'hui la fortune des hommes. (Acte 1, scène 4, L?PINE)
  63. Bonjour, Monsieur de Lépine, comment vous en va ? (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  64. Votre valet, Madame Agathe : fort à votre service. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  65. Cette nouvelle-là ne lui plaira point, Madame Agathe, ne vous pressez point de la lui donner. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  66. Du vivant de sa femme ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  67. Oui vraiment, il ne s'embarrasse pas de ça, et il faut y mettre empêchement, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  68. Je sais bien qu'ils ne s'aiment guères : mais ça ne fait rien ; une femme a beau ne se pas soucier de son mari, elle aime toujours bien mieux qu'il soit mort, que non pas qu'il en épouse d'autres. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  69. Mais, êtes-vous bien sûre de cette nouvelle-là, Madame Agathe ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  70. C'est le cousin Vincent qui me l'a dit. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  71. Il revient de Nemours, comme vous savez. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  72. Hé bien, il a trouvé le Meunier qui s'est fait rat de cave. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  73. Ils ont joué bouteille à la boule ensemble ; et en buvant, le Meunier lui a tout conté : qu'il est amoureux de la fille d'un cabaretier ; qu'il y a trois ans que cet amour-là lui trotte dans la cervelle ; et que comme il n'aime point Madame Julienne, il a trouvé à propos de devenir veuf, sans qu'il mourût personne, et de se remarier en survivance. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  74. Cela est fort commode : mais le meunier est fort indiscret. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  75. Et je n'en ferai confidence qu'à trois ou quatre de mes amis, moi. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  76. Je meurs d'impatience de le conter à la commère ; il est bon qu'elle prenne un peu l'avis de sa famille là-dessus ; je crois qu'elle ne ferait pas ma d'avertir celle de son mari, qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  77. Oui, oui, vous avez raison, un secret est bien entre vos mains, Madame Agathe. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  78. Oh, je ne manque ni de discrétion, ni de jugement, ni de conduite. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  79. Je n'ai que faire de me presser de retenir les ménétriers jusqu'à nouvel ordre ; les fiançailles et le festin pourront bien être retardés, et Madame Julienne ne dansera pas de si bon coeur qu'elle croyait, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  80. Palsanguenne, il faut jouer de notre reste : allons, bonne meine et mauvais jeu. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  81. Hé parbleu, voilà la meunier qui revient de Nemours ; il lui a pris quelque remords de conscience, apparemment. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  82. Je vians prendre congé de mon ancien ménage ; et je tâcherai d'emporter de sti-ci de quoi commencer à tenir le nouviau. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  83. Oui vraiment, et vous aimez fort à voyager, vous, Monsieur Julien ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  84. Drès que Julianne et moi j'avons queuque grabuge, je me divartis à ça, c'est ma couteume. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  85. Et si parmi tout ça, charchez-moi une bonne femme, vous n'en trouverez morgué pas tant seulement la queue d'une. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  86. Vous êtes prévenu contre le sexe, Monsieur Julien : j'ai pourtant ouï dire qu'à Nemours il y avait d'assez bonne pâte de filles, et qui promettaient... (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  87. Comment se porte Julienne, Monsieur de Lépeine ? (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  88. J'aime toujours cette masque-là, queuque chagrin qu'alle me baille. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  89. J'avons à tout bout de champ maille à partir ensemble ; et vela déjà la troisième fois qu'alle me fait désarter la maison. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  90. Il y avait dans ce temps-là une jolie fille dans une certaine hôtellerie, là ; comment appelez-vous ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  91. Oui, justement, la fille de l'Écu. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  92. Ce drôle-là me veux faire parler : défions-nous de ly. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  93. La voilà, Mademoiselle Margot de l'Écu, c'est elle-même. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  94. Il me tire morgué les vars du nez ; baillons-nous de garde. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  95. Oh, parguenne, alle l'est plus que jamais : si vous la voyais, c'est un petit charme. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  96. Ah, que j'ai été vivement amoureux d'elle, Monsieur Julien ! (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  97. Oui, vraiment ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  98. Voilà donc la cause de vos fréquentes promenades, Monsieur Julien ? (Acte 1, scène 7, L?PINE)
  99. Et si Madame Julienne vient à savoir... (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  100. Oh, palsangué, ne l'y en parlez pas ; ne me jouez pas ce tour-là, Monsieur de Lépeine. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  101. Promettez-moi donc de ne vous plus opposer au mariage de mon maître avec votre nièce, et je vous promets, moi, de vous garder le secret. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  102. Il y a morgué trois ans que ça dure, et parsonne de doute de rian, vous n'en savez pas le plus principal vous-même. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  103. Madame Julianne ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  104. Non, vraiment, je ne le sis pas. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  105. Je ne sais qui me tient que je ne te dévisage. (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  106. Hé, là, là, sans emportement. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  107. Vela toujours de vos magnières, Madame Julianne. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  108. Il vaudrait bien mieux pour moi que tu le fusses, que non pas de menez la vie que tu mènes. (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  109. Oh, pour cela, Monsieur Julien, vous êtes un méchant homme d'abandonner comme ça tous les ans une pauvre femme qui vous adorerait si vous étiez raisonnable. (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
  110. Vous savez mieux que parsonne, ma commère, toutes les pièces que ce libartin-là m'a faites, et si pourtant l'autre jour, quand on nous vint dire qu'il était défunt, queule inquiétude est-ce que ça me donnait ? (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  111. L'incertitude de ces choses-là fait bien souffrir une pauvre femme, Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
  112. Vous êtes furieusement aimé, Monsieur Julien ; et quand vous êtes arrivé, je m'en allais chercher des Ménétriers, pour nous aider ce soir à consoler tout le Village. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  113. Entrons dans la maison, Madame Julianne, et nous parlerons... (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  114. Oh, ne t'avises pas d'y mettre le pied, je ne veux pas que tu en approches. (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  115. Si tu regardes la porte seulement... (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  116. Comment ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  117. Comment donc ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  118. Le Meunier ne sera pas le maître dans le moulin, sur mon honneur. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  119. J'y mettrais plutôt le feu, que non pas qu'il le fût. (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  120. Mais acoutez donc, Madame ma femme, vous le prenez-là sur un ton... (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  121. Ta femme, moi ? (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  122. Moi, ta femme ? (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  123. La meine est inventée : mais, chut. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  124. Morgué, vous avez une langue de vipère, Madame Agathe. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  125. Vous croyez les contes qu'on vous fait, Madame Julianne ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  126. Madame Julianne. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  127. Madame Agathe ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  128. Un débauché qui prend deux femmes ! (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
  129. Comment du respect ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  130. Je me donne au diable, si vous me faites prendre un tricot, je le perdrai morgué, bian davantage, prenez-y garde. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  131. Au secours, à la force, on me roue de coups, on m'assassine, à la Justice, à la Justice. (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  132. Bon ferme, courage, ma commère, à la Justice, à la Justice. (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
  133. Oui, vraiment, et je vous trouve fort à plaindre d'avoir affaire à ces deux masques-là. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  134. Moi, palsangué, je ne les crains point, je les mets à pis faire. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  135. Oh, ça n'est morgué pas fait à demeurer, il n'y a encore que le Contrat de dressé, voyez-vous. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  136. Ce n'est qu'une bagatelle, on ne saurait vous faire un crime que de l'intention, et je vois bien que cela n'ira qu'aux Galères. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  137. Oui, à moins que votre femme n'eût pour ami quelque Juge qui eût l'adresse de donner un tour à l'affaire, et de vous faire pendre à sa considération. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  138. Alle voudrait être défaite de moi, je voudrais être débarrassé d'elle ; qu'alle me passe veuf, je la passerai veuve. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  139. Il m'est avis qu'il ne faudrait pour ça qu'un petit mot d'accommodement sous seing privé ; et quand je serions d'accord une fois, ce ne serait l'affaire de parsonne : qu'est-ce qui s'aviserait de nous plaider ? (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  140. Vous avez raison ; mais Madame Julienne est une femme régulière qui veut être veuve dans toutes les formes : c'est là sa folie. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  141. Ce serait bian le mienne itou : mais comment s'y prendre ? (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  142. Elle va faire sa plainte, et l'on informera contre vous. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  143. Parguenne, à bon chat, bon rat ; pis qu'alle le prend comme ça, je m'en vas l'y jouer d'un tour à quoi elle ne s'attend pas : le Bailli est plus de mes amis que des sians, alle n'a qu'à se bien tenir. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  144. Comment ? (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  145. L'amour et la jalousie me feront devenir fou, moi qui sis si sage et si raisonnable. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  146. Voilà le garçon du moulin de Madame Julienne. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  147. Qu'est-ce donc, Monsieur Charlot, vous me paraissez bien fier aujourd'hui ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  148. Parguenne, comme de couteume, et si ça ne vous convient pas, je m'en gausse : je ne vous charchons pas, laissez-nous en repos. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  149. Vous avez quelque chose dans la tête, à ce qu'il me semble ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  150. Cela est vrai, il vous semble bian, j'y ai la volonté de vous paumer la gueule, Monsieur de Lépeine. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  151. Je sis garde-moulin, le meunier n'y est pas, vous en voulez à la nièce ; mais si vous me faites prendre un gourdin... (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  152. Je ne parle pas pour à stheure, c'est une magnière d'avertissement, pour en cas que vous y reveniais. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  153. J'y reviendrai quand il me plaira, Monsieur Charlot. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  154. Assurément, quand il me plaira. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  155. Vous ferez sagement ; et pour vous faire voir qu'on ne vous craint guères, c'est que je veux bien vous avertir que mon maître épouse aujourd'hui Colette ; entendez-vous ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  156. Comme alle me dit bonjour de bonne amitié ! (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  157. Tu me parais tout triste ? (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  158. Hé tatigué, comment ne le serais-je pas ? (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  159. Hé pargué, je sens bian le mien, parsonne n'a que faire de me le dire ; et pour ce qui est du vôtre, il m'est avis que du depis quatre ans vous m'en avez baillé tant de signifiance... (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  160. Mais vraiment, Charlot, tu perds l'esprit, et tu ferais croire des choses... (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  161. J'en ai aussi, je t'assure ; et pour te tirer de ton erreur, je te dirai en bonne conscience que je ne t'aime point, que je ne t'ai jamais aimé, et que je ne t'aimerai de ma vie. (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  162. Cela est fort clair, Monsieur Charlot, et voilà une déclaration dans les formes. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  163. Oh palsanguenne, alle ne pense point ça, c'est pour vous le faire accroire : morgué, c'est un animal bien trompeux que la femelle d'un homme ! (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  164. Me traiter de la magnière ! (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  165. Je n'ons pas joué ensemble à la madame, à colin-maillard, à la queuleuleu, à pétangueule ? (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  166. Et quand je jouions à la cleumisette ; acoutez, ne me faites pas parler. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  167. On nous trouvait tous deux dans la même cache. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  168. Non vraiment. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  169. Parce que je vous aime ; mais pourquoi ne me chassiais-vous pas, vous ? (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  170. Quand je dansions aux chansons, alle était toujours la première à me prendre, et si alle aurait voulu pouvoir me tenir par les deux mains, tant alla était assotée de ma parsonne. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  171. Non vraiment. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  172. Tu l'aurais dit de même ? (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  173. Vous ne tarderez pas à le voir ; je vais vous l'amener dans le moment même. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  174. Adieu, Charlot, ne te chagrine point ; je t'aime toujours un peu. (Acte 1, scène 12, COLETTE)
  175. C'est Madame Julianne qui fait ce mariage pour me faire pièce ; car alle est fâchée que j'aime Colette, marguenne alle me le paiera : le bailli l'aime itou cette Colette, c'est un matois qui en sait bian long ; je m'en vais le trouver, je leur baillerons du fil à retordre. (Acte 1, scène 13, CHARLOT)
  176. Ça n'est pas bien sûr, j'y boutrons queuque empêchement, ou je ne pourrons. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  177. Comment, morgué ! (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  178. Qu'est-ce que ça me fait ? (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  179. Ne seriait-ce point vous qui auriais baillé conseil à notre maîtresse de me jouer ce tour-là ? (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  180. Pour m'avoir peut-être ; car vous êtes folle de moi, Madame Agathe. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  181. Si fait, parguenne, il n'y a que Colette que j'aime mieux que vous, la peste m'étouffe ! (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  182. Hé pourquoi l'aimes-tu mieux que moi, dis ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
  183. Pargué, parce qu'elle me plaît davantage. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  184. Oui, mais ça ne le fait pas, et pourquoi velez-vous que je ne sois pas aussi mal aisé à corriger que vous, Madame Agathe ? (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  185. Mais, promets-moi donc que tu m'épouseras, si tu ne peux empêcher le mariage de Colette. (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
  186. Si Colette m'échappe, je me baille à vous par désespoir, vela qui est fini. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  187. Vous ne velez que m'avoir une fois, vous m'aurais, et je vous baillerai la préférence sur Madame Julianne, qui me marchande itou. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  188. Oui, alle me mitonne pour en cas qu'alle soit veuve : mais queuque sot, je ne m'y frotte pas. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  189. Je n'aime morgué point ces prévoyeuses-là, Madame Agathe. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  190. J'en serais plus qu'à demi consolé si alle épousait queuque autre que cet Houberiau, et que je trouvisse la magnière de me venger de Madame Julianne. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  191. Morguenne, aidez-moi à ça, Madame Agathe. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  192. Très volontiers ; mais, comment s'y prendre ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
  193. Comment, morguenne ! (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  194. Allons demander conseil à Monsieur le Bailli, c'est bian le meilleur homme, le plus honnête, le plus habile homme, pour faire du mal à queuqu'un da. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  195. Non, ne bougeons, le vela ly-même tout à point, comme si je l'avions mandé. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  196. Votre valet, Madame Agathe. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  197. Hé bien, qu'est-ce, mes enfants ? (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  198. Pargué, vous en sarvirez vous-mêmes ; ils allons faire la noce, et vela les Ménétriers qui allons venir. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  199. Comment des Ménétriers ? (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  200. La noce de Colette, que Madame Julianne fait épouser à ce Monsieur Clitandre. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
  201. Vraiment, vraiment, elle prend bien son temps pour faire une noce. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  202. Acoutez, c'est une méchante femme. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  203. Oui, de ses petites fredaines, une bagatelle ; elle a fait noyer son mari seulement. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  204. Vela pourquoi elle me mitonnait, voyez-vous. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  205. Vous avez rêvé cela, Madame Agathe : il y a plus d'un mois qu'il est défunt, je le sais de bonne part. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  206. Oh, point du tout, c'est le véritable, elle l'a reçu comme un vrai mari, je l'ai aidée à le battre, moi, Monsieur le Bailli, puisqu'il faut vous le dire. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
  207. Bagatelle, je ne donne pas là-dedans ; et nous avons, le Procureur Fiscal et moi, commencé une procédure que nous soutiendrons vigoureusement. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  208. Je vous le disais bian, Madame Agathe, c'est un bian honnête homme, un bian habile homme que notre Monsieu le Bailli. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  209. Est-ce que la Justice est une menteuse, Madame Agathe ? (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  210. Pargué, bon, tant mieux, vela de quoi me venger de Madame Julianne. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  211. Si vous veulez que je nous aimions, il faut dire comme moi, Madame Agathe. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  212. Mais le Meunier et la Meunière vivaient en très mauvaise intelligence, premièrement ? (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  213. Oh pour stilà, oui, tous les jours ils se battiont ou ils se querelliont très régulièrement à çartaine heure, je sis témoin de ça. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  214. Bon, le reste est une suite de cela, mes enfants. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  215. Pargué très souvent ; il était coutumier de ça quasiment autant que vous, Monsieu le Bailli. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  216. La femme aura pris le temps de l'ivresse du mari, pour exécuter son mauvais dessein. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  217. Justement, il avait trop bu de vin, alle l'y aura voulu faire boire de l'iau ; il n'y a rien de plus naturel, ça parle tout seul. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  218. Si ça est, ça est comme ça, Monsieur le Bailli. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
  219. Non, voirement, il faut ly bailler des camarades. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  220. Qu'il écrive ce qu'il voudra, je sommes témoins de tout, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  221. Bon, queu conte, ce n'est pas par méchanceté : ce n'est que pour troubler la noce, et faire enrager Madame Julianne. (Acte 1, scène 16, CHARLOT)
  222. Ce ne sont pas là des bagatelles : il y a de quoi la ruiner, tout au moins, et cela pourrait aller plus loin même. (Acte 1, scène 16, MADAME AGATHE)
  223. Oh, que point, point, Madame Agathe, Je nous dédierons quand on sera prêt de la pendre. (Acte 1, scène 16, CHARLOT)
  224. La voici : si vous m'aimez, laissez-moi faire, ou sans ça, la paille est rompue. (Acte 1, scène 16, CHARLOT)
  225. Allons, gai, gai, mes enfants, allégresse. (Acte 1, scène 10, JULIENNE)
  226. Oh, pargué, je gage que non : il faudrait pour ça, qu'il n'y eût point de Charlot, ni de Bailli, Madame Julianne. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  227. Tu n'es pas noyé ; vraiment, je le vois bian. (Acte 1, scène 10, JULIENNE)
  228. Dame acoutez, si ce sti-là est fou, Monsieur le Bailli n'est pas trop sage ; ils disont comme ça tous deux, que vous avez fait noyer votre mari. (Acte 1, scène 10, MADAME AGATHE)
  229. Ç'est vrai, je l'ai vu, mais le Bailli dit que non, et Charlot dit de même, et comme ils sont deux contre un, je ne sais qu'en croire. (Acte 1, scène 10, MADAME AGATHE)
  230. Comment, qu'est-ce qu'il y a ? (Acte 1, scène 18, JULIENNE)
  231. Enfuyez-vous-en vivement, vous dis-je, voilà le Bailli qui amasse du monde, pour venir vous prendre prisonnière. (Acte 1, scène 18, COLETTE)
  232. Pargué, bon ; ça commence bian. (Acte 1, scène 18, CHARLOT)
  233. Oui, toi-même ; et si cela est, tu feras bien de t'enfuir. (Acte 1, scène 18, COLETTE)
  234. Oui, le Bailli est convenu que je le dirions comme ça. (Acte 1, scène 18, CHARLOT)
  235. Oh, dame ! (Acte 1, scène 18, CHARLOT)
  236. Comment ? (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  237. Voilà des Violons que je vous amenais, Monsieur : mais il faudra les renvoyer, je pense, et monsieur le Bailli nous prépare d'autres occupations, à ce que je viens d'apprendre. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
  238. Non, Monsieur, je sais seulement qu'il prétend que nous ayons noyé le Meunier ; et que sur la déposition de ce maroufle, on a décrété contre vous et moi. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
  239. Comment, maraud... (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  240. Hé miséricorde, Monsieu, ne me tuez pas. (Acte 1, scène 20, CHARLOT)
  241. Laissez-moi faire seulement, j'y vais donner ordre. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
  242. Monsieur, point d'emportement, ce ne sont que de petites formalités, dont le devoir de ma charge ne me permet pas de me dispenser. (Acte 1, scène 22, LE BAILLI)
  243. L'affaire est importante, Monsieur, il y a ici mort d'homme et supposition, voyez-vous ? (Acte 1, scène 22, LE BAILLI)
  244. Il n'y a ni l'un ni l'autre : mais il pourrait arriver, si vous vous mettez en devoir... (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  245. Comment, tatigué, queu changement ! (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  246. Julianne est devenu bonne femme. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  247. Comment ? (Acte 1, scène 23, LE BAILLI)
  248. Ce ne l'est point là, Madame Julienne. (Acte 1, scène 23, LE BAILLI)
  249. Palsangué, vous en avez menti, Monsieur le Bailli. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  250. Le Meunier est noyé, cela aura des suites. (Acte 1, scène 23, LE BAILLI)
  251. Comment de sa façon ? (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  252. Oui voirement, c'est ly qui m'a conseillé de laisser croire ça, pour faire pendre Julianne. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  253. Pour me faire pendre ? (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  254. Morgué, je ne l'ai pas eu longtemps, comme tu vois, je sis sans rancune. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  255. Ne me fais plus enrager, je n'irai plus à Nemours, vivons bian ensemble ; la Justice en aura un pied de nez, et si alle ne le boutera morgué pas dans nos affaires. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  256. Madame Julianne, vela ces parsonnes que vous avez fait prier des fiançailles de Colette, qui n'osont approcher, parce qu'ils voyont ici des gens de Justice. (Acte 1, scène 24, MATURIN)
  257. Mais parle donc, hé, femme, est-ce que tu maries comme ça notre nièce, sans que j'en sache rian ? (Acte 1, scène 24, JULIEN)
  258. Oui, Julian, et si u n'y bailles pas ton consentement, je recommencerons à quereller, mon enfant, tu n'as qu'à dire. (Acte 1, scène 24, JULIENNE)
  259. Oh palsangué non, ne querellons point, j'aime mieux faire tout ce que tu voudras. (Acte 1, scène 24, JULIEN)
  260. Lorsque vous caressiez ma petite meunière, v.13 (Acte 1, scène 25, CHARLOT)
  261. Quoi me ravir Colette, à moi de la magnière ? v.15 (Acte 1, scène 25, CHARLOT)
  262. Ça me déplaît, ça ne vaut rian, v.16 (Acte 1, scène 25, CHARLOT)
  263. Je ne suis qu'une meunière ; v.20 (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE LOLOTTE)
  264. Me ranger sous sa loi sévère, v.23 (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE LOLOTTE)
  265. Je me rirais de son dessein ; v.24 (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE LOLOTTE)
  266. En faisant même un mauvais pas ; v.32 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)
  267. Il prend meunière bien jolie, v.33 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)
  268. Son moulin ne chômera pas. v.34 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)
  269. Vous qu'Amour à l'hymen destine, v.39 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)

LE TUTEUR (1694)

  1. Gros et grand comme je sis, c'est une honte que je ne sache pas encore lire. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. Si on me voyait dans un biau carrosse, qu'est-ce qui croirait que j'ai été paysan ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  3. Je ne m'en souviendrais peut-être pas moi-même. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  4. Je me promène, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  5. Comme j'avons soupé de bonne heure, en attendant qu'il soit tout à fait nuit, je suis bian aise de faire un peu de digestion. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  6. C'est que je songeais à faire fortune : je ne sis pas un sot, non, tel que vous me voyez. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  7. J'en ai comme un enragé ; mais, je ne sais pas lire, c'est ce qui me chagraine. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  8. Comment donc, Lucas ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  9. Accoutez, je sommes pour être mariés ensemble ; car Monsieur Bertrand notre maître dit qu'il le veut, je le veux bian itou. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  10. Quand vous ne le voudriais pas, vous, je sommes deux contre un, à la pluralité des voix je serons mari et femme, ne vous en déplaise. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  11. Tout justement, vous l'avez deviné. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  12. J'aime à être riche, moi ; il m'est avis que ça est bian commode, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  13. Oh bian donc, comme je partagerons notre forteune, il n'y a point de danger de vous montrer ce que je vians de trouver. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  14. Madame votre mère m'est venue trouver : vous avez fort bien fait de lui mander naturellement où vous êtes, le sujet qui vous y retient, et les moyens qu'il y a de vous rendre service. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  15. Je n'ai pas le temps de m'amuser, je m'en cours dire à Monsieur Bernard queuque chose que j'ai vu ; car je ly dis tout, comme vous savez, c'est ce qui fait que je sommes si bons amis. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  16. As-tu quelque chose à m'apprendre qui puisse me faire plaisir ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  17. C'est par hasard qu'elle est entre mes mains ; je ne sais ce qu'elle signifie, mais le coeur me dit quelque chose de bon, et je me flatte que nous allons voir de la nouveauté dans nos affaires. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  18. Ce ne sont pas les soupirants, Dieu merci. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  19. Vous n'en avez que trop, peut-être, et je ne sais pas même s'il n'y en a point ici quelqu'un incognito, qui attend une occasion favorable pour se déclarer. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  20. Donnez-vous patience, nous aurons tout le temps d'éclaircir mes doutes, et selon toutes les apparences nous ne retournerons pas sitôt à Paris. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  21. Ce bizarre Monsieur Bernard, que votre père en mourant s'avisa pour nos péchés de nommer votre Tuteur en dépit de toute la famille, a ses raisons pour demeurer ici, et sous prétexte d'embellir sa maison de campagne, de faire peindre ses appartements, il vous cache aux yeux de tout le monde, et nous tient reléguées depuis six mois dans le fond d'un Village, où il y a plus de cinq mois et trois semaines que je m'ennuie. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  22. Vous vous ennuyez aussi, et de plus d'une manière, même. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  23. L'état de fille vous déplaît autant que le Village, et franchement vous avez raison ; c'est une chose ennuyeuse. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  24. Que me servirait-il qu'on m'aimât, et même de faire un choix ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  25. Les injustes caprices de mon Tuteur, qui refuse tous les partis qui se présentent, ne me permettent pas de me déterminer en faveur de quelqu'un. (Acte 1, scène 4, ANG?LIQUE)
  26. Que me conseilles-tu ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  27. Les mauvaises manières qu'il a pour moi ne me feront jamais sortir des égards que je me dois à moi-même ; et quelque passion que je puisse avoir, elle sera toujours soumise à la raison et à la bienséance. (Acte 1, scène 4, ANG?LIQUE)
  28. Et avec ces beaux sentiments-là, vous mourrez vieille fille, cela est cruel : Monsieur Bernard, pour ne point rendre compte de votre bien, écartera tous les prétendants ; car enfin il n'a point eu jusqu'ici de bonnes raisons pour rebuter ceux qui vous ont demandée. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  29. Parce qu'il est ignorant, dit-il : la grande merveille ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  30. Hé, mort de ma vie, si pour être de robe il fallait absolument être habile homme, la plupart des Charges seraient à vendre. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  31. Oh, cet homme-là ne me revenait point du tout, je te l'avoue. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  32. Il dit que c'est un homme qui ne s'attache qu'à l'étude, et qui ne songe point à son Régiment : le Conseiller en sait trop peu pour un Magistrat, et le Colonel en sait trop pour un homme d'épée. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  33. Tu me fais entrevoir des choses? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  34. Et comment a-t-il reçu la demande que lui fit, il y a quelque temps, la mère de ce jeune Marquis, dont les terres sont si proches d'ici ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  35. Je ne le connais pas non plus que vous, et cependant je m'intéressais pour lui, parce que Madame sa mère est si bonne personne, outre qu'il est presque toujours à la Cour ; et l'air de ce pays-là nous conviendrait assez, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  36. Il prétend encore avoir eu raison ; ce Marquis, dit-il, est trop honnête homme. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  37. C'est un Courtisan qui ne sait pas son métier, Monsieur Bernard veut que tout le monde excelle comme lui, dans ce qu'il se mêle de faire. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  38. Comment donc, qu'on excelle comme lui ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  39. Vous ne voyez pas comme moi que sa conduite est admirable ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  40. N'est-ce pas faire le métier de Tuteur à merveille ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  41. Comment ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  42. Morgué je le sais bian, il n'y aura point de nenni pour cette fois-ci, et sti qui la prend n'en aura pas le démenti ; car j'y ons regardé. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  43. Quel homme est-ce ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  44. Quelque jeune homme, peut-être ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  45. Un jeune homme ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  46. Fi : est-ce que ce serait une bonne affaire pour une fille qu'un jeune homme d'astheure ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  47. Ils avons toujours queuque ménage en Ville les gens de qualité, et ils en sont plus soigneux que de celui de leurs femmes encore. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  48. Elle serait bian lotie : aujourd'hui Madame, et demain rian peut-être. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  49. Tatigué comme vous gobez ça. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  50. Hé pargué, tenez vela Monsieur, qu'il vous le dise lui-même. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  51. Oh, c'est vous que je cherche, Angélique : j'allais monter à votre appartement, et je suis bien aise de vous rencontrer ici. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  52. Oui, depuis le souper on m'a appris des choses qui ont achevé de me faire prendre des résolutions dont vous serez bien aise, et j'ai de bonnes nouvelles à vous dire. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  53. Me voilà prête à vous écouter. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  54. On m'a déjà demandée tant de fois inutilement, que cette nouvelle n'est pour moi, ni surprenante, ni agréable. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  55. Oh, cette fois-ci ne sera pas comme les autres, et de la manière dont Monsieur parle, je vois bien qu'il a de bonnes intentions. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  56. Les meilleures du monde, Lisette. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  57. Il me semble qu'il ne manque plus à l'accomplissement de mon ouvrage, que de la voir heureusement mariée. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  58. Aujourd'hui tout me détermine à la marier incessamment, et j'ai été averti de bonne part qu'on forme des desseins contre son honneur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  59. Au remède, Monsieur, vite, au remède, on ne peut trop se hâter de mettre l'honneur des filles à couvert des mauvaises intentions des hommes. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  60. Vous êtes un homme de bon esprit. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  61. Et pour la dérober aux persécutions et aux poursuites d'une foule de prétendants qui ne lui conviennent point, j'ai résolu dès demain d'en faire ma femme, et j'ai pris pour cela? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  62. Comment, Monsieur ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  63. Mes conjectures n'étaient pas fausses. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  64. De vous épouser dès demain moi-même, et d'ôter ainsi tout espoir? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  65. Vous voilà toute je ne sais comment. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  66. Je me trouve mal, Monsieur. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  67. Madame, Madame, holà donc, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  68. Ouais, voilà un mal qui lui prend bien brusquement. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  69. Oh bien, bien, cela ne sera rien : qu'elle prenne un peu de repos, je mettrai bon ordre à ce qui la chagrine. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  70. Nous y mettrons un contrordre, nous autres. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  71. Mon bon sens et moi, je sommes à votre sarvice. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  72. Que penses-tu de l'évanouissement d'Angélique ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  73. Morgué, je pense qu'alle ne vous aime point. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  74. Il vient un grand homme à cheval. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  75. Il y était il n'y a pas une bonne heure : le Jardinier et ly se promenont, ils parlont, ils gesticulont, ils se tourmantont, et puis ils se séparont : le Monsieur à cheval galope d'un côté, et le Jardinier trotte de l'autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  76. Maturine, la servante des trois Rois, dit qu'ils avont cheuz eux du depuis quatre jours, trois ou quatre Monsieux que votre Jardinier connaît itou : ils soupiont tout à l'heure ensemble, et ils parlions de vous, de Mademoiselle Angélique ; ils disiont qu'il la fallait ôter de vos pattes, et qu'ils la mettriont dans les pattes d'un autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  77. Hé, morgué, chassez-les sans approfondissement. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  78. Je sommes cheux vous, j'y avons deux filles, vous aimez l'une, vous voulez que j'aime l'autre, je le veux bian, moi, pour vous faire plaisir, tout coup vaille. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  79. Accoutez, mettons tout le monde dehors, et ne demeurons que nous quatre, je ne serons jaloux de parsonne, et je varrons beau jeu, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  80. Pour toi, quand je serai dehors, prends soin de bien rôder partout, et d'observer exactement ce qui se passera dans le logis. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  81. Il faut bien qu'il le soit, car vela lui-même. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  82. Avez-vous quelque ordre à me donner, Monsieur ? (Acte 1, scène 8, L'OLIVE)
  83. Me voilà prêt à vous obéir. (Acte 1, scène 8, L'OLIVE)
  84. Tu n'y a pas mis les pieds, infâme ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
  85. Oh pour cela oui, Monsieur, je vous l'avoue, ce sont de mes amis, des gens de qualité. (Acte 1, scène 8, L'OLIVE)
  86. À qui en a-t-il donc de vous rosser comme ça, sans dire gare : queu caprice est ça, Monsieur le Jardinier ! (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  87. Est-ce que vous prenez ça sérieusement ? (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  88. Il ne vous a baillé que queuques coups de bâton, vela une belle bagatelle, ce sont de petites himeurs qui ly prenont comme ça parfois, et il faut un peu excuser les défauts des parsonnes. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  89. Mais baste, j'ai aussi des défauts à peu près pareils ; et si les siens le reprennent encore, les miens me prendront à coup sûr, et nos défauts auront querelle ensemble. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  90. Il ne la veut marier avec parsonne, parce qu'il veut qu'alle se marie avec ly, mais elle ne l'aime pas. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  91. Non voirement, c'est ce qui le met de mauvaise himeur. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  92. Il la battrait si alle était sa femme ; en attendant qu'alle la devienne, afin que les coups qu'alle mérite ne soyont pas perdus, il les baille au premier venu, c'est sa magnière. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  93. Oh, pour ça, c'est un plaisant homme. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  94. Comment donc ? (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  95. Ce sont eux qui vous avons procuré cette aubaine-là, je vous conseille de les en remercier. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  96. Trouverai-je l'occasion de me déclarer ? (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  97. N'êtes-vous point las de ce déguisement, Monsieur ? (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  98. Monsieur Bernard vient de me donner cent coups de bâtons, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  99. À moi-même. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  100. Son gros coquin de Fermier dit que c'est sa coutume ; pour se désennuyer, il rosse tantôt l'un, tantôt l'autre : votre tour viendra peut être, c'est ce qui me console. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  101. Vous ne regardez ce Monsieur Bernard que comme le Tuteur d'Angélique ? (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  102. Que me dis-tu là ? (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  103. Ne vous alarmez point, Angélique le hait en perfection ; et la crainte qu'elle a d'être à lui, la déterminera plus facilement à se donner à vous. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  104. Hé, allez, allez, Monsieur, les filles d'aujourd'hui sont des animaux bien apprivoisés ; elles ne s'effarouchent point qu'on les aime, et nous vivons dans un siècle fort aguerri. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  105. Non, l'Olive, attendons pour me déclarer que le Chevalier d'Artimon son oncle, soit arrivé. (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  106. Mais il tardera peut-être ; croyez-moi, Monsieur, il y a quatre ou cinq de mes camarades dans le Village qui n'attendent que vos ordres pour entrer en action. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  107. Vous attendez, vous le consentement de votre Maîtresse, il faut le demander pour l'obtenir. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  108. La fourberie sera découverte avant terme, si nous ne nous hâtons d'en profiter. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  109. Voici la suivante, laissez-moi un peu causer avec elle, j'irai dans un moment vous rendre compte de la conversation. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  110. Il faut absolument que je démêle ce que je soupçonne. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  111. Vous me semblez avoir l'esprit occupé de quelque affaire importante, Mademoiselle Lisette ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  112. Oui, j'ai quelque chose en mouvement dans la cervelle, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  113. Refuseriez-vous de m'apprendre la cause de votre mouvement ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  114. C'est notre Monsieur Bernard qui me chagrine. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  115. Cela est heureux, c'est aussi lui à qui j'en veux justement. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  116. Il forme de petits projets que je renverserai s'il m'est possible. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  117. Oui, Mademoiselle, je ne suis pas glorieux, comme vous voyez. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  118. Oh, pour cela oui, comme tous les diables. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  119. Et s'il ne tient, pour vous le persuader, qu'à faire pièce à Monsieur Bernard, vous n'avez qu'à parler, je suis votre homme. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  120. Je rends service à un honnête homme qui n'est pas ingrat de ce qu'on fait pour lui. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  121. Comment ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  122. Justement. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  123. C'est une grande disposition pour en aimer un autre. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  124. Voilà d'heureuses conjonctures ; et si vous voulez lui faire entendre que le Peintre est mon maître, homme de condition, amoureux d'elle à la folie. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  125. Pourquoi me laisses-tu seule, Lisette ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  126. Dans l'accablement où je suis, tu m'abandonnes à mes chagrins, et depuis que tu es sortie de ma chambre, j'ai fait les plus cruelles réflexions. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  127. Vivat, Madame, la fortune et l'amour sont pour la jeunesse, et le Tuteur est pris pour dupe. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  128. Comment ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  129. Que me dis-tu ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  130. Un de mes amants ! (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  131. Et dans l'extrémité où je me trouve, que j'ai peu de secours à attendre d'une tendresse comme la sienne ? (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  132. Oui, vous aimez la vivacité dans un amant, vous avez le goût bon ; et le Peintre en aura, ne vous mettez point en peine. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  133. Ah, Lisette, que sa présence me cause de trouble, je n'ai jamais senti ce que je sens. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  134. Hé, allons donc, Monsieur, ferme, courage. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  135. Qu'osera-t-il donc entreprendre, pour me prouver l'amour que tu me dis qu'il a pour moi ? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  136. J'oserai tout, belle Angélique, si vous souffrez que je vous aime, et si vous me permettez d'espérer. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  137. Le voilà en mouvement, Dieu merci. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  138. J'ai fait parler à votre Tuteur ma mère elle-même. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  139. Madame, c'est le Marquis dont nous parlions encore aujourd'hui. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  140. Si vous êtes le Marquis, Monsieur, j'ai reçu tant de témoignage de tendresse de Madame votre mère, quand elle vint ici? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  141. Je me donne au diable. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  142. Madame sa mère est aussi folle de vous que le fils, c'est beaucoup. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  143. Madame, par reconnaissance pour l'une, vous ne pouvez vous dispenser d'aimer l'autre. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  144. Je ne demande point, adorable Angélique, que pour vous délivrer des persécutions d'un Tuteur bizarre, vous vous jetiez aveuglément entre mes bras, moins par tendresse, peut-être, que par désespoir ; c'est l'amour qui me fait faire le personnage que je fais ici. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  145. Hé retirez-vous, la nuit s'avance à grand pas : quand elle sera tout à fait obscure, revenez ici dans le même endroit, vous nous y trouverez l'une et l'autre. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  146. Que je vais attendre ce moment avec impatience ! (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  147. Nous voyagerons, Monsieur, apparemment, et la partie sera quarrée ; elles sont à nous, sur ma parole. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  148. Mais comment la finir sans consentir à un enlèvement ? (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  149. Ce ne sera pas un enlèvement, le Ciel nous en préserve. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  150. Il faudra faire la chose par manière de promenade. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  151. Bon, bon, c'est une bonne carogne que la médisance ; elle est elle-même si fort décriée, que personne ne s'embarrasse de ce qu'elle peut dire. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  152. Le voilà, Madame, nous sommes perdues. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  153. Palsangué, qui va là toi-même ? (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  154. Hé, voirement oui, qui pourrait-ce être ? (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  155. Vous m'avez baillé ordre de rôder partout ; et je rôde, comme vous voyez, mais je ne trouve rian. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  156. La nuit devient noire, ils vont venir : comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  157. Tatigué, comme vous vous gaussez ! (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  158. Non vraiment. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
  159. Oh bien morgué, je sommes donc ici plus de deux ; il y a de la trahison, prenons garde à nous. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  160. Doucement, Lucas. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  161. Oui, Monsieur, c'est moi qui me promène avec Lisette. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  162. Les mâles se sont envolés, Monsieu, je n'avons déniché que les femelles. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  163. Pour dissiper un grand mal de tête qui lui est resté de son évanouissement de tantôt, je lui ai conseillé de faire un tour de promenade. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  164. C'est fort bien fait : mais l'heure de la promenade est un peu passée, l'humidité de la nuit pourrait vous incommoder, rentrons. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
  165. L'air me fait du bien, au contraire ; et je continuerai, s'il vous plaît, de me promener avec Lisette. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  166. Non, non, puisque vous voulez vous promener, je ne vous quitterai point, je suis ce soir aussi dans le goût de la promenade ; allons, venez. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
  167. Où êtes-vous donc, Mademoiselle Lisette, que je nous promenions itou par ensemple ? (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  168. Les moments me durent des siècles, absent d'Angélique, et je ne puis me rendre trop tôt dans un lieu où elle doit être, où je lui ai parlé de mon amour pour la première fois, et où j'espère la trouver sensible à ce que je souffre pour elle. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
  169. Cela est bien tendre :mais, dites-moi un peu, Monsieur, si par aventure les belles consentent au voyage, cette affaire-ci me paraît d'une nature à mériter que la justice s'en mêle. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
  170. Oui, cela s'accommodera pour vous ; mais je serai peut-être pendu par accommodement, moi : ce sera un des articles. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
  171. Ce Monsieur Bernard m'en veut diablement. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
  172. Je te réponds de tout, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
  173. Nous revenons insensiblement au même endroit où vous nous avez trouvées. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  174. Cette allée sombre vous plaît apparemment mieux qu'une autre ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  175. Mais, mignonne, n'êtes-vous point lasse de vous promener, et ne serions-nous pas mieux dans la maison ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  176. Vous ne vous plaisez qu'à me contraindre. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  177. Elle a raison : un peu de complaisance une fois en votre vie, y a-t-il du mal à se promener ? (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  178. Moi-même. (Acte 1, scène 18, L'OLIVE)
  179. Comment ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  180. Je dis, Monsieur, que si vous voulez rentrer absolument, nous achèverons, Lisette et moi, notre caprice de promenade. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  181. Mais, Mignonne, cette passion de vous promener ainsi toute la nuit me paraît bien nouvelle et bien extraordinaire, j'ai peine à croire qu'elle soit sans fondement, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  182. Et moi, Monsieur, je vous avoue naturellement que vous voyez juste. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  183. Madame, vous me perdez. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
  184. Il a eu aujourd'hui l'audace de me dire qu'il est amoureux de moi. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  185. Hem, que vous êtes bonne, Madame ! (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  186. C'est par ordre de Monsieur que tout cela se fait, il veut nous éprouver ; et cela n'est ,ni beau, ni honnête de soupçonner de pauvres innocentes comme nous, et de faire sonder notre pudeur par un Peintre, et par un maraud de Jardinier. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  187. Oui vraiment, un rendez-vous, et nous avons eu la faiblesse de leur accorder la chose, Monsieur. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  188. Comment oui ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  189. Les filles sont curieuses ; on est bien aise de voir jusqu'où des coquins comme cela, pousseront las choses. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  190. Je n'aime pas ça. (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  191. Pour moi, Monsieur, je ne veux pas être la dupe de cette affaire, s'il vous plaît ; je démêlerai l'aventure, et vous me vengerez de ces Insolents. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  192. Mort de ma vie, il les faut faire expirer sous le bâton, Madame. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  193. Si tu ne me laisses aller, je crierai. (Acte 1, scène 18, L'OLIVE)
  194. Oh, je saurai bien me venger de vous, s'il est vrai, comme je le pense, que ce soit vous, qui par soupçon de ma conduite, me fassiez faire cette mauvaise plaisanterie. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  195. Voulez-vous me le bien persuader ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  196. Oh, je le veux bien, vous me rendez justice. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  197. Il faut donc que Lucas prenne aussi ma place, Madame ? (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  198. Comment donc ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  199. Il faut prendre des habits de femmes pour les mieux tromper. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  200. Ça est bian pensé des habits de femmes ! (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  201. Et pour l'ajustement de Lucas, vous le prendrez dans ma garde-robe. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  202. Allez vite, et revenez de même. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  203. Je ne tiens pas mal aussi ce qui me tombe en partage ; et quelques efforts que vous ayez faits pour m'échapper? (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  204. Je fais tout mon bonheur d'être auprès de vous : mais le commencement de notre conversation? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  205. Je me donne au diable, j'ai eu belle peur ; j'ai cru d'abord que vous étiez traîtresse, Madame. (Acte 1, scène 19, L'OLIVE)
  206. Cette conversation s'est terminée plus heureusement que vous ne pensiez. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  207. Elle vous a débarrassée de vos surveillants ; nous sommes seuls, charmante Angélique, quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  208. De grâce, parlons sérieusement, je vous prie. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  209. On vous parle sérieusement aussi, il faut y aller. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  210. Adorable Angélique, profitons d'une occasion si favorable : il s'agit de me désespérer, ou de vous déterminer à une fuite. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  211. Et que deviendrai-je en attendant, moi, Madame ? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  212. Vous me dites que vous m'aimez, vous aurez le temps de me le persuader. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  213. Après ce que vous avez dit à votre Tuteur, il ne faut pas que le jour me retrouve chez lui, ni dans le Village. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  214. Sa confiance, Madame ! (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  215. Il faut que j'aie plus d'esprit que mon maître assurément ; car je comprends la chose à merveille, moi. (Acte 1, scène 19, L'OLIVE)
  216. Je vous expliquerai tout, suivez-moi seulement. (Acte 1, scène 19, L'OLIVE)
  217. Je vous obéis aveuglément, Madame, quel prix recevrai-je de ma soumission ? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  218. Hé, allez, allez, Madame, C'est un bon homme qui le mérite bien. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  219. Comment, on ne saurait se défaire de ce petit importun-là ? (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  220. Avouez que je ne vous ai pas mal secondée : nous sommes vives nous autres dans l'occasion, nos soupirants en ont tremblé. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  221. Assurément. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  222. Oui, Madame, on applique le remède, il faut lui donner le temps d'opérer : rentrons dans le logis. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  223. Vous prétendez en vain m'échapper : je veux vous mener moi-même à Monsieur Bernard, et le rendre témoin de votre trahison ; comment malheureuse, vous trompez un si honnête homme ? (Acte 1, scène 21, DORANTE)
  224. Comment, Lucas ? (Acte 1, scène 21, L'OLIVE)
  225. Quel vacarme est-ce là ? (Acte 1, scène 22, MATURINE)
  226. Lucas en habit de femme, que veut dire ceci ? (Acte 1, scène 22, DORANTE)
  227. Ça veut dire que je croyons vous attraper, et que je sommes attrapés, nous. (Acte 1, scène 22, LUCAS)
  228. Oui, mon cher enfant, c'est moi-même. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
  229. Ne me faites point d'excuses. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
  230. Venez embrasser cet honnête garçon-là : voilà la perle des domestiques. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
  231. Vous me rendez justice à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
  232. C'est quelque affaire pressée, apparemment. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  233. Le Chevalier me tient parole, tout va bien, l'Olive. (Acte 1, scène 22, DORANTE)
  234. Morgué, Monsieur, ne nous montrons pas comme ça, on se gausserait de nous. (Acte 1, scène 22, LUCAS)
  235. Oui, Monsieur, c'est moi-même. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BERNARD)
  236. Le pauvre homme a perdu l'esprit depuis quelque temps, il nous le faut veiller toutes les nuits. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  237. Comment, insolente ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BERNARD)
  238. Il ne courre encore que dans le jardin ; mais il courra bientôt les champs, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 23, L'OLIVE)
  239. C'est le Fermier de Monsieur Bernard, qui a la même folie que son maître, ils ont tous deux la rage d'être femmes. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  240. Morgué, ça n'est pas vrai, je ne veux pas être femme, c'est une trop méchante engeance, et j'aimerais mieux être loup-garou. (Acte 1, scène 23, LUCAS)
  241. Ouais, tout ceci commence à me déplaire, qu'est-ce donc que cela signifie ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BERNARD)
  242. Nous divertirons ces Dames dans le voyage, Monsieur. (Acte 1, scène 23, L'OLIVE)
  243. Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bernard, votre folie me paraît dangereuse, vous demeurerez tout seul : mais je vous ferai garder à vue, en attendant qu'on vous enferme, ou que votre bon sens vous revienne. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  244. Vous êtes persuadé de mon zèle et de ma fidélité, je vais suivre votre maîtresse ; et je vous promets de l'entretenir toute ma vie dans les bons sentiments qu'elle pour vous. (Acte 1, scène 23, DORANTE)
  245. Ils ont biau dire, je sommes pas fous, je sommes les sots, et si j'avions épousé ces deux carognes-là, je l'aurions été bian davantage. (Acte 1, scène 23, LUCAS)

LES VENDANGES (1694)

  1. Tu es bien de mauvaise humeur, mon enfant. (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  2. Je ne suis pas contente de me marier. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  3. Je sis la première, si vous voulez : si mon oncle me voulait faire plaisir? (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  4. Mais voirement, fille, tu perds l'esprit. (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  5. Oui, fort bien, ma tante, vous me donnez donc pour vingt écus ! (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  6. Oh, je vaux davantage, s'il vous plaît et quand mon oncle me devrait tuer, je ne serai jamais la femme du Collecteur. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  7. Tu le voulais bien il n'y a que deux jours, j'allîmes ensemble à Paris acheter les étoffes ; on s'est mis en dépenses. (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  8. Hé bien, ma tante, vela justement ce que c'est, puisqu'il faut vous le dire, je n'avais jamais été à Paris ; vous m'y avez menée, je ne veux plus du Collecteur. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  9. Le beau raisonnement ! (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  10. Elle ne veut plus du Collecteur, parce qu'on l'a menée à Paris : quelle cervelle ! (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  11. Comment donc ? (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  12. Je veux devenir Madame, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  13. Devenir Madame, miséricorde ! (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  14. Ma chère tante, laissez-moi devenir Madame, je vous prie. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  15. Hé, comment feras-tu, malheureuse, pour te faire Madame ? (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  16. Vous vous souvenez bien de cette grande boutique, dans cette grande rue où vous achetâtes du brocard pour me faire une jupe ? (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  17. C'était moi qu'il regardait, ma tante, ce n'était pas vous ; et tenez, je suis sûre qu'il était plus aise de me voir, que toutes les Madames qu'il a jamais vues. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  18. Oh, mon enfant, je sommes perdues. (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  19. Point, ma tante, il me veut faire Madame, je lui ai déjà parlé, c'est lui qui me l'a dit. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  20. Tiens, Lucas, veux-tu franchement que je te dise la chose ? (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  21. Pargué tu me feras plaisir, car je n'y entends goutte. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  22. Bon, palsanguenne, est-ce que rien me fâche, dis. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  23. Ce Collecteur est peut-être un ivrogne comme toi ; comprends-tu, Lucas ? (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  24. Assurément, est-ce que tu crois que je ne veux pas bien du mal à mon père et à me mère, de m'avoir mariée avec un homme qui ne fait que boire ? (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  25. Oh, pour ça, Margot, vous êtes une ingrate ; car je remercie tous les jours notre Curé de m'avoir marié, moi. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  26. Je ne me moque point, vous êtes une fort jolie femme, Margot, mais vous n'êtes pas bonne. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  27. Tu me fais toujours queuque pièce, et stanpendant ça ni fait rien, je t'aime assez comme ça ; je t'aimerais trop si tu étais milleure, et les maris qui aimont trop leurs femmes, ne s'en trouvont pas mieux le plus souvent. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  28. Tiens, Margot, ta mauvaise himeur me fait queuque fois plaisir, le diable m'emporte. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  29. Ç'amon, voirement, tu te soucies bien de quelle humeur je sis, tu ne songes qu'au vin. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  30. Oui, tu n'aimes pas le monde, je connais trop de gens, et tu es fâchée que j'aie des amis, toi, Margot. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  31. Ils venont me chercher pour entretenir connaissance, moi, je paie pour entretenir l'amitié ; ça n'est-il pas juste ? (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  32. Tu me fais songer qu'il m'attend pour une petite affaire, je vais lui payer une pinte. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  33. Paix, Margot, ça me baillera de l'esprit, laisse faire. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  34. Il n'y a rien qui baille de l'esprit comme d'abreuver des gens qui en avont, il y a tout plein de parsonnes riches qui s'en trouvont bien ; et quoiqu'ils ne disions de bons mots que par bricole, stanpendant, Margot, nan les admire. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  35. N'as-tu pas envie de les mener boire ? (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  36. Je crois, Dieu me pardonne, que c'est ce Monsieur de Paris qui veut faire Claudine Madame. (Acte 1, scène 3, MARGOT)
  37. Il est vrai pour cela, que la réputation de Monsieur Lucas est extrêmement en réputation, et Monsieur Lucas a la réputation d'avoir toujours le meilleur vin de France, aussi je meurs d'envie d'en boire, ou le diable m'emporte. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  38. Vous ne me sauriez faire plus de plaisir. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  39. Margot, que l'on tire du milleur, et qu'on en apporte à ces Messieurs. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  40. La nièce Claudine n'est pas menteuse. (Acte 1, scène 3, MARGOT)
  41. Ce n'est pas la seule envie de goûter votre vin, qui nous fait vous rendre visite : nous venons voir comment vous faites, Monsieur Lucas, vous êtes dans le temps des vendanges ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  42. Palsangué vous ne pouviez mieux venir, je commencerons demain. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  43. Vous avez bonne mine, franchement, et je n'ons point de garçons dans le Village qui en approchions. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  44. Quand nos habillements ne suffiraient pas à nous faire connaître, il serait difficile de cacher notre condition. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  45. Pour vous parler franchement, nous sommes nés comme vous l'un et l'autre en bonne et franche paysannerie. (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  46. Oh bian pargué, je vous en aime mieux. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  47. Nous sommes de bons enfants qui ne cherchons qu'à nous réjouir. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  48. Nous aimons le bon vin préférablement à toutes choses : mais comme nous nous ferions un scrupule d'en boire, si nous n'aidions pas à le faire, c'est pour cela que nous venons vous offrir nos services. (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  49. Margué, je sis comme vous, je me baille de la peine pour le faire venir, mais j'en veux boire à proportion. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  50. Grand merci. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  51. Oh, palsangué je vous bouterons à même. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  52. Queuque bonne mine que vous ayez, je ne veux pas bailler un sou davantage, je vous en avertis : la mine ne sert de rien en vendange ; et les parsonnes qui ont la meilleure façon, ne sont pas toujours ceux qui faisons le plus de besogne. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  53. Nous ne sommes point intéressés, vous avez de bon vin, nous en boirons avec vous tant que dureront les vendanges, nous ne vous demandons point autre chose. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  54. Je l'entends bien comme ça : la grange est grande, j'ons de la paille fraîche. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  55. Assurément. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  56. En attendant vela notre minagère qui a les clefs de la cave ; si le vin vous duit, ne l'épargnez pas, et tâchez de mettre Margot en train, ça me ferait bien rire. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  57. Si Madame Margot était d'humeur à se mettre en train, il y aurait presse à boire avec elle. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  58. Oh voirement, vous le trouveriez bien plus heureux, s'il était le mari de notre nièce Claudine. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  59. L'autre jour dans cette grande boutique, vous ne me regardiez presque pas, et Claudine me l'a fort bien su dire. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  60. Oh pour cela, mon coeur et mes regards étaient également partagés entre l'une et l'autre, je vous assure. (Acte 1, scène 6, ÉRASTE)
  61. Point, point, vous trouvîtes Claudine la plus gentille ; et franchement, vous avez raison. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  62. Par ma foi, fille ou femme, je vous trouve de fort belle regardure, moi, et si vous voulez, pendant que mon maître regardera Claudine? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  63. Oh vraiment, je vous ai bien reconnus tous deux, mais avec tout ça, il n'est pas si gentil avec sthabit-là, qu'avec sti qu'il avait l'autre jour, et je ne m'étonne pas si nos filles aimont mieux les Monsieux de Paris, que les garçons de Village ; stanpendant comme vous voyez, au pourpoint près, c'est bien la même chose. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  64. Assurément. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  65. S'il savait quelle espèce de Vendangeurs nous sommes, nous ne coucherions pas dans la grange, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  66. Hé comment vous rendre service ? (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  67. Quand on aime les parsonnes, c'est pour le mariage, ou pour autrement. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  68. Si c'est pour autrement que vous aimez Claudine, je fis votre servante, ça ne se peut pas : si c'est pour le mariage, il y a encore rien à faire. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  69. Il faudra l'aimer pour autrement, ce sera votre pis aller, je vois bien cela. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  70. Non vraiment. (Acte 1, scène 6, ÉRASTE)
  71. Vous voyez, aimable Claudine, un homme que votre tante met au désespoir. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  72. Elle me veut persuader, Claudine, que vous ne pouvez être à moi. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  73. Hé pourquoi mentez-vous, ma tante ? (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  74. Vous êtes traîtresse, je m'en étais bien doutée, vraiment. (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  75. Je ne suis pas livrée : vous n'avez qu'à me prendre avant lui, cela finira la dispute. (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  76. Oh, pourvu que vous y consentiez, Claudine, je me moque de ses prétentions. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  77. Oui, laissez-les faire seulement, ma tante, les Messieurs de Paris ne sont pas des bêtes. (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  78. Lucas est diablement entêté. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  79. Oh vraiment, mon oncle n'aime pas tant le Collecteur que le cabaret, ma tante : il y a bien à dire. (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  80. Nous viendrons à bout de lui, vous dis-je, et je prétends aussi par le même moyen lui faire passer le goût du cabaret, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  81. J'avalerais de la poison pour corriger Lucas, tant je l'aime. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  82. Tant pis, vraiment, il faut qu'il le devienne. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  83. Un peu de jalousie guérit bien l'homme de la débauche. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  84. Écoutez un peu ce n'est guère ; et comme les parsonnes de Village sont malaisées à émouvoir, m'est avis qu'il faudrait que la médecine soit forte. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  85. Comment, de quoi elle servira ? (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  86. Que Margot fasse semblant seulement d'être éperdument amoureuse de vous, je réponds du reste. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  87. Comment semblant ? (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  88. S'ils allaient s'aimer tout de bon ? (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  89. Et vous, promenez-vous, à l'entour d'ici, sans faire semblant de nous connaître. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  90. Sarviteur, notre tante, ou peu s'en faut ; car il ne s'en faut plus que de petites sarimonies que je voudrais bien qui fussians faites : notre oncle Lucas veut remettre ça après vendanges, ce n'est morgué pas de mon avis au moins, Claudine. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  91. Nous n'y sommes pas encore. (Acte 1, scène 8, CLAUDINE)
  92. Vraiment, j'ai vu mon père et ma mère se battre comme des enragés, parce qu'ils ne s'aimiont pas quand ils s'épousirent. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  93. Oh, je ne nous battrons pas, nous ; car je nous aimerons. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  94. Mais palsangué, vela qu'est étrange : ce qui est différé n'est pas perdu ; elle m'aura, pourquoi se chême-t-elle. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  95. Il y a sous l'Orme des hautbois et des musettes qui faisons danser nos Vendangeux, je vas les quérir ; je veux pour la divartir qu'ils veniant danser avec elle. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  96. Que j'ai souffert pendant cet entretien, belle Claudine, et qu'il est cruel de céder un seul moment de votre conversation à un rustre comme celui-là. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  97. J'en ai pensé mourir de chagrin, cet homme-là m'est insupportable ; et depuis que vous m'avez dit que vous m'aimiez, je le hais encore bien davantage. (Acte 1, scène 10, CLAUDINE)
  98. Oh ça, Madame Margot, il faut ici de la résolution. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  99. Je nous sommes déjà frottés plus de cent fois depuis que je sommes en ménage, que faut-il faire ? (Acte 1, scène 11, MARGOT)
  100. Paraître bien amoureuse de mon Maître ; mais, il est question d'outrer la chose, au hasard d'être rossée comme je vous dis. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  101. La dernière fois qu'il s'enivrit, il s'endormit sur une bancelle : une de mes camarades et moi je lui attachîmes les bras et les jambes, et je le frotîmes comme tous les diables. (Acte 1, scène 11, MARGOT)
  102. Je le détachîmes, quand il dormit ; et le lendemain, je lui fîmes accroire qu'il avait rêvé. (Acte 1, scène 11, MARGOT)
  103. Pour moi qui n'aime que le vin, je laisse-là les femmes. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  104. Pargué je vous aime bian de cette himeur-là. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  105. Aussi c'est une méchante engeance que les femmes. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  106. Assurément. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  107. Tenez, morgué, pour avoir seulement rêver de la mienne ; je me réveillis tout moulu de coups. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  108. Oh, c'est une méchante carogne, que Margot, alle me fait enrager à la maison. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  109. Aussi en revanche quand je n'y suis pas, et franchement je n'y sis guères, je m'en baille à coeur joie. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  110. Que de savoir mettre à profit v.8 (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  111. Queuque sot se fâcherait contre elle ; mais moi, point du tout, rien ne me fâche, je me gobarge de tout ; sans souci, c'est là ma devise, et vela ma chanson : accoutez. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  112. Oui vraiment, et cela est admirable. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  113. Comme toutes choses ont deux faces ! (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  114. Comment donc, deux faces ? (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  115. C'est que Margot a un cousin, qui de son côté a fait aussi pour elle une chanson à peu près sur les mêmes rimes que la vôtre. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  116. Une femme peut tout faire v.18 (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  117. Parguenne, je ne connais point ce cousin-là ; mais, sa chanson en a menti. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  118. Allez, vous êtes pire qu'un loup-çarvier, de me vouloir faire un tour comme sti-là. (Acte 1, scène 13, MARGOT)
  119. Pourquoi ne m'aimer pas, moi qui vous aime tant ? (Acte 1, scène 13, MARGOT)
  120. Comment donc, morguenne, qu'est-ce ça signifie ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  121. La chanson n'a pas trop menti, Monsieur Lucas. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  122. Vous ne me répondez non plus qu'une souche, coeur dur, coeur ingrat, coeur parfide. (Acte 1, scène 13, MARGOT)
  123. Tatigué comme alle le bourre, vela une maîtresse femme, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  124. Oui, vraiment. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  125. Tu es bienheureux que je t'aime autant que je le fais, je t'aurais dévisagé pour ta parfidie. (Acte 1, scène 13, MARGOT)
  126. Alle le relance tout comme moi ; je ne sis pas le seul, Dieu marci. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  127. Oui vraiment, et vous ne l'êtes guères, vous. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  128. Ma chère Madame Margot, vous avez beau m'aimer, cela n'a rien de solide : il faut que je songe à un établissement, permettez de grâce? (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
  129. Madame Margot ! (Acte 1, scène 13, MARGOT)
  130. Tu m'appelles Madame, et tu en tutaies d'autres à ma barbe, barbare ? (Acte 1, scène 13, MARGOT)
  131. Monsieur Lucas me reçoit chez lui, il me fait boire de son vin, il me donne sa grange, il me retient pour travailler à ses vignes, Madame Margot, je suis honnête homme. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
  132. Tu es honnête homme, et tu ne m'aimes point : cela se peut-il imaginer, tigre ? (Acte 1, scène 13, MARGOT)
  133. Je m'en vais morgué me montrer, elle le débaucherait peut-être à la fin, si on la laissait faire. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  134. Voilà l'affaire en assez bon train ; allons faire venir Claudine pour le dénouement. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  135. Si je puis une fois l'entarrer, drès le lendemain je serai ra femme. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
  136. Je me donne au diable si tu m'entarres, je me porte à marveilles. (Acte 1, scène 14, LUCAS)
  137. Me voilà, Margot, regarde-moi donc ? (Acte 1, scène 14, LUCAS)
  138. C'est vous, notre homme, j'en sis bian aise. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
  139. Je crois, Dieu me pardonne, que tu rêves comme je rêvis l'autre jour, Margot ? (Acte 1, scène 14, LUCAS)
  140. Non vraiment, je ne rêve point. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
  141. Tiens, Lucas, voilà un vaurien à qui j'ai baillé mon coeur, il me l'emporte. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
  142. Mais, je me donne au diable, Margot, tu n'y songes pas. (Acte 1, scène 14, LUCAS)
  143. Me vela, te dis-je, je suis ton mari, tu me reconnais, et tu vas toujours le même train. (Acte 1, scène 14, LUCAS)
  144. Il ne m'aime point, Lucas, et je l'aime plus que ma vie. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
  145. Il me fait pièce ; mais j'aurai la consolation de m'en plaindre. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
  146. Ah palsanguenne vela la bande joyeuse, les Vendangeux et les Vendangeuses venont sur mes talons, j'allons nous divartir comme des Princes. (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR)
  147. Promets-moi donc que tu m'aimeras, petit parfide. (Acte 1, scène 15, MARGOT)
  148. Quand Margot se met des folies dans la tête, il faut que ça ly passe. (Acte 1, scène 15, LUCAS)
  149. Ce ne sont point des folies, je n'aime que lui, il a mon coeur ; et tant que j'aurai queuque espérance de devenir veuve je ne veux point qu'il se marie. (Acte 1, scène 15, MARGOT)
  150. Comment, morguenne, y a-t-il tant de façons ? (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR)
  151. C'est ce drôle-là, qu'il faut assommer, baillez-moi une fourche. (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR)
  152. Doucement, Monsieur le collecteur. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  153. Alarme, alarme. (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR-LUCAS)
  154. Je suis homme de condition, j'aime votre nièce : mais dans la vue de l'épouser. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
  155. Je me suis introduit chez vous sous ce déguisement : votre femme a pris de l'amour pour moi ; vous êtes malheureusement témoin d'une scène un peu fâcheuse, je vous l'avoue : consentez que j'épouse Claudine, et je vous rends le coeur de Margot. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
  156. Me feras-tu ce chagrin-là, mon enfant ? (Acte 1, scène 16, MARGOT)
  157. Claudine est à moi, vous me l'avez promise ? (Acte 1, scène 16, LE COLLECTEUR)
  158. Oh morgué, je vous la dépromets j'aime mieux qu'il épouse ma nièce que ma femme. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  159. Si fait, vraiment, je l'aime bien mieux que vous ; vous voulez vivre trop longtemps, et j'ai peur de m'ennuyer en ménage. (Acte 1, scène 16, CLAUDINE)
  160. Je sommes bian en train de rire, ma foi. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  161. Ils ne voulont rien, je les avais amenés pour nous divartir : mais je les remmène, et je ne sis pas d'himeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 16, LE COLLECTEUR)
  162. Sans emportement, Monsieur le Collecteur, prenez vous-même part à la fête, il ne vous en coûtera rien, je vous assure. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
  163. Ce sont des gens à moi, Monsieur Lucas, que j'ai amenés de Paris, pour contribuer aux plaisirs de Claudine pendant les vendanges. (Acte 1, scène 16, ?RASTE)
  164. Acoutez, pour moi je ne me saurais réjouir si Margot ne me rend son coeur, franchement. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  165. Comme une grande Ville. v.53 (Acte 1, scène 17, PREMIER PAYSAN)
  166. Comme une grande Ville. v.61 (Acte 1, scène 17, ENSEMBLE)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

  1. Palsanguenne, il faut avouer que je sis un grand fou de me mêler des affaires d'un homme aussi fou que ce vieux Monsieur_le_Baron de Saint Aubin qui loge cheux nous. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
  2. Il viant ici prendre des yaux pour se rétablir le foie, et il y deviant estropié par la cervelle ; les Médecins le guarissont d'une façon, et les femmes le rendont malade d'une autre. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
  3. Je crois, Dieu me pardonne, qu'il est amoureux de tretoutes, mais il n'y en aura pas une qui devienne amoureuse de ly. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
  4. Me voilà quitte de mes petites fonctions de la matinée ; j'ai bu mes eaux, pris mon bouillon, rendu mon remède, et mangé ma petite soupe, je me sens comme un pinson. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  5. Cette Présidente, par exemple, à soixante-dix ans, quelle humeur de femme ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  6. Et ce Chevalier qui est si beau joueur, et qui me gagne tous les jours mon argent : l'agréable homme ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  7. Oui da, il aime itou bian ce pays-ci, stilà ; il viant aux yaux deux fois l'année, et l'an ne sait pour queu maladie. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
  8. C'est encore un bon original que ce vieux Intendant qui amène ici sa femme pour avoir des enfants. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  9. Comment sais-tu cela ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  10. Tenez, Monsieur, quand des maris amenont ici leurs femmes pour ça, les yaux n'y font rian : quand les femmes venont toutes seules, les yaux opéront que c'est des marveilles. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
  11. Elles sont admirables ; et depuis que j'en prends, je me sens le corps et l'esprit tout rajeunis. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  12. C'est ce que je disais tout seul tout à l'heure, vous devenez aussi fou qu'un jeune homme. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
  13. Comment, des sottises ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  14. Dame, accoutez, je vous demande pardon, je sommes francs en ce pays-ci. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
  15. Pour m'aimer, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  16. M'as-tu amené ces flûtes, ces Musiciens... (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  17. Je suis si faible, que j'ai toutes les peines du monde à me tenir sur mes jambes. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  18. Voici la maison de mon Médecin, Monsieur Grognet : les fenêtres de l'aimable Babet Grognet sa fille donnent sur cette place-ci justement, je vais me mettre tout vis-à-vis, afin qu'elle me voie. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  19. Voilà comme on les attrape. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  20. Oh, pour cela je sais bien faire l'amour, c'est grand dommage que je vieillisse, je suis un joli homme. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  21. Je fais tout ce que vous me dites, comme vous voyez. (Acte 1, scène 4, BLAISE)
  22. Allons, enfants, ce trio de flûtes, et cet air Italien seulement. (Acte 1, scène 4, LE BARON)
  23. Sanate me. v.9 (Acte 1, scène 4, BLAISE)
  24. Sanate me. v.20 (Acte 1, scène 4, BLAISE)
  25. Morgué que je varrons danser de fluxions et de rhumatismes ! (Acte 1, scène 4, BLAISE)
  26. Cela me fera renoncer à la médecine. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GROGNET)
  27. Le Médecin Grognet n'aime pas la joie. (Acte 1, scène 5, BLAISE)
  28. Oui : mais la règle n'est pas qu'on y dorme. (Acte 1, scène 5, BLAISE)
  29. Très volontiers, j'ai mes raisons pour m'y trouver mieux qu'en lieu du monde. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
  30. Vous prenez trop sur vous, Monsieur_le_Baron, et vous me débauchez tous mes malades ; vous n'y songez pas, au moins. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GROGNET)
  31. La joie et le plaisir ne font jamais de mal, Monsieur Grognet ; demandez à Madame la Présidente que voilà, c'est bien la femme la plus enjouée que je connaisse. (Acte 1, scène 6, LE BARON)
  32. Oh, cela est bien changé, mon pauvre Monsieur_le_Baron, je n'en puis plus ; les eaux me sont mortelles, et l'on m'enterrera ici, je pense. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  33. J'ai passé chez vous ce matin sur les dix heures, Madame : mais vous n'étiez pas encore éveillée. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNET)
  34. Je venais de me coucher, Monsieur Grognet ; nous avons joué toute la nuit à la bassette. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  35. Joué toute la nuit, Madame la Présidente ? (Acte 1, scène 7, LE BARON)
  36. Avez-vous vu ma soeur aînée, Monsieur Grognet, Madame_la_Comtesse de la Ratatinière, qui arriva hier, et qui vient prendre des eaux pour son inflammation de poitrine ? (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  37. Elle dormait aussi, Madame, sans cela j'aurais eu l'honneur... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNET)
  38. Vraiment, je le crois bien, qu'elle dormait. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  39. Cette vieille folle, malade comme elle est, qui s'enivra hier de vin de Canarie. (Acte 1, scène 7, LA PR?SIDENTE)
  40. Tatigué, que vela de biaux régimes de vie, pour de vieilles malades ! (Acte 1, scène 7, BLAISE)
  41. Oui, Madame. (Acte 1, scène 7, LE BARON)
  42. Oh çà, dites-moi donc, Monsieur Grognet, que faut-il que je fasse pour mes maux de tête, et pour ce rhumatisme ; car je m'en meurs, je vous en avertis. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  43. Je vous l'ai déjà dit, Madame, la diète est une des choses qui contribuera le plus... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNET)
  44. Oui, Madame. (Acte 1, scène 7, LE BARON)
  45. C'est un joli homme, que ce Chevalier. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  46. La tête me fend, Monsieur Grognet, vos Eaux de Bourbon me rendent plus malade que je ne l'étais, quand je suis arrivée. (Acte 1, scène 7, LA PR?SIDENTE)
  47. Morgué, la vieille Présidente crèvera de débauche, et les yaux de Bourbon en auront le blâme. (Acte 1, scène 7, BLAISE)
  48. Entrez au logis, Madame ; nous y parlerons de votre maladie, et nous prendrons des mesures... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNET)
  49. Allez, petit garçon, allez ; vous savez bien où j'ai coutume de loger, menez-y cette fille. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
  50. Oui, chez la veuve de cet apothicaire, là, auprès de la Fontaine ; qu'on vous donne les mêmes chambres que j'avais l'année passée. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
  51. Je lui dirai, Madame. (Acte 1, scène 7, JASMIN)
  52. Votre valet, Madame la Marquise ; hé ; comment vous en va ? (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  53. Je me porte à merveilles. (Acte 1, scène 9, LA MARQUISE)
  54. Tu me crois donc bien difficile ? (Acte 1, scène 9, LA MARQUISE)
  55. Vous avez la meine d'une connaisseuse, il vous faut de bonne marchandise, je gage : mais votre hôtesse, Madame Guimauvin, vous aidera à charcher : c'est une habile femme. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  56. Vous pensez bian, c'est elle-même. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  57. Je ne me trompe point, c'est la Marquise de Fourbanville. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  58. C'est moi-même, Madame Guimauvin : que j'ai de joie de te revoir, et de t'embrasser ! (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  59. Vous arrivez apparemment ? (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  60. Je descends de carrosse, et je viens d'envoyer mes hardes chez toi. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  61. J'y viens, j'y viens faire comme beaucoup d'autres, changer de plaisir et d'occupation ; respirer un autre air que celui de Paris, faire quelque nouvelle connaissance pour passer l'hiver agréablement ; et que sait-on ce qui peut arriver ? (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  62. Avec un peu d'esprit, quelque agrément, des manières tendres, engageantes... (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  63. Je vous entends : c'est une dupe que vous venez chasser en ce pays-ci : il s'y en rencontre quelquefois de bonnes ; et si vous étiez arrivée trois jours plutôt seulement, il y avait un vieux goutteux de quinze mille livres de rente, dont on aurait tâché de vous mettre en possession : c'est un Gentilhomme de Quimpercorentin, Seigneur Banderet de Kergrohinizouarne, qui vous aurait fort accommodée. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  64. Oui, mon enfant ; un petit Chevalier de la rue saint Denis, et un jeune orphelin de la huitième des Enquêtes, se sont adonnés chez moi pour se mettre dans le monde. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  65. C'est une des plus belles portes par où l'on y puisse entrer, Madame, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  66. Que vous êtes complaisante, Madame : pourquoi ne les pas expédier plus vite ? (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  67. J'ai vu le temps qu'une bagatelle comme celle-là n'aurait pas tenu vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  68. Tout dépérit à Paris, ma chère enfant : nous n'avons presque plus de beaux joueurs ; les meilleurs même, sont en Province ; à Turin, à Lyon, à Chambéry. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  69. Depuis la paix de Savoie, nous avons de gros détachements sur la route. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  70. Il y a ici, depuis quelque temps aussi, un Chevalier de votre connaissance, et qui fait vraiment bonne figure. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  71. Vraiment oui, je le connais ; c'est son département, que les Eaux de Bourbon, il en rend quelque chose à la bourse commune ; il y a deux ans qu'il y était encore en Officier Suisse. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  72. Je m'en souviens, vous avez raison ; il faisait l'hydropique, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  73. Justement, c'est lui-même. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  74. Il ne ment que dans les circonstances. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  75. Le voilà, Madame. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  76. Oui, je le reconnais, c'est lui-même. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  77. Madame la Marquise de Fourbanville encore à Bourbon cette année ! (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  78. Vous venez souvent ici l'un et l'autre : mais ce ne sont pas les mêmes raisons qui vous y amènent. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  79. Pour moi, malheureusement, une vraie blessure... (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  80. La guerre est vive en Catalogne, j'étais poursuivi, je me trouvai sur une éminence. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  81. Oui, justement, de la hauteur d'un premier étage... (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  82. Quelque troupe de laquais qui vous guettait, apparemment ? (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  83. Non, de Miquelets, Madame, de Miquelets, en Catalogne, que diable ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  84. Je confonds, Monsieur, je vous demande pardon ; c'est que Madame la Marquise me contait dans le moment une aventure de la rue de l'Université, à peu près... (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  85. Vous tirez sur vos amis, cela b'est pas bien, Madame la Marquise ; et l'on pourrait par représailles... (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  86. Il n'y a donc pas d'inconvénient à lui dire que Madame votre mère est la Bouquetière de la pointe saint Eustache. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  87. Ce sont des choses que vous me permettez, Monsieur... (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  88. Ne vous a-t-elle jamais parlé de Monsieur son frère la jambe de bois, ce fameux ouvreur d'huîtres ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  89. Vous êtes un petit ridicule ; je me fâcherai, à la fin. (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
  90. C'est encore un joli petit Seigneur, que Monsieur votre cousin le Valet de chambre, Madame la Marquise ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  91. Ce Chevalier-là est dangereux, croyez-moi, Madame, passez-lui sa jambe de Catalogne, et qu'il laisse en repos votre famille. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  92. Il me paraît que vous avez ici tous deux intérêt d'être bien ensemble. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  93. Je vous ai fait garder votre appartement, allez y conduire Madame, Monsieur le Chevalier ; aussi bien, voici un de mes compères qui veut me parler ; car depuis le matin l'on m'a dit qu'il me cherche (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  94. Nous avons besoin de toi, Madame Guimauvin. (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
  95. Oh, morgué, vos meilleures pratiques ne sont pas celles qui avont affaires des drogues de la boutique, sur ma parole. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  96. Si l'on ne faisait ses petites affaires qu'avec les personnes qui ont vraiment besoin de prendre des Eaux... (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
  97. Je ne gagnerions pas de quoi boire de l'yau nous-mêmes. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  98. Il faut bien se prêter un peu à l'humeur et au tempérament de certains malades. (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
  99. Morgué, que les filles et les femmes qui venont de ce Paris avont d'esprit, et qu'elles sont futées ! (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  100. Accoutez, il m'est avis que celles de ce pays-ci commençont à faire de même ; alles se dégourdissont. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  101. Il y a notte Madame la Baillive, par exemple. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  102. Hé bien, Madame la Baillive ? (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
  103. Alle loge depuis quelque temps cheux alle de certains drôles de malades qui avons plus de santé que Monsieur le Bailly, sur ma parole ; il ne leur faut morgué point d'iaux à ceux-là, et la femme le sait bian, da : mais stanpandant ils ne laissons pas d'en boire pour attraper l'homme. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  104. Madame la Baillive n'est pas sotte. (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
  105. Hé voirement non, c'est le Bailly qui l'est, je savons bian ça. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  106. Morgué, il y a du dégourdissement dans son affaire ; si alle n'était pas d'ici encore, n'an la mènerait aux Iaux : mais comme alle est des Iaux, ça est chagrinant ; où diable la mèneront-je ? (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  107. La vela elle-même. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  108. Que je te rencontre à propos, ma chère Madame Guimauvin ! (Acte 1, scène 23, BABET)
  109. Ma chère Madame Guimauvin ? (Acte 1, scène 23, BABET)
  110. Mon père veut me marier, Madame Guimauvin. (Acte 1, scène 23, BABET)
  111. Si vous saviez le mari qu'il me destine, et les engagements où je suis... (Acte 1, scène 23, BABET)
  112. Il veut vous donner un magot, et vous aimez quelque joli homme, peut-être ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  113. Tu connais ce vieux Baron de Saint Aubin, qui est à Bourbon depuis trois semaines, et vous vous souvenez tous deux de ce petit homme qui a été tout le printemps ici à prendre des eaux ? (Acte 1, scène 23, BABET)
  114. C'est ce petit homme-là qui vous tient au coeur, apparemment ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  115. Et je vous en ai vue vivement éprise, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  116. Il y a plus que tout cela, Madame Guimauvin : je suis sa femme. (Acte 1, scène 23, BABET)
  117. Comment, sa femme ? (Acte 1, scène 23, BLAISE)
  118. Juge de l'embarras où je suis, Madame Guimauvin. (Acte 1, scène 23, BABET)
  119. À ce que vous êtes sa femme. (Acte 1, scène 23, BLAISE)
  120. N'as-tu rien à me dire ? (Acte 1, scène 14, BABET)
  121. Sa chaise de poste vient de rompre à demi lieue d'ici, Madame, il est au désespoir ; il m'a dit de prendre les devants pour... (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  122. Tu veux me flatter, mon pauvre la Roche : il n'a pas tant d'empressement que tu le dis. (Acte 1, scène 14, BABET)
  123. Il n'a pas tant d'empressement ! (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  124. Je me donne au diable, si sur toute la route nous n'avons pas crevé trois chevaux, et près de deux Postillons. (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  125. La peste, en revenant de l'armée, nous autres amoureux, nous sommes bien plus pressés que quand nous y allons. (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  126. Comment, des chagrins ! (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  127. Le mariage n'a pas eu l'indiscrétion de se déclarer de lui-même, peut-être ? (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  128. Et vous voilà encore d'assez belle taille, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  129. Voici mon père, éloigne-toi, va te débotter, et reviens ici parler à Madame Guimauvin, ou à moi ; on a des choses de conséquence à te dire. (Acte 1, scène 14, BABET)
  130. Je suis avec Madame Guimauvin, mon père. (Acte 1, scène 15, BABET)
  131. Avec Madame Guimauvin, et avec un maître fripon, que je connais pour le valet de chambre de ce petit Officier qui vous muguetait ce printemps, et que je vous ai défendu de voir. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  132. Il en a quelque air, Monsieur cela est vrai, vous avez raison : mais il me semble pourtant que ce n'est pas lui ; l'autre a le nez plus grand et la barbe plus longue. (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
  133. Et de grand matin, même. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  134. Monsieur_le_Baron va vous donner le bal, une vingtaine de mes malades, avec qui nous ferons médianox, signeront le Contrat que je vais faire dresser, et vous serez mariée en sortant de table (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  135. Que Monsieur votre père prend bien ses mesures ! (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
  136. Ce Monsieur_le_Baron de Saint Aubin est un homme riche, sans enfants, qui lui assure la moitié de son bien, et qui n'a pas deux mois à vivre. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  137. Une demie douzaine de mari comme cela, seulement : voilà une fortune faite au bout de l'année. (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
  138. Assurément. (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
  139. Je suis contente de la mienne, je n'en veux point d'autre, et je me donnerai plutôt la mort que de consentir à ce mariage. (Acte 1, scène 15, BABET)
  140. Comment, insolente ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  141. Si tu viens à bout de la persuader, je reconnaîtrai ce service-là, je te le promets. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  142. Ce n'est point l'intérêt qui me fait agir, Monsieur, et... (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
  143. Tu as chez toi de vieilles drogues gâtées je les ferai toutes consommer à mes malades, je t'en donne ma parole. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  144. Comment faire, Madame Guimauvin ? (Acte 1, scène 19, BABET)
  145. Le bonhomme est pressant, cela est incommode. (Acte 1, scène 19, MADAME GUIMAUVIN)
  146. On ne peut se marier en secondes noces, avant que d'être veuve, une fois ; et les maris ne sont pas comme les amants, on ne les prend que les uns après les autres. (Acte 1, scène 19, MADAME GUIMAUVIN)
  147. Me voilà débotté, Madame, et en disposition de recevoir vos ordres. (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  148. Oui, Madame, la polygamie est un cas pendable, à la vérité : mais à cela près, elle a son mérite ? (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  149. Je me donne au diable si je plaisante, cela est comme je vous le dis. (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  150. Je suis un garçon fort réglé, moi, j'aime à tenir ménage partout où je me trouve. (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  151. Si le maître et le valet sont de même caractère, vous avez beau jeu, Madame. (Acte 1, scène 17, MADAME GUIMAUVIN)
  152. Sans la fureur qu'il a pour le vin, le jeu, et les femmes, ce serait bien le garçon le mieux morigéné... (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  153. Je meurs de peur que mon père revienne, et qu'il ne le voie encore avec nous. (Acte 1, scène 17, BABET)
  154. Voilà un beau ménagement. (Acte 1, scène 17, MADAME GUIMAUVIN)
  155. Allons chez moi, Madame Guimauvin. (Acte 1, scène 17, BABET)
  156. Demeure ici, la Roche, pour attendre ton maître ; et sitôt qu'il sera venu, dis-lui qu'il nous vienne trouver, je te prie. (Acte 1, scène 17, BABET)
  157. Voici pourtant une affaire assez délicate ; et si Monsieur mon maître, par aventure, était las de son mariage, comme ce n'est qu'un mariage à la dragonne, nous pourrions bien... (Acte 1, scène 18, LA ROCHE)
  158. C'est le valet de chambre de mon coquin de fils, c'est lui-même. (Acte 1, scène 19, LE BARON)
  159. Qu'est-ce que le bonhomme vient faire ici ? (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
  160. Comment c'est vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
  161. Écoute, s'il s'avise de se renommer de moi, ni de dire à personne que je suis son père... (Acte 1, scène 19, LE BARON)
  162. Vous le verrez, je vous l'amènerai moi-même. (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
  163. Je le déshériterai si je le vois ; et je te ferai donner cent coups d'étrivières, à toi, si tu me l'amènes. (Acte 1, scène 19, LE BARON)
  164. Adieu donc, Monsieur, sur ce pied-là je me tiens dispensé de la visite. (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
  165. Comme on nous traite ! (Acte 1, scène 20, LA ROCHE)
  166. On veut marier votre femme, cela n'est rien ; votre père est ici, c'est le diable. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
  167. Oui, vraiment, et nous nous sommes parlé même. (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
  168. Que vous êtes un coquin, que je suis un pendart ; qu'il vous déshériterait, et qu'il me ferait donner les étrivières. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
  169. Il est donc instruit, apparemment ? (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
  170. Non, Monsieur, c'est par abondance de coeur ce qu'il en dit, un petit fond d'estime et d'amitié qu'il vous conserve. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
  171. Lui-même. (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
  172. Quelles mesures prendre, mon pauvre la Roche. (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
  173. Monsieur votre père ne saurait épouser votre femme, premièrement. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
  174. Sans doute ; et comme la grande affaire est de le déclarer bien à propos, j'en fais la mienne. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
  175. Mademoiselle Babet vous attend chez Madame Guimauvin, qui est une femme de conseil et d'expédition : allez prendre langue avec elle, et me laissez ici attendre le bonhomme de pied ferme. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
  176. Je ne sais où demeure Madame Guimauvin. (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
  177. Je m'en vais vous y mener, c'est ma commère. (Acte 1, scène 21, BLAISE)
  178. Hé voilà l'homme dont nous parlions tantôt, Madame, le cousin valet de chambre. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  179. Ne te mets point en peine. (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
  180. Cela va donc comme il faut ? (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
  181. Nous sommes tous deux obligés de nous attacher à la même personne. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
  182. Voilà un heureux mortel, il faut qu'il ait bien du mérite, ce gentilhomme-là, pour s'attirer ainsi une préférence si avantageuse. (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
  183. Quand nous serions trois à travailler sur le même sujet, les choses n'en iraient pas plus mal, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
  184. Je ne feignais d'aimer celui-là, que pour animer la passion de l'autre, et pour le déterminer au mariage. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
  185. Chez Madame Guimauvin ? (Acte 1, scène 24, LA MARQUISE)
  186. C'est un petit conseil que nous allons tenir contre le mariage de Monsieur de Saint Aubin, apparemment ; vous y pouvez venir si vous voulez, vous ne serez point suspecte. (Acte 1, scène 24, LA ROCHE)
  187. Vous voulez bien, Messieurs, qu'on vous félicite l'un et l'autre de l'heureuse alliance que vous contractez. (Acte 1, scène 26, LE CHEVALIER)
  188. Comment donc, nous ne venons que de signer le Contrat, et vous savez déjà la chose ? (Acte 1, scène 26, LE BARON)
  189. Je ne me pas d'aise, Madame ; et le ravissement où je suis me fait oublier que je suis malade. (Acte 1, scène 27, LE BARON)
  190. Il faudra pourtant vous ménager, et dans un avénement... (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  191. Oui, vous avez raison, je ne me porte pas bien. (Acte 1, scène 27, LE BARON)
  192. Si nous faisions commencer notre mascarade de bonne heure ? (Acte 1, scène 27, LE BARON)
  193. J'ai un petit somme à faire avant le médianox. (Acte 1, scène 27, LE BARON)
  194. Je ferai tout ce qu'on voudra : je suis la complaisance même. (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)
  195. Hé, comment nous masquer ? (Acte 1, scène 28, MONSIEUR GROGNET)
  196. Comment ? (Acte 1, scène 28, LE BARON)
  197. Vous en Cupidon, par exemple, Monsieur le Chevalier en Chauve-souris, Madame la Présidente en Satyre, et moi en Bergère. (Acte 1, scène 28, LE BARON)
  198. J'ai des habits pour Madame et pour moi, laissez-nous faire. (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)
  199. Allons, Madame. (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)
  200. Voilà Mademoiselle votre fille qui vient de signer le Contrat, je l'ai menée moi-même chez le Notaire. (Acte 1, scène 29, MADAME GUIMAUVIN)
  201. Oui, je me soumets à vos volontés, mon père, et je n'ai qu'à vous remercier du choix que vous avez bien voulu faire (Acte 1, scène 29, BABET)
  202. Tatigué, que j'allons nous divartir, vela toute l'infirmerie de Bourbon que je vous amène : des poumoniques qui jouons de la flûte, des enrhumés qui chantont, et des boiteux qui faisont la capriole. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
  203. Fines gens s'en sont mêlés aussi ; Et voilà Monsieur votre fils qui a bien voulu lui-même se donner la peine... (Acte 1, scène 30, LA ROCHE)
  204. Comment, son fils ? (Acte 1, scène 30, MONSIEUR GROGNET)
  205. Oui, Monsieur, les visites sérieuses : mais comme tout le monde est bienvenu au bal, nous avons pris l'occasion de vous venir rendre nos devoirs en masque. (Acte 1, scène 30, LA ROCHE)
  206. Je ne puis assez vous témoignez, mon père, la joie que me donne le nouvel établissement que vous voulez faire en ce pays-ci, et je vous assure que bien loin de m'opposer... (Acte 1, scène 30, VALÈRE)
  207. Je n'ai que faire de votre compliment, ni de votre aveu, Monsieur mon fils, et... (Acte 1, scène 30, LE BARON)
  208. Madame Guimauvin : cela ne se peut pas, c'est ma femme. (Acte 1, scène 30, VALÈRE)
  209. Sa femme ! (Acte 1, scène 30, LE BARON, MONSIEUR GROGNET)
  210. Comment donc, le Contrat que nous venons de faire ? (Acte 1, scène 30, LE BARON)
  211. Mais, c'est à Guillaume Évariste de Saint Aubin que j'ai marié ma fille, moi. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR GROGNET)
  212. Hé bien, justement, voilà l'affaire, le père et le fils portent le même nom, et nous profitons de la ressemblance. (Acte 1, scène 30, LA ROCHE)
  213. Morgué, ly a du malentendu là-dedans : vous prétendez seigner comme mari, et ils prétendons que vous avez seigné comme père. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
  214. Allez vous coucher, Monsieur_le_Baron, vous avez un petit somme à faire. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
  215. Allons, Messieux des Yaux de Bourbon, vive la joie : ce que n'an se baille de plaisir dans la vie fait morgué plus de bian que toutes les yaux du monde. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
  216. Le mal dont on est tourmenté ; v.26 (Acte 1, scène 2, UN DES ACTEURS)
  217. Les meilleurs juleps d'Hippocrate, v.39 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)
  218. Médecin, fermez boutique : v.41 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)
  219. Si l'on nous permet le vin ; v.42 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)
  220. Médecin, fermez boutique. v.46 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)
  221. Si l'on nous permet le vin. v.47 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)
  222. Un bon lavement, v.53 (Acte 1, scène 2, UN PANTALON, UN POLICHINELLE)
  223. Est toujours un tourment, v.54 (Acte 1, scène 2, UN PANTALON, UN POLICHINELLE)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

  1. Comment, Marton ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
  2. Vous me connaissez donc, à ce que je vois ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  3. Vous étiez Abbé dans le temps que nous nous sommes vus à Paris, vous voilà maintenant Officier. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  4. Je n'ai changé que d'habit, mon enfant, et j'ai toujours eu de bonnes inclinations, comme tu sais ? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  5. Il est devenu bien plus modeste ; le petit-collet l'avait gâté, il faisait comme les autres. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  6. Vous êtes de notre nouvelle garnison, apparemment ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  7. Il faut te parler naturellement, Marton. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  8. Le jour que nous prîmes possession de la Ville, en passant à la tête du Régiment, je te vis à la fenêtre avec une jeune personne. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  9. Elle me parut toute charmante ; et depuis ce moment, je cherche l'occasion de te parler ; heureux si quand cette place est notre conquête, le coeur de ton adorable Maîtresse pouvait devenir la mienne. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  10. Comment diantre ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
  11. Ne t'effarouche point, Marton, n'est point à cause de notre connaissance seulement que je veux que tu t'intéresses pour moi ; commence par prendre ces dix louis, je te prie. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  12. Ma foi, Monsieur, cela vaut davantage ; nous sommes ici de nouveaux débarqués ; il faut un peu payer sa bienvenue : mettez trente pistoles ; comme elle n'est pas intéressée, elle en prendra plutôt trente que dix. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  13. Merlin n'en sera pas dédit, voilà trente louis, ma chère Marton, accepte-les, je t'en conjure. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  14. En vérité, Monsieur, ce n'est pas sans répugnance ; mais, si je faisais trop la fière, vous me croiriez l'humeur espagnole, je prends votre argent pour vous obéir. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  15. Elle n'est pas intéressée, assurément. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  16. Je n'en demeurerai pas là, ma chère Marton, et je prétends? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  17. Vous en userez comme il vous plaira, Monsieur, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  18. Quoique Flamande, j'ai les inclinations tout à fait Françaises ; j'ai demeuré si longtemps à Paris, j'ai sucé les moeurs du pays, je suis bonne Princesse ; et je puis dire sans vanité, que j'ai fait mon apprentissage chez une des plus habiles coquettes qui fût au monde. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  19. Paris passe pour être la source des Sciences, et c'est là que j'ai puisé le secret de manier adroitement une intrigue ; c'est là que j'ai appris à m'acquitter avec succès des petites commissions que l'on me donne, et à me rendre capable de soutenir la confidence d'une fille de dix-huit ans : aussi peut-on dire, à ma gloire, que je suis la personne de Flandres qui a le plus de réputation. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  20. Il s'agit de me bien mettre dans l'esprit de ta belle Maîtresse, de purger son âme de cette prévention naturelle qu'ont toutes les personnes de ce pays-ci contre les manières Françaises, et de la rendre enfin sensible à ma tendresse, Marton. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  21. Ah, que vous me proposez-là une chose difficile, Monsieur ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
  22. Comment difficile ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  23. Allez faire un tour de jardin, je vais lui parler de vous ; venez nous aborder dans quelques moments. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  24. J'ai bien affaire de toi, vraiment. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  25. Va, va, j'aime mieux trente louis bien comptés que tous les maris du monde. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  26. Que veut ce jeune homme à qui vous parliez, Marton ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  27. Nous nous sommes reconnus, je l'ai vu autrefois à Paris. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  28. C'est un Seigneur tout des plus riches, et avec cela fort honnête homme. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  29. Sa physionomie ne trompe point, il vient de me donner trente pistoles. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  30. Dans la vue de me faire plaisir. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  31. Il voit que je suis une pauvre fille, dont la fortune et la patrie sont exposées aux insultes des gens de guerre : la compassion l'a touché pour moi vivement. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  32. Par ma foi, l'on en dira ce qu'on voudra, mais je ne saurais trahir mon coeur, cette Nation-là me plaît plus qu'une autre, ce sont des gens de bon commerce. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  33. Mais votre Don Julien, depuis deux ans qu'il vous fait la cour, n'a pas eu l'honnêteté de me faire le moindre petit présent. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  34. Je veux seulement vous faire comprendre que les Français ont les manières plus insinuantes que les Espagnols ; c'est un fond de galanterie inépuisable, un abord civil et touchant, du respect sans bassesse, de la délicatesse dans la conversation ; fiers au combat, et soumis près des Dames, ils semblent également faits et pour l'amour, et pour la guerre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  35. Hé, ne pensez-vous pas comme moi ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
  36. Presque tous leurs Officiers vous parurent bien faits ; vous louiez la taille de celui-ci, l'air et la démarche de celui-là ; et qu'il vous en souvienne, vous me dites le soir en confidence qu'il y en avait un que vous aviez plus remarqué que les autres. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  37. Ma pauvre Marton, ne me trahis point, c'est celui qui te parlait tout à l'heure. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  38. Puisqu'il est ainsi, j'ai à vous dire, que s'il vous plaît, vous ne lui plaisez pas moins ; et ce n'est que pour vous le dire, que je l'ai fait demeurer dans le jardin. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  39. Mais si l'on vient à savoir que j'aime déjà un Français, que dira-t-on dans la Ville ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  40. Un Français est justement ce qu'il vous faut pour cela, je vous en avertis. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  41. Elle n'est pas tellement Espagnole, qu'elle ne s'accommodât d'un Français, aussi bien qu'une autre, mais il n'y aura pas presse à lui en conter. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  42. Madame, c'est ici une de ces aventures qui déconcerte un Cavalier. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  43. J'ai trop de choses à vous dire pour être en état de vous parler ; et comment oser vous apprendre dans une première conversation, que mon coeur sent pour vous tout ce que vous êtes capable d'inspirer ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  44. Non, Madame, je crains trop de m'attirer votre colère : mais je prie instamment Marton d'être auprès de vous l'interprète de ma tendresse. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  45. Monsieur, je ne suis pas tout à fait surprise du premier compliment que vous me faites. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  46. Je reconnais à vos manières cette galanterie Française, dont j'avais entendu parler : vous croiriez faire un crime d'aborder une femme sans lui parler d'amour ; mais comme vous êtes nos vainqueurs, je dois craindre de vous irriter par ma réponse. (Acte 1, scène 3, ANG?LIQUE)
  47. Vous me faites donc l'un et l'autre votre Plénipotentiaire absolue : et par ma foi vous avez raison. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  48. Les grandes phrases sont embarrassantes, oui ; et l'on ne traite plus l'amour par compliment, cela durerait trop. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  49. À cela, il dirait quelque chose, apparemment ; sur quoi vous ne vous tairiez pas, sans doute. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  50. Dites à Mademoiselle que vous l'aimez : répondez à Monsieur que vous ne le haïssez pas. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  51. Madame, nous ne sommes pas Français par cet endroit-là nous autres. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  52. Quand on est faite comme vous, peut-on penser qu'il y ait des infidèles au monde ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  53. Premièrement en amour comme en guerre, les Français aiment les impromptus, Mademoiselle. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  54. Mais comment ferons-nous, Marton, pour faire consentir ma Tante à ce mariage ; car sans elle? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  55. Et ce ne sont pas là de petites affaires, les Espagnols gardent mieux les femmes que les Villes. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  56. Oui, mais s'il y a des Français pour prendre leurs Villes, il y a des Martons pour enlever leurs femmes. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  57. Il faut que la tante vous donne la moitié de son bien, premièrement. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  58. Elle a déjà quarante ans, supposons qu'elle jusqu'à quatre-vingt ; comme elle a fait la moitié de sa carrière, il ne lui faut plus que la moitié de son bien pour achever l'autre. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  59. Il n'y a rien de plus honnête, assurément. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  60. Tu n'as qu'à me mettre à l'épreuve, et tu verras si je suis bon à quelque chose. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  61. Je m'appelle Merlin, afin que tu le saches. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  62. Tu es de ces Merlins? (Acte 1, scène 3, MARTON)
  63. Tu vois le chef de la famille, mon enfant, c'est moi qui suis le grand Merlin. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  64. Va t'informer de moi à Paris, tu apprendras de belles choses. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  65. C'est Merlin à qui l'on s'adresse. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  66. Ils ont recours à Monsieur Merlin. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  67. C'est Merlin qui a fait le coup. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  68. C'est à quoi nous allons songer : mais comme la Tante peut revenir, et que si elle vous trouvait ensemble, cela retarderait l'exécution de vos projets, il faut commencer par vous séparer. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  69. Voilà un commencement bien cruel, Marton. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  70. Et vous, allez vous mettre à l'ombre dans le petit bois du jardin ; il ne faut pas vous éloigner, je prévois que l'affaire sera bientôt expédiée ; et une intrigue, menée par deux illustres comme nous, ne saurait pas longtemps durer. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  71. Quelque peu qu'elle dure, que les moments m'en vont être ennuyeux ! (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  72. Mon bonheur est grand, Monsieur Merlin, d'avoir à travailler sous un personnage de votre mérite, et de votre réputation. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  73. Les miennes ont besoin des vôtres ; Monsieur Merlin. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  74. Allons, mon Maître est galant homme, il fera les choses de bonne grâce. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  75. En tous cas, tu me dédommageras d'ailleurs, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  76. Qu'est-ce que la Tante en question, premièrement ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  77. C'est une vieille fille, et de mauvaise humeur, par conséquent. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  78. Oui, vous voulez brusquer les noces, Madame notre Tante ; oh, par ma foi, j'en suis fort aise. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  79. Ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  80. Oui, justement? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  81. À vue de pays, je commence à deviner la chose. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  82. Comme les gens du métier pénètrent les choses ! (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  83. Venons à l'Espagnol ; quel homme est-ce ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  84. Quelque Officier, apparemment ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  85. Hé, vraiment oui, c'est un officier de notre défunte garnison, justement. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  86. Hé, pourquoi n'est-il pas dans le Château comme les autres ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  87. C'est qu'il n'aime pas tant la gloire que sa Maîtresse. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  88. Il craint plus la mort que le mariage, Merlin. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  89. C'est qu'il n'en connaît pas les suites, Marton ; mais, il ne sera ni tué, ni marié, j'en répons ; je vais y mettre ordre. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  90. Prends seulement soin d'avertir mon Maître de ce que tu devines : pour moi, je me charge du dénouement, laisse-moi faire. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  91. Au contraire, cela fondera la chose, et elle me verra si peu qu'elle ne reconnaîtra pas tantôt mon visage. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  92. Il ne me veut rien, Madame, c'est vous qu'il demande. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  93. Oui, Madame, je venais voir si vous étiez visible ; et puisque je vous vois, je comprends bien que oui ; je vais le dire à mon Maître. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  94. On ne m'a pas chargé d'en dire davantage, Madame ; vous êtes visible, cela suffit, je vais rendre réponse. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  95. Apparemment, Madame. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  96. Il ne me l'a pourtant pas dit, mais, je l'ai bien jugé à ses allures. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  97. En effet, ces gens-là sont terriblement brusques dans toutes leurs manières. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  98. Il y a bien de la différence du flegme Espagnol à leur étourderie, et nous nous apercevons bien du change, Madame. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  99. Les étourdis ne me déplaisent pas : j'aime la vivacité, moi, Marton. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  100. Ma foi, Madame, je les trouve fort jolis gens, moi, quelque chose qu'on en dise ; et j'ai remarqué qu'il n'y a que les maris de ce pays-ci qui en parlent mal. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  101. Vous avez quelque chose à me dire ? (Acte 1, scène 6, MARTON)
  102. J'entends, vous en voulez à toute la Nation, comment diantre ! (Acte 1, scène 6, MARTON)
  103. Si j'ai différé si longtemps à me marier, ce n'a pas été manque de mérite, j'ai toujours eu bon nombre d'adorateurs, tu le sais. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  104. Je ne me pique pourtant pas d'être belle ; mais, sans vanité, j'ai quelques charmes qui ne sont pas indifférents, non de ces attraits enfantins, comme ma Nièce ; mais, quelque chose d'héroïque et de majestueux. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  105. La belle physionomie de femme. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  106. Tenez, Madame, vous ressemblez à l'Empereur Trajan comme deux gouttes d'eau ; vous avez tous les traits d'un grand personnage. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  107. Capable, Madame ! (Acte 1, scène 6, MARTON)
  108. Ils aiment fort les beautés Romaines. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  109. Si vous vouliez seulement vous faire un petit filet de barbe, je répondrais de la chose. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  110. Ah que vous êtes menacée d'une belle fortune, Madame ! (Acte 1, scène 6, MARTON)
  111. Comment ? (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  112. Cela s'appelle des lignes de dignités, Madame, et voilà ce qui vous fera Marquise, cela est sûr ; quand vous ne le voudriez pas, il faudrait que cela fût. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  113. Mais vraiment, je ne te croyais pas si habile, Marton. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  114. Vraiment, Madame, je n'ai quitté Paris que parce que j'étais trop habile. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  115. J'étais accablée de curieux et de curieuses ; de filles qui venaient demander quand elles auraient des maris ; de femmes qui voulaient savoir quand elles n'en auraient plus. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  116. Je commençais même à passer pour un peu sorcière. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  117. Ma réputation me faisait des envieux. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  118. Je me suis dérobée à ma gloire et à la renommée, et j'ai tout quitté de peur de trop faire parler de moi. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  119. Je ne m'en sers que pour mes amis, l'on ne dit pas tout ce qu'on sait. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  120. Madame. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  121. C'est pourtant un fort honnête homme, il mourra innocent : mais pour pendu, il faut qu'il le soit, je l'ai condamné à cela ; et de tous ceux que j'ai pendus en ma vie, il n'en a jamais réchappé un. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  122. Je ne le veux plus voir, Marton ; je me garderai bien de lui donner ma nièce. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  123. Je vous dis consciencieusement les choses ; mais ne lui en parlez point, Madame, il ne faut pas affliger ce pauvre homme. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  124. Ce serait un beau compliment à lui faire, je n'ai garde. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  125. La visite de cet homme m'embarrasse depuis ce que tu m'en as dit, Marton. (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
  126. Oh, Madame, il ne faut pas s'effaroucher encore, il ne sera pas pendu si tôt : mais il le sera. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  127. Vous voyez, Madame, ce que peut l'amour sur un coeur bien fait : c'est lui qui me retient ici quand tous les autres sont dans le Château. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  128. Avec sa Compagnie, Madame ? (Acte 1, scène 8, MARTON)
  129. Il est vrai que depuis que je suis dans le service, j'ai perdu bien de mes gens, Madame. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  130. Mais parlons sérieusement, Madame, je suis tous les jours à la veille d'être tué sur une brèche. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  131. Avant que m'y exposer, je prétends, en épousant votre nièce, lui assurer tous mes biens, Madame : que deviendraient-ils, si je mourrais garçon ? (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  132. Oui, Madame, je suis puissamment riche, il m'est dû vingt années de paie, et des millions de récompense. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  133. Ah, le pauvre homme ! (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  134. Hé, Monsieur, dans le dérangement des affaires où nous sommes, pouvez-vous songer à des noces ? (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  135. Allez vous renfermer dans le Château, Monsieur. (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  136. Je n'aime pas à être enfermé, Madame, et je ne trouve pas qu'un homme de coeur doive se cacher derrière des murailles. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  137. Mais enfin, chacun a son goût, Madame. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  138. Vous méprisez furieusement la gloire, Monsieur. (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  139. Je m'en doute à peu près, c'est notre homme. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  140. Hé bien, Madame, conclurons-nous ? (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
  141. Je ne puis demeurer ici longtemps encore. (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
  142. Quel est-il ce conseil, Madame ? (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
  143. Vous moquez-vous de moi, Madame ? (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
  144. Non, je vous parle sérieusement, faites-vous tuer, le plutôt vaut le mieux. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  145. Non, par ma foi, Madame, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
  146. Quel aveuglement ! (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  147. Ah le pauvre homme ? (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  148. Vous voulez me faire perdre l'esprit, ou vous le perdez vous-même, Madame. (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
  149. Allez, vous êtes un ingrat qui ne méritez pas les bontés que l'on a pour vous, et dès à présent je romps tout commerce. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  150. Madame? (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
  151. On lui conseille de se faire tuer de peur d'accident, et il me dit que je perds l'esprit. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  152. Vivat, Madame. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  153. Voilà déjà plus de la moitié de mes prédictions accomplies ? (Acte 1, scène 11, MARTON)
  154. Comment ? (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  155. Préparez-vous, Madame, à recevoir un Marquis de conséquence, qui vient ici vous rendre visite. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  156. Est-ce un joli homme, Marton ? (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  157. Si c'est un joli homme ! (Acte 1, scène 11, MARTON)
  158. Il y en a de plusieurs espèces ; mais ordinairement ce sont de jeunes gens entêtés de leur qualité, badins, folâtres, enjoués, qui parlent beaucoup et qui disent peu, soupirant sans tendresse, amoureux par conversation, magnifiques sans biens, généreux en promesses, prodigues d'amitiés, inventeurs de modes, et des airs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  159. L'étourderie d'un écolier, la brusque valeur d'un enfant de Paris, fracas d'équipage, tabatières de quinze différents volumes, gros noeuds d'épée, perpétuel maniement de perruque, distractions continuelles, gestes affectés, éclats de rire sans sujet, mots favoris placés à l'aventure, se piquant d'esprit et de bon goût, et disant quelquefois de bonnes choses par hasard ; grands épouseurs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  160. Voilà, Madame, ce que c'est que les Petits-Maîtres. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  161. Il est à la porte, Madame, dans son carrosse. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  162. Aide-moi un peu à ranger mes attraits, Marton. (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  163. Le voici, Madame. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  164. Marton, je me meurs : qu'il a bonne mine ! (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  165. Je me donne au diable, Madame, si je regrette les belles de Paris, puisqu'on trouve en ce pays-ci des adorables comme vous. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  166. Comment morbleu, elle est toute charmante ! (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  167. Oh parsanbleu, je veux faire souche en Flandres, Madame, cela est résolu. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  168. Voilà un discours des plus obligeants, Monsieur ; et vous vous exprimez en termes si forts et si énergiques, que je serais fort embarrassée de vous répondre dans le même style. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  169. Dans le même style ! (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  170. Oui, fort bien, dans le même style, que cela est bien dit ! (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  171. C'est elle-même, c'est Marton. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  172. Je te perdrais, Marton, si tu n'étais pas de mes amies. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  173. Elle est superlativement aimable, Dieu me damne. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  174. Au moins, Madame, je vous aime ; je me meurs, Madame ; je vous en avertis, Madame ; ne me laissez pas mourir, Madame, je vous prie. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  175. J'ai le coeur vivement attaqué, Madame. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  176. Je suis frappé, là, sur mon honneur, Madame. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  177. Il n'y a pas de milieu à cela, Madame : il faut que je meure, ou que je vous épouse, Madame. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  178. Voilà une maladie bien violente, Madame. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  179. Me voilà bien embarrassée. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  180. Sauvez-moi la vie, Madame, sauvez-moi la vie. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  181. Ils sont tous comme cela. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  182. Dès qu'ils voient une belle femme, ils crèveraient plutôt que de ne la pas épouser. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  183. Mais vraiment, cela est extraordinaire, Monsieur. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  184. Ma Princesse, ma Reine, ma Déesse, je vous parle en conscience, je me meurs d'amour, ou le diable m'emporte. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  185. C'est un impromptu de vos charmes, et un effet de ma destinée. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  186. Et ne vous l'ai-je pas dit, Madame, qu'il fallait absolument que vous fussiez Marquise. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  187. Ne tirez plus, Monsieur, ne tirez plus ; le coeur de Madame bat la chamade. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  188. Non, Monsieur_le_Marquis ; non, ne vous plaignez point de votre destinée ; je cède à la mienne, je vous épouse, je me rends à vos empressements ; voilà qui est fini. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  189. Il n'est pas sous le Ciel un plus infortuné mortel, Madame. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  190. Hé, ce n'est point assez, Madame, ce n'est point assez. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  191. Comment donc, Monsieur, on capitule, et vous n'êtes pas content ? (Acte 1, scène 12, MARTON)
  192. Vous avez un frère qui est aussi amoureux de Madame ? (Acte 1, scène 12, MARTON)
  193. Mais, je ne pourrai jamais vous épouser deux, comment faudra-t-il faire ? (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  194. Le vieux fou d'oncle avec son Testament? (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  195. Que parlez-vous d'oncle, de Testament, que voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 12, MARTON)
  196. C'est le testament d'un oncle, mon adorable, qui fait obstacle à mon bonheur. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  197. Comment ? (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  198. Mais, je ne vois pas, Monsieur_le_Marquis, que ce testament ait rien de commun avec notre mariage. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  199. Il renferme une condition bien terrible, ce vilain Testament/ (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  200. Il ordonne que les héritiers se marieront tous deux le même jour, sinon celui qui sera le plus pressé, il le déshérite. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  201. Madame, feu Monsieur mon oncle était l'oncle le plus bizarre et le plus hétéroclite qu'on ait jamais vu. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  202. Hé, ne pourrait-on point faire casser son testament, Monsieur_le_Marquis ? (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  203. C'est le Testament le plus dur et le moins cassable qu'il y ait en France. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  204. Attendez, ne vous affligez point ; il me passe dans la tête de petites idées, qui pourraient bien nous tirer d'embarras. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  205. Oui, fort bien, justement : le Contrat d'Angélique et de D. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  206. Il n'y a pas d'autre moyen, Madame ; vous avez une nièce qu'il faut donner au cadet, vous épouserez l'aîné, vous ; et la condition du Testament sera suivie (Acte 1, scène 12, MARTON)
  207. Voilà une affaire consommée : il semble que cela soit fait exprès, mon cadet aime les Nièces à la folie. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  208. Il est allé faire un tour dans mon carrosse, il va venir me reprendre. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  209. Et je vais tout d'un temps chercher votre Notaire, Madame, afin d'expédier les choses. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  210. Voilà un Cavalier qui la suit, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  211. Je vous en déferai, Madame, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  212. Que vous prenez mal les moments, Monsieur, pour hâter un mariage que l'on a si longtemps différé. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  213. Vous me paraissez un importun personnage, Seigneur Espagnol. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  214. C'est Merlin déguisé, je pense ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  215. Vous me semblez bien téméraire, Seigneur Français, de parler à Don Julien comme vous faites. (Acte 1, scène 13, DON JULIEN)
  216. Par la morbleu, c'est trop de patience ; il faut casser la tête à cet animal-là, Madame. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  217. Non, Madame, ce n'est qu'une lunette d'approche, avec quoi j'ai fait mourir de peur vingt Espagnols en ma vie. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  218. Il ne faut pas d'autres armes avec ces gens-là. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  219. Votre Notaire va venir, Madame. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  220. Dans notre famille, les aînés ne sont qu'amoureux ; mais, les cadets sont intéressés comme tous les diables. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  221. Cela ne fera point d'obstacle à votre bonheur, et je donnerai la moitié de tous mes biens à ma Nièce. (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
  222. Que vous avez l'âme belle, Madame. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  223. Je me donne au diable, vous méritiez de naître en pleine Cour de France. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  224. Sérieusement, Monsieur_le_Marquis, remarquez-vous dans mes manières? (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
  225. Approchez, mon frère cadet, approchez, et remerciez-moi bien fort : vous êtes plus heureux que sage ; tenez voilà une fortune que je vous ai ménagée. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  226. Vous êtes mon aîné, Monsieur, j'ai toujours fait aveuglément ce que vous avez souhaité ; mais rien ne m'a jamais tant fait de plaisir que ce que vous m'ordonnez aujourd'hui de faire. (Acte 1, scène 15, CLITANDRE)
  227. Ils sont bien appris, nos cadets : vos nièces sont-elles aussi bien instruites, Madame ? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  228. Quand vous me commandez, Madame, je ne fais jamais qu'obéir : mais aujourd'hui, je vous l'avoue, j'obéirai sans répugnance. (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  229. Sur ce que Mademoiselle Marton m'a dit de votre part, Madame, je suis au plus vite accouru pour vous rendre mes petits services. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
  230. Mademoiselle Marton m'a dit de changer seulement le nom, et de mettre celui de Monsieur Clitandre, cela est fait. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
  231. Qu'elle est vive, Madame, cette Marton ! (Acte 1, scène 16, MERLIN)
  232. Cela ne sera pas bien difficile, Madame. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
  233. Monsieur Griffon, les Français sont de grands épouseurs, vous voyez comme la pratique donne déjà. (Acte 1, scène 16, MERLIN)
  234. Je signe aveuglément, mon frère : mais? (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  235. Hé, signe promptement, cadet, signe. (Acte 1, scène 16, MERLIN)
  236. Comment diantre, c'est un de mes Sergents ! (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  237. Que diable venez-vous faire ici, quand vous me savez en bonne fortune ; vous avez bonne grâce de me venir détourner. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  238. Pargué mon Colonel, je vous demande bien pardon, mais nan va bailler une attaque, le Régiment est commandé pour ça ; est-ce que vous voudriais qu'il y allât sans vous ? (Acte 1, scène 17, LA VERDURE)
  239. Mon Régiment est commandé ? (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  240. Mon Régiment est commandé, et je m'amuse à la bagatelle ; adieu, Madame, je n'arriverai pas assez tôt. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  241. Quoi, Monsieur_le_Marquis, vous me quittez ? (Acte 1, scène 17, ARAMINTE)
  242. Je suis Français, Madame, et la gloire m'appelle. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  243. L'amour aura son tour ; je vais revenir, Madame, dans le moment même. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  244. Voilà un Marquis qui aime la gloire : comme il court après ! (Acte 1, scène 18, MARTON)
  245. Je le suivrai partout Marton, ne me quitte pas. (Acte 1, scène 18, ARAMINTE)
  246. Le petit ingrat qui me quitte pour la gloire ; tout autre qu'un Français ne ferait pas une action comme celle-là, Marton. (Acte 1, scène 18, ARAMINTE)
  247. Ne vous alarmez point, vous allez le voir revenir triomphant, Madame. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  248. Je ne suis pas commandé, Madame ; mon Régiment est de la Garnison. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  249. Non, Madame, il n'ira point à l'assaut ; le voilà qui part pour l'Allemagne. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  250. Comment ? (Acte 1, scène 20, ARAMINTE)
  251. M'aimes-tu ? (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  252. Si je t'aime ! (Acte 1, scène 20, MARTON)
  253. Il n'y a ni villes, ni femmes qui leur résistent. (Acte 1, scène 20, MERLIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,69 % des textes) dans lesquels il y a 15956 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 312,86 occurences par texte.

Titres Prologue Acte 2 Acte 1 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Total
1 L'OP?RATEUR BARRY3212500000157
2 L'OPÉRATEUR BARRY0110000011
3 LES AGIOTEURS0182107175000464
4 LES ENFANTS DE PARIS0148173149117630650
5 LES FONDS PERDUS010310083000286
6 LA TRAHISON PUNIE01181161241021150575
7 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS06000006
8 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS0367335181858238
9 L'IMPROMPTU DE SURESNES019500000195
10 L'IMPROMPTU DE SURESNES088000016
11 LE CHEVALIER ? LA MODE01781511831381170767
12 LA F?TE DE VILLAGE.0113103108000324
13 LA COM?DIE DES COM?DIENS083112166000361
14 LA COMÉDIE DES COMÉDIENS0500690074
15 SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR0120136115721360579
16 SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX0160770000237
17 SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX0160000016
18 LA FEMME D'INTRIGUES.089931121541590607
19 LES F?ES.0208008400292
20 LES FÉES.0831020041
21 LES BOURGEOISES ? LA MODE.01131481321171220632
22 LA MÉTEMPSYCOSE017039205221140550
23 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS05129000080
24 CÉPHALE ET PROCRIS02424825317900722
25 MADAME ARTUS0115931481261380620
26 LES VACANCES001970000197
27 LES VACANCES00700007
28 LA D?ROUTE DU PHARAON002990000299
29 LA DÉROUTE DU PHARAON0012000012
30 LA MAISON DE CAMPAGNE002170000217
31 LE GALANT JARDINIER002270000227
32 LE GALANT JARDINIER00400004
33 LES CURIEUX DE COMPI?GNE002700000270
34 LES CURIEUX DE COMPIÈGNE00400004
35 RENAUD ET ARMIDE002080000208
36 RENAUD ET ARMIDE00800008
37 LA FOLLE ENCH?RE003270000327
38 LE RETOUR DES OFFICIERS002420000242
39 LE RETOUR DES OFFICIERS00900009
40 L'OP?RA DE VILLAGE001220000122
41 L'OPÉRA DE VILLAGE00900009
42 DIVERTISSEMENT DE SCEAUX00600006
43 DIVERTISSEMENT DE SCEAUX00600006
44 LE CHARIVARI002100000210
45 LE CHARIVARI00800008
46 LE VERT-GALANT002500000250
47 LE VERT-GALANT00600006
48 LE BON SOLDAT001470000147
49 LE PRIX DE L'ARQUEBUSE002590000259
50 LE PRIX DE L'ARQUEBUSE0013000013
51 LES F?TES NOCTUNES DU COURS002170000217
52 LES FÊTES NOCTUNES DU COURS0026000026
53 LE DIABLE BOITEUX002180000218
54 LE DIABLE BOITEUX00600006
55 COLIN-MAILLARD.002870000287
56 COLIN-MAILLARD.0011000011
57 LA PARISIENNE002130000213
58 L'?T? DES COQUETTES002590000259
59 L'ÉTÉ DES COQUETTES00300003
60 LA D?SOLATION DES JOUEUSES002470000247
61 L'IMPROMPTU DE LIVRY0011000011
62 L'IMPROMPTU DE LIVRY0019000019
63 LA FOIRE DE BESONS003290000329
64 LA FOIRE DE BESONS00900009
65 LA FOIRE SAINT GERMAIN002950000295
66 LA FOIRE SAINT GERMAIN00600006
67 LES VENDANGES DE SURESNES002460000246
68 LES VENDANGES DE SURESNES00600006
69 LA LOTERIE002600000260
70 LE MOULIN DE JAVELLE.003000000300
71 LE MOULIN DE JAVELLE.00800008
72 LA GAZETTE002460000246
73 LE MARI RETROUV?002590000259
74 LE MARI RETROUVÉ0010000010
75 LE TUTEUR002450000245
76 LES VENDANGES001620000162
77 LES VENDANGES00400004
78 LES EAUX DE BOURBON002130000213
79 LES EAUX DE BOURBON0010000010
80 L'IMPROMPTU DE GARNISON.002530000253
81 LE CHEVALIER À LA MODE00040004
82 LA FÊTE DE VILLAGE.00006006
83 LA FEMME D'INTRIGUES.00001001
  Total3226039082199212079825815956

 

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